• #Belgique, la police se met aussi à la #violence contre les carnavaleux
    Plusieurs blessés après l’intervention musclée de la police pour faire cesser le Carnaval sauvage
    https://bx1.be/categories/news/plusieurs-blesses-apres-lintervention-musclee-de-la-police-pour-faire-cesser-le-

    Ce samedi, se tenait la dixième édition du Carnaval sauvage à Bruxelles qui a réuni près de 1.800 personnes, selon nos confrères de Bruzz. Durant la soirée, la police est intervenue et a arrêté la fête violemment selon plusieurs témoins.

    La rassemblent festif a débuté dans les Marolles, place du Jeu de Balle et a pris ensuite la direction de Tour et Taxis où un grand feu a été allumé “dans une ambiance festive et bon enfant”, nous raconte Louis Buyse, un carnavalier. Vers 22h, les choses auraient dérapé.


    Plusieurs témoins, présents sur place, affirment que la police a voulu mettre fin aux festivités avec un dispositif particulièrement important. Une autopompe et du gaz lacrymogène ont été utilisés pour disperser la foule.

    Contactée, la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles explique que le rassemblement n’était pas autorisé et que pour des raisons de sécurité, il a été décidé d’éteindre le feu et de disperser la foule pour mettre fin à l’activité et rétablir l’ordre public. “Un message a été diffusé via le micro de l’arroseuse présente pour annoncer l’intervention. Des projectiles ont été lancés vers les policiers. Il a été fait usage de gaz”. Elle indique par ailleurs que deux policiers ont été blessés et un véhicule a été endommagé.

    Coups de bouclier et de matraque
    Certains dénoncent aussi des coups donnés par la police. “Avec mes amis, on s’est retrouvés à l’arrière de la foule qui se pressait pour partir du site. Les policiers nous encerclaient, ils étaient derrière nous et à notre droite, ainsi qu’une autopompe. Les policiers ont commencé à donner des coups de bouclier et de matraque, j’ai moi-même reçu un coup dans le dos”, affirme Louis.

    Parmi ses amis, trois ont reçu des coups à la tête. “Une amie a eu plusieurs points de suture sur le crâne. Une autre a aussi du aller à l’hôpital et a plusieurs jours d’arrêt de travail. Et un troisième ami a également eu la main cassée. Il est aujourd’hui dans le plâtre”, rapporte-t-il. Les quatre amis vont porter plainte.


    Sophie Fonfec était à Tour et Taxis samedi soir. Sur Facebook, elle raconte : “Ne marchant pas assez vite, l’un des policiers s’est mis alors à me taper le crâne avec son bouclier et sa matraque. J’ai commencé à saigner, et je suis tombée au sol, blessée et en état de choc”, avant de poursuivre : “C’était une action d’une violence inouïe. Injustifiée. Nous étions sur le départ, pacifistes, et voilà comment agis la police dans la zone de Bruxelles.”

    #carnaval

    • Strépy-Bracquegnies : 6 morts et 27 blessés, deux personnes interpellées, ce qu’on a appris lors de la conférence de presse
      https://www.rtbf.be/article/strepy-bracquegnies-6-morts-et-27-blesses-deux-personnes-interpellees-ce-qu-on-

      Ce dimanche à l’aube une voiture a foncé dans la foule à Strépy, alors que se déroulait le ramassage des Gilles. Il y a 6 décès et 27 blessés, dont 10 dans un état grave, ont confirmé les autorités en milieu de matinée.

      Le bourgmestre de La Louvière Jaques Gobert a d’abord pris la parole. Il a indiqué que, à l’issue du rondeau de 11 heures, les festivités du carnaval seront arrêtées. Il a également fait état des nombreux messages de solidarité reçus. Il a par ailleurs indiqué que le Roi se rendrait sur place vers 16 heures, accompagné de la ministre de l’Intérieur, du gouverneur de la province et du ministre -président Elio Di Rupo.

    • Pascal Praud dénonce les tortures du bataillon nazi Azov contre les Ukrainiens attachés, dénudés et fouettés
      https://lemediaen442.fr/pascal-praud-denonce-les-tortures-du-bataillon-nazi-azov-contre-les-ukr

      Ce 21 mars dans L’Heure des Pros, Pascal Praud voulait dénoncer des images qui circulent sur tous les réseaux sociaux (voir vidéo ci-dessous, attention images choquantes) où l’on peut voir des soldats ukrainiens du bataillon nazi Azov attacher à un poteau un père et sa fille — les femmes ne sont pas épargnées —, les fouetter, certains sont dénudés.

      https://rumble.com/vy1fr1-pascal-praud-dnonce-les-tortures-du-bataillon-nazi-azov.html
      La vidéo sur Rumble, le lien ci dessus

      Ces Ukrainiens ont eu le malheur de ne pas vouloir faire la guerre, de s’y opposer — tout simplement inadmissible pour les soldats ukrainiens. Les victimes sont prises en exemple, exhibées comme des bêtes de foire, humiliées devant leurs enfants, lynchées sur la place publique, afin que ceux qui regardent en prennent de la graine. Des images que BFMTV et autres médias se gardent bien de dénoncer. Nous saluons Pascal Praud de faire exception dans cet océan de rétention d’informations.

