• Comment les labos amassent des fortunes grâce à des #médicaments au prix exorbitant - Basta !
    https://www.bastamag.net/Comment-les-labos-amassent-des-fortunes-grace-a-des-medicaments-au-prix
    https://www.bastamag.net/IMG/arton6286.jpg?1507123870

    Grâce à l’enquête du Sénat étas-unien, on en sait plus sur la #stratégie du laboratoire lors de ces négociations. « L’industriel a testé, relate Médecins du Monde à partir du rapport, auprès de différentes parties concernées (payeurs bien sûr, mais aussi professionnels de santé, associations, experts en charge des recommandations de prise en charge, etc.), des hypothèses de #prix en cherchant à déterminer, pour chaque cible, le seuil qu’il convenait de ne pas dépasser au risque de déclencher des réactions trop négatives en termes de restrictions inacceptables dans l’accès aux soins ou de protestations. » Au terme de ces études, l’entreprise a défini un montant, à ne pas dépasser lors des négociations dans chaque pays, de 84 000 dollars pour une cure standard. Sans faire référence aux coûts de production, de recherche et développement, de commercialisation ou d’impôts, pour justifier le prix du médicament...

    Avec, en France, environ 200 000 personnes identifiées comme portant le virus de l’#hépatite B, un traitement à plus de 40 000 euros pour chaque patient aurait coûté plus de 8 milliards à l’assurance maladie ! Une situation intenable qui a conduit les autorités à restreindre le traitement aux malades les plus sévèrement atteints (plutôt que de s’attaquer à son prix), et aux populations combinant un risque d’être atteint par le VIH. Ce qui a ébréché le principe d’#universalité dans l’accès aux soins, souligne Médecins du Monde. Autrement dit, le prix du traitement implique de faire un tri entre les malades, plutôt que d’en faire bénéficier toutes les personnes atteintes .

    #inégalités #profitation #spoliatation

  • Safety related label changes for new drugs after approval in the US through expedited regulatory pathways: retrospective cohort study | The BMJ
    http://www.bmj.com/content/358/bmj.j3837

    What is already known on this topic
    Recent legislation in America opens the possibility for the expansion and increased use of #FDA expedited drug development and review pathways designed to respond to public health priorities

    Evidence on whether drugs approved through expedited regulatory pathways carry higher levels of safety risks that are unknown at the time of approval is conflicting

    Some studies suggest that the review process does not impact the quality of the safety assessment, whereas others show a difference

    What this study adds
    In this analysis concerning more than 15 years of comprehensive data, expedited pathway drugs had a 38% higher rate of safety related label changes than drugs approved through non-expedited pathways

    As policymakers continue to expand expedited regulatory pathways, physicians and patients should be aware of the potential safety trade-offs involved in these pathways

    #médicaments #santé #sécurité #pharma

  • L’incroyable inflation des prix des médicaments
    http://lemonde.fr/economie/article/2017/09/07/l-incroyable-inflation-des-prix-des-medicaments_5182328_3234.html

    La commercialisation prochaine, aux Etats-Unis, d’un anticancéreux au prix de 475 000 dollars relance le débat sur le prix des médicaments.

    LE MONDE ECONOMIE | 07.09.2017, Chloé Hecketsweiler

    En annonçant un prix de 475 000 dollars (398 570 euros) pour le dernier-né de ses anticancéreux, le géant pharmaceutique suisse Novartis place la barre très haut. Depuis plusieurs années payeurs, médecins et patients s’affolent de l’envolée des prix des traitements, avec un ticket d’entrée à plus de 100 000 dollars pour les nouvelles « immunothérapies ». Ce nouveau record relance la polémique. Approuvé le 30 août par la FDA, l’agence américaine du médicament, le Kymriah consiste à reprogrammer les cellules immunitaires du malade – les lymphocytes T – pour attaquer les cellules cancéreuses. Baptisées « CAR T-cells » dans le jargon, ces cellules ne sont pas des médicaments comme les autres : chaque lot doit être fabriqué sur mesure pour chaque patient, à un coût astronomique.

    Aux Etats-Unis, le Center for Biomedical Innovation du Massachusetts Institute of Technology (MIT) dénombre plus de 600 thérapies géniques et cellulaires en développement. Celles qui atteindront le marché devraient être lancées avec un prix du même ordre que celui du Kymriah de Novartis. Au-delà du coût de fabrication, les laboratoires avancent différentes explications pour justifier leur positionnement. Dans la mesure où elles ciblent des cellules bien précises, le nombre de patients « répondeurs » définit un marché très limité. Leur mode d’action – une modification durable du système immunitaire – est une autre variable dans cette équation complexe. « Avec les médicaments classiques, dans le cadre d’une maladie chronique, la dépense est lissée sur plusieurs années. Là, elle est immédiate », explique John Glasspool, qui pilote au MIT une réflexion sur les modes de financement et de remboursement de ces médicaments innovants.

    POUR MIEUX FAIRE PASSER LA PILULE, NOVARTIS S’ENGAGE À NE PAS FACTURER LE TRAITEMENT EN CAS D’ÉCHEC.
    Pour mieux faire passer la pilule, Novartis s’engage à ne pas facturer le traitement en cas d’échec. Ce principe de « satisfait ou remboursé » est une « bonne façon d’avancer », juge M. Glasspool « car il tient compte de la valeur du médicament pour le patient et pas seulement du coût de la recherche et développement ou de la production ». Il reste cependant de nombreux points d’interrogation concernant ce système testé par différents laboratoires. « Recueillir des données en vie réelle est déterminant pour apprécier l’efficacité d’un médicament au-delà des études cliniques », souligne l’expert du MIT.

    « Fictions négociables »

    La question se pose pour tous les nouveaux anticancéreux. Premier à commercialiser un traitement par CAR-T cells, le laboratoire suisse a été devancé sur ce créneau très lucratif des immunothérapies, par les américains Bristol-Myers Squibb et Merck. Appartenant à une autre classe de médicaments – appelés couramment « anti-PD1 » –, leurs produits respectifs, Opdivo et Keytruda, avaient donné le ton : un an de traitement coûte aux Américains jusqu’à 150 000 dollars par an. Prescrits aux patients atteints de cancer de la peau ou du poumon très agressifs, leur effet peut être spectaculaire chez certaines personnes, mais se révèle limité pour la majorité des patients.

