• Un premier exil libertaire - Les anarchistes français à Londres, 1880-1914- Publico
    https://www.librairie-publico.com/spip.php?article3886

    Dans les années 1880-1890, fuyant une répression intense en France, quelques centaines d’anarchistes francophones s’installent à Londres. Dans cette grande capitale de l’exil, ils fréquentent les réfugiés anarchistes de nombreux autres pays ainsi que les militants britanniques, tout en restant (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • 150 milliards : La balance déficits et profits en 2023- Communistes libertaires - CGT
    http://www.communisteslibertairescgt.org/150-milliards-La-balance-deficits-et-profits-en-2023.html

    Pour 2023 le déficit public s’élèverait à 154 milliards. La même année, les bénéfices des 40 sociétés cotées au « CAC 40 » s’élèvent à 153 milliards. A un milliard près on est bon ! Il suffit d’ajouter les bénéfices des centaines de milliers d’entreprises plus petites et l’on dépasse de très loin le déficit des (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Une nouvelle version de BlablADN- Sans nom
    https://sansnom.noblogs.org/archives/21057

    Tout cramer pour brûler + longtemps : un guide pour ne pas laisser de traces (version du No Trace Project) Salut, c’est le No Trace Project (notrace.how). En 2021 paraissait la brochure française blablADN, qui se présentait ainsi : « C’est une brochure à vocation pratique, mais on va faire des détours (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Olivet (Loiret) : double tentative d’évasion au centre de rétention- Sans nom
    https://sansnom.noblogs.org/archives/21066

    Trois hommes tentent de s’évader du centre de rétention administrative d’Olivet France Bleu/La République du Centre, 29 mars 2024 La première tentative d’évasion avait eu lieu le 11 février dernier, [lorsque deux retenus avaient réussi vers 22h50 à s’ouvrir une brèche dans un mur à l’aide d’une barre de (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • 29 mars : Contre le leninisme, 19h au local- Camarade
    https://camaraderevolution.org/index.php/2024/03/25/29-mars-contre-le-leninisme

    Il y a cent ans mourrait Lénine, figure majeure de la révolution russe. Lénine est une icône disputée entre de nombreux courants se réclamant léninistes. Nous n’avons pour notre part rien à faire de ces querelles, mise à part une certaine curiosité amusée. Mais alors, pourquoi organiser une discussion (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • 7 Mai : L’Etat & luttes, 19h au local- Camarade
    https://camaraderevolution.org/index.php/2024/03/26/etat-luttes

    Nous continuons notre cycle de discussions sur (et contre) l’Etat… L’État se présente face à nous dans les luttes de diverses manières ; tantôt comme force intégratrice de la révolte (syndicats, partis de gauche, citoyennisme, etc.), tantôt comme force répressive (police, justice, surveillance, etc.) et (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • [CCL] 19h concert CORRUPT VISION + JODIE FASTER + FLESH CREEP + DÖGMËN + AYUCABA- Lille Alternataire
    http://lille.cybertaria.org/spip.php?article5301

    – CORRUPT VISION (grindin’crackrock antiska pv, orange county) – FLESH CREEP (loud hardcore punx, birmingham) – AYUCABA (metal punx from hell, barcelone) – JODIE FASTER (local fast punx, lille) – DÖGMËN (raw hardcore punx, tournai) [Prix Libre] - (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • « L’Union européenne doit impérativement améliorer le dispositif de secours des migrants naufragés en Méditerranée »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/28/l-union-europeenne-doit-imperativement-ameliorer-le-dispositif-de-secours-de

