• Recherche médicale : cahots dans la lutte aux #conflits_d’intérêts | Agence Science-Presse
    http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/09/11/recherche-medicale-cahots-lutte-aux-conflits-interets

    #José_Baselga est le directeur médical du Centre Memorial Sloan Kettering (MSK) sur le #cancer, à New York. Il a été membre de conseils ou de comités aviseurs de compagnies comme Roche et Bristol-Myers Squibb, en plus de détenir des actions dans de petites firmes émergentes qui testent de nouveaux traitements contre le cancer — et le tout, sans l’avoir révélé à des revues prestigieuses comme le New England Journal of Medicine ou le Lancet, lorsque celles-ci ont publié un de ses articles. Ces revues, parmi d’autres, exigent depuis au moins les années 1990 que leurs auteurs soient transparents sur leurs sources de revenus, afin qu’au besoin, les lecteurs puissent savoir si un article présente un potentiel conflit d’intérêts avec un bailleur de fonds.

    Dans une réaction publiée au lendemain [d’un] reportage conjoint du New York Times et du magazine Pro Publica, le Centre MSK a dû admettre, penaud, qu’il n’avait pas fait un bon travail de vérification. Ce serait en effet en partie sa responsabilité que de s’assurer que ses chercheurs dévoilent leurs sources de financement, à plus forte raison lors de publications dans des revues aussi prestigieuses. Les revues ont, pour leur part, rarement la capacité de vérifier les déclarations de leurs auteurs et doivent s’en remettre à leur bonne foi. En entrevue, l’éditeur du New England Journal of Medicine (où sont parus deux des 17 articles litigieux) a admis le problème, jugeant même que l’absence de divulgation serait un phénomène « répandu ».

    En revanche, l’Association américaine de recherche sur le cancer impose de telles règles de divulgation des conflits d’intérêts à ses membres, règles auxquelles le Dr Baselga ne s’est pas conformé… à l’époque où il en était le président.

    En entrevue, il n’a pas nié ses relations avec une douzaine de compagnies depuis 2013, et a affirmé que la non-divulgation « n’était pas intentionnelle ».

    Aux #États-Unis, le gouvernement fédéral impose depuis 2013 aux compagnies pharmaceutiques et aux fabricants d’appareils médicaux de rendre public tout paiement fait à des #médecins — depuis les fonds versés pour une recherche jusqu’aux paiements pour assister à un congrès. C’est grâce à ces informations, contenues dans une base de données publique, que les journalistes ont pu suivre le flux d’argent jusqu’au Dr Baselga.

    Ajout 13 septembre : Le Dr José Baselga annonce sa démission du Centre MSK.

    Ajout 14 septembre : Éditorial du New York Times : « les règles de #divulgation peuvent sembler complexes, mais l’#argent corrompt la #recherche_médicale ».

    Top Cancer Researcher Fails to Disclose Corporate Financial Ties in Major Research Journals - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/08/health/jose-baselga-cancer-memorial-sloan-kettering.html

    Top Sloan Kettering Cancer Doctor Resigns After Failing to Disclose Industry Ties - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/13/health/jose-baselga-cancer-memorial-sloan-kettering.html

    Opinion | Medicine’s Financial Contamination - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/14/opinion/medicines-financial-contamination.html

    Opinion | Transparency Hasn’t Stopped Drug Companies From Corrupting Medical Research - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2018/09/14/opinion/jose-baselga-research-disclosure-bias.html

    A un tel niveau hiérarchique on devrait criminaliser tout rapport financier avec #pharma

    #corruption #mise_en_danger_de_personnes_vulnérables

  • L’origine de la #pénurie des #médecins en France
    http://www.atoute.org/n/article311.html

    La redoutable pénurie que des gestionnaires à courte vue ont laissé perdurer produit l’effet d’un repoussoir sur les jeunes générations : les nouveaux diplômés ne s’installent plus, redoutant d’être piégés comme leurs aînés qui croulent sous la demande. Ils bénéficient de revenus confortables en remplaçant des médecins libéraux débordés, vieillissants et exténués par la charge de travail. Les emplois salariés qui se sont multipliés paraissent bien plus attirants que l’exercice libéral avec ses contraintes croissantes et archaïques.

    Gilles Johanet se lance alors dans une fuite en avant en souhaitant imposer le conventionnement sélectif suivant le lieu d’installation, mais Martine Aubry refuse et il démissionne en 2002. Enfin ! Serait-on tenté de dire a posteriori. Il retournera à son corps d’origine (Cour des Comptes) avant de goûter au privé aux AGF où il tentera de lancer un système de médecine pour VIP.

    Le point de non-retour ayant été atteint, l’augmentation tardive du numerus clausus ne fonctionnera pas. La médecine libérale, déjà mise à mal par l’hospitalo-centrisme de la formation et le blocage des honoraires conventionnels, ne s’en remettra pas.

    Le mythe d’une mauvaise répartition des médecins avec des régions sur et sous-dotées perdurera quelques années avant que s’impose l’évidence : il existe des déserts médicaux jusque dans Paris. Quasiment toutes les régions sont sous-dotées en médecins libéraux ou en passe de le devenir.

    Comme je vous le disais en introduction, l’impéritie de ces gestionnaires ne sera jamais sanctionnée. Les syndicats les plus arc-boutés sur le numerus clausus deviendront majoritaires (CSMF - SML) et Gilles Johanet se verra confier l’importante direction du Comité économique des produits de santé, ce haut lieu d’influences où se discute à huis-clos le prix des médicaments.

    • Même histoire pour les universités. En l’an 2000 il y a eu un pic de natalité dont se sont gobergé les institutions, journaux et autre natalistes, mais personne n’a « deviné » que 18 ans plus tard ça donnerait une augmentation du nombre d’étudiant·es.

    • Le but : Importer de la main d’oeuvre étrangère dont on a pas besoin de payer la formation.
      C’est la politique ultime promue par l’union européenne, autre exemple, les travailleurs détachés.

  • Suisse : Un serment d’Hippocrate contre les pressions financières sur les médecins Linda Bourget / mh - 20 Juin 2018 - RTS
    http://www.rts.ch/info/suisse/9662549-un-serment-d-hippocrate-contre-les-pressions-financieres-sur-les-medecin

    Comment résister aux pressions économiques qui pèsent sur les professionnels de la santé ? Le corps médical a développé un nouveau serment d’Hippocrate qui engage les médecins à ne pas agir sous la contrainte financière.

    « Je n’accepte aucune prestation financière ni d’autres avantages, en particulier pour l’assignation et le transfert des patients ; je ne conclus aucun contrat m’astreignant à des quantités définies de prestations. » 
    http://www.rts.ch/2018/06/20/20/25/9662811.image?w=900&h=506
    Voici l’un des dix points du « serment suisse », nouvelle version du serment d’Hippocrate initié par l’institut « Dialog Ethik » et porté par la FMCH (faîtière des chirurgiens suisses).

    « Ce serment a été fait pour éviter que la médecine ne devienne un pur business », explique Bernhard Egger, médecin chef en charge de la chirurgie à l’hôpital cantonal de Fribourg (HFR) et co-auteur du serment.

    Pas de discrimination en fonction de la caisse maladie
    Le 7 juin dernier, dans le canton de Fribourg, une quarantaine de médecins ont pour la première fois promis de le respecter. Ils se sont par exemple engagés à ne pas pratiquer d’opérations non nécessaires et à ne pas discriminer leurs patients en fonction de leur caisse maladie.

    La FMH soutient la diffusion de ce serment qui devrait se poursuivre ces prochains mois.

    Texte du « Serment Suisse »
    En ma qualité de médecin, je prends les engagements suivants dans l’exercice de ma profession.