    Dans ce contexte, « les prix sont aujourd’hui largement des fictions négociables visant à exploiter au maximum les capacités de paiement d’acheteurs dispersés, mal informés et sous pression sociale », estime Francis Megerlin, professeur à l’université de Strasbourg, qui étudie l’impact des médicaments innovants sur les systèmes de santé.

    Le Kymriah n’est pas encore approuvé en Europe, mais Novartis devrait déposer une demande d’ici à la fin de l’année. D’autres laboratoires sont dans les starting-blocks. S’ils se félicitent de l’arrivée de ces nouvelles options thérapeutiques, les médecins s’interrogent sur les éventuels arbitrages qu’il faudra faire pour les financer.

    « Les coûts d’administration de ces traitements sont faramineux : aux 475 000 dollars payés pour le médicament lui-même, il faudra ajouter 150 000 à 200 000 dollars pour la prise en charge du malade. On nous demande de faire des économies, mais tout ce que l’on peut faire est dérisoire face à de tels montants, estime le Pr Christian Chabannon, responsable du centre de thérapie cellulaire de l’Institut Paoli-Calmettes, à Marseille. A ce niveau-là, la toxicité pour les systèmes de santé devient aiguë. »

    Possible « remise en cause du principe d’égalité d’accès aux soins »

    L’Institut Curie, l’un des plus grands centres français de lutte contre le cancer, publie, jeudi 7 septembre, un sondage sur la perception qu’ont les Français des coûts des traitements. « Ils n’en ont aucune idée, mais ont bien en tête que l’inflation des prix pourrait remettre en cause le principe d’égalité d’accès aux soins », souligne le docteur Thierry Philip, président de l’Institut Curie. Selon les données recueillies, « seuls 3 % des Français donnent un prix en phase avec la réalité, entre 80 000 et 116 000 euros pour un traitement type immunothérapie (…), 21 % imaginent même un coût en dessous de 500 euros ».

    Les dépenses de l’Assurance-maladie dans le cancer (16,7 milliards d’euros au total en 2015) restent principalement liées aux hospitalisations et aux traitements « classiques » (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie avec des molécules anciennes), mais l’essentiel de la hausse des dépenses vient de ces médicaments onéreux, avec un surcoût qui pourrait atteindre 1 à 1,2 milliard d’euros par an dans les prochaines années, selon une estimation d’Agnès Buzyn, la ministre de la santé, publiée, en février 2017, dans le rapport « Prix et accès aux traitements médicamenteux innovants » du Conseil économique, social et environnemental.

    #santé #médicaments #immunothérapies #laboratoires #thérapies_géniques

  • 80% des #médicaments ne servent à rien - Pr Philippe Even - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=mkuUFGBz-ls


    Entretien avec Pr Philippe Even, médecin pneumologue français, Professeur émérite à l’université Paris Descartes, président de l’Institut Necker, membre de l’Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante.
    Les questions sont un peu hasardeuses, mais la vidéo a le mérite de donner la parole à ce médecin courageux qui fut interdit d’exercer (il était déjà à la retraite) à cause de son livre Les 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux co-écrit avec Debré.
    Très bon état des lieux en tout cas et présentation de la situation de façon globale. À écouter !!
    Le nom de l’association est on ne peut plus pertinent.
    #industrie_pharmaceutique #Even #médecine #statines #sécurité_sociale

  • Guerre sale contre la santé

    La situation humanitaire à Gaza s’est fortement détériorée ces derniers mois à la suite de dissensions entre l’Autorité palestinienne et le Hamas. Les #médicaments font défaut.

    https://www.lecourrier.ch/152325/guerre_sale_contre_la_sante

    #santé #système_sanitaire #Palestine #Gaza
    cc @reka

  • Belgique : Des médicaments achetés au rabais et travestis légalement. RTBF - Odile Leherte - 5 Septembre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-medicaments-achetes-au-rabais-et-travestis-legalement?id=9700387

    La société Pi Pharma se présente comme leader sur le marché de l’importation parallèle en Belgique. Elle achète des lots de médicaments à l’étranger, les négocie au meilleur prix, les importe en Belgique où elle les reconditionne. « Nous avons environ 250 personnes qui travaillent pour modifier les boîtes et les notices des boîtes dans les trois langues belges bien sûr », explique à la RTBF le porte-parole de PI Pharma, Leon Van Rompay. Ils peuvent aussi changer le nom du médicament : en pharmacie, le « Detralex » roumain n’évoquerait rien au patient belge habitué au nom « Daflon », pour la même molécule.

    La société peut découper les blisters, y coller un double film d’aluminium avec le nom belge du médicament. Tout cela donne au médicament une drôle d’allure, même si rien de tout cela n’est illégal.
    « C’est une technique qui est promue par l’Union européenne dans une grande philosophie d’instaurer davantage de concurrence sur le marché, commente Joris Van Assche, administrateur délégué de FEBELGEN. Un principe qu’on approuve. Mais on voit qu’au niveau de la mise en œuvre en Belgique, l’effet réel est très limite. Ils ne sont pas moins chers ».

    Olivier Bailly, journaliste à Médor a enquêté pendant plusieurs mois. Il a analysé le prix de plus de 300 médicaments :  "Dans 80% des cas, le prix des médicaments importés était équivalent ou plus élevé que celui des médicaments concurrents".

