• L’âge de la retraite va passer à 63 ans alors que le chômage de longue durée s’aggrave pour les « seniors »
    http://www.bastamag.net/L-age-de-la-retraite-va-passer-a-63-ans-alors-que-le-chomage-de-longue-dur

    Une nouvelle réforme des #Retraites est en train de passer en catimini. Plusieurs partenaires sociaux ont conclu un accord de principe qui doit être signé ce 30 octobre : l’âge de départ à la retraite va s’allonger d’un an – à 63 ans – si les futurs retraités ne souhaitent pas subir une dévalorisation de leurs pensions. Problème : malgré les précédentes réformes, les entreprises n’ont pas fourni d’efforts suffisants pour garder en activité leurs salariés de plus de 55 ans. Ceux-ci sont encore nombreux à être (...)

    #Décrypter

    / #Syndicalisme, Quel avenir pour nos #Protections_sociales ?, #Enquêtes, Emploi , Retraites, #Inégalités, Protections sociales, A la (...)

    #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ? #Emploi_

  • Tiens, tiens, tiens ...

    La déclaration tronquée d’Amazon à la Sécurité sociale | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/la-declaration-tronquee-damazon-la-securite-sociale-574200

    Alors que la médecine du travail de Saône-et-Loire a rendu un rapport accablant sur les conditions de travail dans les entrepôts logistiques Amazon, la multinationale est prise en flagrant délit d’une fraude qui vise à faire baisser ses statistiques élevées d’accidents du travail.

    À l’évidence, les commentateurs boursiers ne s’y trompent pas lorsqu’ils louent les formidables capacités d’innovation du géant de l’industrie numérique Amazon, le numéro un mondial du e-commerce. Après ses pratiques d’optimisation fiscale, son exploitation intensive de sa main-d’œuvre pilotée par ordinateurs, ses pressions permanentes sur les syndicalistes, la multinationale se lance désormais dans la fausse déclaration d’accidents du travail.

    «  Le soir du 18 février dernier, dans l’entrepôt, en quittant mon poste, j’ai ressenti uneparalysie à la jambe, raconte Sébastien (1), ex-salarié de l’entrepôt Amazon de Sevrey (Saône-et-Loire). Je ne ressentais pas de douleur et sur le moment j’ai pensé que c’était seulement à cause d’une dure journée de travail. Je ne me suis pas inquiété. Mais le lendemain matin, en allant travailler, ma jambe était toujours engourdie. Je n’avais jamais eu ce genre de problème. Si bien qu’en sortant du travail, le 19 février, je suis allé consulter mon médecin traitant car cela me paraissait anormal. Il m’a longuement ausculté et interrogé pour savoir ce que je faisais dans la vie et quand je lui ai dit que, la veille, j’étais resté toute la journée accroupi à mon poste de travail, il a diagnostiqué “une paralysie du sciatique poplité externe” et considéré qu’il s’agissait d’un accident du travail.  » Lorsqu’il retourne à l’entrepôt, Sébastien remet les documents de son médecin aux managers d’Amazon qui, immédiatement, le raillent et lui répètent que son médecin n’y connaît rien.

    La multinationale s’est livrée 
à un acte répréhensible par la loi

    « Je me suis retrouvé face à deux managers qui me disaient que pour eux ce n’était pas un accident du travail. Je n’ai pas insisté, je n’ai pas voulu leur tenir tête. J’ai dit aux managers qu’ils pouvaient téléphoner à mon médecin et voir cela avec lui, et qu’en ce qui me concerne je m’en tenais aux compétences d’un médecin. Mais pris de doute, je suis retourné consulter une seconde fois mon médecin traitant, qui a confirmé son diagnostic. Il m’a dit que je n’étais pas le premier salarié déglingué de chez Amazon qu’il voyait dans son cabinet. Puis, quelques jours plus tard, je reçois un courrier de la Sécu m’informant que mon dossier sera bientôt étudié et que j’ai la possibilité d’en consulter les pièces. Je l’ai fait, et bien m’en a pris ! »

    Ce que découvre Sébastien le stupéfie. Amazon s’est livrée à un acte répréhensible par la loi en rédigeant, signant et adressant à la Sécurité sociale une fausse déclaration d’accident du travail. «  Aucun fait accidentel le 18 février 2015, indique-t-elle. Est allé chez son médecin traitant le 19 février pour une douleur à la cuisse sans lien avec le travail  », y affirme Amazon dans le questionnaire employeur. Plus loin, on lit : «  Il relate que cette douleur est chronique, ancienne, et qu’il n’y a pas eu de fait accidentel le 18 février.  » Un mensonge qui se reproduit dans le Cerfa de déclaration d’accident du travail : «  Aucun fait accidentel : l’opérateur nous déclare avoir mal à la jambe depuis longtemps.  »

