• Le Medef et ses acolytes lancent leur offensive | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/le-medef-et-ses-acolytes-lancent-leur-offensive-545995?IdTis=XTC-FT08-AHLKN

    Le dialogue social cher au secrétaire de la CFDT, Laurent Berger, a donc du plomb dans l’aile. « Là, visiblement, le patronat pense qu’on ne peut rien faire ensemble » puisqu’il « demande au gouvernement d’agir sans passer par le dialogue social », a admis, hier, le président de la CFTC. « Ça promet une conférence sociale rock’n’roll, s’est amusé le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. On a le sentiment parfois que les organisations patronales se prennent pour le gouvernement. »

    #MEDEF_Power

  • Une autorité indépendante : l’idée « surprenante » du gouvernement pour simplifier la vie des #entreprises
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140627trib000837364/une-autorite-independante-d-entreprises-l-idee-surprenante-du-gouvernement

    Opérationnelle dès le 1er janvier 2015, voire dès le mois d’octobre prochain pour une marche à blanc sur le projet de loi sur la transition énergétique, elle rendrait des avis publics et contraignants pour le gouvernement sur les études d’impact relatives aux projets de loi comme de décret. En surveillant un aspect particulier : la simplification de la vie économique.

    Des avis contraignants ??? C’est quoi cette nouvelle bouse du #MEDEF ?
    #démocratie

  • CIP-IDF > Non merci - Collectif Festival d’#Avignon IN
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7213

    NON MERCI

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’un traitement de faveur qui nous isole, nous qui sommes solidaires des #droits de tous les travailleurs #précaires, ceux dont l’activité même se définit comme discontinue. Non, nous ne sommes pas uniquement des #intermittents du spectacle faciles à montrer du doigt. Nous sommes aussi solidaires des intérimaires, des vacataires, des serveurs, des réceptionnistes, des saisonniers et Manuel Valls ne parle même pas d’eux...

    NON MERCI, nous ne voulons pas que la négociation et la concertation soient confisquées par de nouvelles personnes, alors que cette mission a déjà été effectuée depuis 10 ans par des professionnels pour des réformes justes et équitables. Non, on ne signe pas d’abord pour négocier ensuite.

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’un simulacre de dialogue social. Non, nous ne voulons pas que le #MEDEF fasse « l’économie » d’une discussion avec tous les partenaires concernés.

    NON MERCI, nous ne voulons pas d’une mise en concurrence des différents domaines culturels, par le seul maintien des crédits pour la création du spectacle vivant. Nous voulons travailler ensemble, pas les uns contre les autres.

    NON MERCI, nous ne voulons pas de la prise en charge de notre différé d’indemnisation par l’#Etat, c’est à dire les contribuables. Nous voulons l’abandon de cette mesure incompréhensible et injuste.

    INDIGNONS-NOUS !
    UNISSONS-NOUS !
    MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE !

  • Intermittents : « Ce sont des gens qui ne sont en aucun cas représentatifs de nos métiers qui décident »
    http://larotative.info/intermittents-ce-sont-des-gens-qui.html

    A l’occasion d’une assemblée de la Coordination des intermittents et précaires d’Indre-et-Loire (CIP 37), Michel, ancien délégué général du Syndicat français des artistes-interprètes, est revenu sur la lutte actuelle et ses enjeux. Il réagit aux annonces faites par Manuel Valls le 19 juin, explique les enjeux de représentativité dans le domaine du spectacle, et prévient que les professions artistiques constituent un laboratoire d’expérimentation pour le patronat.

    Le gouvernement vient d’accorder au Medef ce qu’il attend depuis plus de vingt ans : que l’État intervienne dans le financement de la protection sociale. Pour la première fois, le gouvernement officialise le fait que le budget de l’État — c’est-à-dire la solidarité nationale — va se substituer au financement par la solidarité interprofessionnelle.

    Ce n’est pas un hasard si ça touche les professions du spectacle. Depuis des années, ces professions constituent un laboratoire d’expérimentation sociale pour le Medef. Or, si les particularités d’une certaine forme de précarité liée à certains emplois justifient que le patronat se dédouane de sa responsabilité économique et renvoie le bébé dans le domaine de la solidarité nationale, c’est tout le système de la solidarité interprofessionnelle qui fout le camp.

    (...)

    Le Medef n’a même pas eu à réclamer un financement public du différé d’indemnisation : le gouvernement lui a amené comme un véritable cadeau. C’est une déclaration du premier ministre, pas celle d’un ministre que l’on pourra désavouer en invoquant une maladresse d’expression. Valls déclare que l’État doit intervenir dans le financement, et estime que le dossier Assédic est un élément de la politique culturelle de l’État. C’est monstrueux ça ! Si on n’arrive pas à le bloquer, ça va être gravé dans le marbre, et les partenaires sociaux ne reviendront jamais dessus.