    Alors, à quoi sert ce marché de l’importation parallèle de médicaments ?
    « À enrichir ceux qui ont trouvé le filon », assène Anne Hendrickx, économiste aux mutualités socialistes. « Ce ne sont pas des produits qui ont un intérêt en termes de santé publique. Au total, en Belgique, on doit approcher les 100 millions d’euros de vente en importations parallèles. À peu près la moitié est financée par l’assurance maladie et l’autre moitié est financée directement par le patient, soit par la part qu’il paye sur ses médicaments remboursés, mais aussi via des médicaments qui ne sont pas du tout remboursés, comme le Viagra, le Xanax… »

    « Ceci est vraiment enregistré et autorisé par l’Agence fédérale des médicaments. On peut donc rassurer le patient pour sa santé, ajoute Jean Hermesse, président des Mutualités chrétiennes. Mais on déplore un manque de transparence. »

    Ce manque de transparence est pointé par les deux mutualités, mais aussi par certains pharmaciens. « Nous avons pour politique de ne pas vendre de médicaments d’importation parallèle », nous explique Caroline, qui a préféré taire le nom de sa pharmacie. « Pour nous, c’est tromper le patient. Car ce n’est pas son médicament habituel. »
    Si l’Agence du médicament accepte ce reconditionnement, c’est parce qu’il s’agit de la même molécule. C’est ce même argument qui mène à une situation quelque peu surréaliste. « Au cours de mon enquête, j’ai pu remarquer qu’un médicament générique pouvait être reconditionné avec un blister du médicament original. »

    Le médicament de traitement de l’hypertension « Valsartan Sandoz » s’est ainsi retrouvé recouvert d’une pellicule mentionnant le Diovan de Novartis. Le patient qui prend le médicament original Diovan de Novartis a pu voir son médicament remplacé du jour au lendemain par le générique, le Valsartan Sandoz, sans le savoir.

    Des actions en justice sont actuellement en cours
    Le groupe Novartis est furieux. Quand nous avons sollicité Novartis, le groupe pharmaceutique nous a répondu par mail que « Novartis considère tout remplacement de marque de produits génériques par la marque de produits originaux comme constituant une infraction de marque et une pratique commerciale déloyale. Des actions en justice sont actuellement menées contre les importateurs parallèles engagés dans de telles pratiques. »

    Pour les mutualités chrétiennes et socialistes, ce marché d’importation parallèle brouille en tout cas les cartes. « Pour la plupart des patients, le risque, c’est la confusion, insiste Anne Hendrickx. Parfois le médicament a le même aspect. Parfois pas. Imaginez la personne qui prend plusieurs pilules de différentes couleurs et qui a ses habitudes. Du jour au lendemain, cela change, sans qu’elle en ait été prévenue. Cela peut l’induire en erreur. »

    Anne Hendrickx déplore par ailleurs, un manque de clarté du message dans un contexte plus large de lutte contre la contrefaçon des médicaments. « On sait qu’on peut trouver sur internet des médicaments contrefaits qui peuvent être dangereux. On dit aux patients de se méfier d’un médicament qui paraît un peu bizarre. Et ici, on dit le contraire, on peut avoir découpé dans la plaquette, la pilule peut être différente. C’est normal. »

    La solution proposée passe par la clarté absolue du pharmacien. « Il faut que le pharmacien prévienne le patient qu’il ne lui donne pas son médicament habituel. Comme ça, si le patient repère un médicament étrange, il saura que c’est normal. »

    L’enquête d’Olivier Bailly est à lire dans Médor https://medor.coop/fr/article/medocs-remballer-extrait

    #médicaments #big_pharma #Belgique #union_européenne #concurrence #contrefaçon #novartis #sandoz #Roumanie #Diovan #Valsartan #Médor #prix #industrie_pharmaceutique #pharma #Santé #trucage

  • Codéine : les usagers pris de court par l’arrêté ministériel
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/07/22/codeine-les-usagers-pris-de-court-par-l-arrete-ministeriel_5163704_1651302.h

    Dans les commentaires :

    En soi l’idée n’est pas mauvaise. La codéine se transforme en morphine dans l’organisme. La molécule a d’ailleurs été considérée comme un antalgique de 2ème niveau pendant longtemps avant d’être de moins en moins utilisée en raison de la difficulté à anticiper son action d’un individu à l’autre. Cependant une interdiction subite, sans moyen pour prendre en charge les consommateurs, expose à des aspects pervers qui en pousseront certains vers des marchés illégaux.

    #antidouleurs #drogues #médicaments

  • Simone Veil, le VIDAL et l’industrie pharmaceutique
    http://www.atoute.org/n/article357.html

    Alors que je participe à un dîner regroupant des pharmacologues, je suis assis à côté d’un collègue américain qui représente la Food and Drug Administration (FDA) et qui parle français. Quand il apprend que je représente la France, il s’exclame :

    « Waouh, vous, les français, vous avez un truc extraordinaire ! c’est le dictionnaire VIDAL ! À la FDA, quand une réunion se prolonge et que nous sommes tous un peu fatigués, je sors un VIDAL et je traduis une page ou deux à mes collaborateurs. On rigole un bon coup, ça nous détend, et on peut recommencer le travail. Vraiment, merci, votre dictionnaire des #médicaments est trop marrant ! »

    Je ris jaune. Dès le lendemain, je parcours la dernière édition du VIDAL (1976). Il avait malheureusement raison : le contenu du dictionnaire des médicaments utilisé par tous les médecins et pharmaciens français était absolument pathétique.

    Je m’en ouvre à Simone Veil et lui propose de monter une commission pour contrôler et réécrire l’information contenue dans le dictionnaire VIDAL. Elle me donne carte blanche.

    Je recrute un jeune pharmacologue, Jean-Michel Alexandre, qui crée avec quelques collègues une commission chargée de reprendre une à une toutes les monographies des médicaments, et d’imposer à l’industriel et à l’éditeur du VIDAL un texte enfin conforme aux données de la science [1] et purgé de ses allégations publicitaires.

    C’est un casus belli pour l’industrie pharmaceutique qui tente à plusieurs reprises de nous faire renoncer à notre projet, mais nous résistons et la Commission Alexandre avance à grands pas. Jacques Servier se déplace en personne au Ministère avec sa garde rapprochée pour m’expliquer que je signe la mort de l’#industrie pharmaceutique française !

