• Médecine technologique : voix de malades mutiques via un avatar numérique.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4504

    Le but de restaurer une manière de communiquer complète et incarnée, avec une vraisemblance vraiment plus naturelle et afin que les malades parlent avec les autres, tel est le but de cette prothèse médicale. Une technologie qui relie le cerveau à une image de forme avatar. Elle exploite, par le biais de l’IA (Intelligence Artificielle) les signes émis par le cortex, voire branchée à la partie de la partie de l’expression du système nerveux basé à la tête, pour reproduire la parole en reprenant la voix déjà enregistrée du sujet… High-tech / Sciences

    / Sciences & Savoir, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, IA : Intelligence (...)

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir #IA_:_Intelligence_Artificielle

  • Blessures causées par LBD pendant les gilets jaunes : une étude inédite de 7 services d’urgence | The American Journal of Emergency Medicine | Au Poste
    https://www.auposte.fr/blessures-causees-par-lbd-pendant-les-gilets-jaunes-une-etude-inedite-de-7-s

    Etude inédite de 7 services urgence. « L’utilisation de #LBD pendant les “gilets jaunes” a été associée à un taux élevé de blessures à la tête, au visage, aux yeux ou au cou chez les patients blessés. »

    (...) 49 % des patients ont subi des blessures à la tête, au visage, aux yeux ou au cou (...)

    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0735675723003789?via%3Dihub

    sachant que la précision des LBD a été nettement améliorée, on se gardera d’en conclure à une intention criminelle.

    #police #maintien_de_l'ordre #meurtres_ratés #médecine

  • La peste noire, Patrick Boucheron
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-peste-noire

    #Patrick_Boucheron propose une grande enquête interdisciplinaire autour de la pandémie de peste au milieu du XIVe siècle.

    « Nous sommes confrontés à un #événement de #longue_durée, et il serait bien naïf de prétendre confiner notre conception de la peste noire à une chronique des années 1347 à 1352 en Europe occidentale » (...) « Les progrès conjoints de l’archéologie funéraire et de l’anthropologie, poursuit l’historien, mais aussi de la microbiologie et des sciences de l’environnement, ont révolutionné l’approche de cette pandémie ».

    j’écoute tardivement cette série de 2020-2021, extraordinaire d’érudition (et pas trouvée ici, à ma grande surprise ; pour ma part, lambin, elle était dans une pile « à écouter » depuis longtemps)

    « L’hypothèse, indique Patrick Boucheron, ne consiste pas seulement à réévaluer le rôle des réseaux vénitiens de Tana dans la propagation de la peste, il est de renverser le catastrophisme apocalyptique de la vision du siège de Caffa pour comprendre que l’épidémie n’est pas fille de la guerre mais de la paix, et qu’elle peut remonter les circuits des échanges et des alliances. »

    [...]

    « C’est donc bien à l’histoire décloisonnée d’un monde interconnecté qu’elle nous convie, nous dit Patrick Boucheron, un monde dont le cœur battant n’est pas en Europe, où se situent seulement les terminaux périphériques des réseaux marchands, mais plus à l’est, en ce centre de gravité de l’Eurasie alors dominée par la Horde d’or. »

    https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/09/17721348-2539-43c8-9e8f-f3983ba097ed/860_loiseau-cartepestexivesiecle.webp

    Carte de Julien Loiseau, intitulée, « Les routes de la peste noire », dans « l’Atlas Global » de Gilles Fumey, Christian Grataloup et Patrick Boucheron, en 2014. - Julien Loiseau / Les arènes

    #peste #Marseille #histoire #histoire_des_sensibilités #imagination #historiographie #mort #mort_de_masse #déni #travail_des_femmes #médecine #épidémie #histoire_environnementale #santé_globale #démographie #catastrophe_démographique #littérature #théâtre #peinture #archives #théorie #pensée #narration #rats et #marmottes_alpines #paléogénomique #Horde_d'or #Inde #Mandchourie #l'impossible_sépulture démentie par l’#archéologie_funéraire ... #exotisme_épidémiologique

    • cette série là, tu n’hésiteras pas, @arno, à ne pas la faire écouter aux enfants, sauf dispositions spéciales. c’est une version lettrée, avec une forte dimension historiographique, de Periclès « qui n’est pas un collègue » (Loraux) à la critique du matriciel Ariès (histoire des sensibilités), le tout truffé de références effectivement pluridisciplinaires. non sans légèreté. dans le premier épisode, par exemple, il reprend la lecture de Freud pour mettre en cause les gargarismes contemporains sur le « travail du deuil ». ailleurs il a la coquetterie de citer l’avènement de Trump comme un évènement sans doute lui aussi de longue durée quant au devenir de la véridicité.

      (qu’il ait fait le macronard illustre la force du légitimisme centriste ?)

      Ça tombait bien, trop bien : ça tombait mal. Face au curieux hasard qui plaçait l’épidémie de Covid-19 sur sa route au moment où il devait entamer, au Collège de France, son cours sur la peste noire, l’historien Patrick Boucheron a failli renoncer. Rien de plus trompeur, explique-t-il en effet, que la fausse évidence de la « concordance des temps », rien de plus hasardeux que la recherche d’écho et de similitudes qui rendraient le passé moins lointain, le présent moins opaque. Puisque les rapports existent néanmoins, puisque ça a à voir malgré tout, que peut dire l’historien du coronavirus, et de quoi l’histoire de la peste est-elle faite ? Que nous apprend la #science, et que transporte l’#imaginaire ? C’est à un regard neuf et à une histoire globale que Patrick Boucheron nous invite.

      https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/patrick-boucheron-la-peste-c-est-un-mal-qu-on-ne-peut-pas-dire-31-01-2021-24
      #paywall

    • il est possible d’éviter la rebutante intro de Radio F/ Collège de France en utilisant la version de fr Q disponible parmi les podcasts L’été du Collège de France dont la mise en onde est digne de l’objet et de son traitement je pige pas pourquoi il faut donner sur RF une version dégradée

  • Des praticiens japonais testeront en 2024 un médicament qui fait (re)pousser les dents.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4489

    La délicatesse de cette démarche scientifique est la tentative expérimentale de présomption qui a vérifié la thèse présumée. Pour confirmer que l’activité de neutralisation de USAG-1 affecte la signalisation BMP pour générer une dent entière dans un modèle non rongeur, nous avons administré de manière systémique l’anticorps n° 37 à des furets postnatals qui avaient à la fois des dents de lait et des dents permanentes. Ce qui a débouché la formation de dents surnuméraires dans l’incisive maxillaire comme la troisième dentition. Sports / Santé

    / Sciences & Savoir, médecine, sciences, technologie, ADN, vaccin, médicaments, (...)

    #Sports_/_Santé #Sciences_&_Savoir #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes

  • Des médecins cubains se portent au secours des hôpitaux de Calabre Valérie Dupont/ami - RTS

    Le manque de médecins est un problème qui concerne toute l’Europe. Mais dans le sud de l’Italie, la situation est gravissime. Pour éviter la fermeture des hôpitaux, la Calabre a passé un accord avec Cuba pour faire venir des médecins, une première en Europe.

    Depuis six mois, l’orthopédiste cubain Raciel Escalona travaille à l’hôpital de la petite ville de Polistena. A son arrivée, il ne parlait pas un mot d’italien. Mais aujourd’hui, il sait même blaguer avec ses patients.


    Le docteur Escalona fait partie du premier contingent arrivé de Cuba pour répondre à l’urgence sanitaire en Calabre, dans le sud de l’Italie.

    « Je peux confirmer, il est excellent », assure dans la salle de consultation l’un de ses patients, un bandage au pied droit. « Sans lui, j’aurais dû attendre huit mois pour faire cette opération », souligne-t-il jeudi dans le 19h30.

    Appel au secours
    Comme tous les autres hôpitaux publics calabrais, l’hôpital de Polistena était à l’agonie : liste d’attente infinie, endettement à hauteur de plus d’un milliard, infiltrations mafieuses… Autant de maux qui ont obligé les autorités régionales à fermer 18 hôpitaux en Calabre. A Polistena, l’été dernier, le service de réanimation avait même dû fermer ses portes par manque de médecins.

    « Cela va vous sembler absurde : j’ai dû faire des tours de garde de plus de 36 heures d’affilée », raconte Francesca Liotta, la directrice du service de réanimation de l’hôpital de Polistena. « L’arrivée des médecins cubains nous a vraiment donné une bouffée d’oxygène. Cela a aussi relancé l’enthousiasme pour notre métier », s’exclame-t-elle.

    Après six mois de pratique à l’hôpital de Polistena l’orthopédiste cubain Raciel Escalona parle désormais l’italien, alors qu’il n’en connaissait pas un mot à son arrivée.

    En Calabre, il manque 2500 médecins. Pour éviter la fermeture des autres hôpitaux, la région a décidé de faire appel à la coopération médicale cubaine, car faire appel à des médecins privés italiens coûte dix fois plus cher.

    Après avoir travaillé en Mauritanie et au Venezuela, Asbel Diaz Fonseca, un chirurgien de 38 ans, n’aurait jamais pensé que la riche Europe aurait aussi besoin de lui. « L’Italie a une population vieillissante, il y a beaucoup de médecins à la retraite et ils manquent de formation », note-t-il.

    Une partie du salaire reversé à Cuba
    A travail égal, salaire égal, quel que soit le passeport : les médecins cubains touchent 4700 euros mensuels. Mais ils reverseraient deux tiers de leur salaire à leur pays.

    « Cuba est une administration socialiste, sans argent ! Nous ne travaillons pas pour l’argent, nous travaillons pour le coeur et c’est plus important », déclare Asbel Diaz Fonseca.

    Cet accord entre la Calabre et Cuba a poussé les Etats-Unis à demander des comptes à l’Italie sur une possible entorse à l’embargo. Michele Tripodi, le maire de Polistena, communiste et admirateur de Che Guevara, balaie ces doutes : « C’est juste de respecter les conventions internationales. Mais une de nos exigences était justement de pouvoir payer ces travailleurs cubains comme si c’étaient des médecins italiens », soutient Michele Tripodi.

    La population satisfaite
    Dans cette bourgade de 10’000 habitants, la population est ravie et tout le monde encense les médecins venus de loin.

    Deux hommes assis à l’ombre d’un arbre d’une place publique ne s’en cachent pas : « S’il n’y a pas de médecin, c’est terrible. Alors qu’il soit Cubain ou Africain, peu importe. Maintenant, on a au moins des médecins », s’enthousiasme le premier. « Et ils disent que leur préparation est excellente », ajoute son compère.

    #médecine #santé #Hôpital #ue #union_européenne #Italie #Cuba les dégâts de la #finance

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/14154876-des-medecins-cubains-se-portent-au-secours-des-hopitaux-de-calabre.html

  • ‘Drug’: the theatrical version of Lu Xun’s ‘Medicine’ - macaupost

    2019-03-15 07:27

    A local alternative theatre group that combines performance with puppetry is presenting a stage adaption of Lu Xun’s classic work ‘Medicine’ written a century ago that is intertwined with a new story in a modern-day context to create a dialogue between then and now.

    “Medicine” is generally used for the English translation of Lu Xun’s piece but the re-imagined version by Rolling Puppet Alternative Theatre Group is titled “Drug”, which will have performances for three days from Friday next week at the Navy Yard No. 2 Contemporary Art Centre in Barra, as part of “The Script Road – Macau Literary Festival” programme.

    The festival this year is marking the 100th anniversary of the 1919 May 4 New Literature Movement in China, among other tributes set for the programme.

