@l_envolee
▻https://twitter.com/l_envolee/status/1747549304418353528
♨️Le prisonnier mort à #Seysses dimanche s’appelait Rachid. Il avait 19 ans. Selon plusieurs prisonniers il venait d’obtenir 1 remise en liberté avec bracelet éléctronique d’ici qq jours. Un autre prisonnier évoque des hématomes à la sortie du #mitard et met en cause la version👇
Du « suicide par pendaison » servie par l’AP. Une grosse partie des prisonniers ont crié « matons assassins » avant de refuser de remonter en cellule pdt 2 heures lundi aprés-midi. Des #prisonniers évoquent l’équipe de #matons du #QD de sinistre réputation restée en fonction depuis 👇
Les morts de Jules et Jawad.
Loin d’évoquer ces éléments, la scandaleuse @ladepechedumidi ose « Impossible pour l’heure d’affirmer que ce mouvement de contestation serait la réponse à la mort de ce jeune homme » et en profite pour donner une fois de plus la parole 👇
À un #MatonQuiPleurt du syndicat d’extrême droite SPS qui évoque 10 suicides par an à peu prés (sic) et regrette de ne pas être assez formé à ce type de situation. Le contre feu est habituel, grossier, violent mais vain : nous continuerons à dénoncer la violence structurelle 👇
De la #prison, du QD, de l’AP et celle, vengeresse, de surveillants en particulier. Nous donnerons des infos supp dés que possible.
#FermetureDesMitards
#SolidariteAvecLesPrisonniers
#LaPrisonTue
]]>La sortie de prison : épisode • 1/5 du podcast Carte blanche à Reda Kateb
▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/la-sortie-de-prison-1912332
Série « Carte blanche à Reda Kateb »
Épisode 1/5 : La sortie de prison
Lundi 21 août 2023
1ère diffusion le 17/03/2014
▻https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-21.08.2023-ITEMA_23463858-2023C6612S0233-21.mp3
Les Pieds sur terre carré
Provenant du podcast
Les Pieds sur terre
Jean-Pierre a passé six mois derrière les barreaux, Saïd quatre ans. Le jour de leur sortie de la maison d’arrêt de Fresnes, ils font leurs premiers pas dehors.
Nous sommes à Fresnes, en 2014, devant la sortie du centre pénitentiaire. Thérèse attend son frère Jean-Pierre depuis plus d’une heure. Il doit sortir de prison le jour même après six mois de détention : "Les familles des détenus sont traitées avec mépris", déplore-t-elle.
Jean-Pierre explique qu’il a été emprisonné à tort, à cause d’un malentendu administratif. Pour lui, l’expérience de la prison est particulièrement dégradante : "La prison déshumanise l’homme. On était comme des bêtes."
À la sortie de cette prison, il y a aussi Saïd. Il a été incarcéré quarante-six mois et vit sa première heure de liberté. L’ex-détenu raconte comment il est arrivé là et évoque ses projets futurs : "On apprend à être plus malin en prison. Pour ne pas se faire prendre la prochaine fois."
Reportage : Yann Thompson
Réalisation : Alexandra Malka (et Emmanuel Geoffroy)
Chanson de fin : Freedom par Anthony Hamilton et Elayna Boynton - Album : "Quentin Tarantino’s Django Unchained Original Motion Picture Soundtrack"- Label : Seven Four Ent LLC/Republic
]]>France : « Ok, je mets comme d’habitude qu’il s’est cogné »
▻https://www.prison-insider.com/articles/france-ok-je-mets-comme-d-habitude-qu-il-s-est-cogne
Le banc des prévenus serait resté désespérément vide ce lundi sans le courage d’un homme : Besnik M. Cet ancien policier kosovar est surveillant pénitentiaire depuis quelques années seulement, il a décroché le concours en 2016 selon un document administratif que Le Poulpe a pu retrouver.
►https://www.lepoulpe.info
Un article de la journaliste Laurence Delleur pour Le Poulpe retranscrit sur le site de prison insider
Cinq surveillants du centre de détention de Val-de-Reuil, dans l’Eure, ont comparu, ce lundi 22 février 2021, devant la cour d’appel de Rouen. Il leur est reproché des violences sur un détenu et le fait d’avoir voulu maquiller cette agression en accident. Récit chirurgical d’une audience rare qui lève un coin de voile sur le système pénitentiaire, où se mêlent violences, mensonges et #omerta .