  • #Médicaments : les #femmes sont-elles moins bien soignées que les hommes ?
    http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-medicaments-femmes-sont-elles-moins-bien-soignees-hommes-6

    Ces résultats, parus dans la revue Nature Communications, suggèrent que, étant donné les nombreuses différences physiologiques entre les sexes, il faudrait donc concevoir des traitements différents pour les hommes et les femmes. En effet, les médicaments optimisés pour des animaux mâles risquent d’être moins efficaces sur des animaux femelles, et donc sur des femmes, voire pourraient leur causer des problèmes. Il semble que ce soit bel et bien le cas : entre 1997 et 2001, environ 80 % des médicaments retirés du marché aux États-Unis posaient plus de problèmes aux femmes qu’aux hommes, d’après un document du sénat américain.

  • La Suisse plus approvisionnée en pénicilline, l’ancêtre des antibiotiques RTS - Yves-Alain Cornu/kkub -26 Juin 2017
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/8732729-la-suisse-plus-approvisionnee-en-penicilline-l-ancetre-des-antibiotiques

    La Suisse n’est plus approvisionnée en pénicilline, l’ancêtre des antibiotiques. Au micro de l’émission On en parle de la RTS, un médecin spécialiste en maladies infectieuses du CHUV tire la sonnette d’alarme.

    Alors que les annonces de pénuries de médicaments ne cessent d’augmenter depuis dix ans, la Suisse n’est pas approvisionnée en pénicilline, utilisé pour le traitement de la syphilis, a appris la RTS lundi.

    Berceau de l’industrie pharmaceutique, notre pays serait-il trop petit pour être un marché intéressant ? Matthias Cavassini, médecin spécialiste en maladies infectieuses au CHUV, dénonce un système favorisant la recherche de bénéfices au détriment de la santé publique.

    Calcul coût-bénéfice
    « Pour la pénicilline G, utilisée pour le traitement de la syphilis, la Suisse se fournit en France, en Allemagne, en Autriche. Peu de firmes pharmaceutiques sont intéressées à la produire, et en Suisse personne ne la fabrique. On doit la quémander », déplore le spécialiste.

    Le calcul coût-bénéfice - pour un vieil antibiotique ne pouvant pas être vendu cher - est déterminant dans la situation du marché : « Aucune pharma n’est intéressée, malgré les demandes répétées de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) », explique-t-il.
    Matthias Cavassini se dit frappé également de voir que les mêmes alertes existent en Chine, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud.

    #mondialisation #laboratoires_pharmaceutiques #médicaments #antibiotiques #pénicilline #Suisse #pénuries #syphilis

  • The high price of anticancer drugs: origins, implications, barriers, solutions
    Vinay Prasad, Kevin De Jesús and Sham Mailankody

    Globally, annual spending on anticancer drugs is around US$100 billion, and is predicted to rise to $150 billion by 2020. In the USA, a novel anticancer drug routinely costs more than $100,000 per year of treatment. When adjusted for per capita spending power, however, drugs are most unaffordable in economically developing nations, such as India and China. Not only are launch prices high and rising, but individual drug prices are often escalated during exclusivity periods.

    High drug prices harm patients — often directly through increased out‐of‐pocket expenses, which reduce levels of patient compliance and lead to unfavourable outcomes — and harms society — by imposing cumulative price burdens that are unsustainable. Moreover, high drug prices are not readily explained by rational factors, including the extent of benefit patients are likely to derive, the novelty of the agents, or spending on research and development. Herein, we summarize the available empirical evidence on the costs of anticancer drugs, probe the origins and implications of these high costs, and discuss proposed solutions.

    https://drive.google.com/file/d/0B6takKKJGjsrczhDeE05MGN0WTA/view
    https://lh3.googleusercontent.com/ssZSwm9nfjEB-c4yh4w3f_gYLNjbrsdluVdD-41aj5lTy48PAoon1Q=w1200-

    #cancer #pharma #coûts

  • #Essai_clinique meurtrier : une étude scientifique charge le laboratoire Bial
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090617/essai-clinique-meurtrier-une-etude-scientifique-charge-le-laboratoire-bial

    Une nouvelle étude scientifique montre que le laboratoire Bial, détenteur de la molécule qui a tué un volontaire sain à #Rennes en 2016, a fait preuve d’une très grave négligence en lançant un essai clinique sans avoir suffisamment étudié les effets de son produit.

    #France #médicaments

  • Bruxelles enquête sur les #prix abusifs des #médicaments #anti-cancer – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/concurrence/news/commission-opens-first-investigation-into-excessive-drug-pricing

    Aspen avait menacé de cesser les livraisons d’un traitement oncologique crucial, principalement utilisé pour les enfants et les personnes âgées, si l’Italie refusait de payer davantage.

    Dans un communiqué, l’agence italienne des médicaments indique que l’entreprise, seul fournisseur de ce type de traitements, a abusé de sa position sur le marché et que l’amende concerne des « prix fixes injustes » qui ont été augmenté jusqu’à 1 500 %.

    Je ne vois pas en quoi il faut une enquête : une sanction financière, voire pénale, serait bien plus indiquée.

    • En Belgique, pour les autres médicaments, c’est pas mieux.
      Des médicaments qui coûtent chez nous de cinq à dix fois plus que chez less voisins néerlandais. 400 Belges se sont rendus dans la ville frontalière de Hulst, aux Pays-Bas, pour y acheter des médicaments.
      Exemple : omeprazole 40 mg grand format : son prix est de 52 euros en Belgique, 9 euros aux Pays Bas.

      « Toute ma pension part en médicaments : combien de temps cela va encore durer, madame De Block ? » Peter Mertens - 11 Mai 2017
      http://ptb.be/articles/toute-ma-pension-part-en-medicaments-combien-de-temps-cela-va-encore-durer-madam

      " De plus en plus de Belges s’inquiètent de voir les médicaments toujours plus chers. Des médicaments qui coûtent chez nous de cinq à dix fois plus que chez nos voisins néerlandais. En guise de protestation, 400 Belges se sont rendus ce week-end dans la ville frontalière de Hulst, aux Pays-Bas, pour y acheter des médicaments " écrit Peter Mertens, le président du PTB, dans une carte-blanche parue sur le site du Vif.

      Pourtant, selon le président du PTB Peter Mertens, il pourrait en être autrement si la Belgique appliquait un système d’appel public d’offre, autrement dit le modèle Kiwi. Un système avantageux pour le patient, mais aussi pour la Sécurité sociale. Peter Mertens réfute point par point les arguments de la ministre Maggie De Block.