    • Je pratique mon art au plus près de ma conscience et de mes connaissances ; j’assume pleinement la responsabilité de mes actes.

    • J’accorde la priorité au bien-être des patientes et des patients et je les préserve de tout préjudice évitable.

    • Je respecte les droits des patientes et des patients, je défends leur volonté et je prends en compte leurs besoins et leurs intérêts.

    • Je traite les patients sans discrimination1 et je respecte le secret médical.

    • Je fais preuve de bienveillance à l’égard des patientes et des patients et je leur consacre (ainsi qu’à leurs proches) le temps nécessaire.

    • Je fais preuve de franchise envers les patientes et les patients et je m’exprime de manière compréhensible ; je les aide à prendre leurs propres décisions.

    • Je traite les patients en conformité avec les règles de l’art médical et les connaissances actuelles, dans les limites de mes compétences ; je n’utilise pas les patientes et les patients pour servir ma carrière ni d’autres fins, et je ne leur impose aucun traitement que j’hésiterais à appliquer à ma propre personne ou à mes proches.

    • J’exerce la médecine avec discernement, en fonction des ressources dont je dispose, et je ne recommande ou ne prends que des mesures judicieuses.

    • Je veille à mon intégrité professionnelle et je n’accepte aucune prestation financière ni d’autres avantages, en particulier pour l’assignation et le transfert de patients ; je ne conclus aucun contrat m’astreignant à des quantités définies de prestations ou à l’omission de prestations.

    • J’adopte un comportement irréprochable et honnête envers mes collègues de travail, je partage avec eux mes connaissances et mon expérience, et je respecte leurs décisions et leurs actes, dans la mesure où ces derniers demeurent conformes aux normes éthiques et scientifiques de notre profession.

    #Suisse #santé #médecins #médecine #assurance_maladie #mutuelle #pharma #big_pharma #industrie_pharmaceutique #médicament #assurance#hippocrate #serment

  • La paix est un cliché : lorsque l’Occident ne peut pas contrôler le monde sans opposition, cela signifie la guerre Andre Vltchek - Traduit de l’anglais par Diane Gilliard pour Investig’Action 6 Juin 2018
    https://www.investigaction.net/fr/la-paix-est-un-cliche-lorsque-loccident-ne-peut-pas-controler-le-mon

    L’Occident aime à se penser comme une « partie du monde qui aime la paix ». Mais est-ce le cas ? Vous l’entendez partout, de l’Europe à l’Amérique du Nord puis à l’Australie, avant de revenir en Europe : « Paix, paix, paix ! » . C’est devenu un cliché, un slogan, une recette pour obtenir des financements, de la sympathie et du soutien. Vous dites « la paix » et vous ne pouvez vraiment pas vous tromper. Cela veut dire que vous êtes un être humain compatissant et raisonnable.
     
    Dédié à mon ami, le philosophe John Cobb, Jr.


    Chaque année, des « conférences pour la paix » sont organisées partout où la paix est vénérée et même exigée. J’ai récemment assisté à l’une d’elles en tant qu’orateur principal, sur la côte ouest du Danemark.

    Si un poids lourd des correspondants de guerre comme moi y assiste, il sera choqué. Les thèmes de discussion habituels y sont superficiels et choisis pour qu’on se sente bien.

    Au mieux, « à quel point le capitalisme est mauvais » et comment « tout tient au pétrole ». Rien sur la culture génocidaire de l’Occident. Rien sur les pillages permanents et séculaires et les avantages que pratiquement tous les Occidentaux en retirent.

    Au pire, il s’agit de savoir combien le monde est mauvais – le cliché « les gens sont tous les mêmes ». Il y a aussi de plus en plus de sorties bizarres et mal informées contre la Chine et la Russie, souvent qualifiées par les néocons occidentaux de « menaces » et de « puissances rivales ».

    Les participants à ces rassemblements s’accordent pour dire que « la paix est bonne » et que « la guerre est mauvaise ». Ces déclarations sont suivies de grandes ovations et de petites tapes mutuelles dans le dos. Peu de larmes sincères sont versées.


    Les raisons de ces démonstrations sont cependant rarement interrogées. Après tout, qui demanderait la guerre ? Qui aurait envie de violence, de blessures horribles et de mort ? Qui voudrait voir des villes rasées et carbonisées et des bébés abandonnés en pleurs ? Tous cela semble très simple et très logique.

    Mais alors pourquoi entendons-nous si rarement ce « discours de paix » de la part des pays africains dévastés et toujours colonisés de fait ou du Moyen-Orient ? Ne sont-ce pas eux qui souffrent le plus ? Ne devraient-ils pas rêver de paix ? Ou, peut-être, sommes-nous tous en train de manquer l’élément essentiel ?

    Mon amie Arundhati Roy, une grande écrivaine et intellectuelle indienne, a écrit en 2001, en réaction à la « guerre contre le terrorisme » occidentale : « Lorsqu’il a annoncé les frappes aériennes, le président George Bush a dit : “Nos sommes une nation pacifique.” L’ambassadeur préféré de l’Amérique, Tony Blair (qui occupe également le poste de Premier ministre du Royaume-Uni) lui a fait écho : “Nous sommes un peuple pacifique.” Maintenant, nous savons. Les porcs sont des chevaux. Les filles sont des garçons. La guerre, c’est la paix. »

    Lorsqu’elle sort de la bouche des Occidentaux, la « paix » est-elle vraiment la paix, la « guerre » est-elle vraiment une guerre ?

    Les habitants de cet « Occident libre et démocratique » ont-ils encore le droit de poser ces questions ?

    Ou la guerre et la paix, et la perception de la paix, ne sont-elles qu’une partie du dogme qu’il n’est pas permis de contester et qui est « protégé » par la culture occidentale et ses lois ?

    Je ne vis pas en Occident et je ne veux pas y vivre. Par conséquent, je ne suis pas sûr de ce qu’ils sont autorisés à dire et à remettre en question là-bas. Mais nous, les chanceux qui sommes « à l’extérieur » et donc pas totalement conditionnés, contrôlés et endoctrinés, nous ne cesserons certainement pas de poser ces questions de sitôt ; ou, pour être précis, jamais !


    J’ai reçu récemment par le biais de Whatsapp une chaîne de messages de mes amis et camarades d’Afrique de l’Est – pour la plupart des jeunes de gauche, des leaders révolutionnaires, des intellectuels et des militants :

    « L’Afrique libre est une Afrique socialiste ! Nous sommes prêts pour la guerre ! Les jeunes Africains sont en feu ! Mort aux forces impérialistes ! Vive la Révolution bolivarienne ! Coopération Sud-Sud !

    Aujourd’hui, nous menons la bataille dans les rues ! L’Afrique doit s’unir ! »

    De telles déclarations pourraient paraître « violentes » et donc même être qualifiées d’« illégales » si elles étaient prononcées ouvertement en Occident. Quelqu’un pourrait finir à Guantanamo pour cela, ou dans une « prison secrète de la CIA ». Il y a quelques semaines, j’ai parlé directement à ces jeunes – des dirigeants de l’opposition de gauche en Afrique de l’Est – à l’ambassade du Venezuela à Nairobi, au Kenya. Oui, ils étaient en ébullition, ils étaient outragés, déterminés et prêts.

    Pour ceux qui ne connaissent pas bien le continent, le #Kenya a été pendant des années et des décennies, un avant-poste de l’impérialisme britannique, américain et même israélien en Afrique de l’Est. Il jouait le même rôle que l’Allemagne de l’Ouest pendant la guerre froide : un paradis du lèche-vitrine, rempli de biens et de services de luxe.


