• Maintenant, en France, quand le #Medef propose quelque chose, tout le monde est mort de rire | les échos de la gauchosphère
    http://gauchedecombat.net/2015/04/30/quand-le-medef-propose-quelque-chose-en-france-tout-le-monde-est-mor

    Et une dernière pour la bonne bouche pour se rappeler aussi que le 1er mai 2015(hier), on a beaucoup parlé de la famille Le Pen, que depuis 2007, les grèves, personne ne s’en aperçoit, et que Hollande devrait remplacer la fête du Travail par la Fête du Chômage, jour où tous les chômeurs seraient obligés de travailler ...

  • Changer l’Europe ! - Un « Jobs Act » à la française violerait le #droit du #travail sans créer d’emplois - Libération.fr
    http://leseconomistesatterres.blogs.liberation.fr/2015/04/08/un-jobs-act-la-francaise-violerait-le-droit-du-travail-sans-creer-demplois

    Il est tentant de se prévaloir d’un taux de #chômage record (près de 3,5 millions de chômeurs auxquels on peut ajouter 2,4 millions d’autres demandeurs d’emploi) pour faire passer des réformes rétrogrades pour de bonnes solutions. Le président du #Medef, Pierre Gattaz, s’empressant d’imputer le chômage à un marché du travail trop rigide, propose de flexibiliser davantage le contrat de travail.

    Les prétendants à l’#emploi devraient donc renoncer à leur droit de contester un licenciement futur, accepter une fin de contrat automatique à l’issue d’un chantier, d’une perte de marché, ou quand les carnets de commandes de l’entreprise se désemplissent. Quitte à ce que cette proposition exige que la France dénonce la convention N°158 de l’Organisation internationale du travail (#OIT) interdisant tout licenciement sans motif valable et précis.

    Sans s’émouvoir d’une telle violation du droit international du travail, une quinzaine d’économistes influents, dont Jean #Tirole, titulaire du prix de la banque de Suède, lui emboîte virilement le pas (voir les Echos du 30 mars). Drapés des oripeaux de la science, ils proposent ce qu’ils appellent un Jobs act à la française.

    • les #CDI sont loin d’être rigides puisque plus d’un tiers sont rompus avant la fin de leur première année d’existence.

      Détail méconnu qui montre à nouveau qu’une lecture Juridique (le type de contrat) de la #précarité de l’emploi ne dit pas grand chose. Comme on le sait dans les services, il y a grand nombre de CDI tout à fait précaires (Mac do et autres, grande distribution), le CDI servant d’une part à essayer de fixer la main d’oeuvre, ou tout au moins de la retenir, car #démissionner coûte 4 mois d’#allocation chômage supprimée, d’autres part à disposer d’une main d’oeuvre flexible en interne, avec des salarié-e-s toujours prêts à accepter des « heures complémentaires » pour augmenter un salaire au SMIC horaire à temps partiel.

      Autre fait méconnu qui incite en face à instaurer un « contrat unique » : les #CDD sont plus durs à casser que les CDI, l’ensemble des #salaires de la période sur laquelle porte le contrat étant dû par l’employeur dans ce cas.

  • Projet de réforme du dialogue social « un retour de quarante ans en arrière »
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4648

    Pour Terrains de Luttes, Stéphane Gameroff, militant syndical et élu #CHSCT chez Schindler était revenu sur la manière dont le patronat utilisait les CHSCT. Dans un entretien paru sur le site d’informations la Rotative, il montre qu’avec le projet de loi sur le dialogue social, le patronat veut faire disparaître …

    #Abus_patronaux #Medef ;_gouvernement ;_antisyndicalisme ;_dialogue_social

  • Et pendant ce temps-là, où il faudra perdre l’intégralité de sa vie à essayer de la gagner : travail jusqu’à 67 ans pour toucher sa retraite complémentaire à taux plein. Merci qui ? le #medef bien sûr !

    Les retraites en or assurées à des patrons ruineux | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/les-retraites-en-or-assurees-des-patrons-ruineux-568238

    Un pouvoir d’achat qui fout le camp, des soins toujours plus coûteux, un accompagnement indigent des personnes vieillissantes ... rien ne va plus pour les retraités ! Les salariés toujours en activité ne sont pas mieux lotis. Au fil des réformes de la retraite de base et des exigences patronales qui dominent les négociations sur les retraites complémentaires obligatoires ARRCO et AGIRC , la possibilité de bénéficier d’une pension correcte à un âge décent s’éloigne toujours plus. Qu’on y soit ou que l’on coure après, la retraite devient synonyme de galère.

  • Droits rechargeables rectifiés avec un « droit d’option » pour 100 000 chômeurs (une personne concernée sur 5) ; Et aussi chasse aux #démissionnaires

    #Droits_rechargeables au #chômage : comment le bug va être corrigé, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204228563472-droits-rechargeables-au-chomage-comment-le-bug-va-etre-corrig

    Mais ce scénario comporte une baisse de l’ACRE, le #Medef annule la réunion Unedic prévue demain

    • La correction des droits rechargeables encore repoussée.
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/03/17/assurance-chomage-la-correction-du-bug-des-droits-rechargeables-encore-repou
      ❝Selon Les Echos du mardi 17 mars, la CFDT et le Medef entendent permettre à ceux perdant plus de 30 % de leur niveau d’indemnisation la possibilité « d’opter » pour le droit le plus généreux, en perdant celui moins bien rémunéré. Mais le problème est que cette solution coûterait « entre 180 et 200 millions d’euros », alors que l’Unedic affiche déjà 4 milliards d’euros de déficit.
      Le Medef comptait donc bien demander en échange des mesures ailleurs pour ne pas l’alourdir. Après avoir envisagé de baisser les droits de certains chômeurs proches de la retraite, le camp patronal a notamment évoqué une baisse de l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), qui permet à un chômeur souhaitant se lancer dans l’entreprenariat de toucher d’un bloc la moitié des allocations-chômage restantes avant sa fin de droits. Mais cette solution semble avoir été retoquée par le conseil exécutif du Medef, lundi 16 mars, ce qui a obligé les négociateurs patronaux à repousser sine die la réunion du 18 mars. Il semblait en effet difficile pour le Medef de réduire les aides aux demandeurs d’emploi souhaitant créer leur propre activité . Reste qu’en attendant, les milliers de chômeurs victimes des droits rechargeables vont devoir encore patienter.