      Ce week-end, 400 Belges ont envahi la petite ville frontalière de Hulst, non pour y faire du tourisme, mais pour y acheter des médicaments. Ils sont arrivés en car des quatre coins de la Belgique (Deurne, Hoboken, Zelzate, Molenbeek, Schaerbeek, La Louvière, Liège, etc.) dans le cadre d’une action organisée par les maisons médicales de Médecine pour le Peuple et le PTB.

      Georges et Gerda : " c’est un mois entier de pension qui part en médicaments et frais de médecin "

       ?
      J’ai moi aussi participé et ai pris le car à Deurne (Anvers) avec le docteur Dirk Van Duppen, organisateur de l’action. Dans le car, j’ai eu l’occasion de bavarder avec Georges Delombaerde (73 ans), ancien ouvrier chez Renault, et son épouse Gerda Vanderauwera (72 ans). Leur histoire illustre parfaitement toute la problématique des médicaments. Georges et Gerda prennent chacun cinq médicaments différents chaque jour. La plupart de ces médicaments coûtent beaucoup moins cher aux Pays-Bas.

      Prenons par exemple l’antiacide omeprazole 40 mg grand format : son prix est de 52 euros en Belgique. Depuis le 1er avril dernier, Georges et Gerda paient ce médicament au prix plein puisque notre ministre de la Santé Maggie De Block a décidé de ne plus rembourser ce format. Le gouvernement fait des économies pendant que Georges et Gerda, et tous les autres patients, crachent leurs poumons. Aux Pays-Bas, ce même médicament (même format, même dosage et même marque) coûte 9 euros. 9 euros au lieu de 52 euros, je vous laisse faire le calcul.

      Je pourrais citer un tas d’autres exemples comme celui-là. Le spray nasal Flixonase contre les allergies et la sinusite coûte 15 euros chez nous. Depuis le 1er avril, il n’est plus remboursé non plus. Il faut faire des économies, dit madame De Block. Aux Pays-Bas, ce même spray nasal coûte 4,50 euros. 4,50 euros au lieu de 15 euros. C’est du joli.

       « Toute ma pension part en médicaments et frais de médecin, combien de temps cela va encore durer, madame De Block ? »

      Georges a fait le calcul lui aussi. 700 euros, c’est la somme que lui et son épouse auraient pu épargner s’ils avaient pu acheter leurs médicaments aux prix pratiqués aux Pays-Bas. 700 euros par an ! Et s’il ajoute à ce chiffre le coût des séances de kinésithérapie de sa femme, c’est un mois entier de pension qui part en médicaments et frais de médecin sur l’année. D’où le beau succès de cette action. Le prix toujours plus élevé des médicaments est en effet devenu une préoccupation pour beaucoup et l’objectif de cette action est justement de démontrer qu’une politique de médicaments à prix abordables peut fonctionner.
      Comment expliquer ces différences de prix ?

      " Aux Pays-Bas, lorsqu’on a par exemple vingt firmes pharmaceutiques différentes qui fabriquent et commercialisent un même médicament, les organismes d’assurance pour les soins de santé organisent un appel d’offres. La firme qui offre le meilleur prix verra son médicament remboursé. On assiste alors à une chute des prix spectaculaire ", explique le docteur Dirk Van Duppen durant le trajet en car.

      Il y a dix ans, Médecine pour le Peuple avait déjà organisé un voyage en car à Hulst. À l’époque, l’accent était mis sur le paracétamol. Pour le prix d’une boîte de Dafalgan chez nous, on peut acheter aux Pays-Bas de six à huit boîtes de paracétamol. Chez nos voisins, des chaînes de magasins comme Kruidvat achètent leur paracétamol en gros en organisant des appels d’offres. Aujourd’hui, ces appels d’offres s’appliquent également aux médicaments sur ordonnance, avec comme résultat une diminution de prix spectaculaire.

      Nous ne voulons pas du modèle néerlandais, nous voulons le modèle Kiwi

      " Nous ne voulons pas du modèle néerlandais, nous voulons le modèle Kiwi ", poursuit le docteur Dirk Van Duppen. " L’inconvénient avec le système néerlandais c’est la privatisation des caisses d’assurance maladie. Ce sont donc les actionnaires de ces compagnies d’assurance privées qui empochent les bénéfices engendrés par ces diminutions de prix. Sans compter que les entreprises pharmaceutiques réussissent parfois à monter les organismes d’assurance privés les uns contre les autres pour boycotter le système causant par la même occasion des ruptures de stock. En Nouvelle-Zélande, il existe tout comme en Belgique une assurance maladie publique, c’est elle qui se charge d’acheter les médicaments via des appels d’offres publics. Le modèle Kiwi tire donc son nom de ce pays dont le kiwi est le symbole. Contrairement à ce qui se produit aux Pays-Bas avec les appels d’offres privés, les bénéfices générés par les appels d’offres publics profitent aux patients et leur assurance maladie collective. "

      C’est donc le modèle Kiwi que nous réclamons. Cela fait plus de dix ans que le PTB et Médecine pour le Peuple, en collaboration avec les mutualités et les organisations de la société civile, oeuvrent pour que soit appliqué le modèle Kiwi en Belgique. Ce système est d’ailleurs déjà mis en pratique chez nous pour les vaccins. C’est ainsi qu’en 2010, le prix du vaccin contre le cancer du col de l’utérus est passé de 330 euros par séance de vaccination à 52 euros grâce à un appel d’offres public. Aujourd’hui, ce vaccin est administré gratuitement dans toutes les écoles et le taux de vaccination est passé de 10 à 90 %. Si cela est faisable pour les vaccins, pourquoi ne le serait-ce pas pour les médicaments ?

