#mauritanie

  • #Coronavirus : en #Mauritanie, le calvaire des exilés et réfugiés

    Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les conditions de vie des 66 000 exilés que compte actuellement le pays ne cessent de se dégrader. Cela concerne particulièrement les réfugiés et demandeurs d’asile venus d’Afrique subsaharienne et de Syrie.

    Depuis le début de la crise sanitaire, l’arrêt des activités économiques qui permettaient aux réfugiés de faire des #petits_boulots a accentué la galère de ces populations. Avec un budget très faible, le HCR, qui n’avait pas prévu une telle situation, était déjà submergé par les charges de l’un des plus grands camps de réfugiés en Afrique : celui de #M’Béra, à 1 200 kilomètres de Nouakchott dans l’est mauritanien. Il accueille plus de 60 000 #réfugiés_maliens. Mais pour le HCR, il y a aussi urgence à #Nouakchott et #Nouadhibou.

    Dans ces grandes villes de Mauritanie, l’agence de l’ONU est interpellée par les 6 000 réfugiés urbains venus de Syrie et d’Afrique subsaharienne. Ali Ouatara fait partie des pères de famille touchés par le #Covid-19. Originaire de Côte d’Ivoire, il vit en Mauritanie depuis 18 ans. « Tout est fermé, déplore-t-il. Les écoles sont fermées, les restaurants sont fermés. Les réfugiés, pour la plupart, sont des enseignants, des chauffeurs… Ils travaillent dans les restaurants, ils font de petits boulots. Mais tout est bloqué. Tout ! Les réfugiés ont #faim ! Depuis que la crise a démarré, jusqu’à aujourd’hui, les réfugiés n’ont reçu aucun sou. »

    Le message a été porté au HCR qui a promis de réagir dans le courant du mois d’avril. La représentante adjointe du HCR en Mauritanie, Fadela Novak Irons, dévoile la nature de l’assistance. « Le HCR assiste les réfugiés à travers une approche de #monétisation (#cash_based_intervention), afin de permettre aux réfugiés de décider quels sont leurs besoins les plus urgents. Pour certains, ce sera le paiement de médicaments, pour d’autres, le paiement du loyer, pour d’autres, ce sera la nourriture… »

    Le HCR a lancé un appel d’urgence pour obtenir 1,2 millions de dollars afin de faire face aux besoins des réfugiés touchés par le Covid-19.

    http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200419-coronavirus-mauritanie-calvaire-exil%C3%A9s-refugi%C3%A9s-hcr

    #asile #migrations #réfugiés #urban_refugees #réfugiés_urbains #camps_de_réfugiés #travail #économie #réfugiés_syriens #aid_in_cash #aide_en_cash #Mbera

    ping @ceped_migrinter_afrique

  • Coronavirus COVID-19 : situation au Sénégal - La France au Sénégal

    Les autorités sénégalaises ont en outre annoncé le 16 mars la suspension de tous les vols en provenance et à destination des pays suivants : France, Espagne, Italie, Belgique, Tunisie, Algérie, à compter de mercredi 18 mars à 23h59 et pour une période de 30 jours. Les évacuations sanitaires ne sont pas concernées.
    Les frontières terrestres avec la Mauritanie sont fermées à compter du 21 mars jusqu’à nouvel ordre, celles avec la Gambie le sont à compter du 23 mars minuit pour une durée de 21 jours.

    https://sn.ambafrance.org/Coronavirus-2019-nCoV-3295


    #Covid-19#Migration#Migrant#Frontière#Senegal#Mauritanie#Gambie

  • Interior expulsa a otros 36 malienses a Mauritania desde Canarias

    Un nuevo vuelo de #Frontex partió desde Tenerife Norte el pasado 17 de febrero con 51 personas a bordo, de las cuales ninguna era mauritana.

    El Ministerio del Interior continúa expulsando a migrantes desde Canarias hacia un país que no es el suyo. El pasado lunes 17 de febrero febrero, un nuevo vuelo de la Agencia Europea de Fronteras (Frontex), el tercero en lo que va de año, partió desde el aeropuerto de Tenerife Norte hacia Mauritania con 51 personas a bordo. Tal y como ha reconocido el Mecanismo Nacional de Prevención de la Tortura, ninguna de ellas tenía nacionalidad mauritana. En concreto, la mayoría de ellas procedía de Malí (36), 13 eran senegalesas, una de Gabón y otra de Costa de Marfil.

    Durante el operativo de deportación los técnicos examinaron las condiciones del embarque, la documentación relativa a las devoluciones y, además, se realizaron tres entrevistas durante el vuelo. No ha sido hasta este miércoles 19 cuando se han notificado en el Defensor del Pueblo los detalles de la deportación, a pesar de que Televisión Española ya había adelantado este martes que un vuelo de Frontex con medio centenar de migrantes había salido desde Tenerife.

    A pesar de las denuncias sociales que han recibido estas expulsiones ejecutadas por el Gobierno de España, ya son 139 los migrantes deportados por el Ejecutivo, aprovechando el acuerdo bilateral que firmó en 2003 con Mauritania. De esta cifra, 106 son malienses, de los cuales al menos 14 expresaron su voluntad de solicitar protección internacional por la situación de conflicto que atraviesa su país de origen, donde, según Acnur, a diario se detectan secuestros, ataques a escuelas y hospitales, asesinatos, vulnerabilidad infantil y agresiones sexuales. Aún así, este grupo fue internado en el CIE de Hoya Fría y enviado a Mauritania el 20 de enero.

    Interior justifica estas devoluciones asegurando que el acuerdo con Mauritania se aplica también a quienes, a pesar de no tener nacionalidad mauritana, hayan pisado el país durante su itinerario. Sin embargo, de acuerdo con los autos de internamiento a los que tuvo acceso Canarias Ahora, estas 14 personas coincidieron en que habían partido desde Senegal hacia el Archipiélago de forma directa.

    Distintas ONG como la Comisión Española de Ayuda al Refugiado (CEAR) o el Servicio Jesuíta a Migrantes así como la Unión Progresista de Fiscales han denunciado estas expulsiones exprés. Además, CEAR ha asegurado que, una vez en manos de las autoridades mauritanas, los malienses son trasladados hasta la frontera con Malí, quedando de nuevo expuestos ante la guerra.

    https://www.eldiario.es/canariasahora/365diasmigraciones/Interior-expulsa-malienses-Mauritania-Canarias_6_997460253.html

    #expulsions_sud-sud #asile #migrations #réfugiés #expulsions #renvois #déportation #réfugiés_maliens #Mauritanie #Espagne #Canaries #îles_canaries

    ping @karine

  • La langue française est désormais bannie dans l’hémicycle du Parlement en Mauritanie. Un règlement intérieur, adopté en juillet dernier, interdisant aux députés de s’exprimer en français durant les débats parlementaires, a été mis en application durant les dernières séances de la première session ordinaire de 2019-2020 qui a pris fin vendredi soir.

    http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200203-mauritanie-interdiction-francais-parlement-polemique

    #langue-française #Mauritanie #francophonie

  • Mort de neuf migrants après un #naufrage au large de l’île espagnole de #Lanzarote

    Neuf migrants ont été retrouvés morts au large de Lanzarote après le naufrage de leur embarcation prise dans une forte houle alors qu’ils tentaient de rejoindre cette île des Canaries. Deux autres personnes sont toujours portées disparues.

    Neuf migrants sont morts après le naufrage au large de l’île espagnole de Lanzarote, aux Canaries, de leur embarcation renversée par de fortes vagues, ont indiqué jeudi 7 novembre les autorités de l’archipel. Deux autres migrants sont toujours portés disparus.

    Ce bilan s’est alourdi jeudi après la découverte de quatre nouveaux corps, ont indiqué les autorités locales. Mercredi, cinq corps avaient été retrouvés « en dépit des difficultés dues à la forte houle, responsable du renversement de l’embarcation", avait expliqué l’administration locale de Lanzarote, dans un communiqué.

    "Il y a neuf personnes décédées, en plus des quatre secourues en vie", a indiqué à l’AFP un porte-parole du gouvernement local de Lanzarote, île située au large des côtes marocaines, dans l’océan Atlantique. "Selon certains survivants, quinze personnes étaient à bord de l’embarcation et les services d’urgence continuent de fouiller la zone", a ajouté le porte-parole.

    Les recherches se poursuivaient jeudi avec deux hélicoptères et plusieurs bateaux, en dépit des conditions météorologiques très difficiles "avec des vagues de quatre ou cinq mètres", avait plutôt affirmé Isidoro Blanco, porte-parole des services d’urgence de Lanzarote.

    Selon le récit des rescapés, la quinzaine de personnes aurait pris la mer vendredi. Aucune information n’a été donnée sur leur pays d’origine ni leur identité.

    Selon les chiffres publiés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de l’ONU, au moins 80 personnes sont mortes ou portées disparues, après avoir tenté de parvenir aux Canaries depuis le nord-ouest de l’Afrique en 2019.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/20690/mort-de-neuf-migrants-apres-un-naufrage-au-large-de-l-ile-espagnole-de
    #décès #migrations #réfugiés #Lanzarote #Atlantique #océan_atlantique #mourir_en_mer #Canaries #routes_migratoires #itinéraires_migratoires #route_atlantique

    • La côte atlantique, nouveau point de départ de jeunes marocains

      Ces dernières semaines, plusieurs embarcations transportant des jeunes marocains sont parties des villes de Salé, Casablanca, ou encore Safi, pour rejoindre le sud de l’Espagne ou les Canaries. Pour Ali Zoubeidi, docteur en droit public, spécialiste dans le trafic illicite de migrants au Maroc, les départs depuis ces villes situées sur la côte atlantique du pays sont nouveaux, et révèlent le désarroi d’une jeunesse qui, faute de perspectives, se tourne vers un « eldorado » européen.
      Entre fin septembre et début octobre, les corps de 16 personnes ont été repêchés au large de Casablanca, au nord-ouest du Maroc. Les victimes, tous de jeunes marocains, étaient montées à bord d’une embarcation pneumatique, espérant rejoindre le sud de l’Espagne par l’océan Atlantique. Sur la soixantaine de personnes qui se trouvaient à bord, seules trois ont survécu.

      Quelques semaines plus tard, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux fait le tour de la presse marocaine. Elle montre Anouar Boukharsa, un sportif marocain détenteur de plusieurs prix de taekwondo régionaux et nationaux, lancer sa médaille à la mer depuis un bateau de fortune en direction des Canaries. Parti de la plage de Souira, au sud de la ville de Safi, avec une dizaine de jeunes marocains comme lui originaires de la région, il est arrivé le 23 octobre à Lanzarote, une île de l’archipel espagnol, après quatre jours de voyage.

      Si le Maroc est devenu ces dernières années une route migratoire majeure, avec des départs s’organisant le plus souvent depuis la côte méditerranéenne, ces deux événements illustrent la présence d’autres points de départ se situant du côté Atlantique. Ali Zoubeidi, docteur en droit public spécialiste dans le trafic illicite de migrants au Maroc, travaille sur l’émergence de ces nouvelles traversées. Il répond aux questions de la rédaction d’InfoMigrants.

      Les départs depuis la côte atlantique du Maroc sont-ils nouveaux ?

      La route atlantique depuis le sud du pays en direction des Canaries avait déjà été réactivée, avec des points de départ dans la région de Tiznit, ou près de Dakhla. On connaissait déjà aussi la route du nord, avec des embarcations qui partent des villes d’Asilah ou de Larache, sur la côte atlantique, pour rejoindre la mer Méditerranée puis le sud de l’Espagne.

