Viviane rencontre une autre mathématicienne
▻https://academia.hypotheses.org/55349
« Loin de créer un “choc des savoirs”, Gabriel Attal va produire un choc d’ignorance », Pierre Merle, spécialiste des questions scolaires
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/19/pierre-merle-specialiste-des-questions-scolaires-loin-de-creer-un-choc-des-s
La réforme souhaitée par le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, sous l’appellation « choc des savoirs », est fondée sur des diagnostics erronés. Première contrevérité, le collège français n’est nullement « uniforme ». En 2022, les collèges publics scolarisent près de 40 % d’élèves défavorisés. Les collèges privés en scolarisent moins de 16 %. Encore ne s’agit-il que de moyenne ! Dans les réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+), la proportion d’élèves d’origine populaire dépasse parfois 70 % alors qu’elle est souvent inférieure à 10 % dans les collèges privés du centre-ville des capitales régionales.
A cette #ségrégation_sociale interétablissement, à laquelle correspondent des différences considérables de compétences des élèves, s’ajoute, énonce notamment une étude publiée en 2016 par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco), une ségrégation intraétablissement d’une importance équivalente en raison de la multiplication des #sections bilangues et européennes, des classes à horaires aménagés, des langues rares, etc.
Vouloir créer des groupes de niveau (faible, moyen, fort) dans des classes déjà homogènes est une triple erreur. D’abord, l’idée (en elle-même bienvenue) de réduire à 15 le nombre de collégiens dans les groupes de niveau d’élèves faibles profitera à des élèves moyens, voire bons, scolarisés dans les collèges très favorisés, au détriment des élèves réellement faibles scolarisés en REP.
Ensuite, en 2019, une synthèse des recherches publiée par Sciences Po Paris a montré un effet bénéfique de la mixité sociale et scolaire sur les progressions des élèves faibles, sans effet négatif sur les meilleurs. Séparer encore davantage les élèves faibles des élèves moyens et forts ne fera qu’accentuer leurs difficultés d’apprentissage.
Mixité sociale bénéfique à tous
Enfin, l’évaluation des expériences de mixité sociale réalisées en France, souligne une note publiée en avril par le Conseil scientifique de l’éducation nationale, se traduit par un accroissement du bien-être de l’ensemble des élèves, y compris celui des élèves favorisés. La mixité sociale favorise aussi le développement des capacités socioémotionnelles, réduit la prévalence des #stéréotypes raciaux et sociaux et, pour les élèves socialement défavorisés, améliore leur insertion professionnelle (note de l’Institut des politiques publiques, publiée en novembre). Autant d’effets bénéfiques à tous les élèves. L’établissement scolaire et la classe sont des petites sociétés. Il faut créer de l’unité, non des groupes de niveau.
La seconde contrevérité du projet ministériel est d’accréditer l’idée d’un redoublement favorable aux élèves en difficulté. Un large consensus scientifique a montré que cette politique débouche sur un résultat inverse. Le redoublement produit des effets négatifs en termes d’estime de soi, de motivation et d’apprentissages ultérieurs. Les seules exceptions concernent, outre la classe de terminale, les classes de 3e et de 2de dans lesquelles les élèves faibles, en cas de redoublement, sont motivés pour éviter une orientation non choisie.
Tout comme la création des groupes de niveau, des redoublements plus fréquents pénaliseront les élèves faibles, majoritairement d’origine défavorisée. Alors même que, pour l’école française, le constat principal de l’édition 2022 du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) est l’écart considérable entre le niveau des élèves d’origine défavorisée et favorisée, le ministre Gabriel Attal, loin de créer un choc des savoirs, va produire un choc d’ignorance fondé sur une mise à l’écart encore plus accentuée des élèves les plus faibles.
Le projet ministériel contient d’autres contradictions. Par exemple, Gabriel Attal souhaite une réforme des programmes et une labellisation des manuels scolaires, non pas en référence avec les cycles actuels de trois ans, mais avec des « objectifs annuels », voire « semi-annuels ». Finalement, après avoir dénoncé une uniformité fantasmée du collège, le ministre veut imposer un rythme de progression identique à tous les élèves alors même que, dès l’âge de 2 ans, les inégalités socio-économiques différencient sensiblement leurs compétences langagières.
De surcroît, la décision de réformer au plus vite le « socle commun » [de connaissances, de compétences et de culture] signifie que l’expérience des #professeurs, les plus avertis des difficultés des élèves, ne sera pas prise en compte. Gabriel Attal veut renforcer leur autorité et, dans le même temps, a déjà décidé d’une modification des programmes sans même les consulter. Un bel exemple de déni de leurs compétences. Pourquoi, aussi, faut-il changer d’urgence des #programmes déjà réécrits par Jean-Michel Blanquer ? Sont-ils à ce point médiocres ? Et pourquoi la nouvelle équipe ministérielle ferait-elle mieux que l’ancienne ?
Effets délétères
Dernier exemple, bien que les résultats de #PISA 2022 montrent une baisse des compétences des élèves en #mathématiques, le ministre a décidé la création, à la fin des classes de premières générales et technologiques, d’une nouvelle épreuve anticipée du bac consacrée aux mathématiques et à la culture scientifique. Le ministre se targue de provoquer un choc des savoirs tout en supprimant une année entière d’enseignement scientifique ! Un projet paradoxal dont la genèse tient à l’absence d’une réelle réflexion sur un problème incontournable : la #crise_de_recrutement des professeurs, particulièrement en mathématiques.
La réforme Blanquer, en reportant le concours d’accès au professorat de la fin du master 1 à celle du master 2, a réduit l’attractivité déjà insuffisante du métier d’enseignant. Certes, Gabriel Attal souhaite revenir sur cette réforme désastreuse, mais son projet est controversé. Au mieux, une réforme ne s’appliquera qu’à la rentrée 2025. En attendant, le ministre se contente d’expédients tels que le recrutement de #contractuels non formés, choix incompatible avec l’élévation du niveau scolaire des élèves.
L’analyse du projet ministériel montre les effets délétères des mesures envisagées. Groupes de niveau, #redoublement, fin du collège « uniforme », énième réforme des programmes, renforcement de l’autorité du professeur… ne sont que les poncifs éculés de la pensée conservatrice. Ils ne répondent en rien à la crise de l’école française. En revanche, électoralistes et populistes, ces mesures sont susceptibles de servir l’ambition présidentielle de l’actuel ministre de l’éducation.
Pierre Merle est sociologue, spécialiste des questions scolaires et des politiques éducatives, et il a notamment publié « Parlons école en 30 questions » (La Documentation française, 2021).
►https://seenthis.net/messages/1031680
#élitisme #obscurantisme #autorité #école #éducation_nationale #élèves #éducation #groupes_de_niveau #ségrégation #Gabriel_Attal #hétérogénéité #coopération
]]>יותר מ-2,000 נכי צה"ל חדשים מתחילת המלחמה: “לא עברנו משהו דומה לזה”
▻https://www.ynet.co.il/health/article/yokra13707397
חדשים, והצונאמי של הטראומה עוד לפנינו. ראש אגף שיקום במשרד הביטחון, לימור לוריא, מספרת שבתי החולים ממהרים לשחרר פצועים כדי לקלוט חדשים: “מי יעזור להם להתקלח או להתנייד בבית?”. לדבריה, “רוב הנפגעים סובלים מפציעות קשות. המדינה צריכה להבין שיש פה זירה שדורשת חלוקת משאבים חדשה”
]]> L’avenir de Marguerite, brillante élève en Mathématiques à l’ENS, semble tout tracé. Seule fille de sa promo, elle termine une thèse qu’elle doit exposer devant un parterre de chercheurs. Le jour J, une erreur bouscule toutes ses certitudes et l’édifice s’effondre. Marguerite décide de tout quitter pour tout recommencer.
▻https://www.youtube.com/watch?v=u355hd20X50
▻http://distrib.pyramidefilms.com/pyramide-distribution-prochainement/le-theoreme-de-marguerite.html
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Marguerite
#film #mathématiques #conjecture_de_Goldbach #pyramide_de_Goldbach
Le financement quadratique des biens publics
▻https://scienceetonnante.substack.com/p/le-financement-quadratique-des-biens
Une formule mathématique bizarre pour mieux financer ces choses qui profitent à tous, mais que personne ne veut payer.
[...]
Avec le financement quadratique, si des agents souhaitent financer un certain bien public, ils peuvent faire une contribution de leur choix. L’organisme central collecte ces contributions volontaires et finance alors le bien public avec le montant suivant : on prend la racine carrée de chaque contribution, on les ajoute, et on met le tout au carré.
[...]
En particulier, on voit que si N personnes sont intéressées et mettent toutes la même contribution X, le niveau de financement total sera
F = N²X
et augmente donc avec le carré du nombre de personnes impliquées !
Si on revient à l’exemple du financement d’un parc municipal ou d’un logiciel, 100 personnes qui contribuent chacune 10€ engendreront un abondement 10 fois plus important que 10 personnes qui contribuent chacune 100€.
[...]
Alors il est vrai que ce mécanisme a l’air plutôt sympathique, mais pourquoi cette formule quadratique bizarre ? Eh bien parce que c’est la meilleure possible ! Au moins…en théorie !
[...]
L’article est intéressant (il y a aussi la démonstration mathématique), et une petite conclusion sur les difficultés d’implémentations.
#science_étonnante #mathématiques #financement_quadratique #bien_public
]]>« L’éviction des lycéennes des parcours scientifiques renvoie la situation des femmes à une période antérieure à leur émancipation économique » - Tribune
►https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/09/10/l-eviction-des-lyceennes-des-parcours-scientifiques-renvoie-la-situation-des
Pire, celui des bachelières scientifiques a diminué de 60 % alors que les professionnels de l’industrie, du conseil, du numérique, de l’ingénierie et de la haute technologie demandent plus de personnes qualifiées en sciences et s’inquiètent de la trop faible présence des femmes.
69 % des garçons étudient les maths en terminale et seulement 45 % des filles, induisant dans les parcours scientifiques des inégalités de genre inédites depuis les cinquante dernières années. Au lieu d’augmenter les effectifs des jeunes formés aux sciences, la réforme du lycée de 2019 les ramène à ceux des années 1980, mettant à mal la souveraineté scientifique de la France.
Face à ces constats, l’alerte a été donnée depuis deux ans par les services statistiques publics, relayée par tous, au point de devenir un sujet de campagne présidentielle. Pour autant, la réaction tardive du ministère demeure sans rapport avec l’importance des enjeux pour le pays. Imposé à partir de la rentrée 2023 pour les élèves de première ne choisissant pas la spécialité maths, l’ajout d’une heure trente de mathématiques ne peut avoir d’impact sur le public scientifique auquel il ne s’adresse pas.
]]>Le métier de data scientist attire aussi peu les femmes que le métier de chauffeur routier
Insee sur Twitter
▻https://twitter.com/InseeFr/status/1656944431352762369
Notre secrétaire générale Karine Berger a ouvert la 1ère édition du Sistemic_stem : « Le métier de data scientist attire aussi peu les femmes que le métier de chauffeur routier. L’écart dans les compétences en #mathématiques se creuse entre les filles et les garçons dès le CP »
#data_scientist (grrr…, au moins, en anglais, c’est épicène)
]]>« Le #système_de_retraite québécois est simple : chacun commence à travailler quand il veut et part à la #retraite quand il veut »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/03/le-systeme-de-retraite-quebecois-est-simple-chacun-commence-a-travailler-qua
« Le système de retraite québécois est simple : chacun commence à travailler quand il veut et part à la retraite quand il veut »
TRIBUNE
François Lalonde
Mathématicien
Le mathématicien canadien François Lalonde compare, dans une tribune au « Monde », la réforme en cours des retraites en France au système québécois des retraites qui est fondé, selon lui, sur la justice, la liberté et la solidarité mondiale.Publié aujourd’hui à 05h00, modifié à 05h00 Temps deLecture 3 min.
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Au moment où la réforme des retraites, voulue par Emmanuel Macron et adoptée sans vote par l’Assemblée nationale, reste au cœur de la contestation sociale en France, il est utile de la comparer au système des retraites au Québec.
Les Québécois ont l’un des régimes fiscaux les plus redistributifs au monde – au-delà de 100 000 euros de salaire brut annuel, on paie 60 % de notre revenu en impôts et taxes ; en même temps, le régime des retraites est individuel et actuariel.
D’abord les chartes des droits et libertés du Canada et du Québec interdisent toute discrimination sur l’âge. Cela signifie qu’à partir de 16 ans, âge légal du travail, chaque individu travaille aussi longtemps qu’il le veut, jusqu’à 55 ans ou 70 ans, voire davantage.
Un calcul actuariel solide
Les cotisations de l’employé et de l’employeur, à parts égales quel que soit le milieu de travail, aussi bien dans le secteur public que privé, sont investies dans l’économie nationale et internationale par un comité de retraite qui gère les fonds d’investissement. Leurs membres sont souvent élus par les employés.
Le système de retraite québécois est simple : chacun commence à travailler quand il veut et part à la retraite quand il veut. Il n’y a aucune règle sur l’âge du départ, ou sur le nombre, minimal ou maximal, de trimestres travaillés.
A chaque mois de travail, les cotisations employé-employeur sont versées dans le régime de retraite de l’employé, qui reçoit chaque année un rapport détaillé sur l’état de son régime de retraite, et sur la prestation qu’il touchera en fonction de l’âge choisi de son départ à la retraite, selon le calcul actuariel.
Ce calcul actuariel est solide parce qu’il tient compte des évolutions démographiques et économiques. Les régimes de retraite sont par ailleurs soumis régulièrement à un audit du gouvernement pour qu’ils soient fiables à au moins 95 %, ce qui signifie que même dans le pire des scénarios, le régime pourra honorer 95 % de ses engagements et indexer les prestations à l’inflation.
Ce qui est intéressant ici, c’est que le régime québécois abolit les inégalités de façon naturelle et systématique. La raison en est que plus tôt l’on cotise dans sa vie, plus les intérêts s’accumulent rapidement. En termes clairs, un jeune qui a fait des études courtes (manœuvre, infirmier, plombier, maçon, etc.) cotise sept à huit ans plus tôt que les ingénieurs, avocats, médecins, professeurs de collège ou d’université.
Une ou deux années de confort
Cela est vrai d’autant plus que dans les grandes écoles, un étudiant ne reçoit aucun salaire de l’Etat, seulement des bourses qui ne sont pas prises en compte dans le régime de retraite. Et comme ce sont les cotisations payées tôt dans la vie qui rapportent le plus à la retraite, les individus qui ont fait des études courtes ont une pension de retraite aussi élevée que ceux qui ont fait de longues études, et cela jusqu’à 55 ans. C’est seulement à partir d’un âge à la retraite de 55 ou 60 ans que les études longues produisent une retraite plus élevée.
