Oh, ça fonctionne sur Manjaro clavier FR ! Merci :-) Le mois dernier, j’ai cherché·e, et pas trouvé·e... alors j’ai contourné·e :
▻https://seenthis.net/messages/928170#message993152
Sur gnome clavier FR alt c’est AltGr + Maj + touche “. ;”
Why Not to Trust Statistics
On ne commence à faire des #statistiques que lorsqu’on fait des graphiques. Le billet pourrait (utilement) avoir pour titre :
Par ailleurs, le mot anglais a des sens variés…
Mésologiques : Habitat insoutenable et COP21 / Augustin Berque
▻http://ecoumene.blogspot.fr/2015/12/font-face-font-family-cambria-mathfont.html
Que je l’aie écrit voici dix ans ne modifie pas l’actualité du propos de ce livre, propos qui reste de définir les origines et l’histoire des motivations qui ont poussé la société contemporaine, dans les pays riches, à idéaliser la maison individuelle au plus près de la nature, ce qui a conduit à l’éclatement des villes et au phénomène de l’urbain diffus. Les origines et l’histoire des motivations qui expliquent ce phénomène n’ont pas changé.
hu, c’est quoi cet URL : „font-face-font-family-cambria-mathfont” :D
« fastfûdoka » le terme est très bien trouvé, il nous en faudrait un comme ça dans toutes les langues
la forclusion d’une moitié de nous-mêmes, à savoir [l’« entrelien humain »], est la raison profonde pour laquelle les sociétés modernes, en tant que telles, resteront structurellement incapables de surmonter la crise de l’#environnement, sinon au prix d’une révision radicale de ce qui les fonde : le corps médial que forment concrètement les humains entre eux et avec les choses, sur la Terre ; autrement dit, en réinventant leur propre #médiance
Pas mieux.
#écoumène #déménagement_du_territoire #urbain_diffus
Il y a quand même un grand écart assez vertigineux entre cette pensée et le mouvement pour le #climat qui nous dit (à raison) qu’on n’a plus que quelques années pour éviter les trajectoires (en termes d’émissions de gaz à effet de serre) qui nous mèneront aux seuils de non-retour et donc à un changement d’ère géologique, avec tout ce que ça impliquerait de morts humaines.
Cette urgence rend impossible dans un tel délai le changement civilisationnel nécessaire.
Augustin Berque : Écologique, ou mésologique ?
▻http://www.espacestemps.net/en/articles/cologique-ou-mesologique-en
Nous ne pourrons nous conduire autrement si nous n’apprenons pas à penser autrement. Dans nos sociétés, l’#économie s’est instituée comme le seul « mode de #rationalisation de l’existence » (p. 109 sqq) ; or c’est bien à une nouvelle raison, « la raison écologique » (p. 117 sqq), que nous sommes désormais tenus de donner priorité. Il faut pour cela dépasser « l’autisme suicidaire » dont est porteuse « la perfection même de la raison économique » (p. 117). Même si, dans le cadre du système, l’#écologie apparaît comme « l’empêcheuse de tourner en rond », « le principe de réalité qu’elle incarne est plus fort que la richesse et finira tôt ou tard par s’imposer » (p. 118). C’est en effet « notre volonté de durer en tant qu’espèce [qui] constitue le fondement le plus assuré de la raison écologique » (p. 119). Cela « transcende le destin des individus » (p. 21), et demande donc que nous dépassions « l’#individualisme culturel dans lequel nous baignons » (p. 120), en faisant nôtre le « principe #responsabilité » de Hans Jonas dont la célèbre maxime est « Agis de telle manière que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre » (cité p. 122). Il est clair aujourd’hui que nous ne pouvons plus faire « comme si le #bien_commun pouvait résulter d’une somme d’égoïsmes » (p. 128). « Le passage à l’ère de l’irréversible change la donne », et « le laisser-faire n’est plus une option » (p. 129). « La raison écologique, en un mot, sera une raison moins rusée. Une raison collective qui s’appuie sur la lucidité et la vertu plutôt que sur l’intérêt, est-ce seulement pensable ? » (p. 130). La réponse est oui. Perret, au-delà du principe de responsabilité, parie en effet sur l’espérance (voir son livre La logique de l’espérance , Renaissance, 2006) : de « l’événementialité du sens » (p. 151), nous pouvons rationnellement nous attendre à ce que la réalité prenne un autre sens, nous fondant à penser autrement.