    Dans le passé, le Kenya était censé éclipser l’expérience socialiste de la Tanzanie dirigée par Nyerere.

    Aujourd’hui, environ 60% des Kenyans vivent dans des bidonvilles, dont certains sont parmi les plus durs d’Afrique. Certaines de ces « implantations », comme Mathare et Kibera, abritent au moins un million de personnes dans les conditions les plus abjectes et les plus terribles. Il y a quatre ans, lorsque je réalisais mon film documentaire dans ces bidonvilles, pour le réseau sud-américain TeleSur, j’ai écrit :

    « … Officiellement, il y a la paix au Kenya. Pendant des décennies, le Kenya a fonctionné comme un État client de l’Occident, mettant en place un régime de marché sauvage, accueillant des bases militaires étrangères. Des milliards de dollars y ont été faits. Mais presque nulle part sur la terre la misère n’est plus brutale qu’ici. »

    Deux ans plus tôt, en filmant mon « Tumaini » près de la ville de Kisumu et de la frontière ougandaise, j’ai vu des hameaux entiers, vides comme des fantômes. Les gens avaient disparu, était morts – du sida et de faim. Mais cela s’appelait encore la paix.

    La paix, c’était quand les médecins militaires américains opéraient à ciel ouvert des Haïtiens désespérément pauvres et malades, dans le célèbre bidonville de Cité Soleil. J’ai vu et j’ai photographié une femme, allongée sur une table de fortune, se faire retirer sa tumeur avec seulement des anesthésiques locaux. J’ai demandé aux médecins nord-américains pourquoi c’était comme ça. Je savais qu’il y avait une installation militaire de premier ordre à deux minutes de là.

    « C’est ce qui se rapproche le plus d’une situation de combat réelle », a répondu un médecin avec franchise. « Pour nous, c’est une excellente formation. »

    Une fois l’intervention chirurgicale terminée, la femme s’est levée, soutenue par son mari effrayé, et a marché vers l’arrêt de bus.

    Oui, tout ceci est, officiellement, la paix.


    À #Beyrouth, au #Liban, j’ai récemment participé à une discussion sur « Écologie de la guerre », un concept scientifique et philosophique créé par plusieurs médecins moyen-orientaux du Centre médical AUB. Le Dr Ghassan « Gus », le chef du département de chirurgie plastique de ce centre au Liban, a expliqué :

    « La #misère, c’est la guerre. La destruction d’un État fort mène au conflit. Un grand nombre de gens sur notre planète vivent en fait dans un conflit ou une guerre, sans même le réaliser : dans des bidonvilles, dans des camps de réfugiés, dans des États totalement faillis ou dans des camps de réfugiés. »

    Au cours de mon travail dans presque tous les coins dévastés du monde, j’ai vu des choses beaucoup plus horribles que ce que j’ai décrit ci-dessus. Peut-être en ai-je trop vu – toute cette « paix » qui a arraché les membres des victimes, toutes ces huttes en feu et toutes ces femmes hurlantes, ou ces enfants mourant de maladie et de faim avant d’atteindre l’adolescence.

    J’ai écrit longuement sur la guerre et la paix dans mon livre de 840 pages, Exposing Lies Of The Empire.

    Lorsque vous faites ce que je fais, vous devenez comme un médecin : vous ne pouvez qu’assister à toutes ces horreurs et ces souffrances, parce que vous êtes là pour aider, pour révéler la réalité et pour faire honte au monde. Vous n’avez pas le droit de vous décomposer, de vous effondrer, de tomber et de pleurer.

    Mais ce que vous ne pouvez pas supporter, c’est l’hypocrisie. L’hypocrisie est « à l’épreuve des balles ».

    Elle ne peut pas être éclairée par des arguments précis, la logique et par des exemples. L’hypocrisie en Occident est souvent ignorante, mais elle n’est qu’égoïste la plupart du temps.


    Alors qu’est-ce que la vraie paix pour les gens en Europe et en Amérique du Nord ? La réponse est simple : c’est un état des choses dans lequel aussi peu d’Occidentaux que possible sont tués ou blessés.

    Un état de choses dans lequel le flot des ressources des pays pauvres, pillés et colonisés s’écoule sans interruption, principalement vers l’Europe et l’Amérique du Nord.

    Le prix d’une telle paix ? Le nombre d’Africains, de Latino-Américains ou d’Asiatiques qui meurent à la suite de cette organisation du monde est totalement sans importance.

    La paix, c’est quand les intérêts commerciaux de l’Occident ne sont pas menacés, même si des dizaines de millions d’êtres humains non blancs disparaissent au cours du processus.

    La paix, c’est lorsque l’Occident peut contrôler le monde politiquement, économiquement, idéologiquement et « culturellement » sans rencontrer d’opposition.

    La « guerre », c’est quand il y a rébellion. La guerre, c’est lorsque le peuple des pays pillés disent « non ! ». La guerre, c’est lorsqu’ils refusent subitement d’être violés, volés, endoctrinés et assassinés.

    Lorsqu’un tel scénario se produit, la réaction immédiate de l’Occident « pour restaurer la paix » est de renverser le gouvernement du pays qui essaie de prendre soin de son peuple. De bombarder les écoles et les hôpitaux, de détruire l’approvisionnement en eau potable et en électricité et de jeter des millions de gens dans la misère et l’agonie.

    C’est ce que l’Occident pourrait bientôt faire à la Corée du Nord (RPDC), à Cuba, au Venezuela, à l’Iran – des pays qui, pour l’instant, ne sont tourmentés « que » par des sanctions et une « opposition » mortelle soutenue par l’étranger. Dans le vocabulaire occidental, « paix » est synonyme de « soumission ». Une soumission totale, sans condition. Toute autre chose est la guerre ou pourrait potentiellement y conduire.

    Pour les pays opprimés et dévastés, y compris les pays d’Afrique, appeler à la résistance serait, au moins dans le vocabulaire occidental, synonyme d’« appel à la violence », et par conséquent illégal. Aussi « illégal » que les appels à la résistance dans les pays occupés par les forces allemands nazies pendant la Seconde Guerre mondiale. Il serait donc logique de qualifier l’approche et l’état d’esprit occidentaux de « fondamentalistes » et de profondément agressif.

     

    #Paix #guerre #géopolitique #geopolitics #dogme #Occident #conférences-pour-la-paix #Occident #Haïti #médecins #formation #Écologie #Écologie-de-la-guerre

  • Has #suicide become an occupational hazard of practising medicine? | CMAJ News
    https://cmajnews.com/2018/05/29/has-suicide-become-an-occupational-hazard-of-practising-medicine-cmaj-109-

    It’s a view that’s gaining traction in Canada, too. “Our work environments are unhealthy and it’s supported by a culture of giving and made worse in modern times by a culture of efficiencies and bureaucracies,” says Dr. Michael Kaufmann, medical director emeritus of the Ontario Medical Association’s physician health program.

    People don’t enter medical training at a higher than average risk for suicide or mental illness, he explains. But from medical school onward, the common experience is too much demand and not enough relief. “You’re constantly being asked to deliver more and you’re running on a chronic state of depletion,” Kaufmann says. Eventually, something gives. “At the end of the line, suicide is one of the most dramatic and tragic outcomes.”

    #hopital #entreprise#efficience#perversion #médecine #médecins

  • Les aînés meurent de notre incapacité à revoir le panier de services Dr Hugo Viens - 26 mai 2018 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/opinion/idees/528787/les-aines-meurent-de-notre-incapacite-a-revoir-le-panier-de-services

    Les chiffres font peur : plus de la moitié des #aînés prennent des #médicaments potentiellement inappropriés au #Canada, selon une nouvelle étude de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Au #Québec, 25 % d’entre eux se font prescrire des #somnifères.