Les fonds des régimes de retraite à travers le monde sont les plus grands investisseurs sur les marchés. Ils ont aujourd’hui au Québec l’obligation d’investir « proprement » pour lutter contre les changements climatiques, les inégalités de toutes sortes (femmes-hommes, Nord-Sud, commerce équitable, etc.).
L’avantage d’un régime public capitalisé est qu’il repose sur l’économie mondiale. Il est donc plus stable qu’un régime par répartition qui ne repose que sur l’économie nationale. Il est en outre un instrument de changement planétaire par l’action menée par ses gestionnaires, qui peuvent, par exemple, investir dans la microéconomie indienne communautaire ou dans les énergies vertes. Un régime capitalisé est littéralement une banque qui investit l’argent placé, alors que le régime par répartition est une caisse comptable qui débourse chaque année ce qu’elle reçoit.
Alors que la France est l’un des pays au sein de l’Union européenne où l’on travaille le moins d’heures dans sa vie, les Françaises et les Français manifestent en masse pour préserver une ou deux années retraite supplémentaires ; il est remarquable de constater qu’au Québec, les citoyens manifestent surtout pour que les régimes de retraite n’investissent que dans les entreprises qui préservent la #planète et qui sont mondialement #équitables. Le contraste est saisissant.
Et d’ailleurs, au Québec, les manifestations ou pétitions sont rares car il est plus sensé et utile d’exprimer son opinion en amont lors de l’élection des membres des comités de retraite, en fonction de leur philosophie de gestion des fonds.
#François_Lalonde est professeur titulaire à l’Université de Montréal, chaire de recherche du #Canada en #mathématiques pures et #physique théorique 2001-2022.
]]>Les écrans : un désastre comportemental, intellectuel & cognitif.
Une journée (le 6 février) sans téléphone portable, c’est bien (pour les malades que nous sommes).
Entre 2 et 8 ans un enfant « moyen » consacre aux écrans récréatifs l’équivalent de 7 années scolaires complètes ou 460 jours de vie éveillée (1,25 année), ou encore l’exacte quantité du temps de travail personnel requis pour devenir un solide violoniste.
Mais il faudrait aussi (365 jours sur 365) la suppression stricte, intégrale, immédiate et en tout lieux (y compris à l’école) des écrans pour tous les enfants de moins de 6 ans. Et la réduction à 30 mn à 1 h (tous usages cumulés) par jour pour tous les moins de 16 ans.
Michel Desmurget le démontre dans son bouquin : sans quoi les jeunes générations d’aujourd’hui ne donneront que des crétins.
Quelques extraits tirés au fil de ma lecture :
« Selon les termes d’une étude récente, « seulement 3 % du temps consacré par les #enfants et #adolescents aux #médias_digitaux est utilisé à la création de contenus » (tenir un blog, écrire des programmes informatiques, créer des vidéos ou autres contenus « artistiques », etc.).
.. Plus de 80 % des ados et préados déclarent ne « jamais » ou « quasiment jamais » utiliser leurs #outils_numériques pour faire œuvre créative. »
« Croire que les #digital_natives sont des ténors du bit, c’est prendre ma charrette à pédale pr une roquette interstellaire ; croire que le simple fait de maîtriser une app informatique permet à l’utilisateur de comprendre quoi que ce soit aux éléments physiques & logiciels engagés »
De « l’effarante débilité de cette triste fiction » des DigitalNatives… comme « un groupe mutant à la fois dynamique, impatient, zappeur, multitâche, créatif, friand d’expérimentations, doué pour le travail collaboratif, etc. Mais qui dit mutant dit différent…
.. Dès lors, ce qui transparaît implicitement ici, c’est aussi l’image d’une génération précédente misérablement amorphe, lente, patiente, monotâche, dépourvue de #créativité, inapte à l’expérimentation, réfractaire au #travail_collectif, etc.
.. Drôle de tableau qui, a minima, dessine deux axes de réflexion. Le premier interroge les efforts déployés pour redéfinir positivement toutes sortes d’attributs psychiques dont on sait depuis longtemps qu’ils sont fortement délétères pour la #performance_intellectuelle : #dispersion, #zapping, #multitasking, impulsivité, impatience, etc. Le second questionne l’ubuesque acharnement mis en œuvre pour caricaturer et ringardiser les #générations_prédigitales. »
« Les changements anatomiques [chez les gamers] dont se gaussent certains médias pourraient très bien poser, non les jalons d’un avenir intellectuel radieux, mais les bases d’un #désastre_comportemental à venir. »
« les digital natives ou autres membres de je ne sais quelle confrérie des X, Y, Z, lol, zappiens ou C, n’existent pas. L’enfant mutant du numérique, que son aptitude à taquiner le #smartphone aurait transformé en omnipraticien génial des nouvelles technologies les + complexes que #Google Search aurait rendu infiniment plus curieux, agile et compétent que n’importe lequel de ses enseignants prédigitaux ; qui grâce aux jeux vidéo aurait vu son cerveau prendre force et volume ; qui grâce aux filtres de Snapchat ou Instagram aurait élevé sa créativité jusqu’aux + hauts sommets ; etc. ; cet enfant n’est qu’une légende. Il n’est nulle part dans la littérature scientifique. […] Ce qui est extraordinaire, c’est qu’une telle absurdité perdure contre vents et marées, &, en plus, contribue à orienter nos politiques publiques notamment dans le domaine éducatif. Car au-delà de ses aspects folkloriques, ce mythe n’est évidemment pas dénué d’arrière-pensées. Sur le plan domestique, d’abord, il rassure les parents en leur faisant croire que leurs rejetons sont de véritables génies du numérique et de la pensée complexe, même si, dans les faits, ces derniers ne savent utiliser que quelques (coûteuses) applications triviales.
.. Sur le plan scolaire, ensuite, il permet, pour le plus grand bonheur d’une industrie florissante, de soutenir la numérisation forcenée du système et ce, malgré des performances pour le moins inquiétantes. »
« Plus globalement, si un observateur ose s’alarmer du temps passé par les enfants devant les écrans de ttes sortes, la triste légion des tartufes conspue sans délai le fâcheux, arguant qu’il s’agit là d’une position « sexiste », représentant fondamentalement « un nouvel outil de #culpabilisation des mères » […] « pr nos néosuffragettes du droit à l’abrutissement, suggérer que les enfants passent bien trop de temps avec leurs écrans signifie juste, en dernière analyse, que « ns n’aimons pas les innovations qui rendent + faciles la vie des mères ».
« Quand les adultes ont constamment le nez scotché sur leur mobile, les #interactions_précoces essentielles au #développement_de_l’enfant sont altérées. »
« Une étude vous déplaît, trouvez-la alarmiste, idiote, dogmatique, moralisatrice, exagérée, excessive, biaisée, absurde, culpabilisante ou sexiste. Affirmez vaguement qu’on pourrait trouver d’autres recherches contradictoires tout aussi convaincantes (évidemment sans les citer).
.. Criez aux heures noires de la prohibition, évoquez la censure, dénoncez les stratégies de la peur, beuglez votre haine de l’oppression culturelle. En désespoir de cause, caricaturez l’auteur, raillez sa #bêtise, faites-le passer pour un #crétin, un demeuré, un réactionnaire un triste sermonnaire ou un sombre élitiste. Tronquez, trompez, truquez. Mais, surtout, ne regardez jamais les faits, ne considérez jamais le cœur du travail discuté. Ce n’est pas si difficile. Avec un peu d’habitude, vous apprendrez aisément à masquer l’absolue vacuité de vos propos sous l’ombrage d’un humanisme paisible et rassurant. Une fois acquises les bases du job, vous parviendrez en quelques mots, avec la dextérité du virtuose illusionniste, à transformer la plus solide recherche en affligeante pitrerie. »
L’explication de cette limite apparemment arbitraire des 3 ans ? « Cet âge semble constituer le seuil optimal à partir duquel inscrire efficacement dans les neurones des gosses la trace de la grenouille Budweiser, de la virgule Nike, de l’estampille Coca-Cola, du clown McDonald ou du mâle viril forcément fumeur. Selon une enquête du gpe Lagardère Publicité, dès 4 ans, + de 75 % des demandes d’achat émises par les enfants sont consécutives à une exposition publicitaire, pour un taux d’acceptation parental supérieur à 85 %. »
« En disant, pas de télé avant 3 ans, on affiche sa bonne foi, sa probité et son indépendance. [et] en proscrivant la télé avant 3 ans, ce que l’on exprime vraiment, in fine, c’est l’idée selon laquelle l’exposition devient possible au-delà de cet âge »…
« Avant 3 ans, petit humain n’est guère intéressant. Ce n’est qu’autour de cet âge qu’il devient une cible publicitaire pertinente et, de ce fait, une potentielle source de revenus pour les opérateurs. Peu importe alors que la télé ampute son développement. »
« L’#industrie_audiovisuelle ne fut pas longue à réaliser le profit qu’elle pourrait tirer de cette césure. Elle accepta sans états d’âme d’abandonner le secondaire pr préserver l’essentiel. À travers ses relais experts & médiatiques elle opéra alors selon 2 axes complémentaires 1) en soutenant diligemment la condamnation des usages précoces (ce qui ne lui coûtait rien). 2) en se lançant dans une subtile (et efficace) campagne d’attiédissement des restrictions tardives. Ainsi, on ne parla plus d’une à 2 h par jour max, mais d’usages « excessifs ». »
« La dernière étude en date montre, sans la moindre ambiguïté, que l’usage d’une #tablette « interactive » non seulement ne développe pas, mais altère lourdement le développement de la motricité manuelle fine chez des enfants d’âge préscolaire. »
« Les recherches montrent que la tablette est, la plupart du temps, pour le jeune enfant, un écran « passif » servant à consommer des contenus audiovisuels dont on nous dit précisément qu’ils sont déconseillés (dessins animés, films, clips, etc.). »
« Au-delà des variations de protocoles, de populations, d’approches et de méthodologies, le résultat n’a jamais varié : les contenus violents favorisent à court et long terme l’émergence de comportements agressifs chez l’enfant et l’adulte. »
« Le lien empirique [entre contenus violents et agression] n’est donc plus à démontrer aujourd’hui, quoi qu’en disent les gamers et quelques démago-geeks qui caressent l’industrie du jeu violent dans le sens du poil. »
« Les médias présentent souvent “les deux côtés” du débat associant violence médiatique et agression en appariant un chercheur avec un expert ou un porte-parole de l’industrie ou même un contradicteur universitaire, ce qui crée une fausse équivalence et la perception erronée que les travaux de recherches et le consensus scientifique font défaut. » Pourtant : « ds le NYT, le secr. géné. de l’Association de #psychologie déclarait que « les preuves sont écrasantes. Les contester revient à contester l’existence de la gravité ».
Ce qui n’empêche pas « les bons petits soldats du numérique [de continuer], sous couvert d’expertise, à emplir l’espace collectif de leur affligeante #propagande. »
« Les études qui ont mesuré l’exposition durant la petite enfance (avec ou sans analyse de contenus) ont démontré de manière constante que regarder la télévision est associé à des conséquences développementales négatives. Cela est observé pour l’attention, les performances éducatives, les fonctions exécutives et les productions langagières ». Autrement dit, pour les jeunes enfants, l’impact de la télévision n’est nullement complexe. Il est immuablement néfaste. Point. »
« Prenez le lien entre #consommation_audiovisuelle précoce et déficits cognitifs tardifs. Même avec la meilleure volonté du monde, il semble diantrement difficile de rejeter l’hypothèse de causalité sachant, par exemple, que : (1) la présence d’une télé dans une maison effondre la fréquence, la durée et la qualité des interactions intrafamiliales ; (2) ces interactions sont fondamentales pour le #développement_cognitif du jeune enfant ; (3) certains outils statistiques reposant sur des protocoles dits « longitudinaux » ont permis d’établir la nature causale du lien observé, chez le jeune enfant, entre l’accroissement du temps d’écrans et l’émergence de retards développementaux. »
« Il est aujourd’hui solidement établi que les écrans ont, sur la durée et la qualité de nos nuits, un impact profondément délétère. Certaines influences se révèlent relativement directes ; par ex, quand le sommeil est altéré, la mémorisation, les facultés d’apprentissage et le fonctionnement intellectuel diurne sont perturbés, ce qui érode mécaniquement la #performance_scolaire. Certaines influences s’avèrent plus indirectes ; par ex, quand le sommeil est altéré, le système immunitaire est affaibli, l’enfant risque davantage d’être malade et donc absent, ce qui contribue à augmenter les difficultés scolaires. Certaines influences émergent avec retard ; par ex, quand le sommeil est altéré, la maturation cérébrale est affectée, ce qui, à long terme, restreint le potentiel individuel (en particulier cognitif) et donc mécaniquement, le rendement scolaire. […] La plupart des influences sont multiples et il est évident que l’impact négatif des #écrans récréatifs sur la #réussite_scolaire ne repose pas exclusivement sur la détérioration du #sommeil. Ce dernier levier opère ses méfaits en synergie avec d’autres agents dont – nous y reviendrons largement – la baisse du temps consacré aux devoirs ou l’effondrement des #capacités_langagières et attentionnelles. Dans le même temps, cependant, il est clair aussi que l’influence négative des écrans récréatifs sur le sommeil agit bien au-delà du seul champ scolaire. Dormir convenablement se révèle essentiel pour abaisser le risque d’accident, réguler l’humeur et les émotions, sauvegarder la #santé, protéger le cerveau d’un #vieillissement_prématuré, etc. »
« Ce qui ne s’est pas mis en place durant les âges précoces du développement en termes de langage, de #coordination_motrice, de prérequis mathématiques, d’#habitus_sociaux, de #gestion_émotionnelle, etc., s’avère de + en + coûteux à acquérir au fur et à mesure que le temps passe. »
Les moins de 2 ans : « Les enfants de moins de deux ans consacrent, en moyenne, chaque jour, une cinquantaine de minutes aux écrans. […] La valeur paraît sans doute raisonnable de prime abord… elle ne l’est pas. Elle représente presque 10 % de la durée de veille de l’#enfant ; et 15 % de son temps « libre », c’est-à-dire du temps disponible une fois que l’on a retiré les activités « contraintes » telles que manger (sept fois par jour en moyenne avant 2 ans), s’habiller, se laver ou changer de couche. […] Cumulées sur 24 mois, ces minutes représentent plus de 600 heures. Cela équivaut à peu près aux trois quarts d’une année de maternelle ; ou, en matière de #langage, à 200 000 énoncés perdus, soit à peu près 850 000 mots non entendus. […] Pour le seul sous-groupe des usagers quotidiens, la moyenne de consommation s’établit à presque 90 mn. Autrement dit, plus d’1/3 des enfants de moins d’1 an ingurgitent 1 h 30 d’écrans par jour — […] principalement dans les milieux socioculturels les moins favorisés. […]
.. En fonction des groupes étudiés, entre 1 h 30 et 3 h 30 d’usage journalier. Principale raison avancée par les #parents pour expliquer cette incroyable orgie : faire tenir les gamins tranquilles dans les lieux publics (65 %), pendant les courses (70 %) et/ou lors des tâches ménagères (58 %). Chaque jour, près de 90 % des enfants défavorisés regardent la #télévision ; 65 % utilisent des outils mobiles ; 15 % sont exposés à des consoles de jeux vidéo. En 4 ans, la proportion de bambins de - de 12 mois utilisant des écrans mobiles est passée de 40 à 92 %. »
« La consommation numérique [Du 2-8 ans] : entre 2 et 4 ans, 2 h 45 par jour. […] Sur la dernière décennie, elles ont augmenté de plus de 30 %. Elles représentent quasiment 1/4 du temps normal de veille de l’enfant. Sur une année, leur poids cumulé dépasse allègrement 1 000 h. Cela veut dire qu’entre 2 et 8 ans un enfant « moyen » consacre aux écrans récréatifs l’équivalent de 7 années scolaires complètes ou 460 jours de vie éveillée (1,25 année), ou encore l’exacte quantité du temps de travail personnel requis pour devenir un solide violoniste. »
« Durant la préadolescence [entre 8 et 12 ans], les enfants voient leur besoin de sommeil diminuer sensiblement. Chaque jour, ils gagnent naturellement entre 1 h 30 et 1 h 45 d’éveil. Cette « conquête », dans sa quasi-totalité, ils l’offrent à leurs babioles numériques.