    #intermittents #medef #unedic

  • Europe : comment le Medef passe commande auprès des députés pour défendre ses intérêts ? | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/europe-comment-le-medef-passe-commande-aupres-des-deputes-pour-defendre-ses

    Ce n’est pas une surprise, l’organisation patronale est avant tout un puissant lobby qui a pour ambition de faire gagner toujours plus d’argent à ses adhérents, notamment en tentant d’obtenir pour eux un cadre législatif « favorable », c’est-à-dire réduisant à peau de chagrin les droits sociaux et environnementaux.
    Comme nous vous le révélions dans un article concernant la réponse au questionnaire envoyé par le CCFT aux entreprises du Cac 40 à propos de leurs engagements concernant la protection des employés sous traitants, un an au Bangladesh, l’atelier textile du Rana Plazza entraînant la mort de 1138 personnes qui fabriquaient des vêtements pour le compte d’enseignes européennes, le MEDEF n’avait pas été avare « d’éléments de langage » afin d’aider ses adhérents à remplir leur copie (voir notre enquête ici)…
    Le rayon « prêt à penser » du MEDF est d’ailleurs si bien achalandé qu’il existe des textes et des recommandations pour toutes les situations et pour tous les destinataires. Ainsi que nous l’apprend l’eurodéputée (PS) Sylvie Guillaume qui a rendu publique une lettre datée du 5 juin, dans laquelle sous la plume de son président, l’organisation patronale fait connaître ses exigences, non pas à ses adhérents cette fois, mais à une grande majorité des élus du peules lors du dernier scrutin européen.

    #MEDEF_power #lobbying

  • CIP-IDF > Occupation de Radiall : mais où se cache Pierre Gattaz ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7184

    Nous occupons le siège de Radiall, entreprise de Pierre Gattaz, au 25 rue Madeleine Vionnet, à Aubervilliers depuis 16h45. Nous sommes venus ici à plus de 150 à la sortie d’une assemblée générale afin d’interpeller le président du Medef.

    Aujourd’hui déjà, à Brest, des chômeurs, précaires et intermittents ont tentés de nouer un dialogue nécessaire, mais Pierre Gattaz a pris la fuite, et plus personne ne sait où il se cache. Une rumeur indique qu’il serait actuellement à Baden Baden.

    Les déclarations de Valls ne règlent rien.

    Nous persistons : cette convention anti-chômeurs ne doit pas être agréée, et moins encore appliquée.

    On ne cesse d’évoquer un « blocage éventuel des festivals » : les actions en cours ne se bornent en rien au secteur de la culture. Des grévistes du spectacle sont d’ailleurs présents ici au siège de Radiall, tout comme des RSAstes, des jeunes interdits du RSA, des chômeurs mal ou non indemnisés, des intermittents de l’emploi, qu’ils travaillent dans le spectacle ou ailleurs, intérimaires ou non.

    Déjà, le chantier Bouygues de la Philharmonie de Paris a été immobilisé avant hier une journée. Ce fut aussi le cas d’entreprises de travaux public, à Quimper, des Pôles emplois ont été fermés ou occupés.

    Nos actions ne resteront pas circonscrites au domaine de la culture, ni même du tourisme. Nous avons promis de toucher au portefeuille les responsables.

    Les économies que l’on veut réaliser en appauvrissant les chômeurs et autres précaires vont coûter cher.

    Nous appelons les chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires et tous les salariés à rejoindre les collectifs et coordinations existants et à en créer de nouveaux pour s’opposer à la convention Unedic et à l’austérité.

    #medef #précarité #unedic #occupation

  • Les intermittents vers un été brûlant - regards.fr

    Si les intermittents martèlent « ce que nous défendons, nous le défendons pour tous », c’est bien parce qu’au-delà des annexes 8 et 10 les concernant, cette convention touche aux droits de tous les précaires. [...]
    On l’aura compris, le socle de cet accord Unedic est idéologique. Outre la motivation de réaliser des centaines de millions d’économies sur les régimes et droits des plus fragiles, il normalise la flexibilité et nivelle par le bas.

    http://www.regards.fr/web/intermittents-l-effet-boule-de,7795

    #intermittent #unedic #chomage #societe #medef #rebsamen

  • Le système de santé est dans le collimateur du Medef
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140606trib000833833/le-systeme-de-sante-est-dans-le-collimateur-du-medef.html

    Le Medef veut mener un nouveau combat : la rénovation du système de santé jugé peu efficient et dispendieux. Il propose une politique de contractualisation entre les différents acteurs et, surtout, de baisser les soins pris en charge par la "Sécu", grâce à une montée en puissance des complémentaires santé.
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    L’Actu du Jour

    Décidément, le Medef est à l’offensive ! Après avoir attaqué le gouvernement sur le pacte de responsabilité, notamment la fiscalité pesant sur les entreprises et la « rigidité » du marché du travail, l’organisation patronale concentre maintenant son tir sur le système de santé, en particulier l’hôpital public.

    Par la voix de Claude Tendil, président de sa commission « protection sociale », le Medef considère comme "urgent" de mener une réforme structurelle du système de santé, qui ne peut, selon lui, se satisfaire de la politique de "rabot" menée par le gouvernement. Pour ce faire, le Medef a décidé de lancer une campagne d’information sur le sujet. Il a des idées très arrêtées sur ce qu’il conviendrait de faire......

    #santé
    #Medef
    #mutuelles
    #Sécu

  • CIP-IDF > Nous avons lu le néolibéralisme ou Foucault chez les patrons - Université ouverte
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3271

    Pour que ce travail soit un travail de coproduction il ne s’agirait pas tant de mettre au centre de cette rencontre la question de ce qu’est le libéralisme mais plutôt de ce qu’est un #conflit dans le libéralisme, c’est à dire le conflit des #intermittents, comment il a été mené et pourquoi.