    « L’Union européenne doit impérativement améliorer le dispositif de secours des migrants naufragés en Méditerranée »
    Tribune Pierre Micheletti Membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme/CNCDH
    François Thomas Président de SOS Méditerranée
    La perspective des élections du nouveau Parlement européen en juin 2024 donne à la question du sauvetage un relief et des enjeux cruciaux, car les futures orientations de l’Union européenne (UE) seront bien sûr influencées par le résultat de ces élections.
    Le Forum humanitaire européen qui se tenait à Bruxelles les 18 et 19 mars aurait pu constituer un espace légitime pour inscrire les secours en mer à l’agenda politique de l’UE. Ce sujet a pourtant été totalement occulté. Or l’Union doit impérativement améliorer le dispositif de secours des migrants naufragés en Méditerranée.
    Les drames récurrents – pas toujours documentés, car certains naufrages se font sans témoin – des noyades en Méditerranée sont aujourd’hui l’une des expressions les plus pathétiques de la fuite de personnes acceptant tous les risques dans leur aspiration à plus de sécurités fondamentales. Ainsi, c’est en Méditerranée que l’on dénombre désormais le plus de décès sur le chemin de la migration. De 2014 à janvier 2024, le nombre de morts est estimé à près de 29 000 personnes.
    Il est un aspect des questions migratoires qui ne se prête pourtant pas à de rudes, et parfois manichéennes, controverses politiques : c’est la question du devoir de recherche et d’assistance aux naufragés. Car cette question relève d’un cadre juridique qui ne fait pas débat. Ni au regard du droit de la mer, ni en référence au droit international humanitaire. Le naufrage survenu le 3 octobre 2013 à Lampedusa, coûtant la vie à 368 migrants, provoqua une profonde émotion en Italie, et Enrico Letta, alors président du Conseil, déclencha une opération militaro-humanitaire destinée à la fois à secourir les immigrants naufragés et à dissuader les passeurs.
    Ce dispositif de sauvetage, « Mare nostrum » [lancé en octobre 2013], souvent salué pour son efficacité et son humanité, a eu une durée de vie éphémère. Le coût de ce déploiement militaire était important, estimé à environ 9 millions d’euros par mois. Il fut presque entièrement supporté par l’Italie, l’Europe n’ayant accordé qu’une aide minime, dont Rome demandait avec constance l’augmentation.
    Ce repli dans l’implication de l’UE au service du sauvetage est d’autant plus incompréhensible que l’Union est par ailleurs l’un des contributeurs majeurs à l’enveloppe annuelle consacrée à l’aide internationale d’urgence.On assiste donc en Méditerranée à la mise en place d’une stratégie de « défaussement » de l’entité qui se revendique comme la plus grande démocratie mondiale, au profit d’autorités libyennes et tunisiennes aux comportements obscurs et violents, et, par transfert de mandat, à des ONG. Ces organisations sont pourtant soumises à des stratégies délibérées de harassement et d’empêchement à agir. Sans aucune volonté de contribution financière de la part de l’UE aux profits des actions qu’elles déploient.
    Certaines agences des Nations unies se sont, elles aussi, exprimées publiquement en 2023 pour dénoncer la situation qui prévaut en Méditerranée. Dans une prise de parole commune, l’Organisation internationale pour les migrations, le Haut-Commissariat pour les réfugiés et le Fonds des Nations unies pour l’enfance ont publiquement appelé les Etats à « prendre leurs responsabilités ».
    Primum non nocere ! La formule [locution latine qui signifie « d’abord, ne pas nuire »], familière pour les professionnels de santé, semble ne pas inspirer la politique européenne, bien au contraire.
    Lire aussi la tribune : Article réservé à nos abonnés Immigration : « Il est temps de cesser d’être complice des pulsions les plus ouvertement xénophobes en Europe »
    Malgré les besoins et les drames récurrents, on assiste, de la part de certains pays de l’UE, au déploiement de stratégies délibérées d’épuisement des ONG de secours. Elles sont développées sciemment pour contrer les opérations de secours en mer, situation inacceptable au regard du droit. Stupéfiante stratégie européenne : ne pas aider, et laisser les Etats riverains entraver ceux qui aident…
    Une photographie de la situation globale des navires de sauvetage à l’approche de l’été 2021 rend compte des paralysies répétées des moyens de secours qui existaient déjà à cette date. La quasi-totalité des navires étaient ainsi immobilisés à la mi-juin 2021. Le Geo-Barents, affrété par l’ONG Médecins sans frontières depuis le 26 mai 2021, était alors le seul bateau d’ONG opérationnel en Méditerranée centrale, avec l’Aita-Mari du collectif espagnol Maydayterraneo.
    Immobilisation forcée
    Tout récemment, SOS Méditerranée s’est trouvée confrontée à de tels blocages trois fois en quelques semaines, en novembre et décembre 2023, puis en février 2024. Le 2 mars, alors que l’équipage de l’ONG allemande Humanity 1 procédait au sauvetage de personnes en détresse en mer, les gardes-côtes libyens ont ouvert le feu. Plusieurs migrants se sont alors jetés à l’eau et l’un d’eux s’est noyé.
    La législation italienne a alors intégré les effets du décret-loi « Piantedosi », qui limite la capacité des navires des ONG de recherche et de sauvetage à effectuer plusieurs opérations de secours d’affilée. Tout écart, pour des motifs parfois aussi futiles que pernicieux, peut désormais conduire le navire et son équipage à une immobilisation forcée.L’interpellation du ministre italien à l’origine du décret par la commissaire aux droits de l’homme de Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, pour demander le retrait du décret est pourtant restée sans effet.Sur l’ensemble de l’année 2023, seize détentions administratives ont ainsi été prononcées en Italie sur la base du nouveau décret, immobilisant les différents navires durant 320 jours cumulés. En désignant des ports distants pour débarquer les rescapés, les autorités italiennes ont, de plus, imposé aux bateaux l’équivalent d’une année de navigation inutile, pénalisant lourdement les dépenses en combustible des navires de sauvetage des ONG.
    Le dispositif « Mare nostrum » continue de servir de référence intéressante pour restaurer de la sécurité. Les organisations humanitaires doivent plaider pour le réinvestissement solidaire et concret des Etats européens dans les sauvetages en Méditerranée. Elles ne peuvent se satisfaire de la seule délégation de responsabilité qu’elles ont héritée par défaut des politiques publiques de l’UE, comme antidote à la violence incontrôlée en vigueur dans les pays de la rive sud de la Méditerranée.
    L’agence Frontex, comme les autorités grecques, a été pointée du doigt récemment encore par la médiatrice européenne dans son rapport relatif au drame ayant coûté la vie à 650 personnes lors du naufrage de l’Adriana, en juin 2023. Pour Hans Leijtens, son directeur, « [Frontex n’est] pas l’Agence européenne de recherche et de sauvetage. [Elle est] l’Agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes ».Créée en 2004 avec un mandat limité, Frontex a progressivement gagné en puissance, en ressources, jusqu’à devenir l’un des organismes les plus importants de l’Union européenne. L’agence devrait compter environ 10 000 agents et disposer d’un budget de 1 milliard d’euros d’ici à 2027. Mais alors, de qui les sauvetages en Méditerranée sont-ils l’affaire ?
    En 2023, une partie des migrants en Méditerranée venait de Syrie, d’Afghanistan, des territoires palestiniens, du Bangladesh, de Somalie… Autant de terrains de crise où sont actives de vitales organisations humanitaires.
    Dès lors, l’attention portée aux naufragés aux portes de l’Europe relève pour ces mêmes acteurs humanitaires d’une forme de cohérence et de continuité entre le proche et le lointain.
    Le sauvetage des naufragés ne peut être délégué, sans autre forme d’appui et de soutien, à quelques ONG de secours en mer qui affrontent, souvent seules, les enjeux politiques, juridiques, sécuritaires et financiers qui vont de pair avec leur implication opérationnelle.Quelques grandes ONG internationales, et la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, sont déjà engagées dans de salutaires actions, alliances et synergies auprès des navires de sauvetage.Il faut aller plus fort, plus loin, plus nombreux pour que la Méditerranée soit reconnue comme un espace d’intervention humanitaire, et que l’Europe ne fasse plus semblant d’ignorer cette réalité.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#mediterranee#traversee#naufrage#mortalite#ONG#humanitaire#sante#droit#frontex

