• Opération de la DNLT : 73 migrants interceptés à Mbour, une filière démantelée
    https://www.dakaractu.com/Operation-de-la-DNLT-73-migrants-interceptes-a-Mbour-une-filiere-demantel

    Opération de la DNLT : 73 migrants interceptés à Mbour, une filière démantelée
    La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a mené une opération déterminante ce week-end, interceptant soixante-treize (73) candidats à la migration irrégulière. Cette interpellation fait suite à un renseignement opérationnel ayant révélé qu’un départ imminent de migrants se préparait à la pointe Sarène. Grâce à une intervention rapide, deux individus ont d’abord été arrêtés, avant que l’opération ne se poursuive, menant à l’arrestation des soixante-treize candidats à la migration irrégulière, localisés dans la zone SONATEL de Mbour. En plus des arrestations, les forces de l’ordre ont saisi une quantité impressionnante de matériel : soixante-treize (73) gilets de sauvetage, soixante (60) cartes d’identité CEDEAO ghanéennes, huit (08) passeports, une pompe à eau et des provisions alimentaires.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#DNLT#trafic#migrationirreguliere#mbour#politiquemigratoire#sante

  • Mbour : Disparition d’une pirogue avec 39 migrants, dont 4 mineurs, selon Boubacar Sèye
    https://www.seneweb.com/news/Societe/mbour-disparition-d-rsquo-une-pirogue-av_n_469020.html

    Mbour : Disparition d’une pirogue avec 39 migrants, dont 4 mineurs, selon Boubacar Sèye
    Par : Mor Mbaye CISSE - Seneweb.com | 28 avril, 2025 à 11:04:40 |
    Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, alerte sur la disparition en mer d’une pirogue transportant 39 candidats à l’émigration irrégulière, dont quatre mineurs, depuis le 15 mars 2025, au large de Mbour. Selon un communiqué de son organisation, la majorité des passagers sont originaires du village de Taïba Niassène, qui compterait une trentaine de ses ressortissants à bord. « Des informations parvenues ce matin à Horizon Sans Frontières font état de la disparition en mer d’une embarcation de 39 personnes, dont 4 enfants mineurs. Ils sont perdus de vue depuis le 15 mars à Mbour », indique Boubacar Sèye, citant un interlocuteur, M. Dramé, qui recherche désespérément deux de ses enfants partis à bord de cette pirogue.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#migrationirreguliere#routemigratoire#mortalite#sante#mineur

  • Défilé Mbour : « Nous demandons l’implantation d’une Marine pour lutter contre l’immigration clandestine »( Préfet)
    https://www.dakaractu.com/Defile-Mbour-Nous-demandons-l-implantation-d-une-Marine-pour-lutter-contr

    Défilé Mbour : « Nous demandons l’implantation d’une Marine pour lutter contre l’immigration clandestine »( Préfet)
    A l’instar des autres localités du pays ,la ville de Mbour a célébré la fête de l’indépendance marquée par un Défilé civil et militaire. Des détachements de la gendarmerie, des militaires, sapeurs pompiers, policiers, pénitentiaire, Gmi et Asp ont marqué le défilé militaire. A cela s’ajoute le défilé civil avec une forte présence des écoles, du monde sportif des anciens combattants et des talibés. Un défilé qui s’est déroulé en 3 parties : Remise d’attestations aux personnes qui ont rendu service à leur pays suivie d’un défilé civile et militaire clôturer par un cocktail. Une forte présence des autorités notées à savoir le commissaire Omar Mbaye de Saly représentant le commissaire central de Mbour, le commandant de la compagnie ,le maire Cheikh Issa Sall ,le Président du conseil départemental et le Procureur de la république.
    Face à la presse après le défilé, le préfet Amadou Diop a plaidé pour l’implantation d’une unité de marine pour lutter contre l’immigration clandestine. « Ce que j’ai vu aujourd’hui m’a donné entière satisfaction. Nous avons assisté à un très bon et beau défilé. Les civils et les militaires de tous les défilés ont respecté les consignes données par les encadreurs. C’est le lieu de féliciter le comité d’organisation à sa tête, l’adjoint au préfet, sous la coordination du commandant de la compagnie de gendarmerie et des représentants du comzone. Mais aussi féliciter tous les membres du comité qui ont accompagné l’organisation de cette activité. Féliciter les lauréats qui ont été décorés et qui ont rendu un grand service à la nation sénégalaise, mais aussi plus particulièrement au département Mbour.
    Un sentiment aussi de satisfaction, ce qui me permet de remercier tous les partenaires qui ont contribué à la réalisation de cette très belle fête. La liste est longue, mais je me permets de remercier M. le maire de la commune de Mbour pour son accompagnement dans tous les domaines. L’embellissement de la commune, la logistique, l’habillement des élèves. Je remercie aussi le président du conseil départemental pour son accompagnement. Je remercie les honorables députés pour leur accompagnement. Je n’oublie pas toutes les bonnes volontés qui ont eu à donner de leurs ressources, soit financières ou matérielles, pour la logistique, pour accompagner l’organisation de cette fête.
    Je n’oublie pas la presse, parce que la presse a été au devant pour préparer le terrain, pour faire une très bonne campagne de communication. Mais au-delà de la presse aussi, nous avons les citoyens de Mbour, de la société civile, qui ont contribué vraiment au succès de cette manifestation. Je rends un hommage mérité aux forces de défense et de sécurité, qui jouent un rôle important dans la sécurisation du département de Mbour.Je rends aussi un hommage aux anciens combattants et victimes de guerre, qui ont été les pionniers pour l’édification de notre nation. Aujourd’hui, nous sommes très contents et je remercie toute la population de Mbour, sortie massivement pour célébrer leur indépendance, célébrer l’accès du Sénégal à la souveraineté internationale. Depuis 2019, la fête n’a pas été organisée dans le département.
    L’immigration clandestine est un fléau. Moi, j’ai pris service le 5 septembre 2024, et trois jours après, j’ai vécu un drame, le chavirement de la Pirogue, avec une vingtaine de décès. Depuis lors, un comité départemental a été installé par M. le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Quand on parle de l’immigration clandestine, il faut féliciter la gendarmerie, mais aussi toutes les forces de défense et de sécurité qui luttent quotidiennement pour freiner ce fléau. Je voudrais vous dire que de janvier 2025 à aujourd’hui, la gendarmerie, avec l’aide de tous autres services, a intercepté au moins 500 personnes qui étaient candidats à l’immigration.
    L’appel que je lance, c’est de demander aux populations de collaborer davantage avec les forces de défense et de sécurité, de collaborer davantage avec les autorités administratives, de signaler toutes les présences suspectes au niveau des quartiers, au niveau des plages. Parce que souvent, le modus operandi, c’est les maisons abandonnées, bien, ils louent les maisons. Donc, nous demandons aux populations, s’ils observent quand même ces phénomènes, de les signaler aux forces de défense et de sécurité.Maintenant, l’autre doléance que nous voudrions porter ici, c’est l’implantation d’une marine au niveau de Mbour. Je pense que si nous parvenons à avoir une marine fixe au niveau de Mbour, ce phénomène sera derrière nous. Donc, vraiment, c’est un plaidoyer.
    Et au-delà de ce plaidoyer, nous continuons la sensibilisation à travers les délégués de quartiers, les chefs du village, pour une plus grande collaboration des populations dans la lutte contre l’immigration clandestine. Qu’il n’y ait pas de conflit, mais qu’il n’y ait pas de guerre aussi. Parce qu’organiser un défilé, ce n’est pas facile. » a déclaré le préfet de Mbour.Défilé Mbour : « Nous demandons l’implantation d’une Marine pour lutter contre l’immigration clandestine »( Préfet)

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#marinenationale#migrationirreguliere#routemigratoire#mbour#sante#politiquemigratoire

  • Au Sénégal, plus de 400 candidats à l’émigration arrêtés en quelques jours
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/03/18/au-senegal-plus-de-400-candidats-a-l-emigration-arretes-en-quelques-jours_65