      Mais ce que l’on voit émerger maintenant, et c’est très récent, ce sont des points de départ dans le centre, à partir de villes comme Safi - d’où est parti le champion de taekwondo - pour aller aux Canaries, ou de Salé et de Casablanca pour rejoindre la Méditerranée et ensuite le sud de l’Espagne. Ce sont des trajets de plusieurs jours, très dangereux, à bord d’embarcations de pêche traditionnelles ou de bateaux pneumatiques qui sont mis à l’eau sur des plages sauvages, par exemple à Souira, au sud de Safi.

      Les points de départ au sud concernent à la fois des Marocains et des migrants originaires d’Afrique subsaharienne. Ces derniers se retrouvent pour certains au sud du pays après avoir été refoulés du nord par les autorités. [Les autorités marocaines avaient commencé en août 2018 à refouler de force des migrants vers le sud du pays afin de les « soustraire aux réseaux mafieux » du nord, NDLR.]

      Au centre, depuis Safi, Salé, ce sont surtout de jeunes marocains qui partent vers l’Europe.

      Comment expliquer ces départs de jeunes marocains ?

      Même s’il n’y a pas encore de chiffres et données précises sur les départs depuis ces nouvelles zones, ce que l’on observe, c’est vraiment le désespoir de la jeunesse marocaine. Ce sont souvent des jeunes qui décident de quitter le pays en trouvant l’issue la plus proche pour atteindre l’Europe, « l’eldorado ». Dans les vidéos qui sont apparues ces dernières semaines, on a vu plusieurs personnes originaires de Safi partir du sud de leur ville, dont des sportifs. Certains jettent à l’eau leurs médailles, d’autres leurs diplômes. C’est révélateur d’une absence de perspectives pour la jeunesse marocaine, tant au niveau économique, de la santé, qu’au niveau sportif et culturel. Ils savent qu’ils peuvent mourir pendant le trajet, mais ils ne se posent pas la question de ce qu’il pourra ensuite se passer une fois en Espagne.

      C’est vraiment présenté comme une aventure, un challenge entre jeunes. Ce sont aussi des jeunes qui souffrent de l’absence de voie légale d’immigration. Ils se voient refuser des visas pour des raisons économiques, même quand il s’agit pour eux simplement de faire du tourisme ou d’effectuer un déplacement temporaire. Et puis, il y a la mise en scène. On fait des vidéos pendant le passage irrégulier, on se vante pour montrer qu’on y arrive, on fait des dédicaces à sa famille, ses amis : c’est le moment où l’on peut dire « j’ai réussi quelque chose ». Et cela devient un facteur d’attraction pour d’autres. C’est aussi de la publicité dont se servent ensuite les réseaux mafieux.

      Comment s’organisent ces départs ? Quels sont les dangers ?

      Je dirais qu’il y a vraiment des réseaux criminels impliqués dans environ 85% des cas. Le reste étant des amateurs qui s’auto-organisent. Je soulignerais aussi l’importance de la communauté locale, des gens qui habitent sur la côte : dans les quartiers populaires, des pêcheurs sont impliqués. Il y a également des opportunistes, qui n’y connaissent rien, qui prennent contact avec des jeunes via les réseaux sociaux et les arnaquent. Début septembre, pour le cas du naufrage au large de Casablanca d’une embarcation qui se dirigeait vers le sud de l’Espagne, il s’agissait clairement d’une arnaque. Il est extrêmement compliqué de rejoindre les côtes espagnoles depuis Casablanca.

      Il y a également eu le cas de migrants qui avaient été mis dans une embarcation et emmenés d’une côte marocaine à une autre. On leur avait dit de rester cachés pour ne pas être repérés. Au-delà des arnaques, ce sont des routes très dangereuses, autant lorsqu’on part du centre vers les Canaries que du centre vers le sud de l’Espagne. Et, souvent, les jeunes qui partent n’ont pas le réflexe de penser à des numéros de secours qu’ils pourraient appeler en cas de détresse.

      La vidéo du champion de taekwondo, et deux jours avant la photo d’un ancien footballeur lors de sa traversée, sont des signaux d’alarme pour le pays. Le Maroc renforce ses capacités et forme des acteurs à lutter contre ces départs et ces réseaux. Mais il faudra aussi des programmes pour travailler sur les causes profondes qui poussent ces jeunes à partir.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/20425/la-cote-atlantique-nouveau-point-de-depart-de-jeunes-marocains

      #migrants_marocains #jeunes #jeunesse #Asilah #Larache #Salé #Casablanca #Safi

    • Casi 60 muertos en el naufragio de una patera que venía a Canarias

      Al menos 57 inmigrantes de varias nacionalidades han muerto tras naufragar este miércoles su embarcación en aguas del Atlántico a la altura de #Nuadibú (470 kilómetros al norte de Nuakchot), en Mauritania.

      Al menos 57 inmigrantes de varias nacionalidades han muerto tras naufragar este miércoles su embarcación en aguas del Atlántico a la altura de Nuadibú (470 kilómetros al norte de Nuakchot), en Mauritania, según fuentes policiales en esta ciudad.

      Otros 74 ocupantes de esa misma patera lograron salir con vida tras nadar hasta llegar a la costa de Mauritania, y fueron ellos los que dieron detalles del naufragio.

      La embarcación había partido el pasado jueves desde las costas de Gambia con destino a las Islas Canarias, llevando a bordo un total de 150 ocupantes de distintas nacionalidades.

      La embarcación, que al parecer viajaba siempre cerca de las costas, golpeó un arrecife y volcó; una vez en el agua, solo los que sabían nadar pudieron llegar hasta la costa y salvar la vida.

      Tras encontrar a los supervivientes, las autoridades mauritanas les llevaron hasta un lugar seguro de Nuadibú, donde les proporcionaron cuidados, víveres, ropa y mantas.

      No hay esperanza de encontrar a nuevos supervivientes, según las fuentes, pero continúa el rastreo para tratar de encontrar los cadáveres, que en algunos casos han sido arrojados a tierra por el oleaje.

      Estos últimos serán enterrados esta misma noche en un lugar al exterior de la ciudad.

      https://www.laprovincia.es/sucesos/2019/12/04/60-muertos-naufragio-patera-iba/1233464.html
      #Mauritanie

    • Il naufragio di ieri al largo delle coste mauritane in cui 60 migranti hanno perso la vita mi ha riportato indietro al 2006, quando più di 50.000 migranti avevano intrapreso la rotta delle Canarie con un tragico bilancio di più di 5000 morti nell’Oceano Atlantico.
      In quegli anni andavo spesso alle Canarie per capire quello che succedeva. Su quelle isole e a Melilla, ho cominciato a lavorare sulle politiche di esternalizzazione.
      Che i migranti partano sempre più a sud, dal Gambia questa volta, sapendo che il viaggio é lunghissimo (più di 10 giorni di traversata) e pericolosissimo, si spiega anche con il tentativo di chiusura totale delle altre rotte, quella libica e marocchina, da parte della UE e per la presenza delle navi di Frontex al largo delle coste senegalesi e mauritane.

      https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10220667545986599&set=a.1478670974789&type=3&theater

      #Sara_Prestianni #Gambie

    • Mauritanian coast guard intercepts boat carrying around 190 migrants, IOM says

      A boat carrying around 190 migrants was intercepted by the Mauritanian coast guard on Friday, the UN migration agency said. This comes less than two days after 63 migrants drowned when their vessel sank in the same waters en route from The Gambia. The country’s president has vowed to crack down on people traffickers.

      After the recovery of five additional bodies, the death toll from last Wednesday’s sinking of a fishing boat rose to 63 over the weekend, according to news agencies AP and dpa. The boat was headed northward toward Spain’s Canary Islands from the small coastal town of Barra in the Gambia.

      The International Organization for Migration (IOM) said at least 150 people were traveling on the boat. According to one of the survivors, the boat may have been carrying up to 200 people, as rfi reported. Around 80 survived by swimming ashore.

      Separately, the Mauritanian coast guard on Friday intercepted a vessel carrying around 190 Gambian migrants headed for Spain’s Canary Islands, a Mauritanian security source told news agency AFP.

      Initial estimates said the boat was carrying between 150 and 180 migrants. They are in the process of being identified by the local authorities, said Laura Lungarotti, chief of the IOM in Mauritania.

      Uptick in attempted crossings

      The incidents are indicative of a resurgence in the number of people willing to risk the perilous and poorly monitored sea passage along West Africa’s coast to Spain’s Canary Islands, which was a major route for those seeking jobs and a better life in Europe until Spain stepped up patrols in the mid-2000s, Reuters writes.

      “It is part of this trend of an increasing number of people passing through this route because the central Mediterranean route has been stopped due to the Libya situation,” Lungarotti told Reuters.

      In Italy, the number of migrant arrivals dropped significantly after the Italian government focused its policies on stopping migration to its shores from Libya in 2016.

      From January to December this year, some 14,000 people arrived irregularly in Europe via the central Mediterranean route, down from nearly 25,000 in 2018.

      Recently, however, there has been a rise in migrant boats departing from Libya: In late November, at least 9 boats with more than 600 migrants on board were discovered on the central Mediterranean route in only 48 hours, according to IOM.

      The Canary Islands are located roughly 1,000 kilometers north of Mauritania’s capital on the Atlantic coast, Nouakchott, and some 1,600 kilometers north of the capital of The Gambia, Banjul.

      According to IOM, some 158 people are known to have died trying to reach the Canary Islands so far this year. That’s almost four times as many as last year, when 43 people died.

      ’National tragedy’

      “To lose 60 young lives at sea is a national tragedy and a matter of grave concern to my government,” Gambian President Adama Barrow said on national television. “A full police investigation has been launched to get to the bottom of this serious national disaster. The culprits will be prosecuted according to law,” AFP cited Barrow as saying.

      Last Wednesday’s sinking off Mauritania with at least 63 deaths was one of the deadliest incidents along this route in recent years. According to IOM, it is the largest known loss of life along the so-called western migration route this year, and this year’s sixth deadliest migrant capsizings globally.

      The boat was attempting to reach the Canary Islands when their boat hit a rock. 87 people survived the disaster by swimming ashore, IOM said.

      President Barrow further said funds had been sent to Mauritania to cater to the immediate needs of the survivors admitted to hospital and to finance their repatriation. According to IOM, more than 35,000 Gambian migrants left the small country of just over 2 million and arrived in Europe between 2014 and 2018.

      The Gambia to crack down on traffickers

      On Saturday, Barrow vowed to punish people traffickers as the country mourned the deaths of the Europe-bound migrants. Barrow pledged to “fast track prosecution of cases involving human trafficking.” Law enforcement officials were “instructed to increase surveillance and arrest... criminals involved in human trafficking,” he said.

      A 22-year oppressive rule of former President Yahya Jammeh, Barrow’s predecessor, adversely affected the country’s economy. This contributed to the high number of people trying to migrate to Europe, many of whom ended up stranded in Libya and Niger. Since Jammeh was forced to cede power in 2017, however, some Gambians have started to return.

      In regards to the boat intercepted by the Mauritanian coast guard on Friday, Barrow said “Arrangements have been made to transport them” back to Banjul.

      https://www.infomigrants.net/en/post/21407/mauritanian-coast-guard-intercepts-boat-carrying-around-190-migrants-i

    • Una patera con 26 personas llega a #Tenerife y otras 152 son rescatadas en Alborán y cerca de Gran Canaria

      Salvamento Marítimo traslada este sábado al puerto de Almería a 49 varones que habían quedado aislados dos días por el mal tiempo.

      Una embarcación de Salvamento Marítimo ha rescatado esta noche a una patera con al menos 26 inmigrantes a 50 millas (92 kilómetros) de la isla de Gran Canaria. El equipo de emergencias ha trasladado a los ocupantes de la embarcación precaria al puerto de Arguineguín, una localidad del municipio de Mogán (Gran Canaria) de unos 2.500 habitantes. En otra operación en el mar de Alborán han sido rescatadas 126 personas, de las que 49, todos varones, estaban aislados desde la tarde del pasado jueves en la isla de Alborán por el mal tiempo.

