• Mer Méditerranée : 129 migrants secourus par une ONG, beaucoup souffraient « de manque d’oxygène » - InfoMigrants
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    Mer Méditerranée : 129 migrants secourus par une ONG, beaucoup souffraient « de manque d’oxygène »
    Par La rédaction Publié le : 03/09/2024
    Partis de Libye et repérés depuis le ciel par le Sea Bird, l’avion de reconnaissance de l’ONG Sea-Watch, deux canots ont été secourus dans la nuit de lundi à mardi. Les 129 personnes à bord ont été prises en charge par l’ONG ResQship. Beaucoup souffraient de problème d’oxygène à cause des vapeurs de carburant.
    Nouveau sauvetage en mer Méditerranée. Repérés depuis le ciel par l’avion Sea Bird, de l’ONG Sea-Watch, deux canots de fibres de verre ont été secourus par le voilier humanitaire Nadir dans la nuit de lundi 2 au mardi 3 septembre. Sur les 129 passagers présents, 49 ont été transférés à bord du petit bateau humanitaire. Les autres sont restés sur les embarcations en attendant l’arrivée des garde-côtes italiens, arrivés trois heures plus tard. Les deux canots étaient partis de Libye, selon l’ONG ResQship, propriétaire du Nadir.
    À cause de la nuit et de l’obscurité, le transfert vers le navire des autorités italiennes fut compliqué. « Quarante personnes sont tombées à l’eau », écrit l’ONG. « Les garde-côtes italiens ont ensuite ramené les survivants en toute sécurité à Lampedusa. Nous espérons que nous avons pu sauver tout le monde ».
    Plusieurs migrants qui se trouvaient près du moteur dans les canots ont souffert « de manque d’oxygène », a précisé ResQship.
    Les vapeurs de carburant à l’origine de plusieurs décès
    La plupart des embarcations qui s’aventurent en Méditerranée sont constituées d’un pont supérieur et inférieur - ou de cales - dans lesquelles s’entassent des dizaines de personnes, souvent des femmes et des enfants. Ces derniers sont souvent piégés près du carburant et de ses vapeurs. Respirer des effluves d’essence pendant des heures est hautement toxique, et peut entraîner des malaises.
    Et parfois, pire. Au mois de mars 2024, l’ONG Sea-Watch n’avait pas réussi à sauver la vie d’un adolescent de 17 ans, secouru en mer Méditerranée. Exposé pendant « 10 heures aux vapeurs d’essence » de son canot et manquant d’oxygène, l’adolescent avait subi un arrêt cardiaque peu après l’opération de secours. Deux migrants décédés à cause des effluves de carburant avaient aussi été retrouvés au fond d’une embarcation, avait annoncé le 28 février l’ONG Sea-Eye. Leur navire, arrivé le premier sur place, n’avait pu que constater les deux décès.Le 16 février, neuf migrants étaient décédés dans une embarcation à la dérive au large de la Tunisie. « C’est fort probable qu’ils soient morts asphyxiés par l’odeur du carburant au fond de cette embarcation de fortune », avait déclaré Lassad Horr, porte-parole du parquet du gouvernorat de Médenine.
    Les traversées sont éminemment dangereuses. Outre les émanations toxiques, les migrants peuvent souffrir de graves brûlures. Depuis des années, de nombreuses femmes récupérées par les ONG en mer sont victimes de brûlures aux jambes, aux cuisses, et sur leurs parties génitales à cause du mélange entre le carburant et l’eau de mer. Depuis janvier, plus de 1 000 migrants sont décédés ou ont été portés disparus en Méditerranée centrale, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), contre 3 155 pour l’ensemble de 2023.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#humanitaire#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite

  • “Attività di polizia”: la finzione del Viminale per celare i luoghi di sbarco dal Mediterraneo

    Mentre rivendica come un successo il calo degli sbarchi via mare nei primi sette mesi del 2024, il governo dichiara inaccessibili le informazioni precise sulle singole località di arrivo. Divulgarle favorirebbe i trafficanti: una scusa per giustificare l’ennesima mancanza di trasparenza nei confronti dell’opinione pubblica.

    “Sui migranti i dati parlano chiaro”, ripete il ministro dell’Interno Matteo Piantedosi, rivendicando il “risultato” del calo degli sbarchi in Italia nei primi sette mesi del 2024 (migliaia di persone continuano a soffrire lontano dai nostri occhi). I dati diffusi dal Viminale nel dossier ferragostano hanno avuto grande eco sulla stampa e sui telegiornali: 33.480 gli arrivi via mare al 31 luglio di quest’anno contro gli 88.939 dello stesso periodo del 2023 (l’ormai famoso “-62,4%”), o i 41.435 dei sette mesi del 2022 (-19,2%).

    Il ministero quasi gongola quando scrive che “a fronte della riduzione dei flussi migratori, pari al 64% nel Mediterraneo centrale, e al 75% lungo la rotta balcanica, si rileva un parallelo aumento degli arrivi lungo le rotte del Mediterraneo occidentale e di quello orientale che hanno interessato, nello specifico, Spagna e Grecia”. Nessuna remora a indicare esplicitamente, non si sa bene sulla base di quale fonte, le “partenze di migranti irregolari bloccate da Libia e Tunisia”: 12.548 nei primi sette mesi dell’anno dalle “autorità” di Tripoli (quando furono 17.025 in tutto il 2023) e 46.030 da quelle tunisine (quando lo scorso anno in tutto furono in teoria 76.321). È la rassegna dei numeri a caso.

    Lo stesso Piantedosi, intervistato da La Stampa il 31 dicembre 2023, aveva riferito infatti che “la collaborazione con le autorità tunisine e libiche” aveva “consentito di bloccare molte decine di migliaia di altri arrivi”, fornendo il dato apparentemente al capello di “121.883” (è una tecnica per far la figura di quello analitico e inattaccabile). Ma come? Nell’ultimo dossier di Ferragosto i “bloccati” da Libia e Tunisia nel 2023 sono diventati 93.346, ne mancano 28.537. Chi ha tirato a indovinare? Dove sono finite quelle persone? Sono fake news adesso o lo erano allora?

    Tutte domande che non meritano una risposta. La retorica di questi anni sul Mediterraneo e sui confini chiusi punta esattamente a incanalare il dibattito in un vicolo cieco, stordente e incomprensibile. Una domanda che merita una risposta, invece, ci sarebbe.

    Nessuno ha incredibilmente chiesto al ministro una cosa semplice: dove sono sbarcate di preciso queste 33.480 persone (prima che numeri) giunte via mare dal primo gennaio al 31 luglio? Da tempo il Viminale non riporta più questa informazione nel proprio cruscotto statistico pubblico (giornaliero o bisettimanale) e tocca chiederne conto attraverso la laboriosa procedura dell’accesso civico generalizzato. Riluttante, il ministero aveva sempre fornito il dato, distinguendo per mesi, località e numero di arrivi. Questo permetteva, a posteriori e con tutti i limiti del caso, di avere un po’ più chiare alcune dinamiche, soprattutto distorte, com’è stata quella nel 2023 di creare ad arte l’emergenza Lampedusa, concentrando sulla piccola isola quasi 110mila dei 157mila sbarchi complessivi.

    Ma da quest’estate c’è una novità: il Viminale ha fatto sapere ad Altreconomia di non voler più rendere note all’opinione pubblica le località di arrivo dei naufraghi, tanto meno quelle dei cosiddetti “rintracciati a terra”. Preferisce stare sul vago, indicando meramente la Regione di approdo. Tipo “Sicilia”, come se Lampedusa fosse uguale a Palermo. La motivazione che ci ha comunicato il direttore reggente della Direzione centrale dell’immigrazione e della polizia delle frontiere del Viminale, Claudio Galzerano, è che si tratterebbe di informazioni “non ostensibili” in quanto “strettamente connesse ad attività di polizia e, più propriamente, al sistema nazionale di sorveglianza marittima”. Divulgarle le renderebbe “conoscibili e utilizzabili anche da parte di soggetti coinvolti nel traffico di esseri umani”, ostacolando così “la conduzione di indagini sui reati e il loro perseguimento”.