    Au Sénégal, plus de 400 candidats à l’émigration arrêtés en quelques jours
    Le Monde avec AFP
    La gendarmerie sénégalaise a annoncé avoir interpellé 59 candidats à « l’émigration irrégulière » dans un village sur la côte atlantique, portant à plus de 400 le nombre de personnes arrêtées depuis vendredi 14 mars.« Au cours d’une patrouille nocturne à la plage de Mbodiène [centre-ouest], la brigade territoriale de Joal a procédé à l’interpellation de 59 nouveaux candidats [à l’émigration], dont 16 filles », a déclaré la gendarmerie nationale dans un communiqué publié lundi soir sur sa page Facebook. « Ce nombre vient s’ajouter aux 374 individus arrêtés durant le week-end du 14 au 16 mars 2025 par la gendarmerie entre Mbour et Fatick », poursuit le communiqué. Ces personnes arrêtées venaient de toute la sous-région. Ce sont majoritairement des Guinéens, des Gambiens, des Ivoiriens et des Sierra-Léonais. « Sept des organisateurs ont également été arrêtés et d’importantes ressources logistiques saisies », affirme la gendarmerie.
    Dans l’espoir d’atteindre l’Europe, de plus en plus de personnes migrantes, en majorité des jeunes sans emploi en quête d’une vie meilleure, empruntent la dangereuse route maritime pour rejoindre les Canaries depuis les côtes ouest-africaines.« Ce nouvel épisode s’inscrit dans une dynamique alarmante », ont réagi mardi des ONG, exprimant leur « vive préoccupation face à la recrudescence de la migration irrégulière », dans un communiqué signé par Action pour les droits humains et l’amitié (ADHA) et le Mouvement international d’apostolat des milieux sociaux indépendants (Miamsi-Sénégal). « La migration irrégulière est avant tout le symptôme d’un malaise plus profond, marqué par le manque d’opportunités économiques, la précarité de l’emploi et l’absence de perspectives viables pour la jeunesse », dénonce le communiqué. En 2024, près de 47 000 personnes ont tenté de rejoindre l’Europe en prenant la mer depuis les côtes ouest-africaines, selon l’agence Frontex. Il s’agit d’un nombre d’arrivées record, en hausse de 18 % par rapport à l’année précédente. Plus de 10 400 migrants sont morts ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l’Espagne en 2024, selon l’ONG Caminando Fronteras.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#canaries#fatick#mbour#gendarmerie#sante

  • Lutte contre l’émigration clandestine : la Gendarmerie interpelle 59 nouveaux candidats à Mbodiène
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-emigration-clandestine-la-Gendarmerie-interpelle-59-nouvea

    Lutte contre l’émigration clandestine : la Gendarmerie interpelle 59 nouveaux candidats à Mbodiène
    La traque contre l’émigration irrégulière se poursuit à un rythme soutenu. Selon un communiqué de la Gendarmerie, lu par la rédaction de Dakaractu, une nouvelle opération a permis l’interpellation de 59 candidats au départ, dont 16 filles, sur la plage de Mbodiène. Cette intervention, menée par la brigade territoriale de Joal lors d’une patrouille nocturne, s’inscrit dans la stratégie de renforcement des contrôles sur les côtes sénégalaises.
    Avec ces nouvelles arrestations, le bilan du week-end du 14 au 16 mars 2025 s’alourdit, atteignant désormais 433 migrants interpellés entre Mbour et Fatick. Parmi eux, on compte :
    • 154 Guinéens
    • 72 Gambiens (62 garçons et 10 filles)
    • 25 Ivoiriens
    • 25 Nigérians
    • 1 Sierra-Léonais
    • 1 Malien
    • 1 Ghanéenne
    • Et plusieurs Sénégalais
    Outre les migrants, les forces de l’ordre ont également mis la main sur sept organisateurs et saisi d’importantes ressources logistiques, preuve que les réseaux de passeurs restent toujours actifs malgré les multiples opérations de démantèlement. Le Haut-commandement de la Gendarmerie assure que la lutte contre l’émigration irrégulière se poursuivra avec la même intensité, dans un contexte où de nombreux jeunes tentent encore la traversée périlleuse vers l’Europe.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#trafic#gendarmerie#sante#joal#mbour#fatick

  • Trafic vers l’Espagne : deux capitaines risquent un an de prison pour une traversée clandestine
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    Trafic vers l’Espagne : deux capitaines risquent un an de prison pour une traversée clandestine
    Moussa Sy et Abdou Salam Ndao, deux jeunes pêcheurs, voient leur rêve d’un avenir meilleur s’effondrer sous le poids de la justice sénégalaise. Le 3 novembre dernier, leur pirogue chargée de 163 migrants en route pour l’Espagne a été interceptée par la marine nationale, mettant fin à un voyage risqué et lourd de conséquences. Jugés ce 8 novembre, ils risquent une peine d’un an de prison ferme et une amende de 4 millions de FCFA chacun.
    Malgré leurs tentatives de se présenter comme de simples “candidats à l’émigration”, affirmant même avoir payé leur place, les deux hommes sont confrontés à des accusations de participation active. Selon Les Echos , Moussa Sy, de nationalité gambienne, a nié être capitaine, affirmant qu’il avait déboursé 400 000 FCFA pour embarquer, tandis qu’Abdou Salam Ndao a déclaré avoir remis son argent à un contact à Mbour pour se joindre au voyage.
    Cependant, le ministère public ne semble pas croire à cette version. Le procureur a requis deux ans de prison, dont un an ferme, soulignant que leur rôle en tant que capitaines ne fait aucun doute et que leur responsabilité dans l’organisation de cette traversée illégale est établie. “Ils ne sont pas de simples passagers mais les instigateurs de cette opération”, a soutenu le représentant du parquet, rappelant que cette activité ne peut être tolérée.
    Sans avocat pour assurer leur défense, les deux jeunes hommes attendront le verdict le 5 décembre prochain. Un jugement qui pourrait marquer un point de non-retour dans leur quête d’un avenir qu’ils espéraient trouver en Espagne mais qu’ils devront peut-être affronter derrière les barreaux au Sénégal.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#traversee#routemigratoire#pirogue#mbour#droit#sante#marinenationale#pecheur

  • « Vous tuez nos fils » : au Sénégal, des passeurs de migrants sur le banc des accusés
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/25/vous-tuez-nos-fils-au-senegal-des-passeurs-de-migrants-sur-le-banc-des-accus