  • Ici, à Francfort et partout, rendez nous l’argent !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7619

    Un an après

    Le 22 mars 2014, un accord sur les règles de l’assurance #chômage était signé à minuit, dans une salle de réunion du #MEDEF, après un gueuleton bien arrosé et de petits arrangements entre amis. Car c’est ainsi que l’on décide du sort de 6 millions de chômeurs et de leurs familles, de leur accès ou non à des allocations chômage, et du montant de ces allocations : selon des méthodes quasi mafieuses, sans contrôle démocratique, sans l’avis des principaux concernés.

    Cette nuit-là, deux syndicats qui prétendent défendre les salariés, FO et la CFDT, ont signé un accord qui égrenait une liste de mesures pour appauvrir les #pauvres et précariser les #précaires : baisse drastique des allocations chômage pour les #intérimaires et les #intermittents de la restauration, différé d’indemnisation de 6 mois pour les nouveaux licenciés, nouvelles attaques contre l’intermittence du spectacle,...

    Après tout, 6 chômeurs sur 10 en France ne sont pas indemnisés, alors pourquoi ne pas continuer la politique du pire ?

    Quand des collectifs de chômeurs ont multiplié actions et grèves pour protester, la CFDT avait une réponse toute prête : « Ah vous les intermittents, vous êtes des égoïstes, regardez la mesure-phare de l’accord, le dispositif des droits rechargeables, un progrès fantastique pour les chômeurs du régime général qui sont beaucoup plus nombreux que vous ».
    Quand François Rebsamen, ministre dit socialiste du Travail, a donné son agrément à l’accord, il a tenu le même discours : « Les droits rechargeables, c’est une avancée historique, vous comprenez, je ne peux pas ne pas signer, c’est formidable, c’est le dialogue social... »

    Nous l’avons dit dès le premier jour, ce fameux dispositif des « #droits_rechargeables », fondé, comme la réforme de l’intermittence de 2003, sur une logique aléatoire et injuste, allait provoquer une catastrophe sociale de grande ampleur.

    Aujourd’hui, nous sommes en pleine catastrophe.

    Dès la mi-juin 2014, l’UNEDIC mentionnait dans une note interne que 500 000 chômeurs verraient leur allocation baisser à cause des droits rechargeables, mais cela n’empêcha pas François Rebsamen de donner son agrément.

    Aujourd’hui chacun se rend compte qu’avec le croisement des nouvelles règles (sur la recharge, sur l’épuisement des droits, sur l’activité reprise), c’est un nombre exponentiel de chômeurs qui sont lésés et se retrouvent avec une allocation bien inférieure à ce qu’ils auraient touché sans la réforme.
    Certains, sûrs d’avoir travaillé et cotisé suffisamment pour avoir droit à une indemnisation correcte, apprennent au guichet de Pôle Emploi qu’ils vont toucher une allocation inférieure au RSA, de 150 ou de 200€ par mois, et ce pendant des années.

    Ce 18 mars, les « partenaires (a)sociaux » responsables du désastre, après avoir admis des « dysfonctionnements », se réunissent à la hâte pour faire disparaître les cas les plus voyants... Que ce soit clair : nous ne nous contenterons pas de corrections à la marge, « pour 30 000 personnes », comme l’annonce l’UNEDIC. C’est l’ensemble des personnes lésées qui doivent voir leur droits recalculés, et c’est toute la convention 2014 sur l’assurance chômage qui doit être abrogée.

    Dix ans après

    Quand on n’est ni chômeur ni précaire, on croit pouvoir écouter d’une oreille distraite ces histoires de réforme de l’assurance chômage ou du #RSA.

    Et pourtant.
    S’il est un levier pour bouleverser un marché du travail, et une société entière, c’est celui-là.

    Il y a dix ans, l’Allemagne achevait de mettre en place les #lois_Hartz, réformes de l’indemnisation du chômage et de l’aide sociale, réorganisation des Pôle emploi et des contrats prévus « pour sortir du chômage ». Le but avoué de ces quatre lois était « l’#activation_des_chômeurs », en clair : faire baisser drastiquement les allocations pour inciter chacun à accepter n’importe quel boulot à n’importe quel salaire, voire sans salaire du tout.

    Cette réforme de l’allocation chômage était accompagnée de dispositifs de #contrôle qui se sont révélés toujours plus autoritaires et humiliants et d’une destruction massive du #droit_du_travail, de la levée de tout frein sur l’intérim, de l’invention de « contrats atypiques » comme les « mini-jobs » payés #1€/l’heure.

    A la suite des lois Hartz, le salariat allemand, qui était un des plus protégés et stables d’Europe, a vu ses conventions collectives voler en éclats, et voilà aujourd’hui le « modèle allemand » que l’Europe entière est sommée d’imiter : le plus grand secteur à bas salaires d’Europe,15 millions de pauvres, une espérance de vie en recul, le record d’Europe des inégalités. Ces dix dernières années, le salaire réel a baissé en Allemagne de plus de 4%, de 20% dans le secteur des bas salaires.
    Dans le même temps, et par la grâce de réformes fiscales aussi peu redistributives que possible, les richesses accumulées par le 1% de la population le plus riche ont pris des dimensions inouïes et le fossé qui sépare l’élite fortunée de la grande masse des précaires, les régions riches des Länder pauvres, est plus profond que jamais.

    Les faits sont clairs : avant d’imposer aux pays du Sud de l’Europe le chantage de la dette pour détruire leurs droits sociaux et ruiner la vie de leurs habitants, l’oligarchie allemande a infligé ce traitement de choc à sa propre population. Ces réformes, menées il y a dix ans par le gouvernement social-démocrate/vert de G.Schröder, Angela Merkel n’a pas eu besoin de les faire, puisqu’un gouvernement dit de gauche s’en était chargé.

    De l’agrément donné à un accord UNEDIC qui tape sur les plus pauvres jusqu’à une loi Macron qui aggrave les conditions de travail des précaires, le gouvernement Valls suit la même logique néo-libérale et autoritaire.

    Aujourd’hui

    Ce 18 mars, c’est aussi l’inauguration du nouveau bâtiment de la Banque Centrale Européenne à Francfort, un gratte-ciel dont la construction a coûté 1 milliard 300 millions d’euros.

