• Troisième et dernier billet sur la maternité des Lilas
    (version disponible aussi en PDF - 26 pages A4)
    Pas seulement dans ton jardin
    - La maternité des Lilas : une lutte locale ?
    - On aime la mater et ça fait du bien de l’aimer
    - À propos du collectif de soutien
    - Les limites de la stratégie communicationnelle
    - La maternité des Lilas, c’est quoi, en fait ?
    - Service d’orthogénie et d’accouchement physiologique
    - Les modalités financières et les objectifs sociaux du service
    - Les salarié·es
    - Le représentant légal, angle mort et boulet
    - La proposition d’une maternité des Lilas de service publique
    - Les conséquences d’une intégration en service public
    - À propos des usines à bébés
    - Sanctuaire ou partage ?

    Pas seulement dans ton jardin – Sortant du village
    https://sortantduvillage.info/2022/11/14/pas-seulement-dans-ton-jardin

    On aime la mater et ça fait du bien de l’aimer

    Revenons en juin 2011, quand l’ARS refuse de donner son accord au projet de construction d’une nouvelle maternité aux Lilas, sur le terrain Güterman.

    L’urgence était à « l’action ». Tout le monde sait que pour agir rapidement, il faut se faire connaître et, pour cela, quoi de mieux que l’action spectaculaire ?

    Ça tombe bien : la mater, avec son ambiance bienveillante et ses nourrissons, est plutôt photogénique. Elle attire la lumière. Elle retourne une image rassurante et consensuelle. C’est un bon départ pour se faire connaître, surtout quand on appartient à un secteur d’activité qui renvoie, globalement, une vision de la réalité beaucoup moins glamour.

    Tapez dans votre moteur de recherche « maternité des Lilas » et observez les vidéos associées à votre requête.

    Vous constaterez alors que les mots clés « maternité des Lilas » correspondent à un objet médiatique et politique qui ne cadre pas vraiment avec la réalité des services de santé en France.

    Une réalité qui est accessible à tout à chacun, dès lors qu’on se rend à l’hôpital pour une urgence : des lits installés dans les couloirs, le déficit d’équipements et de moyens médicaux, le manque de personnel, l’exaspération du public, les agressions des agent·es… sans parler de la partie immergée de l’iceberg, qui remonte périodiquement à la surface, par blocs entiers, tels que – tiens, parlons-en justement – les violences obstétricales, la fermeture des maternités et des services de pédiatrie, la pénurie d’infirmières et de médecins de villes, la maltraitance des patient·es souffrant de troubles psychiatriques et des personnes en situation de handicap, les systèmes informatiques des hôpitaux qui sont à l’origine de la diffusion d’informations confidentielles des usagers, après avoir été hackés… soit, autant de situations parmi d’autres, caractérisant l’état des services publics de santé, à laquelle il faudrait, bien entendu, ajouter la gestion de la crise du COVID19 qui représente, à elle seule, un dossier à charge qui vaut largement son pesant de cacahouètes.

    Toutes ces images anxiogènes s’évaporent au contact de la maternité des Lilas, y compris quand il est question des péripéties qui l’opposent à l’ARS. Parfois, même, c’est rigolo aux Lilas. On voit des jeunes femmes sympas, plein d’énergie, avec de jolies couleurs, qui chantent et qui dansent. Et puis toutes ces vidéos disponibles sur Youtube, dix après. Vraiment cool.

    Quand l’objet politique et médiatique « maternité des lilas » rencontre le sujet de société « service public de santé en France », ce dernier joue presque toujours le rôle de figure repoussoir. Le discours, surtout porté par les usag.ères des Lilas et relayé par les médias, pourrait presque toujours se résumer à ce type de propos : Aux Lilas, ce n’est pas comme les autres maternités. On prend vraiment soin des patientes. Ce n’est pas une usine à bébés et on ne veut pas qu’elle le devienne. C’est pour cela qu’il faut la soutenir.

    Pour conclure, sur le registre de l’activisme, rappelons que le simple terme de « La maternité des Lilas » représente, à lui seul, un symbole fort au-delà même de la sphère militante féministe. Il n’est pas nécessaire de déployer tout un argumentaire pour convaincre. Il suffit de lancer le message essentiel « Attention, la maternité des Lilas est en danger ! » pour voir arriver le beau monde et inciter tout à chacun·e ayant une conscience progressiste de lui venir en aide, surtout quand cela ne consiste qu’à signer une pétition en ligne.