.. Ainsi, entre 8 et 12 ans, le temps d’écrans journalier grimpe à presque 4 h 40, contre 3 heures précédemment. […] Cumulé sur 1 an, cela fait 1 700 h, l’équivalent de deux années scolaires ou, si vous préférez, d’un an d’emploi salarié à plein-temps. »
« Les préados issus de milieux défavorisés consacrent chaque jour presque 2 h de + aux écrans que leurs homologues + privilégiés. Pr sa + gde partie, cet écart provient d’un usage accru d’une part des contenus audiovisuels (+ 1h15) et d’autre part des réseaux sociaux (+ 30 mn). »
« « Il existe une corrélation négative entre le bien-être socio-émotionnel et le temps consacré aux écrans ». Autrement dit, les préados & ados qui passent le moins de temps dans le monde merveilleux du cyber-divertissement sont aussi ceux qui se portent le mieux ! »
.. Conclusion : nos gamins peuvent très bien se passer d’écrans ; cette abstinence ne compromet ni leur équilibre émotionnel ni leur intégration sociale. Bien au contraire ! »
Les ados [13-18 ans] : « La consommation quotidienne de numérique atteint alors 6 h 40. […] Il équivaut à un quart de journée et 40 % du temps normal de veille. Cumulé sur un an, cela représente plus de 2 400 heures, 100 jours, 2,5 années scolaires ou encore la totalité du temps consacré de la sixième à la terminale, pour un élève de filière scientifique, à l’enseignement du français, des mathématiques et des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT).
.. Autrement dit, sur une simple année, les écrans absorbent autant de tps qu’il y a d’heures cumulées d’enseignement du français, des maths et des SVT durant tt le secondaire. Mais cela n’empêche pas les sempiternelles ruminations sur l’emploi du tps trop chargé des écoliers. »
« Si vs voulez exalter l’exposition de votre progéniture au numérique, assurez-vs que le petit possède en propre smartphone/tablette et équipez sa chambre en tv/console. Cette attention pourrira son sommeil, sa santé et ses résultats scolaires, mais au moins vous aurez la paix. »
« Pr être pleinement efficace à long terme, le cadre restrictif ne doit pas être perçu comme une punition arbitraire, mais comme une exigence positive. Il est important que l’enfant adhère à la démarche et en intériorise les bénéfices. Quand il demande pourquoi il n’a « pas le droit » alors que ses copains font « ce qu’ils veulent », il faut lui expliquer que les parents de ses copains n’ont peut-être pas suffisamment étudié la question ; lui dire que les écrans ont sur son cerveau, son intelligence, sa concentration, ses résultats scolaires sa santé, etc., des influences lourdement négatives ; et il faut lui préciser pourquoi : moins de sommeil ; moins de temps passé à des activités plus nourrissantes, dont lire, jouer d’un instrument de musique, faire du sport ou parler avec les autres ; moins de temps passé à faire ses devoirs ; etc. Mais tout cela, évidemment, n’est crédible que si l’on n’est pas soi-même constamment le nez sur un écran récréatif.
.. Au pire, il faut alors essayer d’expliquer à l’enfant que ce qui est mauvais pour lui ne l’est pas forcément pour un adulte, parce que le cerveau de ce dernier est « achevé » alors que celui de l’enfant est encore « en train de se construire ». »
« ÉTABLIR DES RÈGLES, ÇA MARCHE ! […] Et que se passe-t-il si l’on retire la télé ? Eh bien, même s’il déteste ça, l’enfant va se mettre à lire. Trop beau pour être vrai ? Même pas ! Plusieurs études récentes ont en effet montré que notre brave cerveau supportait très mal le désœuvrement. Il a ainsi été observé, par exemple, que 20 minutes passées à ne rien faire entraînaient un niveau de fatigue mental plus important que 20 minutes passées à réaliser une tâche complexe de manipulation des nombres. Dès lors, plutôt que de s’ennuyer, la majorité des gens préfère sauter sur la première occupation venue même si celle-ci s’avère a priori rébarbative ou, pire, consiste à s’infliger une série de chocs électriques douloureux. Cette puissance prescriptive du vide, la journaliste américaine Susan Maushart l’a observée de première main, le jour où elle a décidé de déconnecter ses trois zombies adolescents169. Privés de leurs gadgets électroniques, nos heureux élus commencèrent par se cabrer avant progressivement, de s’adapter et de se (re)mettre à lire, à jouer du saxo, à sortir le chien sur la plage, à faire la cuisine, à manger en famille, à parler avec maman, à dormir davantage, etc. ; bref, avant de se (re)mettre à vivre. »
« Si les neurones se voient proposer une « nourriture » inadéquate en qualité et/ou quantité, ils ne peuvent « apprendre » de manière optimale ; et plus la carence s’étire dans le temps, plus elle devient difficile à combler. »
« Les expériences précoces sont d’une importance primordiale. Cela ne veut pas dire que tt se joue avant 6 ans, comme le claironne abusivement le titre français d’un best-seller américain des années 1970. Mais cela signifie certainement que ce qui se joue entre 0 et 6 ans influence profondément la vie future de l’enfant. Au fond, dire cela, c’est affirmer un truisme. C’est stipuler que l’apprentissage ne sort pas du néant. Il procède de manière graduelle par transformation, combinaison et enrichissement des compétences déjà acquises. Dès lors, fragiliser l’établissement des armatures précoces, notamment durant les « périodes sensibles », c’est compromettre l’ensemble des déploiements tardifs. »
PAS D’ÉCRAN AVANT (AU MOINS) 6 ANS ! « En 6 ans, au-delà d’un monceau de conventions sociales et abstraction faite des activités « facultatives » comme la danse, le tennis ou le violon, le petit humain apprend à s’asseoir à se tenir debout, à marcher, à courir, à maîtriser ses excrétions, à manger seul, à contrôler et coordonner ses mains (pour dessiner, faire ses lacets ou manipuler les objets), à parler, à penser, à maîtriser les bases de la numération et du code écrit, à discipliner ses déchaînements d’émotions & pulsions, etc. Ds ce contexte, chaque minute compte. […] Cela signifie “juste” qu’il faut le placer ds un environnement incitatif, où la “nourriture” nécessaire est généreusement accessible. Or, les écrans ne font pas partie de cet environnement. […] Plusieurs études, sur lesquelles nous reviendrons également, ont ainsi montré qu’il suffisait, chez le jeune enfant, d’une exposition quotidienne moyenne de 10 à 30 minutes pour provoquer des atteintes significatives dans les domaines sanitaire et intellectuel. […] Ce dont a besoin notre descendance pr bien grandir, ce n’est donc ni d’Apple, ni de Teletubbies ; c d’humain. Elle a besoin de mots, de sourires, de câlins. Elle a besoin d’expérimenter, de mobiliser son corps, de courir, de sauter, de toucher, de manipuler des formes riches. Elle a besoin de dormir, de rêver, de s’ennuyer, de jouer à « faire semblant ». Elle a besoin de regarder le monde qui l’entoure, d’interagir avec d’autres enfants. Elle a besoin d’apprendre à lire, à écrire, à compter, à penser. Au coeur de ce bouillonnement, les écrans sont un courant glaciaire. Non seulement ils volent au développement un temps précieux & posent les fondations des hyperusages ultérieurs, mais en + ils déstructurent nombre d’apprentissages fondamentaux liés, par ex., à l’attention. »
« En compilant les résultats obtenus, on observe que nombre de problèmes émergent dès la première heure quotidienne. En d’autres termes, pour tous les âges postérieurs à la prime enfance, les écrans récréatifs (de toutes natures : télé, jeux vidéo, tablettes, etc.) ont des impacts nuisibles mesurables dès 60 minutes d’usage journalier. Sont concernés, par exemple, les relations intrafamiliales, la réussite scolaire, la concentration, l’obésité, le sommeil, le développement du système cardio-vasculaire ou l’espérance de vie. […] Au-delà de la prime enfance, toute consommation d’écrans récréatifs supérieure à une heure quotidienne entraîne des préjudices quantitativement détectables et peut donc être considérée comme excessive. »
De l’importance primordiale, autrement dit, de « maintenir en deçà de 30 (borne prudente) à 60 (borne tolérante) minutes l’exposition quotidienne aux écrans récréatifs des individus de 6 ans et plus.
.. Précisons […] : un enfant qui ne consommerait aucun écran récréatif les jours d’école et regarderait un dessin animé ou jouerait aux jeux vidéo pendant 90 minutes les mercredis et samedis resterait largement dans les clous… »
« Les écrans sapent l’intelligence, perturbent le développement du cerveau, abîment la santé, favorisent l’obésité, désagrègent le sommeil, etc. […] À partir de la littérature scientifique disponible, on peut formuler deux recommandations formelles :
.. (1) pas d’écrans récréatifs avant 6 ans (voire 7 ans si l’on inclut l’année charnière de cours préparatoire) ; (2) au-delà de 6 ans, pas plus de 60 minutes quotidiennes, tous usages cumulés (voire 30 minutes si l’on privilégie une lecture prudente des données disponibles). »
« Des heures passées principalement à consommer des flux audiovisuels (films, #séries, clips, etc.), à jouer aux jeux vidéo et, pour les plus grands, à palabrer sur les réseaux sociaux à coups de lol, like, tweet, yolo, post et selfies. Des heures arides, dépourvues de fertilité développementale. Des heures anéanties qui ne se rattraperont plus une fois refermées les grandes périodes de plasticité cérébrale propres à l’enfance et à l’adolescence. »
« La #littérature_scientifique démontre de façon claire et convergente un effet délétère significatif des écrans domestiques sur la réussite scolaire : indépendamment du sexe, de l’âge, du milieu d’origine et/ou des protocoles d’analyses, la durée de consommation se révèle associée de manière négative à la #performance_académique. »
« Le smartphone (littéralement « téléphone intelligent ») nous suit partout, sans faiblesse ni répit. Il est le graal des suceurs de cerveaux, l’ultime cheval de Troie de notre décérébration. Plus ses applications deviennent « intelligentes », plus elles se substituent à notre réflexion et plus elles nous permettent de devenir idiots. Déjà elles choisissent nos restaurants, trient les informations qui nous sont accessibles, sélectionnent les publicités qui nous sont envoyées, déterminent les routes qu’il nous faut emprunter, proposent des réponses automatiques à certaines de nos interrogations verbales et aux courriels qui nous sont envoyés, domestiquent nos enfants dès le plus jeune âge, etc. Encore un effort et elles finiront par vraiment penser à notre place. »
« L’impact négatif de l’usage du smartphone s’exprime avec clarté sur la réussite scolaire : plus la consommation augmente, plus les résultats chutent. »
Y compris en « filières d’excellence. Les études de médecine en offrent une bonne illustration. En France, le concours d’entrée admet, en moyenne, 18 candidats sur 100. À ce niveau d’exigence le smartphone devient rapidement un #handicap insurmontable. Prenez, par exemple, un étudiant non équipé qui se classerait 240e sur 2 000 et réussirait son concours. 2 h quotidiennes de smartphone le conduiraient à une 400e place éliminatoire. »
Même chose s’agissant des réseaux sociaux : « Là encore, les résultats sont aussi cohérents qu’opiniâtrement négatifs. Plus les élèves (#adolescents et #étudiants principalement) consacrent de temps à ces outils, plus les performances scolaires s’étiolent. »
Et les usages numériques à l’école : « En pratique, évidemment, personne ne conteste le fait que certains outils numériques peuvent faciliter le travail de l’élève. Ceux qui ont connu les temps anciens de la recherche scientifique, savent mieux que quiconque l’apport “technique” de la récente révolution digitale. Mais, justement, par définition, les outils et logiciels qui nous rendent la vie plus facile retirent de facto au cerveau une partie de ses substrats nourriciers. Plus nous abandonnons à la machine une part importante de nos activités cognitives et moins nos neurones trouvent matière à se structurer, s’organiser et se câbler. Dans ce contexte, il devient essentiel de séparer l’expert et l’apprenant au sens où ce qui est utile au premier peut s’avérer nocif pour le second. »
« « Malgré des investissements considérables en ordinateurs, connexions internet et logiciels éducatifs, il y a peu de preuves solides montrant qu’un usage accru des ordinateurs par les élèves conduit à de meilleurs scores en #mathématiques et #lecture. » En parcourant le texte, on apprend que, après prise en compte des disparités économiques entre États & du niveau de performance initiale des élèves, “les pays qui ont moins investi dans l’introduction des ordinateurs à l’école ont progressé + vite, en moyenne, que les pays ayant investi davantage”. »
Des chercheurs « se sont demandés si l’usage de logiciels éducatifs à l’école primaire (lecture, mathématiques) avait un effet sur la performance des élèves. Résultat : bien que tous les enseignants aient été formés à l’utilisation de ces logiciels, de manière satisfaisante selon leurs propres dires, aucune influence positive sur les élèves ne put être détectée. »
« #Bill_Joy, cofondateur de #Sun_Microsystem et programmeur de génie, concluant comme suit une discussion sur les vertus pédagogiques du numérique : « Tout cela […] ressemble à une gigantesque perte de temps…
.. Si j’étais en compétition avec les États-Unis, j’adorerais que les étudiants avec lesquels je suis en compétition passent leur temps avec ce genre de merde. »
« L’introduction du #numérique dans les classes est avant tout une source de distraction pour les élèves. »
« Dans une recherche réalisée à l’université du Vermont (États-Unis), pour un cours de 1 h 15, le temps volé par les activités distractives atteignait 42 %. »
« Les résultats se révélèrent sans appel : tout dérivatif numérique (SMS, #réseaux_sociaux, #courriels, etc.) se traduit par une baisse significative du niveau de compréhension et de mémorisation des éléments présentés. »
« De manière intéressante, une étude comparable avait précédemment montré que l’usage de l’ordinateur se révélait délétère même lorsqu’il servait à accéder à des contenus académiques liés à la leçon en cours. »
« Bien sûr, ce qui est vrai pour l’#ordinateur l’est aussi pour le smartphone. Ainsi, dans un autre travail représentatif de la littérature existante, les auteurs ont établi que les étudiants qui échangeaient des SMS pendant un cours comprenaient et retenaient moins bien le contenu de ce dernier. Soumis à un test final, ils affichaient 60 % de bonnes réponses, contre 80 % pour les sujets d’un groupe contrôle non distrait. Une étude antérieure avait d’ailleurs indiqué qu’il n’était même pas nécessaire de répondre aux messages reçus pour être perturbé. Il suffit, pour altérer la prise d’information, qu’un #téléphone sonne dans la salle (ou vibre dans notre poche). »
"Pourquoi une telle frénésie ? Pourquoi une telle ardeur à vouloir digitaliser le système scolaire, depuis la maternelle jusqu’à l’université, alors que les résultats s’affirment aussi peu convaincants ? [… Parce que] « si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement ». C’est exactement ce qui se passe avec l’actuelle numérisation du système scolaire. En effet, alors que les premieres études n’avaient globalement montré aucune influence probante de cette dernière sur la réussite des élèves, les données les plus récentes, issues notamment du #programme_PISA, révèlent un fort impact négatif. Curieusement, rien n’est fait pour stopper ou ralentir le processus, bien au contraire. Il n’existe qu’une explication rationnelle à cette absurdité. Elle est d’ordre économique : en substituant, de manière plus ou moins partielle, le numérique à l’humain il est possible, à terme, d’envisager une belle réduction des coûts d’enseignement. […] "« Le monde ne possède qu’une fraction des enseignants dont il a besoin ». Car le cœur du problème est bien là. Avec la massification de l’enseignement, trouver des professeurs qualifiés se révèle de plus en plus compliqué, surtout si l’on considère les questions de rémunération. Pour résoudre l’équation, difficile d’envisager meilleure solution que la fameuse « révolution numérique ». […] Le « professeur » devient alors une sorte de passe-plat anthropomorphe dont l’activité se résume, pour l’essentiel, à indiquer aux élèves leur programme numérique quotidien tout en s’assurant que nos braves digital natives restent à peu près tranquilles sur leurs sièges. Il est évidemment facile de continuer à nommer « enseignants » de simples « gardes-chiourmes 2.0 », sous-qualifiés et sous-payés ; et ce faisant, d’abaisser les coûts de fonctionnement sans risquer une révolution parentale. […] [en Floride], les autorités administratives se sont révélées incapables de recruter suffisamment d’enseignants pour répondre à une contrainte législative limitant le nombre d’élèves par classe (vingt-cinq au #lycée). Elles ont donc décidé de créer des classes digitales, sans professeurs. Ds ce cadre, les élèves apprennent seuls, face à un ordinateur, avec pour unique support humain un « facilitateur » dont le rôle se limite à régler les petits problèmes techniques et à s’assurer que les élèves travaillent effectivement. Une approche « criminelle » selon un enseignant, mais une approche « nécessaire » aux dires des autorités scolaires. […] 95 % du budget de l’Éducation nationale passe en salaires ! »
Conclusion :
1) « Plus les élèves regardent la télévision, plus ils jouent aux jeux vidéo, plus ils utilisent leur smartphone, plus ils sont actifs sur les réseaux sociaux & plus leurs notes s’effondrent. Même l’ordinateur domestique, dont on nous vante sans fin la puissance éducative, n’exerce aucune action positive sur la performance scolaire.