    Choqué, Sébastien a depuis adressé une attestation sur l’honneur à sa caisse primaire d’assurance maladie afin de rétablir la vérité et a également démissionné de l’entreprise. «  Quand j’ai quitté Amazon, les managers m’ont menacé, en me disant que si je parlais trop de cette affaire ils étaient prêts à parler de moi aux employeurs du coin pour me tailler une sale réputation, pour que je ne retrouve plus de travail nulle part. Mais j’ai décidé de parler car, selon moi, il faudrait vérifier une à une toutes les déclarations d’accidents du travail signées par Amazon afin de savoir si mon cas est unique. Avec tout ce que j’ai vu chez eux, je ne serais pas étonné qu’il y ait d’autres cas.  »

    Le signataire de ce faux est le manager Julien Lefevre, responsable hygiène sécurité environnement (HSE) de l’entrepôt de Sevrey. Bras droit du directeur pour l’évaluation des risques, il est normalement chargé de la sécurité des salariés et des programmes de prévention de réduction des accidents.

    Seule une enquête globale des pouvoirs publics sur les activités logistiques d’Amazon en France permettrait désormais d’établir si la fraude de ce manager d’Amazon relève du cas isolé ou d’une pratique courante de la multinationale visant à réduire illégalement son taux d’accidents du travail (2). «  Ce qui est sûr, témoigne Khaled Bouchajra, représentant de la section syndicale CGT du site d’Amazon Saran (Loiret), c’est que, systématiquement après un accident du travail, les managers courent vers l’infirmerie pour faire pression sur les salariés. Ils cherchent à les convaincre de rentrer chez eux et à ne pas déclarer leur accident du travail. Certains ont peur et obtempèrent. C’est une honte, un scandale ! »

    Un travailleur sur six est victime 
de troubles musculo-squelettiques

    Le nombre officiel d’accidents du travail chez Amazon demeure néanmoins élevé, comme l’indique un rapport accablant de la médecine du travail de Saône-et-Loire récemment présenté en comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’entrepôt de Sevrey. Bien que l’entrepôt n’ait été ouvert qu’en 2013, ce rapport indique que, parmi l’effectif total du site, un travailleur sur six est déjà victime de troubles musculo-squelettiques (TMS). Un ratio qui serait bien entendu d’autant plus élevé s’il était calculé sur la base des seuls « associates », anglicisme qualifiant les ouvriers d’Amazon. «  Les risques psychosociaux sont très présents, liés au contrôle continu de l’activité, à la pression pour la productivité, aux difficultés de prise en charge lors des arrêts liés à des problèmes de santé, à la prise en compte très insuffisante des difficultés physiques. S’y ajoutent aussi des tensions entre les personnes  », alerte le rapport.

    « La présence de deux pauses était un élément de prévention  », souligne-t-il également. Amazon, préférant l’intensification de la pénibilité du travail plutôt que la prévention, a en effet récemment supprimé la règle des deux pauses de vingt minutes et les a remplacées par une seule pause de trente minutes. «  La pression à la productivité joue un rôle aggravant car la succession trop rapide des gestes ne permet pas aux muscles de se relâcher, certains muscles restant donc en tension pendant toute l’activité. Exiger d’une personne qu’elle soit toujours à sa productivité maximale est donc une aberration en termes de prévention TMS. De nombreux salariés m’ont décrit cette situation. Il ne faut pas laisser toujours au même poste une même personne, on a beaucoup plus de risques d’en faire une personne malade, mais j’ai vu plusieurs personnes dans ce cas  », dit encore le médecin à l’origine du rapport. Le sourire imprimé sur les colis Amazon n’est décidément pas celui des travailleurs.

    * Journaliste, auteur de En Amazonie.
Fayard, 2013.
(1) Le prénom a été changé.
(2) Le service de presse d’Amazon n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien.

    Amazon, c’est la zone.

    #patrons_voyous #droit_du_travail et #santé_au_travail (sur lesquels les #petits_chefs s’assoient) #MEDEF_power

    • Innovation ? pas vraiment, la fausse déclaration d’AT est un très grand classique du patron voyou. Il y a tout plein de variantes ; l’intérimaire est souvent une cible privilégiée.

      Quelques techniques - liste non exhaustive :
      • en cas d’accident, ne pas laisser l’ambulance entrer dans l’entreprise et lui faire prendre en charge le salarié à la porte,
      • "offrir" quelques jours rémunérés de repos à la maison.

      Ceci dit, faire une déclaration à la CRAM sans l’avoir fait valider par le salarié, c’est quand même particulièrement débile.

  • M. Valls « aime l’Entreprise ». L’Entreprise n’aime pas le gouvernement ...