    Lu Xun (1881 – 1936), the pen name of Zhou Shuren, was from Shaoxing county in eastern Zhejiang province. He is considered the leading figure of modern Chinese literature and one of the major Chinese writers of the 20th century.

    This is not the first time “Drug” has been presented, as it had its local premiere in 2014 and had a showing in Hong Kong last year, but since the original story “Medicine” was published in 1919, it coincides with the festival’s theme.

    Version 3.0
    Rolling Puppet Alternative Theatre Artistic Director Teresa Lam Teng Teng and Executive Director Kevin Chio U Ieong told MPD Weekender earlier this week that the upcoming presentation of “Drug” would not just be the third time it has been shown it is also its third version.

    “This will be ‘Drug 3.0’,” Lam said, explaining that, while the script they wrote in 2013 remains the core of the performance, improvisations and new ideas inspired by current affairs are drawn each time they prepare for the presentation as they work with different performers each time.

    One of the great works from Lu Xun’s short story collection “Call to Arms (“Nahan”), “Medicine” is about a couple using their savings to buy a piece of bread covered in an executed revolutionary’s blood for their son suffering from tuberculosis to eat because
    people at that time believed that fresh human blood could cure the disease.

    According to the China Daily, Lu Xun’s classic works such as “Medicine”, by analysing the use of metaphors in his writings, expose the ugly side of feudal society, human nature and emancipated people’s minds.

    In “Drug”, intertwined with Lu Xun’s original story, is a modern-day story about the fate of old shops at the turn of the century. According to its promotional materials, “Drug” leads the audience through ancient and modern space-time to taste the bitterness and absurdity of the two old and new “prescriptions”.

    “Presenting the two stories back-to-back can show whether what Lu Xun wrote then is still relevant today – have we learnt from the past or have we stayed the same,” Lam explained, and going further with Lu Xun’s use of metaphor, using the word “Drug” instead of “Medicine”, the adapted version explores whether “drug” is a poison or a cure for people.

    Why puppets?
    The presentation will see performers acting with puppets, unlike the usual puppet theatre where people control the marionettes’ action from behind the scene.

    “This is not about how we use the puppets but why we use puppets,” Lam said, explaining that it was particularly fitting to use puppets in this theatre presentation because of the metaphors and imageries used in the story.

    Three characters – the sick son, the revolutionary, and the mother of the revolutionary – are presented by puppets.

    “The sick son and the revolutionary almost have no voice in Lu Xun’s ‘Medicine’, and both of them die in the end,” Lam said, pointing out that the puppet of the sick son is made – of pieces of cloth from other characters’ clothes – and dismantled in the end live on stage as part of the performance.

    “This is a very metaphorical way of using puppets,” Lam said, without giving away too much as she wants to leave it to the audience to see what it symbolises.

    The head of the revolutionary is made of wax.

    “Because he is to be executed, his head has to come off. The wax head is red and there’s a wick on the top so it can be lit, and the fire is like a tribute to the revolutionary,” Lam explained, and the head of the revolutionary’s mother is also made of wax, but white with a sad facial expression, as opposed to his son’s red wax head which has an angry face.

    “The materials used for the puppets of the revolutionary and his mother are the same, but the white wax burns with the fire of sorrow and the red wax [results in] the fire of a revolutionary’s fervent spirit,” Lam added.

    The performance will be accompanied with live original music score by Bruce Pun Chi Man playing the drums, guitar, keyboard, guzheng and Chinese temple block in a “one-man band”.

    “We want to give the audience a total theatre experience,” Lam said, “We’re talking about something serious, but when it becomes a theatre adaptation, it needs to be entertaining. You need to let your audience enter your world so that they can be entertained.”

    For schedule details please check http://thescriptroad.org/schedule

    Rolling Puppet Alternative Theatre Artistic Director Teresa Lam Teng Teng (right) and Executive Director Kevin Chio U pose after speaking to MPD Weekender in the Nam Van earlier this week. Photo: Monica Leong

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    Year: 18 DIRECTOR: Harald Brüning
    ‘Drug’: the theatrical version of Lu Xun’s ‘Medicine’

    #Chine #médecine #théâtre

  • Lu Xun’s “Medicine”: the triple meaning of medicine
    https://min.news/en/culture/45fe36455a2a4aff55a9247c8d2c423d.html

    We all know that Lu Xun, as a young man, used to pawn goods in a pawnshop every day for more than four years, and then bought medicine from the pharmacy and fried it. At that time, the medicinal primers were strange, like reed roots in winter, sugarcane that had been frosted for three years, and crickets. Even so, his sick father died after all.

    Lu Xun’s “Medicine”: the triple meaning of medicine

    So Lu Xun came to Japan to study medicine. In this regard, his thoughts are as follows:

    My dream is very happy. I am preparing to come back from graduation, to treat the sufferings of misguided patients like my father, and to become a military doctor during the war, which has promoted the people’s belief in the reform.

    His thoughts remained the same, until in a short film about current affairs in the classroom, he saw the numb scene of Chinese people watching the Chinese people beheaded. This scene dissipated the intimacy he had seen long-lost Chinese people in a foreign land, and what came out of it was a strong shock.

    From then on, Lu Xun abandoned medicine and went to literature because he felt

    Medicine is not an important matter. All the weak citizens, no matter how healthy they are and how strong they are, they can only serve as materials and spectators to show the public that are meaningless.

    He advocated the literary movement, and he ran a magazine called “Xinsheng” in Japan, but it failed after all. He felt the loneliness of being in the wasteland, with neither approval nor opposition, only endless silence.

    After returning to China, Lu Xun buried his head in ancient books all day long to numb himself. Later, he still picked up his pen and shouted in this boundless wasteland.

    “Medicine” is a classic novel included in “The Scream”. I think his own personal experience is the writing background of this novel.

    Yihua Xiaoshuan medicine
    What is the medicine?

    The medicine is a steamed bun with human blood wrapped in the mouth, and it is an absurd medicine that can cure small embolism.

    Lu Xun’s “Medicine”: the triple meaning of medicine

    This medicine is a bit like the strange drug primers used by Lu Xun when he was grabbing medicine for his father when he was young. It was mysterious and extremely difficult to obtain.

    Hua Laoshuan and his wife also spent a lifetime saving and bought them from their servants in a hurry.

    Of course, the final result can be imagined, Xiaoshuan is still dead.

    Tuberculosis is now called tuberculosis. Human blood steamed buns can cure tuberculosis, which is ridiculous to us today. But for the people at that time, it was going to the hospital in a hurry.

    Behind the human blood steamed buns are the souls who have been mistreated by quack doctors and feudal superstitions.

    This medicine is fake and harmful.

    Medicine for the people
    Numbness was the norm in society at that time.

    The execution ground is like this. When Hua Laoshuan was going to buy medicine, a group of young people walked by him and laughed at him “huh, old man”. It seems that decapitation is the exclusive pastime of young people, and old people are not worthy to come. Moreover, there are so many young people who can push him down like a tide.


    Lu Xun’s “Medicine”: the triple meaning of medicine

    The same is true in teahouses. When the people in the teahouse talked about the beheaded revolutionary, they were rather irrelevant and held up high. They don’t know who the revolutionaries are for, and they don’t care. When they heard the revolutionaries scold the army leader for being pitiful, they only realized it suddenly and returned to normal. It can be seen that the illness is extremely serious.

    Lu Xun’s pen has written all the ignorance of that era, and he used his writing to turn it into a good medicine in an attempt to heal the sick society.

    Medicine for medical revolutionaries
    In the article, the revolutionary Xia Yu did not appear, but in the article he was beheaded, talked about, and worshipped. He is everywhere.

    He was accused by his relative Xia Sanye for personal gain. He still advised the giants who wanted to squeeze the last profit in prison. After he was beheaded, he was still beheaded by Uncle Kang to sell people’s blood buns.

    Lu Xun’s “Medicine”: the triple meaning of medicine

    He is cute and pathetic. His experience was sympathetic, and it also sounded a kind of vigilance for the revolutionaries who followed suit.

    An impulsive and reckless revolution, a revolution that departs from the base of the people and the nuns, will eventually fail.

    The sad revolutionary died because of the ignorant people, but the ignorant people regarded this sacrifice as a personal gain.

    From Xia Yu’s neat wreaths, it can be seen that Lu Xun should have sympathy and admiration for such revolutionaries.

    This medicine is Lu Xun’s refreshing medicine for revolutionaries. Make a rational revolution and avoid unnecessary sacrifices.

    Concluding remarks
    At the end of the novel, the mothers of the two deceased Hua and Xia came to the grave and met unexpectedly. One is a revolutionary, and the other eats a bun with the blood of a revolutionary.

    Huaxia represents China, and Huaxia is originally a family.

    This can’t help but want to die the poem, “It was born from the same root, so why is it too anxious to worry about each other”.

    #Chine #lettres histoire #médecine

  • Des biomarqueurs localisent dans le cerveau l’effet des douleurs.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4466

    Plus que le diabète, l’hypertension artérielle ou la dépression, les douleurs touchent nombreuses personnes car elles sont conséquentes ou symptômes de bien des maladies pour ne pas dire toutes. Elles touchent instantanément les blessés. Et parfois elles affectent les cas après un accident vasculaire cérébral ou une amputation d’un membre. Parce qu’on ne comprend toujours pas vraiment comment cela affecte le cerveau, donc aussi il est très difficile de les traiter. La qualité de vie peut être gravement diminuée de cette pire souffrance. Sports / Santé

    / Sciences & Savoir, économie , médecine, sciences, technologie, ADN, vaccin, médicaments, (...)

    #Sports_/_Santé #Sciences_&_Savoir #économie_ #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes

  • #Bien-être : « Tant qu’on utilisera le #yoga pour être en forme au #travail, on aura un problème »

    Loin de nous apporter le bonheur promis, la sphère bien-être perpétue un système nuisible qui ne peut que nous rendre malheureux. Interview de #Camille_Teste.

    Huiles essentielles, massages et salutations au soleil promettent de nous changer de l’intérieur, et le monde avec. À tort ? C’est le sujet de l’essai Politiser le bien-être (https://boutique.binge.audio/products/politiser-le-bien-etre-camille-teste) publié en avril dernier chez Binge Audio Editions. Selon l’ex-journaliste Camille Teste, non seulement nos petits gestes bien-être ne guériront pas les maux de nos sociétés occidentales, mais ils pourraient même les empirer. Rassurez-vous, Camille Teste, aujourd’hui professeur de yoga, ne propose pas de bannir les sophrologues et de brûler nos matelas. Elle nous invite en revanche à prendre conscience du rôle que jouent les pratiques de bien-être, celui de lubrifiant d’un système capitaliste. Interview.

    Le bien-être est la quête individuelle du moment. C’est aussi un #business : pouvez-vous préciser les contours de ce #marché ?

    Camille Treste : La sphère bien-être recouvre un marché très vaste qualifiant toutes les pratiques dont l’objectif est d’atteindre un équilibre dit « intégral », c’est-à-dire psychologique, physique, émotionnel, spirituel et social, au sens relationnel du terme. Cela inclut des pratiques esthétiques, psychocorporelles (yoga, muscu...), paramédicales (sophrologie, hypnose...) et spirituelles. En plein boom depuis les années 90, la sphère bien-être s’est démultipliée en ligne dans les années 2010. Cela débute sur YouTube avec des praticiens et coachs sportifs avant de s’orienter vers le développement personnel, notamment sur Instagram. Rappelons que le milieu est riche en complications, entre dérives sectaires et arnaques financières : par exemple, sous couvert d’élévation spirituelle, certains coachs autoproclamés vendent très cher leurs services pour se former... au #coaching. Un phénomène qui s’accélère depuis la pandémie et s’inscrit dans une dynamique de vente pyramidale ou système de Ponzi.