2) Plus les États investissent dans les « technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement » (les fameuses TICE), plus la performance des élèves chute. En parallèle, plus les élèves passent de temps avec ces technologies et plus leurs notes baissent.
3) le numérique est avant tout un moyen de résorber l’ampleur des dépenses éducatives. […]
4) Pour faire passer la pilule et éviter les fureurs parentales, il faut habiller l’affaire d’un élégant verbiage pédagogiste. Il faut transformer le cautère digital en une « révolution éducative », un « tsunami didactique » réalisé, évidemment, aux seuls profits des élèves. Il faut camoufler la paupérisation intellectuelle du corps enseignant et encenser la mutation des vieux dinosaures prédigitaux en pétillants (au choix !) guides, médiateurs, facilitateurs, metteurs en scène ou passeurs de savoir. Il faut masquer l’impact catastrophique de cette « révolution » sur la perpétuation et le creusement des inégalités sociales. Enfin, il faut éluder la réalité des usages essentiellement distractifs que les élèves font de ces outils. »
« Si l’usage des écrans affecte aussi lourdement la réussite scolaire, c évidemment parce que leur action s’étend bien au-delà de la simple sphère académique. Les notes sont alors le symptôme d’une meurtrissure + large, aveuglément infligée aux piliers cardinaux de notre dévéloppement. Ce qui est ici frappé, c’est l’essence même de l’édifice humain en développement : langage + #concentration + #mémoire + QI + #sociabilité + #contrôle_des_émotions. Une agression silencieuse menée sans états d’âme ni tempérance, pr le profit de qqs-uns au détriment de presque tous. »
« Le #cerveau_humain s’avère, quel que soit son âge, bien moins sensible à une représentation vidéo qu’à une présence humaine effective. C’est pr cette raison, notamment, que la puissance pédagogique d’un être de chair et d’os surpasse aussi irrévocablement celle de la machine. »
« Pr favoriser le développement d’un enfant, mieux vaut accorder du tps aux interactions humaines : [...] l’une des méthodes les + efficaces pr améliorer le dév. de l’enfant passe par les interactions de haute qualité entre l’adulte et l’enfant, sans la distraction des écrans. »
« Le temps total d’interaction volé par 60 mn quotidiennes de télé sur les 12 premières années de vie d’un enfant s’élève à 2 500 heures. Cela représente 156 journées de veille, presque 3 années scolaires et 18 mois d’emploi salarié à temps complet...
.. Pas vraiment une paille, surtout si l’on rapporte ces données à des consommations non plus de une, mais de 2 ou 3 heures quotidiennes. Et, à ce désastre, il faut encore ajouter l’altération relationnelle engendrée par les expositions d’arrière-plan. »
« La consommation d’écrans interfère fortement avec le développement du langage. Par ex., chez des enfants de 18 mois, il a été montré que chaque 1/2 h quotidienne supplémentaire passée avec un appareil mobile multipliait par 2,5 la probabilité d’observer des retards de langage. De la même manière, chez des enfants de 24 à 30 mois, il a été rapporté que le risque de #déficit_langagier augmentait proportionnellement à la durée d’exposition télévisuelle. Ainsi, par rapport aux petits consommateurs (moins de 1 heure par jour), les usagers modérés (1 à 2 heures par jour), moyens (2 à 3 heures par jour) et importants (plus de 3 heures par jour) multipliaient leur probabilité de retard dans l’acquisition du langage respectivement par 1,45, 2,75 et 3,05. [...] Le risque de déficit était quadruplé, chez des enfants de 15 à 48 mois, qd la consommation dépassait 2 h quotidiennes. Ce quadruplement se transformait même en sextuplement lorsque ces enfants avaient été initiés aux joies du petit écran avant 12 mois (sans considération de durée). »
Plus augmente la consommation d’écrans et plus l’#intelligence_langagière diminue. « Notons que le lien alors identifié était comparable, par son ampleur, à l’association observée entre niveau d’intoxication au plomb (un puissant perturbateur endocrinien) et QI verbal [...] si vous détestez [le] marmot de vos horribles voisins & que vous rêvez de lui pourrir la vie [...], inutile de mettre du plomb ds sa gourde. Offrez-lui plutôt une télé/tablette/console de jeux. L’impact cognitif sera tout aussi dévastateur pr un risque judiciaire nul. »
« Le jour où l’on substituera le numérique à l’humain, ce n’est plus 30 mois (comme actuellement) mais 10 ans qu’il faudra à nos enfants pour atteindre un volume lexical de 750 à 1 000 mots. »
« Au-delà d’un socle fondamental, oralement construit au cours des premiers âges de la vie, c’est dans les livres et seulement dans les livres que l’enfant va pouvoir enrichir et développer pleinement son langage. »
.. [...] « Chaque heure quotidienne de jeux vidéo entraînait un affaissement de 30 % du temps passé à lire seul. Des éléments qui expliquent, au moins pour partie, l’impact négatif des écrans récréatifs sur l’acquisition du code écrit ; impact qui compromet lui-même, en retour le déploiement du langage. Tout est alors en place pr que se développe une boucle pernicieuse auto-entretenue : comme il est moins confronté à l’écrit, l’enfant a + de mal à apprendre à lire ; comme il a + de mal à lire, il a tendance à éviter l’écrit et donc à lire moins ; comme il lit moins, ses compétences langagières ne se développent pas au niveau escompté et il a de plus en plus de mal à affronter les attendus de son âge. Remarquable illustration du célèbre "#effet_Matthieu". »
Attention – « Chaque heure quotidienne passée devant le petit écran lorsque l’enfant était à l’école primaire augmente de presque 50 % la probabilité d’apparition de troubles majeurs de l’attention au collège. Un résultat identique fut rapporté dans un travail subséquent montrant que le fait de passer quotidiennement entre 1 et 3 heures devant la télévision à 14 ans multipliait par 1,4 le risque d’observer des difficultés attentionnelles à 16 ans. Au-delà de 3 heures, on atteignait un quasi-triplement. Des chiffres inquiétants au regard d’un résultat complémentaire montrant que l’existence de troubles de l’attention à 16 ans quadruplait presque le risque d’échec scolaire à 22 ans. »
Un travail « du service marketing de #Microsoft, curieusement rendu public, [explique] que les capacités d’attention de notre belle humanité n’ont cessé de se dégrader depuis 15 ans [pour atteindre] aujourd’hui un plus bas historique : inférieures à celles du… poisson rouge. Cette altération serait directement liée au développement des technologies numériques. Ainsi, selon les termes du document, "les modes de vie digitaux affectent la capacité à rester concentré sur des périodes de temps prolongées". »
« Sean Parker, ancien président de Facebook, admettait d’ailleurs que les réseaux sociaux avaient été pensés, en toute lucidité, pour "exploiter une vulnérabilité de la psychologie humaine". Pour notre homme, "le truc qui motive les gens qui ont créé ces réseaux c’est : “Comment consommer le maximum de votre temps et de vos capacités d’attention” ?" Ds ce contexte, pour vous garder captif, "il faut vous libérer un peu de dopamine, de façon suffisamment régulière. D’où le like ou le commentaire que vous recevez sur une photo, une publication. Cela va vous pousser à contribuer de plus en plus et donc à recevoir de plus en plus de commentaires et de likes, etc. C’est une forme de boucle sans fin de jugement par le nombre". Un discours que l’on retrouve quasiment mot pour mot chez Chamath Palihapitiya, ancien vice-président de Facebook (questions de croissance & d’audience). La conclusion de ce cadre repenti (qui déclare se sentir "immensément coupable") est sans appel : "Je peux contrôler ce que font mes enfants, et ils ne sont pas autorisés à utiliser cette merde !" »
Conclusion – « Les écrans sapent les trois piliers les plus essentiels du développement de l’enfant.
– 1) les interactions humaines. [...] Pour le développement, l’écran est une fournaise quand l’humain est une forge.
– 2) le langage. [...] en altérant le volume et la qualité des échanges verbaux précoces. Ensuite, en entravant l’entrée dans le monde de l’écrit.
– 3) la concentration. [...] Ds qqs dizaines ou centaines de milliers d’années, les choses auront peut-être changé, si notre brillante espèce n’a pas, d’ici là, disparu de la planète. En attendant, c’est à un véritable #saccage_intellectuel que nous sommes en train d’assister. »
« La liste des champs touchés paraît sans fin : #obésité, #comportement_alimentaire (#anorexie/#boulimie), #tabagisme, #alcoolisme, #toxicomanie, #violence, #sexualité non protégée, dépression, sédentarité, etc. [...] : les écrans sont parmi les pires faiseurs de maladies de notre temps »
Manque de sommeil : « c’est l’intégrité de l’individu tout entier qui se trouve ébranlée dans ses dimensions cognitives, émotionnelles et sanitaires les plus cardinales. Au fond, le message porté par l’énorme champ de recherches disponible sur le sujet peut se résumer de manière assez simple : un humain (enfant, adolescent ou adulte) qui ne dort pas bien et/ou pas assez ne peut fonctionner correctement. »
« Le sommeil est la clé de voûte de notre intégrité émotionnelle, sanitaire et cognitive. C’est particulièrement vrai chez l’enfant et l’adolescent, lorsque le corps et le cerveau se développent activement. »
Il est possible d’améliorer (ou de dégrader) « très significativement [le fonctionnement de l’individu] en allongeant (ou en raccourcissant) de 30 à 60 mn les nuits de notre progéniture. »
« L’organisme peut se passer d’#Instagram, #Facebook, #Netflix ou GTA ; il ne peut pas se priver d’un sommeil optimal, ou tt du moins pas sans csquences majeures. Perturber une fonction aussi vitale pr satisfaire des distractions à ce point subalternes relève de la folie furieuse. »
« Aux États-Unis, l’#espérance_de_vie augmenterait de presque un an et demi si la consommation télévisuelle moyenne passait sous la barre des 2 h quotidiennes. Un résultat comparable fut rapporté par une équipe australienne, mais à rebours. Les auteurs montrèrent en effet que la sédentarité télévisuelle amputait de quasiment deux ans l’espérance de vie des habitants de ce pays. Formulé différemment, cela veut dire "[qu’]en moyenne, chaque heure passée à regarder la télévision après 25 ans réduit l’espérance de vie du spectateur de 21,8 mn". En d’autres termes, publicité comprise, chaque épisode de Mad Men, Dr House ou Game of Thrones enlève presque 22 minutes à votre existence. »
Conclusion | « La consommation d’#écran_récréatif a un impact très négatif sur la santé de nos enfants et adolescents. Trois leviers se révèlent alors particulièrement délétères.