    Moins de jours fériés, dérogation sur le smic... Les propositions du Medef pour l’emploi
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/15/moins-de-jours-feries-derogation-sur-le-smic-les-propositions-du-medef-pour-

    Ces propositions « apparaîtront certainement agressives ou caricaturales à certains », reconnaît le Medef en conclusion de son document, cité par Les Echos. « Ils ont tort. Il s’agit avant tout d’animer un débat (...) Notre conviction est que nous n’avons pas ‘tout essayé contre le chômage’, nous avons juste essayé ce qui n’a marché nulle part et oublié ce qui a fonctionné partout. »

    Le #MEDEF_power à la manœuvre.

  • Gattaz répond à côté de la plaque, l’Humanité maintient | L’Humanité
    http://humanite.fr/gattaz-repond-cote-de-la-plaque-lhumanite-maintient-546479?IdTis=XTC-FT08-A

    Après n’avoir pas donné suite, lundi, à nos sollicitations avant parution, après avoir fait le dos rond, mardi, pendant une partie de la journée – au Nouvel Obs, son entourage s’est juste dit «  surpris par l’interprétation des chiffres  » –, Pierre Gattaz a fini, devant le buzz, par retrouver sa langue. En guise de «  réponse  » à nos informations, il a posté sur son blog (1) un billet narquois en forme de «  petit cours d’économie pour débutants  ». Au-delà de sa «  fascinante affirmation  » selon laquelle un impôt, ou un crédit d’impôt comme le Cice (crédit d’impôt compétitivité emploi) ne serait pas de l’argent public (lire ci-contre), le président du Medef ricane un peu et raille beaucoup en mettant en avant une série de données comptables différentes des nôtres, aussitôt reprises par nos confrères mais passablement tronquées. De quoi permettre à l’AFP qui, plus tôt dans la journée, avait diffusé l’essentiel de notre enquête, de faire machine arrière en titrant une dépêche : «  Gattaz répond point par point aux accusations de l’Humanité sur son entreprise  ».

    Voir aussi http://seenthis.net/messages/272131

    #Medef_power

  • Le Medef et ses acolytes lancent leur offensive | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/le-medef-et-ses-acolytes-lancent-leur-offensive-545995?IdTis=XTC-FT08-AHLKN

    Le dialogue social cher au secrétaire de la CFDT, Laurent Berger, a donc du plomb dans l’aile. « Là, visiblement, le patronat pense qu’on ne peut rien faire ensemble » puisqu’il « demande au gouvernement d’agir sans passer par le dialogue social », a admis, hier, le président de la CFTC. « Ça promet une conférence sociale rock’n’roll, s’est amusé le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly. On a le sentiment parfois que les organisations patronales se prennent pour le gouvernement. »

    #MEDEF_Power

  • Europe : comment le Medef passe commande auprès des députés pour défendre ses intérêts ? | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/europe-comment-le-medef-passe-commande-aupres-des-deputes-pour-defendre-ses

    Ce n’est pas une surprise, l’organisation patronale est avant tout un puissant lobby qui a pour ambition de faire gagner toujours plus d’argent à ses adhérents, notamment en tentant d’obtenir pour eux un cadre législatif « favorable », c’est-à-dire réduisant à peau de chagrin les droits sociaux et environnementaux.
    Comme nous vous le révélions dans un article concernant la réponse au questionnaire envoyé par le CCFT aux entreprises du Cac 40 à propos de leurs engagements concernant la protection des employés sous traitants, un an au Bangladesh, l’atelier textile du Rana Plazza entraînant la mort de 1138 personnes qui fabriquaient des vêtements pour le compte d’enseignes européennes, le MEDEF n’avait pas été avare « d’éléments de langage » afin d’aider ses adhérents à remplir leur copie (voir notre enquête ici)…
    Le rayon « prêt à penser » du MEDF est d’ailleurs si bien achalandé qu’il existe des textes et des recommandations pour toutes les situations et pour tous les destinataires. Ainsi que nous l’apprend l’eurodéputée (PS) Sylvie Guillaume qui a rendu publique une lettre datée du 5 juin, dans laquelle sous la plume de son président, l’organisation patronale fait connaître ses exigences, non pas à ses adhérents cette fois, mais à une grande majorité des élus du peules lors du dernier scrutin européen.

    #MEDEF_power #lobbying

  • Auto-entreprise : Bercy précise le régime de cotisation foncière | Secteur Public
    http://www.secteurpublic.fr/public/article.tpl?id=41856

    « - Au titre des années au cours desquelles ils ne réalisent pas de chiffre d’affaires et n’emploient pas de salariés
    – Au titre de l’année au cours de laquelle ils ont, pour la première fois, réalisé un chiffre d’affaires ou employé un salarié
    – Lorsqu’ils ont opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire, au titre des deux années suivantes »

    C’est magnifique ! On remarque que l’exo ne marche qu’en cas d’absence de CA. Donc, avec un CA de 1€, on paie au moins 200€ de CET. Encore mieux : le CA n’est pas le bénéfice. On peut donc manger la grenouille et devoir banquer quand même !
    Gros foutage de gueule, dans tous les cas !
    #fb #mn