    Mais comment s’en étonner ? Les médicaments sont remboursés par les assurances publiques, mais pas la psychothérapie, la physiothérapie ou le #soutien_social. Et si ces statistiques ne sont pas nouvelles, elles confirment une tendance lourde des dernières années. Nous médicamentons beaucoup nos aînés au Canada dans nos établissements de soins de longue durée. Et nous médicamentons surtout les plus #pauvres.


    Se poser les bonnes questions
    La #polypharmacie fait du mal à nos aînés. Lors du dernier congrès national de Choisir avec soin, une des conférencières, la Dre Dee Mangin, a présenté un tableau de la situation qui mériterait d’être mieux connu : nos aînés meurent à cause des médicaments qu’ils prennent en trop grand nombre.

    En raison des interactions de ces médicaments, des chutes qu’ils entraînent ou de la difficulté que les personnes âgées ont à les éliminer de leur sang, c’est comme si chaque jour nous faisions monter des aînés dans un avion avant de faire s’écraser celui-ci au sol, a-t-elle précisé.

    Ces morts sont évitables ! Elles découlent des attentes de la population en matière de gestion de la douleur, de l’insomnie ou de la santé mentale. Elles s’inscrivent aussi dans une tendance plus large de « #surmédicalisation » dans laquelle la société québécoise a plongé tête première… suivant en cela de près nos voisins du sud.

    Agir sur les bons leviers
    Vous m’avez déjà entendu parler des contrecoups du #surdiagnostic et du #surtraitement sur notre système de santé. Cela nous coûte cher en argent, et aussi en vies. Les #médecins sont de plus en plus nombreux à agir, appliquant la déprescription quand c’est possible et nécessaire. Certains patients commencent aussi à poser les bonnes questions, mises en avant par la campagne Choisir avec soin, en demandant par exemple à leur professionnel de la santé s’il y a des options plus simples et plus sécuritaires que les médicaments. Ce n’est pas toujours le cas, mais ça peut l’être. Et ces options doivent être accessibles.

    Le médecin n’a pas réponse à tous les maux. La population doit l’apprendre et le comprendre. En médicalisant tous nos problèmes, de la moindre douleur lombaire à des insomnies passagères, nous engorgeons le système de santé, qui ne suffit plus à répondre à la demande ni aux coûts.

    Nous devons entamer une discussion sur ce qui est médicalement indiqué. À partir de quand un mal de dos nécessite-t-il une injection de cortisone et pendant combien de temps cette béquille peut-elle et doit-elle être utilisée ? Un traitement contre la perte de cheveux peut être médicalement indiqué. Doit-il pour autant être couvert ? Ce sont des questions que l’on ne se pose pas.

    Avant sa dissolution, le Commissaire à la santé et au bien-être travaillait à la nécessaire révision du panier de services en santé. Un exercice difficile que le Québec ne peut éviter. Les partis politiques sont en campagne. C’est le temps ou jamais de parler de cet enjeu. Nous devons, comme société, faire des choix, et les médecins doivent participer à cet important exercice pour qu’il soit basé sur des données probantes.

    #pharma #santé #industrie_pharmaceutique #lobbying #médecine #big_pharma

  • Flint crisis, four years on: what little trust is left continues to wash away | US news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2018/apr/25/flint-water-crisis-four-years-later?CMP=twt_a-environment_b-gdneco

    It is four years since the city’s water switched to the Flint river, without lead corrosion controls, prompting the public health crisis.

    In the aftermath, Flint received presidential visits, millions of dollars in donations and government aid. It is the subject of scientific studies. It has a Netflix series, Flint Town. Walters has now won the Goldman environmental prize for activism, which comes with a $175,000 unrestricted prize. And, importantly, the state of the water is improving.

    But, despite all this attention, regular people feel that little has changed since the crisis.

    #eau #Flint #pollution

  • #Gaza : des blessures par balle inhabituelles et dévastatrices | Médecins sans frontières
    https://www.msf.fr/actualites/gaza-des-blessures-par-balle-inhabituelles-et-devastatrices

    , les équipes de Médecins Sans Frontières (chirurgiens, anesthésistes et infirmiers) soutiennent les équipes locales pour répondre à l’afflux massif de blessés par balle. #Palestine.

    Depuis le 1er avril, les équipes de #Médecins_Sans_Frontières à Gaza ont accueilli en soins postopératoires près de 500 personnes blessées par balles lors de la « #Marche_du_retour ». En trois semaines, l’association a traité plus de patients que lors de toute l’année 2014, qui avait pourtant connu l’offensive israélienne « Bordure protectrice ».

    Le personnel médical de #MSF fait état de blessures dévastatrices d’une sévérité inhabituelle, extrêmement complexes à soigner et qui laisseront de lourdes séquelles à la majorité des patients.

    #Israel #violence #crimes #impunité

  • Dans les arrondissements fortunés de Paris, 44,5% des gynécos refusent de soigner les plus démunies | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1520431938-arrondissements-fortunes-paris-445-gynecos-refusent-cmu

    StreetPress a mis en place un petit testing pour connaître le nombre de gynécos qui refusent la complémentaire maladie universelle (CMU) dans les 6,7,8 et 16e arrondissement. Bilan : près de la moitié d’entre eux sont hors-la-loi.

    Ahh les refus de soin… tout un programme ! Je suis déjà allée à la CPAM signaler des médecins qui ont ce genre de pratique et on me répond invariablement « on ne peut rien faire contre ça » sans même relever le nom du médecin en question.
    Souvenir d’un refus de la part d’une kiné dans un quartier chic : « Mais pourquoi vous n’allez pas voir un kiné dans votre quartier ? »
    Ben oui c’est chiant ces pauvres qui restent pas chez eux merde alors !
    #cmu #pauvreté #santé #médecins #refus_de_soin #discriminations

  • L’Etat demande à des hôpitaux de les aider à expulser les sans-papiers

    Une circulaire envoyée à plusieurs #hôpitaux_psychiatriques demande aux personnels de santé de favoriser les procédures d’expulsion de sans-papiers hospitalisés sous contrainte. Plusieurs #syndicats dénoncent une dérive grave.

    « L’utilisation des #hospitalisations en SDRE [soins psychiatriques à la demande d’un représentant de l’Etat] pour repérer et contrôler des personnes non désirées sur le territoire, est très inquiétante. »

    https://www.streetpress.com/sujet/1514991948-circulaire-hopital-expulsion-sans-papiers
    #sans-papiers #expulsions #hôpitaux #médecins #personnel_médical #migrations #renvois #it_has_begun #résistance #France #SDRE
    Les hôpitaux, les nouveaux lieux de la #détention_administrative #rétention ?
    cc @isskein

    • Contrôle des sans-papiers par les hôpitaux psychiatriques : la circulaire polémique vient d’être retirée

      POLÉMIQUE - Dans une circulaire envoyée début décembre, l’Agence régionale de santé de #PACA réclamait à plusieurs hôpitaux psychiatriques de la région de participer à l’expulsion des migrants hospitalisés « sous contrainte ». Contacté par LCI, le ministère de la Santé nous affirme que cette circulaire a été retirée.


      https://www.lci.fr/societe/info-lci-controle-des-sans-papiers-par-les-hopitaux-psychiatriques-la-circulaire
      #tri

    • Les hôpitaux psychiatriques ne participeront finalement pas à l’expulsion des sans-papiers

      Face à la grogne, le ministère de la Santé a décidé d’annuler une circulaire polémique envoyée à plusieurs hôpitaux psychiatriques de la région PACA. Elle prévoyait que les médecins participent à l’expulsion des sans-papiers en leur délivrant des #OQTF.

      https://www.streetpress.com/sujet/1515069681-ministre-sante-hopitaux-psychiatriques-expulsions-sans-papie

    • Circulaire sur l’éloignement des étrangers hospitalisés sans leur consentement : retrait sous la contrainte

      Dans une circulaire en date du 7 décembre 2017, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de la région PACA, représentant de l’Etat, demandait aux directrices et directeurs des établissements de santé mentale d’assurer la notification des obligations de quitter le territoire français (OQTF) aux étrangers hospitalisés sans leur consentement.