    Pour moi, le conflit des intermittents est exemplaire et il faudrait articuler autour des dynamiques du conflit les interrogations qu’on se pose pour élucider certains aspects. Je suis convaincu que le conflit est production de savoir, production de problèmes et de dispositifs pour essayer de résoudre les problèmes. Pour nous aider à penser on peut convoquer #Foucault mais pas seulement, je tiens à ce que ce ne soit pas un séminaire sur Foucault. Cependant Foucault est intéressant mais pourquoi ? Pourquoi peut-on partir de Foucault ? D’abord pour une raison très simple, pour ce livre notamment « Naissance de la #biopolitique » qui est un cours qu’il a donné au collège de France. Ce livre est au cœur du conflit des intermittents très simplement parce que le conflit des intermittents est le dernier volet du premier chantier de la refondation sociale. La refondation sociale est le programme politique du #Medef, qui a entre autres été rédigé par un élève de Foucault, François #Ewald, et c’est ce dernier qui a récemment édité le livre de Foucault. Par ailleurs beaucoup de concepts de la refondation sociale sortent de ce livre, notamment le concept de « #social » et il est effectivement étonnant qu’un programme patronal s’appelle « refondation sociale » [7]. Alors pourquoi ? En trois mots très simplement.

    Foucault l’explique très bien. Le gouvernement néolibéral c’est un gouvernement de la société. Il l’explique ainsi : dès que l’économie politique est née, et s’est développée, elle est rentrée en antagonisme avec la politique. Ce sont deux façons dit Foucault, de constituer des rapports sociaux complètement différentes. La politique fonctionne sur la base des droits, des droits naturels qu’on transfère à quelqu’un d’autre, tandis que l’économie fonctionne sur des intérêts. Les deux modes de socialisation sont incompatibles, il faut donc un troisième élément qui permette d’articuler ces deux niveaux. Ce troisième niveau c’est le social, la société civile.

    Ainsi Foucault dit que le gouvernement néolibéral est un gouvernement qui doit partir de la maîtrise du social qui lui permet d’articuler économie et politique . Il aurait donc différents dispositifs hétérogènes et la possibilité d’articuler ces dispositifs passe par le social. C’est pour ça, je pense, qu’effectivement, la refondation du Medef s’appelle la refondation sociale, c’est une façon de pouvoir réarticuler ce qui normalement est hétérogène. Le problème du rapport entre économie et politique est au centre de tous les problèmes politiques depuis la naissance du capitalisme. Prenez Hobbes, Marx, Adam Smith, Anna Harendt, Carl Schmidt …tout se noue autour de cette question et cette façon de penser le rapport entre économie et politique médiatisé par le social est très originale.

    On comprend ainsi la centralité d’agir sur les dépenses sociales par exemple, pourquoi on doit passer par là. Voilà la première chose et tout ça Foucault l’explique très bien. On pourra revenir dessus, c’est fondamental. Si vous lisez ce texte, on comprend que les idées développées à propos du néolibéralisme comme gouvernement de la société sont passées dans le projet de refondation sociale du Medef à travers je pense, François Ewald ex-élève de Foucault. Indirectement ce livre est donc au cœur du mouvement des intermittents.

    L’autre question qui a à voir avec le conflit c’est que Foucault nous fait comprendre que nous avons encore une vision très XIXe siècle du capitalisme, c’est-à-dire une vision du capitalisme comme capitalisme disciplinaire. Foucault dit que nous sommes dans une autre dimension où il y a un changement des formes de contrôle d’organisation de la société et un changement des formes d’#assujettissement, de #subjectivation de la société. Ces questions-là se trouvent aussi au cœur du conflit des intermittents. Nous y reviendrons lorsqu’on parlera de façon plus approfondie de la différence entre discipline et sécurité.
    Ce sujet est d’ailleurs au cœur d’un autre livre de Foucault très important qui explique que nous sommes passés d’un capitalisme centré fondamentalement sur la discipline à un capitalisme où le contrôle passe par ce qu’il appelle une action sur une action, un capitalisme qui utilise la liberté comme forme d’organisation des rapports de pouvoir . C’est un autre aspect très important, d’ailleurs le libéralisme se définit comme gestion de la liberté. Le libéralisme c’est la production et la consommation de la liberté. Il faut donc voir ce qu’est cette liberté, c’est un autre problème important. Ce qui nous concerne en revanche directement c’est que la forme de l’assujettissement qui met en place cette nouvelle forme de capitalisme que Foucault appelle dispositifs de sécurité n’est plus tellement la subordination et l’obéissance qui étaient des caractéristiques du capitalisme disciplinaire lequel avait son expression la plus aboutie dans la subordination salariale, mais que cette forme d’assujettissement passe par ce que Foucault appelle le #capital_humain dont nous parlait Antonella ou le devenir entrepreneur de soi-même.

    L’objectif du néolibéralisme est de transformer le travailleur en individu subordonné qui obéit qui est à l’intérieur d’une organisation du travail où tout est déjà déterminé et décidé, il doit par contre transformer ce travailleur en entrepreneur de soi-même [8]. Entrepreneur de soi-même évidemment cela veut dire que l’individu est responsable et qu’il doit garantir par lui-même tous les investissements qui sont nécessaires à la production de sa force de travail. Mon hypothèse sur la puissance et la continuité du conflit des intermittents est que ce conflit s’est installé dans un endroit qui est à mon avis stratégique.