    « Vous tuez nos fils » : au Sénégal, des passeurs de migrants sur le banc des accusés
    Il est un peu plus de 11 heures, mardi 24 septembre, lorsque le procureur du tribunal de grande instance de Mbour, à 70 km au sud-est de Dakar, hausse subitement le ton. « C’est à cause de gens comme vous que les drames de l’immigration se succèdent, gronde-t-il devant une salle d’audience comble. Vous tuez nos fils et vous voulez continuer votre vie comme si de rien n’était. »
    Face à lui, sur le banc des accusés, Cheikh Sow, 35 ans, se montre encore plus fébrile. Ses jambes tremblent. Voilà une heure qu’il se débat confusément pour répondre à la question suivante : a-t-il participé, de près ou de loin, à l’organisation d’un trafic de migrants ? « Ces gens que vous dites avoir hébergés quelques jours, vous les avez aussi guidés vers une pirogue en partance pour l’Espagne ? », interroge le procureur. « Oui… », marmonne l’accusé. Après plusieurs minutes de vifs échanges et un haussement d’épaules, il finit par reconnaître des « responsabilités » et « demande pardon à tout le monde ».
    Ce matin-là, outre Cheikh Sow, seize accusés défilent à la barre dans différentes affaires de « trafic de migrants », de « tentative de trafic de migrants » ou d’« escroquerie » de migrants. Face aux drames successifs de la migration clandestine, cette audience a une résonance particulière. Le dernier date de dimanche : 38 corps sans vie ont été retrouvés à bord d’une pirogue à la dérive à 70 km au large de Dakar. Le procureur ne manque pas de le rappeler : « Vous avez vu cette pirogue retrouvée à la dérive ? C’est à ça que mènent vos actes ! »
    Accusés, partie civile, représentants de l’Etat et du pouvoir judiciaire : tous savent que les départs clandestins depuis Mbour se font à quelques centaines de mètres du tribunal, principalement dans le quartier de pêche de Tefess. Le 8 septembre, au moins 39 personnes ont péri dans le naufrage d’un navire surchargé. Des dizaines d’autres sont toujours portées disparues. Trois jours plus tard, le président Bassirou Diomaye Faye, élu le 24 mars et confronté à son tour à la succession de tels drames en mer, s’est rendu sur place en soutien aux familles endeuillées. Le chef de l’Etat a alors annoncé une « traque sans répit » des passeurs et la mise en place d’un numéro vert pour les dénoncer.
    Cheikh Sow a ainsi été arrêté le 19 septembre après qu’un candidat à l’émigration, Omar Sène, l’a dénoncé. Leur pirogue avait dû débarquer ses passagers en raison d’un problème moteur. Interrogé par la présidente du tribunal, le jeune candidat à l’exil déballe tout, profitant du principe de l’immunité des victimes de trafic de migrants prévue par la loi. Il raconte son arrivée depuis sa région natale de Fatick, son hébergement pendant cinq jours par Cheikh Sow, le transfert dans un vieux taxi-brousse sur la plage de Tefess, l’embarquement sur une petite pirogue, puis une plus grosse, les autres passagers (« une centaine », selon lui), les téléphones confisqués…
    Sans oublier la somme déboursée : 480 000 francs CFA (soit 732 euros). « Il m’a par la suite demandé 300 000 francs CFA de plus pour pouvoir retenter la traversée », précise Omar Sène. Acculé, l’accusé cherche toutefois à obtenir la clémence du tribunal, reconnaissant être un maillon du réseau de passeurs, mais pas son organisateur principal. L’audience aura ainsi permis d’établir quelques chaînes de responsabilité. A côté de Cheikh Sow, un autre jeune homme, Mame Mor Ndiaye, chauffeur de taxi de 22 ans, est accusé de complicité dans le même trafic pour avoir conduit les candidats à la migration.
    « Dans une filière, il existe au moins quatre types de profil », explique le commissaire Omar Boun Khatab Guèye, à la tête de la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT) : « Il y a des recruteurs qui vont à la rencontre des migrants, des hébergeurs, l’organisateur qui glane l’ensemble des sommes d’argent et organise le voyage, puis les capitaines qui vont composer l’équipage de la pirogue en navigation. » L’une des difficultés étant de les attraper tous en même temps.
    Selon la DNLT, en l’espace d’un an, le nombre d’interceptions de pirogues au large du Sénégal a plus que doublé, passant de 25 en 2023 à 61 rien qu’au premier semestre de 2024. Les arrestations de passeurs présumés ayant conduit à un défèrement ont elles aussi bondi, passant de 127 au premier semestre 2023 à 210 en 2024. « Le phénomène est lié à l’augmentation significative des départs, mais aussi à une professionnalisation de la police sénégalaise, avec désormais sept antennes de la DNLT implantées partout sur le territoire », rapporte le commissaire Guèye.
    Selon la loi du 10 mai 2005, le trafic de migrants est un délit puni de cinq à dix ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 1 million à 5 millions de francs CFA (de 1 524 à 7 622 euros). « Dans les faits, les peines sont beaucoup moins lourdes et donc moins dissuasives », observe Oumar Sène, avocat de la défense basé à Mbour, qui prône une criminalisation du trafic de migrants avec une période de sûreté de dix ans : « J’ai récemment défendu quelqu’un qui a reçu 120 millions de francs CFA [183 000 euros] pour faire voyager des migrants. Je peux déjà vous dire qu’il ne va pas s’arrêter avec six mois de prison… » Dans le cas de Cheikh Sow, le procureur a requis deux ans de prison, dont un an ferme, pour « tentative de trafic de migrants ». Et un an, dont six mois ferme, pour le jeune chauffeur de taxi Mame Mor Ndiaye, accusé de « complicité ». Le délibéré sera connu le 1er octobre.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#emigration#trafic#mortalite#DNLT#justice#mbour#sante

  • Mbour : Sous bracelet électronique, il tente de convoyer des migrants en Espagne
    https://www.seneweb.com/news/Societe/mbour-sous-bracelet-electronique-il-tent_n_450933.html

    Mbour : Sous bracelet électronique, il tente de convoyer des migrants en Espagne
    Par : Mor Mbaye CISSE - Seneweb.com | 19 septembre, 2024
    Condamné à Saint-Louis pour trafic de migrants et placé sous assignation à résidence, Ameth Ndiaye a disparu dans la nature avec son bracelet électronique. Rentré chez lui à Mbour, il a projeté un convoyage de migrants clandestins vers l’Espagne.
    Mais la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) par le biais de son antenne basée à Saly a réussi à lui mettre le grappin dessus, alors que le centre de surveillance n’arrivait plus à localiser son bracelet électronique.
    Tout a commencé lorsque les policiers de cette unité d’élite de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) ont reçu une information faisant état du départ imminent d’une pirogue pour l’Europe à partir de Mbour-Golf. Les investigations des éléments de la DNLT de Mbour ont permis d’interpeller Ameth Ndiaye avec son bracelet électronique, selon des sources de Seneweb proches du parquet.
    Interrogé sur procès-verbal, il a avoué avoir déjà recruté 23 candidats au voyage, dont chacun a déjà versé 200 000 F CFA. « J’ai acheté la pirogue à 6 500 000 F CFA. Mes deux compères ont acquis les moteurs et le carburant avec l’argent des candidats qu’ils avaient recrutés. Mais nous avons un problème pour trouver un capitaine pour convoyer la pirogue en Espagne », a-t-il déclaré. Au terme de l’enquête, Ameth Ndiaye a été présenté au procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mbour pour trafic de migrants, escroquerie, mise en danger de la vie d’autrui en mer. Il dort en prison et ses complices sont activement recherchés par la DNLT de Saly.
    Pour rappel, Ameth Ndiaye a été condamné à Saint-Louis à un an de prison, dont quatre mois ferme. Il avait bénéficié d’une mesure d’assignation à résidence avec surveillance électronique pour des raisons médicales. Il en a profité pour prendre la fuite.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#DNLT#trafic#routemigratoire#espagne#DPAF#sante

  • Sénégal : après le naufrage de Mbour, « tout le monde a peur qu’un proche prenne la mer » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59849/senegal--apres-le-naufrage-de-mbour-tout-le-monde-a-peur-quun-proche-p

    Sénégal : après le naufrage de Mbour, « tout le monde a peur qu’un proche prenne la mer »
    Par Leslie Carretero Publié le : 13/09/2024
    Après le naufrage au large de Mbour, au sud de Dakar, qui a causé la mort de 39 personnes et la disparition de dizaines d’autres dimanche, la ville est sous le choc. Dans cette ville côtière, nombreuses sont les familles touchées par l’immigration irrégulière. Témoignage de l’un des habitants, Baba Diop, 68 ans, dont la nièce a perdu deux de ses fils. « L’atmosphère est lourde à Mbour, c’est morose. Tout le monde est triste, tout Mbour est triste, même moi je suis triste ! Imaginez : du jour au lendemain, vous apprenez que votre enfant, votre frère, votre cousin, votre neveu a disparu. C’est très violent.Ma nièce a perdu deux de ses fils dans le naufrage de dimanche. Ils avaient 19 et 20 ans. Ils ont disparu en mer. Leurs parents ne savaient pas qu’ils allaient tenter la traversée. L’annonce de leur disparition a été un choc. Ils sont dévastés.
    Dimanche 8 septembre, une pirogue surchargée d’une centaine de personnes a chaviré peu de temps après son départ de Mbour, au sud de Dakar. Une vingtaine de migrants ont pu être secourus. Mais les autorités ont récupéré 39 corps et on compte des dizaines de disparus. À Mbour, de nombreuses familles sont touchées par l’immigration irrégulière. Dans certaines d’entre elles, trois ou quatre personnes du même foyer sont parties pour l’Europe.
    Les habitants sont crispés ces derniers jours. Tout le monde a peur qu’un proche prenne la mer. Ici, la migration est partout. Dans la rue, des coaxeurs [intermédiaires avec les passeurs, ndlr] racolent les jeunes. Ils les interpellent en les incitant à partir, et en les informant du prochain départ. Sur les plages, des personnes construisent en permanence des énormes pirogues, de 150 mètres de long. Ça ne s’arrête jamais. On sait très bien que ces bateaux ne sont pas destinés à la pêche. Les pirogues des pêcheurs sont beaucoup plus petites. Et tout cela est fait à la vue de tous, mais personne n’agit pour empêcher ce business.
    (...) Mais le problème vient aussi de ceux qui ont réussi à atteindre les Canaries. Car ils encouragent leurs amis restés au pays de partir. Ils leur disent que leur vie est mieux. Ils envoient des photos d’eux à la plage, au restaurant… Alors qu’on sait très bien qu’ils vivent dans des conditions misérables aux Canaries. Ils sont entassés dans des camps. Ils galèrent. Depuis le début de l’année plus de 25 500 exilés africains ont débarqué aux dans l’archipel espagnol, soit une hausse de 123% par rapport à la même période de l’année dernière. La hausse du nombre d’arrivées provoque une saturation du système d’accueil. Ces derniers mois, le gouvernement des Canaries ne cesse d’alerter sur la situation dans les îles et réclament plus d’aide de l’État dans la prise en charge des migrants, notamment mineurs. Malgré tout, les jeunes de Mbour sont appâtés, et un jour, ils décident de rejoindre leurs amis en Europe. Et puis ils se disent aussi : il y a plus de personnes qui ont réussi à aller en Espagne que de gens qui sont morts, alors pourquoi pas moi ? Il faut trouver des solutions pour mettre un terme à cet exode. J’exhorte les pays européens à délivrer des visas aux jeunes Africains. Il faut leur donner leur chance. Aujourd’hui, c’est très difficile, voire impossible, de migrer de manière régulière. Les jeunes n’obtiennent jamais de visas, alors ils prennent tous les risques dans l’Atlantique. »