    Pourquoi la sphère bien-être se tourne-t-elle autant vers les cultures ancestrales ?

    C. T : Effectivement, les thérapies alternatives et les #néospiritualités ont volontiers tendance à picorer dans des pratiques culturelles asiatiques ou latines, comme l’Ayurveda née en Inde ou la cérémonie du cacao, originaire d’Amérique centrale. Ce phénomène relève aussi bien d’un intérêt authentique que d’une #stratégie_marketing. Le problème, c’est que pour notre usage, nous commercialisons et transformons des pratiques empruntées à des pays dominés, colonisés ou anciennement colonisés avant de le leur rendre, souvent diluées, galvaudées et abîmées, ce qu’on peut qualifier d’#appropriation_culturelle. C’est le cas par exemple des cérémonies ayahuasca pratiquées en Amazonie, durant lesquelles la concoction hallucinogène est originellement consommée par les chamanes, et non par les participants. Pourquoi cette propension à se servir chez les autres ? Notre culture occidentale qui a érigé la #rationalité en valeur suprême voit d’un mauvais œil le pas de côté spirituel. Se dissimuler derrière les pratiques de peuples extérieurs à l’Occident procure un #alibi, une sorte de laissez-passer un peu raciste qui autorise à profiter des bienfaits de coutumes que l’on ne s’explique pas et de traditions que l’on ne comprend pas vraiment. Il ne s’agit pas de dire que les #pratiques_spirituelles ne sont pas désirables, au contraire. Mais plutôt que de nous tourner vers celles d’autres peuples, peut-être pourrions-nous inventer les nôtres ou renouer avec celles auxquelles nous avons renoncé avec la modernité, comme le #néodruidisme. Le tout évidemment, sans renoncer à la #médecine_moderne, à la #science, à la rationalité, et sans tomber dans un #traditionalisme_réactionnaire.

    Vous affirmez que la sphère bien-être est « la meilleure amie du #néolibéralisme. » Où est la connivence ?

    C. T : La #culture_néolibérale précède bien sûr l’essor de la sphère bien-être. Théorisée au début du 20ème siècle, elle s’insère réellement dans nos vies dans les années 80 avec l’élection de Reagan-Thatcher. Avant cette décennie, le capitalisme laissait de côté nos relations personnelles, l’amour, le corps : cela change avec le néolibéralisme, qui appréhende tout ce qui relève de l’#intime comme un marché potentiel. Le capitalisme pénètre alors chaque pore de notre peau et tous les volets de notre existence. En parallèle, et à partir des années 90, le marché du bien-être explose, et l’économiste américain Paul Zane Pilzer prédit à raison qu’au 21ème siècle le marché brassera des milliards. Cela a été rendu possible par la mécanique du néolibéralisme qui pose les individus en tant que petites entreprises, responsables de leur croissance et de leur développement, et non plus en tant que personnes qui s’organisent ensemble pour faire société et répondre collectivement à leurs problèmes. Peu à peu, le néolibéralisme impose à grande échelle cette culture qui nous rend intégralement responsable de notre #bonheur et de notre #malheur, et à laquelle la sphère bien-être répond en nous gavant de yoga et de cristaux. Le problème, c’est que cela nous détourne de la véritable cause de nos problèmes, pourtant clairement identifiés : changement climatique, paupérisation, système productiviste, réformes tournées vers la santé du marché et non vers la nôtre. Finalement, la quête du bien-être, c’est le petit #mensonge que l’on se raconte tous les jours, mensonge qui consiste à se dire que cristaux et autres cérémonies du cacao permettent de colmater les brèches. En plus d’être complètement faux, cela démantèle toujours plus les #structures_collectives tout en continuant d’enrichir l’une des vaches à lait les plus grasses du capitalisme.

    Il semble que le #collectif attire moins que tout ce qui relève l’intime. Est-ce un problème d’esthétique ?

    C. T : La #culture_individualise née avec les Lumières promeut l’égalité et la liberté, suivie au 19ème et 20ème siècles par un effet pervers. L’#hyper-individualisme nous fait alors regarder le collectif avec de plus en plus d’ironie et rend les engagements – notamment ceux au sein des syndicats – un peu ringards. En parallèle, notre culture valorise énormément l’#esthétique, ce qui a rendu les salles de yoga au design soignées et les néospiritualités très attirantes. Récemment, avec le mouvement retraite et l’émergence de militants telle #Mathilde_Caillard, dite « #MC_danse_pour_le_climat » – qui utilise la danse en manif comme un outil de communication politique –, on a réussi à présenter l’#engagement et l’#organisation_collective comme quelque chose de cool. La poétesse et réalisatrice afro-américaine #Toni_Cade_Bambara dit qu’il faut rendre la résistance irrésistible, l’auteur #Alain_Damasio parle de battre le capitalisme sur le terrain du #désir. On peut le déplorer, mais la bataille culturelle se jouera aussi sur le terrain de l’esthétique.

    Vous écrivez : « La logique néolibérale n’a pas seulement détourné une dynamique contestataire et antisystème, elle en a fait un argument de vente. » La quête spirituelle finit donc comme le rock : rattrapée par le capitalisme ?

    C. T : La quête de « la meilleure version de soi-même » branchée sport et smoothie en 2010 est revue aujourd’hui à la sauce New Age. La promesse est de « nous faire sortir de la caverne » pour nous transformer en sur-personne libérée de la superficialité, de l’ego et du marasme ambiant. Il s’agit aussi d’un argument marketing extrêmement bien rodé pour vendre des séminaires à 3 333 euros ou vendre des fringues censées « favoriser l’#éveil_spirituel » comme le fait #Jaden_Smith avec sa marque #MSFTSrep. Mais ne nous trompons pas, cette rhétorique antisystème est très individualiste et laisse totalement de côté la #critique_sociale : le #New_Age ne propose jamais de solutions concrètes au fait que les plus faibles sont oppressés au bénéfice de quelques dominants, il ne parle pas de #lutte_des_classes. Les cristaux ne changent pas le fait qu’il y a d’un côté des possédants, de l’autre des personnes qui vendent leur force de travail pour pas grand-chose. Au contraire, il tend à faire du contournement spirituel, à savoir expliquer des problèmes très politiques – la pauvreté, le sexisme ou le racisme par exemple – par des causes vagues. Vous êtes victime de racisme ? Vibrez à des fréquences plus hautes. Votre patron vous exploite ? Avez-vous essayé le reiki ?

    Le bien-être est-il aussi l’apanage d’une classe sociale ?

    C. T : Prendre soin de soi est un #luxe : il faut avoir le temps et l’argent, c’est aussi un moyen de se démarquer. Le monde du bien-être est d’ailleurs formaté pour convenir à un certain type de personne : blanche, mince, aisée et non handicapée. Cela est particulièrement visible dans le milieu du yoga : au-delà de la barrière financière, la majorité des professeurs sont blancs et proposent des pratiques surtout pensées pour des corps minces, valides, sans besoins particuliers.

    Pensez notre bien-être personnel sans oublier les intérêts du grand collectif, c’est possible ?

    C. T : Les espaces de bien-être sont à sortir des logiques capitalistes, pas à jeter à la poubelle car ils ont des atouts majeurs : ils font partie des rares espaces dédiés à la #douceur, au #soin, à la prise en compte de nos #émotions, de notre corps, de notre vulnérabilité. Il s’agit tout d’abord de les transformer pour ne plus en faire un bien de consommation réservé à quelques-uns, mais un #bien_commun. C’est ce que fait le masseur #Yann_Croizé qui dans son centre masse prioritairement des corps LGBTQI+, mais aussi âgés, poilus, handicapés, souvent exclus de ces espaces, ou la professeure de yoga #Anaïs_Varnier qui adapte systématiquement ses cours aux différences corporelles : s’il manque une main à quelqu’un, aucune posture ne demandera d’en avoir deux durant son cours. Je recommande également de penser à l’impact de nos discours : a-t-on vraiment besoin, par exemple, de parler de féminin et de masculin sacré, comme le font de nombreux praticiens, ce qui, en plus d’essentialiser les qualités masculines et féminines, est très excluant pour les personnes queers, notamment trans, non-binaires ou intersexes. Il faut ensuite s’interroger sur les raisons qui nous poussent à adopter ces pratiques. Tant que l’on utilisera le yoga pour être en forme au travail et enrichir des actionnaires, ou le fitness pour renflouer son capital beauté dans un système qui donne plus de privilèges aux gens « beaux », on aura un problème. On peut en revanche utiliser le #yoga ou la #méditation pour réapprendre à ralentir et nous désintoxiquer d’un système qui nous veut toujours plus rapides, efficaces et productifs. On peut utiliser des #pratiques_corporelles comme la danse ou le mouvement pour tirer #plaisir de notre corps dans un système qui nous coupe de ce plaisir en nous laissant croire que l’exercice physique n’est qu’un moyen d’être plus beau ou plus dominant (une idée particulièrement répandue à l’extrême-droite où le muscle et la santé du corps servent à affirmer sa domination sur les autres). Cultiver le plaisir dans nos corps, dans ce contexte, est hautement subversif et politique... De même, nous pourrions utiliser les pratiques de bien-être comme des façons d’accueillir et de célébrer nos vulnérabilités, nos peines, nos hontes et nos « imperfections » dans une culture qui aspire à gommer nos failles et nos défauts pour nous transformer en robots invulnérables.

    https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/bien-etre-tant-quon-utilisera-le-yoga-pour-etre-en-forme-au-travail-on-aura-un-
    #responsabilité

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/817228

  • Großschweidnitz: Ein Krankenhaus als Ort des Todes
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1173154.gedenken-an-ns-verbrechen-grossschweidnitz-ein-krankenhaus-als-or

    11.5.2023 von Hendrik Lasch, Großschweidnitz - Als Lina Helm im Juni 1944 den Friedhof der Landesanstalt Großschweidnitz besuchte, war sie erschüttert. Die Uhrmachersgattin aus Leipzig war in das ostsächsische Dorf unweit von Löbau gefahren, um das Grab ihrer Tochter Elli zu besuchen. Sie war vier Monate zuvor in dem psychiatrischen Krankenhaus verstorben. Dieses sei, hatte Lina Helm bei einem ersten Besuch bemerkt, »sehr schön gelegen«: in einer welligen Landschaft, die in der Ferne den Blick auf das Zittauer und das Isergebirge eröffnet.

    Der idyllische Eindruck trog freilich. Die Anstalt berge »doch so viel Jammer und Elend«, schrieb Helm in einem Brief an Ellis Bruder Hans: »Es sterben dort viele Menschen.« Zu diesen sollte binnen weniger Wochen auch ihre Tochter gehören, deren Gesundheitszustand sich zuvor laut der Krankenakte angeblich urplötzlich verschlechtert hatte. Als die Mutter ein Vierteljahr nach dem Tod am Ort ihrer Beerdigung ein paar Blumen ablegen wollte, konnte ihr der Friedhofswärter nur eine kahle Fläche präsentieren. Man habe »überhaupt kein Grab« gesehen, erinnerte sich die Mutter: »Nur festgetretener Boden, und alles lief darüber hin.«

    Lina Helm war erschüttert. Ihre Bemerkung steht heute auf einer schwarzen Metallsäule. Sie ist Teil eines Rondells mit einem Dutzend ähnlicher Stelen, auf denen 3580 Namen aufgeführt sind. So viele Menschen wurden 1940 bis 1945 allein auf dem Friedhof des Krankenhauses beerdigt, das eigentlich ein Ort der Heilung sein sollte, aber in der NS-Zeit zu einem Ort des Todes wurde.

