• Underground, Maxime Bultot, 2014

    Un résumé du moment passé à voir ce film
    Mercredi 27 avril juste après avoir vu Armand à New York. Plus fatigué mais encore faim.

    A quels films il m’a fait penser
    Des films de S-F un peu glauque. J’ai pensé aux premiers films de Caro et Jeunet. Et puis je me suis rappelé que dans le premier film auquel j’ai participé on suivait une jeune fille en fauteuil obligé de passer dans les catacombes de son université pour rejoindre l’ascenseur qui menait à son amphithéâtre.

    Quelles images dans ce film m’ont le plus étonnées
    La première séquence m’a énormément plu. L’héroïne essaye de rejoindre sa chambre qui est au deuxième sous-sol. Il y a métaphore dans cette séquence, j’ai pensé à l’infini, à la puissance terrible de l’écrasement total. A l’être humain réduit et étouffé.
    Un peu plus tard, l’héroïne regarde la télé. Il y a un champs – contre champs entre elle et son double qui a quelques années de plus qu’elle. On voit en même temps l’horreur de la fascination des jeunes chinois pour la télévision (un peu la même que peuvent avoir n’importe quel public moyen pour la télé) et en même temps on voit son espoir, sa route, celle qui lui permet de survivre avec ces conditions de vie là, vers son futur idéal.

    Quels propos m’ont le plus touché
    La parole du narrateur homme m’a sur-énervé. Il se tente à une écriture poétique alors que tout est déjà là. Idem : pas besoin de dire « la Chine que l’on ne montre pas d’habitude », on le sait déjà. Et vers la fin, ce qui faisait métaphore est complètement aplati vers du concret un peu niaiseux.
    Est-ce vraiment nécessaire de parler du dernier plan qui casse tout ? Pourquoi dehors ? Pourquoi la nuit ?

    A qui j’aimerai montrer ce film
    Au réalisateur lui-même, il faut qu’on parle.

    Ce que je dois absolument dire au groupe
    Bon. Il est clair, pour moi, que ce qui est une erreur manifeste à la fin de ce film, ne veut absolument pas dire qu’il ne doit pas être montré. Toute la première moitié à quelque chose d’incontestable. Je disais il y a une semaine à Agnès que c’est surtout les films qui lui semblaient mauvais qu’il fallait nous montrer. S’il y a des désaccords entre nous, raison de plus pour en faire profiter le public.

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