]]>Encore un « suicide » au mitard de Seysses : « trop de frangins sont morts » – L’envolée
▻https://lenvolee.net/encore-un-suicide-au-mitard-de-seysses
Jules est mort au #mitard de la maison d’arrêt de #Seysses dans la nuit du 5 au 6 décembre. Il avait 20 ans. L’administration pénitentiaire prétend qu’il s’est pendu, mais les prisonniers sont formels : Jules ne s’est pas suicidé.
Ils sont très nombreux à témoigner, et c’est toujours la même équipe qui est mise en cause ; ce sont toujours les prénoms des mêmes surveillants qui ressortent. Le pire, c’est que ça fait des années que ça dure.
]]>Poil au maton !
« Le Canard enchaîné » 30 septembre 2020
L’aimable site pénitentiaire « actupenit.com » affiche son « soutien aux forces de l’ordre », mais il a le sens de la bonne blague. Surtout sur les détenus. Il commercialise ainsi à destination de ses clients gardiens de prison une pochette de cinq préservatifs aux emballages primesautiers. L’un affiche « fouille obligatoire », avec une silhouette en fouillant un autre corps… Un autre le slogan « passe derrière mon barreau » au-dessus d’une fenêtre de cachot. Le troisième un panneau de danger figurant une savonnette, avec l’avertissement « risque de glissade », délicate allusion aux viols pendant les douches en taule… Poilade assurée ! Le tout lancé par un tweet très enlevé : « Avec notre partenaire Calvin Condoms, nous vous proposons des produits complètement dingues et hilarants. De quoi amuser vos collègues et amis. » On sait se fendre la geôle, chez les matons !
Les matons grèvent, Crève la taule. | L’envolée
▻http://lenvolee.net/les-matons-grevent-creve-la-taule
De nouveau, les matons ont décidé de bloquer certains établissements. Actuellement, nous sommes informés du blocage des prisons de Agen, Avignon, Beauvais, Béziers, Bordeaux, Condé, Draguignan, Fleury, Liancourt, Nice, Osny, Perpignan, Val de Rueil, Vendin le Veil, La Réunion, Reau, Rodez, Salon de Provence. Cela est inadmissible et insupportable d’interdire des familles de voir leurs proches (et inversement), de prendre en otage les prisonniers en les séquestrant plus qu’ils ne le sont déjà en les empêchant d’aller en activité (sport, travail, promenade). Parfois, les surveillants vont même plus loin dans leur ignominie en éteignant le courant et en coupant l’eau : c’est employer des moyens de tortures contre celles et ceux qui subissent déjà la violence de l’État et qui ont simplement cherché à s’extraire de la place que la société leur attribuait.
Honte à eux de penser qu’en restant à trois devant les geôles les choses vont changer. Allez plutôt soutenir celles et ceux qui se battent pour de vrai, celles et ceux qui s’opposent à leur patron, à leur ministre en faisant la grève et en manifestant, celles et ceux qui restreignent les flux économiques par les blocages. Un peu de courage ne vous ferait pas de mal. Les mouvements sociaux se sont toujours construits contre les capitalistes : les blocages d’usines, les débrayages et autres moyens de luttes ont toujours été organisés pour faire perdre de l’argent des patrons. Ici, vous ne faites que renforcer leur pouvoir. Cessez vos pleurnicheries multiples de petits flics sans reconnaissance, vous titillez la colère…
Le plus hallucinant dans tout cela, c’est que ça vous amuse d’être devant des taules à brûler vos pneus et faire vos barbecues, cela sous l’œil attristé des familles qui parfois arrivent de loin. Nous sommes en période de fête : unique période où les colis sont autorisés. Il n’est pas acceptable que certains prisonniers et prisonnières soient privés de leur colis de noël. Ces mères, compagnes, sœurs – car oui, ce sont souvent des femmes qui maintiennent les liens familiaux – qui se sont organisées pour venir, n’ont pas à être sanctionné. C’est peut-être le seul jour du mois qu’elles ont pour embrasser leur proche. Un peu de respect serait un effort suprême pour vous qui vous êtes enfermé par choix toute l’année ?…
]]>Violences des surveillants de prison : brisons le silence
▻https://oip.org/communique/brisonslesilence
matons en grève
▻http://www.lenvolee.net/wp-content/uploads/2019/05/lenvolee-19-05-03.mp3
▻http://lenvolee.net/emission-du-03-mai-2019
Le vrai « drame #de #condé-sur-sarthe », c’est son existence même
▻https://nantes.indymedia.org/articles/44967
Communiqué de l’Envolée suite au mouvement de blocage des #MatonsQuiPleurent Les prisonniers et leurs familles pris en otages
« Avec cette lettre motivée, je viens à vous qui êtes à l’extérieur afin de faire entendre nos voix. Je suis un des détenus longues peines de France actuellement incarcérés dans une des maisons centrales (MC) ou quartiers maison centrale (QMC) telles que Valence, Réau, Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Vieil. Ces nouvelles structures sont en fait des QHS (quartiers de haute sécurité) ou des QSR (quartiers de sécurité renforcée). Les nouvelles #prisons françaises sont copiées sur le format canadien, et se dirigent vers l’américanisation. Ces systèmes pénitentiaires ultradurs sont basés sur des fonctionnements répressifs et pervers. Nous sommes passés de personnes détenues à bétail. (...)