      L’analyste politique Mathieu Slama souhaite-t-il analyser pourquoi une avenue porte le nom du collaborateur nazi Stepan Bandera dans la ville de Lvov en Ukraine, pourquoi les tombes juives sont détruites à coups de battes de baseball, pourquoi le bataillon nazi Azov est intégré à la garde nationale de l’Ukraine, placé sous le commandement du ministère de l’Intérieur d’Ukraine et intégré à la Force de défense territoriale ukrainienne par l’état-major ukrainien, pourquoi les nazis fouettent un père et sa fille attachés à un poteau ? Nous lui souhaitons bonne chance pour se dépatouiller dans tout ce merdier qui pue le nazisme à la gloire d’Adolf Hitler.

      Face à ces images horribles, on s’étonne de voir Mathieu Slama, pensant certainement faire l’unanimité sur le plateau, ne pas condamner les actes des néonazis d’Azov avec fermeté. L’analyste politique est plutôt porté à accuser Poutine de faire de la propagande avec des faits réels. Élisabeth Lévy — heureusement assise — se voit presque accusée, en dénonçant les néonazis, d’être une sous-fifre du Kremlin.

      #Ukraine #bataillon_azov #nazisme #violence #mathieu_slama

    • P&O Ferries : des Indiens payés 2,38 dollars de l’heure pour remplacer l’équipage britannique licencié, dénonce un syndicat Belga
      https://www.rtbf.be/article/po-ferries-des-indiens-payes-238-dollars-de-l-heure-pour-remplacer-l-equipage-b

      La compagnie britannique de ferries P&O Ferries, qui assure des liaisons entre plusieurs pays européens et le Royaume-Uni, a engagé des Indiens pour remplacer les 800 personnes qu’elle a licenciées avec effet immédiat, et ne les paye que 2,38 dollars (2,2 euros) de l’heure, dénonce mardi le syndicat britannique RMT.

      Ce syndicat représente une grande partie des 800 travailleurs licenciés. Les remplaçants de ces derniers seraient payés sous le salaire minimum britannique, dénonce RMT, qui parle d’"exploitation choquante". Il appelle le gouvernement à réagir.

      Le salaire minimum horaire au Royaume-Uni pour les travailleurs et travailleuses à partir de 23 ans est établi à 8,91 livre sterling. P&O ne paierait que 1,8 livre. Les compagnies maritimes enregistrent souvent leurs navires dans d’autres pays, afin d’échapper à la législation sur le salaire minimum. Certains bateaux de P&O battent ainsi pavillon chypriote.

      L’entreprise a annoncé la semaine dernière qu’elle devait réduire ses coûts pour survivre. Les services sont interrompus depuis les licenciements.
      #esclavage #mondialisation #angleterre #P&O #P&O_Ferrie #navires

    • En conflit avec P&O Ferries, Londres impose un salaire minimum
      https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/en-conflit-avec-p-o-ferries-londres-impose-un-salaire-minimum-2009

      LONDRES, 28 mars (Reuters) - Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu’il obligerait les exploitants de ferries accostant au Royaume-Uni à payer un salaire minimum alors que les efforts s’intensifient pour que P&O Ferries renonce au licenciement surprise de 800 salariés et à leur remplacement par une main d’œuvre moins onéreuse.


      La compagnie maritime, détenu par la société portuaire Dubaï DP World, s’apprête à enfreindre la loi en remplaçant des salariés par du personnel intérimaire moins payé, après avoir perdu 100 millions de livres l’année dernière en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
      Le gouvernement a condamné cette initiative et a exhorté l’entreprise à revenir sur sa décision au moment où les Britanniques sont confrontés à une hausse de l’inflation et des impôts.
      Alors que P&O a indiqué que ses nouveaux équipages gagneraient quelque 5,50 livres par heure, Grant Shapps, le ministre britannique des Transports, a annoncé un projet de loi « vouant à l’échec » le plan du directeur général de P&O, Peter Hebblethwaite.
      Ce projet de loi prévoit de porter dès le mois prochain à au moins 9,50 livres - le minimum national - le salaire de la plupart des salariés des opérateurs de ferries opérant à partir des ports britanniques. (Reportage de Kate Holton ; version française Dina Kartit, édité par Jean-Michel Bélot)

  • L’obligation vaccinale contredit profondément les principes républicains

    Envisagée, notamment par Ursula von der Leyen et le nouveau gouvernement allemand, la #vaccination_obligatoire ne semble plus inconcevable en Europe. L’absence de débat et l’application de mesures de plus en plus coercitives.