    Peccato che a gennaio 2024, non dieci anni fa, lo stesso ministero, e lo stesso Galzerano, queste informazioni le divulgava senza il patema di aiutare fantomatici scafisti. Poi deve essere successo qualcosa, prettamente politico e che nulla c’entra con le leggi che dovrebbero governare la trasparenza della Pubblica amministrazione. Sui migranti, non ce ne voglia il ministro, i dati non parlano affatto chiaro.

    https://altreconomia.it/attivita-di-polizia-la-finzione-del-viminale-per-celare-i-luoghi-di-sba

    #migrations #Méditerranée #Italie #réfugiés #débarquement #chiffres #manipulation #statistiques #arrivées #Tunisie #Libye #externalisation #pull-backs #guerre_des_chiffres

  • Chute des arrivées de migrants en Italie : oui, mais à quel prix ? - InfoMigrants
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    Chute des arrivées de migrants en Italie : oui, mais à quel prix ?
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 29/08/2024
    Le ministère de l’Intérieur italien a publié fin août les chiffres des arrivées d’exilés sur le sol italien depuis le début de l’année : 40 000, soit trois fois moins qu’en 2023 à la même période. Si le gouvernement italien parle « d’efficacité » de sa politique migratoire, les ONG dénoncent elles une politique répressive, mise en place au mépris des vies humaines.
    Quel bilan migratoire après deux ans de mandat de Giorgia Meloni ? Selon Rome, c’est un succès. Entre le 1er janvier et le 28 août 2024, le ministère italien de l’Intérieur affirme que 40 660 migrants ont débarqué sur les côtes italiennes. C’est trois fois moins qu’en 2023 à la même période quand 113 000 avaient foulé le sol italien.
    « Les résultats parlent d’eux-mêmes », s’est félicité le député de son parti, Fratelli d’Italia, Antonio Giordano, dans un communiqué cet été. « Il y a une réduction significative des débarquements par rapport aux années précédentes et une amélioration de la gestion des flux migratoires. Le gouvernement Meloni ne mérite que des retours positifs pour sa politique efficace et innovante ».
    La stratégie de la cheffe du gouvernement a toujours été claire : miser sur la répression pour faire baisser les arrivées. Et pour ce faire, Giorgia Meloni a utilisé l’outil législatif en promulguant le « décret Piantedosi » du nom du ministre de l’Intérieur, entré en vigueur en décembre 2022. Devenue la bête noire des ONG, la loi a introduit toute une série de nouvelles mesures pour régir les activités des navires humanitaires en Méditerranée. Elle oblige par exemple les ONG à se rendre « sans délai » au port de débarquement assigné par les autorités italiennes juste après un premier sauvetage. Impossible donc pour les bateaux de procéder à une autre opération de secours - sauf accord exceptionnel de Rome. En cas de désobéissance, les navires humanitaires font face à des risques d’amendes et immobilisations de leur bateau.
    Les associations dénoncent aussi l’attribution de ports lointains. Après les sauvetages, les bateaux d’ONG ont régulièrement ordre de se rendre dans des villes au centre voire au nord du pays, beaucoup plus éloignées que les ports siciliens ou Lampedusa, où étaient traditionnellement débarqués les migrants secourus. « Avant le décret, devoir débarquer dans le nord, c’était épisodique. Désormais, c’est systématique », avait regretté en janvier à InfoMigrants, Margot Bernard, coordinatrice de projet adjointe à bord du Geo Barents.
    Ce décret a eu des conséquences dramatiques, selon les ONG. En 2023, Rome a procédé à 23 arrestations de navires de sauvetage. « Cela revient à 540 jours de paralysie pendant lesquels les navires des ONG n’ont pas pu secourir [de migrants] sur l’une des routes les plus meurtrières au monde », écrit Médecins sans frontières (MSF) sur X."Ce décret-loi a été spécifiquement conçu pour entraver les activités de recherche et de sauvetage des ONG en mer", dénonce encore l’ONG dans un communiqué publié hier, mercredi 27 août, après l’immobilisation de son navire, le Geo Barents, pour 60 jours.
    Une autre étude menée par l’ONG SOS Humanity dénonce elle une perte de « plus d’un an » de temps de sauvetage en Méditerranée.
    Et surtout, déplore l’ONG Sea Watch, « depuis que la Première ministre d’extrême droite Giorgia Meloni a pris ses fonctions, davantage de personnes sont mortes en Méditerranée ». Selon l’ONG allemande, le nombre moyen de personnes disparues ou décédées en mer a augmenté ces deux dernières années. Il était de 162 personnes/mois (en 2020-2022) contre 218 personnes/mois (en 2022-2024), soit dès le début du mandat de Meloni. La baisse des arrivées de migrants en Italie « ne signifie pas un succès dans la lutte contre le trafic d’êtres humains. Au contraire ».
    Depuis le début de l’année, 1 045 personnes sont mortes en Méditerranée, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM). Mais combien ont disparu sans laisser de traces ? Combien de « naufrages invisibles », ces embarcations qui partent et sombrent en mer sans que personne ne le sache ? Sûrement beaucoup, mais ils sont difficilement quantifiables. La faute à la loi Piantedosi, dénonce encore MSF. « En partant immédiatement [de la zone de sauvetage] après une seule opération de secours, on laisse la mer déserte. C’est une grande source de frustration pour nous, et surtout, cela nous fait craindre une augmentation [des morts] », déplorait Margot Bernard.
    Sur un volet plus diplomatique, la cheffe du gouvernement se félicite des partenariats qu’elle a noués avec la Libye et la Tunisie ces dernières années pour contribuer à faire chuter les arrivées en Italie. Ces deux États de transit sont les deux principaux pays de départ des migrants qui tentent la traversée de la mer. Le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi avait affirmé que ces accords avaient permis de « bloquer la moitié des arrivées ». A quel prix ? Un accord datant de 2017 (signé avec le soutien de l’Union européenne), permet aux Italiens de se reposer sur les Libyens pour enrayer les traversées de la mer. Les garde-côtes réputés pour leur brutalité, interceptent depuis 7 ans les migrants en Méditerranée et les ramènent de force vers la Libye. Le partenariat entre Rome et Tripoli donne aussi aux autorités libyennes la charge de la coordination des sauvetages au large de Lampedusa, tâche qui incombait auparavant au centre de coordination de sauvetage maritime de Rome. Depuis le début de l’année, 14 000 migrants ont été interceptés par les garde-côtes libyens en Méditerranée.
    Malgré les preuves de plus en plus nombreuses et documentées par les médias et les ONG sur les cas de maltraitance – voire de torture et de meurtres - envers des migrants sur le sol libyen, l’UE n’a pas cessé son aide financière au pays. Pire, les Vingt-sept ont même reconnu dans un rapport confidentiel remis en début d’année que les autorités libyennes avaient eu recours à un « usage excessif de la force » envers les migrants.Depuis des années, InfoMigrants reçoit des témoignages des exactions, viols, tortures, rançonnages, tabassages subis dans les prisons libyennes – officielles ou clandestines.
    Même critique en ce qui concerne les accords tuniso-italiens. En 2023, les deux pays ont scellé une alliance dont l’un des principaux axes concerne l’immigration illégale. Elle prévoit de renforcer les contrôles aux frontières et les retours de candidats à l’exil en Tunisie. Depuis la signature de l’accord, Giorgia Meloni s’est déplacée au moins quatre fois à Tunis. A chaque fois pour insister auprès du président Kais Saied sur l’importance d’empêcher les embarcations de quitter les côtes tunisiennes. Il faut dire que la « crise de Lampedusa » en septembre 2023 - lors de laquelle près de 10 000 migrants sont arrivés en une semaine sur la petite île italienne - avait fait vaciller le système d’accueil italien, complètement débordé.Une lutte chère à l’homme fort de Tunis qui a pris en grippe les Africains subsahariens en situation irrégulière. Depuis un discours virulent prononcé en février 2023 - où il accusait ceux-ci d’être à l’origine de « violence, de crimes et d’actes inacceptables » et de vouloir changer la composition démographique du pays - les migrants vivent un enfer en Tunisie.Rafles, abandons dans le désert, InfoMigrants a reçu de nombreux témoignages faisant état des sévices endurés par les Noirs dans le pays.
    Documentées, ces arrestations sont menées grâce au soutien financier de l’Union européenne et de ses États membres. Les migrants arrêtés sont conduits vers des zones désertiques, à la frontière libyenne, algérienne ou parfois malienne. Dans des conditions extrêmement éprouvantes, sans eau et nourriture, ils luttent pour rester en vie. L’été dernier, des dizaines de migrants sont morts dont Marie et sa petite fille de 6 ans, Fati. Elles avaient été expulsées de leur domicile à Sfax, dans le centre du pays, et abandonnées dans le désert à la frontière libyenne. Elles sont mortes de soif.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#migrationirreguliere#mediterranée#libye#tunisie#decretPiantedosi#politiquemigratoire#humanitaire#sante#mortalite