    Schon bei Lina Helms erstem Besuch wies eine ältere Frau, deren Tochter eben begraben worden war, sie auf Auffälligkeiten auf dem Anstaltsfriedhof hin: Er sei »sehr sauber gehalten«, aber seit 1942 gebe es »Hunderte von Gräbern«. Tatsächlich liegt die Zahl der Toten noch weitaus höher. »Wir wissen heute von 5500 Verstorbenen«, sagt die Historikerin Maria Fiebrandt, die dazu zwei Jahre lang akribisch in Unterlagen des Krankenhauses und in sächsischen Archiven geforscht hat: »Viele wurden allerdings in ihre Heimatorte überführt und dort bestattet.«

    Fiebrandt ist Mitglied eines Vereins, dessen Mitglieder sich seit Jahren ehrenamtlich mit einem finsteren Kapitel in der Geschichte des Krankenhauses Großschweidnitz und der deutschen Psychiatrie insgesamt auseinandersetzen: den sogenannten Krankenmorden in der NS-Zeit, denen Zehntausende psychisch kranke, geistig behinderte und alte Menschen zum Opfer fielen. Bekanntester Teil sind die geplanten Massenmorde an Behinderten, für die sich nach 1945 der Begriff »Aktion T4« einbürgerte, nach der Anschrift der zuständigen NS-Behörde in der Berliner Tiergartenstraße 4.

    Praktisch umgesetzt wurde sie ab 1940 in Tötungsanstalten wie im sächsischen Pirna-Sonnenstein, wo Patienten auch aus Großschweidnitz zu Tausenden in einer Gaskammer ermordet wurden. Doch schon zuvor und auch nach Ende der Aktion T4 im August 1941 dauerte das massenhafte Sterben an. Großschweidnitz etwa sei auch Schauplatz des frühen »Hungersterbens« gewesen, sagt Fiebrandt. Seit 1939 wurden Essensrationen von Patienten drastisch reduziert. Dass viele das nicht überleben, »wurde gezielt einkalkuliert«, sagt sie. »Man nahm ihren Tod billigend in Kauf.« Zynisches Kalkül der Nazis war es, sogenanntes lebensunwertes Leben zu vernichten, sich »nutzloser Esser« systematisch zu entledigen und die Weitergabe vermeintlicher Erbkrankheiten zu unterbinden.

    Welche Auswirkungen diese menschenverachtende Politik auf Einzelne hatte, zeigt das Schicksal von Elli Helm, das Fiebrandt bereits 2018 in einem von der Stiftung Sächsische Gedenkstätten herausgegebenen biografischen Heft nachzeichnete. Helm war im Juni 1902 in Leipzig geboren worden, im gleichen Jahr, in dem in Großschweidnitz die Landesanstalt gegründet wurde. Ab dem 15. Lebensjahr litt sie unter epileptischen Anfällen. Diese damals als »erbliche Fallsucht« bekannte Erkrankung gehörte zu den Indikationen, die laut dem 1933, kurz nach Beginn der NS-Diktatur beschlossenen »Gesetz zur Verhütung erbkranken Nachwuchses« eine Zwangssterilisation gegen den Willen der Betroffenen rechtfertigen sollten.

    Diese wurde bei Elli Helm im Oktober 1934 vollzogen. Die junge Frau, die auf Fotos stets ausgesprochen fröhlich wirkt, arbeitete danach als Hausmädchen und in einem Altersheim. Nachdem sich die Anfälle allerdings häuften, begann im Februar 1942 eine Odyssee durch Krankenhäuser: Leipzig-Dösen, Hochweitzschen, Bräunsdorf, Freiberg-Hilbersdorf. Am 27. Januar 1944 schließlich kam Elli Helm nach Großschweidnitz. Obwohl die zuständige Ärztin ihren Zustand bei der Ankunft noch als unbedenklich beschrieben hatte, war sie 23 Tage später tot.

    Was in der Zwischenzeit geschah, darüber kann nur spekuliert werden. Dass Elli Helm allerdings ausgerechnet in Großschweidnitz ums Leben kam, sei kein Zufall, sagt Maria Fiebrandt. Die Anstalt, deren Leiter Alfred Schwarz ein strammer Nazi war und über enge Kontakte zu Verantwortlichen der Aktion T4 verfügte, habe stets »große Bereitschaft signalisiert«, sich am organisierten Morden zu beteiligen. Das war auch in der NS-Diktatur kein Automatismus, betont Fiebrandt: Ähnliche Kliniken wie in Arnsdorf bei Dresden hätten sich verweigert.

    In Großschweidnitz aber propagierten leitende Mitarbeiter die »Euthanasie«-Politik der Nazis, und ausreichend Beschäftigte hatten keine Skrupel, sich Patienten zu entledigen, die sie als störend empfanden oder die »wenig leisten«, wie es an einer Stelle über Elli Helm hieß. Mit der Zeit sei unter dem Personal eine »Radikalisierung« zu beobachten gewesen, sagt Fiebrandt: Mit Aufnahme immer neuer Patienten, etwa aus Schlesien, »intensivierten sich die Morde«. Viele starben an einer zynisch »Trional-Kur« genannten Überdosierung von Beruhigungsmitteln, andere an Hunger, Krankheiten und schlichter Vernachlässigung.

    Zu den Opfern in der ostsächsischen Anstalt zählen neben Kranken auch Kinder, Zwangsarbeiter und Evakuierte. Zeitweise lag die Sterblichkeit bei über 50 Prozent. Die Tötungen endeten im Mai 1945, sagt Maria Fiebrandt, »das Sterben aber ging weiter«: Die miserablen Bedingungen im Krankenhaus und Spätfolgen der Misshandlung schlugen sich noch bis 1946 in hohen Sterbezahlen nieder.

    Großschweidnitz ist, sagt Maria Fiebrandt, ein »herausgehobener Ort«, wenn es um die Krankenmorde der Nazis und die sogenannte Euthanasie geht. Wegen der hohen Zahl und der Vielfalt der Opfer stehe er in einer Reihe mit Tötungsanstalten anderswo in der Bundesrepublik: Pirna-Sonnenstein, Hadamar (Hessen), Grafeneck (Baden-Württemberg) oder Bernburg (Sachsen-Anhalt). Dennoch wurde an dieses finstere Kapitel in der Geschichte des Krankenhauses lange gar nicht erinnert. Zwar wurden nach dem Krieg einige Verantwortliche für die Krankenmorde in Dresden verurteilt, darunter zwei Ärzte und fünf Schwestern aus Großschweidnitz.

    Als 1952 jedoch der damalige Anstaltsleiter eine Ansprache zum 50-jährigen Jubiläum der Landesanstalt hielt, erwähnte er das dortige massenhafte Töten durch medizinisches Personal in den NS-Jahren mit keinem Wort. »Erst in den 80er Jahren begannen sich Krankenhausmitarbeiter für diesen Teil der Geschichte der eigenen Anstalt zu interessieren«, sagt Fiebrandt. Eine Tafel zum Gedenken an die Opfer wurde angebracht, 1990 auch ein Denkmal aus Sandstein errichtet, das an die würdelos verscharrten Opfer erinnert. Später kamen die Stelen mit den mittlerweile recherchierten Namen dazu. Zudem wurde der Friedhof als Kriegsgräberstätte anerkannt. Eine Ausstellung, die umfassend über die Krankenmorde in Großschweidnitz informiert, gibt es erst jetzt: An diesem Samstag wird sie im Beisein des sächsischen Ministerpräsidenten Michael Kretschmer (CDU) eröffnet.

    Damit tragen jahrelange Bemühungen des Vereins endlich Früchte. Bereits 2012 legte dieser ein Konzept für eine Gedenkstätte vor, im gleichen Jahr wurde Großschweidnitz in das damals novellierte sächsische Gedenkstättengesetz aufgenommen. Danach vergingen allerdings mehr als zehn Jahre, bis das Vorhaben in die Tat umgesetzt wurde. Zeitweise erwies sich die geplante Finanzierung als schwierig, teils wurden Auflagen des Denkmalschutzes für einen geplanten Neubau auf dem Anstaltsfriedhof zur Belastung. Erst jetzt kann der Verein das wichtigste Ziel in seiner Satzung, die »Schaffung einer Gedenkstätte«, als erfüllt abhaken.

    Zu finden ist diese in einem gelben Klinkerbau, der durch einen gelungenen, unauffälligen Neubau ergänzt wurde. In diesem ist neben Empfang und Garderobe ein Seminarraum untergebracht, für den im benachbarten historischen Gebäudetrakt kein Platz gewesen wäre, der aber essenziell sei: »Wir wollen schließlich ein Bildungsort sein«, sagt Maria Fiebrandt, die in der neuen Gedenkstätte beschäftigt sein wird. Deren eigentliche Ausstellung befindet sich in den Räumen der einstigen Pathologie. An die frühere Nutzung erinnern bis in Kopfhöhe gekachelte Wände sowie in einem Raum auch Rinnen im Fußboden, die einst neben dem Sektionstisch verliefen.

    In diesem zentralen Raum wird an die eigentlichen Krankenmorde erinnert, anhand von Dokumenten, Fotos sowie Berichten von Angehörigen und Zeugen, die an Audiostationen auch nachzuhören sind. Betten oder ähnliches Krankenhausmobiliar werde es nicht geben, sagt Fiebrandt: »Die standen in diesen Räumen nie.« Ein aufwendig gestaltetes Totenbuch nennt die Namen aller 5500 Opfer in Großschweidnitz. In vorangehenden Räumen wird zunächst die Euthanasiepolitik der Nazis erklärt und die Indoktrination von Bevölkerung und medizinischem Personal veranschaulicht, etwa mit Kartenspielen, die schon Kinder lehrten, Gesichtszüge vermeintlich »Erbkranker« zu erkennen. Zwei Räume widmen sich Biografien von Opfern wie Elli Helm und von Tätern.

    Letztere sind ebenfalls an Hörstationen mit Aussagen aus dem Dresdner Prozess zu erleben, die ein erschütterndes Menschenbild offenbaren: »Das ist teils schwer zu verdauen«, sagt Fiebrandt. Dargestellt wird zudem der lange Weg der Opfer zu Anerkennung und Rehabilitierung. Zwangssterilisierte etwa erhalten in der Bundesrepublik erst seit 2021 eine kleine Entschädigung. Ein abschließender Raum weitet das Thema schließlich in die Gegenwart. Dort geht es um medizinethische Themen, etwa Triage oder pränatale Diagnostik. Gezeigt wird auch, wie Ausgrenzung in unachtsamem Sprachgebrauch im Alltag beginnt, zum Beispiel mit diskriminierenden Begriffen wie: »Du Spast!«

    Die künftige Gedenkstätte befindet sich einerseits an einem Ort, der regelmäßig von Menschen aufgesucht wird: Das Gebäude beherbergt auch die Trauerhalle des Großschweidnitzer Friedhofs. Die parallele Nutzung ist Sinnbild für die gute Zusammenarbeit des Vereins mit der Kommune. »Ohne deren Unterstützung«, sagt Maria Fiebrandt, »hätten wir das Vorhaben nie umsetzen können«, das immerhin mit Investitionen von zwei Millionen Euro verbunden war.