      Les étrangers hospitalisés d’office par le représentant de l’Etat et considérés en situation irrégulière devaient se voir notifier, au moment de leur sortie d’hospitalisation, leur OQTF directement par l’établissement hospitalier. Si l’étranger refusait de signer, il appartenait aux cadres de santé de constater ce refus.

      Par ces instructions dénoncées à juste titre par les syndicats des praticiens psychiatres, l’Etat intimait l’ordre aux soignants prenant en charge les malades de devenir des agents préfectoraux, afin d’assurer les missions de ministère de l’Intérieur et de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de gestion des flux migratoires. Les agents hospitaliers, dont la seule mission est le soin, ne sauraient être utilisés en ce sens par le gouvernement !

      En outre, les personnes en sortie d’hospitalisation sont en situation de fragilité physique et mentale, d’autant que la fin d’une hospitalisation psychiatrique complète s’accompagne, dans la plupart des cas, d’un protocole de prise en charge ambulatoire prévoyant des rendez-vous réguliers avec des praticiens et des accompagnants sociaux, ainsi que la prise de traitements médicamenteux.

      C’est dans ces conditions indignes et déloyales que des étrangers convalescents devaient organiser leur défense pour contester dans un délai de quarante-huit heures une OQTF. Cette OQTF pouvant s’accompagner d’un placement en rétention sans délai, l’étranger convalescent pourrait être directement transféré de l’hôpital au centre de rétention.

      Il semble que le gouvernement ait entendu les protestations des soignants, puisque la ministre de la Santé vient de confirmer le retrait de ces instructions.

      Ce n’est que justice, mais le SAF ne peut que déplorer que ces instructions aient pu même voir le jour. Tout comme l’hébergement d’urgence, les hôpitaux doivent être préservés de toute mise en œuvre d’une politique migratoire de l’exclusion et du chiffre, sauf à remettre en cause les droits fondamentaux des malades, notamment de se faire soigner sans risque de rétention.

      http://lesaf.org/circulaire-sur-leloignement-des-etrangers-hospitalises-sans-leur-consentement

    • La demande de délation de l’#ARS restera lettre morte

      Un courrier de l’#Agence_régionale_de_santé Paca demandait aux soignants de coopérer avec la police pour permettre l’expulsion de patients sans-papiers au moment de la levée de leur hospitalisation sous contrainte. Devant la polémique naissante, le ministère annule la directive.

      http://www.lamarseillaise.fr/bouches-du-rhone/sante/66547-la-demande-de-delation-de-l-ars-restera-lettre-morte

  • Les toxicomanes stigmatisés jusque dans la profession médicale Le Devoir - Camille Bains - 1 er Janvier 2018

    Les médecins de famille devraient se trouver sur le front de la lutte contre la dépendance, mais plusieurs refusent de s’instruire sur la toxicomanie malgré la crise qui sévit partout au pays, déplore le responsable de l’enseignement médical dans le plus grand hôpital universitaire canadien en matière de santé mentale.
     
    Le docteur Peter Selby, du Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto, signale que la discrimination et la stigmatisation nuisent à la formation des médecins quant à la manière de traiter des patients devenus dépendants à des opioïdes tels que l’héroïne ou les médicaments antidouleur.
     
    « Ça vient de ce manque fondamental de compréhension et de formation sur comment aider les gens vivant avec une dépendance en tant que condition médicale, a-t-il expliqué, en entrevue téléphonique depuis Toronto. C’est encore vu comme quelque chose que font de mauvaises personnes. »
     
    Le docteur Selby juge inacceptable que des médecins disent ne pas en savoir assez sur ce type de soins. Le traitement de la toxicomanie devrait selon lui être intégré aux soins primaires de sorte que les patients puissent troquer la substance dont ils abusent pour des médicaments comme la méthadone et la suboxone, qui réduisent les symptômes de sevrage.

    On a un noyau entier de médecins établis au Canada qui refusent d’accepter des patients avec une dépendance, qui ne dispensent pas les soins fondés sur des données probantes. Et ça mène à des conséquences considérables, comme des surdoses et des décès.
    Le docteur Peter Selby, du Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto

    La colère d’un médecin
    Selon Santé Canada, 2816 personnes ont succombé à de présumées surdoses d’opioïdes en 2016 au pays. Cette année, les plus récents chiffres disponibles font état de 602 surdoses mortelles entre les mois de janvier et de mars seulement.
     
    Du côté de la Colombie-Britannique, 1208 surdoses mortelles ont été recensées entre les mois de janvier et d’octobre, soit 683 de plus qu’à la même période l’année précédente.
    Leslie McBain raconte que son fils, Jordan Miller, craignait avoir développé une dépendance à l’oxycodone qui lui avait été prescrit pour une blessure au dos.
     
    Elle l’a accompagné lorsqu’il est allé consulter un médecin, qui se serait mis en colère dès que la question de la toxicomanie a fait surface.
     
    « Il s’est enflammé », relate Mme McBain, une des membres fondatrices du groupe Moms Stop the Harm, qui soutient quelque 300 familles canadiennes ayant perdu un être cher en raison d’une surdose.
     
    « Je n’ai jamais vu un professionnel perdre son sang-froid comme ça. C’était laid, se souvient-elle. J’étais assise dans le bureau, je ne faisais qu’observer et je me suis dit : “Mon fils est venu ici en prenant son courage à deux mains pour dire qu’il a besoin d’aide et ce médecin lui hurle dessus.” »
     
    Son mari et elle ont ensuite pris eux-mêmes des mesures pour faire entrer leur fils unique dans un centre de désintoxication en Colombie-Britannique, mais elle n’a pas pu lui dénicher un conseiller, un psychiatre ou un expert en dépendance pour le soutenir pendant les deux mois ayant suivi son séjour, lors desquels il était aux prises avec de douloureux symptômes de sevrage.
     
    Jordan Miller a alors connu une rechute et « magasiné des médecins » dans des cliniques sans rendez-vous, en quête de médicaments sur ordonnance pour atténuer son agonie. Il est mort en février 2014, à l’âge de 25 ans.
     
    Leslie McBain se désole que la reconnaissance de la toxicomanie comme une véritable condition chronique se fasse attendre au sein de la profession médicale.
     
    Elle reconnaît néanmoins que les établissements qui forment les médecins s’efforcent de les sensibiliser à cet effet et de continuer d’instruire ceux qui manifestent un intérêt envers cet enjeu.

    Un traitement complexe  
    Le directeur général du développement professionnel et du soutien à la pratique au Collège des médecins de famille du Canada, Jeff Sisler, souligne que le traitement de la dépendance est considéré comme complexe et moins attrayant que les autres spécialisations.
     
    « Mais la demande clinique et les pressions sociales pour que les médecins gèrent mieux ceci se font sentir », souligne-t-il.
     
    Le Collège cherche à mettre les médecins en contact avec des réseaux de mentorat, à l’instar de l’Ontario, où ils ont accès à des spécialistes en ligne, par l’entremise de textos ou encore par téléphone, ajoute-t-il.
     