  • Nouveautés
    http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html

    Retour à Sainte-Soline. Le 25 mars 2023, près de 20 000 manifestants convergent vers le chantier de la mégabassine de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) pour protester contre l’accaparement de l’eau par une poignée de gros céréaliers soutenus par l’Etat. La manifestation est interdite et les protestataires vont tomber dans le piège tendu par les forces de répression. Plus de 3 000 gendarmes tirent quelque 5 000 munitions (grenades explosives ou assourdissantes, balles de LBD…), parfois en tirs tendus et sur les blessés. Un « usage disproportionné et indiscriminé de la force », selon la Ligue des droits humains. Les autorités iront même jusqu’à interdire l’accès aux secours durant plusieurs heures. Bilan : plus de 240 blessés, dont certains entre la vie et la mort (lire article). Et le gouvernement, maître de l’information, ira répandre dans les médias ses mensonges…
    https://youtu.be/3ymjnILRclQ


    Un an après, deux médias libres, Off investigation et Reporterre, retracent avec Sainte-Soline, autopsie d’un carnage (2024, 70 min), réalisé par Clarisse Feletin et Maïlys Khider, le déroulement de cette opération de répression qui voulait faire peur et décourager la contestation. Quand la démocratie ne suffit plus à contrôler la population, les puissants mutilent et prennent le risque de tuer ! Pour faire connaître au plus grand nombre la vérité sur les événements, la diffusion est libre mais on peut participer au soutien des prochaines enquêtes.