    Le capitalisme contemporain du point de vue de ces dispositifs de subjectivation ou d’assujettissement est une coopération entre deux formes d’assujettissement, l’ assujettissement salarial et l’assujettissement entrepreneurial . À travers la lutte on l’a vu très clairement, on est assigné à être des salariés ou bien on est assigné à être entrepreneurs, il y a deux logiques différentes qui sont portées l’une par les syndicats l’autre par le Medef. L’assujettissement salarial est fondé sur la subordination, sur l’obéissance et l’assujettissement entrepreneurial sur l’autonomie et la capacité à être entrepreneur de soi-même. Je pense que la force du mouvement des intermittents est donc qu’il essaye de s’échapper entre ces deux formes d’assujettissement.

  • Le lobby secret des super-patrons, par Laure Daussy | Arrêt sur images, 13 mai 2014
    http://www.arretsurimages.net/articles/2014-05-13/Le-lobby-secret-des-super-patrons-id6748

    On connait le #Medef, mais beaucoup moins l’#Afep, association française des entreprises privées, qui rassemble les 100 plus grandes entreprises françaises (parmi elles : Total, Sanofi, Bouygues…) Particularité : elle ne cherche pas le débat public, et fuit les médias. Récemment, l’association a combattu pied à pied contre la proposition de loi de vigilance des entreprises, élaborée dans le sillage du drame du Rana Plaza, pour rendre pénalement responsable des entreprises françaises dans de tels accidents, y compris si des sous-traitants sont concernés. Nous l’évoquions dans cette émission. Radiographie d’un #lobbying discret mais efficace.

  • Rémunérations : les #dirigeants_d'entreprises françaises sont-ils prêts à une remise en cause ?
    http://multinationales.org/Remunerations-les-dirigeants-d

    Pacte de responsabilité ou pas, la remise en cause des pratiques de rémunération des dirigeants d’entreprises françaises n’est pas à l’ordre du jour. Illustration des aberrations actuelles, une entreprise comme #Sanofi verse plus de huit millions d’euros à son directeur général tout en continuant à additionner les aides publiques et supprimer des emplois. Le géant pharmaceutique constitue l’un des exemples les plus extrêmes des profonds déséquilibres qui caractérisent la gestion des grandes entreprises (...)

    #Actualités

    / #Mediapart, #France, Sanofi, #Lagardère, #Scor, #VIEHBACHER_Christopher, #KESSLER_Denis, #Démocratie_économique, #Medef, Confédération générale du travail (CGT), #salaires, dirigeants d’entreprises, fiscalité, #aides_publiques_et_subventions, #éthique, #actionnaires, démocratie dans (...)

    #Confédération_générale_du_travail_CGT_ #fiscalité #démocratie_dans_l'entreprise #GATTAZ_Pierre #LAGARDÈRE_Arnaud
    « http://patrimoine.lesechos.fr/patrimoine/placement/actu/0203475452940-les-salaires-des-patrons-du-cac-40-reculent-pour-l »
    « http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/05/06/les-patrons-du-cac-40-ne-connaissent-pas-tous-la-crise_4412228_4355770.html »
    « http://www.mediapart.fr/journal/france/080514/remunerations-le-double-langage-du-patronat »
    « http://www.challenges.fr/entreprise/20140505.CHA3426/comment-elise-lucet-a-surchauffe-l-ambiance-a-l-ag-de-sanofi.html »
    « http://www.bastamag.net/Le-cout-du-capital-detruit-l »
    « https://www.flickr.com/photos/truthout/6211653333

    Flickr
     »

  • Laurence Parisot a raison, #Internet est la poubelle de l’Histoire
    http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-laurence-parisot-a-raison-int

    Dates/Horaires de Diffusion : 1 Mai, 2014 - 08:45 - 08:50

    Je vous propose, Julie, que nous rebaptisions cette chronique : «  Ce qui arrive dans la poubelle de l’histoire  ». Car c’est ainsi, Madame Parisot, que vous définissiez Internet dans un entretien avec Jean-Michel Apathie sur RTL le 1er septembre 2010. Je vous cite exactement " Comme le dit le philosophe Alain Finkielkraut, Internet est en train de devenir la poubelle de l’Histoire. Vous ...

    date de remontée fiction : Jeudi 1 Mai (...)

    #Information #Archéologie #Civilisation #Débat #Histoire #Informatique #Innovation #Direct

  • CIP-IDF > Manif’action à Rennes ce Premier mai : Rien à carrer des miettes, on veut le Gattaz
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7055

    La CIP-Bretagne, le #MCPL et le CLOU appellent à une manif/action pour la dissolution du #MEDEF ce 1er mai. Rendez-vous à 10h30 place de la mairie.

    #Précarité #action #Rennes

  • CIP-IDF > Communiqué de la Coordination nationale des précaires, chômeurs, intermittents et intérimaires
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6993

    Depuis plusieurs semaines, dans toute la France, des collectifs luttent contre l’agrément de l’accord des nouvelles règles d’assurance chômage du 22 mars 2014.

    Les 26 et 27 avril, 20 régions se sont réunies pour constituer la Coordination nationale des PRÉCAIRES, CHÔMEURS, INTERMITTENTS ET INTÉRIMAIRES.

    Toutes les mesures de #précarisation que prévoient ces accords entrent dans le cadre d’une casse générale de la protection sociale : pacte de responsabilité, attaque de la Sécurité sociale et du code du travail…

    Nous signalons que le #MEDEF a prévu dans ce texte le cadre nécessaire (article 13) pour se passer de tout contrôle du gouvernement.