    « C’est une relation à long terme entre les médecins de famille ordinaires et des gens avec plus d’expertise pour fournir des informations adaptées à la personne et aussi pour les encourager, les mettre en confiance, répondre à certaines des inquiétudes qu’entretiennent les médecins de famille à propos de ces patients complexes », expose le docteur Sisler. « On essaie en ce moment de faire en sorte que d’autres provinces offrent des réseaux semblables. »
     
    Le directeur du Centre de consommation de drogues de la Colombie-Britannique, Evan Wood, croit que le traitement de la toxicomanie doit se défaire de son image repoussante. Il s’agit selon lui d’une discipline pourtant gratifiante, car une fois soignés, les patients font des progrès considérables.
     
    « On veut que les gens comprennent que c’est un des domaines les plus excitants en médecine en ce moment », explique-t-il.
     
    Le docteur Wood estime toutefois que malgré les efforts de recrutement et de formation, un système de primes s’impose.
     
    Soigner un patient à la suboxone peut prendre jusqu’à trois heures la première journée seulement, illustre-t-il.
     
    Les médecins touchent déjà des primes pour le traitement à la méthadone, de même que pour d’autres conditions chroniques comme le diabète et l’hypertension.
     
    « Si ça prend deux fois plus de temps et qu’on est payé deux fois moins, on n’aura pas assez de médecins altruistes pour affronter ça », martèle M. Wood.

    #dépendance comprendre la crise des #Opioides et d’où elle vient #USA #Canada #médecins #dépendances #surdoses #overdoses #stigmatisation

  • La France a-t-elle une responsabilité dans la #guerre au #Yémen ?
    https://www.mediapart.fr/journal/international/071217/la-france-t-elle-une-responsabilite-dans-la-guerre-au-yemen

    Alors que l’ancien président Saleh a été assassiné, le Yémen continue de s’enfoncer dans la guerre. Le principal responsable du conflit aujourd’hui est identifié : l’Arabie saoudite. Mais le royaume est appuyé, au moins indirectement, par les pays occidentaux, dont la France.

    #International #Culture-Idées #Arabie_Saoudite #crise_humanitaire #Jean-François_Corty #Laurent_Bonnefoy #médecins_du_monde

  • Pharmaceutical Founder Arrested In Alleged Nationwide Opioid Scheme : The Two-Way : NPR
    http://www.npr.org/sections/thetwo-way/2017/10/26/560263997/pharmaceutical-founder-arrested-in-alleged-nationwide-opioid-scheme

    Subsys, as the drug is known, transmits the extremely powerful narcotic fentanyl in spray form, allowing it to be placed beneath the tongue for fast, potent pain relief. It is meant only for treating cancer patients suffering from severe pain.

    But according to prosecutors, Kapoor and several other former high-ranking executives at the company conspired to bribe doctors to write “large numbers of prescriptions for the patients, most of whom were not diagnosed with cancer.” They also allegedly “conspired to mislead and defraud health insurance providers who were reluctant to approve payment for the drug when it was prescribed for non-cancer patients.”

    #pharma #corruption #médecins

  • The More Lavish the Gifts to Doctors, the Costlier the Drugs They Prescribe - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/25/well/live/the-more-lavish-the-gifts-to-doctors-the-costlier-the-drugs-they-prescribe.

    « Il vaut mieux ne pas visiter les #médecins que visitent les représentants des laboratoires pharmaceutiques »

    Any gift was associated with higher cost prescriptions, but the larger gifts had an even greater effect. Those who received gifts worth more than $500 during the year averaged $189 per prescription.

    The senior author, Dr. Adriane J. Fugh-Berman, director of PharmedOut, a project on drug prescribing based at Georgetown University Medical Center, had some straightforward advice for patients. “You shouldn’t see doctors who see drug reps,” she said. “Less than a minute of talking to a drug rep will increase prescribing of brand-name drugs.”

    #pharma #corruption

  • #Tiers_payant : #Agnès_Buzyn détourne les conclusions d’un rapport de l’Igas
    https://www.mediapart.fr/journal/france/251017/tiers-payant-agnes-buzyn-detourne-les-conclusions-d-un-rapport-de-l-igas

    La ministre de la santé renonce à la généralisation du tiers payant, à la grande satisfaction des syndicats de #médecins libéraux. Pour se justifier, elle se livre à une lecture très partielle d’un rapport de l’inspection des affaires sociales.

    #France #Economie #carte_vitale #Igas

  • Scraper pour avoir des infos sur les médecins sur Paris | Freakonometrics

    http://freakonometrics.hypotheses.org/51419

    Merci Arthur !

    Scraper pour avoir des infos sur les médecins sur Paris
    08/10/2017 Arthur Charpentier 1 Comment

    Allez, quelques codes R pour s’amuser un peu… Je me suis inspiré du projet de Marine pour la formation Data Science pour l’Actuariat. L’idée était de scraper un site qui permet de prendre un rendez-vous chez un médecin, pour voir où se trouvent les médecins (sur Paris) et de voir leurs prix. Histoire de donner un avant goût, voilà les graphiques qu’on cherche à produire

    #france #santé #médecin #data #données #médecins #paris

  • Why America Needs Foreign Medical Graduates - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/06/upshot/america-is-surprisingly-reliant-on-foreign-medical-graduates.html

    As our recent eight-nation bracket tournament showed, many people think the United States health care system has a lot of problems. So it seems reasonable to think of policy changes that make things better, not worse. Making it harder for immigrants to come here to practice medicine would fail that test.

    The American system relies to a surprising extent on foreign medical graduates, most of whom are citizens of other countries when they arrive. By any objective standard, the United States trains far too few physicians to care for all the patients who need them. We rank toward the bottom of developed nations with respect to medical graduates per population.

    When physicians graduate from medical school, they spend a number of years as residents. Although they have their degrees, we still require them to train further in the clinical environment to hone their skills. Residents are more than learners, though; they’re doctors. They fill a vital role in caring for patients in many hospitals across the country. We don’t have enough graduates even to fill residency slots. This means that we are reliant on physicians trained outside the country to fill the gap. A 2015 study found that almost a quarter of residents across all fields, and more than a third of residents in subspecialist programs, were foreign medical graduates.

    Leaving training aside, foreign medical graduates are also responsible for a considerable share of physicians practicing independently today. About a quarter of all doctors in the United States are foreign medical graduates.

    As in many other fields, foreign medical graduates work in many of the areas that other doctors find less appealing. More than 40 percent of the American primary care work force is made up of people who trained in other countries but moved here. More than half of all the people who focus on caring for older people are foreign medical graduates as well.

    As if this weren’t enough, foreign medical graduates are more likely to practice in geographic areas of the country where there are physician shortages (typically nonurban areas), and they’re more likely to treat Medicaid patients.

    As a physician who graduated from a domestic medical school, I’ve often heard others disparaging doctors who went to medical school outside the country as if they were inferior. Those complaints are not supported by data. A study from Health Affairs in 2010 found that patients with congestive heart failure or myocardial infarction had lower mortality rates when treated by doctors who were foreign medical graduates. Another from earlier this year in the BMJ found that older patients who were treated by foreign medical graduates had lower mortality as well, even though they seemed to be sicker in general.

    A recent study in Annals of Internal Medicine shows that these graduates are also responsible for a significant amount of teaching. Of the 80,000 or so academic physicians in the country, more than 18 percent were foreign medical graduates. More than 15 percent of full professors in medical schools in the United States were educated elsewhere, most often in Asia, Western Europe, the Middle East, Latin America and the Caribbean.