    À chaque saison son variant, et avec ce variant vient l’immanquable discours de peur et les politiques autoritaires auxquelles nous nous sommes habitués depuis bientôt deux ans. Le variant Omicron n’échappe pas à la règle. La présidente de la #Commission_européenne, Ursula von der Leyen, a estimé, mercredi 1er décembre, qu’il était temps pour l’Union européenne de « réfléchir » à la #vaccination obligatoire, face au rebond épidémique et à l’émergence du nouveau variant. L’Autriche a déjà pris la décision de l’obligation vaccinale, qui sera effective à partir de février. L’Allemagne, elle, a décidé de durcir les restrictions visant les personnes non-vaccinées en leur imposant un quasi-confinement, sans accès aux commerces non essentiels, restaurants, lieux de culture ou de loisirs, a annoncé ce jeudi Angela Merkel.
    Quant à la France, elle continue de resserrer l’étau autour des non-vaccinés en raccourcissant encore la date de validité des tests (désormais payants), et en poursuivant sa stratégie de bouc émissaire qui consiste à agiter la menace d’un reconfinement et d’en rendre responsable les non-vaccinés. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, répondait ainsi cette semaine à une question sur un reconfinement : « rien ne peut être exclu ».
    Le débat public autour de ce grand mouvement autoritaire qui parcourt toute l’Europe souffre de la focalisation autour de la question vaccinale. Redisons-le ici : ce vaccin est une bonne nouvelle, et les gouvernements européens ont pour mission de convaincre les citoyens des bienfaits de cette vaccination, en particulier les plus fragiles et les plus à risque face au virus. Convaincre, et non contraindre. Une fois ce sujet évacué, venons-en au cœur du problème, qui n’est pas le vaccin.
    Le problème est la facilité avec laquelle les gouvernements européens trahissent leurs propres Constitutions, et mettent en place des mesures liberticides dans le cadre d’états d’exception qui sortent donc du cadre démocratique. Le problème est la manière dont nous nous sommes habitués à ces mesures d’exception, et dont celles-ci sont davantage le fruit d’une demande sociale que de l’arbitraire des gouvernants. Le problème est la difficulté d’avoir un débat sur ces questions pourtant cruciales, et l’agressivité avec laquelle toute remise en cause de l’ordre sanitaire est accueillie. Le problème est dans la manière dont les gouvernements menacent leur propre peuple d’un enfermement autoritaire, et cela « pour leur bien ». Le problème est dans la désignation dangereuse d’un #bouc_émissaire de la crise, les non-vaccinés, fracturant les opinions publiques et alimentant un feu que les gouvernants font mine de vouloir éteindre. Le problème, enfin, est la manière dont la France trahit ses principes les plus sacrés sans qu’il n’y ait aucun politique pour s’en alarmer.
    Ce qui se joue en France est important, parce que notre pays est le berceau de la #démocratie européenne, et qu’il a donné naissance au concept le plus décisif de notre modernité politique, celui de citoyenneté. Et c’est ce principe si important qui est en train de vaciller sous les effets de la crise sanitaire.
    Ce qui distingue la #République de l’Ancien Régime, et ce qui constitue donc la grande trouvaille des révolutionnaires de 1789, c’est cette idée que les Français sont d’abord des citoyens, et que cette citoyenneté leur garantit des droits inaliénables et imprescriptibles. La République étant indivisible, la citoyenneté l’est donc également, si bien qu’il n’y a pas, en France, de sous-citoyens, de citoyens de seconde zone ou des citoyens privilégiés. La citoyenneté ne se divise pas, et tous les citoyens ont les mêmes droits.
    À cet égard, la politique sanitaire telle qu’elle est menée aujourd’hui constitue une révolution politique majeure, qui contredit le principe des droits inaliénables ainsi que le principe essentiel de l’indivisibilité de la République. Nous vivons un changement de paradigme inédit, où l’accès à la pleine citoyenneté est désormais déterminé par un vaccin, et où l’on accorde des droits à certains citoyens tandis qu’on les retire à d’autres en fonction de leur comportement. On ne saurait décrire philosophie plus éloignée de celle des révolutionnaires de 1789, qui avaient gravé dans le marbre les droits fondamentaux pour éviter, justement, qu’un régime puisse les remettre un jour en question sous l’effet d’une conjoncture particulière ou d’une crise.
    Voici la trahison majeure de nos gouvernants dans cette crise sanitaire. Et voici la raison pour laquelle le passe sanitaire est une mesure inacceptable et dangereuse dans son esprit même, indépendamment de son efficacité. Quant à l’obligation vaccinale, elle reviendrait au même, puisqu’il s’agirait de punir, d’une manière ou une autre, les citoyens qui décideraient malgré tout de ne pas se faire vacciner.
    Comment se fait-il que les républicains de tout bord valident ce qui constitue peut-être la plus grande trahison de nos principes républicains depuis plus d’un demi-siècle ? Comment se fait-il, enfin, que l’on soit désormais prêt à sacrifier nos principes sur l’autel de l’efficacité dans la lutte contre le virus, alors qu’hier nous tenions le discours inverse face au terrorisme ? Aujourd’hui, nous cédons sur absolument tout face au virus.
    La liberté n’est pas un droit conditionnel, un droit autorisé par le pouvoir en fonction de notre comportement et qui permettrait de distinguer les bons des mauvais citoyens. Citons ici un grand républicain, Clemenceau, qui rappelait dans son Discours pour la liberté qu’en République, aucun principe n’est supérieur à celui de liberté et que tout découle de cette idée simple et essentielle :
    « Dans la monarchie, l’autorité vient d’en haut ; c’est une délégation du pouvoir divin ; la liberté, je serais bien embarrassé de la définir ; elle n’existe pas ; mettons que, de temps à autre, le souverain peut avoir des accès de tolérance. Dans la République, la liberté c’est le droit commun de chacun ; et l’autorité ne peut être que la garantie de la liberté de chacun. »
    Il serait peut-être temps que les républicains de tout bord se réveillent, et comprennent que ce qui se joue aujourd’hui n’est pas une simple parenthèse dans notre existence démocratique, mais bien un changement de paradigme politique et la fin d’un modèle qui a fait la fierté de la France – et que nous renions aujourd’hui dans un silence assourdissant.
    #Mathieu_Slama