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#jeunesse#pauvrete#migrationirreguliere#routemigratoire#sante

  • Immigration irrégulière : plusieurs candidats, dont des étrangers, arrêtés à Mbour ce samedi…
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-plusieurs-candidats-dont-des-etrangers-arretes-a-

    Immigration irrégulière : plusieurs candidats, dont des étrangers, arrêtés à Mbour ce samedi…
    L’information a vite circulé : plusieurs candidats à l’immigration irrégulière, dont 20 Gambiens parmi lesquels un mineur, 07 Sénégalais provenant des régions de Kolda, Tambacounda et Sédhiou ont été stoppés par les policiers. Les deux convoyeurs résidant dans une ville côtière du Sénégal sont activement recherchés…

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#tambacounda#kolda#sedhiou#gambie#routemigratoire#traversee#migrationirreguliere#sante

  • Chavirement d’une pirogue au large des côtes de Mbour : Le présumé convoyeur P. Sall dit « Saf » s’est livré hier à la BR de la gendarmerie de Saly, l’enquête confiée à la DNLT de la Police
    https://www.dakaractu.com/Chavirement-d-une-pirogue-au-large-des-cotes-de-Mbour-Le-presume-convoyeu

    Chavirement d’une pirogue au large des côtes de Mbour : Le présumé convoyeur P. Sall dit « Saf » s’est livré hier à la BR de la gendarmerie de Saly, l’enquête confiée à la DNLT de la Police
    Selon une source de Dakaractu, le présumé convoyeur du nom de Pape Sall dit" Saf" qui se trouve être le frère de même père du maire Cheikh Issa Sall s’est personnellement livré hier à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Par la suite, la BR l’a mis à la disposition de la DNLT de la Police de Saly, la Division Nationale de Lutte contre leTrafic de personnes et pratiques assimilées ( elle dépend de la DPAF) qui s’occupe de l’enquête. Pour rappel, plus de 200 migrants avaient embarqué dans une pirogue dans le cadre d’un voyage périlleux vers l’eldorado. Leur pirogue a finalement chaviré

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#trafic#DNLT#saly#mbour#sante

  • Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
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    Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    Le décompte macabre se poursuit toujours après le drame maritime de dimanche dernier, lié à l’immigration irrégulière. Selon des informations de Dakaractu confirmées par les unités des sapeurs pompiers de Mbour, 35 corps sans vie sont pour le moment enregistrés (9 hier et 26 ce mardi) officiellement. Pour le moment, le même dispositif est maintenu. Mais les recherches sont, à cette heure, suspendues . Elles reprendront demain, nous apprend-on.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#atlantique#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite#emigration#mbour

  • Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/10/senegal-au-moins-neuf-migrants-perissent-en-mer_6310605_3212.html

    Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    Le Monde avec AFP
    Au moins 26 personnes ont péri dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes du Sénégal, dans un nouveau drame de l’émigration clandestine à destination de l’Europe, a fait savoir la marine sénégalaise, lundi 9 septembre, sur les réseaux sociaux.
    L’embarcation « impliquée dans l’émigration irrégulière » a chaviré dimanche 8 septembre au large de Mbour, selon la marine, qui dit avoir lancé des recherches avec trois navires et l’appui d’un avion de surveillance maritime espagnol. Les recherches se sont poursuivies lundi sur les côtes, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Plusieurs habitants ont rapporté que l’embarcation transportait des dizaines de migrants, ce que l’AFP n’a pas pu confirmer formellement. Des proches des victimes et de simples badauds étaient présents au bord de mer, à Mbour, pour prendre des nouvelles des disparus.
    Lundi 9 septembre, la Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins, dont vingt enfants. Elle n’a précisé ni le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes.Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22 000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.
    « C’est une véritable catastrophe que l’on vit actuellement et, malheureusement, on va continuer de vivre cela parce que les jeunes sont tellement déterminés à partir », a déclaré à l’AFP Mohamed Barro, conseiller municipal de la ville. Il raconte avoir perdu dans le naufrage son neveu de 38 ans, marié et père de deux enfants, et dit attendre depuis cinq heures pour récupérer son corps à la morgue de l’hôpital de Grand Mbour. A la fin d’août, le premier ministre espagnol, en tournée en Afrique de l’Ouest, a annoncé la signature avec le Sénégal d’un nouvel accord de régulation migratoire qui intègre de nouveaux secteurs d’activité et inclut la formation des travailleurs sénégalais s’installant en Espagne.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#emigration#atlantique#mortalite#sante#mbour

  • Sénégal-Chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour : « le bilan provisoire passe à 6 corps sans vie et 3 rescapés » (Préfet)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-Chavirement-d-une-pirogue-de-migrants-a-Mbour-%C2%A0le-bilan-prov

    Sénégal-Chavirement d’une pirogue de migrants à Mbour : « le bilan provisoire passe à 6 corps sans vie et 3 rescapés » (Préfet)
    Comme l’indiquait Dakaractu hier, un chavirement d’une pirogue avec plus de 200 personnes a eu lieu à 3 km des côtes sénégalaises . Joint au téléphone ce matin, le préfet de Mbour indique que les recherches sont en train de se poursuivre. Mais déjà un bilan provisoire de 6 décès a été noté. En plus, 3 rescapés sont admis à l’hôpital de Mbour. Les forces de défense et de sécurité ainsi que la marine, le service d’hygiène et les sapeurs sont mobilisés pour suivre ce drame lié à cette énième embarcation qui a pris le départ ce dimanche à Mbour-Tefess avec plus de 200 candidats à l’immigration. A noter qu’un navire de la Marine nationale s’est lancé aux opérations de recherches qui avaient été entamées par un avion espagnol de type Casa CN 235 de la Guardia civil qui survolait la zone pour retrouver éventuellement des survivants.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#sante#mortalite#mbour-tefess

  • Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-Mbour-Chavirement-d-une-pirogue-Les-recherches-en-cours-un-avion-

    Sénégal- Mbour : Chavirement d’une pirogue/ Les recherches en cours, un avion de la Guardia civil espagnol survole la Petite-côte (Vidéo)
    Une embarcation convoyant des candidats à l’émigration irrégulière a chaviré en mer à 03 km de nos côtes vers Mbour . Actuellement, les recherches sont en cours pour retrouver éventuellement des survivants. Actuellement (ce Dimanche 08 Septembre 2024 à 21h30mn GMT), un avion espagnol de Type Casa CN 235 M de la Guardia civil a été aperçu en train de survoler la Petite-côte entre Nianing et Saly. Pour rappel, plus de 200 migrants ont pris une embarcation de fortune cet après-midi à Téfess. Leur pirogue a malheureusement chaviré en pleine mer. Pour l’instant, 4 corps ont été repêchés dont 3 hommes et 1 femme. 4 survivants ont été hospitalisés à l’hôpital Grand Mbour...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#mortalite#morbidite#sante#atlantique#guardiacivil#mbour