Tout cela se tient, et je ne vois pas de raison valable de contester le propos de l’auteur. Par sa concrétude et sa clarté, son livre me paraît une excellente synthèse des motifs et des moyens que nous pouvons avoir de réformer ce système qui conduit l’#humanité au désastre. J’avoue cependant que j’attendais davantage d’un titre tel que « Pour une raison écologique ». Ce livre en effet ne touche pas à ce qui, selon moi du moins, doit nécessairement constituer le soubassement et l’armature de la raison nouvelle qui s’impose ; à savoir, d’une part, une autre ontologie que celle qu’a instaurée le dualisme substantialiste inhérent à la modernité (la conscience individuelle d’un sujet substantiel face à un monde objet non moins substantiel), d’autre part la logique aristotélicienne de l’identité du sujet, qui en a justement fondé le substantialisme. L’écologie est l’un des domaines où il est devenu évident qu’il faut substituer un paradigme relationnel à ce paradigme-là ; mais elle est loin d’être le seul, et s’en tenir à une « raison écologique », en la matière, c’est courir le risque d’un nouveau réductionnisme, celui d’un holisme écologique que Perret, à juste raison, récuse par ailleurs.
Il faut donc voir plus large : au-delà de la « raison écologique » (minimum et repère nécessaires en tout état de cause), il faut aller jusqu’à l’ontologie et à la logique pour dépasser le paradigme de la modernité. Nonobstant les immenses et indéniables bénéfices que l’humanité en a retirés, celui-ci a fait son temps : la #catastrophe certaine à laquelle il nous conduit désormais entraînera non moins certainement la perte de tous ces bénéfices, et bien davantage encore, puisque c’est notre survie même qui est en jeu. Du point de vue ontologique, à l’opposé de ce dont nous persuade l’individualisme (méthodologique, entre autres), nous devons reconnaître que de tous les êtres vivants, l’humain, ce néotène, est celui qui dépend le plus de son milieu ; car, s’agissant de l’humain, ledit milieu n’est pas seulement écologique : il est non moins — et il est chaque jour davantage — #technique et #symbolique. De cette réalité, ce n’est pas une « raison écologique » qui à elle seule pourra rendre compte ; mais bien une raison mésologique : une raison des milieux humains comme tels : pas seulement comme écosystèmes, mais comme systèmes éco-techno-symboliques.
La catastrophe est désormais permanente, omniprésente, et ralentie. Ses formes spectaculaires relèvent en majorité de la simulation. #Baudrillard #post-réel #hyperréel
The ‘#Anthropocene’, an era shaped by people
Eyes on the ice - English edition (November 2013)
▻http://mondediplo.com/2013/11/08arctic
A new report confirms that we are responsible for global warming. The continued melting of the Arctic’s sea ice is now widely seen to be true. So too is the idea that this has major global consequences. Is the situation reversible?
#Arctic ice extent | @reka
▻http://mondediplo.com/maps/iceextent
Sur l’anthropocène :
Learning How to Die in the Anthropocene
▻http://opinionator.blogs.nytimes.com/2013/11/10/learning-how-to-die-in-the-anthropocene
Et cet entretien de @vacarme non seulement #shameless_autopromo mais pas dispo en intégralité en ligne (for now) :
L’#apocalypse et l’anthropocène — entretien avec J-B. Fressoz :
►http://www.vacarme.org/article2301.html
Pourquoi les impôts des retraités vont augmenter
▻http://www.lemonde.fr/argent/article/2013/09/26/pourquoi-les-impots-des-retraites-vont-augmenter_3485210_1657007.html#mf_sid ?
La réforme des retraites prévoit de fiscaliser la majoration de la pension de 10 % accordée aux retraités ayant eu au moins 3 enfants. Sur les 5,5 millions de retraités du régime général bénéficiant de ce bonus, plus de la moitié – soit près de 3 millions – étaient imposables en 2012, selon les chiffres de la CNAV. Or, en intégrant une partie non négligeable du montant de leur pension dans leurs revenus, ils s’acquitteront logiquement en 2014 d’un impôt plus élevé, voire beaucoup plus élevé, comme le montrent ces simulations réalisées par la société de conseil Optimaretraite.