    Andererseits liegt die künftige Gedenkstätte Großschweidnitz ein wenig abseits, über eine Autostunde entfernt von Dresden, in einem Ort ohne direkten Bahnanschluss. Das werde eine Herausforderung, sagt Sven Riesel, stellvertretender Geschäftsführer der Stiftung Sächsische Gedenkstätten, die künftig Trägerin der Einrichtung in Großschweidnitz ist und damit Neuland betritt: »Das ist seit 1990 die erste Gedenkstätte, die aus freier Trägerschaft kommend in die Stiftung integriert wird.« Damit ist das Land auch für deren Finanzierung verantwortlich – vorerst allein. Riesel betont, er hielte aufgrund des Stellenwerts von Großschweidnitz für die bundesweite Erinnerungspolitik auch eine Beteiligung des Bundes für gerechtfertigt. Die aber ist vorerst nicht absehbar.

    So obliegt es der Stiftung und ihren Mitarbeitern in der neuen Gedenkstätte, diese nun auch mit Leben zu füllen. Fiebrandt setzt auf Schüler aus der Region, auf Berufsschüler in Sozialberufen und Studenten der Medizin, aber auch auf Touristen in der Oberlausitz. Angesichts der furchtbaren Geschichten, die in der Gedenkstätte erzählt werden, ist es wohl unvermeidlich, dass Besucher ähnlich erschüttert sein werden wie einst Lina Helm bei der Suche nach dem Grab ihrer Tochter. Zugleich aber ist Großschweidnitz künftig ein Ort, an dem Menschen wie Elli Helm endlich gebührend gewürdigt werden.

    #iatrocratie #Allemagne #Saxe #Großschweidnitz #histoire #nazis #euthanasie #médecine

  • Dans ce centre autogéré, on soigne maladies et inégalités
    https://reporterre.net/Dans-ce-centre-autogere-on-soigne-maladies-et-inegalites

    « La santé communautaire est une démarche qui essaie de ne pas être verticale, explique Virginie, qui profite d’une pause pour rejoindre la conversation. On permet à la personne d’acquérir suffisamment d’infos pour qu’elle puisse construire son parcours de soin avec nous. En tant que professionnelles, on peut avoir des idées de ce qui peut être utile mais c’est la personne concernée qui sait ce dont elle a besoin », poursuit cette médecin généraliste, qui travaille à la Case depuis douze ans.

    Favoriser l’auto-organisation des usagères et des usagers, c’est justement le rôle de Fatima, qui a travaillé à l’accueil de la Case avant de devenir médiatrice de santé. Elle passe une bonne partie de son temps dans la salle s’attente. « Si je vois que plusieurs personnes ont les mêmes problématiques, je crée un atelier spécifique », explique-t-elle avec enthousiasme. Elle leur fait alors passer une porte qui ouvre sur une charmante cour intérieure aux enduits ocres faits maison. Au fond, la salle d’activité collective. Sur les murs on trouve trace des différents ateliers : groupe sur la procréation médicalement assistée (PMA), collectif des Chibanis (vieux travailleurs maghrébins), pathologies chroniques ou encore addictions pour les personnes LGBTQI+ [2].

    #soin #santé #médecine

  • L’ONU alerte sur la résistance aux antibiotiques due à l’environnement.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4462

    C’est encore un appel pour réduire l’utilisation d’antibiotiques. Il passe par l’amélioration des systèmes d’assainissement en maîtrisant la destination des eaux usées et le traitement des déchets. Le but est d’éliminer les bactéries résistantes dans les égouts urbains et industriels ainsi que pour créer des programmes de surveillance, afin de vérifier si les protections environnementales fonctionnent dans le domaine agricole notamment. High-tech / Sciences

    / #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux, Sciences & Savoir, #calamités_naturelles, (...)

    #High-tech_/_Sciences #Sciences_&_Savoir #économie_

  • La pénurie de médicaments viole les droits de l’enfant, dénoncent des pédiatres ats/vic

    Les médicaments pour les enfants et les adolescents manquent un peu partout en Europe. En Suisse, en Allemagne, en Autriche, en France et en Italie, des associations de pédiatres demandent aux ministres de la Santé d’y remédier de manière rapide, durable et fiable.

    Les spécialistes de la santé enfantine ont formulé cette exigence dans une lettre ouverte, a indiqué lundi l’association professionnelle des pédiatres suisses. Il y a quelques années encore, il était inimaginable que des pénuries aiguës mettent en péril l’approvisionnement en antibiotiques, analgésiques, médicaments contre la fièvre, contre l’asthme ou même vaccins.


    Les enfants et les adolescents ont pourtant besoin de peu de médicaments, des médicaments relativement bon marché. Comme ceux-ci ne sont pas forcément interchangeables avec des médicaments pour adultes, les pénuries conduisent à ce que les traitements ne puissent plus être effectués selon les directives thérapeutiques adaptées aux enfants, mettent en garde les médecins.

    « De la responsabilité des décideurs politiques »
    « Nous considérons qu’il est de la responsabilité des décideurs politiques de garantir une production et un approvisionnement suffisants pour constituer des stocks de médicaments importants pour les soins pédiatriques de base en Europe », écrivent-ils encore.

    La Société suisse de pédiatrie (SSP) renvoie en outre à la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant : celui de bénéficier du meilleur état de santé possible y est inscrit. A leurs yeux, la production et le stockage insuffisants des médicaments de base pour les enfants violent donc ce droit.

    Des hausses de prix pour inverser la tendance ?
    En France, au cours des derniers mois, des tensions ont pesé sur les stocks de plusieurs médicaments. Cet hiver, plusieurs antibiotiques, dont l’amoxicilline, largement prescrite aux enfants, étaient ainsi en rupture.

    Début février, le ministre de la Santé avait annoncé un plan visant à prévenir toute future crise. Le gouvernement a notamment annoncé qu’il allait autoriser des hausses de prix pour certains génériques essentiels afin d’inciter les fabricants à poursuivre leur production.

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13986252-la-penurie-de-medicaments-viole-les-droits-de-lenfant-denoncent-des-ped
    #santé #enfants #médicaments #big_pharma #médecine #pharma #sante #médicament #santé_publique #brevets #pédiatres #industrie_pharmaceutique #marges #bénéfices

  • Faire ou laisser mourir
    https://laviedesidees.fr/Faire-ou-laisser-mourir

    La distinction entre faire mourir et laisser mourir est au cœur en #éthique médicale. Elle pousse à s’interroger sur ce qui est acceptable par les soignants, et plus généralement de ce que nous attendons de la #médecine. Médecin de soins palliatifs depuis plus de 20 ans, enseignant chercheur à l’Espace éthique Île-de-France, Vianney Mourman est chef du service de médecine de la douleur et de médecine palliative des hôpitaux Lariboisière, Saint-Louis et Robert Debré. Souvent sollicité pour débattre avec (...) #Entretiens

    / Société, médecine, éthique, #euthanasie, #Entretiens_écrits

    #Société
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202304_ethiquemedic.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230404_ethiquemedic.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20230404_ethiquemedic.docx

  • A Berlin un malade désepéré non admis dans l’hôpital Urban à Kreuzberg met le feu dans un couloir de la clinique.
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/nach-dem-brand-im-urban-krankenhaus-mitarbeiter-werden-geschlagen-u

    Bei einem Feuer in dem Klinikum in der Nacht zu Montag ist eine Patientin in einem Aufzug stecken geblieben und hat dort eine lebensgefährliche Rauchvergiftung erlitten. Der Brand wurde bisherigen Ermittlungen zufolge von einem Mann gelegt, der gern Patient werden wollte in dem Krankenhaus.

    Après l’incendie on s’occupera enfin du pauvre gars.

    Bisherigen Ermittlungen zufolge soll ein 48-Jähriger das Feuer im Urban-Krankenhaus verursacht haben. Er soll in der Nacht gegen 0.10 Uhr zwei Betten in einem Flur im zweiten Stock des großen Krankenhausgebäudes angezündet haben, wie die Polizei mitteilte. Der Alarm bei der Feuerwehr ging um 0.33 Uhr ein. Als es schon lichterloh brannte, hielt sich der Brandstifter noch immer im Haus auf und versuchte, weitere Feuer zu legen. Feuerwehrleute sahen, wie er versuchte, einen Mülleimer anzustecken, und ergriffen ihn. Die Polizei nahm den 48-Jährigen noch in der Nacht fest und ermittelt wegen schwerer Brandstiftung. Der Verdächtige sei kein Patient gewesen, er habe aber als Patient aufgenommen werden wollen, sagte der Sprecher.

    La mauvaise accessibilité des soins prend des formes dramatiques en Allemagne aussi. Il est temps de développer des formes d’organisation des malades qui les rendent indépendants des soins autoritaires rationnés par l’industrie de la santé.

    #Berlin #médecine #maladie #iatrocratie

  • Faire ou laisser mourir
    https://laviedesidees.fr/Faire-ou-laisser-mourir.html

    La distinction entre faire mourir et laisser mourir est au cœur en #éthique médicale. Elle pousse à s’interroger sur ce qui est acceptable par les soignants, et plus généralement de ce que nous attendons de la #médecine. Médecin de soins palliatifs depuis plus de 20 ans, enseignant chercheur à l’Espace éthique Île-de-France, Vianney Mourman est chef du service de médecine de la douleur et de médecine palliative des hôpitaux Lariboisière, Saint-Louis et Robert Debré. Souvent sollicité pour débattre avec (...) #Entretiens

    / Société, médecine, éthique, #euthanasie, #Entretiens_écrits

    #Société
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202304_ethiquemedic.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20230404_ethiquemedic.pdf
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  • Ce que fait le racisme à la santé
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/ce-que-fait-le-racisme-a-la-sante-7988796

    Comme tous les domaines de la société, la médecine occidentale hérite d’une histoire esclavagiste et coloniale. Des chercheurs, des militants et des médecins s’interrogent sur cet héritage, et pointent les façons dont il impacte les corps et le soin. Durée : 57 min Source : La Série documentaire

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-06.03.2023-ITEMA_23307688-2023C26362E0037-21.mp3

  • Les dérives naturopathes sectaires ont fleuri depuis le Covid : il est temps que l’Etat sévisse, par Christian Lehmann (Libération)
    https://www.liberation.fr/societe/sante/les-derives-naturopathes-sectaires-ont-fleuri-depuis-le-covid-il-est-temp
    https://www.liberation.fr/resizer/BSYju_EROKG0QAnasKftZDAo4MM=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2033x1788:2043x1798)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/3DX6VSBDYNBF3NKNVCCEAQ4JOI.jpg

    La démultiplication des #gourous 2.0 entraîne son lot de drames, de pertes de chance pour certains patients convaincus qu’ils sont responsables de leur cancer que la médecine traditionnelle ne pourra soigner, et d’emprises sectaires. Et la responsabilité de l’Etat est fréquemment mise en cause, tant son inaction ces dernières années a été flagrante. Le tapis rouge déroulé pour les #complotistes dans les médias, sans remise en cause significative par l’Arcom, même quand de fausses #informations potentiellement délétères pour la #santé sont véhiculées au nom du pluralisme d’expression, l’adoubement dès avril 2020 par Emmanuel Macron lui-même d’un Didier Raoult qui avait déjà à cette époque enfreint les bonnes pratiques scientifiques avec l’aval d’une pléthore de politiques prêts à suivre le premier homme #providentiel venu, mais aussi, partout sur le territoire, la porosité de certains hôpitaux empilant ostéopathes, spécialistes du reiki et autres naturopathes dans des unités de bien-être destinées aux patients... et aux professionnels de santé. Le #CPF vantant des #pseudo-formations aux thérapeutiques alternatives avec l’argent public. Les chroniques santé de nombreux magazines féminins aux mains de naturopathes et autres gourous du bien-être, participant d’une économie parallèle mafieuse. Le Monde publiant, après une longue série en faveur de l’anthroposophie, un article de Raphaëlle Bacqué vantant les stages de jeûne de sa naturopathe. Et que dire de Doctolib, qui pendant des années a laissé de pseudo-thérapeutes squatter sa plate-forme de réservation médicale et être mis en avant, encore aujourd’hui, sur le même plan que des professionnels de santé ?