    Si on sait depuis longtemps que la BCE est un outil de l’oligarchie européenne pour enrichir les riches et appauvrir les pauvres à coup de « programmes d’austérité », de destruction des droits sociaux et de démantèlement des services publics, son attitude actuelle vis-à-vis du nouveau gouvernement grec jette la lumière la plus crue sur ses méthodes et sur ses objectifs.

    En coupant dès le lendemain des élections un des guichets nécessaires au financement des banques grecques, en refusant toute négociation sur l’effacement de la dette, la BCE, appuyée par tous les gouvernements de la zone euro hors Grèce, quelle que soit leur prétendue couleur politique, se livre à un chantage d’une simplicité élémentaire. Comme la CIA s’est chargée de faire tomber le gouvernement Allende au Chili en 1973, la BCE entend bien faire tomber le gouvernement Syriza par une sorte de « coup d’état » financier et silencieux, mais qui n’hésitera pas à s’appuyer, si cela s’avère nécessaire, sur la brutalité de quelques nazis locaux.

    Il s’agit de faire un exemple, de montrer aux autres peuples appelés bientôt aux urnes en Espagne, au Portugal ou en Irlande qu’aucun écart par rapport au dogme néo-libéral ne sera toléré. Depuis le 25 janvier, toute la politique européenne, d’Angela Merkel à François Hollande, de Jean-Claude Juncker à Wolfgang Schäuble, ne vise qu’à discréditer l’option Syriza, pour convaincre les Européens de l’inutilité de tels votes.

    Il s’agit de prouver, si besoin par la force, qu’aucune alternative n’est possible. Ni par la voie parlementaire sur laquelle des partis comme Syriza, Podemos ou le Sinn Fein irlandais sont engagés, ni par l’intervention politique directe : on voit par exemple ces derniers temps comment l’opposition aux « grands travaux inutiles », qu’il s’agisse de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, du barrage de Sivens ou du TAV Lyon-Turin, est contrée par une violence policière inouïe, par l’utilisation de milices néo-fascistes, voire par l’assassinat de militants, comme l’a montré le meurtre de Rémi Fraisse. Ainsi la rhétorique de la croissance et de l’emploi sert à faire avaler des politiques d’austérité toujours plus brutales, mais aussi à masquer l’absence totale de démocratie, sous quelque forme que ce soit, dans le fonctionnement actuel de l’Europe.
    (...) On sait que l’argent prêté à la Grèce est affecté au service de la dette, c’est-à-dire qu’il retourne dans les caisses des banques , opérant non un transfert de fond entre un Nord prospère et un Sud européen en crise, mais plutôt une subvention à des instituts privés avec l’argent des Etats.

    L’oligarchie camoufle ce tour de passe-passe par des campagnes de presse où on fait croire aux contribuables allemands, y compris aux moins fortunés d’entre eux, que leurs impôts vont aux paresseux habitants du Sud de l’Europe : pour détourner le regard du linge sale des riches et de leur fortune, rien de tel qu’alimenter le ressentiment entre les peuples et de dresser les pauvres les uns contre les autres.

    Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, nous ne tomberons pas dans les pièges tendus par ces apprentis sorciers.

    Luttons aux côtés des chômeurs d’Allemagne pour l’abolition immédiate des lois Hartz, luttons avec le peuple grec pour l’effacement de la dette et contre la dictature de la Troïka, luttons pied à pied pour une véritable indemnisation du chômage, mutualiste et solidaire, luttons ici et là-bas, luttons partout !

    Coordination des Intermittents et Précaires Île-de-France

    Journée d’action du mercredi #18mars - à Paris, l’heure et le lieu de rendez vous sera annoncé prochainement...

  • CIP-IDF > Chômeurs, intermittents, précaires, contre une assurance chômage qui nous nie, solidarité !
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7617

    Mardi 3 mars 2015, les partenaires « sociaux » se réunissent au #Medef, probablement pour modifier à la marge le maigre régime d’assurance chômage. Cela répond à un aveu partiel, l’#Unedic a été forcée d’admettre que la convention actuelle, en application depuis le 1er octobre 2014, comporte des « dysfonctionnements »...

    Des « dysfonctionnements » ? Non ! C’est tout ce système destiné à précariser qu’il faudrait revoir : cette assurance #chômage est pensée pour l’#emploi permanent aux interruptions exceptionnelles alors que depuis des décennies nous connaissons le chômage de masse [1] et qu’aujourd’hui plus de 80% des embauches se font en CDD, dont la durée moyenne est inférieure à un mois !
    Leur indemnisation est basée sur une logique non mutualiste, anti-collective, individualisante : la capitalisation.

    Voilà comment plus de la moitié des inscrits à #Pôle_emploi n’ont pas d’allocation...
    Leur prétendu dialogue social méprise les premiers concernés... Ce n’est plus possible !

    Les termes qu’ils emploient, les modes de calcul par lesquels ils décident de nos vies servent un objectif précis : réduire les droits de tous pour faire accepter n’importe quel emploi à n’importe quelles conditions, mieux contrôler une population vouée à vivre dans le dénuement et la peur du dénuement. Telle est la gestion du chômage mise en place par des Etats européens pour lesquels l’Allemagne et son taux de #pauvreté record fait figure de modèle.

    Pour les personnes ouvrant des droits au chômage, l’obligation d’aller jusqu’à l’épuisement des droits antérieurs afin de « profiter » des #droits_rechargeables est une calamité.

  • « J’aime l’entreprise » ou l’erreur de calcul, par Régis Debray (Le Monde diplomatique, octobre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/DEBRAY/50859

    Les déclarations d’amour marquent rarement un tournant historique, mais nos annales retiendront le « j’aime l’entreprise » lancé par notre premier ministre au Mouvement des entreprises de France (Medef) un jour d’août 2014. Les cris du cœur ont leur ambiguïté. Comment interpréter celui-ci ?