  • Sauvetages en Méditerranée : le navire humanitaire Geo Barents immobilisé pour une durée inédite de 60 jours par Rome - InfoMigrants
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    Sauvetages en Méditerranée : le navire humanitaire Geo Barents immobilisé pour une durée inédite de 60 jours par Rome
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 28/08/2024
    Pour la troisième fois cette année, le Geo Barents, affrété par Médecins sans frontières, pour secourir les migrants en Méditerranée, a été sanctionné par les autorités italiennes. Rome a immobilisé lundi le navire pour une durée de 60 jours. Du jamais vu. Infraction reprochée : avoir procédé à un sauvetage en mer sans en avoir informé le centre de coordination de Rome (MRCC) au préalable.
    Les autorités italiennes ont émis, lundi 26 août, un mandat de détention contre le Geo Barents, le navire de recherche et de sauvetage affrété par Médecins Sans Frontières (MSF). La raison : violation des règles de sécurité maritime. Le navire aurait dû attendre l’autorisation italienne de procéder à un sauvetage en mer le 23 août. La sanction est inédite : une immobilisation de 60 jours. Soit deux mois sans pouvoir retourner en Méditerranée porter secours aux embarcations en détresse.
    C’est la troisième fois que le Geo Barents est retenu à quai. En février et en mars 2024, il avait déjà reçu un ordre de détention. Mais l’immobilisation avait duré à chaque fois 20 jours.Selon un communiqué de MSF, cette immobilisation a été émis à la suite de plusieurs opérations de sauvetage qui ont eu lieu très tôt le matin du 23 août en Méditerranée centrale. Ce jour-là, le Centre italien de coordination de sauvetage maritime (MRCC), sorte de tour de contrôle maritime, reproche au Geo Barents son manque de communication. « La navire n’aurait pas fourni en temps utile des informations (sur une opération de secours) et aurait mis en danger la vie des gens. Mais MSF réfute ces allégations, qui s’appuient sur des informations fournies par les garde-côtes libyens », lit-on encore dans leur communiqué.
    Le Geo Barents dénonce un harcèlement des autorités contre les ONG en mer. « Nous avons été sanctionnés pour avoir simplement rempli notre obligation légale de sauver des vies », s’indigne Riccardo Gatti, chef de l’équipe de recherche et de sauvetage de MSF dans le communiqué. Selon le navire, les autorités italiennes ciblent MSF sur une opération précise : le troisième sauvetage - sur cinq - qui a eu lieu dans la matinée du 23 août. « Cette opération-là a eu lieu après avoir constaté qu’un nombre important de personnes étaient à l’eau à proximité du navire. C’était au milieu de la nuit ; nous avons vu des gens sauter d’un bateau en fibre de verre, tomber ou être poussés à l’eau. Nos équipes n’avaient d’autre choix que d’aller récupérer les personnes et les sortir de l’eau le plus rapidement possible ».
    Mais selon Rome, le Geo Barents aurait dû attendre le feu vert du MRCC avant de procéder au sauvetage. En théorie, la loi stipule que c’est bien ce centre qui coordonne les opérations de secours. Mais les règles maritimes internationales indiquent aussi que le capitaine d’un navire a le dernier mot en ce qui concerne la sécurité de son équipage et des personnes en danger de mort en mer.
    Vent debout contre le décret Piantedosi Le Geo Barents est surtout vent debout contre la loi italienne qui régit les sauvetages en mer. Connue sous le nom « décret Piantedosi », cette loi est entrée en vigueur en décembre 2022, et est devenue la bête noire des ONG. Elle introduit une série de nouvelles mesures qui régissent les activités des navires humanitaires en Méditerranée. Elle oblige par exemple les ONG à se rendre « sans délai » au port de débarquement assigné par les autorités italiennes juste après un premier sauvetage. Impossible donc pour les bateaux de procéder à une autre opération de secours - sauf accord exceptionnel de Rome.
    Si les équipages ne s’exécutent pas, ils encourent une amende allant jusqu’à 50 000 euros et l’immobilisation de leur navire.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#ONG#humanitaire#mediterranée#migrationirreguliere#droit#decretPiantedosi#sante

    • l’assistance aux personnes en détresse en mer est une obligation morale universelle et, accessoirement, une obligation légale internationale (sauf si elle met le navire assistant en danger), elle est dorénavant subordonnée à l’autorisation préalable d’un État (en l’occurrence l’Italie).

      #nos_valeurs, comme dirait quelqu’un ici

  • Nouvelle SAR zone tunisienne : « Ils ne répondent pas à nos appels », dénonce une ONG en mer - InfoMigrants
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    Nouvelle SAR zone tunisienne : « Ils ne répondent pas à nos appels », dénonce une ONG en mer
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 27/08/2024
    Lundi, l’ONG allemande Sea Watch a demandé l’aide des garde-côtes tunisiens pour secourir des migrants en Méditerranée, en vain. Tunis n’a jamais répondu à leur appel. Le pays s’est pourtant doté d’un « centre de recherche et de sauvetage » (MRCC) depuis le mois de juin pour secourir toute personne en détresse au large de ses côtes, dans les eaux internationales.
    C’est un appel comme il y en a des centaines, lancés depuis des années, par les ONG présentes en mer Méditerranée. "Urgent : un canot coule actuellement en Méditerranée. Il s’est dégonflé et 12 personnes sont dans l’eau depuis plus de deux heures, probablement pour réduire le poids et protéger les 4 enfants à bord.
    Cet appel de détresse a été lancé par l’ONG allemande Sea Watch, le 26 août à 17h. Ce jour-là, leur avion de reconnaissance, le Sea bird, survole la Méditerranée et repère le canot dégonflé et plusieurs personnes dans l’eau. Sea Watch demande en urgence l’aide des garde-côtes italiens, mais ces derniers les renvoient vers les Tunisiens, officiellement en charge de la zone maritime où se trouve le canot.
    Depuis le mois de juin, en effet, les Tunisiens se sont dotés d’un MRCC (Maritime Rescue Coordination Centre), sorte de tour de contrôle maritime en charge d’une zone précise de la Méditerranée, appelée SAR zone.Tunis avait annoncé fièrement la création de ce nouveau MRCC. « Sur décision présidentielle, la Tunisie peut aujourd’hui donner un cadre juridique à ses opérations de recherche et de sauvetage en mer », déclarait ainsi le ministre de la Défense Imed Memmich dans une vidéo promotionnelle. « Cette décision comprend la création d’un centre de coordination et les garde-côtes tunisiens seront en charge de ces opérations ».
    Concrètement donc, les Tunisiens ont la responsabilité de secourir toute personne en détresse dans leur SAR zone, comme les embarcations de migrants en perdition."Nous voulons renforcer l’efficacité de l’intervention de l’État tunisien […] dans le but de fournir un service de recherche et de sauvetage maritime au bénéfice de tous les usagers de la mer, tunisiens et non tunisiens, dans la zone de responsabilité tunisienne", précisait même un communiqué tunisien.
    Et pourtant, lundi 26 août, ce sont des appels dans le vide qu’ont lancés les humanitaires de Sea Watch pour secourir les migrants à l’eau. « Dans le passé également, lorsque nous appelions [les autorités tunisiennes], nous ne parvenions à joindre personne. Leur adresse e-mail était en panne, les appels n’aboutissaient pas. Si nous parvenions à quelqu’un, il ne nous aidait pas. D’après notre expérience, il semble évident que leur mission n’est pas de sauver des vies », a déclaré l’équipe de communication de l’ONG Sea Watch à InfoMigrants.
    C’est le voilier Nadir de l’ONG Resqship qui est finalement venu au secours des naufragés. « Vers 1h du matin [mardi matin ndlr], nous avons trouvé 19 personnes en détresse en mer. Nous les avons récupérées, elles sont à bord. Le Nadir est maintenant en route vers Lampedusa » pour débarquer les rescapés.
    Une SAR zone, c’est quoi ?Les conventions maritimes internationales (OMI) divisent la mer - plus précisément les « eaux internationales » - en plusieurs zones qui se trouvent chacune sous la responsabilité d’un État côtier.Au sein de sa SAR zone, un État doit assurer la prise en charge et la coordination des secours en mer. En Méditerranée centrale, il existe des SAR zones maltaise, italienne et libyenne, par exemple. Concrètement, cela signifie que les navires de chaque pays peuvent se déplacer dans leurs eaux territoriales et dans leur SAR zone pour aider toute personne en détresse en mer. « Ce n’est pas une zone où l’État jouit d’une autorité ou de droits étendus, mais plutôt un espace de responsabilité », précise le professeur Pierre Micheletti, responsable du diplôme « Santé-Solidarité-Précarité » à la Faculté de médecine de Grenoble, dans the Conversation.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#mediterranee#SAR#droitmaritime#migrationirreguliere#sante

  • Seenotrettung: Am Anfang waren Unternehmer

    Das erste zivile Rettungsschiff finanzierten Millionäre.

    »Helden zur See« betitelte eine deutsche Zeitung das Porträt des Millionärsehepaars Christopher und Regina #Catrambone, das am 25. August 2014 das erste zivile Rettungsschiff ins zentrale Mittelmeer schickte. Die beiden hatten während einer Kreuzfahrt eine Schwimmweste im Wasser entdeckt, was sie nach eigenen Angaben zum Nachdenken über die steigende Zahl ertrinkender Geflüchteter brachte. Also gründeten die Catrambones die gemeinnützige Hilfsorganisation #Migrant_Offshore_Aid_Station (#MOAS), kauften für acht Millionen Dollar die 40 Meter lange »Phoenix« und stachen in See.

    Auf dem umgebauten Trawler stationierte die Besatzung zwei Helikopterdrohnen mit Nachtsicht- und Wärmebildkameras. Zwischenzeitlich konnten die Catrambones für die Kombüse Stephan Staats gewinnen, der als »Koch der Superreichen« für teures Geld weltweit mit Millionären auf ihren Yachten unterwegs ist.

    MOAS beschreibt die Gründung auf seiner Webseite als Reaktion auf den Schiffbruch vor der italienischen Insel Lampedusa, bei dem im Oktober 2013 mindestens 368 Menschen starben. Italien startete daraufhin die Marinemission »Mare Nostrum«, die in beinahe einem Jahr 150 000 Menschen an Bord nahm. Auf Druck der Europäischen Union stellte die Regierung in Rom »Mare Nostrum« wieder ein, am 1. November 2014 übernahm Frontex mit der wesentlich mickriger ausgestatteten Mission »Triton«. Ihr Ziel war nicht mehr die Rettung von Menschen, ihr Einsatzbereich umfasste auch nur küstennahe italienische Gebiete. Dort wartete die EU-Grenzagentur, wer die Überfahrt lebend überstanden hatte, und nahm von den Asylsuchenden Fingerabdrücke für den Antrag in Italien. Diese Politik setzt Frontex bis heute fort.