    Décidément, on aime la mater et ça fait du bien de l’aimer.

    La maternité des Lilas a la chance de bénéficier d’un réseau de célébrités qui servent de précieux relais auprès des grands médias, ce qui accentue d’autant l’effet charismatique évoqué ci-dessus.

    Contentons-nous, pour l’instant, du constat suivant : la mobilisation de la maternité des Lilas fait l’objet d’un accompagnement médiatique assez exceptionnel et plutôt bienveillant.

    Il semble que, dès le départ, la visibilité médiatique, sous sa forme parfois la plus caricaturale, a représenté la stratégie prioritaire adoptée par le collectif de soutien. La maternité des Lilas s’est souvent mise en scène à l’écran, voire dans la rue.

    La stratégie de communication s’est emballée et, bingo, le truc a fonctionné.

    Tant que la mayonnaise prenait il n’y avait aucune nécessité de savoir et de faire savoir que l’objet « la maternité des Lilas » ne se limitait pas aux images d’Épinal retournées par les écrans. Il n’était nullement nécessaire de préciser que cet objet embarquait un représentant légal, totalement invisible, qui allait s’avérer plutôt encombrant. Hors de question, aussi, d’étaler au grand jour le fait que les principales porte-paroles, sous couvert d’un discours unitaire, étaient en réalité porteuses de tensions internes, représentant, des intérêts spécifiques, voire divergeant.

    La priorité, au début, était d’obtenir le maintien de « la maternité des Lilas aux Lilas ». Incontestablement, cette stratégie pouvait s’avérer gagnante.

    Après le succès de la manif de septembre 2011, l’ARS a été contrainte de faire marche arrière, moyennant quelques concessions, à première vue, mineures. Personne n’avait vu que l’État menait tout son petit monde en bateau, mais là n’est pas la question. La stratégie de com avait été vraiment super canon successful, tu vois, et ça faisait du bien d’y croire. Tout semblait réglé. Nous y avons presque cru.

    Et alors, où est le problème ? Me direz-vous.

    Le problème ne porte pas sur la médiatisation elle-même. On sait qu’il faut faire avec, même si le sujet mériterait d’être approfondi.

    Par contre, le soucis vient quand on en reste à l’image laissée par les médias et, d’autant plus, quand cette image plaisante et simplificatrice, qui s’avère totalement erronée, est intégrée par les protagonistes de la lutte elles-mêmes et eux-mêmes : salarié·es, collectif de soutien et sympathisant·es.

    #maternité_des_Lilas #accouchement_physiologique #féminisme #lutte_sociale #lutte_syndicale #lutte_locale #lutte_globale #usines_à_bébés #santé_publique #savoir-faire_professionel #médiatisation_lutte_sociale #service_public #biens_communs #sanctuariser_vs_partager #logiques_industrielles #sens_donné_au_travail #automatisation #dématérialisation_services #dégradation_qualité_service_rendu

  • Les nouvelles héroïnes françaises (mais seulement à l’étranger – et sur les réseaux sociaux…).
    « Assa Traoré fait la une de Time ; une couverture que l’on ne verra pas en France dont les dirigeants politiques et les médias prétendent que le racisme systémique n’existe pas et qui couvrent les violences de la police. Une telle injustice ne passe pas inaperçu à l’étranger. »

    https://time.com/guardians-of-the-year-2020-racial-justice-organizers

  • [must see] Médias : les quartiers vous regardent : Clichy-sous-bois, Amiens-Nord, Beaumont-sur-Oise, Grenoble & Marseille : un série documentaire en co-production La Friche / Collectif ŒIL à voir ou à revoir, à réfléchir surtout...

    via FUMIGENE MAG :
    https://www.fumigene.org/2019/10/28/medias-les-quartiers-vous-regardent-serie-documentaire

    1/ Clichy-sous-bois, la rupture
    2/ Amiens-Nord, le fossé
    3/ Beaumont-sur-Oise, le rapport de force
    4/ Grenoble, la réplique
    5/ Marseille, l’alternative