– 1) les écrans affectent lourdement le sommeil – pilier essentiel, pour ne pas dire vital, du développement.
– 2) Les écrans augmentent fortement le degré de sédentarité tt en diminuant significativement le niveau d’#activité_physique. Or, pr évoluer de manière optimale et pour rester en bonne santé, l’organisme a besoin d’être abondamment & activement sollicité. Rester assis nous tue !
– 3) Les contenus dits « à risque » (sexuels, tabagiques, alcooliques, alimentaires, violents, etc.) saturent l’espace numérique. Aucun support n’est épargné. Or, pour l’enfant et l’adolescent, ces contenus sont d’importants prescripteurs de normes (souvent inconsciemment). »
« Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle.
7 règles essentielles :
1) AVANT 6 ANS, pas d’écrans (du tout)
2) APRÈS 6 ANS, pas + de 30 mn à 1 h par jour (tout compris)
3) pas dans la chambre
4) pas de contenus inadaptés
5) pas le matin avant l’école
6) pas le soir avant de dormir
7) une chose à la fois.
]]> Les vaccinés sont bien moins nombreux ! Une fake-news de plus ! Décoder l’éco
▻https://www.youtube.com/watch?v=iWVKueq5XMU
La stratégie mise en place par le gouvernement depuis 2 ans n’a jamais eu pour but de prendre soin des Français, mais de les pousser à la vaccination. Pour arriver à cette fin, des mesures coercitives lourdes ont été mises en place, et l’arsenal statistique a été déployé. Sa plus grande force a été d’invisibiliser les non vaccinés, les faisant passer pour des fous marginaux et insignifiants. Le nouveau rapport des statisticiens du ministère de la Santé ►https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf lève le voile sur ce mensonge, un des plus insidieux depuis le début de la crise, et qui a servi de socle à l’attirail statistique permettant de surestimer l’efficacité vaccinale.
Toutes les sources sont dans l’article écrit : ►https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217
La stratégie de l’isolement
Chacun a pu constater au cours des deux années écoulées tous les efforts du gouvernement français (en utilisant nos impôts) pour pousser les citoyens à se faire inoculer les fameux vaccins anti covid-19. Le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale est clair sur la « pression politique, sociale et médiatique » ▻https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_du_cosv_-_28_septembre_-_communication_primo-vaccination mise sur les non-vaccinés pour les faire céder. Toute l’énergie et tous les moyens financiers ont été mis dans des mesures coercitives comme le passe sanitaire, puis vaccinal, ainsi que dans les campagnes de communication, sans dépenser le moindre centime pour renforcer les effectifs de soignants, augmenter les places disponibles dans les établissements de soin, ou financer des études de chercheurs indépendants permettant, par exemple, de suivre des cohortes de vaccinés et de non-vaccinés, afin d’apporter de vraies preuves des gains promis par les fabricants de vaccins.
Le but des campagnes de publicité et du pass vaccinal n’était pas seulement de forcer les non-vaccinés à céder, mais également de les rendre invisibles. En les interdisant de tous les lieux de sociabilisation, ils ont été cachés de la vue de tous. Être invisible pour les autres est un bannissement. Cela peut être bien plus difficile à supporter que les seules incitations publicitaires. Mais, en plus, cela permet de faire oublier aux vaccinés l’existence des très nombreux non-vaccinés, désormais bannis. Un petit nombre de vaccinés se sont levés contre les interdictions, mais ils furent très peu nombreux. La majorité n’a pas eu à faire d’effort pour éviter de s’indigner. Cependant, pour que cette stratégie fonctionne, il est nécessaire que les vaccinés soient persuadés que les non-vaccinés ne représentent qu’une toute petite fraction de la population. Il faut également que les non-vaccinés se croient trop peu nombreux pour pouvoir organiser une résistance. Cela a été permis, une fois de plus, grâce au ministère de la Santé et à des statistiques bien choisies ▻https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/article/le-tableau-de-bord-de-la-vaccination . C’est également comme cela qu’il a été possible d’interdire de travailler et de laisser sans aucun revenu, tous les personnels des services de santé non-vaccinés. Cela, sans que les syndicats de travailleurs ne lèvent un sourcil, alors qu’il s’agit d’une attaque sans précédent contre le droit de travailler et la liberté de disposer de son corps.
Un nouveau rapport ►https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf de la DREES nous montre que, comme pour tout le reste, le gouvernement s’est moqué de nous depuis le début. Même les taux de personnes vaccinées sont faux et calculés uniquement dans le but de servir les desseins du gouvernement : piquer un maximum de Français, à leurs frais.
Couvrez ce non-vacciné que je ne saurais voir, par de pareils objets les âmes sont blessées.
Le problème est posé dès le début du rapport :
« Il existe aujourd’hui quatre sources de données publiées en open data par trois institutions différentes sur la couverture vaccinale contre le Covid-19 en France : en rapportant la population vaccinée aux estimations de population de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la part de personnes non-vaccinées au 14 août 2022 serait de 6,5 % chez les 18 ans ou plus selon les chiffres de Santé publique France et 6,6 % selon la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM) ; 7,0 % des 20 ans ou plus seraient non vaccinés selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) ; enfin, la CNAM estime que 13,9 % de la population des 20 ans ou plus ayant consommé des soins remboursés en France en 2021 serait non vaccinée à la même date. Les trois premières sources donnent ainsi des estimations nationales convergentes au global, même si on constate des écarts plus importants par groupes d’âges. Les profils par âge de la part de personnes non-vaccinées sont par ailleurs très différents entre les trois premières sources et la quatrième. »
L’estimation de la part de non-vaccinés dans la population des plus de 20 ans varie donc de 6,5 % à 13,9 % selon les sources. Du simple au double finalement. Constater des différences aussi énormes d’une source à l’autre pose, a minima, de sérieuses questions sur la robustesse des chiffres annoncés avec aplomb depuis le début. Dans un cas, les non-vaccinés sont, en effet, marginaux, dans l’autre ils sont aussi nombreux que les votants des principaux partis politiques aux élections présidentielles.
On ne peut pas directement calculer un taux de non-vaccinés. Aucun système ne recense (heureusement pour le moment) les personnes non-vaccinées. La seule manière est donc d’estimer le taux de personnes vaccinées. Ce qui reste est le taux de non-vaccinés.
Il faut donc calculer un taux de personnes vaccinées dans la population. Cela suppose de connaître le nombre de personnes vaccinées et la taille de la population. Ce n’est en fait pas si simple et comporte de nombreux biais.
Toutes les sources utilisent la base VAC-SI pour connaître le nombre de personnes vaccinées. Les vaccinateurs ont enregistré dans la base VAC-SI toutes leurs vaccinations de façon à se faire payer. La base VAC-SI est également alimentée par l’Assurance Maladie pour relier la vaccination au dossier patient du vacciné.
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#Mathématiques #Statistiques #Insee #Assurance_Maladie #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche
]]>Maths et langue des signes : quand les mots font défaut ! | Reportage - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=sA-4Ijp13JM
Tangente, vecteur directeur, nombre impair… jusqu’à peu, ces termes mathématiques n’existaient pas en langue des signes française (LSF). C’est pour y remédier que chercheurs, personnes sourdes, militants... se mobilisent pour créer le lexique technique manquant et le diffuser. Car au-delà, c’est l’accessibilité des personnes sourdes aux études supérieures – et notamment scientifiques – et leur employabilité qui sont aujourd’hui questionnées.
À l’occasion de la Journée internationale des langues des signes.
#languesdessignes #LSF #mathématiques
Réalisation : SapienSapienS
Production : SapienSapienS, Universcience 2022
]]>Culture Prime sur Twitter : "Pourquoi trouve-t-on quelque chose « beau » ? Les mathématiques nous aident à répondre, mais pas seulement... #CulturePrime ▻https://t.co/IvkJe8umF1" / Twitter
▻https://twitter.com/culture_prime/status/1506167670529474563
Pourquoi trouve-t-on quelque chose « beau » ?
Les mathématiques nous aident à répondre, mais pas seulement...
]]>Covid-19 : la Chine enregistre son pire bilan de contaminations en deux ans et confine 17 millions d’habitants à Shenzhen
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/03/13/covid-19-avec-pres-de-3-400-cas-quotidiens-la-chine-enregistre-son-pire-bila
Covid-19 : la Chine enregistre son pire bilan de contaminations en deux ans et confine 17 millions d’habitants à Shenzhen
La Chine a fait état dimanche du triplement du nombre quotidien de contaminations par rapport à la veille. Un niveau qui n’avait plus été atteint depuis le premier épisode de la pandémie, au début de 2020.
C’est un revers pour la Chine. Les autorités de santé du pays ont recensé, dimanche 13 mars, près de 3 400 cas de coronavirus, son pire bilan en deux ans, et ont décidé de confiner les 17 millions d’habitants de la ville de Shenzhen.
Dites Seenthis, si je comprends bien, le « pire bilan » et « revers » (dixit le monde) c’est 3400 cas pour 1,4 Milliards d’habitants ? (~ 1 / 400000 habitant)
Tous Anti Covid me dit qu’hier on avait détecté 60 000 nouveaux cas en France, pour 0,07 Milliards d’habitants (~ 1 / 1160 habitant) ? Dans un climat ou a priori on teste moins qui plus est ?
Et fiers de faire tomber les masques ?
Du coup, il faudra quel qualificatif pour le bilan français ?
]]>David Bessis, mathématicien - Ép. 25/80 - Cours particulier
▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/david-bessis-mathematicien
L’enseignement des mathématiques dans le nouveau lycée : le Ministre pourrait revoir sa copie
▻https://www.educavox.fr/accueil/debats/mathematiques-dans-le-nouveau-lycee-le-ministre-pourrait-revoir-sa-copie-1
Il faut aussi s’interroger sur les fonctions que l’on entend faire remplir à l’enseignement des mathématiques dans le système éducatif français. Nul ne peut nier que, depuis nombre d’années, le choix de cet enseignement procède moins du fait que les élèves concernés sont porteurs de qualités particulièrement importantes dans ce domaine du savoir et d’une forte envie de se confronter aux programmes qui leurs sont proposés, que du rôle de « marqueur social » que les mathématiques jouent désormais dans notre système d’enseignement secondaire, caractérisé par une forte hiérarchie des filières d’études.
A cet égard, il y a bien longtemps que les sociologues de l’éducation ont mis en lumière le fait que nous avons placé au sommet de cette hiérarchie la filière du lycée caractérisée par l’importance du poids des mathématiques. C’était le cas pour la filière S de l’ancien lycée, c’est désormais le cas pour le profil « spécialité maths » + « option de mathématiques expertes » en terminale générale aujourd’hui.
La contrepartie d’un tel choix est qu’au lieu de prôner un enseignement de mathématiques absorbable par tous les élèves (ou du moins la plupart) qui entrent en voie générale, donc véritablement susceptible de s’insérer dans une sorte de bagage commun, les mathématiques exercent sur une importante partie d’entre eux un effet répulsif, fait de peur d’y échouer et de manque d’attrait pour ses programmes.
]]>Une approche « sensuelle » des mathématiques : voilà ce que David Bessis, mathématicien et actuellement à la tête de l’entreprise Tinyclues (développement d’algorithmes censés influencer le choix des consommateurs) nous dévoile. Il propose une approche pédagogique différente de leur enseignement qui, jusqu’alors, reposait sur le postulat que les bon·nes élèves en maths étaient né·es avec une configuration mentale adéquate pour performer dans cet apprentissage.
On ne nait pas mathématicien, on le devient. Quoiqu’il en soit, le génie (mathématique) restera, à mon sens, composé de 10 % d’inspiration (intuition et imagination) et de 90 % de transpiration ...
Pour une approche sensible des mathématiques - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=P3-sU0Vl9wU
David Bessis a également accordé une interview à Caroline Broué (pour AOC Média)
Voir ci-après :
]]>Quelle place pour les maths en France ?
▻https://theconversation.com/quelle-place-pour-les-maths-en-france-175718
Derrière tous ces débats se pose en effet la question de la place des maths dans le système éducatif et dans la société en général. Prendre un peu de distance historique permet de comprendre que les maths n’ont pas toujours été la discipline reine que l’on connaît, que leur place a varié au fil des époques et est matière à débat public.
]]>Depuis la réforme du lycée de Blanquer, la part de filles qui font des maths en terminale a chuté de 10 points – Libération
►https://www.liberation.fr/societe/depuis-la-reforme-du-lycee-de-blanquer-la-part-de-filles-qui-font-des-mat
Du temps de l’ancien système, les terminales S comptaient presque une moitié de filles, un taux qui a drastiquement diminué dans la nouvelle spécialité maths.
[…]
Depuis la réforme, les lycéens choisissent trois spécialités en première et seulement deux en terminale. Ils doivent donc en abandonner une entre-temps et c’est souvent l’enseignement des maths qui en fait les frais. Il est donné la possibilité de garder les maths comme matière complémentaire optionnelle en terminale, mais de nombreux élèves ne le font pas. Aussi, l’année du bac, près de 40 % des lycéens ne font plus du tout de maths.
]]>Le nombre d’or : de la découverte des mathématiciens à l’esthétique d’Instagram - Curieux !
▻https://www.curieux.live/2021/10/22/le-nombre-dor-de-la-decouverte-des-mathematiciens-a-lesthetique-dinstagram
Nombre de mathématiciens démentent l’intérêt de ce nombre et soulignent que certaines formes ou objets jugés assez universellement comme harmonieux ne relèvent pas du tout de cette proportion. Dans l’histoire récente des sciences dures, le nombre d’or semble susciter peu d’intérêt.
A contrario, il continue de fasciner et d’inspirer les artistes, à la manière d’un mythe ou d’une notion mystique. Son nom lui-même a quelque chose de fascinant, comme une clé magique et mystérieuse qui permettrait de créer du beau. Le nombre d’or fascine parce qu’il est une sorte de nœud où s’entremêlent un concept mathématique et des transpositions esthétiques dans des domaines très variés, attestant de son aura mythique qui ne risque pas de perdre du terrain à une époque de plus en plus préoccupée par l’image et l’esthétique.
#Art #Mathématiques #Histoire #Beau #Images
]]>Le théorème de Gödel | Voyages au pays des maths | ARTE - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=Brj1LC42vLM
Dans cet épisode, on se penche sur le rapport entre maths et vérité. Les maths sont censées être le domaine de la certitude : soit c’est démontrable, soit c’est faux. Eh bien ce n’est pas si simple. Car le théorème de Gödel a prouvé qu’il existe des propositions « indécidables », qu’on ne peut ni prouver ni réfuter. Premier résultat limitant de l’histoire des mathématiques...