    Weil bei »Triton« nicht Menschenleben, sondern Migrationsabwehr im Fokus stand, gründeten vier Familien aus Brandenburg ebenfalls 2014 den Verein Sea-Watch und sammelten Geld für ein erstes, gleichnamiges Schiff, das am 20. Juni 2015 erstmals im Einsatz war. Damals wie heute kritisiert der Verein, dass die EU nicht für eine adäquate zivile Seenotrettung auf dem Mittelmeer sorgen will – was deshalb Hilfsorganisationen übernehmen müssen.

    Organisationen wie #Sea-Watch geht es aber auch um größere Politik. Der Unternehmer #Harald_Höppner, der den Verein initiiert hatte, betonte schon damals die »multiplen Krisen«, die Menschen in die gefährliche Flucht treiben: Kriege, Klimawandel, Armut, Hunger.

    Mit der 70 Meter langen »Sea-Watch 5« hat der Verein dieses Jahr ein weitaus größeres Schiff in Betrieb genommen, betreibt außerdem das 14-Meter-Rettungsboot »#Aurora« und konnte zwei Vereine von Pilot*innen dafür gewinnen, seit 2017 mit kleinen Flugzeugen nach Booten mit Geflüchteten zu suchen.

    Die von europäischen Organisationen ins zentrale Mittelmeer entsandte zivile Rettungsflotte ist inzwischen auf rund 20 Schiffe angewachsen – die allerdings wegen Werftzeiten, Reparaturen oder Rotationen nicht immer gleichzeitig unterwegs sind. Finanziert werden die beispiellosen Missionen größtenteils durch Spenden.

    In Deutschland konnten die Vereine mit politischem Druck 2022 für einen Bundestagsbeschluss sorgen, wonach die Bundesregierung vier Jahre lang jährlich zwei Millionen Euro für die Seenotrettung ausgibt; die Gelder werden verwaltet vom Verein »United 4 Rescue«, der auch Spenden kirchlicher Organisationen erhält.

    Früh waren die Aktivist*innen auf See auch Repression ausgesetzt. Anfangs ging diese hauptsächlich von libyschen Milizen aus, die als »Küstenwache« bereits 2016 mit Waffengewalt die Brücke der »Sea-Watch« besetzten. Diese Bedrohungen setzen sich bis heute fort. Seit 2023 macht den Organisationen vor allem ein neues italienisches Gesetz zu schaffen, wonach Schiffe, wenn sie zu viel retten, festgesetzt und die Kapitän*innen mit Geldstrafen belegt werden können.

    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1184726.eu-grenzen-seenotrettung-am-anfang-waren-unternehmer.html

    #histoire #sauvetage_en_mer #sauvetage #ONG #migrations #réfugiés #Méditerranée #mer_Méditerranée #frontières
    ping @_kg_

  • Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59347/les-gardecotes-grecs-secourent-245-migrants-au-sud-de-la-crete

    Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète
    Par La rédaction Publié le : 23/08/2024
    Ces derniers jours, 245 migrants ont été secourus par les autorités grecques au sud de la Crète, en mer Méditerranée. Selon le média grec ERT, la plupart des embarcations avaient quitté le port libyen de Tobrouk, en Libye.
    Les autorités grecques ont déclaré avoir secouru 245 migrants, entre mercredi 21 août et vendredi 23 août, au large de Gavdos, petit caillou de terre situé au sud de la Crète.
    Tous les exilés ont été emmenés sur Gavdos, à 20 milles nautiques des côtes crétoises. Ils ont ensuite été transportés par navire à Chora Sfakion avant d’être pris en charge dans la zone d’hébergement temporaire d’Agia Chania où ils pourront recevoir de la nourriture et voir le personnel de la Croix-Rouge pour une éventuelle prise en charge médicale.
    Selon les autorités portuaires, de nombreux mineurs figurent parmi les migrants dont la majorité sont originaires du Pakistan, d’Égypte, du Soudan ou de Syrie. Cinq hommes soupçonnés d’avoir agi comme passeurs ont été interpellés.
    Depuis le début de l’année, plus de 2 400 exilés sont arrivés en Crète, dont une partie à Gavdos. Et accueillir tant de personnes est un véritable défi pour les autorités de la zone car Gavdos est un petit territoire de 30 km² qui ne compte que 70 habitants, une école, une boulangerie et deux supérettes. Selon le HCR, l’année dernière, 860 personnes ont atteint Gavdos via la mer.Aucune structure d’accueil pour les migrants n’existe sur cette île. « Cette absence de centre pose évidemment de grands défis pour l’île », expliquait Stella Nanou, porte-parole du HCR en Grèce, à InfoMigrants en mars dernier.
    La plupart des nouveaux arrivants sont transférés rapidement vers la Crète puis vers le continent. « Ils sont hébergés au port de Réthymnon, au port d’Héraklion, dans un centre d’accueil et dans le port de La Canée », précise Stella Nanou. « Mais quand le temps est trop mauvais et que les transferts de Gavdos sont impossibles, les personnes doivent rester dormir sur l’île. » Où exactement ? Difficile de savoir. Selon les informations de Reuters, ils s’abriteraient dans un bâtiment abandonné.
    Certaines ONG s’indignent d’ailleurs des transferts entre Gavdos et la Crète. En cause notamment, la manière dont 70 migrants ont été transportés vers la Crète à bord du navire Samaria. Mardi, Refugee Support Aegean, une organisation à but non lucratif en Grèce, a dénoncé sur X des « conditions inhumaines et dangereuses… sans eau ». Un rapport aux conclusions similaires a été publié mercredi par Efsyn, un site d’information grec indépendant, qui comprenait également une photo du groupe dans la zone où sont garés les véhicules à bord du navire.
    Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, de manière plus globale, près de 25 000 exilés ont rejoint la Grèce via la mer et 4 000 via les terres en 2024. Et si on voit davantage de migrants arriver depuis Tobrouk, en Libye, cela est dû au fait que de plus en plus d’exilés qui traversent la Méditerranée depuis la Libye cherchent à contourner la Grèce pour tenter d’atteindre l’Italie, selon certains analystes.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#crete#humanitaire#sante#libye#italie#gavdos

  • Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59347/les-gardecotes-grecs-secourent-245-migrants-au-sud-de-la-crete

    Les garde-côtes grecs secourent 245 migrants au sud de la Crète
    Par La rédaction Publié le : 23/08/2024
    Ces derniers jours, 245 migrants ont été secourus par les autorités grecques au sud de la Crète, en mer Méditerranée. Selon le média grec ERT, la plupart des embarcations avaient quitté le port libyen de Tobrouk, en Libye.
    Les autorités grecques ont déclaré avoir secouru 245 migrants, entre mercredi 21 août et vendredi 23 août, au large de Gavdos, petit caillou de terre situé au sud de la Crète.
    Tous les exilés ont été emmenés sur Gavdos, à 20 milles nautiques des côtes crétoises. Ils ont ensuite été transportés par navire à Chora Sfakion avant d’être pris en charge dans la zone d’hébergement temporaire d’Agia Chania où ils pourront recevoir de la nourriture et voir le personnel de la Croix-Rouge pour une éventuelle prise en charge médicale.
    Selon les autorités portuaires, de nombreux mineurs figurent parmi les migrants dont la majorité sont originaires du Pakistan, d’Égypte, du Soudan ou de Syrie. Cinq hommes soupçonnés d’avoir agi comme passeurs ont été interpellés.
    Depuis le début de l’année, plus de 2 400 exilés sont arrivés en Crète, dont une partie à Gavdos. Et accueillir tant de personnes est un véritable défi pour les autorités de la zone car Gavdos est un petit territoire de 30 km² qui ne compte que 70 habitants, une école, une boulangerie et deux supérettes. Selon le HCR, l’année dernière, 860 personnes ont atteint Gavdos via la mer.Aucune structure d’accueil pour les migrants n’existe sur cette île. « Cette absence de centre pose évidemment de grands défis pour l’île », expliquait Stella Nanou, porte-parole du HCR en Grèce, à InfoMigrants en mars dernier.
    La plupart des nouveaux arrivants sont transférés rapidement vers la Crète puis vers le continent. « Ils sont hébergés au port de Réthymnon, au port d’Héraklion, dans un centre d’accueil et dans le port de La Canée », précise Stella Nanou. « Mais quand le temps est trop mauvais et que les transferts de Gavdos sont impossibles, les personnes doivent rester dormir sur l’île. » Où exactement ? Difficile de savoir. Selon les informations de Reuters, ils s’abriteraient dans un bâtiment abandonné.
    Certaines ONG s’indignent d’ailleurs des transferts entre Gavdos et la Crète. En cause notamment, la manière dont 70 migrants ont été transportés vers la Crète à bord du navire Samaria. Mardi, Refugee Support Aegean, une organisation à but non lucratif en Grèce, a dénoncé sur X des « conditions inhumaines et dangereuses… sans eau ». Un rapport aux conclusions similaires a été publié mercredi par Efsyn, un site d’information grec indépendant, qui comprenait également une photo du groupe dans la zone où sont garés les véhicules à bord du navire.
    Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, de manière plus globale, près de 25 000 exilés ont rejoint la Grèce via la mer et 4 000 via les terres en 2024. Et si on voit davantage de migrants arriver depuis Tobrouk, en Libye, cela est dû au fait que de plus en plus d’exilés qui traversent la Méditerranée depuis la Libye cherchent à contourner la Grèce pour tenter d’atteindre l’Italie, selon certains analystes.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#crete#humanitaire#sante#libye#italie#gavdos

  • #Frontex achète des #drones pour une #surveillance renforcée aux frontières de l’UE

    Alors que les États membres demandent à la Commission européenne de renforcer les #frontières_extérieures, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, vient de lancer des appels d’offres d’un montant total d’environ 400 millions d’euros pour l’achat d’#équipements, de drones et d’autres #technologies de surveillance.