      Según la agencia Efe, que cita fuentes del servicio 112 de Canarias, los rescatados cerca de Gran Canaria son 22 hombres y cuatro mujeres. Según Europa Press, que atribuye la información a fuentes de Cruz Roja, son 24 varones, uno de ellos menor de edad, y cuatro mujeres, entre las que hay una embarazada. Además, otra patera con 26 migrantes de origen subsahariano ha llegado esta madrugada al muelle de Los Abrigos de Granadilla de Abona, un municipio de Tenerife de unos 48.400 habitantes. De estos, nueve son hombres —hay un menor de 16 años— y 17 mujeres, entre las que hay una embarazada y una niña de cinco años.

      Una vez en tierra, el Servicio de Urgencias Canario (SUC) y Cruz Roja asistieron a los ocupantes de las dos pateras, todos en aparente buen estado de salud. Sin embargo, al menos cuatro personas de la patera rescatada a 50 millas de Gran Canaria han tenido que ser derivados a centros sanitarios por patologías leves. De la otra infraembarcación, tres inmigrantes han sido trasladados a ambulatorios por el mismo motivo.

      La operación en aguas de Alborán comenzó en la mañana de este sábado cuando la embarcación Salvamar Spica ha emprendido rumbo a la isla de Alborán para recoger a 49 varones, según ha informado un portavoz de Salvamento Marítimo a Efe . Estos hombres llegaron a la isla de Alborán en patera el pasado jueves sobre las 18.30 horas pero su traslado había sido imposible por el mal tiempo.

      Cuando la Salvamar Spica se dirigía en su búsqueda, el destacamento naval de la Armada en Alborán ha alertado al centro coordinador de Salvamento Marítimo del avistamiento de otra patera a media milla náutica (unos 900 metros) de la isla de Alborán.

      La Salvamar Spica ha recogido a 77 personas, entre ellas 21 mujeres y cuatro menores, de esta patera y posteriormente ha transbordado a los 49 varones llegados a la isla de Alborán y que fueron atendidos desde el jueves por el destacamento naval de la Armada.

      La embarcación de rescate se dirige hacia el puerto de Almería, al que está prevista su llegada sobre las 19.10 horas.

      El aumento de las llegadas de inmigrantes a Canarias ha llevado al colapso a los centros de acogida en esta comunidad. La falta de plazas en los albergues, dependientes de la Secretaría de Estado de Migraciones, ha llegado a tal punto que se han tenido que habilitar habitaciones en un hotel en Las Palmas para mujeres embarazadas y con niños pequeños. Solo hay 200 plazas de acogida en albergues temporales de Tenerife y Gran Canaria, pero en 2019, 1.470 inmigrantes han llegado a las islas.

      La media en los últimas cuatro meses se sitúa en 400 llegadas cada mes, muchas de ellas en pateras en condiciones pésimas. La cifra está muy lejos de los casi 40.000 que arribaron en esta comunidad entre 2005 y 2006 en la llamada crisis de los cayucos, pero existe un aumento con respecto al año pasado —de un 12%— que se debe al reforzamiento de la seguridad en el norte de Marruecos. La dificultad de realizar esa ruta ha aumentado el número de embarcaciones precarias que se dirigen a Canarias para tratar de llegar a territorio español o europeo.

      Este pasado miércoles, al menos 63 inmigrantes de varias nacionalidades murieron tras naufragar su patera en aguas del Atlántico a la altura de Nuadibú (470 kilómetros al norte de Nuakchot), en Mauritania, según confirmó la Organización Internacional para las Migraciones (OIM) en un comunicado. Entre los fallecidos había un niño y siete mujeres. Otros 83 ocupantes de esa misma patera lograron salir con vida tras nadar hasta llegar a la costa de Mauritania, y fueron ellos los que dieron detalles del naufragio. La embarcación precaria había partido el pasado jueves desde las costas de Gambia con destino a las islas Canarias, llevando a bordo entre 150 y 180 ocupantes.

      https://elpais.com/politica/2019/12/07/actualidad/1575708520_470358.html

    • 43 muertos en la patera hundida que venía a Canarias

      La oenegé Caminando Fronteras informa de que hay 21 supervivientes, que fueron rescatados por la marina marroquí - La embarcación se hundió a 24 kilómetros de la costa de Tan-Tan.

      Un total de 43 personas han fallecido al naufragar una patera que se dirigía al Archipiélago, según ha informado la periodista e investigadora en Migraciones y Trata de Seres Humanos, Helena Maleno, en su cuenta de Twitter. La oenegé Caminando Fronteras ha apuntado que 21 personas han sido rescatadas con vida por los servicios de rescate marroquí.

      La agencia Efe informaba esta tarde de que dos personas habían muerto y al menos 19 habían desaparecido al hundirse a unos 24 kilómetros de la costa de Tan-Tan, en Marruecos, una patera que se dirigía hacia Canarias, según explicó Salvamento Marítimo, con la información que recibió de los servicios de rescate de Rabat.

      España envió de urgencia esta mañana hacia la zona a una embarcación de rescate desde Lanzarote, a unos 200 kilómetros de distancia, la Salvamar Al Nair, tras recibir a través de las ONG llamadas telefónicas de socorro de los propios inmigrantes, que pedían auxilio porque su neumática se estaba hundiendo.

      La periodista amplió esta información y asegura que el número de fallecidos asciende a 43 y que sólo dos cadáveres habían sido recuperados.

      https://www.laprovincia.es/sucesos/2020/04/03/43-muertos-patera-diria-canarias/1271515.html

  • La #pêche locale pourrait contrer la #malnutrition de millions de personnes
    https://www.acadienouvelle.com/etc/dans-votre-nature/2019/09/26/la-peche-locale-pourrait-contrer-la-malnutrition-de-millions-de-pers

    Ces #poissons, s’ils étaient en partie redistribués aux populations dans le besoin, permettraient aux gens de combler des carences en fer, en zinc et en calcium. Les résultats de cette étude, menée par des chercheurs du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Université Dalhousie à Halifax, ont été publiés mercredi dans la revue scientifique « #Nature ». Le professeur agrégé Aaron MacNeil, de la faculté de biologie de l’Université Dalhousie, a créé un modèle prédictif permettant d’anticiper la présence de sept nutriments essentiels susceptibles de se retrouver chez 367 espèces de poissons que l’on retrouve au large des côtes de 43 pays. Selon ce qu’a pu constater l’équipe de chercheurs, les poissons pêchés au large des côtes de certains pays d’#Afrique comme la Namibie et la Mauritanie sont souvent exploités par des pays étrangers et destinés à l’#exportation. « Il y a suffisamment de #micronutriments disponibles actuellement pour régler un immense problème de #santé et de #carence alimentaire dans le monde », a déclaré Aaron MacNeil en entrevue.

    How the global fish market contributes to human micronutrient deficiencies
    http://www.nature.com/articles/d41586-019-02810-2

    This problem is perhaps greatest for countries on the northwestern coast of Africa. There, fishing by fleets from the European Union, Russia and East Asia — and high fish exports to the EU — have led to local fish scarcity and price increases that have made fish increasingly inaccessible to local consumers5.

    #Sénégal #Mauritanie #UE #Chine #Russie

  • #Mauritanie : les propos d’un ministre sur « la main de l’étranger » inquiètent - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20190626-mauritanie-parti-election-etranger-ghazouani-samba-thiam-fpc

    Le ton est monté, ce 25 juin, en Mauritanie, où les permanences des quatre candidats de l’opposition, qui contestent la victoire du général Mohammed Ould Ghazouani à la présidentielle, ont été mises sous scellé par la police.

  • #Mauritanie : 60000 #réfugiés_maliens vivent dans le #camp de #Mbera

    Ils sont #peuls, #touaregs ou #arabes et viennent tous du Mali. Certains fuyant les violences des groupes jihadistes, d’autres celles de l’armée malienne. Depuis 2012, ce sont près de 60 000 réfugiés qui ont élu domicile dans le camp de Mbera, en Mauritanie. Et qui ne sont pas prêts à refranchir la frontière.

    « Nous allons relever sept données biométriques, ce qui nous garantit demain que quiconque ne peut plus se présenter sous cette identité. » Ici, nous sommes au #centre_d’enregistrement du #HCR, le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies. Passage obligé pour tout demandeur d’asile.

    Ses #empreintes_digitales, Hamady Ba, 40 ans, les a données il y a quatre ans déjà. Il a fui les persécutions contre les peuls au Mali. « J’ai vu des exactions de la part de l’armée, raconte-t-il. Ils rentraient dans notre village, prenaient des gens, les attachaient, et les frappaient. C’est pour ça que j’ai fui. »

    Zeïna, elle, est arrivée il y a quatre mois à peine. À dos de mulet, pour fuir les jihadistes. Et il n’est pas question de repartir. « On a vraiment essayé de supporter cette situation, mais c’était trop. J’ai décidé de prendre mes enfants pour arrêter d’entendre le bruit des armes, confie-t-elle. J’ai été obligé de fuir, mais je ne supportais vraiment plus cette situation. »

    Sous sa tente bien tenue, mais rudimentaire, Sidi Mohamed est un habitué du camp. En 1991 déjà, il avait trouvé refuge ici. À 70 ans, il a encore de l’espoir. « Chaque prière que je fais, je prie Dieu pour que la paix revienne au Mali et dans le monde. En dehors de tout ça, on veut juste vivre avec dignité », dit-il.

    Le mois dernier, environ 300 réfugiés ont décidé de retourner tenter leur chance au Mali. Contre l’avis du HCR, qui estime que la situation n’est pas prête à se stabiliser.

    http://www.rfi.fr/afrique/20190603-reportage-mauritanie-60000-refugies-maliens-vivent-le-camp-mbera
    #réfugiés #asile #migrations #camps_de_réfugiés #retour_au_pays

    Notez que le titre du sujet parle de #camps , alors que le HCR parle de #centre_d’enregistrement ...
    #cpa_camps #terminologie #vocabulaire #mots

  • #Niger, part 3 : Guns won’t win the war

    After an ambush killed four US special forces and five local soldiers in #Tongo_Tongo, a village in the northern part of the #Tillabéri region close to Niger’s border with Mali, Boubacar Diallo’s phone rang constantly.

    That was back in October 2017. Journalists from around the world were suddenly hunting for information on Aboubacar ‘petit’ Chapori, a lieutenant of #Islamic_State_in_the_Greater_Sahara, or #ISGS – the jihadist group that claimed the attack.

    Diallo, an activist who had been representing Fulani herders in peace negotiations with Tuareg rivals, had met Chapori years earlier. He was surprised by his rapid – and violent – ascent.

    But he was also concerned. While it was good that the brewing crisis in the remote Niger-Mali borderlands was receiving some belated attention, Diallo worried that the narrow focus on the jihadist threat – on presumed ISGS leaders Chapori, Dondou Cheffou, and Adnan Abou Walid Al Sahrawi – risked obscuring the real picture.

    Those concerns only grew later in 2017 when the G5 Sahel joint force was launched – the biggest military initiative to tackle jihadist violence in the region, building on France’s existing Operation Barkhane.

    Diallo argues that the military push by France and others is misconceived and “fanning the flames of conflict”. And he says the refusal to hold talks with powerful Tuareg militants in #Mali such as Iyad Ag Ghaly – leader of al-Qaeda-linked JNIM, or the Group for the support of Islam and Muslims – is bad news for the future of the region.

    Dialogue and development

    Niger Defence Minister Kalla Moutari dismissed criticism over the G5 Sahel joint force, speaking from his office in Niamey, in a street protected by police checkpoints and tyre killer barriers.