Disponible jusqu’au 12/11/2026
]]>Babylonians calculated with triangles centuries before Pythagoras | New Scientist
▻https://www.newscientist.com/article/2285917-babylonians-calculated-with-triangles-centuries-before-pythago
Covid-19 : non, la part croissante de vaccinés parmi les cas infectés ne remet pas en cause l’efficacité du vaccin - Le Parisien
https://www.leparisien.fr/societe/sante/covid-19-non-la-part-croissante-de-vaccines-parmi-les-cas-infectes-ne-rem
« Le bon indicateur à suivre, c’est le taux d’incidence dans la population vaccinée et celle dans la population non vaccinée », ajoute Jean-Stéphane Dhersin.
#épidémie #pandémie #sars-cov-2 #covid-19 #vaccination #mathématiques #statistiques #explication #analyse #israël #grande-bretagne
]]>Covid-19 : les vaccinés représentent 40 % des nouveaux cas en Israël (et c’est une bonne nouvelle)
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/02/covid-19-les-vaccines-representent-40-des-nouveaux-cas-en-israel-et-c-est-un
Dans les pays où la vaccination est très avancée, une partie des nouvelles contaminations survient chez les vaccinés, ce qui peut sembler contre-intuitif. C’est pourtant là chose tout à fait normale et attendue. Voici pourquoi.
#israël #vaccination #sars-cov-2 #covid-19 #pandémie #épidémie #analyse #mathématiques #statistiques
]]>Qu’est-ce que le pic d’une épidémie et comment le contrôler
par Claude Lobry (fils de Marcel Lobry - cf. Maitron ▻https://maitron.fr/spip.php?article172653)
▻https://spartacus-idh.com/090.html
CAPES de Maths 2021 … Menace du stéréotype – Femmes et Mathématiques
▻https://femmes-et-maths.fr/2021/04/21/capes-de-maths-2021-menace-du-stereotype
« La radioactivité, terme inventé vers 1898 par Pierre Curie, est un phénomène physique … ».
#femmes #mathématiques forcément des #grands_hommes
]]>Cartes sensibles ou subjectives
Cartographie sensible ou subjective
Pour Quentin Lefèvre, la cartographie sensible (ou #cartographie_subjective) peut se définir comme un média de restitution de l’#expérience du territoire ou encore comme la "#spatialisation_sensible de données sensibles".
▻http://quentinlefevre.com/cartographie-sensible
Cartographie sensible, émotions et #imaginaire
#Elise_Olmedo cerne les contours théoriques et méthodologiques de la cartographie sensible, en décrit les étapes de création et s’interroge sur ses impacts, son utilité et ses limites, à partir d’une expérimentation faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010.
►http://visionscarto.net/cartographie-sensible
Cartographier les #interstices de la #ville
En faisant remonter à la surface les éléments du #paysage, l’artiste scénographe #Mathias_Poisson délivre des informations sur l’#ambiance des lieux, qui sensorialisent la carte. Élise Olmedo rend compte de cette #expérience_urbaine subjective dans ce beau billet.
►http://www.strabic.fr/Mathias-Poisson-Cartographier-les-interstices-de-la-ville
Cartes et cartographie des ressentis et représentations d’individus
La cartographie d’objets tels que des #ressentis (une gêne) ou des représentations de l’#espace_vécu (un risque) relatés par des individus mobilise des bagages conceptuels et techniques nombreux, nécessitant une mise au point sémantique et méthodologique. Aurélie Arnaud discute l’état de la recherche dans ce domaine dans la revue M@ppemonde.
▻https://journals-openedition-org/mappemonde/4666
Et si les cartes permettaient aussi d’explorer l’#invisible ?
C’est ce que propose l’atelier pédagogique de la BNF "Les cartes de l’invisible".
▻http://c.bnf.fr/JtG
L’#Otletosphère
Cette cartographie relationnelle des personnalités et institutions liées à #Paul_Otlet cherche à mettre en visibilité la forte implication de l’auteur au sein des organisations pacifistes internationales ainsi qu’au sein des institutions bibliographiques et documentaires.
▻http://hyperotlet.huma-num.fr/otletosphere/117
Pour une pratique féministe de la #visualisation de données
#Donna_Haraway, dans son essai fondateur sur les #savoirs_situés, offre une critique brillante non seulement de la représentation visuelle mais de la préférence extrême et perverse donnée aux yeux sur le corps dans la pensée occidentale.
►http://visionscarto.net/visualisation-donnees-feministe
#feminisme
Nouvelles cartographies – Lettres du #Tout-Monde
Ce projet de création expérimental et ouvert à tou.te.s a été lancé par des artistes et journalistes associés au #Labo_148. Quelle sera la cartographie du monde après la crise sanitaire ? Que redéfinit-elle ? Quelles urgences « à rêver un autre rêve, à inventer d’autres espoirs » s’imposent ? Le “Tout-Monde” selon #Edouard_Glissant, est cette inextricabilité de nos devenirs, et en cela, il invite à une poétique active de la #mondialité, de rencontres des imaginaires. Voir notamment l’expérience de Paul Wamo Taneisi : “Je porterai moi-même ma carte géographique”
▻http://www.labo148.com/category/nouvelles-cartographies
#Cartographies_traverses
« Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines.
►http://visionscarto.net/cartographies-traverses
Re-dessiner l’expérience, art, sciences, conditions migratoires
#Sarah_Mekdjian et #Marie_Moreau utilisent la cartographie avec des migrants "pour un autre partage du sensible". Le projet débouche sur l’élaboration d’une très belle carte sensible (à voir).
▻http://www.antiatlas-journal.net
Cartes de migrants
L’artiste camerounais #Jean_David_Nkot réalise des portraits avec des cartes afin de "représenter les nombreux lieux qui se bousculent dans la tête des migrants" : ►https://wepresent.wetransfer.com/story/jean-david-nkot
Cartes d’ici et d’ailleurs
Favoriser l’inclusion sociale des personnes migrantes en France à travers des ateliers de #cartographie_participative et sensible (CartONG) : tel est l’objectif global du projet “Cartes d’ici et d’ailleurs”, soutenu par la Fondation de France et mis en oeuvre par #CartONG.
▻http://veillecarto2-0.fr/2018/12/21/carte-sensible-un-outil-dinclusion-sociale
#Guerilla_Cartography
L’objectif de Guerrilla Cartography est d’utiliser l’#art pour promouvoir une #cartographie_collaborative et engagée. Le site rassemble plusieurs atlas originaux et artistiques sur l’#eau, la #nourriture, les migrants.
▻http://www.guerrillacartography.org
Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles
Proposé par le polau-pôle des arts urbains et #Crévilles, ce site regroupe des cartes artistiques et géographiques qui rendent compte d’un territoire existant en assumant un regard sensible et/ou subjective. Il est conçu comme un outil de ressource et de partage pour chercheurs, artistes et curieux.
►http://polau.org/pacs
L’art est dans la cARTe
#Ghislaine_Escande est artiste peintre et plasticienne. Avec ses cARTes, elle redessine le Monde et nous fait voyager.
▻http://neocarto.hypotheses.org/10407
Carte sensible du festival de #Glastonbury
Le plan du célèbre festival de musique et d’arts de Glastonbury au Royaume-Uni selon The Word Magazine.
La carte subjective du musicien #Nick_Cave
Il s’agit d’une affiche de 2006 pour le concert de Nick Cave à Manchester en Angleterre. Elle contient plus de 50 énigmes basées sur les paroles de ses chansons. Voir cette vidéo qui revient sur le sens de cette carte subjective.
▻http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/s/3ypdis
Médier les récits de vie. Expérimentations de #cartographies_narratives et sensibles
Article de Sarah Mekdjian et Élise Olmedo paru en 2016 sur le site de M@ppemonde.
►http://mappemonde.mgm.fr/118as2
#cartographie_narrative
Cartographier une année de sa vie
#Nicholas_Felton est un artiste designer qui traduit les données de la vie quotidienne en objets et en expériences significatives. Il est l’auteur de plusieurs rapports annuels qui résument les événements de l’année en cartes et graphiques rendant compte de son expérience subjective.
▻http://feltron.com/FAR08.html
Cartographie du #confinement en période d’épidémie
L’artiste britannique #Gareth_Fuller (►https://fullermaps.com/artworks/quarantine-maps) raconte en 14 cartes l’expérience de survie que représente la #quarantaine. Un grand nombre de cartes décrivant différents vécus en mode confiné sur Citylab (www.citylab.com/life/2020/04/neighborhood-maps-coronavirus-lockdown-stay-at-home-art/610018/). Le confinement en croquis, vu de France : géographie politique, sociale et culturelle du monde post-Covid19 par #Jérôme_Monnet (Cybergéo : ▻https://journals.openedition.org/cybergeo/34804). Une manière de décaler le regard sur le monde peut être d’utiliser (et d’admirer au passage) les très belles oeuvres de #street-art (▻https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/street-art/coronavirus-tour-du-monde-des-plus-belles-oeuvres-de-street-art-face-a-) produites dans le contexte de la pandémie. #Virginie_Estève a proposé un projet cartographique à ses élèves de 4e : cartographier leur espace vécu de confinement et aborder le paysage sensible depuis leur fenêtre. La preuve que l’on peut continuer à faire de la géographie et travailler à distance, moyennant quelques aménagements ( voir ce Genialy : ▻https://view.genial.ly/5e80c8155ad5150d93dab237/guide-geographie-du-confinement). Julien Dupont (Kobri), professeur d’histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et auteur de fictions radiophoniques et cartographiques, a mis en ligne sur son site Kartokobri (►https://kartokobri.wordpress.com) ses cartes quotidiennes du confinement. #SCOPIC (▻http://www.revuesurmesure.fr/issues/battre-aux-rythmes-de-la-ville/explorations-sensibles-de-notre-1km) s’est interrogée sur l’expérience du kilomètre autour de nos habitats. Pour d’autres liens, consulter le billet "Faire de la géographie en période de confinement" (▻https://cartonumerique.blogspot.com/2020/03/geographie-et-confinement.html).
Maps of Home
"Maps of Home" est une vision nostalgique faite des souvenirs de #Janesville dans le #Wisconsin, où l’auteur a grandi et où il a dû revenir à cause de la pandémie.
▻http://moriartynaps.org/maps-of-home
Suivre ses proches en temps de guerre
Carte dessinée à la main par ma grand-mère pour suivre les mouvements de mes grands-pères pendant la Seconde Guerre mondiale (1943-1945).
▻http://www.reddit.com/comments/be814f
#Nomadways
Le groupe Nomadways a invité 24 artistes, éducateurs et travailleurs sociaux à découvrir et explorer l’espace à partir de leurs #émotions et à créer leurs propres cartes subjectives dans un but de construction et d’inclusion communautaires.
▻http://nomadways.eu/subjective-mapping-2017-france
Cartographie autochtone, activités extractives et représentations alternatives
Le réseau #MappingBack a pour objectif de fournir du soutien cartographique aux membres des communautés autochtones luttant contre les industries extractives sur leur territoire. MappingBack cherche à utiliser la cartographie comme un outil de #résistance.
▻http://mappingback.org/home_fr
#peuples_autochtones #extractivisme
#Native_land, cartographier les voix autochtones
Le site Native Land, mis sur pied en 2015 par #Victor_Temprano, propose un outil cartographique participatif permettant une conceptualisation décoloniale des Amériques, du #Groenland, de l’#Australie et de la #Nouvelle-Zélande. Lire la présentation du site.
►http://native-land.ca
#décolonial
Cartographie et #langues_autochtones
#Marlena_Myles utilise son art pour célébrer sa culture et sa langue autochtones ainsi que pour aider le public (notamment les enfants) à comprendre l’importance des traditions et de l’histoire orales autochtones. Ses cartes racontent le passé, le présent et l’avenir du peuple et de la langue du #Dakota.
▻http://marlenamyl.es/project/dakota-land-map
#histoire_orale
Counter Mapping
#Jim_Enote, agriculteur #zuni traditionnel dans le Colorado (Etats-Unis), collabore avec des artistes pour créer des cartes qui ramènent une voix et une perspective autochtones à la terre. Ces cartes zunis s’inspirent profondément d’expériences partagées de lieux dans une volonté de #réappropriation du territoire par les #Amerindiens.
▻http://emergencemagazine.org/story/counter-mapping
Cartographie personnelle et subjective de #Mary_Jones
Au cours de ses dérives dans la ville de #Des_Moines, Mary Jones observe les lieux et les habitant⋅e⋅s, fait des photos, remplit des carnets d’#esquisses, prend des notes, enregistre parfois aussi des sons. Une masse de matériaux bruts qu’elle assemble ensuite en images hybrides (#collages, #superpositions, #sampling_visuels) qui composent une sorte de cartographie personnelle, subjective, voire intime de la cité et de ses marges.
►http://aris.papatheodorou.net/une-flaneuse-a-la-derive
Cartographier les espaces vécus et les émotions (#Drusec)
La ville telles qu’elle est vécue par les usagè.re.s de drogue marginalisés de #Bordeaux.
▻http://drusec.hypotheses.org/1722
#Queering_the_Map
Queering the Map est un projet de cartographie généré par la communauté #queer afin de géolocaliser des moments, des souvenirs et des histoires par rapport à leur espace physique. En cartographiant ces moments éphémères, Queering the Map vise à créer une archive vivante d’expériences queer.
▻http://queeringthemap.com
Cartographie subjective des Etats-Unis par #Paul_Steinberg
Cette série de vues subjectives des Etats-Unis et du monde a été réalisée par Saul Steinberg pour des couvertures anciennes de magazines (The New Yorker ou autres)
▻http://saulsteinbergfoundation.org/essay/view-of-the-world-from-9th-avenue
La cartographie au service des théories platistes
La théorie de la Terre Plate perdure jusqu’à aujourd’hui. La réalisation de cartes à l’image de la #terre_plate devient un objet de promotion de ces théories.
▻http://veillecarto2-0.fr/2020/09/22/la-cartographie-au-service-des-theories-platistes
Le monde vu de...
Une série de vues du monde à partir de #New_York, #San_Francisco et différentes villes des Etats-Unis (lire notre article sur le monde vu de la Silicon Valley).
▻https://imgur.com/a/XTnSn#0
Le monde vu par les Anciens
Cet atlas de #Karl_Müller de 1874 reproduit "les systèmes géographiques des Anciens" et d’une certaine manière la façon dont ces systèmes de représentation de l’#Antiquité étaient eux-mêmes vus au XIXe siècle.
▻http://geodata.mit.edu/catalog/princeton-r207tq824
L’Europe vue de la Russie
L’Europe vue de Moscou et l’Asie vue d’#Irkoutsk pendant la Guerre froide (1952).