  • Mbour :Chavirement d’une pirogue avec environ plus de 200 personnes...
    https://www.dakaractu.com/Mbour-Chavirement-d-une-pirogue-avec-environ-plus-de-200-personnes_a25294

    Mbour :Chavirement d’une pirogue avec environ plus de 200 personnes...
    L’immigration clandestine continue de faire des dégâts. Une source de Dakaractu Mbour parle d’un chavirement d’une pirogue à 03 km des côtes. Cette pirogue, selon la même source transportait à bord plus de 200 personnes en partance pour l’Europe. Au moment où nous écrivons ces lignes, les sapeurs-pompiers s’affairent pour venir en aide aux rescapés...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#migrationirreguliere#mbour#sante#atlantique#traversee

  • Mbour : En partance pour l’Espagne, une vingtaine de jeunes portés disparus en mer
    https://www.dakaractu.com/Mbour-En-partance-pour-l-Espagne-une-vingtaine-de-jeunes-portes-disparus-

    Mbour : En partance pour l’Espagne, une vingtaine de jeunes portés disparus en mer
    Plus d’une vingtaine de jeunes en provenance du quartier Téfess de la petite côte, qui tentaient de rallier l’espagne par la mer, sont portés disparus, ont informé leurs familles respectives à l’aps .
    Ces dernières n’auraient aucune nouvelle d’eux depuis 19 jours. L’inquiétude gagne de jour en jour leurs parents qui ne savent plus où donner de la tête. D’après eux, ils sont partis sans prévenir et ce n’est que plus tard en pleine mer qu’ils ont appelé pour parler de ce fameux voyage. Et à part ce coup de fil, ils ne donnent plus de nouvelles. Un silence qui est devenu très pesant pour les proches...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#migrationirreguliere#routemigratoire#atlantique#espagne#sante

  • Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, boucle une tournée ouest-africaine pour tenter de lutter contre l’immigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/30/le-premier-ministre-espagnol-pedro-sanchez-boucle-une-tournee-ouest-africain

    Le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, boucle une tournée ouest-africaine pour tenter de lutter contre l’immigration clandestine
    Par Célia Cuordifede (Dakar, correspondance)
    La nouvelle est parvenue jusqu’à Mbour, au Sénégal, par une image un brin floue envoyée par messagerie instantanée. Ce jeudi 29 août au petit matin, sous la chaleur écrasante de l’hivernage, les mines se réjouissent. Deux pirogues, avec chacune à leur bord une centaine de jeunes en provenance du quartier des pêcheurs de cette ville côtière, située à 100 km au sud de Dakar, viennent d’accoster sur les rives des îles Canaries espagnoles, aux portes de l’Europe, après dix jours d’une dangereuse traversée sur l’océan l’Atlantique.
    « A cette période de l’année [en saison chaude, où la mer est considérée plus calme], les départs sont quotidiens », observe Codou Boye, fondatrice d’une association pour les femmes de migrants de Mbour. « Chaque nuit, sur cette plage, on peut voir des dizaines de personnes se presser sur des pirogues avec leur sac à dos. Ils embarquent pour l’Espagne », poursuit-elle en pointant son doigt vers l’horizon chargé de pirogues, ajoutant que son mari a atteint les côtes européennes il y a tout juste quelques mois.
    En 2024, les départs dans des embarcations de fortune depuis les côtes ouest-africaines, de la Guinée à la Mauritanie ont explosé. Selon le ministère de l’intérieur espagnol, entre le 1er janvier et le 1er août, 22 304 migrants sont arrivés aux îles Canaries, contre 9 864 pour la même période l’an dernier, soit une augmentation de 126 %. Si l’estimation de 70 000 arrivées de migrants supplémentaires d’ici à fin septembre se confirme, ces chiffres pourraient constituer un record historique. Confronté à cette vague d’immigration spectaculaire, et sous la pression de la droite et de l’extrême droite dans son pays, le premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a achevé jeudi une tournée ouest-africaine de trois jours en Mauritanie, en Gambie et au Sénégal, les principaux pays de départs. Objectif : tenter de juguler la migration clandestine. Il a notamment paraphé des accords avec ces trois pays pour renforcer la collaboration contre la criminalité organisée sous toutes ses formes. Le chef du gouvernement socialiste a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté de lutter contre « les réseaux criminels qui pratiquent la traite des êtres humains » entre l’Afrique et les Canaries, rappelant « qu’il n’y a pas si longtemps encore, l’Espagne était aussi un pays de migrants ».
    Les autorités espagnoles ont par ailleurs signé des accords de « migration circulaire » avec la Mauritanie et la Gambie. Déjà existants avec le Sénégal depuis 2021, ils sont censés poser un cadre concerté d’entrée régulière de citoyens mauritaniens et gambiens sur le sol espagnol en fonction des besoins de main-d’œuvre (notamment dans le secteur agricole pour les périodes de récolte).
    « En théorie, ces programmes vont dans le bon sens, estime Adama Mane, président du groupement économique de Mbour, qui promeut l’insertion professionnelle locale pour éviter les drames en mer. Mais encore faut-il que ces aides touchent les bons bénéficiaires, c’est-à-dire les Sénégalais candidats à la migration ou ceux qui sont revenus. » « En dix ans d’engagement associatif, je n’en ai vu aucun de Mbour, alors que nous sommes pourtant l’une des principales villes de départ au Sénégal », s’agace le mareyeur.
    Autre projet phare acté lors de la visite du premier ministre espagnol à Dakar : le financement d’un programme d’insertion professionnelle, déjà existant en phase pilote sous le nom de Tierra Firme (Terre Ferme, en français), dont l’objectif est de « fixer la jeunesse » au Sénégal. Soutenu par le gouvernement des îles Canaries et la Chambre de commerce espagnole au Sénégal, le projet vise à former des jeunes sénégalais en adéquation avec les besoins des entreprises espagnoles établies dans le pays.
    Dès son arrivée à Dakar, mercredi 28 août, Pedro Sanchez est allé à leur rencontre à l’Institut Cervantes. Vingt-quatre jeunes en ont bénéficié depuis le début de l’année, que ce soit dans le secteur du tourisme ou celui de l’habillement. « Le discours de M. Sanchez doit pouvoir motiver et convaincre toute la jeunesse sénégalaise qu’il y a un avenir ici, commente El Hadji Cheikhou Diouf, 26 ans et bénéficiaire du programme pour devenir guide touristique. Il y a trop de jeunes qui veulent partir coûte que coûte, même s’ils sont diplômés, parce qu’ils n’ont plus d’espoir. »
    De tels programmes existent déjà par dizaines au Sénégal. A l’instar de ceux développés à travers le pays par l’Association nationale des partenaires de migrants (ANPM), alliée à l’ONG Solidarité Internationale. « C’est une bonne initiative, qui a fait ses preuves, à condition qu’il y ait un financement conséquent », juge son président Moustapha Fall, basé à Mbour. En moyenne, seulement 50 % de ses bénéficiaires abandonnent l’idée de la migration, tandis que l’autre moitié retente le voyage. Si les annonces espagnoles sont porteuses d’espoirs, l’ANPM estime que des mesures sur l’employabilité des jeunes par les autorités sénégalaises, restées jusqu’ici très discrètes sur le sujet, sont aussi nécessaires.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#senegal#mauritanie#gambie#mbour#migrationirreguliere#canaries#routemigratoire#jeunesse#sante

  • Escroquerie « Mbeuk Mi » : Un convoyeur d’une embarcation de 300 candidats, arrêté avec son complice
    https://www.dakaractu.com/Escroquerie-Mbeuk-Mi-Un-convoyeur-d-une-embarcation-de-300-candidats-arre