    #anarchisme #Sainte-Soline #répression #Reporterre #OffInvestigation #Mégabassine #cinéma

  • Castres (Tarn) : « Gardez vos merdes » et libérez nos compas !- Attaque
    https://attaque.noblogs.org/post/2024/03/26/castres-tarn-gardez-vos-merdes-et-liberez-nos-compas

    La Dépêche du Midi / mardi 26 mars 2024 Des individus ont déposé des restes de grenades lacrymogènes devant l’Hôtel de Police de Castres accompagnées d’un message tagué sur la façade « Gardez vos merdes ». Ils ont été interpellés. Huit individus, … Continuer la lecture (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Philadelphie (USA) : Pneus crevés pour une camionnette de vigiles privés- Attaque
    https://attaque.noblogs.org/post/2024/03/26/philadelphie-usa-pneus-creves-pour-une-camionnette-de-vigiles-prive

    Philly Anti-Capitalist / mardi 26 mars 2024 « Les personnes en prison/en taule/en détention sont-elles les seules qui sont censées s’engager dans une perturbation matérielle ? Qui sont censées prendre des risques ? Ne sommes-nous rien d’autre que des vecteurs de solidarité … Continuer la lecture (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • #DrahiLeaks : L ex-conseiller juridique de Patrick Drahi déballe les magouilles de son patron- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/drahileaks-l-ex-conseiller-juridique-de-patrick-drahi-deballe-les-magouill

    #DrahiLeaks : L ex-conseiller juridique de Patrick Drahi déballe les magouilles de son patron Dans un long courrier, l ancien conseiller juridique de Patrick Drahi accuse l homme d’affaires https://t.co/wyCHupFIyq via @blast_france L’En Dehors (@endehors2) March 28, (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Trajectoire de l’ultra-gauche- Zones subversives
    http://www.zones-subversives.com/2024/03/actualite-de-l-ultra-gauche.html

    L’ultragauche historique découle des révolutions des années 1920. Ce courant s’attache à théoriser les pratiques d’auto-organisation des exploités à travers les soviets et les conseils ouvriers. L’ultragauche ressurgit dans la contestation des (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Teisseire, Valdunes, Conforama et grève au Macchu Pichu : chroniques de la lutte des classes- OCL
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article4119

    France : conditions de travail, suppressions de postes, salaires, moyens, management toxique, retraites... Belarus, Argentine, Allemagne, Pérou - 338 mars 2024 / International , Luttes Sociales , amérique du sud , Lutte de classes , Travail , Insubordination salariale , luttes de (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Voir : En grève (le rail en 2019-2020)- Alternative Libertaire
    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Voir-En-greve-le-rail-en-2019-2020

    En 2003, Christophe Cordier avait déjà suivi les cheminot·es de Paris-Est et de Pantin durant cette « drôle de grève qui persévère, mais ne prend pas » comme disait son documentaire d’alors, Une journée pour rebondir. Seize ans plus tard, Adeline Gonin et lui sont retourné·es aux mêmes endroits pour (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • 1 an après Sainte-Soline « je reviendrai et je serai des millions »*- OCL
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article4120

    1 an après Sainte-Soline, Serge, grièvement blessée, a fait le choix de témoigner dans un reportage du média en ligne Off investigation et du site Reporterre. Un bilan politique et humain, et des perspectives de lutte à partager sans hésitation. - Actualités / Répression - Antirépression , Lutte de (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Déboires financiers et retard de campagne : Trump sous pression- L’En Dehors
    http://endehors.net/news/deboires-financiers-et-retard-de-campagne-trump-sous-pression

    Déboires financiers et retard de campagne : Trump sous pression Condamné à payer une amende de près d’un demi milliard de dollars, l’ancien président, qui débourse des millions par mois en https://t.co/1ooJp6A57p via @blast_france L’En Dehors (@endehors2) March 26, (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Étudiants précaires expulsés pour les JO : le CROUS au tribunal- Rapports de Force
    https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/etudiants-precaires-expulses-pour-les-jo-le-crous-au-tribunal-032720