    • L’article sur Justpasteit se termine par une revendication fallacieuse :

      Il n’est que temps pour l’Etat de prendre ses responsabilités.

      Le problème avec ce genre de revendications et devises est qu’elles sont le résultat d’un vrai problème mais qu’elles partent du principe que l’état, la sociéte, la politique, les décideurs etc. n’en sont pas responsables et n’en profitent pas

      Nous répétons tout le temps cet argument erronné car nous avons fait l’expérience que c’est un truc qu’on arrive à faire passer à travers les filtres des rédactions des grands médias. Nous voulons nous faire entendre, nous voulons qu’on écoute nos souffrances, qu’on rende compte de nos vies brisées.

      Cette approche de soumission s’impose tant qu’on croit encore qu’il y a quelqu’un, un médecin, un magicien, un Führer qui resoudra nos problèmes à notre place. C’est faux. Il faut revendiquer nos droits, que justice soit faite parce que nous l’exigeons, qu’on accepte que nous accédons aux compétences nous permettant d’affronter et de resoudre les raisons de nos maux.

      Éliminer le fléau des soins magiques ne passe pas par des appels aux charlatans officiels. Nous devons nous attaquer aux soins payants, au droit de pratiquer la médecine comme entreprise privée et lutter pour établir des structures collectives, communales, démocratiques et libres, bien équipées et accessibles pour toutes et tous.

      Revendiquer une intervention de l’état et de ses agents se retourne systématiquement contre nous.

      #iatrocatie #soumission #patients #soins #médecine #magie #foi

  • COVID Long - [10 articles publiés par] Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au Covid-19.
    https://cabrioles.substack.com/p/21-fevrier-2023-covid-long
    https://substackcdn.com/image/fetch/w_1200,h_600,c_limit,f_jpg,q_auto:good,fl_progressive:steep/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2F

    Bonjour,

    Il y a quelques jours l’UNSA Éducation sonnait l’alarme quant à l’impact du COVID Long sur les travailleur·euses de l’éducation, secteur particulièrement touché par la maladie à l’instar des travailleur·euses de la santé et de la restauration, et demandait “la reconnaissance du Covid long comme maladie professionnelle et donc une prise en charge totale par l’État de l’indemnisation des conséquences liées à l’ infection”. Iels s’inquiètaient par ailleurs de l’”errance médicale et sociale” provoqué par l’invisibilisation de cette maladie.

    Ce faisant iels rejoignaient les quelques syndicats et sections syndicales qui travaillent à sensibiliser sur les conséquences médicales et socio-professionelles du COVID. Certains poussant l’esprit de conséquence en promouvant l’autodéfense sanitaire et la prévention collective face à la pandémie toujours en cours de COVID-19.

    En juillet 2022 Santé Publique France publiait un rapport d’enquête sur la prévalence du COVID Long en France. Ce rapport estimait à plus de 2 millions le nombre de personnes de plus de 18 ans atteintes du COVID Long. Et ceci sur la base d’une étude menée avant l’apparition du variant Omicron et des taux de contamination astronomiques qu’il a engendré. Sans oublier que le COVID Long touche tous les âges, même les enfants.

    Pour finir d’introduire ce dossier nous laissons la parole à Elisa Perego, qui en mai 2020 a créer le terme “COVID Long” pour nommer l’expérience de la maladie qu’elle traversait, et qui a depuis été enrichi par l’activité intense et combattive des communautés de patient·es. Le 16 janvier 2023, elle partageait sur Twitter ces questions et rappels essentiels :

    Combien de personnes savent que le COVID Long a été ouvertement reconnu par l’OMS en août 2020 et que le potentiel dévastateur multisystémique, cardiovasculaire et thrombotique du COVID était déjà bien connu entre le début et le milieu de 2020 ?

    Combien de personnes savent que de nombreux pays comme le Royaume-Uni et l’Italie ont commencé à reconnaître officiellement le COVID Long entre fin 2020 et 2021, en produisant des directives officielles ? Combien de personnes savent que le COVID Long est une maladie multisystémique qui est détaillée comme telle dans un grand nombre d’articles ?

    Combien de personnes savent que le COVID/COVID Long sont parmi les maladies les plus étudiées de l’histoire et qu’elles étaient déjà étudiées et analysées en détail en 2020 et début 2021 ? Combien de personnes savent que les patient·es sont à l’origine de nombreuses découvertes clés sur cette maladie ?

    Si quelqu’un essaie de vous donner l’impression que le COVID Long est mystérieux, mal étudié, non reconnu officiellement, ou qu’il s’agit d’une nouvelle découverte de l’institution médical, qui a en fait souvent abandonné les patient·es sans soins, il ne vous dit pas la vérité ou il n’est pas bien informé.

    Elisa Perego, 16 janvier 2023

    #covid #covid_long #médecine #errance_médicale #travail #syndicat #autodéfense_sanitaire #maladie_professionnelle

  • À propos de l’enseignante tuée en classe par un élève de 16 ans à Saint-Jean-de-Luz.

    Le procureur annonce « qu’une enquête a été ouverte pour assassinat, c’est à dire de meurtre avec préméditation » :
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/une-enseignante-poignardee-par-un-eleve-dans-son-lycee-

    Ici ou là, on évoque le meurtre de Samuel Paty. Les ministres s’agitent et se posent devant la caméra pour réagir à chaud.

    Politiques et syndicalistes surenchérissent sur les réseaux sociaux pour savoir qui sera le plus apte à se mettre en valeur, tout en sachant faire vibrer de la corde de l’émotion.

    On apprend que l’élève est passé à l’acte parce qu’il entendait des voix. Il s’agit d’un symptôme parfaitement identifié et très connu de troubles psychiatriques. La tragédie qui touche l’enseignante, ses proches et sa famille ne doit pas faire oublier qu’un adolescent malade n’a, visiblement, pas été détecté ni pris en charge sur le plan médical. Les personnes souffrant de troubles psychiatriques mettent en danger leur entourage ainsi qu’eux-mêmes.

    Il suffirait juste de le rappeler.

    Nulle part je n’ai vu, aujourd’hui, dans cette presse putassière, de rappel sur l’alarmante augmentation des problèmes de santé mentale des mineur·es ni sur l’état de délabrement préoccupant des structures psychiatriques.

    « Face à la hausse des troubles psychiatriques chez les enfants, développer une politique de prévention est une priorité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/08/02/face-a-la-hausse-des-troubles-psychiatriques-chez-les-enfants-developper-une

    « Effondrement » et « crise d’attractivité » de la psychiatrie publique
    https://www.santementale.fr/2021/06/le-risque-deffondrement-de-la-psychiatrie-publique

    • Les personnes souffrant de troubles psychiatriques mettent en danger leur entourage ainsi qu’eux-mêmes.

      sorry mais non. le danger pour l’entourage, c’est la fatigue, le désespoir, l’impuissance à y faire quelque chose, éventuellement quelques passages à l’acte qui le vise directement, mais pour l’essentiel sans ce degré de gravité que revêtent l’agression physique invalidante ou le meurtre !
      je n’ai pas la patience de chercher des données, pardon, mais la souffrance psychique fait se mettre en danger les personnes qui l’éprouve, par eux-mêmes et par d’autres (elles sont plus souvent victimes d’agressions, etc. que la moyenne). en revanche ces personnes sont moins que la moyenne de la population susceptibles de nuire dangereusement aux autres.
      sauf si on veut subito intégrer aux « personnes souffrant de troubles psychiatriques » la normopathie exaspérée qui travaille le grand nombre ou des pathologies plus particulières que l’on a du mal à ne pas attribuer à bon nombre de dominants (à quel point faut-il être psychopathe, pervers narcissique, pour être un dirigeant, à n’importe quel niveau, sachant que plus c’est haut plus cela peut devenir voyant ? ou comment dominer - les enfants, entre pairs, ou sur l’animal, femme sur enfant, mari sur femme, petit chef sur employé, etc. - suscite des dispositions « pathologiques »).

      si on ne sait pas parler depuis la folie (dit en binaire, ce n’est donné ni aux fous ni aux autres...) faut arrêter de dire (trop) des conneries à son sujet, puisque comme disait grosso modo Bonaffé (?) c’est à la manière dont les fous sont traités que l’on juge une société

      oui, il y a une destruction continue de la psychiatrie (ni lits, ni soignants, cf. suppression de la qualif infirmier psy) par l’État (et les psychiatres eux-mêmes...) depuis des décennies, c’est très voyant chez les mineurs. notre société d’abandon fabrique des fous (vivre à la rue), notre société punitive fabrique des fous (la violence de l’incarcération de masse en produit son lot). et oui, aussi, la folie n’est pas réductible à ces fabrications. mais chaque fois que des troubles psys sont mis en cause dans des crimes, c’est, encore, les fous qui en pâtissent (établissement fermés, contention).

      edit d’ailleurs, si les fous étaient dangereux, on y consacrerait du blé et du monde...
      à défaut de retrouver de la bonne doc, voilà un truc de la HAS qui dit

      La personne souffrant de troubles mentaux n’est que rarement impliquée dans une violence faite aux tiers.

      Dangerosité psychiatrique : étude et évaluation des facteurs de risque de violence hétéro-agressive chez les personnes ayant des troubles schizophréniques ou des troubles de l’humeur
      https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2011-07/evaluation_de_la_dangerosite_psychiatrique_-_rapport_dorientation.pdf

      pour le reste, c’est un point d’appui récurent pour des politique du bouc émissaire censées nous unifier et nous rassurer (on est normaux, ensemble, gouvernés)

      Psychiatrie : Sarkozy veut « sécuriser »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2008/12/02/sarkozy-promet-70-millions-d-euros-aux-hopitaux-psychiatriques_1126055_3224.

      Nous refusons encore une fois la politique de la peur, Union syndicale de la psychiatrie

      https://printempsdelapsychiatrie.org/author/humapsy

      #folie #psychiatrie

    • Crime et folie, un rapprochement trop tentant
      https://www.cairn.info/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-humaines-2011-12-page-2.html

      La part des violences homicides directement imputables aux troubles mentaux et au terreau biologique, à défaut d’être inexistante, s’avère manifestement marginale.

      edit en entendant la nouvelle du jour je m’attendais à des déclarations sur la dangerosité des fous, mais c’est un lycéen (?) et pas un psychiatrisé, il semble qu’il n’y en ait pas encore eu. et plus simplement, la confirmation du stéréotype infuse en sous texte.

    • Développement Matérialiste des Contradictions
      du Concept de Maladie (Krankheitsbegriff)
      http://www.spkpfh.de/Developpement_Materialiste_des_Contradictions.htm
      Ces textes ne sont pas récents et n’ont jamais fait partie des discours politiques publiés à grande échelle, mais on peut y trouver une richesse de mises en question et de réflexions dialectiques profondes.

      Si nous voulons comprendre pourquoi une pierre tombe sur le sol, nous ne pouvons pas nous contenter de déclarer que d’autre corps tombent aussi, mais nous devons saisir l’essence du phénomène (la chute), c’est-à-dire la gravitation en tant que loi générale de la matière sous la détermination de la masse.