▻https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/epdn4c/europe_from_moscowasia_from_irkutsk_time_magazine
Cartographie et subjectivité chez #Alexander_von_Humboldt
En scrutant minutieusement les différentes cartes réalisées par Alexander #von_Humboldt, on remarque certaines particularités, des mentions qui, à priori, n’auraient pas lieu de s’y trouver tant elles témoignent de la subjectivité de l’auteur.
►http://visionscarto.net/Humboldt-carto-subjective
Le monde sens dessus dessous
Un planisphère renversé montrant la Terre vue depuis l’hémisphère sud (à télécharger en haute résolution). Consulter la page des #projections cartographiques (▻http://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html) pour accéder à d’autres vues renversantes de la Terre.
▻https://www.digitalcommonwealth.org/search/commonwealth:9s161j433
Cartographie ultrapériphérique, et si on changeait de point de vue
Une carte des territoires ultramarins vus depuis l’hémisphère sud.
▻http://www.une-saison-en-guyane.com/extras/carte/carto-ultraperipherie-si-on-changeait-de-point-de-vue%e2%80%89
Projections du futur
Les projections du futur seront probablement centrées sur les océans, comme ces deux cartes du monde en projection Mercator oblique qui représentent les continents tout autour d’un océan unique.
►http://rightbasicbuilding.com/2019/09/09/the-world-maps-of-the-future
Carte subjective de #Paris en 2050
Cette carte imagine Paris en 2050, lorsque les effets du #réchauffement_climatique se seront durement faits ressentir... si rien n’est fait. Voir notre article de présentation : ▻https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/carto-subjective-geo-prospective.html
▻http://www.deuxdegres.net/projects/paris-2050
#changement_climatique
Utiliser des #SIG pour cartographier les #pratiques_spatiales
Des recherches récentes montrent l’intérêt d’utiliser les données fournies par les #réseaux_sociaux pour les cartographier et mettre en évidence des comportements des individus dans l’espace.
▻http://www.gislounge.com/using-gis-to-analyze-peoples-attitudes
Cartographie collaborative
L’objectif de ce site est de développer un ensemble d’usages pour aider à la dissémination des pratiques collaboratives en matière de cartographie, que ce soit pour le citoyen ou au sein de structures (associations, collectivités, milieu scolaire).
▻http://cartographie-collaborative.eu
#Mapquote
Le projet collaboratif Mapquote prend la forme d’une #carte_interactive où chaque utilisateur peut déposer une #citation de #romans où il est question de cartes.
▻http://neocarto.hypotheses.org/6502
L’usage de Google Maps dans « #Netherland »
Netherland est une belle réflexion désabusée sur les lieux et le déplacement, l’#espace et la #séparation, le fait de pouvoir être physiquement dans un lieu et mentalement dans un autre. Google Maps n’intervient que dans deux courts passages au début et à la fin du livre (source : Spacefiction)
▻http://spacefiction.fr/2009/11/01/google-maps-enters-litteraturegoogle-maps-entre-dans-la-litterature
#Hoodmaps
Hoodmaps permet de créer des cartes participatives pour éviter les #pièges_à_touristes et fréquenter les quartiers branchés de la ville. La typologie est assez basique, voire un peu réductrice : entre les “hipsters”, les touristes, les étudiants, les “riches”, les “costards” et les “normaux”, mais permet de rapidement identifier les différents quartiers d’une ville.
▻http://hoodmaps.com
Apprendre sur le territoire en représentant son territoire
Carte sensible élaborée par une classe de 1re ES qui montre la vision de leur lycée. A compléter par l’interview de Sophie Gaujal pour le Café pédagogique : L’approche sensible en cours de géographie, un ingrédient du bonheur ?
►http://hal.archives-ouvertes.fr
Cartographie ton quartier
Les cartes postales géocartographiques permettent d’articuler géographie spontanée et géographie raisonnée. Organisé par Sophie Gaujal, en partenariat avec le Café pédagogique, la Cité de l’architecture et l’IGN, le concours Cartographie ton quartier récompense les cartes postales cartographiques réalisées par des classes.
▻http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie
Atelier de cartographie sensible (Ehess)
La plateforme SIG de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, met à disposition des ressources sur la cartographie sensible dans le cadre des ateliers Géomatique et humanités numériques qu’elle organise, notamment sur Gennevilliers.
▻http://psig.huma-num.fr/cartes-sensibles
#Cartes_mentales dans le nord de #Marseille
Ce billet de #Jérémy_Garniaux relate un atelier « cartes mentales » mené à Marseille, dans les 14, 15 et 16e arrondissements, par une plate-forme culturelle hors-les-murs constituée de cinq structures culturelles du Nord de Marseille.
▻http://www.mapper.fr/cartes-mentales-dans-le-nord-de-marseille
Chicago HomeStories Project
Le projet est né à #Chicago et commence à se diffuser dans le monde. Il s’agit d’encourager les citoyens par des #marches_civiques à en savoir plus sur leur quartier.
▻http://www.nationalgeographic.org/projects/out-of-eden-walk/blogs/lab-talk/2021-04-chicago-homestories-goes-global
Concours #cartographie_imaginaire
Cartographier la ville de demain, son quartier dans le futur, son école ou son collège idéal...
▻http://www.concourscarto.com/accueil-cci
Concours de dessin de cartes du monde pour enfants
Le concours #Barbara_Petchenik est un concours biennal de dessin de carte destiné aux enfants. Il a été créé par l’Association cartographique internationale en 1993 dans le but de promouvoir la représentation créative du monde sous forme graphique par les enfants.
▻http://icaci.org/petchenik
Lignes d’erre - Les cartes de #Fernand_Deligny
Pendant des années, Deligny a dessiné et fait dessiner des cartes de ce qu’il appelle leurs #lignes_d’erre, soit les trajets « libres » des #enfants sur leur aire de séjour. Il a perçu, par l’observation, que les autistes avaient une autre façon d’être au monde, une autre manière d’incarner l’humain.
▻http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna60/lna60p34.pdf
La carte sensible de #Boulogne-Billancourt
Un projet pédagogique conduit par une équipe d’enseignants du lycée J. Prévert de Boulogne-Billancourt avec des classes de Seconde.
▻http://www.cafepedagogique.net
La "carte du Tendre" de #Nantes
#Gwenaëlle_Imhoff et #Emilie_Arbey, professeures de français et d’histoire géographie au collège Gutenberg de Saint-Herblain ont amené leurs 4èmes à réaliser de nouvelles « Cartes du Tendre » à la manière de Madame de Scudéry pour inventer « une géographie nantaise de l’Amour ». Enjeu de ce travail créatif et collaboratif, visuel et oral : aider les élèves à s’approprier « l’espace urbain proche et pourtant trop souvent lointain ».
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/08/31082020Article637344555283464848.aspx
▻http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/continuite-pedgogique-et-numerique-en-lettres-carte-du-tendre-pr
Cartographier l’#insécurité au collège
Professeure d’histoire-géographie au collège Molière de Beaufort en Anjou, #Anaïs_Le_Thiec lance sa classe de 5ème dans une cartographie sensible du collège. Elle les invite à libérer leur parole via une #storymap.
▻http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/10/18102019Article637069844590338061.aspx
Dans ma ville on traîne
Visite guidée et habitée par le rappeur #Orelsan, qui propose une description de la ville de #Caen. L’intérêt principal est de rappeler qu’un espace géographique, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie que l’on habite. Le rappeur énumère ses souvenirs d’enfant, d’adolescent, d’étudiant. Ce faisant, il raconte SA ville. Il associe chaque action passée au lieu où elle s’est déroulée.
►http://lhistgeobox.blogspot.com/2020/10/dans-ma-ville-on-traine-visite-guidee.html
Des lieux où l’on exprime ses sentiments
Carte interactive des lieux où les étudiants ont déclaré avoir pleuré sur le campus de l’université de Waterloo aux Etats-Unis (avec les commentaires). Cela correspondrait-il aux bâtiments de sciences et de mathématiques ?
▻http://www.reddit.com/r/dataisbeautiful/comments/l3t3xx/oc_an_interactive_map_of_where_students_have
Psycho-géographie de la ville de #Gibellina
Quand les artistes essaient de tromper les algorithmes de télédétection. C’est ce qu’a fait l’artiste #Burri avec une oeuvre d’art gigantesque couvrant les ruines de la vieille ville de Gibellina en Italie (à voir dans Google Maps)
▻http://www.archdaily.com/958178/the-psycho-geography-of-the-cretto-di-burri
Lyon-La Duchère 2030 : imaginer des scénarios prospectifs
Ces #scénarios prospectifs sont proposés par des élèves de 2nde du Lycée La Martinière-Duchère concernant le projet d’aménagement urbain #Lyon-La Duchère 2030.
▻http://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article1103
#Cartographie_sonore du quartier de l’Union (#Lille - #Roubaix - #Tourcoing)
Réalisé dans le cadre du projet de recherche Géographie et prospective piloté par l’IFE, cette expérimentation pédagogique a permis de découvrir par l’expérience spatiale un projet d’#aménagement_urbain d’envergure (son évolution, ses acteurs et ses enjeux) dans l’environnement proche des élèves, en privilégiant une géographie fondée sur l’expérience du terrain.
▻http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/projet/cartographie-sonore-du-quartier-de-lunion
#Cartophonies
Comment sonne le monde ? Le site « Cartophonies » a pour objectif d’explorer l’#expérience_sonore contemporaine et d’aider a les prendre en compte dans l’avenir et dans les projets de transformation. Il contribue à construire une connaissance des milieux habités, du vécu des espaces et des ambiances contemporaines, celles du passé proche comme celles du futur.
►http://www.cartophonies.fr
#son
Cartes et mise en récit des mobilités
Dans le cadre d’une recherche doctorale, #Sylvie_Joublot-Ferré étudie les spatialités des adolescents en s’appuyant sur la cartographie de leurs déplacements quotidiens enregistrés sous forme de traces GPS et en analysant ces cartes comme des #récits_de_vie.
▻http://www.researchgate.net
▻http://www.radiobus.fm/episode/interview-de-sylvie-joublot-ferre-hepl
Comment les enfants ont perdu le droit de se déplacer
Carte montrant le territoire pratiqué pendant l’enfance sur quatre générations à #Sheffield.
►http://www.dailymail.co.uk/news/article-462091/How-children-lost-right-roam-generations.html
Comment les jeunes géographes ressentent-ils le monde contemporain ?
Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s’orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d’une génération.
▻http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/cartographie-emotions-monde-contemporain
« Mais madame, je n’y suis jamais allé ! »
Un #voyage_virtuel à #La_Réunion à travers la confection de #cartes_postales sensibles par des élèves de lycée professionnel. La #géographie_expérientielle ce n’est pas seulement du vécu, ce sont aussi (et surtout) des représentations (article extrait des Cahiers pédagogique, n° 559 "L’aventure de la géographie".
▻http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mais-madame-je-n-y-suis-jamais-alle
Tour de la France par deux enfants (G. Bruno)
Cet ouvrage constitue l’archétype du roman scolaire géographique. Réédité de nombreuses fois depuis sa sortie en 1877, l’ouvrage a connu un énorme succès (plus de 9 millions d’exemplaires), contribuant à façonner une image du territoire national.
▻http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5684551x
Une géographie subjective à travers les romans d’aventure pour la jeunesse
Aurélie Gille Comte-Sponville, Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France, thèse soutenue en 2016. L’importance des lieux correspond à la quête d’une #utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée.
▻http://www.theses.fr/2016ARTO0008
Le #Londres des romans de #John_Le_Carré
#Mike_Hall a été chargé de dessiner pour l’éditeur Penguin Books la carte des personnages, des lieux et des scènes de romans d’espionnage de John Le Carré.
▻http://thisismikehall.com/smileyslondon
La carte de la classe de khâgne
Cartographie subjective de la classe khâgne par Gus (@ecsolius) : quand un khagneux dresse la carte symbolique d’une année en prépa littéraire
▻http://twitter.com/ecsolius/status/1292071140047937536
La carte des mathématiques
La carte du "#Mathematistan" représente les rapports ambigus que l’on peut avoir les #mathématiques. Une région souvent inaccessible ?
▻http://www.reddit.com/r/math/comments/2av79v/map_of_mathematistan_source_in_comments
Cartographie de son appartement
Géographie de mon appartement vu par Thibaut Sardier.
▻http://twitter.com/tsardier/status/1326832393655816192
Cartographie imaginaire du nourrisson
@LittleBigData suit, en infographies et sur les réseaux sociaux, les tourments et les joies de #jeunes_parents (voir cette présentation). Le résultat est un cartographie imaginaire des premiers mois de la vie d’un enfant. Avec une magnifique carte de la première année extraite de l’ouvrage Le Bébégraphe publié par Claire Dealberto et Jules Grandin aux éditions Les Arènes en 2021.
▻http://twitter.com/LittleBigData_/status/1263721598076555265
Carte des #lieux_communs
De "l’usine à gaz" au "terrain d’entente", @LaMineComics passe en revue tous nos lieux communs inspirés de métaphores géographiques.
▻http://twitter.com/LaMineComics/status/1097068721846321152
▻https://cartonumerique.blogspot.com/p/cartes-sensibles.html
#cartographie_sensible #bibliographie #ressources_pédagogiques
ping @visionscarto @odilon @reka
For Math Fans: A Hitchhiker’s Guide to the Number 42 - Scientific American
▻https://www.scientificamerican.com/article/for-math-fans-a-hitchhikers-guide-to-the-number-42
Everyone loves unsolved mysteries. Examples include Amelia Earhart’s disappearance over the Pacific in 1937 and the daring escape of inmates Frank Morris and John and Clarence Anglin from Alcatraz Island in California in 1962. Moreover our interest holds even if the mystery is based on a joke. Take author Douglas Adams’s popular 1979 science-fiction novel The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy, the first in a series of five. Toward the end of the book, the supercomputer Deep Thought reveals that the answer to the “Great Question” of “Life, the Universe and Everything” is “forty-two.”
Deep Thought takes 7.5 million years to calculate the answer to the ultimate question. The characters tasked with getting that answer are disappointed because it is not very useful. Yet, as the computer points out, the question itself was vaguely formulated. To find the correct statement of the query whose answer is 42, the computer will have to build a new version of itself. That, too, will take time. The new version of the computer is Earth. To find out what happens next, you’ll have to read Adams’s books.
The author’s choice of the number 42 has become a fixture of geek culture. It’s at the origin of a multitude of jokes and winks exchanged between initiates. If, for example, you ask your search engine variations of the question “What is the answer to everything?” it will most likely answer “42.” Try it in French or German. You’ll often get the same answer whether you use Google, Qwant, Wolfram Alpha (which specializes in calculating mathematical problems) or the chat bot Web app Cleverbot.