    More than $470 million has been pledged by global donors to the project, which was sponsored by France with the idea of coordinating the military efforts of Mauritania, Mali, #Burkina_Faso, Niger, and Chad to fight insurgencies in these countries.

    “It’s an enormous task to make armies collaborate, but we’re already conducting proximity patrols in border areas, out of the spotlight, and this works,” he said.

    According to Moutari, however, development opportunities are also paramount if a solution to the conflict is to be found.

    "Five years from now, the whole situation in the Sahel could explode.”

    He recalled a meeting in the Mauritanian capital, Nouakchott, in early December 2018, during which donors pledged $2.7 billion for programmes in the Sahel. “We won’t win the war with guns, but by triggering dynamics of development in these areas,” the minister said.

    A European security advisor, who preferred not to be identified, was far more pessimistic as he sat in one of the many Lebanese cafés in the Plateau, the central Niamey district where Western diplomats cross paths with humanitarian workers and the city’s upper-class youth.

    The advisor, who had trained soldiers in Mali and Burkina Faso, said that too much emphasis remained on a military solution that he believed could not succeed.

    “In Niger, when new attacks happen at one border, they are suddenly labelled as jihadists and a military operation is launched; then another front opens right after… but we can’t militarise all borders,” the advisor said. If the approach doesn’t change, he warned, “in five years from now, the whole situation in the Sahel could explode.”

    Tensions over land

    In his home in east Niamey, Diallo came to a similar conclusion: labelling all these groups “jihadists” and targeting them militarily will only create further problems.

    To explain why, he related the long history of conflict between Tuaregs and Fulanis over grazing lands in north Tillabéri.

    The origins of the conflict, he said, date back to the 1970s, when Fulani cattle herders from Niger settled in the region of Gao, in Mali, in search of greener pastures. Tensions over access to land and wells escalated with the first Tuareg rebellions that hit both Mali and Niger in the early 1990s and led to an increased supply of weapons to Tuareg groups.

    While peace agreements were struck in both countries, Diallo recalled that 55 Fulani were killed by armed Tuareg men in one incident in Gao in 1997.

    After the massacre, some Fulani herders escaped back to Niger and created the North Tillabéri Self-Defence Militia, sparking a cycle of retaliation. More than 100 people were killed in fighting before reconciliation was finally agreed upon in 2011. The Nigerien Fulani militia dissolved and handed its arms to the Nigerien state.

    “But despite promises, our government abandoned these ex-fighters in the bush with nothing to do,” Diallo said. “In the meantime, a new Tuareg rebellion started in Mali in 2012.”

    The Movement for Oneness and Jihad in West Africa (known as MUJAO, or MOJWA in English), created by Arab leaders in Mali in 2011, exploited the situation to recruit among Fulanis, who were afraid of violence by Tuareg militias. ISGS split from MUJAO in 2015, pledging obedience to ISIS leader Abu Bakr al-Baghdadi.

    Diallo believes dialogue is the only way out of today’s situation, which is deeply rooted in these old intercommunal rivalries. “I once met those Fulani fighters who are the manpower of MUJAO and now of ISGS, and they didn’t consider themselves as jihadists,” he said. “They just want to have money and weapons to defend themselves.”

    He said the French forces use Tuareg militias, such as GATIA (the Imghad Tuareg Self-Defence Group and Allies) and the MSA (Movement for the Salvation of Azawad), to patrol borderlands between Mali and Niger. Fulani civilians were killed during some of these patrols in Niger in mid-2018, further exacerbating tensions.

    According to a UN report, these militias were excluded from an end of the year operation by French forces in Niger, following government requests.

    ‘An opportunistic terrorism’

    If some kind of reconciliation is the only way out of the conflict in Tillabéri and the neighbouring Nigerien region of Tahoua, Mahamadou Abou Tarka is likely to be at the heart of the Niger government’s efforts.

    The Tuareg general leads the High Authority for the Consolidation of Peace, a government agency launched following the successive Tuareg rebellions, to ensure peace deals are respected.

    “In north Tillabéri, jihadists hijacked Fulani’s grievances,” Abou Tarka, who reports directly to the president, said in his office in central Niamey. “It’s an opportunistic terrorism, and we need to find proper answers.”

    The Authority – whose main financial contributor is the European Union, followed by France, Switzerland, and Denmark – has launched projects to support some of the communities suffering from violence near the Malian border. “Water points, nurseries, and state services helped us establish a dialogue with local chiefs,” the general explained.

    “Fighters with jihadist groups are ready to give up their arms if incursions by Tuareg militias stop, emergency state measures are retired, and some of their colleagues released from prison.”

    Abou Tarka hailed the return to Niger from Mali of 200 Fulani fighters recruited by ISGS in autumn 2018 as the Authority’s biggest success to date. He said increased patrolling on the Malian side of the border by French forces and the Tuareg militias - Gatia and MSA - had put pressure on the Islamist fighters to return home and defect.

    The general said he doesn’t want to replicate the programme for former Boko Haram fighters from the separate insurgency that has long spread across Niger’s southern border with Nigeria – 230 of them are still in a rehabilitation centre in the Diffa region more than two years after the first defected.

    “In Tillabéri, I want things to be faster, so that ex-fighters reintegrate in the local community,” he said.

    Because these jihadist fighters didn’t attack civilians in Niger – only security forces – it makes the process easier than for ex-Boko Haram, who are often rejected by their own communities, the general said. The Fulani ex-fighters are often sent back to their villages, which are governed by local chiefs in regular contact with the Authority, he added.

    A member of the Nigerien security forces who was not authorised to speak publicly and requested anonymity said that since November 2018 some of these Fulani defectors have been assisting Nigerien security forces with border patrols.

    However, Amadou Moussa, another Fulani activist, dismissed Abou Tarka’s claims that hundreds of fighters had defected. Peace terms put forward by Fulani militants in northern Tillabéri hadn’t even been considered by the government, he said.

    “Fighters with jihadist groups are ready to give up their arms if incursions by Tuareg militias stop, emergency state measures are retired, and some of their colleagues released from prison,” Moussa said. The government, he added, has shown no real will to negotiate.

    Meanwhile, the unrest continues to spread, with the French embassy releasing new warnings for travellers in the border areas near Burkina Faso, where the first movements of Burkinabe refugees and displaced people were registered in March.

    https://www.thenewhumanitarian.org/special-report/2019/04/15/niger-part-3-guns-conflict-militancy
    #foulani #ISIS #Etat_islamique #EI #Tuareg #terrorisme #anti-terrorisme #terres #conflit #armes #armement #North_Tillabéri_Self-Defence_Militia #MUJAO #MOJWA #Movement_for_Oneness_and_Jihad_in_West_Africa #Mauritanie #Tchad

    @reka : pour mettre à jour la carte sur l’Etat islamique ?
    https://visionscarto.net/djihadisme-international

  • #Fonds_fiduciaire de l’UE pour l’Afrique : 115,5 millions d’euros pour renforcer la #sécurité, la protection des migrants et la création d’#emplois dans la région du #Sahel

    La Commission européenne a adopté cinq nouveaux programmes et trois compléments pour des programmes actuels, pour un montant de 115,5 millions d’euros au titre du fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, afin de compléter les efforts actuellement déployés dans la région du Sahel et du lac Tchad.

    Neven Mimica, commissaire chargé de la coopération internationale et du développement, a tenu les propos suivants : « Nous avons assisté au cours de ces dernières semaines à une recrudescence de la violence et des attentats terroristes dans la région du Sahel et du lac Tchad. Les nouveaux programmes et les compléments à des programmes existants de l’UE, pour un montant de 115,5 millions d’euros, viendront renforcer davantage nos actions sur les fronts du développement et de la sécurité. Ils contribueront également à renforcer la présence de l’État dans des régions fragiles, à créer des emplois pour les jeunes et à protéger les migrants dans le besoin. Afin de poursuivre, dans un futur proche, le bon travail réalisé dans le cadre du fonds fiduciaire, il convient de reconstituer ses ressources qui s’épuisent rapidement. »

    Dans un contexte de précarité croissante de la sécurité au Sahel, l’UE s’engage à poursuivre sa coopération aux niveaux régional et national. Elle soutiendra les efforts déployés par les pays du #G5_Sahel (#Burkina_Faso, #Tchad, #Mali, #Mauritanie et #Niger) afin d’apporter une réponse commune aux grandes menaces transfrontières et aux principaux besoins régionaux en matière de #développement. Une enveloppe supplémentaire de 10 millions d’euros viendra renforcer les capacités de défense et de sécurité des pays du G5 Sahel, tandis qu’un montant de 2 millions d’euros sera alloué au soutien de la coordination de l’#Alliance_Sahel. Au Burkina Faso, une enveloppe supplémentaire de 30 millions d’euros sera allouée au programme d’urgence Sahel en place, afin de renforcer l’accès aux services sociaux de base et encourager le dialogue entre communautés.

    D’autres mesures renforceront les efforts de protection des migrants, de lutte contre la traite des êtres humains et d’amélioration de la gestion des migrations. Une enveloppe supplémentaire de 30 millions d’euros sera allouée à la protection des migrants et des réfugiés le long de la route de la Méditerranée centrale et à la recherche de solutions durables dans la région du Sahel et du lac Tchad. Elle permettra d’accroître encore le nombre de migrants bénéficiant de mesures de protection et de retour volontaire tout en veillant à leur réintégration durable et dans la dignité. Au Niger, l’équipe conjointe d’investigation a démantelé 33 réseaux criminels et 210 trafiquants ont été condamnés au cours de ces deux dernières années. Elle bénéficiera d’une enveloppe supplémentaire de 5,5 millions d’euros afin de capitaliser sur ce succès. Au #Ghana, un montant de 5 millions d’euros consacré au renforcement des capacités et aux équipements permettra de renforcer la gestion des frontières du pays.

    Deux mesures visent spécifiquement à créer des débouchés économiques et des possibilités de développement. Au Ghana, des nouvelles activités, pour un montant de 20 millions d’euros, permettront d’améliorer les perspectives d’emploi et d’encourager la transition vers des économies vertes et résilientes face au changement climatique. Au Mali, une enveloppe supplémentaire de 13 millions d’euros s’inscrira au soutien de la création d’emplois et de la fourniture de services publics par l’État dans des régions à la sécurité précaire autour de #Gao et de #Tombouctou.

    Historique du dossier

    Le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique a été créé en 2015 en vue de remédier aux causes profondes de l’instabilité, des migrations irrégulières et des déplacements forcés. Actuellement, les ressources allouées à ce fonds fiduciaire s’élèvent à 4,2 milliards d’euros, qui proviennent des institutions de l’UE, des États membres de l’UE et d’autres contributeurs.

    L’aide annoncée aujourd’hui s’ajoute aux 188 programmes déjà adoptés pour les trois régions (nord de l’Afrique, Sahel et lac Tchad, et Corne de l’Afrique). L’ensemble de ces programmes représente un montant total de 3,6 milliards d’euros. Ces fonds étaient répartis comme suit : Sahel et lac Tchad 1,7 milliard d’euros (92 programmes) ; Corne de l’Afrique 1,3 milliard d’euros (70 programmes) ; nord de l’Afrique 582 millions d’euros (21 programmes). Ce montant inclut cinq programmes transrégionaux.

    http://europa.eu/rapid/press-release_IP-19-1890_fr.htm
    #Sahel #Fonds_fiduciaire_pour_l'Afrique #externalisation #frontières #contrôles_frontaliers #asile #migrations #réfugiés

    • Fondos de cooperación al desarrollo para levantar un muro invisible a 2.000 kilómetros de Europa

      Abdelaziz se escabulle entre la gente justo al bajarse del autobús, con una alforja en mano y rostro de alivio y cansancio. Tiene 21 años y es de Guinea Conakry. Acaba de llegar al centro de tránsito de la Organización Internacional de Migraciones (OIM) en Agadez (Níger), desde Argelia. La policía argelina le detuvo mientras trabajaba en una cantera en Argel. Se lo requisó todo y lo metió en un autobús de vuelta. Lo mismo le sucedió a Ousmane, de Guinea Bissau. “Fui al hospital para que me quitaran una muela y allí me cogieron. Hablé hasta no poder más, pero me dijeron que no tenía derechos porque no tenía papeles. Me lo quitaron todo y me enviaron al desierto”.