    Monsieur #Rebsamen, ministre du Travail, si vous agréez cet accord, vous ne servirez plus à rien !

    Force de proposition,

    la Coordination nationale propose un système juste et solidaire de l’assurance chômage.

    La Coordination nationale lance dès aujourd’hui une étude sur le financement de la protection sociale.

    Force de colère,

    la Coordination nationale affirme que nos actions ne connaîtront aucune pause.

    La Coordination nationale rappelle que Franck Halimi, metteur en scène dijonnais, est en grève de la faim depuis 49 jours.

    La Coordination nationale appelle les précaires, chômeur-se-s, intérimaires intermittent-e-s, retraité-e-s, salarié-e-s du public et du privé, avec ou sans papiers, à se joindre à la #mobilisation.

    La Coordination nationale réunie en Assemblée générale appelle à la grève le samedi 17 mai 2014.

    Ne vous y trompez pas, ceci est une déclaration de guerre.

    A la Belle étoile à Saint-Denis, le 27 avril 2014

  • Pierre Gattaz évoque l’idée d’un salaire « transitoire » inférieur au SMIC - Challenges
    http://www.challenges.fr/economie/20140415.CHA2765/pierre-gattaz-evoque-l-idee-d-un-salaire-transitoire-inferieur-au-smic.ht

    Près de deux semaines après le plaidoyer de Pascal Lamy pour des « petits boulots » payés en dessous du SMIC, c’est au tour de Pierre Gattaz de relancer la polémique sur l’éventualité d’un salaire inférieur à ce plancher.

    « Une solution consisterait (...), quand on recherche du travail, quand on n’en trouve pas, quand on est jeune ou dans certaines configurations, à rentrer dans une entreprise avec un salaire adapté de façon transitoire, pas forcément le niveau du SMIC », a-t-il déclaré lors de sa conférence mensuelle. Le problème selon lui, déjà évoqué par Pascal Lamy, réside dans le montant trop élevé du SMIC, qui consiste un obstacle à l’emploi. Or, pour le patron du MEDEF, « quelqu’un qui a le pied dans l’entreprise est à moitié sauvé et c’est beaucoup mieux que de le garder au chômage ».

    Le public visé par cette mesure serait donc celui de personnes en difficulté, comme les sans abris. Mais les étudiants ne devraient pas être la cible privilégiée de ce système. « Certains jeunes peuvent faire partie de ces publics très éloignés de l’emploi, mais il n’est pas question de faire un ’SMIC jeune’, » a assuré l’entourage de Pierre Gattaz aux Echos.

    Reste à voir si cette déclaration restera au stade d’idée, ou trouvera une réelle application. Sans compter que l’accord des partenaires sociaux risque d’être difficile à obtenir. FO a d’ailleurs déjà fait entendre sa voix dans un communiqué. « Une telle proposition est indécente et sera combattue par Force ouvrière », a déclaré le syndicat, qui craint que Pierre Gattaz ne souhaite « ressusciter un SMIC jeunes ».

    #Pierre-Gattaz
    #MEDEF <— je n’aime pas les Majuscules !
    #salaire-"transitoire" inférieur au #SMIC
    #paupérisation
    –---------------------
    Gattaz n’a pas une autre idée à nous vendre ?
    #Esclavage par exemple ?

  • CIP-IDF > L’Unedic s’attaque aux #intermittents par idéologie, arrêtons le #massacre ! Tribune dans Le Monde
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6964

    Ces vingt-cinq dernières années, le #Medef et la #CFDT ont régné sur la direction de l’Unedic. Résultat : 6 #chômeurs sur 10 en France ne sont pas indemnisés. Réforme après réforme, on limite les dépenses en cessant d’indemniser une partie des #allocataires. Les économies sont faites sur le dos des pauvres, priés de devenir encore plus #pauvres.

  • CIP-IDF > Où en est la mobilisation à #Toulouse ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6962

    Compte-rendu de la journée d’#action du jeudi 10 avril à Toulouse

    Après les occupations réussies de #Pôle_emploi, du #MEDEF et de la #Direccte, nouvelle action de la CIP-MP jeudi 10 avril à Toulouse.
    Le MEDEF organisait ce jour là, au dernier étage de la Médiathèque de Toulouse (20.000 euros la location), un colloque destiné aux chefs d’entreprises intitulé « Osons a confiance », colloque auquel participait #Gattaz, président du MEDEF.

    Après une AG au TNT, une centaine de manifestant-es ont pris la direction la Médiathèque. Arrêtés par un cordon de #CRS et leurs grilles au niveau du canal, nous en avons profité pour bloquer a circulation, occasionnant de nombreux bouchons dans le centre ville.

    Côté Médiathèque, un groupe d’une soixantaine de manifestants installa un plateau et une sono, non sans difficulté puisque les flics ont tenté de les en dissuader. La tension fut vive. Un de nos camarades ayant fait le geste de trop, asperger d’eau un convive du MEDEF, se fit menotter et embarquer par la #police et la #BAC malgré la réaction collective du groupe qui fit tout pour les en empêcher, essuyant quelques coups de #matraques au passage. Nous avons tout de suite alerté notre avocat qui est entré en contact avec lui. Il a passé la nuit au poste avant d’être relâché vendredi matin, mais il devrait... passer en #procès le 1er octobre pour…... jet d’eau !!