      Débat animé à la Chambre entre Maggie De Block (Open Vld) et Marco Van Hees (PTB)

      Cette question, le parlementaire PTB Marco Van Hees l’a posée jeudi dernier à la ministre Maggie De Block lors d’une séance au Parlement. " Ce n’est pas aux médecins du PTB d’organiser des excursions en car pour aller s’approvisionner en médicaments bon marché aux Pays-Bas ", a attaqué madame De Block. " En effet, c’est à vous de le faire ", a répondu Marco Van Hees. " En tant que ministre de la Santé publique, cela devrait être votre rôle de vous préoccuper du sort des patients. "

      Selon la ministre, une diminution du prix des médicaments chez nous entraînerait des problèmes d’approvisionnement. " Pourtant, lorsque, récemment, nous avons connu en Belgique de sérieux problèmes d’approvisionnement pour le Ledertrexate, un médicament contre les rhumatismes fabriqué par le géant pharmaceutique Pfizer, et qu’avec un groupe de patients nous avons dû intenter une action en justice pour obliger la firme à de nouveau assurer l’approvisionnement, vous n’avez pas bougé le petit doigt. Vous êtes donc très mal placée pour vous prononcer sur le sujet ", a rétorqué Marco Van Hees. Il a également fait référence à la proposition des Mutualités chrétiennes d’agréer via un système d’appels d’offres publics non plus un seul, mais plusieurs fabricants d’un même médicament pour ainsi éviter d’éventuels problèmes d’approvisionnement.
      Pousser les patients à la surconsommation ?

      La ministre reproche également aux médecins du PTB de pousser les patients à la surconsommation en leur proposant d’acheter des médicaments moins chers aux Pays-Bas. Ce serait également pour contrer la surconsommation que madame De Block a décidé d’augmenter considérablement le prix des antibiotiques depuis le 1er mai dernier. Elle a déclaré à la presse que " les Belges consomment trois fois plus d’antibiotiques que leurs voisins hollandais. Augmenter le prix obligera les patients à réfléchir à deux fois avant d’en consommer ". Elle a donc doublé le ticket modérateur, c’est-à-dire la partie que le patient paie de sa poche. Pour les affiliés ordinaires, il passe de 25 à 50 %, autrement dit, il double et pour les patients avec intervention majorée, il triple puisqu’il passe de 15 à 50 %. La ministre espère ainsi économiser 13 millions d’euros.

      Il est donc bien question d’une mesure d’austérité déguisée. Si on veut réellement combattre la surconsommation, il faut avant tout s’occuper du comportement des médecins. Aux Pays-Bas, le patient ne paie pas de ticket modérateur, et pourtant la consommation de médicaments y est bien inférieure à la consommation chez nous. Ce qui démontre clairement que le prix n’a aucun impact sur la consommation des médicaments. C’est le médecin qui prescrit les médicaments aux patients. À cela s’ajoute le fait que pour une grande majorité de gens, la santé n’a pas de prix. Les patients sont prêts à payer de grosses sommes d’argent si, comme ils le croient, c’est pour préserver leur santé.. Seuls les patients les plus précarisés ne prendront pas d’antibiotiques pour des raisons financières. Avec le risque qu’une bronchite se complique et se transforme en pneumonie, ce qui leur coutera plus, ainsi qu’à la société.
      Désormais, les antibiotiques ne sont plus des " médicaments essentiels "

      Pour faire passer ses mesures d’austérité sur les soins de santé, la ministre De Block a déplacé les antibiotiques dans une autre catégorie. Désormais, les antibiotiques n’appartiennent plus à la catégorie de remboursement B, celle des médicaments essentiels, mais à la catégorie C, celle des médicaments dits de confort.

      C’est très grave, car tous les antibiotiques figurent sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette mesure est contraire aux engagements internationaux pris par notre pays. Selon Freek Louckx, professeur de droit social à la VUB, la Belgique s’est engagée, en signant des traités européens, à ce que le ticket modérateur sur les médicaments essentiels ne dépasse jamais les 25 % du prix de revient. Mais, selon la ministre De Block, ces traités ne s’appliquent pas aux médicaments qui relèvent de la catégorie de remboursement C, dont font désormais partie les antibiotiques. Ainsi, par un habile petit tour de magie, abracadabra, Maggie De Block a décuplé le ticket modérateur en déplaçant simplement les antibiotiques dans une autre catégorie.

      Tout cela est très inquiétant, car les antibiotiques sont des médicaments essentiels pour certaines personnes qui en ont réellement besoin. En ne respectant plus la logique des catégories de remboursement, la ministre crée un précédent très dangereux, qui pourrait demain concerner d’autres médicaments essentiels comme les réducteurs de cholestérol, les médicaments contre l’hypertension ou les anti-inflammatoires et ainsi permettre d’autres économies substantielles sur le dos des patients.

      Comment Maggie De Block et Big Pharma ont réduit le kiwi en purée

      Madame De Block a également rappelé à la Chambre que " Rudy Demotte (PS) avait par le passé tenté de lancer le modèle Kiwi chez nous, mais que cela avait été un échec ". C’est très rusé de sa part. Mais ce que la ministre oublie de dire c’est que c’est elle, Maggie De Block, qui est à la base de cet échec.

      Le 22 mars 2005, Rudy Demotte a en effet présenté à la Chambre un projet de loi pour l’introduction du modèle Kiwi. À l’époque, l’objectif était de réaliser une économie de près de 504 millions d’euros. Cette nuit-là, l’industrie pharmaceutique a mis en route, pour reprendre ses propres mots, la "plus vaste machine de lobbying de tous les temps" afin de torpiller cette proposition de loi. Yolande Avontroodt (Open Vld) a alors, avec le soutien de Maggie De Block, à l’époque parlementaire Open Vld, apporté divers amendements à un projet de loi présenté par sa propre majorité.. Des amendements qui, comme l’avait commenté à l’époque le journaliste Tom Cochez dans le quotidien De Morgen, ont transformé le "kiwi en une purée de kiwi". Au final, la version adoptée n’était plus que version ultra allégée du modèle de départ. Malgré tout, l’industrie pharmaceutique n’était toujours pas satisfaite. Elle a donc engagé une véritable bataille juridique contre Demotte lorsqu’il a tenté d’appliquer cette version Kiwi allégée sur le réducteur de cholestérol Simvastatine et sur l’antihypertenseur Amlodipine. Demotte a fini par jeter l’éponge.