      Les abandonaron en pleno Sáhara, después de maltratarles y humillarles. “La policía nos trató como animales, nos pegó con bastones”, afirma Mamadou. Todos tuvieron que andar 14 kilómetros para llegar a Níger, uno de los países más pobres del planeta, convertido en frontera de la UE. El “basurero donde se tira todo lo que la UE rechaza”, en palabras del periodista nigerino, Ibrahim Manzo Diallo.

      La arena y el calor sofocante marcan el día a día en este lugar, principal cruce migratorio de África. Los migrantes expulsados de Argelia, más de 35.000 desde 2014 y solo 11.000 en 2018, coinciden aquí, en las instalaciones de la OIM, con repatriados de Libia. La mayoría pasó por ambos países, no siempre con la voluntad de llegar a Europa –según la ONU, el 70% de las migraciones de África Subsahariana se dan en el interior del continente–. “Podría estar aquí dos semanas explicándote todo lo que he vivido en Libia y no acabaría. Vendían a personas como ovejas”, relata Ibrahim, de Senegal. “Estuve en Libia dos años y luego trabajé en Argel durante tres más. Un día, la policía llegó, me atrapó y me expulsó. Hemos sufrido mucho”, narra Ousmane.

      En las infraestructuras de la agencia vinculada a la ONU juegan al fútbol, reciben atención médica y psicológica y esperan su turno, a menudo lento, para su repatriación. “La capacidad del centro es de entre 400 y 500 plazas, pero a veces hemos tenido que gestionar hasta 1.800 personas por el retraso en la obtención de documentos”, describe el director de la instalación, Lincoln Gaingar. Con fondos europeos, la OIM recoge a los migrantes en el lado nigerino de la frontera con Argelia y organiza caravanas de vuelta a sus países de origen. A este programa lo llama “retorno voluntario”. Buena parte de la sociedad civil y expertos lo califica como regresos “claramente forzados”. “No se deciden de forma libre, sino condicionados por una expulsión previa”, explica el sociólogo burkinés Idrissa Zidnaba. “Argelia hace el trabajo sucio de Europa, que luego se cobra en sus negociaciones con la UE”, afirma Mahamadou Goita, activista maliense pro derechos humanos.

      El aumento de las deportaciones es una de las estrategias de la UE para construir su particular valla en medio del desierto. Otras pasan por el refuerzo del control de fronteras, las trabas a los defensores de los migrantes o la utilización de fondos de ayuda al desarrollo condicionados a frenar a quienes intentar alcanzar las costas europeas. Todo un dispositivo de contención desplegado en Níger, que ejerce de muro invisible de Europa.

      Un pequeño hangar de tela intenta protegerles del sol ardiente a media mañana. Algunos han salido, pero otros, la mayoría, pasa el día en el gheto –albergue clandestino, propiedad de traficantes– sin saber muy bien qué hacer ni cómo seguir. “Estamos bloqueados, pero no queremos volver atrás, nuestro objetivo es Europa”, explica Hassan, de Guinea Conakry. “La vida en África no merece la pena, queremos ir a Europa para ganar dinero y regresar”, afirma Mahamadou, de Gambia.

      En una habitación adyacente, el pequeño Melvin duerme plácidamente. Su madre ha salido a buscar trabajo con el fin de reunir la cantidad necesaria para pagar un pasaje hacia el norte. “Los precios dependen del traficante, pero están entre 800.000 y un millón de FCFA –unos 1.500 euros–”, según Daouda. La ruta está cada vez más difícil por los obstáculos que la UE y el Gobierno de Níger imponen a la travesía.

      El principal escollo llegó en 2015 en forma de ley, la 036, muy conocida en el país, que establece como delito el tráfico ilegal de personas para desmantelar redes en Agadez. Se confiscaron 200 vehículos, se detuvo a decenas de transportistas y se asestó un duro golpe a la economía regional, históricamente dedicada al contrabando –desde tejidos, oro y sal en la Edad Media hasta armas, drogas y personas, en la actualidad–.

      “Hemos practicado una represión enorme, lo admito. En Agadez, la población rechaza la ley y pide su modificación, pero somos inflexibles y no la cambiaremos. Agadez dice que su economía se fundamenta en el tráfico ilícito de migrantes, pero yo me pregunto. ¿A pesar de que la droga sustente a centenares de familias se tiene que autorizar? La respuesta es no”, afirma la directora de la agencia contra la trata de personas de Níger, Gogé Maimouna Gazibo.

      Las autoridades locales, por su parte, denuncian falta de previsión y de entendimiento, así como que se priorice la visión securitaria por delante del desarrollo en una de las regiones más necesitadas del planeta. “El bloqueo brusco del comercio sin atender las necesidades de nuestra población ha comportado el despliegue de vías alternativas que mantienen el tráfico de manera más informal, mucho más peligrosa y extremadamente cara”, asegura el vicealcalde de Agadez, Ahmed Koussa.

      Algunos han dejado de formar parte del negocio con el programa de reconversión de traficantes lanzado por la UE. “Me dieron tres motos y ahora trabajo como taxi-moto. Ahora no me pongo en riesgo, pero nos dan muy poco. Nosotros estamos habituados a ganar mucho dinero”, explica Laouli, extraficante, durante una reunión de la asociación que han creado para canalizar las ayudas europeas. Los retrasos y la insuficiencia son sus quejas recurrentes. “Nos prometieron un millón de FCFA para poner en marcha una actividad empresarial y abandonar el tráfico con el que ganábamos dos o tres millones de FCFA por semana –unos 3.000 euros–. Pero hasta ahora, no hemos recibido nada”, asegura Ahmed, exconductor de la ruta hacia Libia.

      El Estado reconoce que, de las más de 5.000 personas que debían recibir fondos, solo se ha apoyado a 370. “Aunque las medidas son escasas, nuestra voluntad es que el Estado esté presente, que estas personas vean que no les dejamos, porque el riesgo en el norte es que se incendie [que grupos rebeldes de la zona vuelvan a coger las armas]”, asegura el director de estabilización de la Alta Autoridad para la Consolidación a la Paz de Níger, Hamidou Boubacar.
      Los flujos a través de Níger se han reducido un 90%, según la OIM

      Tanto la UE como la OIM afirman que los flujos a través de Níger se han reducido notablemente, en un 90%, pasando de 330.000 personas en 2016 a 18.000 en 2017 y a menos de 10.000 en 2018. El tráfico continúa, pero de forma menos visible. Los vehículos siguen agolpándose al comienzo de la semana a las afueras de Agadez para iniciar su viaje, en “el convoy de los lunes”, pero hay menos coches y más militares en el puesto de control. Los viajeros se apean antes de la barrera, cruzan a pie y vuelven a subir al vehículo, corriendo. Unos palos en la parte trasera de la pick-up sobresalen. Son su apoyo para evitar caídas durante el trayecto, a gran velocidad para evitar ser vistos.

      Cada coche acoge a unas 25 personas hacinadas. El desierto aguarda y la muerte acecha. “Dicen que ahora ya no hay migrantes en Agadez, pero sí los hay, aunque más escondidos”, reconoce Bachir, que mantiene su actividad ligada a la migración. “Antes la gente iba en convoy por la vía principal y no podías estar un día sin ver a alguien. Ahora, en cambio, si tienes una avería por las rutas secundarias, por las dunas profundas, nadie te ve, no hay puntos de agua y puede resultar fatal”, asegura Djibril, que dejó el tráfico como consecuencia de la ley. “Desde su implementación todo se hace de forma encubierta y clandestina. Han llevado a la gente a la ilegalidad y eso aumenta la vulnerabilidad de los migrantes, que pasan por caminos más complicados”, confirma el responsable de Médicos Sin Fronteras en Níger, Francisco Otero.

      Las organizaciones humanitarias procuran identificar los nuevos itinerarios, aunque resulta difícil porque se bifurcan por la inmensidad del Sáhara, hacia Chad y sobre todo hacia Malí. El país vecino, sumido en una crisis securitaria y sin presencia del Estado en la mitad de su territorio, es un espacio de proliferación de grupos armados. El cerco en Agadez desvía las rutas hacia esta ’tierra de nadie’, a través de la ciudad de Gao.
      “Traslada el problema a otro país, sin resolverlo”

      “Si se cierra una vía, otras se abren”, admite el consejero técnico del Ministerio de Malienses en el Exterior, Boulaye Keita. La Casa del Migrante de Gao ha registrado un incremento notable del movimiento por la ciudad, de 7.000 personas en 2017 a 100.000 en 2018. Para Sadio Soukouna, investigadora del Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en Bamako, esto demuestra que la mano dura contra la migración en Níger “traslada el problema a otro país, sin resolverlo”.

      En la misma línea, Hamani Oumarou, sociólogo del LASDEL, el centro de estudios sociales más importante de Níger, afirma: “Cuanto más cerramos las fronteras, más vulnerables hacemos a los migrantes, porque rodean los puestos de control y toman rutas menos seguras y mejor controladas por los traficantes. Este es el gran riesgo de los dispositivos de control”.

      Los migrantes se enfrentan a la presencia de grupos terroristas en la zona. “Interceptan sus vehículos y les dicen que pueden ganar algo de dinero si les siguen y algunos lo hacen. Otros, en cambio, son secuestrados en contra de su voluntad y su familia debe pagar el rescate. El año pasado liberamos a 14 personas”, revela el responsable de la Casa del Migrante de Gao, Eric Alain Kamdem. “Hay familias que una vez en la frontera se dividen para que al menos uno de los dos sobreviva”, asegura el activista Mahamadou Goita.

      Las autoridades vinculan en ocasiones el terrorismo con la migración para justificar el refuerzo de fronteras con controles biométricos. “Ayudamos a las autoridades a securizar sus fronteras e instalamos programas muy sofisticados para el registro de la gente que entra y sale. Estamos muy contentos de tener una cooperación tan estrecha en este ámbito”, afirma el jefe de la misión de la OIM en Níger, Martin Wyss. Reconoce la voluntad europea de empujar las fronteras hacia Níger y trabajar por “una migración regular, segura y ordenada”, en la línea del Pacto Mundial de migraciones.

      Níger es uno de los beneficiarios de la ayuda europea al desarrollo, no solo por su vulnerabilidad sino también por sus esfuerzos en el control fronterizo. Hasta 2020, prevé recibir más de 1.800 millones de euros procedentes del Fondo Fiduciario de Emergencia para África (EUTF), un mecanismo que emplea recursos destinados a la cooperación al desarrollo para frenar la llegada de migrantes a Europa.

      La mayoría de este fondo –que cuenta con 4.200 millones– proviene del principal instrumento de cooperación de la UE, el Fondo Europeo de Desarrollo. Sin embargo, casi la mitad de este dinero no se está dedicando a erradicar la pobreza: cerca del 40% de su presupuesto está siendo desviado directamente para control migratorio en terceros países, según han constatado las ONG europeas en 2018, tres años después de su creación.

      El fondo fiduciario fue ideado en la Cumbre de La Valeta de 2015 para “atacar las causas profundas de las migraciones”. Desde entonces, la UE apuesta por la formación militar de ejércitos africanos –a través de misiones como EUCAP Sahel– para desmantelar redes de tráfico y promueve proyectos de desarrollo local para intentar evitar desplazamientos.