    Trois mois : c’est le temps qu’il reste à près de 3 000 étudiantes et étudiants précaires, logé·es dans les résidences du CROUS, pour faire place nette avant les JO. Leurs studios doivent être réquisitionnés pour accueillir des fonctionnaires. […] L’article Étudiants précaires expulsés pour les JO : le (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

  • Maroc : des migrants subsahariens refoulés dans le sud du pays à Beni Mellal - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/56056/maroc--des-migrants-subsahariens-refoules-dans-le-sud-du-pays-a-beni-m

    Maroc : des migrants subsahariens refoulés dans le sud du pays à Beni Mellal
    Par RFI Publié le : 27/03/2024
    Les candidats à l’immigration vers l’Europe sont nombreux dans le territoire chérifien. Depuis le Maroc, ils tentent de rejoindre l’Espagne ou les Canaries. Mais ces routes migratoires sont extrêmement surveillées, et les migrants régulièrement refoulés vers le centre ou le sud du pays. Beaucoup se retrouvent à Béni Mellal, une ville étudiante et agricole au cœur de l’Atlas.
    Il suffit de se balader dans les principales artères de la ville pour repérer Pierre-Olivier. Ce Camerounais d’une quarantaine d’années, se trouve au feu rouge d’un carrefour avec plusieurs camarades. Comme beaucoup de Subsahariens ici, il doit mendier pour survivre.
    Sa grande silhouette est soutenue par des béquilles, blessure qu’il doit à une tentative de franchissement de la frontière vers l’Espagne à Melilla, une des deux seules enclaves européennes sur le continent africain. Il a tout tenté pour rejoindre l’Europe, y compris la traversée vers les Canaries au départ du Sahara occidental.
    « De Laâyoune, j’ai essayé d’aller vers les îles Canaries. Malheureusement, il y a eu un naufrage et il y a eu une expulsion où on arrêtait tous les immigrés pour les faire partir de Laâyoune. Et quand on les arrête, on les rejette de ce côté de Béni Mellal et dans diverses villes », témoigne Pierre-Olivier. Adamu n’a pas eu le temps de franchir la frontière avec l’Europe. À son arrivée au Maroc, il affirme que ses documents d’identité lui ont été confisqués par la police aux frontières. Il vient du Cameroun anglophone et souhaitait demander le statut de réfugié."J’ai essayé d’aller à Rabat pour récupérer mes documents, mais sur le chemin, j’ai été envoyé dans cette petite ville. Nous sommes des bannis, des illégaux qui ne pouvons pas aller dans les grandes villes. Je voudrais récupérer mes papiers et m’enregistrer comme réfugié, mais le bureau est à Rabat. J’ai essayé d’y aller deux fois, mais je n’y arrive pas, il y a trop de contrôles et ils me renvoient ici à chaque fois", déplore-t-il.
    Découragés par cette situation, les candidats à l’exil choisissent parfois de s’installer pour quelque temps sur place. Mais trouver du travail, explique Bayo Paul Dako, médiateur culturel de l’ONG italienne Progettomondo, n’est pas toujours chose aisée. « Des personnes qui ont plus ou moins une proximité culturelle avec la population marocaine, comme les Soudanais par exemple, ça peut être facile, mais pour d’autres personnes, ça peut être un peu plus compliqué. En général, les personnes travaillent sur les chantiers en tant que main-d’œuvre, ou bien dans les champs d’olives ou d’agrumes ». D’autres, comme Moussa, ont choisi une autre voie. Le jeune homme de 25 ans fabrique lui-même des bijoux qu’il vend tous les jours au marché. Après quatre ans de tentatives de traversée, il dort aujourd’hui dans son propre appartement et rêve désormais d’un avenir au Maroc. « Pour aller en Europe, c’est très difficile et je peux me retrouver à perdre 10 ans de ma vie comme ça. Du coup, qu’est-ce qu’il faut faire ? Est-ce que ce n’est pas mieux de chercher à l’intérieur de la société marocaine et voir, avec le temps, si j’ai une carte de séjour, je peux peut-être commencer à faire du commerce international », espère Moussa.
    Depuis le renforcement des contrôles aux frontières européennes en 2022, de plus en plus de candidats à l’exil envisagent, comme Moussa, de s’installer au Maroc ou de rentrer chez eux.

    #Covid-19#migration#migration#maroc#routemigratoire#subsaharien#espagne#canaries#melila#benimellal#sante