    Il n’est pas rare, lorsqu’on est journaliste et qu’on travaille dans les quartiers populaires, d’entendre des critiques sur le traitement médiatique qui est fait d’un quartier et de ses histoires. Il n’est pas rare non plus de discuter entre collègues du fossé toujours plus abyssal entre les “banlieues” et la profession de journaliste. Et pourtant, rien ne change. La défiance grandit. Chacun d’entre nous a en tête ces moments où la parole s’est pourtant libérée : “les journalistes, c’est des gros DJ, ils remixent tout ! » ; “les journalistes viennent ici, nous parlent, et après, on ne les revoit plus jamais…” ou encore « vous voulez faire de l’audimat, ça intéresse personne, les gens sympas ». Rancoeur accumulée par des citoyens qui se sentent dévalués, dans la presse, en raison de leur simple appartenance à un territoire, qui nous laissent, eux et nous, avec une profonde impression d’impuissance.

  • Aujourd’hui, acte 17, par André Gunthert

    Dix-sept semaines d’un conflit social qui attend toujours sa résolution. Comment mieux dire, à l’heure où l’on évoque déjà les modalités de restitution du « Grand débat », que de #débat – c’est à dire de rencontre, de dialogue, de construction d’un consensus – il n’y en a pas eu ? Ou plutôt : il n’y en a pas eu avec Eux. Eux : les Gilets jaunes, les contestataires, les abrutis, les violents, les haineux. Les méchants. Ceux dont la #médiatisation a patiemment élaboré l’altérité. Macron, président de la politesse, a dicté la règle. On discute avec ceux qui disent bonjour, qui serrent la main, et qui ne coupent pas la parole au président. Les gentils. Ceux qui suivent les règles. Pas avec les Autres. Ceux qui les refusent. Comment contester cette équation repeinte aux couleurs du formalisme républicain ?

    C’est la magie performative du : « Vous ne m’avez pas serré la main ». Donc je suis légitimé à ne pas vous adresser la parole. Ne pas s’occuper du fond, répliquer sur la forme. Une technique de base du troll moyen. Je ne tiendrai pas compte de ce que vous venez d’énoncer, parce que vous n’avez pas respecté la bienséance. Magie d’une inversion qui glisse sous le tapis la colère. Et qui permet de dire : c’est de votre faute.

    On peut tourner et retourner dans tous les sens cette formule magique du formalisme : elle n’existe que pour faire taire. Débattre avec ceux qui sont déjà d’accord, ce n’est pas débattre. Ne pas écouter ceux qui protestent, et pire : les disqualifier justement parce qu’ils ont choisi de sortir du cadre qui étouffe toute #contestation, ce n’est pas un dialogue, mais un soliloque.

    Acte 17. On attend juste qu’ils s’essouflent. Logiquement, plus on se bouche les oreilles, plus ils se fatigueront. Ils vont bien finir par voir ça ne sert à rien. Cette attitude incarnée jusqu’au sommet de l’Etat n’a qu’un nom : le déni. Des violences policières, des blessés en pagaille, des malheureux fauchés sans la moindre raison ? Il est interdit d’en parler dans un Etat de droit, intime sans sourire le monarque républicain. N’ai-je pas été élu par tous les journaux de France ? Le débat c’est moi.

    Faire taire ceux qui crient et réserver la parole aux plus polis, est-ce encore la République ? Priver de #légitimité une partie du peuple parce qu’on est du bon côté de la caméra ou du fusil, ce n’est pas la démocratie, c’est la loi du plus fort. La démocratie ne résulte pas seulement d’un comptage des voix au moment du scrutin. Elle se construit fondamentalement sur l’élaboration d’une opinion commune, par les instruments du débat public : non pas le soliloque de l’autorité organisé pour annuler toute altérité, mais la libre expression de chacun répondant à chacun, armé de sa raison, et profitant d’un espace public qui est la condition du dialogue.

    La république de la politesse n’a plus de démocratique que le nom. Lorsqu’on refuse d’entendre ceux qui ont à se plaindre, lorsqu’on manipule la #violence tout en élevant un mur de #déni, lorsqu’on nomme débat le théâtre de la leçon magistrale du pouvoir, on se livre à une parodie autoritaire et méprisante. Souhaitons que l’Acte du jour ne soit pas obscurci par la barbarie de ceux qui portent le masque de l’Etat de droit.

  • Welcome to a new kind of war: the rise of endless urban conflict

    The traditional security paradigm in our western-style democracies fails to accommodate a key feature of today’s wars: when our major powers go to war, the enemies they now encounter are irregular combatants. Not troops, organised into armies; but “freedom” fighters, guerrillas, terrorists. Some are as easily grouped by common purpose as they are disbanded. Others engage in wars with no end in sight.