      En Níger, el fondo dedica 253 millones de euros. Entre ellos, la UE destina 90 millones al proyecto de apoyo a la justicia y la seguridad en el país, que proporciona ayuda directa a las autoridades nigerinas. Parte de este dinero ha dependido de una serie de condiciones, como elaborar una estrategia nacional contra la migración irregular, adquirir equipos de seguridad para mejorar los controles fronterizos, rehabilitar o construir puestos fronterizos en zonas estratégicas, crear unidades especiales de policía de fronteras o levantar centros de migrantes, según ha documentado la red de ONG europeas Concord. El programa incluye establecer un equipo conjunto de investigación compuesto por agentes de policía franceses, españoles y nigerinos para apoyar a las autoridades del país, de acuerdo con su investigación.

      Los riesgos que acarrea esta política de reforzar los servicios de seguridad e imponer controles fronterizos más estrictos en Níger son varios, según las ONG, desde impulsar “prácticas corruptas” por parte de policías hasta la detención “sin pruebas suficientes” de presuntos traficantes de personas.

      La Unión Europea niega el concepto de “externalización de fronteras”, pero admite un despliegue de todos sus instrumentos en el país por su importancia en cuestión migratoria. Su embajadora, Denise-Elena Ionete, asegura que “Níger ha hecho mucho para disminuir el sufrimiento y la pérdida de vidas humanas en el desierto y el Mediterráneo y eso explica el poderoso aumento de nuestra cooperación los últimos años”.

      Organizaciones de la sociedad civil africana y europea denuncian que se condicionen fondos de desarrollo al freno migratorio y el desvío de estos hacia programas de seguridad. Para el periodista Ibrahim Manzo Diallo, se trata de “un chantaje en toda regla, una coacción a África y a los pobres”. Las entidades también consideran las donaciones escasas e ineficaces, puesto que “el desarrollo está vinculado a una intensificación de la movilidad” y no al revés, según el director del grupo de investigación sobre migraciones de la Universidad de Niamey, Harouna Mounkaila. No son las personas más pobres las que migran ni proceden de los países más vulnerables, como demuestra el propio Níger con índices ínfimos de migrantes en Europa.

      Otros colectivos sociales señalan que el refuerzo de fronteras obstaculiza la movilidad regional mayoritaria y vulnera el protocolo de libre circulación de la Comunidad de Estados de África Occidental (CEDEAO), similar al Espacio Schengen. Consideran que la contención va en contra de la apuesta de la Unión Africana (UA) por la libertad de movimiento continental y rompe consensos propios.

      Las autoridades nigerinas rechazan estas acusaciones y defienden que la ley contra el tráfico proporciona mayores garantías a las personas en tránsito y no quebranta, en ningún caso, el derecho a moverse. Solo exigen, explican, viajar con documentación identificativa y rechazan un incremento de las muertes en el desierto como consecuencia del aumento de los controles. “Si me quieren decir que debemos abrir nuestras fronteras porque los migrantes que atraviesan Níger cambian de ruta, se desvían y mueren, pues digo que no. Ningún responsable político podría decir eso y, además, no tengo pruebas de que ahora haya más muertos que antes”, asegura Gogé Maimouna.

      Tanto la UE como la OIM alaban la “mejora” de la gestión migratoria en Níger y comparan los posibles efectos negativos con la ilegalización de la droga. “Está claro que cuando conviertes algo legal en ilegal obligas a que lo responsables se escondan. Europa tenía que hacer algo en este tema, porque la falta de una gestión ordenada de la migración ha facilitado el auge de los extremismos y ha dividido a nuestro continente”, afirma Wyss, de la OIM. Las migraciones son cada vez menos visibles, mientras los mecanismos de control se expanden por la región de forma más perceptible.

      La frontera llega a #Mali y Burkina Faso

      El edificio es nuevo, se inauguró en 2018, con capacidad para 240 personas. Las decenas de habitaciones contienen literas, un gran comedor preside el lugar y una bandera de la República de Mali ondea en lo alto. Es uno de los centros donde opera la OIM en Bamako, pero su titularidad es del Estado. Esa es la diferencia con Níger. “La OIM tiene serias dificultades en asentarse en Mali. Hace años que lo intenta pero no tiene centros de tránsito propios, sino que colabora con asociaciones locales. El factor clave es la importancia de la diáspora maliense”, asegura Eric Kamden.

      Cinco millones de malienses viven en el extranjero, un 15% en Europa, sobre todo en Francia. Es una diáspora dinámica y movilizada que con sus remesas aporta más que toda la Ayuda Oficial al Desarrollo (AOD). “Mali tiene una tradición migratoria muy larga. Es un país de origen y de tránsito, a diferencia de Níger. Eso significa que para tomar cualquier decisión en Mali, se debe tener en cuenta a la diáspora, no solo desde un punto de vista cuantitativo sino porque los migrantes son escuchados y respetados en sus pueblos, familias y comunidades, porque las sustentan”, afirma el asesor del Ministerio de Malienses en el Exterior, Boulaye Keita. Este mayor margen de negociación de Mali ya tumbó los acuerdos de readmisión promovidos por la UE en 2014.

      No obstante, el país es uno de los principales receptores de fondos europeos con 214 millones de euros y la inversión se percibe en el crecimiento de la OIM y su dispositivo de contención. Las nuevas edificaciones que gestionan los “retornos voluntarios” lo demuestran. A ellas llegan migrantes malienses expulsados de Argelia o repatriados de Libia, Gabón, Angola o Francia. “Para mí Argelia es agua pasada, no volveré a allí. Ahora, por fin, estoy en casa y me voy a quedar aquí”, asegura Moctar, nacido en la región oeste de Kayes y visiblemente cansado tras el largo viaje en autobús desde Niamey. Algunos habían estado también en Agadez y repiten sus historias sobre malos tratos recibidos en Argelia, aunque sin cerrar la puerta a volver a partir.

      “Quizás vuelvo a irme a otro país, pero no a Argelia. Son muy racistas con nosotros y eso no está bien”, atestigua Kalidou. Para ellos, sin reconocimiento del estatuto de refugiado o solicitante de asilo, a pesar de la guerra abierta que azota el norte de su país, Bamako supone el fin del periplo organizado por la #OIM, forzado por las circunstancias. Este organismo internacional, critica el antropólogo y activista Mauro Armanino, “acaricia por un lado y por el otro golpea”. Por una parte protege, sensibiliza y apoya a los migrantes más necesitados, pero por el otro “ejerce de brazo armado de las políticas europeas” y “agencia de deportación”, sostiene el investigador de la Universidad de Bamako Bréma Dicko.

      El responsable de programas de la OIM en Mali, David Cumber, se defiende asegurando que no quieren frenar la migración, aunque admite la voluntad de la institución de “reducir la migración irregular”. Sus argumentos apuntan “la necesidad de que las personas viajen con documentos”, a la vez que reconoce su incapacidad para reclamar “más vías legales y seguras”, al tratarse de una agencia intraestatal financiada por potencias internacionales.

      En #BurkinaFaso, el discurso disuasorio y a favor del retorno ha calado en el régimen surgido de la revolución de 2014, inestable, ávido de recursos y víctima creciente del terrorismo. Este país es lugar de paso de las rutas hacia el norte, punto de avituallamiento previo a Níger. Abdoulaye, por ejemplo, de Costa de Marfil, salió a la aventura hacia España, pero se quedó en Ouagadougou, capital de Burkina Faso, para ganar un poco de dinero y seguir su camino.

      Hoy trabaja en la cafetería de una estación de autobuses de la capital donde ya lleva casi un año, pero no renuncia a pisar suelo español. “Intentaré hacerme el visado, pero me faltan recursos. Tengo amigos que viven allí y por eso quiero ir”. Los burkineses en Europa son minoritarios, solo hay pequeñas comunidades en Italia y escasas en España. La OIM, junto a ONG locales, intenta disuadir la movilidad explicando los peligros del camino. “Estamos subcontratados por la OIM, nos pagan para ir por los pueblos a exponer los riesgos del viaje. Eso no nos impide denunciar que el cierre de fronteras europeo provoca más curiosidad y más ganas de partir a las personas. Si las fronteras estuvieran abiertas, mucha gente iría y volvería sin problema”, expone Sebastien Ouédraogo, coordinador de la entidad Alert Migration.

      Para Moussa Ouédraogo, responsable de la ONG burkinesa Grades, su país se ha convertido en la “prefrontera, donde cerrar el paso a cuanta más gente mejor”. Los puestos de control policial se han propagado por todo el país bajo el pretexto de lucha contra el terrorismo, pero “sin duda es por la migración, porque la intensificación de la vigilancia intimida a la gente de partir”, afirma. Se han instalado controles biométricos en la frontera entre Burkina Faso y Níger, en Kantchari, además de puntos de vigilancia en todas las carreteras del territorio, lo que aumenta también la corrupción. “Muchas veces los migrantes tienen los papeles en regla, pero los policías les piden dinero igualmente”, explica el presidente de la ONG local Tocsin, Harouna Sawadogo.

      La colaboración entre la UE, la OIM y las autoridades parece funcionar. La vinculación entre migración y desarrollo va en sintonía y el Gobierno la asume, aunque reclama, de forma tímida, una flexibilización en la concesión de visados para reducir los flujos irregulares. “Los Estados son soberanos para aceptar o no la entrada de extranjeros, pero los burkineses queremos viajar para aprender y traer capital humano que ayude a desarrollarnos. Por eso, Europa debe dar más visados”, argumenta Gustave Bambara, director de política de población del Ministerio de Economía y Finanzas. El Gobierno de Níger apoya esta visión y reivindica una mayor recompensa a sus esfuerzos por aplicar sus recetas.

      “Níger está haciendo lo que puede para frenar los flujos, pero si Europa sigue cerrando sus fronteras, habrá más gente descontenta de la que ya hay y esto, a la larga, no será rentable para nuestro Estado”, advierte Gogé Maimouna Gazibo, responsable de la agencia contra el tráfico de personas.

      En un centro de acogida en Ouagadougou, Jimmy, de 19 años, originario de Liberia, repite una posición extendida entre quienes regresan. “Sigo queriendo ir a Europa, porque yo no quería volver a mi país. En cuanto regrese, volveré a probar la ruta de Marruecos, intentaré saltar las vallas: entrar o morir”.

      https://especiales.eldiario.es/llaves-de-europa/sahel.html?_ga=2.228431199.379866320.1572532596-1969249460.15619

  • Macky Sall précise les règles de partage du gaz entre le Sénégal et la Mauritanie - VivAfrik - Actualité

    https://www.vivafrik.com/2019/01/02/macky-sall-precise-les-regles-de-partage-du-gaz-entre-le-senegal-et-la-mau

    https://i1.wp.com/www.vivafrik.com/wp-content/uploads/2019/01/Macky-Sall-précise-les-règles-de-partage-du-gaz-entre-le-Sénégal-et-la-Maurit

    Le partage équitable des ressources naturelles entre le #Sénégal et la #Mauritanie fait couler beaucoup d’encres, obligeant Macky Sall de sortir de son mutisme pour justifier le « fifty fifty » lors de l’entretien accordé aux journalistes lundi 31 décembre 2018.

    Aucun des deux pays n’a été lésé, selon le président de la République, Macky Sall qui a tenu à expliquer la logique qui sous-tend le partage des ressources du #gaz entre le Sénégal et la Mauritanie. Ainsi, de son avis, le partage fifty fifty s’est fait sur la base des conclusions tirées d’une cartographie géologique faite au préalable. Toutefois, Macky Sall a appelé à un débat raisonnable sur ce contrat ».