    En réponse à la demande des États membres formulée en juillet, la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, semble donner suite à leur souhait de renforcer les frontières extérieures de l’UE.

    La commissaire s’est engagée à consolider le régime de visa de l’UE et à lancer un appel à propositions à hauteur de 150 millions d’euros destiné à la « #capacité_de_surveillance_des_frontières » de l’UE.

    Dans des lettres adressées à la Commission en mai et en juin, les États membres ont exhorté l’exécutif européen à intensifier ses efforts pour externaliser l’immigration, en empêchant les exilés en situation irrégulière de poser le pied sur le sol de l’UE.

    Dans le discours prononcé devant le Parlement européen avant sa réélection à la présidence de la Commission en juillet, Ursula von der Leyen a annoncé son intention de tripler les #effectifs de Frontex et de nommer un commissaire à la Méditerranée, afin de s’attaquer aux flux de personnes qui tentent de se rendre dans les États membres du sud de l’UE.

    Cet été, l’agence européenne des frontières, Frontex, a lancé une série d’appels d’offres pour renforcer ses capacités le long des frontières extérieures de l’UE.

    Concrètement, un #appel_d’offres concerne des drones et des services connexes pour la #surveillance_maritime, d’une valeur de 184 millions d’euros, un autre appel d’offres se focalise sur le matériel de surveillance, y compris des #lunettes_de_vision_nocturne, d’une valeur de 19 millions d’euros. Un troisième appel d’offres d’une valeur de 186,5 millions d’euros vise les services de technologies de l’information et de la communication (#TIC). Enfin, un projet pilote de 3 millions d’euros pour des drones aux frontières terrestres est aussi envisagé dans le cadre d’opérations conjointes avec la #Bulgarie.

    La facture totale avoisine les 400 millions d’euros.

    https://www.euractiv.fr/section/international/news/frontex-achete-des-drones-pour-une-surveillance-renforcee-aux-frontieres-de
    #technologie #complexe_militaro-industriel #frontières #contrôles_frontaliers #migrations #réfugiés #coût #budget #mer_Méditerranée #Méditerranée

    • Frontex Expands Drone Fleet as EU Intensifies Border Surveillance

      The European Union’s border agency, Frontex, has significantly ramped up its use of drones as part of a broader push to tighten control over the bloc’s external borders, with recent tenders amounting to nearly €400 million.

      This move comes amid growing pressure from EU member states for the European Commission to reinforce border security and prevent irregular migration.

      Frontex’s latest wave of investment includes a €184 million call for maritime surveillance drones, €19 million for night vision surveillance equipment, and €186.5 million for information and communication technology services, as well as a €3 million pilot project for drones monitoring land borders in cooperation with Bulgaria.

      The total expenditure reflects a robust commitment to deploying advanced technologies for border control, as the EU intensifies efforts to externalise migration management and prevent irregular migrants from reaching European shores.
      Heightened Focus on Border Security

      The EU’s border strategy has evolved significantly over the past decade. Member states have increasingly called for stronger border controls to address the migration challenges faced by southern European countries. In response, Frontex has expanded its operational capabilities, including the use of drones for surveillance, particularly along the EU’s external maritime borders in Italy, Malta, and Greece.

      Drones were first integrated into Frontex operations in 2018, contributing to the detection of nearly 5,000 individuals at sea in that year alone. Their use was further formalised in 2019 when the mandate of the European Border Surveillance System (EUROSUR) was broadened to include drones in its air surveillance framework. Since then, the use of unmanned aerial vehicles has become a central element of the EU’s border control strategy.

      In 2020, Frontex awarded contracts worth €100 million to Airbus and Israel Aerospace Industries (IAI) for the deployment of Heron drones, capable of extended flights exceeding 30 hours. These drones have been instrumental in monitoring the Mediterranean Sea, including during the 2023 Messenia migrant boat disaster, which resulted in the deaths of approximately 650 people.
      Controversy Surrounding Drone Use

      Frontex’s use of drones has not been without controversy. In 2022, reports emerged that intelligence gathered by Frontex drones, operated out of Malta, was being used by Libyan authorities to intercept migrant boats in the Mediterranean, resulting in the forced return of thousands of individuals to Libya, a country with a troubling record of human rights violations. A Human Rights Watch report concluded that in 2021, some 10,000 migrants were intercepted and returned to Libya, many of them as a direct result of data provided by EU surveillance aircraft.

      The allegations raised concerns about the role of Frontex in what critics have termed “pushback” operations, where migrants are prevented from entering EU territory without being given the opportunity to seek asylum. These operations have drawn widespread criticism from human rights organisations, who argue that they violate international law and exacerbate the risks faced by vulnerable individuals attempting to cross the Mediterranean.

      Despite these concerns, Frontex has defended its actions, emphasising its focus on combating human trafficking and preventing loss of life at sea. According to the agency, its surveillance efforts are aimed at detecting vessels in distress and alerting national rescue authorities to ensure timely interventions. However, the agency has refrained from addressing the broader criticisms regarding its cooperation with non-EU countries like Libya.
      Expansion of Surveillance Capabilities

      The recent tenders indicate that Frontex is committed to expanding its drone capabilities further, with plans to spend €184 million on maritime drones over the next four years. This represents a marked increase in spending compared to previous years, suggesting a shift towards more consistent and large-scale deployments of drones in border surveillance operations.

      Frontex’s budget has seen significant growth over the past decade, reflecting the increasing political prioritisation of migration control within the EU. In 2025, the agency’s budget is expected to reach nearly €1 billion, a substantial increase from the €233 million allocated in 2016. This cash infusion is intended to support Frontex’s expanding role, which now includes a broader range of responsibilities, from assisting member states with border management to conducting joint operations with non-EU countries.

      According to military analyst Major Rasmus Ross from the Royal Danish Defence College, drones are just one element of a multi-layered approach to border security. While drones provide situational awareness, other technologies and equipment are necessary to create a comprehensive surveillance network capable of responding to a variety of threats.
      Broader Implications for Migration Management

      The increasing reliance on drones for border surveillance has significant implications for how the EU manages migration. For many experts, this shift towards greater surveillance represents an effort to externalise EU borders, pushing migration controls further into non-EU territories with questionable human rights records, such as Libya and Tunisia. By identifying migrant vessels earlier and further from European shores, Frontex can reduce the need for European coastguards to intervene, potentially leaving the responsibility to non-EU countries with less stringent asylum and human rights protections.

      https://eutoday.net/frontex-expands-drone-fleetl

    • https://www.youtube.com/watch?v=2_oDo3SMmjw&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.antiwarsongs.or

      t ends with one last unaccompanied number, Iuventa, which is about the ship belonging to [Jugend Rettet, a Berlin non-governmental organisation dedicated to rescuing drowning people in the Mediterranean. To date she’s saved some 14,000 but was seized in 2017, the crew now awaiting trial accused of colluding with people smugglers. It’s a quietly rousing anthemic reminder that we are one world and one planet, echoing the refrain from the album opener as they declare “We’re not the clothes we wear/We’re not the scars we bear/We are the song we share”.

      In my dream I see
      Iuventa! Iuventa!
      Sweeping o’er the sea
      Iuventa, my love

      Heading out for more
      Iuventa! Iuventa!
      10 leagues from Eden’s shore
      Iuventa, my love

      And there are waves to make
      And there are boots to quake
      And there are chains to break
      Iuventa, my love

      Down the RIB descends
      Iuventa! Iuventa!
      And life is lived again
      Iuventa, my love

      Wе’re not the tongues wе speak
      Iuventa! Iuventa!
      We’re not the gods we seek
      Iuventa, my love

      We’re not the clothes we bear
      We’re not the scars we bear
      We are the song we share
      Iuventa, my love

      In my dream I see
      Iuventa! Iuventa!
      And in my dream she’s free
      Iuventa, my love

      #Iuventa #migrations #chanson #musique #musique_et_politique #Méditerranée #sauvetage #mer_Méditerranée #réfugiés

  • Méditerranée : 57 migrants secourus par le Geo Barents - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59181/mediterranee--57-migrants-secourus-par-le-geo-barents