    What such irregular combatants tend to share is that they urbanise war. Cities are the space where they have a fighting chance, and where they can leave a mark likely to be picked up by the global media. This is to the disadvantage of cities – but also to the typical military apparatus of today’s major powers.

    Irregular combatants are at their most effective in cities. They cannot easily shoot down planes, nor fight tanks in open fields. Instead, they draw the enemy into cities, and undermine the key advantage of today’s major powers, whose mechanised weapons are of little use in dense and narrow urban spaces.
    Nor do contemporary urban wars even prioritise direct combat. Rather, they produce forced urbanisation and de-urbanisation. In many cases, such as Kosovo, displaced people swell urban populations. In other cases, such as Baghdad, ethnic cleansing expels people – in that case the “voluntary” departures of Sunnis, Christians and other religious groups, all of whom had long co-existed in Iraq’s large cities.

    Indeed, warring forces now often avoid battle. Their main strategy is to gain control over territory, through the expulsion of “the other” – often defined in terms of ethnicity, religion, tribal membership or political affiliation. Their main tactic is the terror of conspicuous atrocities, such as in South Sudan, home to a brutal and bloody war with no end in sight fought between two strongmen (and former collaborators), or the Congo, where irregular armies fighting for control of mining wealth have killed millions.

    The western military is learning. The US now has training camps featuring imitation “Arab” urban districts, and has picked up the Israeli practice of entering a dense neighbourhood not via the street, but by crossing through homes – a parallel pathway to the street, running from one interior room to another by carving holes in contiguous walls, and dealing with the inhabitants as they come across them.

    Global media certainly have an easier time reporting on major cities than on villages and fields. But even when those “remote” deaths are invoked, the shock and the engagement is not as strong as it is with terrorist attacks in cities. This engagement with the urban goes beyond attacks on people: when a major historic building or work of art is destroyed, it can generate huge responses of horror, pain, sadness, sense of loss – but 6 million killed in Congo? Nothing.

    We have gone from wars commanded by hegemonic powers that sought control over sea, air, and land, to wars fought in cities – either inside the war zone, or enacted in cities far away. The space for action can involve “the war”, or simply specific local issues; each attack has its own grievances and aims, seeking global projection or not. Localised actions by local armed groups, mostly acting independently from other such groups, let alone from actors in the war zone – this fragmented isolation has become a new kind of multi-sited war.

    In the old wars, there was the option of calling for an armistice. In today’s wars, there are no dominant powers who can decide to end it. Today’s urban wars, above all, are wars with no end in sight.


    https://www.theguardian.com/cities/2018/jan/30/new-war-rise-endless-urban-conflict-saskia-sassen?CMP=Share_AndroidApp_
    #villes #guerres #conflits #urban_matter #urbanisation_des_conflits #guerres_urbaines #médiatisation #milices #combattants #guérilla #Saskia_Sassen #villes_en_guerre

    cc @albertocampiphoto @reka @isskein @tchaala_la @fil @ville_en

  • Petits arrangements avec la #violence - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/Petits-arrangements-avec-la-violence.html

    Le sous-titre du livre, « Et pourtant tout le monde savait », semble être une formule facile. La question est pourtant au centre du livre. Comme Léonore Le Caisne le démontre, la révélation de l’#inceste par la victime et les médias n’en est pas une pour le village, il n’y avait pas de « loi du #silence  ». La question n’est donc pas de déterminer si les habitants savaient ou pas, mais d’établir les modalités de ce savoir. Il ne faut pas surestimer l’importance de l’affaire au regard des enquêtés. Ceux-ci préfèrent parler à l’ethnographe de choses qui les concernent plus directement : des élections municipales ou du plan d’occupation des sols par exemple. Les positions des enquêtés déterminent leur savoir : ceux qui font partie du voisinage se sentent moins concernés que les autres ; les « anciens » savent plus que les nouveaux. Les jugements moraux prennent ainsi sens dans des partages et des intérêts locaux qu’ils produisent. L’affaire s’insère dans la série des autres histoires qui alimentent les commérages : « le “travesti” qui déboula un jour à la mairie un fusil à l’épaule pour se faire appeler Madame », la mère de famille qui « racolait dans les bois » (p. 86-87).