    #entreprise
    #medef
    #politique
    #liberalisme

  • #Medef et gouvernement veulent « affaiblir les #droits collectifs des travailleurs » - Basta !
    http://www.bastamag.net/Pour-ne-plus-perdre-sa-vie-a-la
    http://www.bastamag.net/IMG/arton4653.jpg?1421255908

    La #négociation collective entre #syndicats et #patronat reprend ces 15 et 16 janvier. L’enjeu : la modernisation du dialogue social. Le Medef souhaite remettre en cause les modes de représentation des salariés au sein des entreprises. En clair, réduire drastiquement la possibilité pour les salariés d’intervenir, voire de s’opposer, aux choix de l’employeur. Les Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) risquent ainsi d’être supprimés alors qu’ils jouent un rôle crucial pour la protection de la #santé des travailleurs. Voici un appel à mobilisation lancé par des médecins du travail, des inspecteurs du #travail, des syndicalistes et des chercheurs.

  • Intrapreneur, le nouveau concept du Medef à destination des jeunes.
    Sabine de Beaulieu de l’Association Jeunesse et Entreprises (présidée par Yvon Gattaz) nous balance ce néologisme de pacotille, loin d’être anodin.

    http://www.franceculture.fr/emission-du-grain-a-moudre-l-ecole-doit-elle-inculquer-l-esprit-d-entr

    A travers AJE le Medef rentre dans l’école pour former des « jeunes employables ».
    Connaissance et savoir ne valent plus grand chose, aujourd’hui il faut de la « performance » : autonomie, responsabilité, initiative pour que le jeune soit « acteur de son emploi ».
    Salarié ça ne suffit plus, en devenant intrapreneur tu te donnes à fond dans « ton » projet et ... c’est le patron qui en tire les bénéfices !

    #mystification #piège_à_cons #Medef #école

    • Interessant de noter les cris de surprise des autres intervenants de l’émission lorsque Sabine de Beaulieu glisse l’air de rien son néologisme (27’25’’) tout le monde est pris de court.
      Derriere cette transformation du langage on voit arriver le Medef avec ses gros sabots : l’intrapreneur c’est le salarié avec une obligation de résultats (par opposition à l’obligation de moyen qui est la règle actuelle)

  • Suivre le modèle allemand, Bruno Amable
    http://www.liberation.fr/economie/2014/11/17/suivre-le-modele-allemand_1144805

    « Vous me dites : "On ne peut pas embaucher car ensuite il est impossible de licencier !" C’est faux, il est parfaitement possible à un chef d’entreprise en difficulté de licencier. » Cette citation ne provient ni du blog de Gérard Filoche (1) ni d’un discours de Thierry Lepaon. C’est François Ceyrac, le « patron des patrons », président du #CNPF, le #Medef d’avant 1998, qui faisait cette déclaration en 1977.
    En comparant avec les revendications actuelles de l’organisation patronale, on mesure à quel point les choses ont changé. Le Medef n’est pas plus monolithique que le CNPF de 1977, mais il est assez uni sur l’objectif de « #flexibilisation » du #marché_du_travail ; sa ligne la plus dure étant de l’avis de profiter de la faiblesse du gouvernement Valls pour pousser dans le sens d’une transformation radicale du #contrat_de_travail. Une des dernières revendications était de supprimer l’obligation de donner un motif de licenciement, ce qui nécessiterait de dénoncer la convention 158 de l’Organisation internationale du travail signée en 1982.

     
    L’objectif, envisagé par l’actuel gouvernement, semblerait être de faciliter la mise en place d’un « #contrat_unique » qui remplacerait les actuels #CDI et #CDD et serait caractérisé par une faible protection augmentant éventuellement avec la durée d’#emploi. Cette mesure figurait dans le programme électoral de Sarkozy en 2007 et dans celui de Bayrou en 2012 ; pas étonnant que Manuel Valls soit tenté de reprendre l’idée.

    Le « modèle » à suivre en matière de « réformes indispensables » se trouvant, comme chacun est tenu de le savoir, de l’autre côté du Rhin, il n’est pas inutile de revenir sur le rôle que le patronat a joué chez nos voisins allemands.

    Die Initiative Neue Soziale Marktwirtschaft, initiative (pour une) nouvelle économie sociale de marché (INSM) a été fondée et financée (160 millions d’euros d’ici à la fin 2018 tout de même) par le #patronat allemand de la métallurgie en 2000, avec pour objectif d’agir en vue d’une transformation du modèle allemand en une économie libérale à l’anglo-saxonne. Plus concrètement, son activité de propagande et lobbying visait à définir un agenda de #réformes #néolibérales à l’usage des partis politiques de gouvernement, et de tenter de retourner une opinion publique majoritairement hostile et inquiète face aux tentatives de libéralisation.

    Wolfgang Clement, le ministre, à l’époque social-démocrate, de l’Economie et du Travail du gouvernement #Schröder qui allait mettre en œuvre les réformes du marché du travail et de la protection sociale du début des années 2000 (réformes #Hartz, Agenda 2010), était partie prenante de l’INSM dès le début. Il a d’ailleurs fini par remplacer Hans Tietmeyer, ancien président de la Bundesbank, à la tête du conseil d’administration de l’INSM en 2012.

    Selon Daniel Kindermann, de l’université du Delaware, on peut distinguer deux périodes dans l’action de l’INSM : de 2000 à 2006, elle a préparé, puis soutenu les réformes Hartz, trouvant même le slogan principal de l’Agenda 2010 du chancelier Schröder : « Est social ce qui crée des emplois » . Pour le patronat allemand, cet Agenda 2010 n’était que la première étape vers des changements plus substantiels.

    #salariat #précarisation

  • Présidence Hollande : deux ans et demi de bons et loyaux services rendus au patronat [éditorial de Lutte Ouvrière] #valls #hollande #PS #medef
    http://www.lutte-ouvriere.org/notre-actualite/editoriaux/article/deux-ans-et-demi-de-bons-services

    Cela fait deux ans et demi que Hollande est au pouvoir. Deux ans et demi pendant lesquels le grand #patronat a continué de faire payer la crise aux travailleurs à coups de fermetures d’usines, de restructurations et de #licenciements. Au nom de la compétitivité, les jours de congés ont été rognés, le travail a été intensifié, les #salaires ont été bloqués ou baissés. Et deux ans et demi pendant lesquels le gouvernement a justifié, secondé et aggravé l’offensive patronale.

    Réforme des #retraites, augmentation des impôts, loi sur la flexibilité, coupes dans les services publics, le gouvernement a accumulé les réformes anti-ouvrières et multiplié les cadeaux au patronat.