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Since the first such school was created in France in 2013 there has been a proliferation of private computer-training institutions in the “42 Network,” whose name is a clear allusion to Adams’s novels. Today the founding company counts more than 15 campuses in its global network. The number 42 also appears in different forms in the film Spider-Man: Into the Spider-Verse. Many other references and allusions to it can be found, for example, in the Wikipedia entry for “42 (number).”
The number 42 also turns up in a whole string of curious coincidences whose significance is probably not worth the effort to figure out. For example:
In ancient Egyptian mythology, during the judgment of souls, the dead had to declare before 42 judges that they had not committed any of 42 sins.
The marathon distance of 42.195 kilometers corresponds to the legend of how far the ancient Greek messenger Pheidippides traveled between Marathon and Athens to announce victory over the Persians in 490 B.C. (The fact that the kilometer had not yet been defined at that time only makes the connection all the more astonishing.)
Ancient Tibet had 42 rulers. Nyatri Tsenpo, who reigned around 127 B.C., was the first. And Langdarma, who ruled from 836 to 842 A.D. (i.e., the 42nd year of the ninth century), was the last.
An obvious question, which indeed has been asked, is whether the use of 42 in Adams’s books had any particular meaning for the author. His answer, posted in the online discussion group alt.fan.douglas-adams, was succinct: “It was a joke. It had to be a number, an ordinary, smallish number, and I chose that one. Binary representations, base thirteen, Tibetan monks are all complete nonsense. I sat at my desk, stared into the garden and thought ‘42 will do.’ I typed it out. End of story.”
]]>Contes mathématiques | Marie Lhuissier
►https://marielhuissier.carrd.co/#contes
Des histoires un peu particulières, qui proposent une approche poétique des mathématiques. Ce sont les contes mathématiques, pour les grands et les petits, à partir de 6 ans. Chaque conte permet de découvrir, au travers d’un personnage et de sa quête, un objet mathématique fascinant. À l’issue du conte, les spectateurs ou lecteurs sont invités à confectionner eux-mêmes l’objet du conte. Source : Relevé sur le Net...
]]>Mathematical Symbol Fight
▻https://xkcd.com/2343
Un “#effet_Pygmalion” chez les matheux ? | CultureMath
▻https://culturemath.ens.fr/thematiques/femmes-et-mathematiques/un-effet-pygmalion-chez-les-matheux
En 2017, sur les 38 étudiants admis sur liste principale à l’École Normale Supérieure de Paris en filière MPI (Mathématiques-Physique-Informatique), seules 3 sont des filles...
Au vu de ces statistiques on serait tenté d’affirmer qu’effectivement les garçons sont meilleurs en #mathématiques que les filles. Pourtant, ce que l’on oublie alors, c’est que ce flagrant déséquilibre est le résultat d’un processus long – et souvent inconscient – de #construction_sociale des inégalités de maîtrise des compétences mathématiques et d’orientation vers les filières scientifiques. Reconstituons donc la genèse de ces apparents « don » masculin et « faiblesse » féminine dans le domaine des mathématiques.
Victor Lavy et David Sand (2015)1, tous deux économistes, se penchent sur la question en suivant une cohorte d’élèves israéliens du début du collège à la fin du lycée – du moins de leurs équivalents israéliens. Ils observent que lorsque l’on fait passer aux élèves des tests corrigés anonymement au collège, les #filles obtiennent de meilleurs résultats en mathématiques que les #garçons. Or, ce n’est pas le cas lorsque les copies sont corrigées de manière nominative. Comment expliquer ce phénomène ?
Ce sont les psychologues américains Robert Rosenthal et Lenore Jacobson (1968) qui théorisent ce processus sous le nom d’« effet Pygmalion ».
]]>Un mathématicien s’intéresse à la biologie structurale et fait des propositions originales en vue de développer un vaccin contre le coronavirus
Robert Penner explique comment sa curiosité et un peu d’aide de la part de ses amis ont conduit à son initiative sur le COVID
IHES, le 22 mai 2020
▻https://www.ihes.fr/robert-penner-explique-comment-sa-curiosite-et-un-peu-daide-de-la-part-de-ses-a
Les deux articles en question :
Backbone Free Energy Estimator Applied to Viral Glycoproteins
Robert C. Penner, Journal of Computational Biology, 2020
▻https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/cmb.2020.0120
Conserved High Free Energy Sites in Human Coronavirus Spike Glycoprotein Backbones
Robert C. Penner, Journal of Computational Biology, 2020
▻https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/cmb.2020.0193
#coronavirus #mathématiques #biologie #biologie_structurale #Robert_Penner
]]>Des données chinoises trafiquées ?
Marie-Claude Bourdon, Actualités UQAM, le 19 Mai 2020
▻https://www.actualites.uqam.ca/2020/covid-19-donnees-chinoises-trafiquees
Plus intéressant qu’il n’y parait :
Prenez n’importe quelle série de nombres, par exemple le prix des produits dans votre épicerie, le nombre d’habitants des villes canadiennes, le nombre de votes obtenus par différents candidats dans différentes circonscriptions, et regardez les premiers chiffres de ces nombres (1 pour 18, 2 pour 26 000, 3 pour 3372, etc.). Il y a de fortes chances que le chiffre 1 soit le plus fréquent, suivi du 2, et ainsi de suite. Il s’agit d’un phénomène contre-intuitif puisque l’on s’attendrait à observer autant de 1 que de 9, par exemple. Ce phénomène, bien connu des statisticiens, peut être expliqué par la loi de Benford. Cette loi mathématique de probabilité permet d’examiner des séries de nombres pour déceler des anomalies et ainsi détecter de possibles fraudes et autres falsifications. Le professeur du Département de mathématiques Jean-François Cœurjolly l’a testée avec les données sur la pandémie de COVID-19 fournies par la Chine, le Canada, les États-Unis et la France.
Dans un article publié en 1972, l’économiste Hal Varian a été le premier à proposer l’idée d’utiliser la loi de Benford pour détecter une fraude fiscale. Il a montré que dans les données falsifiées, les premiers chiffres significatifs 5 et 6 prédominaient : 40% pour le 5 (au lieu de 7.9%) et plus de 20% pour le 6 (au lieu de 6,7%).
En 1993, un employé du Trésor de l’Arizona a été reconnu coupable d’une tentative de fraude de deux millions de dollars. Une série de chèques qu’il avait émis ne suivait pas la loi de Benford !
« La loi de Benford a été utilisée dans de nombreuses autres circonstances, indique Jean-François Cœurjolly : pour détecter des fraudes électorales, pour illustrer des abus sur les prix lorsque la monnaie française est passée à l’euro en 2000, pour détecter des fraudes dans les publications scientifiques, etc. »
les données chinoises ne s’écartent pas davantage du modèle que celles des trois autres pays considérés.
#coronavirus #Chine #mathématiques #fraude #falsification #Loi_de_Benford #Simon_Newcomb #Frank_Benford
]]>Un mathématicien démonte une étude épidémiologique confortant le bien fondé de la politique du gouvernement
▻https://hal-amu.archives-ouvertes.fr/hal-02568133v3/document
Au terme de cette étude mathématique, il apparaît ainsi que 17 auteurs de 10 laboratoires - dont les noms comptent parmi les plus connus au monde - n’ont aucune compétence pour traiter des questions d’épidémiologie.
En réalité, cet article n’est en aucun cas un article qui pourrait remplir un quelconque critère de qualité pour publication et encore moins pour des gouvernants.
Totalement illisible, truffé d’erreurs grossières, d’incompréhensions notoires sur des notions mathématiques parmi les plus élémentaires, ce papier ne visait en fait qu’à servir un pouvoir avide de justifications - scientifiques - de sa politique : le confinement et la surveillance généralisée via des mesures de contrôle.
Il n’y a aucun scientifique dans cette liste d’auteurs. Seulement de nouveaux Lyssenko en puissance, dangereusement empressés de pouvoir jouer un rôle dans la conduite d’une politique liberticide du pays.
À vous les pseudos épidémiologistes qui vous permettez ainsi d’insulter la science tout en vous félicitant d’éclairer le monde de vos merveilleuses compétences, nous répondons ici que vous ne semez que l’ignorance barbare. Vous servez docilement, par des trucages scientifiques, les dirigeants qui prétendent museler la contestation de leur politique au nom de la science.
À jamais honte à vous.
#sciences #épidémiologie #mathématiques #probabilités #confinement
]]>Un second pic en France serait plus ou moins étalé (selon les scénarios indiqués en fin de fichier) entre cet été et cet automne :
Lockdown exit strategies and risk of a second epidemic peak : a stochastic agent-based model of SARS-CoV-2 epidemic in France
Nicolas Hoertel, Martin Blachier, Carlos Blanco, Mark Olfson, Marc Massetti, Marina Sanchez Rico, Frederic Limosin, Henri Leleu
▻https://doi.org/10.1101/2020.04.30.20086264
#coronavirus #deuxième_vague #statistiques #modélisation #mathématiques
]]>« Alternative Math » (en anglais) un court-métrage amusant sur l’éducation aux États-Unis et la post-vérité (méthode Trump / Bolsonaro / Ndiaye : les faits n’ont plus d’importance, tout n’est qu’opinion)
]]>Les tests groupés : dépister plus avec moins !! COVID 4
▻https://www.youtube.com/watch?v=oz1afOJhHOA
La pénurie de tests est un frein majeur à notre capacité à contenir la pandémie #COVID19. Les tests groupés permettraient sans doute multiplier le nombre de personnes testées par 2, voire par 10 ou 40, s’ils sont appliqués pour un dépistage très massif.
#Mathématiques des tests et particulièrement des #tests_groupés, qui permettent d’augmenter le nombre de dépistés en regroupant les tests (et même encore plus en regroupant par lieu / probabilité d’être positif comme vu en fin de vidéo plutôt que par hasard)
Comme à chaque fois avec Lê, il y a toute la transcription (▻https://docs.google.com/document/d/1RGII0UnqDQNiW-zjHuHecQGMsv9Ct8bho5V70KTERb0)
Deux algorithmes sont présentés :
– algorithme de Dorfman
– algorithme de Li en 3 étapes
Extrait de l’intro :
J’ai eu beaucoup de mal à trouver des chiffres fiables sur la capacité de tests, mais à en croire cette publication de l’Institut des Politiques Publiques ou ces données d’Our World In Data, il semble y avoir autour de 100 000 tests de COVID19 en France par semaine, et 30 000 en Suisse. Sachant, qu’il y a environ 8 fois plus de Français que de Suisses, ça suggère que les suisses sont testés en moyenne plus de deux fois que les français.
▻https://www.ipp.eu/publication/avril-2020-deconfinement-et-lutte-contre-epidemie-de-covid-19-grouper-les-tests-
▻https://ourworldindata.org/grapher/covid-tests-cases-deaths?country=FRA
Avec 100 000 tests par semaine en France, on ne peut pas tester tout le monde. Il semble même difficile de tester tous ceux qui ont des symptômes. Cependant, de nombreux efforts sont mis oeuvre pour augmenter la capacité des tests, et certains espèrent atteindre une capacité de 500 000 tests par semaine pour le déconfinement.
]]>Est-ce qu’on a parlé de cette étude ici, pour celles et ceux qui aiment les chiffres...
Modéliser l’épidémie de COVID-19
Groupe de modélisation de l’équipe ETE (Laboratoire MIVEGEC, CNRS, IRD, Université de Montpellier), le 23 avril 2020
▻http://covid-ete.ouvaton.org/Rapport7_resume.html
Et je vous met juste un extrait de la conclusion :
Endiguement ou atténuation ?
Il existe deux grandes options pour sortir de l’épidémie de COVID-19 :
1) endiguement/suppression : qui vise à contrôler le plus possible l’épidémie en attendant d’avoir un traitement (prophylactique ou curatif) ou un vaccin.
2) atténuation : qui vise à construire une immunité de groupe en laissant de propager l’épidémie sous contrôle.
#coronavirus #confinement #statistiques #flatten_the_curve #modélisation #mathématiques
]]>Je vous laisse en rire, ou ce que vous voulez.
L’inventeur du « Jeu de la vie » et des nombres surréels, John Conway a été victime du Covid-19.
▻https://en.wikipedia.org/wiki/John_Horton_Conway
Secrets of the Surface, the Mathematical Vision of Maryam Mirzakhani
▻http://www.zalafilms.com/secrets
▻https://vimeo.com/380123288
(bande annonce)
a very recent film of George Csicsery. Filmed in Canada, Iran, and the United States, it examines the life and mathematical work of Maryam Mirzakhani.
To watch the film during the Covid 19 crisis, you can apply for a free individual or collective screening (only once, in the period 1st April – 15 May 2020), taking advantage of the special agreement between Zalafilms and May12 Initiative.
▻https://may12.womeninmaths.org/screening-secrets
donnez votre email, on vous envoie un lien vimeo et un mot de passe pour une projection confinée
]]>Enseignement des maths à l’école : et si finalement on s’y prenait mal ? (Télérama.fr)
▻https://www.telerama.fr/enfants/oubliez-montessori,-les-mathematiques-cest-dabord-du-plaisir,n6612892.php
À vouloir donner une dimension concrète et ludique aux nombres, on passe à côté de l’abstraction et de tout ce que celle-ci a d’extraordinaire. Pour aider les petits à apprendre à compter, les manuels scolaires proposent des dessins de fruits. Mais comment deux pastèques plus trois framboises pourraient-elles faire cinq quelque chose ? Lors des évaluations de 2018, on a demandé à des CP de retrouver le nombre 7 parmi un mélange d’étoiles, de triangles, de carrés, de points et même de doigts – ce qui est tout bonnement incohérent. Charles Torossian, qui a rédigé un rapport avec Cédric Villani faisant figure de boussole en matière d’enseignement des mathématiques, explique qu’en emboîtant des cubes les enfants comprendront ce qu’est l’addition. Or deux cubes emboîtés, ça donne un bloc ! Les objets ne sont pas des nombres. Un nombre, c’est une idée de quantité. Et il ne faut pas croire que les enfants n’y sont pas sensibles. Ils adorent qu’on leur explique que c’est dans leur tête et que si l’on peut voir trois personnes ou trois tricycles, personne n’a jamais aperçu un 3 ni un 5 dans la rue…
Des réflexions intéressantes… dommage qu’elles semblent se présenter dans le cadre d’une opposition abstraction vs manipulation … On oppose toujours tout entraînement vs sens ou outils syllabiques vs compréhension, etc. Alors qu’il me semble que l’enjeu d’une pédagogie efficace surtout pour les élèves les plus fragiles est comment articuler ces différents temps et outils…
]]>