    Méditerranée : 57 migrants secourus par le Geo Barents
    Par La rédaction Publié le : 15/08/2024
    Le navire humanitaire de MSF Sea a porté secours à 57 migrants dans une embarcation pneumatique à la dérive au large de la Tunisie. Les autorités italiennes lui ont attribué le port sûr de Livourne pour débarquer ses passagers, ce qui représente trois jours de navigation.
    Le Geo Barents, navire humanitaire de l’ONG Médecins sans frontières, a porté secours dans la matinée du jeudi 15 août à 57 migrants qui dérivaient en Méditerranée centrale, au large de la Tunisie, rapporte l’ONG sur X. L’alerte avait initialement été donnée par le collectif militant Alarm phone, tandis qu’un avion de l’ONG Pilotes volontaires a apporté son support aérien à l’opération.
    « Ce matin, 57 personnes ont été retrouvées en détresse à bord d’un bateau pneumatique surchargé dans les eaux internationales. Elles ont toutes été secourues par l’équipe de Geo Barents et récupérées ».
    Le navire humanitaire s’est vu attribuer Livourne comme port sûr par les autorités italiennes, pour débarquer ses passagers. La ville se situe à plusieurs centaines de kilomètres au nord de l’Italie, ce qui représente trois jours de navigation.
    Les ONG estiment régulièrement que la loi italienne - via la directive Piantedosi qui entrave l’action des navires humanitaires en mer - viole le droit maritime. Selon cette loi, les navires humanitaires sont obligés de se rendre dans le port attribué par les autorités italiennes, et ce après chaque opération sauvetage. Des navires ont déjà été sanctionnés - en étant immobilisés plusieurs jours - pour ne pas avoir respecté cette directive.
    Les ONG craignent donc que leur absence prolongée provoque plus de morts en mer. Selon l’association de sauvetage SOS Humanity en 2023, les navires de secours en Méditerranée ont perdu 374 jours à effectuer de longs trajets pour rejoindre des ports de débarquement italiens au lieu de rester en mer pour porter assistance aux canots en détresse. Depuis janvier, plus de 1 000 migrants sont décédés ou ont été portés disparus en Méditerranée centrale, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), contre 3 155 en 2023.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#italie#routemigratoire#migrationirreguliere#humanitaire#sante

  • Plus de 550 migrants secourus en mer Méditerranée par des ONG ce week-end - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59071/plus-de-550-migrants-secourus-en-mer-mediterranee-par-des-ong-ce-weeke

    Plus de 550 migrants secourus en mer Méditerranée par des ONG ce week-end
    Par La rédaction Publié le : 12/08/2024
    De nombreux sauvetages ont eu lieu en mer Méditerranée ce week-end. Entre vendredi et dimanche, les ONG qui opèrent dans la zone ont secouru au moins 552 personnes. Le week-end a été chargé pour les navires humanitaires qui arpentent la Méditerranée. Au total, plus de 550 exilés ont été secourus ces derniers jours lors de leur tentative de traversée de la mer. Pour l’Open Arms, qui lançait vendredi 9 août sa nouvelle mission de sauvetage à bord de son navire l’Astral, les opérations ont immédiatement commencé.
    Vendredi matin, peu après son départ d’Italie, l’ONG a été mobilisée pour assister au sauvetage de 12 personnes originaires du Soudan, de Syrie, du Pakistan et de Palestine. Ils ont été transportés dans un port sûr par les garde-côtes italiens après avoir quitté les côtes libyennes.
    Quelques heures plus tard, l’Astral a secouru 45 personnes, dont deux bébés de 7 mois et 1 an, en pleine nuit. Le lendemain, l’ONG a mené avec succès une opération de sauvetage in extremis. Lors de son arrivée sur place, comme en attestent des vidéos publiées par l’ONG, de nombreux migrants étaient déjà dans l’eau et l’embarcation avait déjà à moitié coulé lorsque le navire de sauvetage est arrivé. Lors de cette opération, 55 personnes, dont six enfants et un bébé d’un mois, ont été sauvés. Dimanche, lors de la 5e intervention du navire en 48 heures, 44 personnes, dont 3 enfants et un bébé de deux semaines, ont été secourues suite à leur départ de Tunisie « dans une embarcation en fer très dangereuse ». Selon l’ONG, il s’agissait de ressortissants venant de Sierra Leone, du Cameroun, du Niger et du Sénégal.
    Ce même jour, le Nadir, de l’ONG Resqship, a secouru un bateau surpeuplé avec 56 personnes à bord. Elles ont toutes été prises en charge par les garde-côtes italiens. La veille, 27 personnes qui avaient fui la Libye et qui étaient tombées en panne d’essence ont été assistées puis déposées sur l’île de Lampedusa alors qu’elles étaient à la dérive. Le Louise Michel a aussi mené une opération auprès de deux embarcations en détresse. Ainsi, 40 personnes ont été secourues par l’équipage. Elles ont ensuite été débarquées au port de Pozzallo, en Sicile. Pendant ce même temps dimanche, l’ONG SOS Humanity a secouru des centaines de personnes. Tout d’abord, l’équipage est venu en aide à 13 personnes « à bord d’un petit canot pneumatique déjà rempli de plus de 30cm d’eau ». « Le moteur était en panne. Les personnes étaient trempées et personne ne portait de gilet de sauvetage. Un bateau inutilisable comme celui-ci n’a que quelques heures avant de couler », a rappelé l’ONG sur X.
    Dans la même journée, SOS Humanity a multiplié les opérations de sauvetage en coopération avec les autorités italiennes. Cet après-midi, les migrants à bord de trois embarcations en détresse ont été secourus. L’un des bateaux était en train de se dégonfler et de nombreuses personnes étaient à l’eau au moment de l’intervention.
    Au final, 273 personnes sont à bord du Humanity 1. « Certaines sont extrêmement faibles, déshydratées ou ont le mal de mer. Plusieurs personnes ont temporairement perdu connaissance en raison de l’épuisement ou de la déshydratation », selon l’ONG.
    Une personne a notamment dû être évacuée par les autorités italiennes à cause d’une urgence vitale. « Nous avons contacté le Centre de coordination des secours maltais (RCC) pour organiser une évacuation médicale. Ils ont d’abord raccroché le téléphone. Puis ils nous ont dit qu’ils n’avaient pas les capacités nécessaires. Finalement, après des demandes répétées et plusieurs heures, les autorités italiennes ont lancé une évacuation », a indiqué l’ONG. Deux membres de sa famille, dont un mineur, ont pu l’accompagner.
    Avec donc près de 300 personnes à son bord, le navire humanitaire fait route vers Gênes, à 1 240km du lieu du dernier sauvetage. Cela signifie qu’il faudra au moins quatre jours pour que les rescapés soient débarqués dans un port. « Ils restent sur le pont et en Méditerranée, il fait très chaud en ce moment. Notre équipage a mesuré des températures de 28 degrés à 8 heures du matin », a signalé SOS Humanity. Les ONG estiment régulièrement que les récentes lois italiennes entravent l’action des navires humanitaires en mer et viole le droit maritime. En effet, selon de récents textes adoptés en Italie, une fois un sauvetage effectué, les ONG doivent en informer l’Italie et ne plus effectuer de sauvetage tant que les migrants n’ont pas été débarqués dans le port attribué.
    Or, les ONG dénoncent le fait que les ports attribués sont très éloignés alors que d’autres permettraient aux humanitaires de retourner en mer plus rapidement. Elles craignent ainsi que leur absence prolongée provoque plus de morts en mer. Selon l’association de sauvetage SOS Humanity en 2023, les navires de secours en Méditerranée ont perdu 374 jours à effectuer de longs trajets pour rejoindre des ports de débarquement italiens au lieu de rester en mer pour porter assistance aux canots en détresse.
    La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus dangereuse du monde, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). L’agence onusienne estime qu’en 2023, 3 155 migrants y ont disparu. Et depuis janvier, ce sont déjà 1 312 personnes qui ont perdu la vie dans ces eaux. Pour autant, les départs depuis les côtés d’Afrique du Nord vers l’Italie se poursuivent. Depuis le 1er janvier, 35 725 personnes sont arrivées en Italie.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#mediterranee#routemigratoire#humanitaire#soudan#syrie#pakistan#palestine#tunisie#senegal#niger#cameroun#sierraleone#sante

    • Italy: Shipwreck victims laid to rest in migrant cemetery

      In a special cemetery for people who die on journeys to Italy, 21 migrants who lost their lives in a shipwreck in June were buried this week. One of the victims was a child.

      The bodies of 21 migrants, victims of the shipwreck that occurred on June 17 in the Ionian Sea, 120 miles off the Calabrian coast near Roccella, were buried this Wednesday, August 7. Among them were the bodies of a child and a pregnant woman.

      The ceremony, which featured Christian and Islamic prayers, took place in Armo, in the space granted by the Municipality of Reggio Calabria to Caritas to establish the migrant cemetery.

      The prayers at the graveside were attended by various figures, including Fortunato Morrone, the Archbishop of the Diocese of Reggio Calabria-Bova, and Hassan El Mazi, the Imam and head of the Islamic Cultural Center of Reggio Calabria.

      Prefect Clara Vaccaro and Father Rigobert Elangui, the director of the Migrant Pastoral Office of the Diocese of Locri-Gerace were also present.

      ’A terrifying silence on shipwrecks in waters between Italy and Greece’

      According to Elangui, “unlike the tragedies in Cutro and Lampedusa,” regarding the migrant tragedy at the border between Italian and Greek waters, “there is a terrifying institutional silence.”