    Notons une énorme présence policière dans tout ce périmètre durant toute la journée (des dizaines de cars de CRS).
    Vers 13H les deux groupes de manifestants fusionnèrent, rejoints par des syndicalistes de la CGT et de Solidaires sous l’arche de la Médiathèque (+ de 200 personnes) ;
    Prises de parole, happening avec #chaises, musique, slogans, cuisson de saucisses sur barbecue se sont succédés jusqu’à 19H dans une ambiance surchauffée mais néanmoins conviviale.

    Comme dans de nombreuses autres villes, nous appelons à amplifier la #mobilisation
    #Non_à_l’agrément !
    Nous restons mobilisé-es !

  • CIP-IDF > Le journal de France 2 interrompu par des intérimaires en collants et des intermittentes en colère
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6940

    Ce mardi 8 avril à 20h17, une cinquantaine de personnes ont investi le plateau du #journal de #France_2 afin de lire un communiqué contre un projet de Convention #Unédic qui aggraverait la #précarisation en s’attaquant principalement aux salariés les plus pauvres, qu’ils soient au chômage, en emploi discontinu ou au chômage « en activité à temps réduit » .

    Au nom d’un déficit soigneusement entretenu et d’une supposée « équité », ce projet s’attaque tout particulièrement à ces fameux nantis que sont les #intérimaires... Ces derniers perdraient mensuellement de 50 à 300 euros chacun si une telle convention devait entrer en vigueur. Nous disons non à une #logique_concurrentielle qui nous rabaisse tous [1].

    A peine les manifestants étaient-ils arrivés sur le plateau, que le son était interrompu... Quelques secondes plus tard, David Pujadas déclarait rendre l’antenne en raison d’une #occupation.

    De même que les soit disant « négociations » Unedic sont une mascarade scandaleusement anti-démocratique (n’y sont sérieusement évoquées que les propositions patronales...), lorsque les média de masse évoquent des questions aussi cruciales que celles du chômage et de la précarité, c’est le plus souvent pour livrer des « informations » qui constituent autant de #publireportages en faveur des orientations patronales et de celles des « syndicats » qui osent s’allier avec le MEDEF contre l’ensemble des salariés.

    Voici le texte qui aurait pu être lu à l’antenne sur France 2 :

    Nous sommes ici….

    Nous sommes ici, chômeurs, travailleurs précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, pour vous informer.

    Nous sommes ici parce que les négociations sur le régime d’assurance-chômage se sont faites sans nous et contre nous. Nous refusons cet accord du 22 mars 2014 conclu entre les organisations patronales et la CFDT, la CFTC et FO.

    Nous ne sommes pas dupes et nous sommes en colère : cet accord, imposé par le #MEDEF, nous affaiblit tous. Le gouvernement ne doit pas agréer cet accord. […].

    #interruption #lutte

  • A PARTAGER sans modération
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    >> Gueule de bois
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    >> Aujourd’hui c’est un jour de colère et de profonde tristesse.
    >> Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 mars il n’y a pas eu de « #négociations ». Comme d’habitude l’affaire a été pliée à 1h du matin sur un accord inacceptable. Les conditions mêmes de ces "négociations" sont scandaleuses. Les "#partenaires sociaux" ne nous représentent pas (les chômeurs ne sont pas représentés et il n’y a jamais eu 50% de patrons en France). Le #Medef y est tout puissant : tout se passe dans son siège parisien et les seules propositions discutées sont les siennes. En fait de négociations, ce ne sont qu’interruptions interminables de séance leur permettant des conciliabules de couloirs et des arrangements bilatéraux hors de la salle, acceptés par tous les syndicats, à l’exception de la CGT, restée, elle, à la table des négociations sans voir personne ! Hier, vendredi, les négociations communes n’auront duré, au final, qu’un quart d’heure !
    >> Cette mascarade a non seulement été validée par la CFDT comme d’habitude mais pour la première fois par FO qui veut certainement reprendre la main sur la gestion de l’Unedic (affaire de gros sous qui n’a aucun rapport avec le droit des #chômeurs)