    Le #budget 2015 est le résumé de cette politique pro patronale. Pour atteindre les 50 milliards de coupes budgétaires, combien de lits et de services seront encore fermés dans les hôpitaux ? Combien d’écoles ne pourront être restaurées, combien de prestations sociales amputées ? Et tout cela pourquoi ? Pour que le gouvernement fasse 41 milliards de cadeaux au patronat.

    Car il s’agit bien de cadeaux. Le Crédit d’impôt compétitivité emploi est en place depuis janvier 2013. Il n’a eu aucun effet, ni sur les emplois, ni sur l’investissement. Aujourd’hui, le gouvernement fait mine de hausser le ton : « Maintenant, il faut que le patronat tienne ses promesses », dit-il. Quel cinéma ! Si le #gouvernement n’a mis aucune condition et aucune obligation sur l’utilisation de ces 41 milliards d’aides, c’est qu’il veut les laisser à la libre disposition du patronat.

    Comme les enfants gâtés, les représentants patronaux en demandent toujours plus. Après avoir obtenu du gouvernement le report de la mise en place du « compte pénibilité » pour les retraites, le patronat demande sa suppression pure et simple : « trop compliqué », dit-il ! Alors que 80 % des contrats de travail signés sont déjà des CDD, le patronat demande la suppression du #CDI ! Pourquoi se priverait-il quand ses désirs sont des ordres pour le gouvernement ?

    Pendant ces deux ans et demi, le gouvernement n’a pas seulement épousé la politique du patronat, il en a épousé les discours et les mots. Il est désormais de bon ton dans la gauche gouvernementale de dénoncer le « carcan » du code du travail, le « verrou » des #35_heures ou encore le « tabou » des allocations #chômage.

    Valls comme le patronat veulent faire passer les travailleurs qui défendent leurs droits pour des passéistes. À les entendre, la modernité, ce serait de banaliser le travail du dimanche, de supprimer des droits syndicaux, de revenir sur le CDI et de travailler jusqu’à 67 ou 70 ans, autrement dit… de revenir au 19ème siècle !

    La modernité qu’ils nous construisent, on ne la connaît que trop ! C’est celle que l’on a vue chez Gad, des ouvriers mis en rangs d’oignons et appelés par ordre alphabétique pour savoir qui, parmi eux, aura encore le droit de travailler et qui sera licencié. C’est 6 millions de chômeurs, 3,3 millions de personnes sans mutuelle, des retraités ou des smicards forcés de compter chaque euro. Et à l’opposé, ce sont des actionnaires choyés aussi bien qu’avant la crise, un nombre de milliardaires en hausse et des grandes fortunes qui n’ont jamais été aussi élevées.

    C’est encore au nom de la modernité que Valls veut jeter aux orties la référence au socialisme, car « le socialisme, ça a été une merveilleuse idée, une splendide utopie… mais c’est daté. Ça ne signifie plus rien », estime-t-il.

    Eh bien, les idées socialistes continueront d’exister longtemps après que Valls et Hollande, ces prétendus socialistes qui ne sont que les paillassons de la bourgeoisie seront tombés dans l’oubli !

    Car ni l’un ni l’autre, ni même les candidats à leur succession, qu’ils soient à gauche, à droite ou à l’extrême droite, ne contestent le capitalisme et les véritables lieux de pouvoir et de décision que constituent les grands groupes capitalistes.

    Les tares du #capitalisme, l’accumulation de richesses à un pôle, la spéculation effrénée, le chômage de masse et les ravages sur la planète, ne peuvent être combattues sans remettre en cause leurs racines, la dictature de la classe capitaliste.

    Cette conviction, qui était à la base des idées socialistes et communistes, est plus que jamais valable. Le socialisme n’a jamais été une utopie au sens d’un rêve inaccessible. Cela a été un combat politique porté par une classe sociale consciente qu’elle pouvait libérer la société de l’exploitation et l’entraîner vers un avenir meilleur.

    Pour les travailleurs, conscients que le capitalisme est en train de pourrir sur pied, ce combat est d’une actualité brûlante, et il se mènera contre le parti dit « socialiste ».

  • 35 heures : une majorité majoritaire... - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/35-heures-une-majorite-majoritaire.html

    « Une nette majorité de Français est majoritairement favorable à l’ouverture des commerces le soir et le dimanche, ainsi qu’à la remise en cause des 35 heures, mais s’oppose en revanche à un recul de l’âge de la retraite et à la suppression de deux jours fériés, selon un sondage Odoxa pour I>Télé et Le Parisien/Aujourd’hui en France publié samedi. Interrogés sur ces quatre proposition du Medef, 72% des sondés approuvent celle consistant à »autoriser l’ouverture des commerces à la fois le soir et le dimanche« (28% opposés), 61% acceptent de »revenir sur la durée légale du travail et l’adapter selon la taille et le secteur des entreprises« (39% opposés), tandis que 69% sont contre »reculer l’âge légal de départ à la retraite« (31% pour) et 73% refusent de »supprimer deux jours fériés par an pour allonger la durée annuelle travaillée« (26% pour et 1% sans opinion). Sondage réalisé par internet les 25 et 26 septembre auprès d’un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population française adulte », (AFP, 27 septembre 2014)........

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    .... le Medef soit le commanditaire du sondage ! ...

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    #35_heures
    #Medef
    #sondage ... par internet auprès de volontaires !!!

  • Le #Medef jure « libraire, un beau travail », mais sans offre d’emplois
    https://www.actualitte.com/librairies/le-medef-jure-libraire-un-beau-travail-mais-sans-offre-d-emplois-52734.h

    Une campagne pour l’#alternance valorisée par le syndicat des patrons(...)

    Chaque jour raconter une histoire, et dans cette histoire, écrire un métier, l’approche est noble comme une campagne d’élections régionales. C’est au MEDEF que l’on doit les publicités vantant les mérites de l’emploi que diffusent actuellement France 2 et France 3.
    Le tout s’inscrit dans le cadre du #Pacte_de_responsabilité, et une mobilisation visant à créer un million de postes. (...)

    Chacun des métiers présentés sur le site Beau Travail présente donc une vidéo, pour illustrer in vivo les joies dudit métier, et propose un lien direct vers le site de #Pôle_emploi, lequel établit une liste des offres associées au métier. La présentation est pour le moins convaincante, et l’on se laisserait volontiers convaincre.
     