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/mathieu-slama-l-obligation-vaccinale-contredit-profondement-les-principes-r

    #covid-19 #discrimination #autoritarisme

  • Le non-vacciné est le bouc émissaire de la crise sanitaire

    En Autriche, les autorités ont annoncé la mise en place d’un confinement pour les personnes non-vaccinées. Une telle mesure permet de désigner des coupables tout trouvés.

    Le chancelier autrichien Alexander Schallenberg a annoncé, dimanche 14 novembre, l’entrée en vigueur dès ce lundi d’un confinement pour les personnes non vaccinées ou qui n’ont pas guéri du #Covid-19. L’#Autriche devient le premier pays au monde à mettre en place une telle mesure, qui s’installe donc au cœur même de l’Europe démocratique et libérale. Avec ce confinement discriminatoire, nous franchissons une étape supplémentaire dans la politique autoritaire mise en place pour lutter contre le Covid, puisqu’il s’agit désormais d’aller au bout de la logique du #passe_sanitaire, c’est-à-dire exclure définitivement les non-vaccinés de toute vie sociale.
    S’il y a une leçon que nous pouvons retenir de cette pandémie, c’est que celle-ci agit comme un laboratoire géant où les mesures les plus liberticides sont testées, approuvées puis généralisées. Le confinement, le couvre-feu, le masque en extérieur, le passe sanitaire : toutes ces mesures insensées et attentatoires à l’État de droit se sont progressivement normalisées à mesure qu’elles duraient dans le temps et s’étendaient géographiquement. Le confinement a commencé en Chine, puis a contaminé l’Italie et la France ; le passe sanitaire a d’abord été mis en place en Israël avant de contaminer l’Europe entière.
    Pourquoi en irait-il différemment de ce confinement discriminatoire mis en place par l’Autriche ? On a entendu hier soir plusieurs candidats de droite à la présidentielle indiquer qu’ils n’étaient pas défavorables à l’idée de confiner les non-vaccinés seulement. Le Professeur Gilles Pialoux a déclaré ce matin que le confinement des non-vaccinés « avait du sens d’un point de vue médical ». Tous les tabous sautent un à un, et ce n’est qu’une question de temps avant que celui-ci ne soit brisé.
    Il est inutile de préciser qu’un tel monde qui enferme les citoyens selon qu’ils sont vaccinés ou non est un monde inacceptable et contraire à tout notre héritage démocratique. L’enjeu que nous voudrions soulever ici est ailleurs.
    La France n’a pas attendu l’Autriche pour mener une politique culpabilisatrice et discriminatoire vis-à-vis des non-vaccinés. La figure du non-vacciné est devenue au fil des mois, à mesure que la politique vaccinale devenait de plus en plus autoritaire, une sorte de citoyen à part, réduit à son statut sérologique et diabolisés en permanence par un pouvoir qui en a fait le bouc émissaire de la crise. Cela ne doit rien au hasard, et relève d’une stratégie méthodiquement pensée et mise en place.
    Le philosophe René Girard élabore, dans son ouvrage célèbre La Violence et le sacré, l’idée selon laquelle les sociétés sont, depuis les origines, troublées par un mal, le désir mimétique, source de rivalités et de conflits, et qu’elles ont résolu ce mal en désignant une victime sacrificielle, le bouc émissaire. Girard écrit :
    « À l’agitation et à la peur qui ont précédé le choix du bouc émissaire, puis à la violence exercée contre lui, succède, après sa mort, un climat nouveau d’harmonie et de paix. »
    Le bouc émissaire est à la fois celui qui concentre toute la responsabilité de la crise et celui qui garantit, par son sacrifice, le maintien de l’ordre social. Pour Girard :
    « Qu’elle soit physique ou psychologique, la violence infligée à la victime nous paraît justifiée par la responsabilité du bouc émissaire dans la survenue d’un mal dont il convient de se venger, d’un élément mauvais ou nuisible auquel il faut résister ou qu’il importe d’éliminer. »
    Chaque crise a donc son coupable désigné. Girard écrit :
    « Les persécuteurs finissent toujours par se convaincre qu’un petit nombre d’individus, ou même un seul peut se rendre extrêmement nuisible à la société tout entière, en dépit de sa faiblesse relative. »
    Les contextes changent, mais les mécanismes anthropologiques perdurent. La crise du Covid-19 n’y échappe pas. Face à une épidémie sans fin et un climat de peur savamment entretenu par les gouvernements pour favoriser l’acceptabilité de leurs mesures liberticides, les non-vaccinés sont devenus les boucs émissaires de la crise sanitaire, ceux par lesquels l’épidémie perdure et « rebondit » (selon le mot consacré).