      Il en est de même pour la maladie. Pour nous, de prime abord, il était clair qu’il ne suffit pas d’y chercher des causes univoques dans le physique, selon les modèles de la médecine scientifique. Nous sommes très rapidement devenus conscients du fait qu’il est aussi insuffisant de parler simplement des causes sociales de la maladie et de simplifier le problème en imputant la « faute » de la maladie et de la souffrance au « méchant » capitalisme ; nous avons compris que, dire simplement que la société est malade, est une affirmation complètement abstraite et sans effet.

      Empiriquement nous sommes partis uniquement de trois faits :

      Il y a la société capitaliste, le travail salarié et le capital.
      Il y a la maladie et les besoins insatisfaits, c’est-à-dire l’état de manque réel et de souffrance de l’individu.
      Il y a la catégorie de l’historicité, la catégorie de la production, ou bien de manière plus générale, la catégorie du temps, de la tranformation et du devenir.

      Simplement formulé le SPK a été la plus grande concrétisation possible, dans les années 1970-1971, des contradictions du concept de maladie portées à leur plus haute généralisation possible. Or, il est nécessaire à la dialectique de s’élever à un haut niveau de généralisation pour pouvoir résoudre des problèmes concrets, puisque la généralisation théorique est en même temps la condition et le résultat du travail pratique. Il s’agissait alors pour nous dès le début de saisir les symptômes en tant que phénomènes de l’essence de la maladie.

      #maladie #iatrocratie #folie #médecine #SPK

    • @colporteur
      Tout d’abord merci pour ta contribution :-)
      Tu l’écris toi-même : « la fatigue, le désespoir, l’impuissance à y faire quelque chose » ça c’est pour l’entourage direct et intime de la personne. Généralement cet entourage a connaissance du problème. Je suis d’accord que, de ce fait, les possibilités de mise en danger telles que les agressions physiques directes sont beaucoup plus rares.

      Mais ce n’est pas ça que j’évoquais :

      L’entourage auquel je pense c’est aussi et surtout toutes les instances de socialisation (travail, scolarité, transports, loisirs, commerces, etc.) qui mettent en relation la personne malade avec d’autres qui ne savent pas forcément qu’il y a un problème psy et, de ce fait, ça peut très rapidement dégénérer de façon très violente avec un accident comme dans n’importe quelle baston. Voilà pourquoi la notion de préméditation évoquée par le juge (ci-dessus) me semble révoltante.

      Ceci étant, une personne qui entend des voix peut tout à fait être conduite à commettre le pire et c’est là qu’il faut faire attention à ce qu’on raconte. La personne ne partage pas la « rationalité sociale ordinaire » et cela peut être préjudiciable à elle comme aux autres.

      C’est tout ce qu’il faut garder à l’esprit.

      Je ne porte pas de jugement sur la normalité ; c’est pas du tout mon propos. Je demande juste qu’on prenne en compte la maladie quand on atterri sur le terrain judiciaire et là je dois reconnaître que j’entends souvent des choses avec lesquelles je suis en désaccord, dès que ça vient sur le devant de la scène médiatique, surtout quand il y a des explications politiques ou idéologiques à trouver derrière des troubles de comportement (même si ces derniers sont totalement des problèmes politiques de santé publique, mais ce ne sont généralement pas ceux-là qui sont évoqué s dans ces cas-là).

      Sinon je suis d’accord avec toi que la principale concernée par la violence reste la personne en souffrance elle-même. Son malaise psy et sa difficile socialisation.

      Sur le plan social plus global, institutionnel, c’est une catastrophe complète et je reste très dubitatif sur les théories alternatives du type anti psychiatrie qui avaient pourtant toute ma sympathie.

    • @klaus merci pour cette citation du SPK qui est, si je me souviens bien ce groupe de psy radicaux des années 70 qui theorisaient qu’il fallait faire de la maladie une arme (contre le capitalisme). Merci de confirmer.
      Voilà qui nous mettra tous d’accord, n’est-ce pas @colporteur ?

    • d’accord avec toi sur ma mauvaise reprise du terme entourage alors qu’il s’agit d’un lieu de socialisation, disciplinaire, pas de l’espacé public, ni d’une relation personnelle.
      je souscris d’autant plus à cette distinction et que les deux dernières fois que je me suis pris des pains c’était à tenter de maintenir le contact avec des personnes en crise, pour elles et pour essayer d’éviter que la violence physique dont ils faisaient montre persiste et s’aggrave (l’un d’eux a décompensé plusieurs fois depuis, à suivre le fil de telles histoires, on vérifie fort bien et de façon répétée les carences massives des institutions de soins...). c’était violent, mais il y avait même à ce moment comme une retenue pour laquelle le fait que l’on se connaisse, que ce soit dans un contexte collectif, pas assez contenant pour faire le job (aider à aller suffisamment bien) mais réel, ça a certainement joué et ils sont sont resté bien en deçà de ce qu’ils pouvaient depuis l’avantage physique et les objets dont ils disposaient. aliénés mais pas tout à fait déliés. modalité dont il ne saurait être question d’exiger des institutions en place qu’elles l’assurent à elles seules.

      amère victoire de l’anti-psychiatrie, une destruction de la psychiatrie qui s’est opérée à rebours de ce à quoi elle prétendait. comme théorie critique, l’anti psychiatrie se discute (...). mais dans les faits c’est une transformation éthique, et socio politique contre l’autre. l’anti-psychiatrie se divise en deux : avec et pour les patients (controverses et expérimentations à la clé), ou contre les patients (particularité : la logique comptable qui prévaut ne prend même pas la peine de fabriquer un discours sur le bien du patient pour couvrir ses agissements).
      pour ma part j’aime plutôt un autre vivre avec la folie qui a été porté par des courant de critiques plus internes à la psychiatrie (désaliénisme et sectorisation, l’ancrage territorial plutôt que l’asile, Bonaffé, là aussi retourné pour partie avec la suppression de dizaine de milliers de lits en institution ; psychothérapie institutionnelle, Tosquelles, Oury, etc - soigner l’hôpital disaient-ils, puis Oury formulera la notion de normopathie, mais entre emprise technocratique en constante extension, argent comme critère de réussite lucre des cliniques privée autrefois fondées pour réinventer le soin, et scléroses internes ça ne tient que bien mal).

      cet élève de lycée catho sur fonds publics (l’état persiste à entendre la voix de Dieu, en continu, il y a peu des données sont sorties sur le coût public plus élevé des places dans le privé...) avec 100% de réussite au bac a fait rater quelque chose, à tout le moins, la « communauté scolaire » (si ce n’est l’"éducation spirituelle" https://stthomasdaquin.fr/etablissement/projet-etablissement). et ça a été plus que moche.
      ça a pour effet immédiat une distribution de sucreries verbales destinées aux profs, fallacieuse compensation d’un mépris général qui ne cessera pas. faudrait qu’ils s’en occupent mais ils ont trop à faire avec pronote, l’évaluation, l’obéissance, l’inculcation, la digestion de leur dévalorisation, de leurs défaites consenties (on se souviendra de l’évitement répété de la gréve du bac), la vie privée.

      ici, ce n’est pas comme tu en évoques la possibilité, un accident, une situation qui dégénère. plutôt un épisode délirant, pour parler gros, dont on ne sait depuis combien de temps et comment il se manifestait, qui débouche sur ce passage à l’acte là.
      et oui, comme tu le dis, il aurait pu (dû, ça je ne sais pas) trouver quelqu’un à qui parler (des mois d’attente pour une consultation en CMP, peut-être ce jeune est-il d’un milieu social qui aurait pu avoir accès à de la psychiatre ou psychothérapie en libéral ? là aussi ça peut-être long).
      il n’en reste pas moins que le refus de soin, ça fonctionne des deux côtés.

      pour la justice, d’un gars venu avec un couteau, disant avoir entendu des voix, sans doute avant d’arriver, en tout cas avant de fermer la porte de la classe et de poignarder, il est logique (sauf protection, privilège) de ne pas écarter à priori la préméditation. la qualification pénale a vocation à se modifier en fonction de l’enquête, de la procédure, etc. c’est pas bien parti puisqu’il est dit en état de subir la g-à-v et a semble-t-il (enfin ?) trouvé des oreilles pour un dire qui en ces circonstances ne pourra que l’incriminer (les jeux sont faits : au mieux la justice statuera sur une « responsabilité atténuée »).

      ...

      dommage que les lycéens ne soient pas (pour l’instant ?) plus sortis sur les retraites. le gars aurait peut-être été s’enjailler avec d’autres, plutôt que de s’enfermer dans une classe pour faire un boutonnière à cette professeure.

      #école #lycée

    • Tu fais bien de me reprendre @colporteur, j’ai formulé avec mes mots maladroits (« entourage ») quelque chose qui m’a mit hors de moi. Il est parfois difficile d’exprimer avec justesse ce que l’on ressent. En me relisant dans tes messages, je me suis d’ailleurs rendu compte que j’avais laissé passé une faute d’accord impardonnable. Plus essentiellement en te lisant, non seulement, je ne pense pas que nous soyons en désaccord sur le fond (ce qui ne serait en fait pas très important si ce n’était pas le cas) mais surtout, le plus important, tes explications apportent beaucoup d’éclairages enrichissants.

      Je te remercie encore pour ces apports qui montrent que tu as une réflexion très poussée sur la problématique psychiatrique, laquelle, pour peu qu’on ne dispose pas de ressources permettant de s’enfermer pas dans un univers surprotégé, nous touche tôt ou tard par toute sa violence. Surtout si, comme c’est mon cas, on a travaillé dans des situations d’accueil du public (tout public).

      Ce matin en écoutant la radio, ça m’a – comme qui dirait - remis une pièce dans la machine. On évoquait le fait que l’adolescent de Saint-Jean-de-Luz « ne faisait l’objet d’aucun signalement », comme si la solution à mettre en place pour… pour quoi, au fait ???
      Comme si la solution consistait à ficher et à répertorier « les cas » et anticiper « les risques ». On retrouve bien là la logique policière et carcérale (enfer me ment) qui contamine l’institution psychiatrique. Pouah !

      J’aurais mieux fait, comme hier, de ne pas ALLUMER la radio et d’écouter directement de la musique pour me mettre en forme, par exemple De la Soul / My writes (hier) et, ce matin (après le flux radiophonique), Lulu / Iced honey .

      Et avec Lou Reed (qui a été confronté à la violence psy) et Metallica de te rejoindre à penser que la jeunesse aurait toutes les meilleures raisons du monde de se révolter.

      See if the ice will melt for you
      Iced honey

      https://youtu.be/6sf5euJJx6o

    • L’édito du Télégramme du jour détonne dans l’ambiance médiatique générale (évitez d’aller voir les commentaires de la dépêche AFP sur Twitter…)

      [Édito] Une professeure est morte - Débats - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/debats/edito-une-professeure-est-morte-22-02-2023-13284057.php

      Notre éditorialiste Stéphane Bugat donne son point de vue sur ce que révèle de notre société le meurtre de la professeure de Saint-Jean-de-Luz.

      La professeure d’espagnol de 52 ans, du collège privé de Saint-Jean-de-Luz, est morte après avoir été agressée à coups de couteau par un élève de 16 ans. Cette tragédie ne fait malheureusement pas exception. D’autres faits, plus ou moins similaires, furent imputés à des jeunes dont le comportement relevait évidemment de la psychiatrie.