    En se rendant sur le site de Pôle Emploi, intrinsèquement associé à la campagne de promotion, on se dit que s’il existe 32.000 postes de #vendeurs culturels à pourvoir chaque année, on se retrouve non plus avec 0 emploi associé, comme le signalait le Coin-Coin, mais bien plusieurs pages de tout et de n’importe quoi. 
     
    Vendeurs ou vendeuses en équipement de sport côtoient ceux qui font commerce du vélo, on y retrouve même des #CDD, proposés ici ou là, pour vendre des jouets ou des instruments de musique. Libraire, un métier #pipeau ? On pourra même lire cette offre d’#emploi à Gaillac dans... un bureau de tabac. Et avec la fierté d’un bar-tabac, le site de Pôle Emploi jure que 150 offrent répondent « exactement » aux critères de la recherche. 
     
    Seuls deux postes de libraire existent sur tout le territoire, à Clichy-sous-Bois et à Périgueux – bien que Decitre, Fnac et Cultura recrutent, timidement, un vendeur pour leurs rayons. On tire donc son chapeau au Medef Mayenne et celui des Pays de la Loire, pour cette encourageante vision d’avenir : libraire, c’est mort, sur tout le territoire français.

  • Les 35 heures : le cadeau du #Parti_socialiste au #patronat
    http://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/les-35-heures-le-cadeau-du-parti

    L’opinion du ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, sur les 35 heures, telle qu’il l’a exprimée sans fard dans une interview au Point quelques jours avant sa nomination, a relancé le débat sur les #35_heures. Macron proposait d’« autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunérations », c’est-à-dire d’en finir avec la loi régissant le temps de travail, d’en finir avec toute réglementation générale puisque de simples accords d’entreprise régiraient les horaires et les salaires. Évidemment cette déclaration va dans le sens du démantèlement du Code du travail réclamé à cor et à cri par le #Medef.

    La loi sur les 35 heures a été présentée comme le symbole des réalisations sociales du gouvernement #Jospin, elle a servi aussi d’épouvantail à la droite, qui en fait la responsable de tous les maux frappant l’économie du pays, du manque de compétitivité au « coût trop élevé » du travail qui plomberaient les entreprises. Les 35 heures seraient donc responsables de la faible croissance économique et de l’impossibilité de résorber le chômage... Pourtant la droite, une fois revenue au pouvoir, ne s’est pas empressée d’abolir une loi présentée comme si néfaste pour le patronat...

  • M. Valls « aime l’Entreprise ». L’Entreprise n’aime pas le gouvernement ...

    Moins de jours fériés, dérogation sur le smic... Les propositions du Medef pour l’emploi
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/15/moins-de-jours-feries-derogation-sur-le-smic-les-propositions-du-medef-pour-

    Ces propositions « apparaîtront certainement agressives ou caricaturales à certains », reconnaît le Medef en conclusion de son document, cité par Les Echos. « Ils ont tort. Il s’agit avant tout d’animer un débat (...) Notre conviction est que nous n’avons pas ‘tout essayé contre le chômage’, nous avons juste essayé ce qui n’a marché nulle part et oublié ce qui a fonctionné partout. »

    Le #MEDEF_power à la manœuvre.

  • CIP-IDF > La courbe monte... les #chômeurs trinquent - Recours radiations
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7340

    Après les cadeaux (Crédits d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi, pacte de responsabilité...) et les déclarations d’amour du Premier ministre aux #entreprises ; après la signature de la convention d’assurance chômage (véritable projet de société du #MEDEF) qui fait payer une partie du déficit de l’#UNEDIC par les chômeurs [1], le ministre du Travail vient, encore une fois, prêter main forte au MEDEF [2]. Monsieur #Rebsamen exige de #Pôle_Emploi qu’il #contrôle plus les chômeurs, et les sanctionne quand ils ne cherchent pas d’emploi ou quand ils n’acceptent pas les offres qu’on leur propose [3].

    Nous nous y attendions.

    Juste avant cette pression mise sur Pôle Emploi et les chômeurs, le 1er Ministre, Monsieur Valls chargeait le Ministre du travail de l’exécution d’un décret (article 12) sorti en catimini en mai 2014. Ce décret a sonné la fin de l’obligation pour Pôle Emploi d’accompagner les chômeurs en les rencontrant au moins une fois tous les 3 mois.

    Moins d’accompagnement pour aider à concrétiser leur projet d’accès à l’emploi, plus de contrôles et de sanctions pour inciter à prendre n’importe quel emploi [4] au prétexte que des milliers d’offres ne seraient pas pourvues... On connaît la ritournelle !

    Face à la fin du plein emploi qu’ils feignent d’ignorer, ils organisent la répression contre ceux qui refusent de prendre ces innombrables miettes de petits boulots qui jonchent le marché du travail et les résidus de salaires allant avec.. Quand on a faim, on n’a pas le droit de faire la « fine gueule » ! Cette convention d’assurance chômage insécurisante, pleine de pièges pour les demandeurs d’emploi, associée aux menaces de sanctions, vient à point : les voilà poussés à accepter un emploi ne correspondant pas à leur choix (qualification, durée, rémunération et temps de travail) sous peine de #radiation [5].

    #précarisation #plein_emploi_précaire

  • Tout est politique - Le blog de Seb Musset : Gang-Bang à l’Université d’été du Medef
    http://sebmusset.blogspot.fr/2014/08/Medef-Gattaz-Valls.html

    Chaque année l’université du Medef est ce moment magique où l’on peut voir batifoler dans son biotope, avec macarons sous tente, la fine fleur du fantasme libéral.


    Et entre deux tirs sur fonctionnaire, la gueule pleine de petits fours, ça postillonne gras sur le travail trop cher tant qu’il n’est pas gratuit, la fin des 35 heures, la retraite à 102 ans et que le travail des enfants ça serait quand même sympa dans cet environnement concurrentiel mondialisé qui doit pousser ces feignants de français à prendre un peu sur eux. Et le patron repu (oui, le patron de PME est là pour la déco) pleurniche des larmes de champagne sur notre régime communiste tortionnaire n’ayant versé que quarante milliards de cadeaux fiscaux à ce martyr des temps modernes à qui, en plus, il a osé suggérer d’embaucher. (La présence où non d’un salaire assorti à cette embauche n’a heureusement pas été précisée lors de la signature sur un bout de nappe en papier à la fin d’un repas fortement alcoolisé)........