    Emmanuel Macron et son gouvernement ont délibérément construit cette figure de bouc émissaire, qualifiant tour à tour les non-vaccinés d’égoïstes, d’irresponsables, leur faisant endosser la responsabilité d’un éventuel reconfinement, les ostracisant par le moyen du passe sanitaire. Le discours est clair : si l’épidémie repart, c’est de la faute des non-vaccinés ; si nous devons reconfiner ou fermer des commerces, ce sera de votre faute. Quant au passe, il agit comme une sorte de certificat de pureté et de vertu, séparant les purs (vaccinés) des impurs (non-vaccinés), les vertueux des immoraux, les responsables des irresponsables. Il matérialise la stratégie du bouc émissaire en marginalisant socialement, de manière concrète, ceux qui sont rendus responsables du malheur.
    En désignant à la foule un bouc émissaire, le gouvernement a agi de manière cynique et irresponsable, encourageant les divisions, le ressentiment et la violence verbale. En concentrant la colère des gens sur les non-vaccinés, il s’est exonéré de toute responsabilité dans la conduite de la crise, détournant le regard des gens sur ses propres insuffisances au détriment d’une partie de la population. Obnubilés par l’ « irresponsabilité » des non-vaccinés, nous avons fini par oublier que dans une crise, la responsabilité incombe d’abord aux gouvernants.
    Mais une telle manipulation n’est possible que s’il y a, déjà là, une société prête à accepter la désignation d’un bouc émissaire. René Girard évoque l’existence d’un « inconscient persécuteur » et rappelle que la stratégie du bouc émissaire n’est possible que parce qu’il y a des oreilles attentives qui l’écoutent et la reproduisent :
    « Que de telles choses puissent se produire, surtout à notre époque, c’est possible, mais elles ne se produiraient pas, même aujourd’hui, si les manipulateurs éventuels ne disposaient pas, pour organiser leurs mauvais coups, d’une masse éminemment manipulable, autrement dit de gens susceptibles de se laisser enfermer dans le système de la représentation persécutrice, de gens capables de croyance sous le rapport du bouc émissaire. »
    Si les peuples sont majoritairement en faveur de mesures restrictives accablant les non-vaccinés, c’est qu’ils ont besoin d’entendre ce discours et de diriger leur colère vers une victime sacrificielle. Le #non-vacciné est une figure indispensable à la crise, parce qu’elle répond à un besoin de désigner un coupable. Si le non-vacciné n’existe pas, alors il n’y a plus de coupable. Cette demande est d’autant plus forte chez un électorat âgé, partisan de l’ordre, qui plébiscite fortement les mesures restrictives prises par le gouvernement. Il y a aussi, dans toute cette histoire, des enjeux électoraux dont a parfaitement conscience Emmanuel Macron qui remobilise délibérément son électorat à la faveur de sa politique autoritaire et répressive.
    Emmanuel Macron n’en est pas à son premier coup d’essai. Cette même stratégie fut mise en place à l’encontre des Gilets jaunes, diabolisés à outrance par le pouvoir (et légitimant une doctrine de maintien de l’ordre beaucoup plus stricte lors des manifestations), ou encore à l’encontre des chômeurs, accusés de profiter du système et de l’ « assistanat ». La stratégie macronienne est une stratégie de division et d’hystérisation qui aboutit, à chaque crise, à la désignation d’un coupable et à la mise en place d’une politique répressive à l’encontre d’une partie de la population.
    La grave crise de l’État de droit que nous traversons est aussi une crise de la citoyenneté, où celle-ci n’est accordée pleinement qu’à la condition d’être un « citoyen responsable », c’est-à-dire soumis aux injonctions du pouvoir. Or les Gilets jaunes, anti-passe, non vaccinés, chômeurs etc. ne sont pas moins citoyens que les autres. Mais à force d’entendre le contraire dans la bouche de nos dirigeants, nous avons fini par nous laisser convaincre. La société sécuritaire et répressive est une société de la recherche permanente du coupable. C’est une société fragmentée, divisée, injuste et inégalitaire. D’une certaine manière, la crise sanitaire a rendu visible ce qui était jusqu’alors moins visible mais tout aussi prégnant.
    Rappelons-le : on ne saurait faire durablement société dans la recherche permanente d’un coupable. La stratégie du #bouc_émissaire est une solution de court terme, mais qui menace notre société libérale et démocratique dans ses fondements mêmes. Comme le rappelle René Girard, « on ne manquera pas de faire remarquer qu’un bouc émissaire, aussi puissamment rejeté puis adulé soit-il, ne saurait éliminer la peste ».
    #Mathieu_Slama

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mathieu-slama-le-non-vaccine-est-le-bouc-emissaire-de-la-crise-sanitaire-20