#Répression #contrôle #social #/ #centres #rétention #Répression,contrôle,social,/,prisons,centres,de,rétention
]]>[Paris] Rencontres contre toutes les prisons les 15 et 16 décembre - Rebellyon.info
▻https://rebellyon.info/Montreuil-Rencontres-contre-toutes-les-19851
▻https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/arton19851.jpg?1543400539
▻https://paris-luttes.info/rencontres-contre-toutes-les-11106
Mettre à mal l’idée même de l’enfermement c’est s’attaquer à un des piliers de cette société basée sur l’exploitation et la reproduction des dominations. La taule est une menace pour tou.te.s celles et ceux qui désirent vivre sans se soumettre aux lois qui régissent ce système, ou qui n’ont pas d’autres possibilités que de vivre en contradiction avec celles-ci.
À l’heure d’une nouvelle extension du #système_carcéral il nous semble important de se donner des perspectives de lutte. Cet énième plan #prison à l’oeuvre, c’est 15 000 places de plus derrière les murs. Il prévoit à la fois la construction de nouvelles taules, de quartiers haute- sécurité, de SAS (structures d’accompagnement vers la sortie) et la rénovation d’anciennes prisons comme celle de la Santé à Paris dont la réouverture est prévue le 7 janvier prochain. Cette nouvelle #réforme_pénitentiaire vise aussi à étendre toujours plus la prison dans la société, avec notamment le développement de la surveillance électronique et la création d’un pôle emploi des TIG (travaux d’intérêts généraux). Régulièrement, des révoltes secouent les prisons suite à des assassinats par les #matons, après des suicides ou du fait des conditions d’incarcération, certaines remettant en cause l’existence même des prisons. Dehors, des personnes se solidarisent par différents moyens : depuis l’hiver dernier se sont succédés émeutes et manifs à Toulouse, actions contre la grève des matons, rassemblements devant Fleury-Merogis, mais aussi incendies de voitures de matons à la prison de Fresnes ou de véhicules de constructeurs de taules en Isère... Ces rencontres pourront être l’occasion de partager des idées autour de ces révoltes et luttes actuelles et d’autres plus anciennes.
Ce sera également un moment pour discuter des divers outils existants comme les #radios_anti-carcérales, les journaux, les caisses de solidarité qui, en diffusant des infos et en créant des liens entre l’intérieur et l’extérieur, contribuent depuis de nombreuses années aux luttes contre la prison et d’autres formes d’enfermements (centres de rétention, hôpitaux psychiatriques, établissements pénitentiaires pour mineur.e.s, etc.).
Ces rencontres ont lieu en région parisienne mais nous souhaitons qu’elles puissent être un temps d’échanges entre personnes de différents coins de l’hexagone. Pour celles et ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux luttes anti-carcérales, ce week end sera une occasion de se rencontrer !
]]> Le fonctionnaire a reconnu qu’il s’en était pris à la victime pour se venger après une précédente agression. Il a été mis en examen et suspendu de ses fonctions.