    #occupation
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    >> L’accord impose encore une régression des droits de tous les salariés fragiles qui cotisent, les chômeurs, les précaires. Quant aux #intérimaires ils sont tout simplement sacrifiés. En effet, l’annexe 4 est vidée de sa substance : 60% des intérimaires voient leurs indemnisations baisser jusqu’à 300€ par mois. Le patronat n’accepte aucune augmentation de ses propres cotisations et ne s’interroge jamais sur les recettes et les montants dépensés en coût de fonctionnement. Tout cela est logique, mais comment des syndicats de salariés peuvent-ils laisser faire ? Pour rappel en 2011, les cotisations dépassent de 4,5 milliards d’euros les indemnités, mais les 6 milliards d’euros reversés par l’Unedic à Pôle #Emploi entrainent un déficit d’1,5 milliards.
    >> Avec ce nouvel accord ce sont 400 millions d’euros d’économie sur le dos des chômeurs. En période de crise, c’est un massacre. Et sans me répandre en émotion malsaine, je suis touché par le fait que ce sont les plus pauvres qui vont trinquer, ceux qui sont mal organisés, qui n’ont pas le micro et dont on considère le pouvoir de nuisance médiatique presque nul.
    >> Pour ne parler que des annexes 8 et 10 et je sais que c’est ce qui vous intéresse, le dispositif signé en 2003 et dénoncé par tous est reconduit avec des restrictions don il faudra mesurer l’impact :
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    >> 1 La cotisation (employeur+salarié) passe de 10,8 à 12,8% MAIS on nous applique une taxe supplémentaire de 0,5% pour recours à l’emploi court. On arrive donc à une cotisation de 13,5%
    >> Cette mesure va toucher de plein fouet les petites structures (compagnies de théâtre, petite prod audiovisuelles) pour des résultats globaux négligeables en terme économique.
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    >> 2 Un plafond de cumul mensuel salaire + indemnités à 5475,75 euros brut mensuel totalement risible et inefficace tant il est élevé et va toucher peu de monde. Cela fera au maximum 20 millions d’euros d’économie. Pour rappel un plafond de cumul n’a de sens qu’avec un dispositif d’ouverture de droits sur une période et non pas un capital de 243 j. Dans le cadre d’un capital, ce ne sera qu’un différé de paiement puisque tout le monde a droit à ses 243 jours.
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    >> 3 Une nouvelle franchise (ou carence) qui est un différé de paiement en début d’ouverture de droits. La formule est nouvelle et elle est très révélatrice de qui l’a pensée. Elle dépend du prix moyen de journée et du nombre d’heures travaillées. La courbe monte très vite au début et se stabilise pour les hauts revenus. Oui ce sont les petits et les moyens qui subiront le plus ce différé de paiement et donc ces ruptures de droits.
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    >> Quelques simulations :
    >> Sur la base de 550 h travaillées
    >> Simulations pour les Salaires journaliers moyen brut suivants (avant c’est l’actuel, après c’est le nouveau) :
    >> 150 euros avant 0 après 11 jours
    >> 200 euros avant 0 après 20 jours
    >> 300 euros avant 0 après 28 jours
    >> 900 euros avant 83 après 40 jours !!
    >> A partir de 700 euros jours la franchise est moins importante avec le nouveau protocole que l’ancien. En dessous, tout le monde est pénalisé.
    >> Pour les non initiés qui trouveraient ces prix de journée déjà élevées même à 150 euros, sachez qu’il s’agit de jours d’emploi déclarés qui ont nécessité souvent plusieurs jours de travail invisible en amont. D’où la notion de cachet qui est un forfait pour tenir compte de toute la préparation.
    >>
    >> On lira un peu partout que nous avons été épargnés :
    >> -Mais les propositions justes et moins coûteuses du comité de suivi n’ont même pas été regardées encore moins étudiées
    >> -Mais les surcotisations toucheront tous les plus fragiles (2,5% supplémentaire c’est énorme)
    >> -Mais le Medef, la Cfdt et Fo ont prévu de voir le gouvernement pour leur demander des comptes et trouver un accord uniquement sur les annexes.
    >> -Mais l’annexe 4 vidée de son contenu laisse présager que l’annexe 8 des techniciens sera la prochaine.
    >
    >> Ne nous y trompons pas : C’est la précarité qui est attaqué. Des gens fragiles et pauvres deviennent encore plus pauvres à la suite de décision prises à la va vite, sans aucun vrai débat. Combien de temps allons-nous laisser faire ? Combien de temps allons-nous nous contenter de défendre notre petite réserve d’indiens ? Pour combien de temps sera-t-elle maintenue ?
    >
    >> Une réponse juste, urgente à l’intermittence de l‘emploi doit être trouvée. Il en va de la dignité des 9 millions de pauvres de ce pays.
    >> Maintenant, nous exigeons que ce gouvernement rejette un tel accord et établisse de nouvelles conditions de négociations justes, équitables et représentatives.
    >
    >> Nous sommes déterminés.
    >> Nous appelons tous les chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires dans toutes les communes, à occuper des lieux publics et à organiser avec nous la riposte
    >
    >> Samuel Churin
    >>

  • Les chômeurs les mieux lotis financeront les plus précaires
    http://www.marianne.net/Les-chomeurs-les-mieux-lotis-financeront-les-plus-precaires_a237560.html

    Négociée tard cette nuit, dans un climat électrique, la nouvelle convention chômage que devraient signer le Medef, l’UPA et la CGPME avec la CFDT, la CFTC et Force Ouvrière, prévoit d’économiser 800 millions d’euros sur les indemnités des mieux lotis pour permettre de prolonger l’indemnisation des privés d’emplois en fin de droits, dès qu’ils auront retravaillé 150 heures. Le patronat se félicite d’avoir échappé à des hausses de cotisations, notamment sur les contrats courts.

    http://www.marianne.net/photo/art/default/981195-1162469.jpg?v=1395483110

    En ouvrant les négociations de l’assurance chômage, Jean-François Pilliard le négociateur du Medef avait promis « un accord au service des demandeurs d’emploi du pays ». Et osé les grands mots de « justice » et « d’équité ».

    Au final, la convention que le patronat a arraché, à une heure du matin, aux négociateurs de la CFDT, de la CFTC et de Force Ouvrière, impose surtout une solidarité entre les chômeurs les mieux indemnisés, notamment les cadres et les intermittents du spectacle sur lesquels seront réalisés 800 millions d’euros d’économie, avec les plus précaires.