    #vaccination #discrimination #liberté #démocratie

  • Le pass sanitaire introduit une rupture fondamentale dans notre contrat social

    « Partout, nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les #non-vacciné s plutôt que sur tous ».
    Cette phrase sidérante a été prononcée par Emmanuel Macron lors de son allocution d’hier soir, qui marque une étape supplémentaire dans le délitement démocratique de notre pays. L’extension du #passe_sanitaire, en particulier, constitue une atteinte essentielle non seulement à nos libertés, mais à notre contrat social et au concept même de #citoyenneté tel qu’il s’est imposé depuis Rousseau.
    En étendant le pass sanitaire à tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, en l’élargissant aux cafés, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, maisons de retraite, établissements médico-sociaux ainsi qu’aux trains et aux cars pour les trajets de longue distance, le gouvernement rend de facto la vie des non-vaccinés impossible, ou très difficile. En faisant cela, il instaure une inégalité de fait entre le vacciné et le non-vacciné et introduit donc une rupture fondamentale dans notre contrat social, fondé sur l’adhésion rationnelle du citoyen à l’intérêt général, son consentement libre et éclairé et l’égalité devant le droit. Tous ces principes fondateurs de notre démocratie sont réduits en morceaux.
    Il y a d’abord, dans cette décision prise par Macron, un reniement de la parole donnée. Le gouvernement n’avait-il pas promis que le pass sanitaire ne pourrait pas concerner les actes du quotidien ? Emmanuel Macron n’avait-il pas annoncé que la #vaccination ne serait pas rendue obligatoire, et que son objectif était de convaincre par l’information et la pédagogie ? Il s’est passé ce qu’il se passe depuis le début de la crise : le gouvernement avance pas à pas, subit les évolutions de la crise et va à chaque fois un peu plus loin dans les mesures autoritaires et liberticides, finissant par se dédire de ses anciennes promesses.
    Que dire, d’autre part, de la manière dont cette décision gravissime est prise ? Depuis le début de la crise sanitaire, le Parlement est réduit à une chambre d’enregistrement et toutes les décisions sont prises par un homme seul, le chef de l’État, assisté par un Conseil scientifique non élu et délibérant au sein du Conseil de Défense dans la plus grande opacité. Il n’en va pas différemment de la décision d’hier soir, où Macron a annoncé les nouvelles mesures sanitaires sans la consultation du Parlement, qui sera sommé de voter le texte de loi en urgence et sans réel débat démocratique. Cette crise majeure de nos institutions parlementaires et démocratiques devrait interroger quiconque se soucie de l’équilibre de nos institutions.
    Il y a ensuite, dans ces annonces, des problèmes juridiques immenses. Le Conseil d’État avait validé le pass sanitaire le 6 juillet dernier au motif qu’il ne concernait pas les activités quotidiennes, tandis que la CNIL donnait également son feu vert parce que la version initiale du pass sanitaire excluait « les activités de la vie courante (lieux de travail, restaurants, commerces…) ». Comment ces institutions, censées nous protéger de l’arbitraire et des atteintes à nos libertés fondamentales, justifieront leur (probable) validation de la nouvelle mouture du pass ? Vont-elles se dédire ? Justifier ce durcissement par la remontée du variant Delta ? Depuis le début de la pandémie, le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel n’ont cessé de légitimer les mesures les plus attentatoires à nos droits fondamentaux et à notre Constitution. Il n’y a plus, aujourd’hui, de garde-fous juridiques contre les excès du pouvoir sanitaire.
    Ces annonces signifient aussi que nous entrons dans une société répressive, où la police pourra, comme l’a rappelé Gabriel Attal après l’intervention du chef de l’État, effectuer des contrôles à l’aveugle des pass et réprimer les récalcitrants ; une société où les Français eux-mêmes pourront vérifier le QR Code de leurs concitoyens et ainsi jouer un rôle de police ; une société où chaque action de la vie quotidienne sera soumise à des règles disciplinaires strictes et contrôlées. Bref, le pass sanitaire généralisé, c’est tout un système répressif et disciplinaire qui se met en marche subrepticement, aux antipodes des principes démocratiques qui ont fondé notre République.
    La manière dont le gouvernement a orchestré cette mise au pas du non-vacciné mérite d’ailleurs qu’on en dise un mot. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement a décidé de faire du non-vacciné le bouc-émissaire de la situation sanitaire. La rhétorique gouvernementale est simple : « si nous devons nous reconfiner à la rentrée, ce sera la faute des non-vaccinés, et il est hors de question que les vaccinés payent pour ceux qui ont décidé de faire preuve d’incivisme ». Tout un chantage au reconfinement s’est mis en place, avec pour conséquence un climat absolument détestable où le non-vacciné est devenu une sorte d’épouvantail collectif. Sur les réseaux sociaux, la haine se déverse, certains allant même jusqu’à demander qu’on enferme les récalcitrants ou qu’on leur fasse payer tous les frais d’hospitalisation liés au Covid. Et sur les chaînes de télévision, certains chroniqueurs ont participé de ce climat haineux, certains allant même jusqu’à appeler à ce que la police vienne chercher les non-vaccinés pour les amener en centres de vaccination, d’autres appelant à rendre le plus difficile possible la vie des non-vaccinés. Le pays entier est pris d’une fureur répressive et autoritaires.
    Il faut ici s’interroger sur la rupture démocratique que tout cela représente. L’état d’exception permanent, la rupture d’égalité entre les citoyens, la mise en place d’un dispositif disciplinaire et répressif, cette bureaucratisation à l’extrême des rapports sociaux, tout cela n’a aucun équivalent dans notre histoire récente. Il s’agit même, comme l’a joliment écrit Giorgio Agamben, d’un renversement complet de l’idée même de citoyenneté, où le nouveau citoyen n’a de droits qu’à la condition qu’il produise la preuve de sa bonne santé. Se rend-on compte de ce que signifie le fait que la citoyenneté est désormais conditionnée à la bonne santé ? Qu’un citoyen vacciné a des droits qu’un non-vacciné ne possède pas ? Que la vie d’un non vacciné est désormais similaire à ce que nous avons vécu pendant le confinement ? Toutes les blessures infligées à notre modèle démocratique depuis le début de la crise ne cicatriseront pas facilement. Le plus inquiétant est que les citoyens eux-mêmes plébiscitent, dans leur majorité, ces atteintes à l’État de droit. Et que les mesures disciplinaires fonctionnent, comme en témoigne la saturation du site de prise de rendez-vous pour la vaccination DoctoLib quelques minutes après le discours du chef de l’État. Sans contre-pouvoir et avec un tel assentiment populaire, comment sortir de cette spirale liberticide qui semble n’avoir aucune fin ?
    Essayons donc, face à l’hystérie qui embrume notre jugement, de poser quelques principes clairs et de bon sens. D’abord, il n’y a nul besoin de pass sanitaire ou de vaccination obligatoire. La vaccination protège celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non-vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen. Les personnes vaccinées sont protégées, les autres choisissent en leur âme et conscience de prendre un risque pour eux-mêmes. Ensuite la citoyenneté ne se divise pas. Le pass sanitaire, qui créé de facto deux catégories de citoyens selon qu’ils sont vaccinés ou non, est une aberration éthique, juridique et démocratique. Il n’a pas sa place dans notre démocratie. Enfin, le virus ne disparaîtra pas. Il faut apprendre à vivre avec, sortir de l’état d’exception et faire confiance au libre-arbitre et à la responsabilité de chacun. La France n’est pas une cour d’école à discipliner, mais un pays où les citoyens ont des devoirs et des droits, et parmi ces droits figure la liberté de disposer de son corps. L’État doit encourager les Français à rester prudents et à se protéger du virus, mais il doit le faire comme il l’a fait pour l’épidémie du Sida : en privilégiant l’information et la pédagogie plutôt que la coercition. Ce n’est que de cette manière que l’on retrouvera un chemin qui soit celui de la #liberté et non de la servitude.
    Par #Mathieu_Slama