Ce sont des faits qualifiés de « particulièrement graves » qui viennent d’être mis au jour au sein de la maison d’arrêt de Strasbourg (Bas-Rhin). Un surveillant de cet établissement pénitentiaire a été placé en garde à vue, le 7 novembre dernier, dans les locaux de la sûreté départementale (SD) du Bas-Rhin. Deux autres surveillants ont suivi le même chemin. Les trois fonctionnaires ont été « ciblés » après un signalement de la directrice de la maison d’arrêt de Strasbourg. Cette dernière a reçu un rapport d’incidents concernant un détenu. Après avoir visionné les enregistrements de vidéoprotection de son établissement, la directrice a constaté qu’un de ses agents avait commis, le 31 octobre dernier, des « violences illégitimes » sur ce détenu.
Entendu, ce dernier, transféré entre-temps dans une autre prison, a expliqué avoir été extrait de sa cellule, sans raison, le jour des faits par deux surveillants, avant d’être frappé, à coups de radio portative, par le troisième agent pénitentiaire.
Au cours de leur garde à vue, les trois surveillants ont nié les faits reprochés, avant que l’un d’entre eux ne les reconnaisse finalement. « Il a évoqué un acte de vengeance, confie une source proche de l’affaire. L’un des codétenus de la victime s’en serait pris, le 25 octobre, à deux surveillants avec une lame de rasoir, ce qui aurait suscité cet acte de vengeance. Ce comportement de la part d’un agent pénitentiaire est inacceptable et doit être sanctionné. »
Ses deux collègues ont été laissés libres à l’issue de leur audition. Présenté à un juge d’instruction, le surveillant, auteur présumé de ces violences, a été mis en examen, avant d’être suspendu de ses fonctions. Une enquête administrative a également été déclenchée par l’administration pénitentiaire.
▻https://www.prison-insider.com/news/france-un-surveillant-de-prison-filme-en-train-de-frapper-un-detenu
source : Le Point.fr
#violences_policières #prison #matons
Maison d’Arrêt de Seysses, le 19 avril 2018.
J. avait 26 ans. Samedi dernier, il était au #mitard, dans une »cellule disciplinaire » de la #prison de Seysses. Il y est mort. Les médias relaient une version des faits, une seule : celle des #matons, les »surveillants ». Mais nous, on y vit, dans cette prison. Et on n’est ni sourds, ni aveugles. On sait que sa mort a été provoquée par la violence des matons affectés au mitard. Non, J. ne s’est pas suicidé.
Si plus d’une centaine de prisonniers ont refusé de remonter en cellule plusieurs jours de suite cette semaine, c’est parce que c’est tout ce qu’on peut faire pour protester, ici. J. est mort au mitard, et l’autopsie aurait conclu à un suicide. Mais on sait que ce n’est pas le cas, car il y a des témoins qui étaient présents dans les cellules environnantes lors de son passage à tabac, qui ont tout entendu, qui ont assisté à tout ça. C’est suite à un déferlement de coups que J. est mort samedi. Pensez-vous que nous serions 200 prisonniers à refuser de remonter en cellule et à déployer une banderole dans la cour de promenade si nous n’étions pas convaincus de leurs mensonges ?
Tous ceux qui sont passés par le #quartier_disciplinaire pourront témoigner des humiliations qu’ils y ont subi, des insultes racistes, des crachats à la figure, des ordres donnés comme si on était moins que des chiens… Là-bas, celui qui a le malheur de « la ramener » peut finir comme J. : pendu. Aucun droit n’est respecté dans ce mitard. Les promenades ont lieu au bon vouloir des surveillants, et en général il n’y en a pas. L’accès au douches nous y est refusé, et il peut se passer quinze jours sans qu’on puisse y aller. Pareil pour l’accès au feu, pour allumer une cigarette : c’est maximum trois fois par jour et ils usent de beaucoup de zèle, il faut presque les supplier. La peur y règne, et y aller est pour chacun d’entre nous, prisonniers, une vraie descente aux enfers.
Cet hiver, plusieurs prisonniers se sont retrouvés dans ce mitard sans matelas, sans couverture et sans vêtements, alors qu’il faisait moins cinq degrés. Juste parce qu’ils avaient tapé sur la grille de leur cellule pour réclamer à manger ou avoir du feu. Ils ont dû dormir par terre, nus, sur un coussin, et manger « la gamelle » dans des barquettes qui arrivaient ouvertes, apparemment déjà utilisées.