    Car ces derniers, lorsqu’ils arriveront en fin de droits, pourront enfin bénéficier d’un complément d’indemnisation dès qu’ils auront retravaillé 150 heures ( alors qu’ils devaient attendre quatre mois précédemment). Promis dès janvier 2013 par l’accord interprofessionnel de flexisécurité, ces droits rechargeables portés par la CFTC et la CFDT coûteront 400 millions d’euros.

    En revanche, les chefs d’entreprise, eux, ne mettront quasiment pas la main au portefeuille. Ainsi alors qu’en l’espace de deux ans le déficit de l’Unedic s’est aggravé de 6,7 milliards d’euros, notamment du fait de l’’explosion de contrats courts, la nouvelle convention ne prévoit que quelques dizaines de millions de cotisations patronales supplémentaires que devront acquitter...les seuls employeurs d’intermittents du spectacle et de seniors de plus de 65 ans ! ...

    #chômage
    #assurance
    #cfdt
    #cgc
    #cgpme
    #cgt
    #chomage
    #fo
    #medef

  • La #contribution #sociale de #solidarité des #sociétés, l’ #impôt que Bercy serait prêt à supprimer
    http://www.usinenouvelle.com/article/la-contribution-sociale-de-solidarite-des-societes-l-impot-que-bercy-

    Le Medef réclame la suppression de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) à l’issue des Assises de la fiscalité. Gain pour les entreprises : 5,6 milliards d’euros.

    C’est l’option qui a la faveur du Medef pour baisser la fiscalité des entreprises. Lors des Assises de la fiscalité des entreprises, dont les quatre groupes de travail doivent rendre leurs rapports la semaine prochaine, l’organisation patronale a milité pour la suppression de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). « Pour restaurer les marges des entreprises, il faut reconstituer les profits. Enlever la C3S est la première priorité », a défendu Pierre Gattaz, lors de sa conférence de presse mensuelle.

    Pour le patronat, la C3S souffre d’un inconvénient majeur : elle fait partie de ces taxes sur la production assises sur le chiffre d’affaires et qui ne tiennent donc pas compte de la rentabilité ou non des entreprises. Sa suppression représenterait pour les entreprises un gain brut de 5,6 milliards d’euros.

    Elle ne profiterait cependant pas à toutes. Seules les entreprises qui réalisent plus de 760 000 euros de chiffre d’affaires annuels sont soumises à la C3S. En 2013, près de 310 000 entreprises étaient dans ce cas de figure - sur 1,6 millions d’entreprises en France environ - et ont versé l’équivalent de 0,16 % de leur chiffre d’affaires.

    Augmenter le rendement de l’impôt sur les sociétés

    En 1970, la C3S avait été créée pour financer le régime social des indépendants, structurellement déficitaire. Une partie est également affectée à la branche maladie des exploitants agricoles. Depuis 2004, une contribution additionnelle – représentant près d’un milliard d’euros de collecte en 2013 – a aussi été ajoutée afin de redresser les comptes de la sécurité sociale. Depuis la réforme des retraites de 2011, celle-ci finance désormais le fonds de solidarité vieillesse.

    Pour les entreprises et les industriels, la suppression d’une taxe sur la production aurait un double intérêt. En dopant les bénéfices réalisés par les entreprises, cette mesure augmenterait automatiquement le rendement de l’impôt sur les sociétés. « Le gouvernement a ainsi une marge de manœuvre pour baisser un peu le taux facial de l’IS qui pèse sur l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers », argumente le groupe des fédérations industrielles.

    #Medef
    #C3S contribution sociale de solidarité des sociétés
    #fiscalité
    #entreprises

  • Chômage : ces attaques nous affaiblissent tous - Les occupants de l’Opéra Garnier
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6883

    Aujourd’hui, des actions ont eu lieu partout en France : #Medef occupé à Dijon, Toulouse, Chalon, Avignon, Nantes, #CGPME occupée à Lyon, MUCEM occupé à Marseille, des agences d’interim adeco et manpower sur Metz, Orléans et Paris, des Pôle Emploi occupés... et à Rodez faute d’avoir pu occuper le Medef ils ont pris la #CFDT ! [2]
    Un peu partout, nous cherchons à nous faire entendre et écouter alors que se déroulent ces pseudo négociations qui veulent décider de nos vies sans nous, sans aborder les vraies questions politiques et sociales qui se jouent autour de l’assurance chômage.

    Leurs « négociations » reprennent demain. Mais le Medef campe sur ses positions : ne pas « dégrader les marges des entreprises », faire des économies sur le dos des salariés, en rognant nos droits à l’assurance #chômage. Même le joli terme mis en avant de « droits rechargeables » masque des réductions globales d’indemnités, et encore une fois ce sont les plus #précaires qui vont trinquer : #intérimaires, travailleurs à l’emploi discontinu, intermittents...

    La #CFDT est prête à négocier sur la base de ce texte [3].

    Nous pas.
    Ces négociations ne nous représentent pas, nos propositions doivent être étudiées !
    Une refonte de l’Unedic est nécessaire, nous voulons de nouveaux droits pour toutes et tous !

    Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers... nous ne sommes pas des variables d’ajustement !

    Nous croirons à leur crise quand les riches se suicideront en masse.

    Pour les droits de toutes et tous,
    Parce que nous ne laisserons pas le Medef et la CFDT décider pour nous,
    La lutte continue !

    Et la lutte va continuer.
    Parce que nous ne laisserons pas le gouvernement agréer une convention qui corresponde encore à une baisse des droits sociaux.