    #énergie #Partage #différends_territoriaux

  • Software spia, le nuove armi africane

    Ufficialmente introdotti contro il terrorismo, sono usati anche per controllare dissidenti politici.

    Almeno dal 2009 l’Egitto è tra i principali acquirenti di strumentazioni per la sorveglianza di massa. #Software intrusivi che si possono agganciare ai telefonini oppure alle mail e tracciare così i comportamenti di chiunque. Specialmente se considerato un nemico politico dal regime. Al Cairo, dopo la primavera araba, si è abbattuto un rigido inverno dei diritti: oppositori politici, sindacalisti, persino ricercatori universitari come Giulio Regeni sono stati fatti sparire, ammazzati o torturati. Per fare tutto questo, le agenzia di sicurezza hanno spiato i loro bersagli attraverso sistemi informatici. Tra le aziende, chi ha fatturato vendendo gli strumenti per spiare i nemici politici, c’è l’italiana #Hacking_Team, le cui mail sono state rese pubbliche da una maxi fuga di notizie nel luglio 2015.

    L’Egitto non è l’unico paese africano a fare uso di questo tipo di tecnologie. In particolare in Africa, questo genere di strumenti per tenere sotto controllo la popolazione stanno diventando una costante. Sono l’ultima frontiera del mercato delle armi. Nemico ufficiale contro cui utilizzarle: il terrorismo, che si chiami Al Shabaab, Boko Haram, Isis. In pratica, da semplici persone “sospette” a dissidenti politici.

    Una stima di Markets and Markets del 2014 prevede che per il 2019 il mercato delle “intercettazioni” varrà 1,3 miliardi di dollari. E accanto a questo corre un mercato nero dalle dimensioni inimmaginabili, dove ogni transazione avviene nel deep web, il doppio fondo del contenitore di internet. Senza bisogno di autorizzazioni, né di sistemi di licenze, come invece previsto dalle normative di tutto il mondo. I paesi africani sono tra i nuovi agguerriti compratori di queste armi 2.0, di fabbricazione per lo più israeliana ed europea.

    La mappa degli spioni

    L’utilizzo e la vendita di questi sistemi – proprio come per le armi – in diversi paesi è schermato dal segreto militare, nonostante il “duplice uso” (civile e militare) che possono avere questi strumenti. Detti, appunto, dual-use. L’inchiesta Security for Sale (https://irpi.eu/sicurezza-vendesi), condotta in febbraio da 22 giornalisti europei, ha individuato i principali importatori di tecnologie intrusive in Africa. La lista è lunga: oltre il Kenya, di cui Osservatorio Diritti ha già parlato, e l’Egitto, l’esempio più famoso, ci sono Libia (ancora sotto Gheddafi, ndr), Etiopia, Nigeria, Sudan, Sudafrica, Mauritania e Uganda.
    #Kenya #Libye #Ethiopie #Nigeria #Soudan

    In Mauritania è in carcere da due anni il cittadino italiano #Cristian_Provvisionato per una vendita di sistemi di intercettazione finita male. Provvisionato, una guardia giurata che non sarebbe mai stata in grado di vendere sistemi di questo genere, avrebbe dovuto presentare ai mauritani un sistema di intercettazione per Whatsapp, che la sua azienda – Vigilar – avrebbe a sua volta acquistato attraverso la società indiano-tedesca Wolf Intelligence. Bersaglio del sistema sarebbero dovuti essere terroristi attivi al confine mauritano, per quanto diverse organizzazioni internazionali abbiano sollevato riserve rispetto al possibile utilizzo di sistemi del genere in un paese che viola i diritti umani.
    #Mauritanie

    L’accusa nei confronti di Cristian Provvisionato, cioè truffa, non regge perché il cittadino italiano era all’oscuro, come è stato comprovato da più ricostruzioni giornalistiche, di ciò che stava presentando in Mauritania. Aveva accettato il lavoro perché gli era stato promesso che sarebbe stato veloce, pulito e con un buon guadagno. Invece si trova ancora dietro le sbarre. Per il caso Provvisionato la magistratura milanese ha aperto un’inchiesta che coinvolge anche #Vigilar e #Wolf_Intelligence. Il partner israeliano dei due è una delle aziende da sempre competitor di Hacking Team.

    La stessa Hacking Team ha venduto ad altri regimi autoritari africani (scarica la ricerca del centro studi CitizenLab – università di Toronto). Il caso più clamoroso è quello dei servizi segreti del Sudan, che nel 2012, prima che entrasse in vigore qualunque embargo, hanno acquistato merce per 960 mila euro. Anche le Nazioni Unite, nel 2014, quando è entrato in vigore l’embargo con il Sudan, hanno fatto domande ad Hacking Team in merito alle relazioni commerciali con le forze d’intelligence militare del Paese.
    #Soudan #services_secrets

    Nello stesso 2012 una compagnia britannica aveva iniziato a vendere software intrusivi alle forze militari dell’Uganda. Era l’inizio di un’operazione di spionaggio di alcuni leader politici dell’opposizione che arrivava, denunciavano media locali nel 2015, fino al ricatto di alcuni di loro. Paese di fabbricazione del software spia, come spesso accade, Israele.
    #Ouganda

    Il Sudafrica è un caso a sé: da un lato importatore, dall’altro esportatore di tecnologie-spia. Il primo fornitore di questo genere di software per il Sudafrica è la Gran Bretagna, mentre il mercato di riferimento a cui vendere è quello africano. Il Paese ha anche una propria azienda leader nel settore. Si chiama #VASTech e il suo prodotto di punta è #Zebra, un dispositivo in grado di intercettare chiamate vocali, sms e mms.
    #Afrique_du_sud

    Nel 2013 Privacy International, un’organizzazione internazionale con base in Gran Bretagna che si occupa di privacy e sorveglianza di massa, ha scoperto una fornitura di questo software alla Libia di Gheddafi, nel 2011, nel periodo in cui è stato registrato il picco di attività di spionaggio (dato confermato da Wikileaks). Eppure, dal 2009 al 2013 solo 48 potenziale contravvenzioni sono finite sotto indagine del Ncac, l’ente governativo preposto a questo genere di controlli.

    Il settore, però, nello stesso lasso di tempo ha avuto un boom incredibile, arrivando nel solo 2012 a 4.407 licenze di esportazione per 94 paesi in totale. Il mercato vale circa 8 miliardi di euro. In Sudafrica sono in corso proteste per chiedere le dimissioni del presidente Jacob Zuma, coinvolto in diversi casi di corruzione e ormai considerato impresentabile. È lecito pensare che anche questa volta chi manifesta sia tenuto sotto osservazione da sistemi di sorveglianza.


    https://www.osservatoriodiritti.it/2017/05/08/software-spia-le-nuove-armi-africane
    #Afrique #surveillance #interception #surveillance_de_masse #Egypte #business

    ping @fil

    • Security for sale

      The European Union has deep pockets when it comes to security. Major defense contractors and tech giants compete for generous subsidies, to better protect us from crime and terrorism. At least that’s the idea. But who really benefits? The public or the security industry itself?

      Over the past year, we’ve worked with more than twenty journalists in eleven European countries to investigate this burgeoning sector. We quickly discovered that the European security industry is primarily taking good care of itself – often at the expense of the public.

      In this crash course Security for Sale, we bring you up to speed on EU policy makers and industry big shots who’ve asserted themselves as “managers of unease,” on the lobbies representing major defense companies, on the billions spent on security research, and on the many ethical issues surrounding the European security industry.

      “Security for sale” is a journalistic project coordinated by Dutch newspaper De Correspondent and IRPI collaborated for the Italian context. The webportal of “Security for Sale” collects all articles produced within the project in several languages.

      https://irpi.eu/en/security-for-sale

    • Lawful Interception Market worth $1,342.4 Million by 2019

      The report “Lawful Interception Market by Network Technologies and Devices ( VOIP, LTE, WLAN, WIMAX, DSL, PSTN, ISDN, CDMA, GSM, GPRS, Mediation Devices, Routers, Management Servers); Communication Content; End Users - Global Advancement, Worldwide Forecast & Analysis (2014-2019)” defines and segments the LI market on the basis of devices, network technologies, communication content, and services with in-depth analysis and forecasting of revenues. It also identifies drivers and restraints for this market with insights on trends, opportunities, and challenges.

      Browse 80 market tables and 23 figures spread through 177 pages and in-depth TOC on “Lawful Interception Market by Network Technologies and Devices ( VOIP, LTE, WLAN, WIMAX, DSL, PSTN, ISDN, CDMA, GSM, GPRS, Mediation Devices, Routers, Management Servers); Communication Content; End Users - Global Advancement, Worldwide Forecast & Analysis (2014-2019)”
      https://www.marketsandmarkets.com/Market-Reports/lawful-interception-market-1264.html
      Early buyers will receive 10% customization on reports.

      Lawful Interception (LI) has been proven to be very helpful for the security agencies or Law Enforcement Agencies (LEAs) for combating terrorism and criminal activities. Across the world, countries have adopted such legislative regulations and made it compulsory for the operators to make LI-enabled communication network. Since the advancement of communication channels and network technologies over the period of time, the interception techniques have also enhanced for variety of communications such as Voice over Internet Protocol (VoIP), web-traffic, Electronic Mail (Email), and more. Now, the interception is possible for all networks that deliver voice, data, and Internet services.

      Sophisticated communication channels and advanced network technologies are the major driving factors for the LI market. Nowadays, communication can be done in various forms such as voice, text, video, and many more. To transfer these types of data, network technologies need to constantly upgrade. The different types of network technologies that can be intercepted are VoIP, LTE, WLAN, WiMax, DSL, PSTN, ISDN, CDMA, GSM, and GPRS, are discussed in this report.

      MarketsandMarkets has broadly segmented the LI market by devices such as management servers, mediation devices, Intercept Access Points (IAP), switches, routers, gateways, and Handover Interfaces (HIs). The LI market is also segmented on the basis of communication contents and networking technology. By regions: North America (NA), Europe (EU), Asia Pacific (APAC), Middle East and Africa (MEA), and Latin America (LA).

      The LI market is expected to grow at a rapid pace in the regional markets of APAC and MEA. The investments in security in APAC and MEA are attracting the players operating in the LI market. These regions would also be the highest revenue generating markets in the years to come. Considerable growth is expected in the NA and European LI markets. New wireless network and network technologies like LTE, WiMax, NGN, and many more are expected to be the emerging technological trends in the LI market.

      MarketsandMarkets forecasts the Lawful Interception market to grow from $251.5 million in 2014 to $1,342.4 million by 2019. In terms of regions, North America and Europe are expected to be the biggest markets in terms of revenue contribution, while Asia-Pacific, Middle East and Africa, and Latin America are expected to experience increased market traction, during the forecast period.

      About MarketsandMarkets

      MarketsandMarkets is a global market research and consulting company based in the U.S. We publish strategically analyzed market research reports and serve as a business intelligence partner to Fortune 500 companies across the world.

      MarketsandMarkets also provides multi-client reports, company profiles, databases, and custom research services. M&M covers thirteen industry verticals, including advanced materials, automotives and transportation, banking and financial services, biotechnology, chemicals, consumer goods, energy and power, food and beverages, industrial automation, medical devices, pharmaceuticals, semiconductor and electronics, and telecommunications and IT.

      We at MarketsandMarkets are inspired to help our clients grow by providing apt business insight with our huge market intelligence repository.

      https://www.marketsandmarkets.com/PressReleases/lawful-interception.asp

    • Antiterrorismo con licenza d’uccidere

      Kenya osservato speciale: le ong parlano di vittime, sparizioni e intercettazioni diffuse.