    Foreign medical graduates also do a lot of research. Although they are ineligible for some National Institutes of Health funding — which is granted only to citizens of this country — they still manage, through collaboration, to be primary investigators on 12.5 percent of grants. They led more than 18 percent of clinical trials in the United States and were responsible for about 18 percent of publications in the medical literature.

    “Our findings suggest that, by some metrics, these doctors account for almost one fifth of academic scholarship in the United States,” said the lead author of the study, Dhruv Khullar, who is a physician at NewYork-Presbyterian Hospital, a researcher at Weill Cornell and a contributor to The Upshot. “The diversity of American medicine — and the conversations, ideas and breakthroughs this diversity sparks — may be one reason for our competitiveness as a global leader in biomedical research and innovation.”

    The United States is not the only country that relies on doctors trained or educated in other countries. We’re not even the country with the highest percentage of such physicians. According to data from the Organization for Economic Cooperation and Development, almost 58 percent of physicians practicing in Israel are foreign medical graduates. About 40 percent of the doctors in New Zealand and Ireland were trained outside those countries.

    Because of the sizes of those nations, even though the percentages of foreign medical graduates are higher there, the total numbers aren’t as high as in the United States. In 2015, the O.E.C.D. estimated that the United States had more than 213,000 foreign-trained doctors, and no other country was close. Britain had about 48,000, Germany had about 35,000, and Australia, France and Canada had between 22,000 and 27,000.

    For years, I’ve listened to doctors tell me stories of physicians who leave Canada — because they were dissatisfied about working in a single-payer health care system. That might have been true decades ago. But in the last 10 years, that number has dropped precipitously. The number of Canadians returning to their country to practice may actually be higher than the number leaving.

    Although many feared that coverage expansions from the Affordable Care Act might lead to an overwhelmed physician work force, that didn’t happen. That doesn’t mean that America doesn’t have a shortage of physician services, especially when it comes to the care of the oldest, the poorest and the most geographically isolated among us. Even though we know foreign medical graduates care for those patients disproportionately, we make it very difficult for many born and trained elsewhere to practice here. Some Americans need these doctors desperately. Evidence suggests that policies should be made to attract them, not deter them.

    #médecins #étrangers #etats-unis

  • Internés de force | Les Pieds sur terre
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/internes-de-force

    Internés de force, ils racontent comment ils se sont retrouvés, contre leur gré, à passer plusieurs jours dans un hôpital psychiatrique. Médications forcées, interrogatoires ubuesques, voisins gênants, rares visites. Durée : 29 min. Source : France Culture

    http://rf.proxycast.org/1346424674929614848/10078-19.09.2017-ITEMA_21438786-0.mp3

  • L’école des soignant.e.s : Pourquoi je vais continuer à défriser un certain nombre de #médecins - par Martin Winckler
    https://ecoledessoignants.blogspot.fr/2017/07/pourquoi-je-vais-continuer-defriser-un.html

    J’ai entendu beaucoup d’enseignants déclarer « Je le fais », mais aucun dire « Tout le monde le fait ». Car ils savent que tout le monde ne le fait pas. Affirmer par conséquent « On n’enseigne plus la médecine comme ça » n’est pas seulement inexact, c’est aussi se fourrer le doigt dans l’oeil jusqu’au coude. Le biologiste Robert Trivers appelle ça Self Deception et a écrit un livre passionnant sur le sujet. (Traduit en espagnol, en italien et en allemand.)

    La #digitoendooculopraxie (activité consistant à se fourrer le doigt dans l’oeil) est un acquis évolutif indispensable à notre survie : mieux vaut croire que le bruit dans le buisson est produit par un lion plutôt que par le vent. Dans le premier cas on s’écarte pour rien ; dans le second on risque de servir de repas.

    Mais elle contribue aussi - et c’est plus regrettable - à la survie des systèmes de pensée les plus arbitraires. Il est très difficile d’admettre que la personne à qui on fait confiance est une brute. C’est pour cela que beaucoup d’enfants battus ne luttent pas contre, voire défendent leur parents batteurs. Il en va de même pour les médecins éduqués violemment par leurs maîtres. Reconnaître qu’ils ont été violentés ça peut être très déstabilisant : ça veut dire qu’on a respecté des brutes et qu’on a appris son métier de ces brutes.

    Il est de plus très périlleux de remettre en question l’institution dont on fait partie. J’ai rencontré un certain nombre de profs de faculté rebelles (y compris pendant mes études) mais aucun n’avait la vie facile. Et ils étaient une minorité. Critiquer l’institution c’est en être éjecté ou rester marginalisé.

    L’absence d’esprit critique concerne les membres de toutes les institutions élitistes : les grandes écoles, l’armée, l’Eglise, les sectes, les clubs exclusifs... Et les institutions fermées ont furieusement tendance - et intérêt - à se reproduire.

    Alors, prétendre que les facultés de médecine françaises ne sont pas (plus) élitistes et se sont transformées en parangon de bienveillance au cours des quarante dernières années, c’est... désarmant.

    • Mon commentaire sur le site :

      Les réflexes corporatistes ont toujours de grandes convergences avec le trollisme de bas étage.
      Puisqu’on ne peut pas argumenter posément, attaquons le messager pour balayer d’un revers de la main le message et surtout, surtout n’en discutons pas, n’y réfléchissons jamais.

      Je me souviens d’un généraliste à Paris qui soignait tout le monde et tout en prescrivant du chocolat. Certes, c’était un cas isolé, comme on dit. Mais ce qui m’inquiétait, malgré la relative innocuité de son obsession (relative, parce qu’il n’est pas dit qu’il n’aurait pas drastiquement compromis l’espérance de vie de quelques patients diabétiques ou autre), c’est que le gus continuait d’exercer depuis des années sans que jamais que les confrères ou les institutions en charge de la santé s’en émeuvent.

      Si mon prescripteur de chocolat était une exception, l’omerta autour des mauvais médecins, elle, semble la règle. Or, je suis toujours très dubitative envers toute profession qui refuse de faire le ménage chez elle.

      Et que dire quand la répétition d’un problème indique qu’en tout été de chose, nous n’avons plus affaire à des cas isolés, des exceptions, mais bien à des comportements qui font système et qui ne viennent pas de nulle part ou de la faute à pas de chance.

      Il y a 120 ans, Durkheim fondait la sociologie française en démontrant que le suicide — considéré jusque là comme un acte profondément individuel et relevant de la psychologie — était un fait social, c’est à dire quelque chose de global qui fait agir les individus en dehors de leur conscience propre.

      Quand il y a un obèse pour 2000 personnes, on peut parler de phénomène individuel, de pas de chance, mais quand l’obésité touche 10% de la population, on peut alors parler de fait social, d’une convergence de mode de vie, de conditions sociales et sanitaires communes et néfastes.

      De la même manière, quand tomber sur un médecin bienveillant n’est pas la norme, une question de chance, que pour certaines populations de patients (gros, femmes, homosexuels et trans, etc.), la maltraitance est la norme, alors, il est temps de reconnaitre que les fondements de la profession sont mauvais et font système.

      Et ne parlons pas des questions qui fâchent vraiment comme la iatrogenèse !

    • C’est vrai que ce texte de Winckler est une réponse à 40 ans de troll.
      Je relève la partie sur la Iatrogénèse car j’avais jamais entendu parlé de cette spécialité médicale. Y a t’il des medecins spécialistes dans cette branche ou est-ce seulement une approche de chercheurs ?

      Car soigner impose aussi de soigner le mal qu’on peut être amené (à tort ou à raison) à provoquer soi-même. Ca s’appelle la #iatrogénie - les maux provoqués par les traitements médicaux - , et c’est bien étudié depuis longtemps, mais très peu enseigné aux premiers concernés.