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    Son pin’s 1 million d’emploi (édition spéciale « dans ton cul, je l’ai fabriqué aux Etats-Unis »)

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    #Medef
    #université_du_Medef
    #Pierre_Gattaz
    #Valls
    #Seb_Musset

  • Acrimed reprend mon dernier article sur son site
    http://www.acrimed.org/article4400.html
    #Gattaz #Medef #Capitalisme #Libéralisme

    Nous reproduisons, sous forme de tribune [1], et avec l’autorisation de son auteur, un article publié par Antoine Léaument sur son blog. L’auteur, membre du Parti de Gauche (PG), y analyse un nouvel épisode de la construction médiatique de l’opinion économique, à propos de la bataille menée par le patronat contre le repos (« entendu au sens large, c’est à dire autant la durée légale hebdomadaire du travail que le nombre de congés annuels ou encore le nombre d’années de cotisations pour pouvoir partir en retraite »). Une fois de plus, les médias y jouent un rôle déterminant dans la vulgarisation d’une pensée de marché faite de fausses évidences, de raccourcis simplistes, voire de vraies mystifications (Acrimed).

  • Les milliards d’allègements de charges ont un impact très limité sur l’emploi | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/economie/070714/les-milliards-dallegements-de-charges-ont-un-impact-tres-limite-sur-lemplo

    Les 41 milliards de mesures de réduction du coût du travail consentis aux entreprises, regroupés dans le pacte de responsabilité, vont encore occuper le devant de la scène sociale cette semaine, une semaine test pour l’exécutif. Après de vifs débats la semaine dernière au parlement (notre article ici), les députés – dont les socialistes critiques qui ont finalement voté mardi la loi de finances rectificative – vont procéder demain mardi 8 juillet au vote global du texte (notre article ici). Le pacte de responsabilité sera aussi l’un des sujets les plus ardus de la conférence sociale, grand-messe des acteurs du monde social sous le haut patronage du gouvernement, qui s’ouvre aujourd’hui lundi 7 juillet au palais d’Iéna à Paris dans un contexte social sinistré.

    Les syndicats doivent négocier l’impossible en deux jours, avec un patronat aux abois qui refuse de chiffrer par écrit tout engagement : les contreparties en matière d’emploi et d’investissement à ces allégements fiscaux et sociaux massifs, sur le dos de la Sécurité sociale, des ménages, des collectivités locales, astreints à un plan d’économies de 50 milliards d’euros. Les syndicats avancent divisés même si, depuis mercredi dernier, ils sont tous très remontés contre l’exécutif. C’est même le cas des plus fidèles partenaires, comme la CFDT et l’UNSA, depuis que Manuel Valls a cédé à la pression patronale en reportant partiellement la mise en place du compte pénibilité et en appelant à ouvrir le débat sur une réforme du code du travail et un gel des seuils sociaux (lire ici notre article).

    Les seuls syndicats convaincus par le pacte sont la CFDT (lire ici notre entretien avec Laurent Berger), qui parie sur un observatoire des contreparties, et la CFTC. La CFE-CGC s’est désolidarisée en mars dernier du pacte pour signifier son courroux après la signature de la convention d’assurance chômage. La CGT et FO sont contre « ce cadeau aux entreprises » qu’elles dénoncent depuis le départ......

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    « En 2010, ces exonérations représentaient 30 milliards d’euros, soit 10 % du total des cotisations. Ce cadeau aux entreprises équivaut à 3 % de leur masse salariale qui pèse sur le budget de l’État, puisque ce dernier compense le plus gros (90,2 % en 2010) du manque à gagner auprès de la Sécurité sociale »

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    #économie
    #conférence_sociale
    #allègements de charges
    #emploi impact très limité sur
    #CFDT
    #CFTC
    #CFE-CGC
    #CGT
    #FO

  • Le #Medef finance l’institut qui dit que les Français sont des paresseux. Hasard ? Je ne crois pas. http://antoineleaument.fr/loffensive-du-grand-patronat-medias-contre-repos

    La presse a quasiment cessé toute activité critique et prend de plus en plus pour argent comptant (c’est le cas de le dire) les chiffres fournis par le grand patronat. Dans une logique circulaire, le grand patronat utilise ensuite les articles d’une presse qui se prétend « objective » pour renforcer son propre discours. C’est ainsi, par exemple, que Pierre Gattaz peut « retweeter » un article de RTL faisant état de l’étude de Coe-Rexecode sur le temps de travail. Dit autrement, Pierre Gattaz paie pour qu’un institut fasse des études économiques qui sont reprises par la presse puis reprises par Pierre Gattaz. La boucle est bouclée.

    #Travail #Repos #Capitalisme #Libéralisme

  • Gattaz répond à côté de la plaque, l’Humanité maintient | L’Humanité
    http://humanite.fr/gattaz-repond-cote-de-la-plaque-lhumanite-maintient-546479?IdTis=XTC-FT08-A

    Après n’avoir pas donné suite, lundi, à nos sollicitations avant parution, après avoir fait le dos rond, mardi, pendant une partie de la journée – au Nouvel Obs, son entourage s’est juste dit «  surpris par l’interprétation des chiffres  » –, Pierre Gattaz a fini, devant le buzz, par retrouver sa langue. En guise de «  réponse  » à nos informations, il a posté sur son blog (1) un billet narquois en forme de «  petit cours d’économie pour débutants  ». Au-delà de sa «  fascinante affirmation  » selon laquelle un impôt, ou un crédit d’impôt comme le Cice (crédit d’impôt compétitivité emploi) ne serait pas de l’argent public (lire ci-contre), le président du Medef ricane un peu et raille beaucoup en mettant en avant une série de données comptables différentes des nôtres, aussitôt reprises par nos confrères mais passablement tronquées. De quoi permettre à l’AFP qui, plus tôt dans la journée, avait diffusé l’essentiel de notre enquête, de faire machine arrière en titrant une dépêche : «  Gattaz répond point par point aux accusations de l’Humanité sur son entreprise  ».