J. a été battu par cinq ou six surveillants, pendant plus d’une demi-heure. Puis il y a eu un grand silence, et les surveillants se sont mis à discuter entre eux, à estimer son poids et sa taille pour s’accorder sur une version des faits. Puis ça a été l’heure de la gamelle et, quand sa cellule a été rouverte, ils ont fait mine de le découvrir pendu. Alors le Samu est intervenu et a tenté de le réanimer, en vain. Le lendemain, ils ont libéré tout le monde du mitard et personne n’a été entendu, même pas le chef ni les gendarmes. Ça montre bien qu’ils ont des choses à cacher, qu’on ne vienne pas nous dire le contraire.
Certains d’entre nous (sur)vivent dans cette prison de Seysses depuis plusieurs années, ou y font beaucoup d’allers-retours. Cette situation n’est pas nouvelle, et d’autres « morts suspectes » ont eu lieu ici ces dernières années. Nous avons vite compris que notre parole ne valait rien face à la leur, mais nous savons aussi que beaucoup dehors s’interrogent ou ont déjà compris leur petite mascarade. Qui tue.
▻http://lenvolee.net/encore-un-mort-au-mitard-communique-de-prisonniers-de-seysses
#lenvolée
Les matons n’en sont pas à leur premier mouvement… chaque année quasiment, ils tentent le coup. Ils obtiennent toujours quelque chose. Bien sur ils ne gagnent jamais la considération d’une société qui, malgré sa paranoïa et ses penchants sécuritaires, continue à les mépriser. Ces #porte_clefs à perpétuité rappellent en effet par leur simple présence, qu’il y a des prisons, ces non lieux que tout le monde s’efforce d’oublier. Bien sur, ils ne gagnent rien pour les prisonniers ou pour améliorer les « conditions de détentions ». Bien sur, ce qu’ils gagnent, ils le gagnent toujours CONTRE les prisonniers : suppression de parloirs, de cantines, multiplication des fouilles, plus de moyens de contrôle, arsenal…
▻http://lenvolee.net/matonquipleure
Nous reviendrons dans le prochain numéro du journal sur ce mouvement de janvier 2018 encore en cours ; et surtout sur ce qu’il implique et entraîne à l’intérieur pour les prisonniers. En attendant nous vous proposons la lecture d’un texte d’août 2013 paru dans le numéro 36 du journal, qui revenait sur ce que nous avions baptisé « le printemps français des matons » et qui pointait l’émergence d’un nouveau syndicat que l’on a vu depuis s’exposer longuement à l’antenne (SPS).
#lenvolée
La vie est trop courte pour s’épiler la chatte
Es-tu un·e fils/fille de pub ?
Mon #corps, mon #genre, ta gueule
L’#amour est une construction sociale
Legalize trans
Les tas d’urgence
–-> Vu le 10.09.2017 sur ce qu’on appelle l’"autoroute des vélos" à #Grenoble (sur un petit morceau que j’emprunte tous les jours pour aller au bureau).
#graffitis #art_de_rue #street-art
▻http://lenvolee.net/category/emissions-de-radio
Le 22 mars à 14h40 au centre pénitentiaire pour femmes de #Rennes, l’alarme retentit dans tous les bâtiments. Toutes la #prison est bloquée, les familles, proches, intervenant.es, détenues sont cloisonné.es là où ielles se trouvent. Aucune explication. Un peu plus tard, certaines détenues sont enfermées dans leur cellules et aperçoivent par la fenêtre une cinquantaine d’ERIS (Équipes Régionales d’Intervention et de Sécurité, bref une équipe spécialisée intervenant contre les mutineries - composé de #matons et de #pandores cagoulés, ouverte à toutes les dérives et règlements de comptes " en toute impunité" ) avec leur boucliers, gilets pare balles et armes aux poings qui se pavanent dans la cour de la taule. Ce qui laisse penser à une mutinerie, alors au début des meufs sifflent et encouragent les potentielles mutines. Sauf que très vite elles se rendent compte que les #ERIS font un entraînement, et qu’il n’y a pas de désordre en cours. Ce théâtre nauséabond va durer 3h30. Ce qui aura eu comme conséquence la suspension des premiers #parloirs et l’annulation des deuxièmes ainsi que des activités, mais aussi de mettre le stress au #prisonnières pour avoir le temps de prendre des douches et manger avant la fermeture des cellules à 19h30.