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/allocution-d-emmanuel-macron-le-pass-sanitaire-introduit-une-rupture-fondam

    #covid-19, #QRcode, #répression, #bouc_émissaire, etc.

    • La vaccination protège celui qui décide de se faire vacciner des formes graves du virus : le non-vacciné n’est donc une menace que pour lui-même. La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen.

      La connerie individualiste de trop dans le texte : on sait que ça réduit drastiquement les transmissions. Le vaccin est donc parfaitement aussi un geste barrière (à ajouter aux autres) qui empêche encore bien plus que le masque la transmission dans la population. Et donc protège nos amis, familles, voisins, etc.
      https://lejournal.cnrs.fr/billets/covid-19-vaccine-peut-sinfecter-et-transmettre-le-virus

      (Par ailleurs, même si on ne savait pas ça, ça empêche de faire partie de ceux qui vont saturer le système de santé, si en l’attrapant on doit aller à l’hopital alors qu’on n’aurait pas eu à y aller avec le vaccin.)

    • @rastapopoulos

      Donc, le pass sanitaire ne pose aucun problème ?

      Dans le chapeau de l’article que tu cite : « Le risque que les personnes vaccinées transmettent le virus serait aussi potentiellement réduit. »

      « Potentiellement » n’est pas tout à fait la même chose que « drastiquement », il me semble. Cela veut dire que c’est une simple hypothèse ...

    • @trambert : quand on cite un article mieux vaut ne pas s’arrêter au chapeau. Plus loin :

      Cette réduction du nombre d’infections grimpe à 90 % dès sept jours après la seconde dose. Cela signifie, dans le cadre de cette étude, qu’une semaine après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin, une personne a dix fois moins de risque d’être infectée sans le savoir et de potentiellement transmettre le virus.

      Plus loin :

      Une étude menée en Israël sur environ 5000 patients3 de tous âges souffrant du Covid-19 apporte un début de réponse. Elle s’est intéressée à la quantité de virus nasopharyngée (présent dans le nez jusqu’à la paroi arrière du pharynx). Celle-ci est directement liée à la charge virale du patient et constitue un indicateur fort du potentiel de contagiosité d’une personne.

      D’après les mesures, la quantité d’ARN viral nasopharyngé détectée par le test RT-PCR était 3 à 4,5 fois plus faible chez les patients ayant reçu une dose de Pfizer-BioNTech depuis au moins douze jours que chez les non-vaccinés. Cela suggère que le portage nasopharyngé diminue fortement à mesure que la réponse immune induite par le vaccin se développe.