    Escroquerie « Mbeuk Mi » : Un convoyeur d’une embarcation de 300 candidats, arrêté avec son complice
    Les éléments de la Brigade de recherches de Saly Portudal ont arrêté deux convoyeurs de candidats à l’émigration clandestine à Mbour. Daouda Ndoye et son complice Gora Diop qui ont été surpris par les forces de l’ordre dans leurs domiciles respectifs à Mbour, ont déjà empoché la somme de 120 millions de FCfa auprès des voyageurs, dont la pirogue reste jusqu’ici sans aucune nouvelle. Au début du mois d’août, comme à son habitude, le convoyeur Daouda Ndoye organise un autre voyage à l’émigration clandestine pour rallier l’Espagne. Avec le concours de son complice Gora Diop, Daouda Ndoye est facilement parvenu à regrouper 300 jeunes candidats, venant d’horizons divers, dans différents sites d’hébergement de Mbour. Selon l’Observateur, ces jeunes ont, pour la majeure partie, déboursé chacun la somme de 400 000 FCfa en guise de ticket de transport. Après avoir réussi à mettre en place une pirogue et ses capitaines devant assurer le voyage jusqu’en Espagne, il fixe la date du départ aux voyageurs qui doivent également se présenter nuitamment et en catimini au lieu de l’embarcation. Afin que de petites pirogues puissent les transporter par petits groupes jusqu’à la grande pirogue positionnée en haute mer.
    Alors que tout se passait comme convenu au Quai de pêche de Mbour, un incident désagréable bouleverse tout le plan du convoyeur. La fameuse pirogue devant se rendre en Espagne avec les 300 candidats ne peut plus contenir son monde. Mais les hommes de Daouda Ndoye tentent de forcer les choses en superposant les passagers. Ce qui ne semble être du goût de certains clients. Ces derniers qui in-diquent, au cours de l’enquête, que la pirogue a déjà perdu son équilibre avant même son dé-part, se désistent, par peur de périr en mer. Pour éviter toute altercation avec les candidats mécontents qui commencent à élever le ton au Quai de pêche de Mbour, les capitaines s’empressent de prendre la direction de l’Espagne avec la pirogue bondée de jeunes, laissant ainsi derrière eux d’autres candidats, très remontés.
    Dans les colonnes du journal l’Observateur, on apprend que Daouda Ndoye qui avait empoché la somme de 120 millions de FCfa, toujours était bien au chaud chez lui. Mais, il est par la suite rejoint à son domicile par les candidats qui n’ont pas pris place à bord de la pirogue. Ces derniers lui réclament la restitution de leur argent. Une décision mal appréciée par le convoyeur. Il soutient avoir rempli sa part du contrat de voyage. Finalement, les candidats malheureux transforment le domicile du convoyeur en un quartier général où ils se rencontrent tous les jours pour rentrer dans leurs fonds. Las des agissements malsains de l’organisateur qui reste campé sur sa position, l’un des voyageurs va s’en ouvrir au Commandant de la Brigade de recherches de Saly Portudal. Daouda Ndoye est ainsi arrêté.
    Face aux enquêteurs, le convoyeur déclare, dans un premier temps, être l’unique personne à organiser ce voyage. Mais il finit par passer aux aveux en filant le nom de son plus grand collaborateur, à savoir Gora Diop. Cependant jusqu’ici, Daouda Ndoye n’est pas en mesure de dire avec exactitude si les autres candidats sont arrivés à desti-nation. Car, n’ayant aucune nouvelle des membres de l’équipage. Au terme de leur durée légale de garde à vue, les deux hommes ont été déférés, hier mardi, au parquet de Mbour où un mandat de dépôt leur a été décerné.

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  • Emigration clandestine : Le Patrouilleur le NIANI a secouru 52 migrants au large de Mbour, ce mercredi
    https://www.dakaractu.com/Emigration-clandestine-Le-Patrouilleur-le-NIANI-a-secouru-52-migrants-au-

    Emigration clandestine :
    Le Patrouilleur de haute mer NIANI a secouru ce 19 juin, vers 16h, une pirogue transportant 52 migrants, à environ 57 km au large de Mbour, renseigne la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées sénégalaises (Dirpa).
    Selon la même source, « l’embarcation était partie de la Gambie dans la nuit du 18 au 19 juin. Ces migrants proviennent de Gambie, Guinée-Bissau, du Nigeria et du Sénégal », indique la DIRPA, dans son post sur X (ex Twitter).

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#migrationirreguliere#traversee#routemigratoire#mbour#gambie#guineebissau#nigeria#sante

  • Mbour : Des candidats à l’émigration clandestine interpellés par la Police
    https://www.dakaractu.com/Mbour-Des-candidats-a-l-emigration-clandestine-interpelles-par-la-Police_

    Mbour : Des candidats à l’émigration clandestine interpellés par la Police
    Comme à l’accoutumée, la police de Diamaguene dans le cadre de ses opérations de sécurisation de grandes envergures pour la politique sécuritaire et de prévention de la délinquance s’est rendue à la plage de Mbour pour des investigations. C’est ainsi que 03 individus (Assane Ndiaye, Abo Diagne, Thierno Sene) ont été interpellés.
    Ces derniers, selon des informations de Dakaractu Mbour, ont déclaré être débarqués à Mbour dans la journée du dimanche avec d’autres candidats en partance pour l’Espagne. Au cours de leur séjour en mer disent-ils, leur pirogue a rencontré des défaillances techniques les obligeant à rebrousser chemin. C’est ainsi qu’ils sont tombés sur une patrouille de la police du commissaire Faye de Diamaguene. Vingt bidons de 20 litres et des aliments constitués de biscuits ont été saisis par devers eux, lors de leur interpellation. Ils ont été mis à la disposition de la Division de la lutte contre l’immigration clandestine ainsi que le matériel saisi...

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  • Émigration clandestine : Les candidats reprennent la route
    https://www.dakaractu.com/Emigration-clandestine-Les-candidats-reprennent-la-route_a245037.html

    Émigration clandestine : Les candidats reprennent la route
    Émigration clandestine : Les candidats reprennent la route
    Après une courte période de répit, les embarcations clandestines ont repris les routes de l’océan Atlantique.
    Le journal Source A, informe l’interception d’une pirogue, par le patrouilleur de la Marine nationale le Walo à 30 km au sud de Dakar, transportant 154 candidats à l’émigration irrégulière dont cinq femmes et un mineur, le lundi 26 février.
    Dans la même journée, sur la petite côte, à Mbour, la section de recherches n’a pas chômée. En effet, les hommes en bleu ont saisi une pirogue, un moteur hors bord de 60 CV et 5 bidons de 60 litres de carburant.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#migrationirreguliere#mineur#femme#traversee#routemigratoire#atlantique#sante#pirogue#marine

  • Mbour : Une pirogue avec 59 personnes pour l’immigration clandestine hante le sommeil des parents depuis 15 jours...
    https://www.dakaractu.com/Mbour-Une-pirogue-avec-59-personnes-pour-l-immigration-clandestine-hante-

    Mbour : Une pirogue avec 59 personnes pour l’immigration clandestine hante le sommeil des parents depuis 15 jours...
    L’immigration clandestine est loin d’être résolue au Sénégal...Les populations du quartier Tefess à Mbour ne nous demantirons pas...Une pirogue transportant des jeunes au nombre 59 personnes y a pris le départ pour l’immigration clandestine...Selon les recoupements de Dakaractu Mbour, le problème serait qu’ aucune information depuis 15 jours n’a filtré ni auprès des services compétents ni chez les parents... « Je peux vous confirmer que l’information est belle et bien fondée... il s’agit d’une pirogue contenant 59 personnes... Depuis 15 jours, il n’y a aucune information sur cette pirogue...Je parlais à un parent dont 07 membres de sa famille ont embarqué dans cette pirogue » nous confie Moustapha Senghor coordonnateur Clpa Mbour... Du côté des familles le stress a commencé à les gagner... Affaire à suivre.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#routemigratoire#atlantique#mbour#migrationirreguliere#postcovid#traversee#postcovid

  • Rapatriement de migrants de Dakhla : Le ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur fait le point
    https://www.dakaractu.com/Rapatriement-de-migrants-de-Dakhla-Le-ministre-charge-des-Senegalais-de-l

    Rapatriement de migrants de Dakhla : Le ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur fait le point
    Au total, « ce sont 478 compatriotes qui étaient à Dakhla. La plupart étaient dans une situation sanitaire préoccupante. Une vingtaine de malades ont été recensés ». Ce sont les chiffres que le ministre chargé des Sénégalais de l’extérieur a donnés ce matin en débutant ses propos lors du face à face avec la presse. Selon Annette Seck Ndiaye, « 1535 personnes dont 1237 sénégalais, et d’autres nationalités dont des Gambiens , des Guinéens et des maliens ont été recensés. 970 personnes répertoriées entre avril et juillet et 190 personnes qui se trouvent encore à Dakhla ». Sur les points de départ des migrants, le ministre des sénégalais de l’extérieur informe que c’est : Saint-Louis, Mbour, Kayar, Kafountine, Rufisque et Joal. « Nous ne pouvons partager que les chiffres que les passagers nous ont livré. Nous sommes très prudents par rapport à ses chiffres » prévient la ministre.
    Pour les profils des migrants généralement des mineurs, Annette Seck Ndiaye précise que leurs âges varie entre 20 et 22 ans.