      La ministre prétend également que juridiquement, il est impossible d’appliquer le modèle Kiwi en Belgique. Rien n’est moins vrai. La bataille entre Demotte et Big Pharma est relatée dans les moindres détails dans une étude sur la faisabilité juridique du modèle Kiwi en Belgique, réalisée et publiée par le prestigieux cabinet d’avocats CMS De Backer en 2009. Une étude qui avait été commandée par la ministre de la Santé publique de l’époque, Laurette Onkelinx. Cette étude n’a jamais été transmise aux membres de la Chambre. Selon l’hebdomadaire Knack, qui avait pu la consulter (voir l’article "Kiwimodel is juridisch perfect mogelijk", paru le 26 juillet 2009), cette étude conclut très clairement que le modèle Kiwi est parfaitement réalisable chez nous sur le plan juridique, et prend donc à contre-pied le dernier argument de la ministre De Block.

      Georges et Gerda et les 398 autres Belges qui se sont rendus samedi à Hulst l’ont fait pour donner un signal clair. Les médicaments sont trop chers chez nous et pourtant il pourrait en être autrement. Cette excursion en car à Hulst avait pour but d’une nouvelle fois attirer l’attention sur les prix exorbitants des médicaments en Belgique et sur l’alternative proposée par le modèle Kiwi.

      Les réactions dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les maisons médicales montrent que le projet est largement soutenu. Nos représentants à la Chambre travaillent actuellement à une proposition de loi pour l’instauration du modèle Kiwi en Belgique. Les patients n’auraient alors plus besoin de se rendre aux Pays-Bas, du moins pas pour y acheter des médicaments moins chers.

      Ce projet est également important pour notre Sécurité sociale. Dans une nouvelle étude, les spécialistes de la santé du PTB, Dirk Van Duppen et Sofie Merckx, ont calculé que l’application du modèle Kiwi aux 25 médicaments qui coûtent le plus cher à l’INAMI permettrait à l’assurance maladie de réaliser chaque année une économie de 480 millions d’euros.

      Madame la ministre, qu’attendez-vous ?

      Signez la pétition « Choisis le kiwi, Maggie » pour des médicaments moins chers : http://ptb.be/petition-modele-kiwi

  • One-Third Of New Drugs Had Safety Problems After FDA Approval
    http://www.npr.org/sections/health-shots/2017/05/09/527575055/one-third-of-new-drugs-had-safety-problems-after-fda-approval

    The Food and Drug Administration is under pressure from the Trump administration to approve drugs faster, but researchers at the Yale School of Medicine found that nearly a third of those approved from 2001 through 2010 had major safety issues years after the medications were made widely available to patients.

    [...] It took a median of 4.2 years after the drugs were approved for these safety concerns to come to light, the study found [...]. Drugs ushered through the #FDA's accelerated approval process were among those that had higher rates of safety interventions.

    #santé #médicaments

  • Big Pharma’s pollution is creating deadly superbugs while the world looks the other way

    Industrial pollution from Indian pharmaceutical companies making medicines for nearly all the world’s major drug companies is fuelling the creation of deadly #superbugs, suggests new research. Global health authorities have no regulations in place to stop this happening.


    https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2017-05-06/big-pharmas-pollution-is-creating-deadly-superbugs-while-the-
    #industrie_pharmaceutique #pollution #big_pharma #antibiotiques #médicaments #Inde #antibiotiques #santé
    cc @albertocampiphoto @ieva @daphne @marty @fil

  • Le #docetaxel, traitement de #chimiothérapie : chronique d’une catastrophe annoncée | Rose Magazine
    http://www.rosemagazine.fr/magazine/sante/article/docetaxel-generique


    Et un scandale sanitaire de plus ! L’inaction de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) est criminelle ! Combien de temps et de morts faudra t’il pour que les firmes pharmaceutiques soient plus contrôlées et que les pouvoirs publics soient au minimum réactifs quand ils sont alertés.
    #médicaments #médecine #cancer #ANSM #laboratoires_pharmaceutiques #génériques

    • En 2010, le Taxotere-Sanofi vit les derniers jours de son très juteux brevet. La molécule va dans quelques mois tomber dans le domaine public. Cette année-là, Sanofi change la présentation de son médicament et simplifie la préparation des perfusions en un unique flacon prêt à diluer. Cette nouvelle présentation est approuvée par l’Agence européenne du médicament (EMA). Un changement anodin ? Non. Rien n’est anodin lorsqu’on parle d’un cytotoxique avec une « marge thérapeutique » si étroite.

      D’ailleurs, les soignants observent vite une différence.

      (...)

      En 2012, [le] #brevet de Sanofi tombe dans le domaine public et la molécule docétaxel devient libre de droit. Les premiers génériques arrivent sur le marché.

      Au vu de l’augmentation des effets secondaires pour une variation de 1% dans le Taxotere, comment personne n’a pu anticiper, même imaginer, que le passage au générique allait être problématique ? Une équipe de l’ESCPCI de Paris avait pourtant, en 2008, étudié la qualité des 31 génériques du docétaxel déjà sur le marché international. Résultats de l’étude : « 90% des génériques étudiés contiennent insuffisamment de médicament, un haut niveau d’impuretés ou les deux à la fois. Cela peut à la fois affecter l’efficacité et la sécurité du médicament ». (...)

      C’est à ce moment précis que le train de la #pharmacovigilance déraille.

  • Servier arrête enfin le #Protelos, médicament inutile et dangereux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230317/servier-arrete-enfin-le-protelos-medicament-inutile-et-dangereux

    Le groupe Servier, fabricant du Mediator, vient d’annoncer qu’il cesserait en août 2017 de commercialiser le Protelos, traitement de l’ostéoporose dénoncé depuis des années comme inutile et dangereux par les autorités et la revue Prescrire. Encore une illustration du poids du lobbying pharmaceutique.

    #France #Fil_d'actualités #Agence_du_médicament #médicaments

  • La Suisse puise dans ses réserves face à la pénurie mondiale d’un antibiotique RTS - Yves-Alain Cornu/jvia 22 Mars 2017

    Un antibiotique jugé crucial pour lutter contre les infections dans les hôpitaux est en rupture de stock mondiale après l’incendie d’une usine en Chine. Avec ses stocks, la Suisse peut tenir 3 mois, explique On en parle.