      #troll #victimisation #deni_du_dominant #maltraitances_médicales #deni #caste #corporatisme

    • @mad_meg Normalement tous les professionnels de santé suceptibles de prescrire/délivrer des médocs sont formés sur la iatrogénèse (aka effets et interactions entre médicaments). Cela suppose de se tenir au courant (donc continuer à se former, de façon indépendante...) et poser les bonnes questions aux patients...

    • Merci pour les précisions @alexcorp mais du coup la iatrogènèse semble ne pas prendre en compte les facteurs psychologiques comme décrits dans le texte de Winckler.

      sinon ce matin il y a ceci :

      Violences obstétricales : des gynécologues contestent les chiffres de Marlène Schiappa

      La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes avait affirmé, jeudi, que le taux de recours à l’épisiotomie atteignait 75 % en France.

      http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/07/24/violences-obstetricales-des-gynecologues-contestent-les-chiffres-de-marlene-
      Pour rappel Israël Nisand est un un grand habitué des prises de position misogynes :
      https://seenthis.net/messages/607291
      https://seenthis.net/messages/606906
      https://seenthis.net/messages/544819
      https://seenthis.net/messages/60888
      https://seenthis.net/messages/57801

    • J’ai vu que bcp de médecins veulent soigner des patients bien portants.
      Ce qui est déjà grave.
      Mais en fait, non.
      Bcp de médecins vont rendre malades des gens bien portants.
      Juste pour exister par l’exercice de leur pouvoir, du pouvoir de leur ignorance.

      Tant que la connaissance ne sera pas partagée, tant qu’on croira ces charlatans, et tant que le patient ne sera pas écouté et ne prendra pas assez confiance en lui pour exprimer son ressenti.

    • @mad_meg Concernant l’impact psychologique je ne pense pas que cela soit spécifique à la iatrogénèse, cela devrait irriguer en permanence le cerveau de tout soignant que de prendre en compte la psychologie de ses patients, quel que soit l’origine des troubles (maladie ou effets secondaires de médicaments). Bon, tout le monde n’est pas Martin Winckler malheureusement...

  • Quand l’accouchement se vit dans la violence
    http://grand-angle.lefigaro.fr/quand-laccouchement-se-vit-dans-la-violence

    Humiliations, gestes brutaux et actes médicaux imposés : de plus en plus de femmes prennent la parole pour dénoncer les « violences » vécues pendant leur #accouchement. Si leurs témoignages sont terrifiants, ce phénomène reste difficile à quantifier.

    Très bonne enquête du Figaro. Les témoignages sont glaçants
    J’ajoute le lien vers le Ciane (Collectif Interassociatif Autour de la Naissance) qui a l’air de faire un super boulot. Ils font une enquête sur le déroulement des accouchements : voir le lien « Le Vécu de votre accouchement » sur cette page :
    https://ciane.net/2017/03/violences-obstetricales-dabord-ne-pas-nuire
    #violences_obstétricales #santé #femmes #sages-femmes #médecins

  • La Corée du Sud inflige une amende de 48 millions de francs à Novartis Rts.ch - ats/pym - 27 Avril 2017

    https://www.rts.ch/info/suisse/8574979-la-coree-du-sud-inflige-une-amende-de-48-millions-de-francs-a-novartis.h

    Novartis s’est vu infliger une amende de 48 millions de francs en Corée du Sud. Le groupe pharmaceutique bâlois aurait accordé des rabais illégaux à des médecins afin de prescrire certains médicaments.

    En plus de l’amende, le Ministère sud-coréen de la santé a suspendu la couverture d’assurance pour deux types de médicaments pour une durée de six mois. Sont concernés Exelon, un traitement contre la maladie d’Alzheimer, et Zometa, médicament contre le cancer du sein.

    L’information publiée par le Ministère sud-coréen a été confirmée par Novartis. Le géant rhénan prévoit une décision finale des autorités d’ici à fin mai. Une période de deux à trois mois pourrait s’écouler avant que les sanctions n’entrent en vigueur.
    Regrets

    Novartis regrette que plusieurs collaborateurs aient organisé en Corée des réunions en comité restreint et d’autres activités scientifiques par le biais de revues spécialisées qui contreviennent à la politique de l’entreprise.

    Les autorités coréennes avaient accusé l’été dernier plusieurs responsables de Novartis en Corée du Sud d’avoir offert des rabais illégaux pour un montant de plus de 2 millions de francs.

    #Novartis #pharmas #industrie_pharmaceutique #médicament #corruption #santé #Suisse #médecins #Exelon #Zometa #Corée_du_Sud

  • « Aucun bébé ne doit naître pré-pollué » La prévention implique la dissolution de corporations asservies aux industriels ! : Pharmacritique
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2017/03/09/aucun-bebe-ne-doit-naitre-pre-pollue-935179.html

    On ne s’en rend pas compte, mais il est vital pour chacun d’entre nous - du point de vue de la #santé individuelle et publique -, comme pour les #médecins d’agir pour que l’Ordre des médecins disparaisse, que l’on remette à plat la profession médicale dans ses #dépendances des industriels et d’intérêts économico-financiers et autres, qui entrent en conflit avec les intérêts de la santé des patients !

    Pour le dire brièvement : dans cette « société cancérigène », dominée par une #économie structurée dans l’intérêt de tous les industriels, nous sommes exposés depuis notre conception à des perturbateurs endocriniens, à des agents cancérogènes et mutagènes. Partout dans notre cadre de vie, partout dans la « nature » polluée, sans oublier le travail. Nous avons été exposés dans le ventre de nos mères au travail, et ainsi de suite.

    #pollution #cancer

  • Récit d’une lutte pour un arrêt de dialyse | article | Espace éthique/Ile-de-France
    http://www.espace-ethique.org/ressources/article/r%C3%A9cit-d%E2%80%99une-lutte-pour-un-arr%C3%AAt-de-dialyse

    Cette situation soulève des enjeux cruciaux, dans le contexte de la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 sur le #droit des malades en fin de vie modifiée en 2016.

    Le premier, et peut-être le plus important, est celui du droit à l’#information. Cette famille est allée la chercher sur internet mais sans trouver toutes les réponses à leurs questions. L’arrêt de traitement était-il envisageable ? Quelle était la place des directives anticipées ? Comment être sûr qu’il ne souffre pas ? Qui solliciter ? Qui prend la décision ?
    Il est clair que les #médecins devraient être les meilleurs interlocuteurs des familles face à ces questions. Ici, qu’il s’agisse du médecin traitant plutôt passif devant la demande mais surtout ignorant de ces questions ou des néphrologues refusant la discussion, aucun d’entre eux n’a été en mesure de délivrer au patient « une information loyale, claire et appropriée » prévue par l’article 35 du code de #déontologie. En raison d’un déficit de formation ?
    Pour des raisons idéologiques ? Le débat sur la qualification de la #dialyse comme traitement ou comme soin se rapproche de celui mené pendant des années sur l’hydratation artificielle : il a fallu du temps et de la réflexion pour finalement l’inscrire dans la loi en tant que traitement pouvant par conséquent être arrêté contrairement au soin dont nul ne doit être privé. Il appartient sans doute, dans ce contexte, qu’une recherche de consensus soit menée.

    Enfin, et ce n’est pas le moindre enjeu, sont questionnés ici la place du sujet autonome dans la capacité d’expression de ses choix et le devoir du médecin de l’accompagner humainement dans une volonté de non-abandon. L’équipe de soins palliatifs, positionnée en tant que tiers, a pu réaliser cette exigence grâce à la collaboration avec d’autres équipes soignantes porteuses des mêmes valeurs du soin. Une vraie note d’espoir qui conclut ce récit dramatique.

    #mort #santé