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  • In Senegal la pesca artigianale è minacciata dall’industria e dalla crisi climatica

    L’Onu ha dichiarato il 2022 come l’”Anno internazionale della pesca artigianale e dell’acquacoltura” ma nel Paese africano si sta facendo poco o nulla per tutelare le risorse ittiche. Sono sempre più scarse e la sicurezza alimentare di numerosi Stati del continente risulta compromessa. Reportage dal dipartimento di #Mbour

    El Hadji Diop ha quasi sessant’anni e da quando era giovane nella sua vita non ha fatto altro che pescare. Come lui, migliaia di altre persone vivono seguendo la vocazione della lunga costa senegalese: la pesca artigianale. Dal Nord al Sud del Senegal lo scenario è sempre lo stesso e, a qualsiasi ora del giorno, pescatori, carpentieri, falegnami, venditori e trasformatrici di pesce affollano il lungomare. Un tessuto sociale intero legato al mondo della pesca. In Senegal infatti il 17% della popolazione attiva vive direttamente o indirettamente dei prodotti del mare, settore trainante dell’economia nazionale. Stando al recente studio di Diénaba Beye Traore, “Les enjeux des zones de peche artisanale en Republique du Senegal”, solo nel 2020 le esportazioni di risorse ittiche hanno raggiunto i 262,14 miliardi di franchi Cfa (Comunità finanziaria africana), circa 399 milioni di euro, equivalenti a 291.087 tonnellate di pesce.

    Tuttavia dietro ai colori esuberanti delle piroghe e alla vitalità contagiosa delle spiagge senegalesi, si cela una realtà molto meno felice. Nonostante l’Assemblea generale delle Nazioni Unite abbia decretato il quasi concluso 2022 “Anno internazionale della pesca e dell’acquacoltura artigianali”, un modo quindi per evidenziare il valore della pesca su piccola scala e dell’immenso patrimonio culturale che orbita attorno a questa attività, i mari del Senegal stanno vivendo una crisi senza precedenti per gli effetti sempre più impattanti del cambiamento climatico da un lato e per la presenza di numerosi, troppi, pescherecci industriali dall’altro.

    “Amoul de”, ovvero “non ce n’è”, racconta El Hadji nella lingua locale wolof riferendosi al pesce, talmente sfruttato che alcune specie ittiche stanno letteralmente sparendo. “Questo che vedi è il simbolo del franco Cfa”, spiega il pescatore -che incontriamo a Joal, località lungo la costa, circa 100 chilometri a Sud di Dakar, nel dipartimento di Mbour- prendendo dalla tasca una moneta da 100 franchi. “Il poisson-scie, ovvero il pesce sega, impresso sui soldi degli Stati dell’Unione economica e monetaria dell’Africa occidentale, non lo si trova più. L’ultima volta che l’ho visto risale a circa quindici anni fa”. Tra i ricordi legati al passato, El Hadji cita anche un clima molto più stabile e prevedibile rispetto a quello attuale: “In passato, quando era primavera inoltrata, pativamo il caldo ma oggi un giorno è caldo e uno no. Inoltre, le piogge sono diminuite e anche questo ha un impatto sugli ecosistemi marini. A volte l’acqua ha un gusto che non riconosco, è come se fosse più salata rispetto a un tempo”. Secondo l’ultimo rapporto del Gruppo intergovernativo sul cambiamento climatico (Ipcc), si prevede che a fronte di un riscaldamento globale di 1,5 °C le temperature della superficie del mare aumenteranno di 0,5 °C – 1,3 °C intorno a tutto il continente africano, alterando così la capacità di adattamento degli organismi marini.

    Oltre al cambiamento climatico, c’è una seconda grande minaccia che sta contribuendo a impoverire i mari senegalesi. Abdou Karim Sall, referente dell’Ong senegalese Oceanium che si occupa di tutela degli ecosistemi marini, spiega -anch’egli a Joal- che la presenza di grandi pescherecci industriali è una delle cause, se non la prima, del depauperamento ittico in corso. “Il pesce sta diminuendo a vista d’occhio, è dai primi anni del 2000 che si sta facendo raro. Nelle acque che lambiscono i 700 chilometri di costa senegalese ci sono molti pescherecci industriali, alcuni rapporti parlano di circa 160 imbarcazioni, anche se saranno sicuramente di più. Il numero preciso non lo conosciamo. Immagina la pressione di tutte queste navi su un tratto di oceano così limitato”.

    In aggiunta al numero elevato di grandi navi, sono anche le relative modalità di lavoro a preoccupare Abdou Karim Sall: “Con le reti tirano a bordo tutto quello che trovano tenendosi le specie nobili, come il tonno, la cernia, la dorata, il pesce spada, o il marlin blu, e rigettando in mare il pesce che non ha mercato, quello cioè di piccola taglia, che occuperebbe spazio per niente”. Della veridicità di questa testimonianza è facile rendersene conto: le maree portano periodicamente a riva i pesci scartati dai pescherecci, che si arenano lungo i litorali diventando un bottino per falchi e avvoltoi. Anche le località più chic del Paese non sono esonerate dalla brutalità di questo massacro e i turisti in passeggiata sulle spiagge dorate di Cap Skirring devono zig-zagare tra le piccole carcasse in putrefazione. “L’oceano rischia di diventare un deserto liquido e i pescherecci industriali si permettono di sprecare il pesce in questo modo”, continua Abdou Karim Sall. “Quest’anno, per la prima volta in tutta la mia vita, ho visto una piroga in vendita, ed è normale. I nostri ragazzi conoscono il mare, se non possono più lavorare nel settore ittico cosa gli resta? Migrare, sanno come organizzare la traversata e raggiungere l’Europa”.

    M.A. Ndiaye, attivista qui a Mbour, dipartimento del Senegal dove si trova uno dei porti più importanti del Paese, dirige un programma radiofonico per sensibilizzare gli attori della pesca e la popolazione sull’importanza di tutelare le acque dell’Oceano Atlantico. “Con le mie trasmissioni denuncio chi pesca in modo illegale, che siano pescatori locali o stranieri. Ma spesso sono proprio i grandi pescherecci a infrangere la legge, catturando il pesce nelle zone per loro vietate e senza distinguere tra specie protette o no. Queste navi sono autorizzate a pescare solamente oltre le sei miglia dalla costa, ma durante la notte capita di vederle in acque dedicate alla pesca su piccola scala. È da anni che stiamo chiedendo di aver accesso alla lista dei pescherecci, per conoscerne i proprietari, la provenienza”. Continua l’attivista: “Spesso i pescatori mi contattano per segnalarmi la presenza di navi battenti bandiera cinese e questo è possibile solo grazie a un sistema corrotto. Non essendoci accordi di pesca in vigore con nessuno stato asiatico, ed essendo le licenze di pesca concesse solamente a società la cui proprietà è a maggioranza senegalese, sono fiorite numerose realtà prestanome dove un senegalese detiene il 51% della quota e lo straniero il rimanente 49%”.

    Peter K., skipper tedesco in transito a Dakar per fare rifornimento di viveri e carburante, racconta di essere in viaggio da più di un anno e ricorda che quando a fine 2021 gli era capitato di passare accanto alle isole dell’arcipelago di Capo Verde, era come navigare tra le strade di una grande città: “C’erano navi ovunque ed erano sicuramente pescherecci asiatici. Lo capivo dalla comunicazione radio”. Per la rarefazione del pesce, i pescatori artigianali sono costretti a spingersi sempre più al largo, pescando nelle stesse acque dove transitano anche le grandi navi che urtano le piroghe e spesso senza neanche accorgersene. In aggiunta, in seguito a tali incidenti, è praticamente impossibile per un pescatore senegalese essere risarcito dei danni subiti a causa dell’impossibilità di rintracciare l’imbarcazione colpevole.