Voici un extrait de la lettre de Marina et Maïté, envoyée de l’intérieur, qui parle de cet événement et qui a été lu pendant l’émission de #radio « l’envolée » (qui est la source de cette brève) du 7 avril dernier :
« Nous dénonçons ces agissements de la flicaille qui n’ont comme seul but que de continuer d’engraisser la machinerie répressive et répandre la peur. Dans une prison où le nombre de femmes mortes est si élevé [4 en 4 mois], les priorités de la direction pénitentiaire sont de trouver de nouvelles armes et méthodes pour mieux réprimer sans tenir compte qu’ici, il y a des êtres humains enfermé.e.s. Que nous avons une vie et que nous essayons de nous en sortir comme nous pouvons pour supporter cette torture. »
source : TILTJOURNAL.NOBLOGS.ORG
]]>ÉMISSION DE L’ENVOLÉE DU 24 MARS 2017 | L’envolée
▻http://lenvolee.net/2953-2
Le 16 décembre c’était la réponse de la dernière demande de libération conditionnelle faite à Nantes. Surprise ! Le JAP est d’accord. Encore plus grosse surprise, le proc’ ne s’y oppose pas dans les 24 h. Bref, le mardi 20 à 9h30, j’ai la confirmation que je sors le jeudi 22 !
Alors, voilà aujourd’hui c’est fini. Ouf !
Merci à ceux qui m’ont aidée à rester debout, qui ne m’ont pas lâchée, qui m’ont écrit, qui sont venus me voir aux parlus, qui ont aidé à diffuser les infos….
Bon vent à tous et VIVE LA LIBERTÉ !
Christine
▻http://lignesdeforce.wordpress.com/2016/12/26/de-tres-bonnes-nouvelles-de-christine-ribailly-la-bergere-p
▻https://mars-infos.org/home/chroot_ml/ml-marseille/ml-marseille/public_html/local/cache-gd2/48/8ec76f1dc25e049c8e7c8ea2cbe7e5.jpg?1482703375
▻http://mars-infos.org/+-lettre-de-prison-+
►http://enfinpisserdanslherbe.noblogs.org
#Christine_Ribailly #libération_conditionnelle #prison #enfin_pisser_dans_l'herbe
L’Envolée N°44 est dans les boîtes, une pensée aux familles des vitrines | L’envolée
►http://lenvolee.net/lenvolee-n44-est-dans-les-boites-une-pensee-aux-familles-des-vitrines
Edito accompagné d’une pensée aux familles des vitrines
Trois mois de mouvements dans tout l’Hexagone. Trois mois de discussions, de rassemblements, de manifs, d’occupations, de grèves… Une belle respiration, salutaire ; cela faisait longtemps, bien longtemps que nos vies ne s’étaient pas offert de joyeuses tranches de désordre, de rupture avec un quotidien fâcheusement morose de #solitudes_mortifères. L’avenir paraissait bien bouché, entre #précarité et sécurité, entre médicaments et places de #prison. Oui, ça fait du bien de crier à plusieurs milliers « À bas, l’État, les flics et les patrons », de recouvrir les murs de belles maximes comme « Ni loi ni travail », « La retraite à 13 ans », « Les policiers ne sont pas nos fils, signé Des putes », de retrouver le bon sens de dire aux flics « Tout le monde déteste la police » alors que l’année dernière, on célébrait partout l’union sacrée en embrassant les policiers…►http://lenvolee.net/lenvolee-n44-est-dans-les-boites-une-pensee-aux-familles-des-vitrines
#loi_travail #insurection #révolte #police #justice #LBD #matons
Le numéro 44 du journal l’Envolée est dans les boîtes aux lettres parfois bloqué à la fouille, pour certain-e-s abonné-e-s en prison… Abonnez-vous, on n’a pas de sous : le papier c’est mieux que le net mais c’est plus cher à fabriquer (chèque de 15 euros ou plus à envoyer au 43 rue de Stalingrad 93100, Montreuil ; et bien sur c’est toujours gratuit pour les prisonniers en envoyant adresse et numéro d’écrou)