      “We must resist,” declared Bishop Morrone. “A resistance that is not passive but active and creative. We must ensure that this does not happen again. We do what we can do, and we do it with conscience. It is difficult, but our task is to be present where there is suffering.”

      At the sidelines of the ceremony, Prefect Clara Vaccaro stated that “the government is doing what it must do and everything it can do. This is our situation, one we experience in this land, and we have thus shared the duty to provide a burial for these people who have either landed here or intended to land here but could not make it.”

      https://www.infomigrants.net/en/post/59022/italy-shipwreck-victims-laid-to-rest-in-migrant-cemetery

      #cimetière #mourir_en_mer #Italie #Armo #Calabre #naufrage #Roccella #Reggio_Calabria #obsèques #funérailles #Méditerranée #mer_Méditerranée

  • En Grèce, 75 migrants secourus au large de Pylos - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58927/en-grece-75-migrants-secourus-au-large-de-pylos

    En Grèce, 75 migrants secourus au large de Pylos
    Soixante-quinze personnes repérées à bord d’un voilier ont été secourues mardi au large de Pylos, en Grèce, dans la même zone où avait eu lieu le terrible naufrage de l’Adriana en juin 2023. Les rescapés ont été conduits au port de Kalamata, ont précisé les garde-côtes.Les garde-côtes grecs ont annoncé mardi 6 août avoir secouru 75 migrants en mer Méditerranée, au large de Pylos, dans la zone où s’était produit l’an dernier l’un des pires naufrages de migrants en Méditerranée.Les personnes secourues se trouvaient à bord d’un voilier, au sud-ouest de la ville côtière de Pylos dans le Péloponnèse, ont précisé les garde-côtes dans un communiqué. Elles seront conduites jusqu’au port de Kalamata, ont-ils ajouté.
    Aucune information n’a été donnée sur la nationalité des migrants ni sur leur point de départ.
    De plus en plus d’embarcations de migrants partent de Tobrouk, dans l’est de la Libye - pourtant considérablement plus éloigné de l’Italie que la partie ouest du pays. Mais dans l’est, les opérations d’interceptions en mer sont rares. Les migrants pensent donc avoir plus de chances de rallier la Grèce et l’UE sans risque de refoulement.Le 14 juin 2023, l’Adriana, un chalutier rouillé et surchargé - qui avait quitté Tobrouk en Libye - où s’entassaient plus de 750 exilés, avait fait naufrage dans les eaux internationales, au large de la Grèce, entraînant la mort d’au moins 500 personnes. Seuls 104 migrants ont survécu et 82 corps ont été retrouvés.
    On compte à ce jour 104 rescapés de ce naufrage. Des dizaines d’entre eux ont déposé plainte contre les garde-côtes grecs, alléguant qu’ils avaient mis des heures à réagir malgré les avertissements de l’agence frontalière européenne Frontex et de l’ONG Alarm Phone.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#routemigratoire#libye#tobrouck#mortalite#mediterranee#migrationirreguliere#sante

  • L’Ocean Viking porte secours près de 200 migrants en mer Méditerranée - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58803/locean-viking-porte-secours-pres-de-200-migrants-en-mer-mediterranee

    L’Ocean Viking porte secours près de 200 migrants en mer Méditerranée
    Par La rédaction Publié le : 30/07/2024
    Le navire humanitaire de l’ONG SOS Méditerranée a porté secours à 196 migrants en détresse en mer Méditerranée, ce mardi. Parmi les rescapés se trouvent neuf mineurs isolés et une femme. L’été, les tentatives de traversées de la mer se multiplient à la faveur du beau temps, mais elles n’en restent pas moins hautement dangereuses.
    L’Ocean Viking, le navire humanitaire de SOS Méditerranée, a secouru 196 personnes, dont neuf mineurs non accompagnés et une femme, mardi 30 juillet dans la matinée, au cours de deux opérations de sauvetage.
    Les secours ont eu lieu au large de la Libye. « La plupart des personnes rescapées sont originaires du Bangladesh, du Pakistan, d’Égypte et du Soudan », a précisé SOS Méditerranée. La première « embarcation en bois surchargée » avec à son bord 96 personnes avait été repérée en début de matinée. Une seconde a été repérée peu de temps après, avec 100 personnes.
    Les autorités italiennes ont assigné Ancône (à l’est de l’Italie), « à près de 1 500 kilomètres de la zone d’intervention, comme lieu sûr de débarquement », a ajouté l’ONG. « C’est à nouveau un port extrêmement éloigné, qui impose aux équipes et aux rescapés plusieurs jours de navigation », a critiqué SOS Méditerranée. « Cette pratique d’assignation de ports éloignés vide la Méditerranée centrale de ses rares ressources vitales de recherche et de sauvetage. »
    Les ONG estiment en effet que la loi italienne - via la directive Piantedosi qui entrave l’action des navires humanitaires en mer - viole le droit maritime. Elles craignent aussi que leur absence prolongée provoque plus de morts en mer.À ce propos, l’association de sauvetage SOS Humanity a révélé, données à l’appui, qu’en 2023, les navires de secours en Méditerranée avaient perdu 374 jours à effectuer de longs trajets pour rejoindre des ports de débarquement italiens au lieu de rester en mer pour porter assistance aux canots en détresse.
    L’été, les tentatives de traversées de la Méditerranée se multiplient en raison du temps - jugé plus clément. Mais le périple n’en reste pas moins hautement dangereux. Le 25 juillet, l’ONG allemande Sea-Watch a elle aussi procédé au sauvetage de 156 personnes sur deux canots en bois. Certains rescapés ont été soignés à bord en raison de leur intoxication par les fumées de carburant. Ces émanations tuent lentement les personnes coincées dans les cales des canots qui respirent pendant plusieurs heures ces fumées toxiques qui s’échappent des moteurs.La semaine d’avant, les navires humanitaires Geo Barents et Aurora avaient, eux, porté assistance à 297 migrants en Méditerranée, tandis que les garde-côtes italiens avaient secouru 126 personnes au large de Lampedusa.
    Mais certains migrants ne sont pas secourus à temps. Les ONG alertent régulièrement sur ces « bateaux fantômes », des embarcations repérées dans un premier temps par les humanitaires - avant qu’ils ne perdent tout contact avec les embarcations. D’autres canots grossissent les chiffres des « naufrages invisibles », quand les embarcations n’appellent pas à l’aide, et sombrent en mer sans laisser de trace, et sans que personne ne le sache. Depuis janvier, 1 098 migrants sont décédés ou ont été portés disparus en Méditerranée centrale, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), contre 3 155 en 2023.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#humanitaire#italie#libye#sante

  • Libye : un forum sur les migrations préconise des projets en Afrique
    https://www.dakaractu.com/Libye-un-forum-sur-les-migrations-preconise-des-projets-en-Afrique_a25116

    Libye : un forum sur les migrations préconise des projets en Afrique
    Libye : un forum sur les migrations préconise des projets en Afrique
    Un forum international sur les migrations qui s’est tenu mercredi en Libye a préconisé la mise en oeuvre de projets de développement en Afrique pour lutter contre l’immigration irrégulière vers l’Europe.
    Les 28 pays et institutions qui ont participé à cette conférence à Tripoli ont décidé de mettre en place « un groupe de travail » chargé de « définir les projets de développement prioritaires dans les pays africain de départ de migrants », a indiqué à la presse le ministre d’Etat libyen en charge de la Communication, Walid Ellafi.
    La mise en place de ce groupe s’inscrit dans le cadre d’une « l’Initiative de la Libye » présentée par le Premier ministre libyen Abdelhamid Dbeibah en ouverture d’un Forum sur les migrations trans-méditerranéennes (TMMF), auquel ont notamment participé la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et le président du Tchad Mahamat Idriss Deby.
    Dans son allocution, M. Dbeibah a prôné « une nouvelle stratégie pour des projets de développement » dans les pays d’origine des migrants au nom d’une « responsabilité morale » envers ces populations qui « traversent le désert et la mer » au péril de leur vie.
    En marge du Forum, la Libye a signé avec le Tchad un accord pour le « recensement » des ses ressortissants en Libye et « le rapatriement volontaire » de ceux qui sont en situation irrégulière, selon M. Ellafi.
    La Libye, située à 300 kilomètres des côtes italiennes, est, avec la Tunisie, l’un des principaux pays de départ en Afrique du Nord pour des milliers de migrants, en majorité d’origine subsaharienne, cherchant à rejoindre clandestinement l’Europe. L’Union européenne a noué ces dernières années des partenariats avec ces deux pays pour qu’ils luttent davantage contre l’immigration illégale.
    Selon M. Ellafi, le Forum visait à sortir d’une logique uniquement sécuritaire.La Libye a été accusée à plusieurs reprises par des ONG et organisations internationales d’abus à l’encontre des migrants, dont des « meurtres, disparitions forcées, tortures, esclavage, viols ».
    « La Libye s’est retrouvée prise entre les pressions de refoulements (des pays) européens et le désir de migration » des Africains, a argué M. Dbeibah dont le pays miné par les divisions et violences depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi peine à retrouver une stabilité sécuritaire. M. Dbeibah a réitéré le refus de « tout projet d’installation définitive » des migrants en Libye alors que le ministère de l’Intérieur a récemment évoqué la présence de « près de 2,5 millions d’étrangers » en Libye (sur 7 millions d’habitants) dont « 70 à 80% entrés de manière illégale ».
    Giorgia Meloni a pour sa part appelé à combattre « avec une approche multilatérale » le trafic d’êtres humains, dénonçant des organisations « puissantes » qui « décident de qui a le droit ou non de vivre dans nos pays ». Pour la dirigeante d’extrême droite, « l’immigration illégale est l’ennemie de la migration légale » dont elle a souligné que son gouvernement entendait la favoriser avec « des quotas élargis pour les pays qui nous aident à lutter contre les trafiquants d’êtres humains ». Entre le début de l’année et le 16 juillet, l’Italie a recensé l’arrivée de 30.348 migrants de Méditerranée centrale, en baisse de 61% sur un an, avec 17.659 personnes parties de Libye (-39% sur un an) et 11.001 de Tunisie (-75,74%), selon le ministère de l’Intérieur. Mme Meloni a également mis en avant « le Plan Mattei » consistant dans des investissements en Afrique, selon une approche de « coopération à parité » pour « résoudre les problèmes des deux parties ». Elle a souhaité que le plan italien soit « complété par d’autres initiatives » au niveau européen et du G7.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#italie#politquemigratoire#routemigratoire#mediterranee#afrique#sante