      Le conditionnel du chapeau est une précaution scientifique d’usage. On est dans le domaine des sciences expérimentales, et donc ce conditionnel ne fait que retranscrire le « jusqu’à preuve du contraire » et non pas « c’est juste une hypothèse ».

      Et cela ne signifie pas que le passe sanitaire ne pose pas problème en terme de libertés publiques.

      Mais en vrai il commence à y’en avoir ras le bol des gens pour qui la liberté est celle du renard dans le poulailler, plein le dos l’absence de pensée du collectif, putain de marre de ceux qui confondent la liberté et l’irresponsabilité vis-à-vis des autres, et qui en plus se permettent de donner des leçons de vigilance sur la liberté d’expression sans même savoir à qui ils s’adressent, voire à taxer quiconque essaie penser à la santé publique d’être un collabo du gouvernement, ou un mouton, ou je ne sais quel dégueulis de mépris du même accabit.

      Ah oui ça aussi c’est excellent :

      La vaccination est donc un choix purement individuel qui doit relever de la seule décision rationnelle de chaque citoyen.

      Pure pensée néolibérale. De quelle rationalité parle-t-on ? De l’agent parfaitement informé qui n’existe pas en dehors de la théorie libérale ?

    • @ericw

      Qu’il y ait des personnes qui dans la revendication de « liberté » défendent avant tout leur libéralisme existentiel, c’est une chose - et j’en ai vu, complotistes avec toute la panoplie. Et il ne faut pas se priver de les dénoncer comme tels, qu’ils soient vaccinés ou pas, d’ailleurs.

      Mais la tribune de Mathieu Slama se place du point de vue du droit.

      Un droit que l’on peut toujours qualifier de « bourgeois », si l’on veut, mais qui garantissait encore un peu le respect de la personne et de son autonomie de décision. Et même ce peu de choses est en train de disparaître sous les yeux indifférents de tout un tas de #gauchistes_de_merde qui, ne voyant pas plus loin que le virus, nous préparent - comme il se doit - des lendemains qui déchantent.

    • je suis pfizerisé deux fois et porte un ffp2 dans ces situations mais comme me le disait une pauvre de 16 ans aujourd’hui dans un car régional lorsque je lui disais non pas que le port du masque était obligatoire mais qu’il était nécessaire, allant jusqu’à lui montrer de vieilles dames qui embarquaient : « j’ai payé alors je fais ce que je veux ». C’est la défense de la propriété privée qui exige le droit d’usage et le droit d’abus. qu’elle crève en 4X4.

      (et merci, @ericw, de dire ce qu’il faut)

      #Le_Figaro contre la #santé_publique, what a surprise
      #propriété_privée #soldarité #irresponsabilité_revendiquée #libéralisme_existentiel #idéologie_bourgeoise

    • Depuis le début se succèdent pour nous parler du vaccin :

      – des politicards menteurs professionnels,
      – des fous agressifs et délirant dans les médias,
      – des journullistes nous abreuvant de chiffres affolants, qui ne veulent rien dire, mais jamais sur le nombre de décès réels, nombre d’hospitalisés, nombre de covids longs,
      – des soit disant épidémiologistes aux conflits d’intérêts systématiques, c’est à dire corrompus,
      – des membres d’un gouvernement qui sont là pour détruire tout ce qu’ils peuvent,
      – des actes de violences policières justifiés par des soit disant questions sanitaires,
      – des erreurs succédant à des suites d erreurs,
      – des exemples flagrants d’une classe sociale privilégiée ne respectant pas les gestes barrière, et le confinement.

      En ils voudraient qu’on les suivent !

    • Ensuite la citoyenneté ne se divise pas. Le pass sanitaire, qui créé de facto deux catégories de citoyens selon qu’ils sont vaccinés ou non, est une aberration éthique, juridique et démocratique.

      Ce que je ne comprends pas dans ces arguments, et les râleries du vaccin Covid obligatoire, c’est que ça serait quelque chose de nouveau.

      Mais certains vaccins sont déjà obligatoires pour certaines professions (enseignement par exemple) ou voyages. Alors ?

    • Il y a deja des vaccins obligatoires c’est vrai mais les mesures de controles de ces vaccins ne sont pas comparables à ce qui se prépare. Ca concerne l’inscription à l’école et quelques voyages pour les personnes qui peuvent se le permettre, rien de comparable avec ces controles continus du pass sanitaire avec l’identité associée qui vont etre exigé plusieurs fois par jour. J’ai l’impression d’etre entre le marteau et l’enclume sans avoir aucune issue viable. D’un coté j’entend bien que le vaccin permet de réduire l’épidémie mais de l’autre je voie bien que ce gouvernement instrumentalise ce vaccin pour réduir nos droits et nous imposé ses réformes. D’un point de vue pratique on va se retrouvé contrôlés à toute occasion, par des agents de police non vaccinés, avec les dérives habituelles (racisme, classisme, validisme, agisme et sexisme systémique et persécution des habitant·es des quartiers populaires).

      Je me souviens de cette phrase attribuée à Benjamin Franklin ; « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux » et j’ai l’impression que je suis en train de tout perdre.