    Le principe actif pipéracilline/tazobactam n’est plus fabriqué par l’un de ses uniques producteurs, en raison d’un incendie dans son usine en Chine.


    La Suisse, qui dispose de réserves des médicaments les plus importants, a décidé d’ouvrir ses stocks pour pallier cette pénurie.
    On peut tenir trois mois

    Mais combien de temps peut-on tenir sans s’approvisionner ? « Pour les antibiotiques, trois mois de consommation normale », répond Ueli Haudenschild, membre de la direction de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays (OFAE), au secrétariat alimentation et produits thérapeutiques. « C’est court s’il y a une lacune de 100%, mais ce n’est pas le cas ici », rassure-t-il.

    Selon les informations dont dispose l’OFAE, l’antibiotique concerné serait à nouveau disponible en juin prochain.
    Production à grande échelle

    Reste que depuis dix ans, on constate une forte augmentation des pénuries de médicaments, par exemple des anticancéreux, des vaccins pour enfants ou des hormones thyroïdiennes. Comment cela est-il possible en Suisse, berceau de l’industrie pharmaceutique ?

    « En Suisse, on ne fabrique que les médicaments de pointe, mais les substances actives sont surtout produites en Chine ou en Inde », explique Ueli Haudenschild. Des concentrations dans quelque grosses usines qu’il justifie par une forte pression sur les prix, qui engendre le besoin de produire « à grande échelle ».
    Situations internationales

    Il réfute toutefois que certains groupes pharmaceutiques brandissent la menace de pénurie . . . . .

    La suite : https://www.rts.ch/info/suisse/8483459-la-suisse-puise-dans-ses-reserves-face-a-la-penurie-mondiale-d-un-antibi

    #bactéries #chine #antibiotiques #Santé #médicaments #pharma

  • #Cholestérol le grand bluff

    Comment le cholestérol a été érigé en coupable idéal des maladies cardio-vasculaires par une série d’approximations scientifiques. Un dogme dont un nombre croissant de chercheurs dénoncent les dangers. Une enquête exceptionnelle.

    Le cholestérol, que tout un chacun se représente comme un excès de mauvaise #graisse dans l’organisme, est désigné à la vindicte médicale et populaire depuis les années 1950 comme responsable des #maladies_cardio-vasculaires qui terrassent jeunes et vieux avant l’heure. Or, un nombre croissant de chercheurs en médecine dénoncent ce qu’ils considèrent comme un vaste #mensonge, façonné à la fois par une série d’approximations scientifiques et par de puissants intérêts économiques, de l’#industrie_agroalimentaire d’abord, des #laboratoires_pharmaceutiques ensuite. Les facteurs avérés de risque, affirment ces recherches convergentes, sont en réalité le #tabac, l’#hypertension, l’#obésité et le manque d’exercice. Mais depuis la mise sur le marché, en 1993, de nouveaux traitements anticholestérol, les #statines, une écrasante majorité de médecins mise sur leur prescription avant toute autre mesure préventive. Consommées par 220 millions de patients à travers le monde, les statines sont devenues en quelques années le médicament le plus vendu dans l’histoire de la médecine. Or, les fabricants eux-mêmes commencent à reconnaître qu’elles peuvent entraîner des effets secondaires graves, tels que des #douleurs_musculaires, des #problèmes_hormonaux, des #pertes_de_mémoire, des #dépressions et aussi, selon des études récentes, le déclenchement d’un #diabète. Une reconnaissance tardive qui, étrangement, intervient alors que les derniers brevets en la matière tombent dans le domaine public et qu’une nouvelle molécule anticholestérol s’annonce.

    Pour démonter ce qui a constitué pendant plus d’un demi-siècle un dogme inattaquable, Anne Georget donne la parole à une quinzaine de spécialistes - chercheurs en médecine, cardiologues, journalistes médicaux, nutritionnistes... - qui expliquent à la fois ce que l’on sait du cholestérol et réfutent, études à l’appui, ce qu’ils estiment être des conclusions scientifiques biaisées. Ainsi le physiologiste américain Ancel Keys, qui, le premier, avait attribué à la surconsommation de graisses saturées la stupéfiante épidémie d’accidents cardio-vasculaires survenue dans les années 1950 dans certains pays occidentaux, a-t-il délibérément passé sous silence les contre-exemples statistiques. Tandis que les études cliniques des statines ont été financées à 80 % par les laboratoires qui avaient le plus intérêt à ce qu’elles s’avèrent positives.

    http://future.arte.tv/fr/cholesterol

    #documentaire #enquête #science #Alzheimer #industrie_pharmaceutique #big_pharma #cholesterol

  • Des #médicaments innovants aux prix « trop élevés », selon le Conseil économique et social
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/25/le-cese-critique-le-prix-des-medicaments-innovants_5068589_3234.html

    Cette fois, c’est au Conseil économique, social et environnemental (#CESE) d’annoncer ses propositions pour réguler le prix des médicaments innovants. Trois ans après le lancement en France du Sovaldi par le laboratoire américain Gilead, médicament contre l’hépatite C vendu 41 000 euros pour trois mois de traitement, l’assemblée consultative devait remettre, mercredi 25 janvier, son avis sur le « prix et l’accès aux traitements médicamenteux innovants » à la ministre de la #santé, Marisol Touraine.

    L’avis du CESE, qui résulte d’une autosaisine, tombe en pleine montée du débat sur la santé et son coût. « L’augmentation des prix des médicaments innovants conduit à une hausse prévisible des dépenses de santé, remet en cause leur soutenabilité et soulève le risque de sélection des malades », pointe l’assemblée consultative. « Les prix demandés par les industriels sur certains produits sont trop élevés » et « le régulateur n’a pas les moyens juridiques de limiter les hausses de prix », déplorent les auteurs.

    http://www.lecese.fr/content/le-cese-rendra-son-avis-prix-et-acces-aux-traitements-medicamenteux-innovants