      Da gennaio a ottobre 2016 in Kenya sono state uccise dalle forze dell’ordine 177 persone. Lo scrive nel suo rapporto annuale 2016/2017 la ong Amnesty international. Uccisioni stragiudiziali per mano delle cosiddette Kenyan Death Squads, gli squadroni della morte in azione contro presunti terroristi. A risalire la catena di comando, si arriva fino ai piani alti del governo, come aveva raccontato Al Jazeera in un’inchiesta del 2015.

      Il Kenya ha conosciuto il terrorismo di matrice jihadista alla fine del 1998, all’epoca della prima bomba all’ambasciata americana di Nairobi: un attentato che ha lanciato nel mondo il marchio Al Qaeda. Il Paese è passato attraverso centinaia di attentati e oggi il terrorismo si chiama Al-Shabaab (leggi “Al-Shabaab avanza in Somalia”). Ma i presunti terroristi sono solo una parte delle vittime degli squadroni della morte: anche avvocati, attivisti e oppositori politici sono finiti sulla lista dei torturati e uccisi. Fare leva sulla paura dei cittadini, in Kenya, è facile.

      Dal 2010 al 2015 si ha notizia di almeno 500 persone fatte sparire da questi nuclei interni di alcuni corpi speciali delle forze dell’ordine del Kenya. Operazioni supervisionate dal Nis, i servizi segreti, svolte poi da agenti della Criminal investigation division (Cid), oppure dall’unità Recce o ancora dalle Kenyan Defence Forces. «Si potrebbero chiamare “morti accettabili”», dice un ufficiale dei servizi segreti kenyoti intervistato sulla vicenda da un ricercatore della ong Privacy International.

      INTERCETTAZIONI DIFFUSE

      E l’argomento “terrorismo” è sufficiente a giustificare un sistema d’intercettazioni persistente, dove non esiste comunicazione che non sia tracciata, né supporti informatici che le forze dell’ordine non possano acquisire. Tutto il meccanismo per rintracciare “i nemici” passerebbe dalle comunicazioni telefoniche, ignorando qualunque norma costituzionale kenyota. «Gli ufficiali che abbiamo intervistato hanno ammesso che spesso si finisce sotto intercettazione per motivi politici e non solo per presunte attività di terrorismo», continua il ricercatore di Privacy International che ha curato il report “Traccia, cattura, uccidi” (per motivi di sicurezza, non è possibile rivelare il suo nome).

      Le forze speciali del Kenya avrebbero una presenza stabile all’interno delle compagnie telefoniche del paese. «Agenti Nis sono informalmente presenti nelle strutture per le telecomunicazioni, apparentemente sotto copertura», si legge nel rapporto. Elementi che sarebbero stati confermati da dipendenti di compagnie telefoniche e agenti. «I dipendenti hanno paura che negare l’accesso possa avere delle ripercussioni», aggiunge il ricercatore.

      Safaricom è la più importante compagnia telefonica del paese: controlla oltre il 60% del mercato della telefonia kenyota. Azionista di maggioranza è Vodafone e secondo il rapporto al suo interno ci sarebbero dieci agenti della Cid. Attraverso un’interfaccia, avrebbero libero accesso al database interno in cui sono registrate telefonate, proprietari, transazioni monetarie attraverso la rete mobile. Un universo.

      Questo è quello che raccontano le fonti interne scovate da Privacy International. Mentre Safaricom, ufficialmente, nega questo flusso di informazioni. L’amministratore delegato di Safaricom, Bob Collymore, tra gli uomini più ricchi del Kenya, ha risposto alla ong sostenendo che la sua azienda «non ha relazioni con Nis riferite alla sorveglianza delle comunicazioni in Kenya e non ci sono ufficiali Nis impiegati nell’azienda, ufficialmente o sotto copertura».

      Il Kenya acquista all’estero le strumentazioni di cui è dotato il sistema di intercettazioni in funzione nel paese. «Le fonti a cui abbiamo avuto accesso nominavano aziende inglesi ed israeliane, ma non sanno come funziona l’acquisto degli strumenti per intercettazioni», aggiunge il ricercatore di Privacy International. Gli strumenti più diffusi sono i famosi IMSI Catcher. All’apparenza, delle semplice valigette con un involucro nero all’estero, rinforzato. In realtà sono delle antenne attraverso cui è possibile intercettare telefonate effettuate nel raggio di circa 300 metri.

      Ci sono poi anche software intrusivi, che agganciano il telefono una volta che l’utente apre uno specifico messaggio via Sms o WhatsApp. Nel 2015 le rivelazioni su Hacking Team, l’azienda milanese che vendeva in mezzo mondo dei software spia, avevano permesso di scoprire anche trattative in corso con forze speciali del Kenya. Gli obiettivi dello spionaggio sarebbero stati uomini legati all’opposizione.

      https://www.osservatoriodiritti.it/2017/04/12/antiterrorismo-con-licenza-di-uccidere
      #anti-terrorisme #opposition #opposants_au_régime #persécution

  • How Borders Are Constructed in West Africa

    The E.U. has led an expensive and often contradictory effort to modernize African borders. Author #Philippe_Frowd looks at the gap between policy and outcomes.

    Over the past 15 years there has been a surge in E.U. spending on borders outside Europe. The impact of this funding on West Africa has received little attention until recently.

    A new book by Philippe M. Frowd, an expert on the politics of borders, migration and security intervention, seeks to correct this. In “Security at the Borders: Transnational Practices and Technologies in West Africa,” Frowd details both the high politics and everyday culture clashes that have shaped European interventions and the way they have been received in countries like Senegal.

    An assistant professor in the School of Political Studies at the University of Ottawa, Frowd coins the term “border work” to denote how everything from training to technology to migration deals work in combination with each other. Here in conversation with Refugees Deeply, he shares some of his main observations.

    Refugees Deeply: You talk about tracing the “who” of border work in West Africa. Can you explain your findings?

    Philippe Frowd: One of my book’s points is to use the term “border work” to identify how seemingly disparate practices such as negotiating migrant readmission agreements, deploying citizen identification technologies, funding border management projects and routine police cooperation actually combine. To try and make sense of what seems to be a bewildering but also often opaque set of actors operating at the intersection of these fields in West Africa specifically.

    One of the most striking developments of the past 10-15 years has been the phenomenal growth of E.U. border security-related spending, much of it in “third countries,” mainly in Africa. This has gone hand in hand with a growing salience of “border security” on the part of many African states as a way of understanding flows at borders.

    One of my main findings was the sheer diversity of actors involved in determining policies, experiences and practices of borders in the region. The African Union is the successor to the Organisation of African Unity which accepted Africa’s inherited borders in 1964, and the A.U. continues to provide assistance for demarcation of borders and dispute resolution. The Economic Community of West African States (ECOWAS) is one of the guarantors of free movement in the region and generally pursues an ambitious agenda of greater harmonization (e.g., of visa policy).

    Yet other actors, such as the E.U. and U.N. specialized agencies (such as the U.N. Office on Drugs and Crime), tend to have agendas driven by primarily Western security concerns. Then there are the more immediately visible police and gendarmeries who directly enact border controls. More recently, the G5 Sahel force consistently invokes border security and transnational crime.

    Beyond simply tracing who does what, there is tracing the interconnections and tensions between these different institutions. Looking sociologically at the diverse range of actors, we can see how knowledge is a crucial part of the equation: What is the vision of borders, security and migration each actor puts forward? On one hand, institutions like ECOWAS are focused on legal mobility rights while those such as Interpol envision mobility as a regulated, digitally legible practice. The range of actors who contribute to this border work is often a patchwork in which uneasy bedfellows co-exist. E.U. funding, for instance, goes to supporting free movement projects at the ECOWAS level but also to train and equip the security forces of states like Niger to crack down on irregular migration routes. West African borders are the product of the balance of forces between this range of competing visions.

    Refugees Deeply: Can you talk us through the way in which border practices move between different regions. Is there a model for the process of emulation?

    Frowd: Border security is made up of everyday routines but also of various digital and other technologies, both of which are potentially mobile. I point to a couple of ways that these tools of doing border security can travel: One of these is emulation of existing (often Western) methods and standards, but this also goes alongside what I describe as “pedagogy” and the role of exemplars.

    “West African borders are the product of the balance of forces between this range of competing visions.”

    All of these interact in some way. As an example, a border management project led by the IOM [International Organization for Migration] might include training sessions during which members of the local police and gendarmerie learn about key principles of border management illustrated by best practices from elsewhere. Emulation is the desired outcome of many of these trainings, which are the backbone of international border security assistance. The EUCAP Sahel missions, for example, put a heavy emphasis on training rather than equipping so there is a strong faith that mentalities matter more than equipment.

    Equipment also matters and plays its part in shaping how border security works. Biometrics, which aim to verify identification using some kind of body measurement, require ways of reading the body and storing data about it. Senegal adopted, in one decade, a range of biometric technologies for national I.D. cards and controls at borders. There is a very obvious mobility of technology here (a Malaysian company providing e-Passport infrastructure, a Belgian company providing visa systems) but movement of border practices is also about ideas. The vision of biometrics as effective in the first place is one that I found, from interviews with Senegalese police commanders, was strongly tied to emulating ideals of modern and selective borders found elsewhere.

    Refugees Deeply: In your work you identify some of the gaps between policy goals and to actual outcomes and practices. Can you talk us through the greatest discrepancies?

    Frowd: Some of the discrepancies I found showed some interesting underlying factors. One of these was the shifting role of global private sector companies in frustrating public policy goals. Not through deliberate sabotage or state capture, but rather through the diverging incentives around doing border work. In the case of Senegal’s biometric systems, the state has been keen to make as coherent an infrastructure as possible, with connections between various elements such as biometric passport issuance, automated airport arrivals for holders of this passport and systems such as the national I.D. card. Given the need for private companies to compete based on technological advantage, rival systems made by rival companies could not interconnect and share data without sharing of valuable corporate information.

    Another underlying factor for the discrepancies I point to is that, once again, the sociological dynamics of the people doing the border work come into play. Many border management projects bring together a diverse range of actors who can have competing visions of how security is to be performed and achieved. For instance the ways police and gendarmerie competed over border post data in Mauritania leading to separate databases. It can also happen at a larger scale through the lack of integration across the donor community, which leads to a huge amount of duplication.

    Refugees Deeply: You spent a section of your book on Spanish-African police cooperation to show the limits of European knowledge and technology. You mention a clash of cultures, can you elaborate?

    Frowd: This is a particularly salient point today for two reasons. First because we are hearing more elite (e.g., Frontex) discourse about the “reopening” of a migration route to Spain. Second because Spain itself is increasingly active in E.U. projects across the Sahel. My book tells some of the story of Spanish security ambitions in Africa. But these ambitions, and those of other Western partners, have hard limits. Some of these limits are quite straightforward: Climate is often a barrier to the functioning of surveillance technologies and some countries (like Mauritania) are harder to recruit international experts for if they cannot or do not bring their families along.

    In terms of Spanish-African cooperation, much of the narrative about clashes of cultures comes down to perceptions. One of the elements of the clash is a temporal one, with Spanish security officials often considering local partners as existing at a completely different stage of progress.

    More broadly in terms of the limits of knowledge itself, the ambitions of experts to implicitly recreate aspects of European best practice are flawed. Part of this form of border security knowledge involves supporting technological solutions to make African mobility more legible to states. This comes up against the reality that movement in West Africa is already quite free but highly informalized. European experts are well aware of this reality but seek to formalize these flows. A police expert I spoke to recently suggested co-located border posts, and many international funders are supportive of specific I.D. cards for residents of border regions. This is not to impede movement, but rather to rationalize it – in much the same way that common I.D. standards and databases underpin free movement within Europe.

    https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2018/07/18/how-borders-are-constructed-in-west-africa
    #externalisation #asile #migrations #réfugiés #frontières #Mauritanie #Sénégal