    La vita di un pescatore artigianale, anche se apparentemente affascinante e intrisa d’avventura, è rischiosa e piena di pericoli: “Al giorno d’oggi per trovare dei banchi sufficientemente grandi, dobbiamo spingerci perfino in Guinea-Bissau”, racconta sempre El-Hadji. “A bordo della nostra piroga siamo circa una ventina di persone, carichiamo tutto ciò di cui abbiamo bisogno per fronteggiare due settimane di navigazione, carburante, acqua, cibo, carbone. Ma la notte è quasi impossibile dormire, dobbiamo fare i turni e assicurarci che qualcuno rimanga sveglio per avvistare le navi di grandi dimensioni”. Anche recentemente, nell’estate 2022, una nave cinese ha urtato una piroga senegalese, uccidendo ben tre persone. Sebbene l’Accordo delle Nazioni Unite sugli stock ittici (rettificato dal Senegal nel 1997) stabilisca la necessità di non danneggiare la pesca di sussistenza degli Stati in via di sviluppo, l’accesso alla pesca artigianale per le comunità autoctone non sembra essere particolarmente tutelato. Ne consegue che la rarefazione delle risorse ittiche sta mettendo alla prova la pesca locale, contribuendo all’aumento all’insicurezza alimentare non solo del Senegal, ma di tutti i paesi limitrofi che dipendono dal pesce proveniente dall’Atlantico.

    A inizio giugno 2022, in occasione della Giornata mondiale degli oceani, Greenpeace Africa ha accompagnato le comunità di pescatori di Joal in una marcia di sensibilizzazione, per protestare contro il rifiuto del governo di proteggere gli stock ittici del Paese. Abdoulaye Ndiaye, responsabile della campagna per gli oceani di Greenpeace Africa, spiega ad Altreconomia che il Senegal ha firmato degli accordi di pesca con l’Unione europea che consentono a 45 pescherecci europei di pescare almeno 10.000 tonnellate di tonno e 1.750 tonnellate di nasello all’anno: “Tuttavia, in seguito alla stipula di tali contratti, lo Stato ha messo un freno all’immatricolazione delle nuove piroghe, ostacolando così l’attività dei pescatori locali che denunciano di non essere mai inclusi nei processi decisionali e di trovarsi costretti ad affrontare una concorrenza ad armi impari per l’accesso ad uno stock ittico sempre più scarso”.

    Eppure gli strumenti per tutelare gli attori della pesca tradizionale e le risorse ittiche ci sarebbero. La vicina Mauritania, ad esempio, ha da poco lanciato il suo secondo rapporto sull’Iniziativa per la trasparenza della pesca (Fisheries transparency initiative, Fiti) e relativo agli anni 2019 e 2020, che dà accesso ai dati riguardanti gli accordi di pesca tra Paesi e gruppi privati stranieri, lo stato degli stock, l’elenco dei pescherecci di grandi dimensioni. “Queste informazioni sono indispensabili e i professionisti del settore della pesca artigianale insieme alle associazioni della società civile hanno ripetutamente domandato al Presidente della Repubblica del Senegal di aderire all’iniziativa Fiti. L’unico modo per andare verso una gestione sostenibile della pesca, è tramite una comunicazione trasparente che faccia luce sull’elenco dei pescherecci autorizzati, nonché sulle risorse ittiche ancora disponibili,” conclude il responsabile di Greenpeace.

    https://altreconomia.it/in-senegal-la-pesca-artigianale-e-minacciata-dallindustria-e-dalla-cris
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    • Sénégal : Publication d’un rapport d’étude sur les enjeux des zones de pêche artisanale

      Mbour -Sénégal – 31 mars 2022- Dans le cadre de la célébration de l’Année Internationale de la Pêche et de l’Aquaculture Artisanales (IYAFA 2022) décrétée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Confédération Africaine des Organisations professionnelles de Pêche Artisanale (CAOPA) a commandité une série d’études sur les enjeux des zones de pêche artisanale en Sierra Léone, au Ghana, au Madagascar, en Mauritanie, en Gambie, en République de Guinée et au Sénégal, avec l’appui de la Coalition pour des accords de pêche équitables (CAPE) et de la Société suédoise pour la conservation de la nature (SSNC).

      La présentation des résultats de l’étude du Sénégal a été faite le jeudi 31 mars 2022, à Mbour, situé 80 km au sud de Dakar.

      Le rapport a été rédigé par Madame Diénaba BEYE TRAORE, expert juriste consultant international. L’étude présente les différentes réglementations ayant un lien avec la pêche artisanale en Sierra Léone. Sur base de discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées. Les résultats sont relatés dans un document consignant les recommandations pour la sécurisation des zones de pêche artisanale au Sénégal.

      PAS DE ZONE EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉE À LA PÊCHE ARTISANALE

      « En République du Sénégal, en dehors des Aires marines protégées (AMP), il n’y a pas de limitation à la pêche artisanale qui peut être pratiquée dans l’ensemble de la zone maritime du Sénégal. Pour les autres types d’opérations, les zones de pêche sont situées au-delà de 03 miles nautiques de la laisse de basse mer », lit-on dans le rapport qui souligne, toutefois, qu’il n’existe pas de zone exclusivement réservée à la pêche artisanale.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche.

      Sur la base des discussions ayant été menées avec les pêcheurs, les lacunes dont souffrent ces textes juridiques sont ensuite identifiées et des recommandations sont proposées.

      Malgré l’importance du secteur de la pêche, dont dépend une grande partie de la population sénégalaise, des problèmes persistent, principalement liés aux conflits entre pêcheurs dans les différentes zones de pêche. Ces problèmes soulignent la nécessité d’une meilleure compréhension de la réglementation relative à la pêche artisanale dans ce pays.

      ENJEUX

      D’après le rapport, l’enjeu principal qui peut retarder, voire bloquer, l’accès à des zones de pêche artisanale est lié principalement à l’obtention du permis de pêche en vertu de l’article 68 du Code des Pêches Maritimes (CPM). Cette obtention est conditionnée à plusieurs exigences préalables :

      – Tout d’abord ce permis nécessite une autorisation préalable avant l’importation, la construction ou l’acquisition d’un nouveau navire ou engin de pêche ou sa transformation en navire de pêche, cette autorisation est donnée par une autorité administrative mais dans la pratique les embarcations sont construites, achetées ou reconverties en absence de cette autorisation pour plusieurs raisons : l’ignorance de la réglementation en vigueur, le caractère informel du sous-secteur de la pêche artisanale ou le manque d’expertise au sein de l’administration responsable des autorisations.

      Depuis sa création en 2010, la CAOPA a beaucoup œuvré pour la reconnaissance de la pêche artisanale.

      « Depuis plus de dix ans, nous, les hommes, les femmes, les jeunes de la pêche artisanale africaine, avons uni nos forces pour que notre secteur soit reconnu à sa juste valeur par nos États qui sont nos premiers partenaires. Petit à petit, notre travail a donné la confiance à nos communautés pour faire valoir leurs avantages, en termes social, économique, culturel et comme gestionnaires des écosystèmes côtiers par rapport à d’autres activités qui exploitent les océans et les littoraux, comme la pêche industrielle, l’exploitation pétrolière, le tourisme côtier, etc. »

       Aujourd’hui, la pêche artisanale est mieux reconnue au niveau international, à travers les Directives Volontaires pour une pêche artisanale durable de la FAO, et à travers les Objectifs de Développement durable agréés par les Nations Unies, qui demandent à tous les pays de « Garantir aux pêcheurs artisans l’accès aux ressources et aux marchés », a expliqué Gaoussou GUEYE, président de la CAOPA.

      https://caopa.org/senegal-publication-dun-rapport-detude-sur-les-enjeux-des-zones-de-peche-artisanale/31/03/2022/actu/4063

      Pour télécharger le rapport :
      https://caopa.org/wp-content/uploads/2022/03/Senegal_Study_Oct_2021_Layout_final.pdf

      #rapport