    Voir aussi http://seenthis.net/messages/272131

    #Medef_power

  • Chômage des #seniors : la #France à la recherche d’une solution
    http://fr.myeurop.info/2014/07/02/chomage-seniors-france-recherche-solution-14100

    Etienne Cabot

    Passés la cinquantaine, généralement aux alentours des 55 ans, les salariés sont le plus souvent jugés « has been ». Trop chers, pas assez performant ils sont, au mieux, mis au placard, au pire, poussés dehors. Constat caricatural ? Pas vraiment.

    L’OCDE, dans un rapport publié en janvier dernier sur " lire la suite

    #INFO #Économie #Social #Allemagne #Europe #Pays-Bas #Royaume-Uni #Suède #âge_légal #chomage #contrat_de_génération #coût_du_travail #crise #emploi #OCDE #Rebsamen #réforme #retraite #taux_d'emploi #taux_de_chômage #travail

    • Il (F. Rebsamen) propose notamment de s’attaquer au coût du travail des salariés les plus âgés qui, du fait de leur expérience professionnelle, ont des prétentions salariales plus importantes que leurs jeunes collègues.

      Mais faute de moyens, le ministre du travail se contentera de proposer, lors de la « grande conférence sociale pour l’emploi » des 7 et 8 juillet avec les partenaires sociaux, d’augmenter la prime du contrat de génération en faveur de salariés en fin de carrière.

      Que faut-il comprendre par « s’attaquer au coût du travail » ?

      Quant à la prime du contrat de génération encore un cadeau au #Medef qui ne marche pas :

      Pour leur remettre le pied à l’étrier, le ministre du Travail compte notamment jouer sur l’incitation financière, en étendant la prime du contrat de génération à l’embauche d’un senior, tout en la doublant pour ce public.Aujourd’hui, les entreprises de moins de 300 salariés touchent 2.000 euros pour le maintien en activité d’un senior (plus de 57 ans), à la condition de recruter en CDI un jeune (moins de 26 ans), pour lequel ils reçoivent 2.000 euros supplémentaires. Avec la nouvelle formule proposée aux partenaires sociaux, l’employeur pourrait donc bénéficier de 6.000 euros d’aides (4.000 pour une embauche de senior et 2.000 pour le maintien ou l’embauche d’un jeune).

      Idée phare de François Hollande, ce dispositif est boudé par les entreprises : seules 29.000 aides à l’embauche d’un jeune en CDI (tout en maintenant un senior en activité) ont été demandées depuis son lancement en mars 2013, bien loin de l’objectif de 75.000 en un an.

      lu dans : http://www.20minutes.fr/economie/1408889-contrat-de-generation-rebsamen-propose-de-doubler-la-prime-pour-l-

      #qu'est_ce_qu'on_rigole

  • Pénibilité, conférence sociale : la stratégie de pression du patronat semble payer
    http://www.usinenouvelle.com/article/penibilite-conference-sociale- la-strategie-de-pression-du-patronat-semble-payer .N272384

    Mardi 1er juillet au soir, une réunion se tenait entre le président du Medef, de la CGPME et de l’UPA pour décider de leur participation à la conférence sociale des 7 et 8 juillet. Dans un entretien aux Echos, ce mercredi 2 juillet, le Premier ministre,

    >> Manuel Valls donnait des gages de souplesse sur deux sujets qui cristallisaient la grogne des patrons . <<

    Qui sera présent à la grande conférence sociale ? Le Medef a décidé de faire durer le suspense jusqu’au bout sur sa participation les 7 et 8 juillet. « Y aller ou pas ? Réponse vendredi après-midi, après le Conseil exécutif du Medef », assure Pierre Gattaz, dans une note publiée mardi 1er juillet sur son site internet, après avoir listé une dizaine d’arguments, autant pour que contre sa participation. Mardi soir, une réunion se tenait au siège de la CGPME avec Pierre Gattaz, le président du Medef, Jean-François Roubaud, le patron de la CGPME et le président de l’UPA pour discuter de l’attitude à adopter. Mais dans un entretien aux Echos, mercredi 2 juillet, le Premier ministre Manuel Valls semblait déjà vouloir dégonfler quelques abcès d’exaspération en proposant de reporter d’un an, à 2016, la mise en œuvre complète du compte pénibilité et de compléter la législation sur les temps partiels de moins de 24 heures pour éviter les contentieux......

    #pénibilité
    #PS
    #Manuel_Valls

    #pression
    #stratégie
    #patronat
    #Medef
    #Gattaz
    #CGPME
    #UPA

  • Comment Gattaz a fait passer les impôts de sa société de 25 à 3% - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140701.OBS2295/comment-gattaz-a-fait-passer-les-impots-de-sa-societe-de-25-a-3

    Habitué à donner des leçons et des mises en gardes au gouvernement - bien souvent pour dénoncer le coût du travail -, Pierre Gattaz, président du Medef, se fait à son tour épingler. Le quotidien « L’Humanité » publie mardi 1er juillet une enquête sur Radiall, l’entreprise dirigée par « le patron des patrons ». Principal enseignement tiré de la lecture des rapports annuels de son groupe : Pierre Gattaz est parvenu a fortement diminuer la contribution fiscale en France de sa société d’équipements électronique alors qu’il continue de bénéficier de crédits d’impôts à travers le CICE (Crédit impôt compétitivité emploi) et augmente les dividendes.

    Pour le moment, Pierre Gattaz n’a pas souhaité réagir à l’article de « L’Humanité » mais, dans son entourage, on se dit d’ores et déjà pour le moins « surpris par l’interprétation des chiffres qui en est tirée ».

    L’analyse des données indique que la part des impôts payés France par le groupe de Pierre Gattaz est passée en quelques années de 25% à 3%.

    Selon le quotidien, la société française Radiall transfère la plus grande partie de sa plus-value à ses filiales à l’étranger : elle parvient ainsi à nettement réduire son taux d’imposition, technique dite de l’optimisation fiscale.........

    #MEDEF
    #Pierre_Gattaz
    #Radiall
    #impôts
    #optimisation_fiscale
    #coût_du_travail ?

    ..alors qu’il continue de bénéficier de #crédits_d'impôts à travers le #CICE (Crédit impôt compétitivité emploi) et #augmente les #dividendes.