    Le fétichisme du fait violent permet finalement aux habitants de s’extraire de l’événement, soit en notant qu’ils ne connaissaient pas tout, et par exemple par les tortures ; soit en mettant en doute ce dont ils n’ont pas été les témoins : « c’est des on-dit, parce que j’y étais pas ! » (p. 96). Après la #médiatisation, c’est tout le village se retrouve coupable de n’avoir pas dénoncé. Les jeux du discrédit ne s’arrête pas là : l’indemnisation de Nelly font porter le soupçon sur ses intentions et sur celles de Sébastien. Pour certaines associations de lutte contre l’inceste, mettre en avant les conditions de logement, l’absence de nourriture, « ça n’apportait rien » (p. 327), en tous cas pas à la construction d’une cause collective : il ne faut pas seulement être une victime, il faut être une « bonne victime ». Les faits et les individus sont donc pris dans des logiques de qualifications qui aboutissent souvent à dénoncer la dénonciation de Nelly.

  • L’obsession Donald Trump
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201507/29/01-4888918-lobsession-donald-trump.php

    Si vous regardez CNN ou Fox News ces jours-ci, il y a de fortes chances que vous tombiez sur la tignasse rousse de Donald Trump. Les médias américains semblent obsédés par le candidat à l’investiture républicaine. De nombreux sondages le donnent en avance, mais The Donald a-t-il vraiment une chance de remporter la course ? Ou s’agit-il d’une bulle médiatique à la veille d’éclater ?

    #Donald_Trump #Médiatisation_(média) #Parti_républicain_(États-Unis) #Élection_présidentielle_américaine_de_2016 #États-Unis

  • « #envoyé_spécial », les #assises_du_journalisme et la responsabilité professionnelle : cherchez l’erreur…
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=4459

    Les rétrospectives médiatiques de l’année 2014 oublieront à coup sûr un événement pourtant inédit qui a eu lieu en mai : pour la première fois, des habitants d’un quartier populaire ont osé poursuivre au tribunal une chaîne de télévision nationale parce qu’ils se sont estimés « diffamés » par la représentation qu’elle avait …

    #Nos_enquêtes #Racisme_-_immigration #france_2 #journalisme #journaliste #la_villeneuve #médiatisation #stigmatisation

  • La Genèse de la Papa Grue Show
    Analyse de la couverture médiatique des perchés Nantais
    http://www.mascuwatch.org/infowar/la-genese-de-la-papa-grue-show

    Ce « dossier de presse critique » n’est ni exhaustif, ni objectif. De très nombreux articles ont été écrits durant le mois de février 2013, suite aux actions de Serge Charnay et Nicolas Moreno. L’exhaustivité aurait été quasi-impossible à atteindre, et de toutes manières peu intéressante. Nous nous sommes finalement basés sur une centaine d’articles de presse pour réaliser ce dossier.

    Durant les premiers jours d’occupation des grues, la presse a, de manière générale, été très complaisante vis-à-vis des « perchés nantais ». Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qu’un ton plus critique a pu être entendu. Ce dossier cherche à mettre en avant ce ton critique.

    Les articles critiques du masculinisme et des masculinistes sont reproduits intégralement. Quelques modifications mineures et des précisions (entre crochets) y ont parfois été apportées, la plupart étant signalées dans les notes de bas de page. Seules certaines images ont été reproduites, de manière à rendre l’impression de ce dossier moins lourde. Le document est organisé de manière à éviter au maximum les redites. Certains faits nous semblant importants, et qui ne seraient pas mentionnés dans ces articles, sont mis en avant comme compléments d’informations à la fin du premier article de Guillaume Leroy, « Une opération médiatique du lobby masculiniste : ‘le show des grues’ », le plus précis des articles (du point de vue factuel) réunis dans ce dossier.

    Une rubrique Articles complaisants liste quelques articles s’étant distingués par leur approche pro-masculiniste. Quelques courtes remarques critiques, qui ne sauraient se substituer à un examen plus approfondi des thèses et des stratégies des masculinistes français, accompagnent cette courte recension.

    On trouvera à la fin du dossier une rubrique Ressources dans laquelle sont mentionnées quelques références de base permettant d’approfondir la question du masculinisme et des masculinistes.

    Ce travail concerne le mois de février 2013.

    #masculinisme #mediatisation