      Mais les chaînes dites d’information, le nez sur les sondages, et les réseaux sociaux, sous le régime de l’émotion permanente, déterminent l’opinion autant qu’elles la suivent. Elles n’ont donc eu nul besoin d’en savoir davantage sur les causes, ni même sur les circonstances, pour nous abreuver de commentaires alarmistes. C’est leur pitance.

      Comment les professeurs et les parents ne sonneraient-ils pas l’alarme ? Et les politiques vont s’en mêler promptement. La pondération pouvant être interprétée comme de l’indifférence, quelques mâles déclarations et l’annonce de nouvelles lois feront office de placebo. Avant que la machine médiatique s’intéresse à autre chose. L’information sanglante se consomme fraîche.

      Un tel fait divers, s’ajoutant à d’autres, nous pourrions pourtant le considérer comme le révélateur de profonds dérèglements sociétaux. Le terrible passage à l’acte traduisant une souffrance que l’on n’a su ni saisir, ni traiter. C’est en cela que les victimes le sont d’abord de défaillances systémiques.

      La médecine psychiatrique a certes fait des progrès considérables depuis cette époque maudite où elle traitait tout, ou presque, par les électrochocs et la mise à l’écart des patients. Cependant, ce sont ses moyens qui, à elle aussi, manquent cruellement.

      Une professeure est morte. Un adolescent est devenu un meurtrier. On peut s’en indigner. Mais, au-delà de l’effroi et des effluves de notre société du spectacle médiatique, qu’avons-nous d’autre à proposer que de la compassion ?

  • https://aoc.media/opinion/2023/02/01/et-surtout-une-bonne-sante

    Trois ans après le Covid-19, le Roi est nu. Dans ses vœux aux professionnels de santé, le président Macron a annoncé une énième réforme de santé, censée être « disruptive ». On peine à y croire. Pourtant des solutions existent, parmi lesquelles de faire du service territorial de santé, un commun.

    [...]

    Oui, le soin c’est l’école de la modestie, tout médecin ou infirmière vous le dira. La T2A envisageait l’hôpital comme une industrie automobile qui produit une gamme de séjour. Sauf qu’entre soigner, surtout des maladies chroniques, et produire une voiture, il y a une petite différence : le soin est une coproduction : la réussite d’une relation thérapeutique dépend autant de la qualité du médecin que de la singularité, de l’idiosyncrasie et des aléas du patient. On aurait presque honte à rappeler une telle évidence. Mais il est certain que chez McKinsey, ce type de subtilité ne passe pas la rampe du Powerpoint.

    Finalement, l’effondrement de notre hôpital est le symptôme de l’inanité de la « pensée » McKinsey. Piloter l’offre de soins avec des recettes tout terrain, des power-points, des consultants avec des chaussures à bout pointu, ça ne fonctionne pas. La santé n’est pas et ne sera jamais une industrie. Certes, on peut rationaliser jusqu’à un certain point la « production de soins », mais l’exercice trouve vite ses limites. L’humain est source d’incertitudes, d’aléas, de complexité. Le grand sociologue Anselm Strauss et son équipe avait démontré cela dès les années 1950, dans un livre fameux La trame de la négociation. Tout est négocié dans le système de santé : entre le patient et son médecin, entre le médecin et son équipe, entre le patient et sa famille, entre l’équipe et la direction, etc. Vous pouvez rationaliser, au sens industriel, des bouts de trajectoire, mais la rationalisation complète de cette dernière est une chimère d’ingénieur.

    https://justpaste.it/2r16l

  • Éthique du #care ou pacte de solidarité ?
    https://laviedesidees.fr/Ethique-du-care-ou-pacte-de-solidarite.html

    À propos de : Marie Gaille, En soutien à la vie. Éthique du care et #médecine, Vrin. Depuis les années 1980, l’accompagnement des patients est considéré comme une forme de soin à part entière. Cette « éthique du care », devenue une notion-clé en philosophie, est pourtant incluse dans le pacte de solidarité qui régit l’État-providence français.

    #Société #solidarité #éthique

  • Réguler l’installation des médecins : la comparaison avec le cas allemand
    https://theconversation.com/reguler-linstallation-des-medecins-la-comparaison-avec-le-cas-allem

    L’Allemagne, voisin le plus proche géographiquement, est doté d’un système de régulation de l’installation parmi les plus stricts au monde. Pourtant, il est très peu évoqué dans le débat français. Au-delà de la barrière linguistique, la faible diffusion de l’évaluation des politiques en place outre-Rhin ne facilite pas les échanges d’expériences.

    Cet article décrypte le système allemand actuel, et son historique, et donne un aperçu des effets. En outre, il discute la transférabilité de ces enseignements vers la France.

    #déserts_médicaux #Allemagne #médecine #accès_aux_soins

    • L’article explique mal la situation. D’abord il faut savoir qu’en Allemagne le taux de remboursement des soins s’élève à 100 pour cent dans le cadre du régime général.

      Les médecins quant à eux font partie des professions libérales comme les psychologues, les avocats, les ingenieurs et les créateurs web. Ils sont tous libres d’exercer leurs métier où bien leur semble. Ils sont également autorisés à définir librement leurs prix.

      La régulation s’effectue par les associations des médecins sous le régime public (kassenärztliche Vereinigung). 89,74 pour cent des patients étant inscrits auprès des assurances maladie publiques (gesetzliche Krankenkassen) seulement 8,73 pour cent des patients sont patients privés et constituent la clientèle exclusive des médecins sans homologation auprès des associations kassenärztliche Vereinigung .

      Les médecins inscrits auprès des kassenärztliche Vereinigung essayent également d’attirer un maximum de patients privés en leur proposant un traitement de faveur par rapport au commun des assurés. Les assureurs privés autorisent de multiplier les tarifs des assurances publiques par 2,3. En conséquence on obtient des soins à deux vitesses chez les médecins « publiques ».

      La plupart des médecins et patients sont soumis au quasi monopole des associations kassenärztliche Vereinigung ce qui leur donne un pouvoir énorme face aux médecins individuels, assurances maladie et l’état. Les médecins « privés » s’installent alors prèsqu’exclusivement dans les régions et arrondissements riches et y contribuent à une meilleure disponibilité des soins pour leurs patients priviligiés.

      Ces médecins des riches gagnent une grande partie de leurs revenus grâce aux fonctionnaires d’état et des Länder qui sont priviligiés par rapport au commun des mortels. En règle générale les médecins privés facturent deux fois le taux de remboursement des assurance publiques et s’octroient un dépassement supplémentaires allant jusqu’à 350 pour cent pour les soins « compliqués ». Les soins qui ne sont pas remboursés par l’assurance publique sont facturés individuellement.

      Les « Beamte » (fonctionnaires de type allemand sans droit de grèvre et sans liberté d’expression à part entière qui jouissent en contrepartie de l’obligation de l’état de les « nourrir » pendant leur vie entière) ont droit au remboursement de 50 pour cent de leurs frais d’assurance maladie. Ensuite ils touchent des « Beihilfe » par soin ce qui leur permet de profiter de tarifs nettement moins chers que les membres des professions libérales et entrepreneurs qui choisissent l’assurance maladie privée.

      Depuis toujours la gauche revendique l’abolition de ces privilèges et l’intégration des Beamte et des indépendants dans le régime public d’assurance et pour la retraite et pour les soins médicaux. C’est la signification de la revendication d’une « Bürgerversicherung » par le parti de gauche Die Linke soutenu par une grande partie des membres du SPD.

      Nous nous moquons du parti FDP en l’appellant le parti des dentistes car il lutte pour le maintiens des privilèges et pour leur extension.

      –---

      Voici la meilleure stratégie pour les patients qui ne font pas partie des millionaires. Demandez aussi aux conseillers spécialisés mais faites attention de ne pas tomber sur un vendeur de contrats d’assurance. Ces conseils se payent :

      1. Restes dans l’assurance publique même si au premier abord elle a l’air plus chère que l’assurance privée. En fin de compte tu en profiteras.
      2. Pour chaque risque qui n’est plus couvert par les assurances publiques (prothèses dentaires !) tu choisiras une assurance supplémentaires à laquelle tu souscriras le plus tôt possible.
      3. Prends garde de ne jamais sortir du régime général, on rend de plus en plus difficile la possibilité d’y retourner quand tu dois renoncer à l’assurance privée.
      4. Etablis un rhythme régulier pour tes visites chez le médecin et le dentiste, ton assurance même publique t’en félicitera et t’offrira des avantages ensuite.

      –---

      Sources

      Anzahl der Mitglieder und Versicherten der gesetzlichen und privaten Krankenversicherung in den Jahren 2016 bis 2022 https://de.statista.com/statistik/daten/studie/155823/umfrage/gkv-pkv-mitglieder-und-versichertenzahl-im-vergleich

      Voici un article pour médecins qui explique comment trouver des patients privés.

      https://www.zwp-online.info/zwpnews/wirtschaft-und-recht/praxismanagement/privatpatienten-wer-sie-sind-und-wo-man-sie-wie-findet

      15.05.2017 Praxismanagement - Privatpatienten : Wer sie sind und wo man sie wie findet

      Wie kann ich mehr Privatpatienten gewinnen? Dies beschäftigt viele Zahnärzte. Und vermutlich ebenso viele Zahnärzte werden die Erfahrung gemacht haben: Man findet nur wenige konkrete Antworten auf diese Frage, wenn man einmal von den grundsätzlichen Ratschlägen – stimmige Außendarstellung, gutes Google-Ranking, gute Be­wertungen, optimale Patientenbetreuung – absieht. Die erfolgreiche Akquise von Privatpatienten beginnt jedoch früher. Und zwar mit den Fragen: Wer sind Privatpatienten und wie und wo erreiche ich sie?
      ...
      Mitgliederstruktur der privaten Krankenversicherung

      Gruppe Anteil in %

      Beamte und Pensionäre 42,0
      Nichterwerbstätige (inkl. Kinder) 19,9
      Selbstständige 15,7
      Angestellte 11,6
      Rentner 7,5
      Studenten 2,9
      Arbeitslose 0,2

      Les dépassments prévus par les assureurs privés
      https://www.dgpar.de/blog/steigerungssatz

      Beitragssteigerungen in der PKV – ein Mythos oder ein wahrer Schrecken ?
      https://www.finanzberatung-bierl.de/leistungen/krankenversicherung/beitragssteigerungen-pkv-vs-gkv

      Wähle keine PKV aufgrund der Beitragsrückerstattungen aus!
      Wie kann ich dafür sorgen, dass die Beiträge stabil (er) bleiben?
      A: Es werden 10 % Deines Beitrages als Altersrückstellung entnommen
      B: Du kannst schon jetzt einen Beitragentlastungstarif auswählen
      C: Spare einfach privat an. Ob Fondssparplan, ETF Lösung oder ggf. eine Basisrente
      D: Der vielleicht wichtigste Rat – Augen auf bei der Wahl der richtigen Gesellschaft & Tarif!

      Gebührenordnung für Ärzte
      https://www.gesetze-im-internet.de/go__1982
      Ces règles donnent un cadre général pour les prix des soins mais aucun médecin ne suit ce texte. Les négotiation entres associations, assurances et l’état ne s’y réfèrent aussi peu.

      „Gebührenordnung für Ärzte in der Fassung der Bekanntmachung vom 9. Februar 1996 (BGBl. I S. 210), die zuletzt durch Artikel 1 der Verordnung vom 21. Oktober 2019 (BGBl. I S. 1470) geändert worden ist“

      #Allemagne #maladie #santé #assurance #fonctionnaires