  • Le gouvernement d’union nationale libyen cherche à attirer l’attention internationale sur les migrations transméditerranéennes
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/07/17/le-gouvernement-d-union-nationale-libyen-cherche-a-attirer-l-attention-inter

    Le gouvernement d’union nationale libyen cherche à attirer l’attention internationale sur les migrations transméditerranéennes
    Par Nissim Gasteli (Tunis)
    Abdel Hamid Dbeibah, le chef du gouvernement d’union nationale (GUN) libyen, toujours contesté par son rival de l’Est, le maréchal Khalifa Haftar, avait voulu faire de ce premier Forum sur les migrations transméditerranéennes, à Tripoli, un acte de reconnaissance de son autorité et de son rôle incontournable dans une crise qui endeuille l’Afrique et mobilise l’Europe.
    Mercredi 17 juillet, les invités de marque – la présidente du conseil italien Giorgia Meloni, le président tchadien Mahamat Idriss Déby, les premiers ministres nigérien, tunisien, maltais, le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, et un total 28 délégations des deux rives de la Méditerranée – se sont vus rappeler l’évidence par leur hôte : « La Libye est fortement touchée par la migration illégale vers l’Europe. » Selon les « données officielles », a précisé le premier ministre du GUN, 750 000 personnes sont « entrées illégalement » dans le pays depuis le début de l’année, et un million de Soudanais sont arrivés depuis le début de la guerre civile, le 15 avril 2023. « Il y a une possibilité d’augmentation si la question n’est pas traitée efficacement et avec une coopération aux niveaux régional et international », a par ailleurs prévenu M. Dbeibah. Son objectif affiché devant la presse avant l’ouverture du Forum : réunir pays de départ, de transit comme la Libye et de destination, afin de trouver et mettre en place une « vision stratégique partagée pour faire face à la crise migratoire, dans laquelle chaque partie impliquée doit assumer ses responsabilités ».
    Khalifa Haftar, grand absent de cette rencontre
    Dénonçant le fait que l’Afrique « souffre des fléaux du colonialisme et de l’exploitation, car ses richesses ont été pillées au cours des cinquante dernières années, obligeant le citoyen africain à partir ou à fuir » – une rhétorique chère à Giorgia Meloni mais qui trouve également un large écho en Afrique – le premier ministre du GUN libyen tenait ici l’occasion à s’afficher comme un interlocuteur privilégié de Rome, et, au-delà, de Bruxelles. « La bonne voie est une coopération stratégique d’égal à égal, en réalisant des investissements en Afrique qui résolvent les problèmes des deux parties », a réagi Mme Meloni, à ses côtés sur scène.
    Mais le rôle qu’ambitionne M. Dbeibah et la « nouvelle stratégie pour des projets de développement » qu’il défend se heurtent au peu de pouvoir de son gouvernement sur le territoire libyen. Dans la matinée, son ministre de l’intérieur, Emad Al-Trabelsi, a reconnu sur la chaîne saoudienne Al-Arabiya n’avoir « aucun contrôle » sur la ville côtière de Zawiya, la quatrième la plus peuplée du pays. La fermeture, fin mars 2024, du poste de Ras Jedir, frontalier avec la Tunisie – il a rouvert le 1er juillet –, a aussi mis en exergue l’autonomie des milices amazighes et de leurs alliés arabes sur la région de Zouara. Cette bande côtière d’une soixantaine de kilomètres qui relie les deux villes est l’une des principales zones de départ des embarcations à destination des côtes européennes.
    Mardi, des groupes armés se sont affrontés dans le quartier de Tajourah, à l’est de la capitale libyenne, non loin de l’aéroport international de Mitiga par lequel tous les invités ont transité. Le même jour, M. Dbeibah et son homologue tchadien, M. Déby, s’entretenaient de « la sécurité transfrontalière » entre la Libye et le Tchad. Mais dans les faits, cette zone est tenue par l’armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de la Cyrénaïque (partie nord orientale du pays), tout comme celles qui bordent l’Égypte et le Soudan. Grand absent de cette rencontre, M. Haftar, à la tête de l’autorité rivale, avait déjà organisé sa propre « Conférence africaine sur la migration » du 26 janvier au 2 février.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#afrique#italie#frontiere#mediterranee#crisemigratoire#sante

  • Le responsabilità della Garde Nationale della #Tunisia nel naufragio del 5 aprile 2024
    https://irpimedia.irpi.eu/tunisia-garde-nationale-responsabilita-naufragi

    Testimonianze, immagini satellitari e video dai social raccontano come sono morti almeno 15 #Migranti. Gli stessi guardacoste tunisini sono da poco responsabili di una zona di salvataggio in mare L’articolo Le responsabilità della Garde Nationale della Tunisia nel naufragio del 5 aprile 2024 proviene da IrpiMedia.

    #Mediterraneo #Europa #Libia
    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/07/video-tunisia-guardia-costiera-attacco-diretto-2.mp4


    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/07/signal-2022-11-09-180038_002_2.mp4

    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/07/video-tunisia-guardia-costiera-interception-24-03.mp4

  • New UNHCR/IOM/MMC Report Highlights Extreme Horrors Faced by Migrants and Refugees on Land Routes to Africa’s Mediterranean Coast

    Refugees and migrants continue to face extreme forms of violence, human rights violations and exploitation not just at sea, but also on land routes across the African continent, towards its Mediterranean coastline. This is according to a new report released today by UNHCR, the UN Refugee Agency, the International Organization for Migration (IOM) and the Mixed Migration Centre (MMC), titled “On this journey, no-one cares if you live or die” (Volume 2).

    With more people estimated to cross the Sahara Desert than the Mediterranean Sea – and deaths of refugees and migrants in the desert presumed to be double those happening at sea – the report casts light on the much less documented and publicized perils facing refugees and migrants on these land routes.

    Spanning a 3-year data collection period, the report also warns of an increase in the number of people attempting these perilous land crossings and the protection risks they face.

    This is in part the result of deteriorating situations in countries of origin and host countries – including the eruption of new conflicts in the Sahel and Sudan, the devastating impact of climate change and disasters on new and protracted emergencies in the East and Horn of Africa, as well as the manifestation of racism and xenophobia affecting refugees and migrants.

    The report also notes that across parts of the continent, refugees and migrants are increasingly traversing areas where insurgent groups, militias and other criminal actors operate, and where human trafficking, kidnapping for ransom, forced labour and sexual exploitation are rife. Some smuggling routes are now shifting towards more remote areas to avoid active conflict zones or border controls by State and non-State actors, subjecting people on the move to even greater risks.

    Among the litany of risks and abuses reported by refugees and migrants are torture, physical violence, arbitrary detention, death, kidnapping for ransom, sexual violence and exploitation, enslavement, human trafficking, forced labour, organ removal, robbery, arbitrary detention, collective expulsions and refoulement.

    Criminal gangs and armed groups are reported as the main perpetrators of these abuses, in addition to security forces, police, military, immigration officers and border guards.

    Despite commitments undertaken by the international community to save lives and address vulnerabilities, in accordance with international law, the three organizations warn that current international action is inadequate.

    Huge gaps in protection and assistance prevail across the Central Mediterranean route, pushing refugees and migrants to move onward on dangerous journeys. Specific support as well as access to justice for survivors of various forms of abuse is rarely available anywhere on the routes. Inadequate funding and restrictions on humanitarian access (including in key locations such as informal detention centres and holding facilities) are also hampering support.

    On their part, UNHCR, IOM, partners and several governments have stepped up life-saving protection services and assistance, identification and referral mechanisms along the routes – but humanitarian action is not enough.

    The organizations are calling for concrete, routes-based protection responses to save lives and reduce suffering, as well as a push to address the root causes of displacement and drivers of irregular movements– through positive action on peacebuilding, respect for human rights, governance, inequality, climate change and social cohesion, as well as the creation of safe pathways for migrants and refugees. These should span countries of origin, asylum, transit and destination.

    The organizations hope the report’s findings will bolster action to address the current gaps in the response towards people on the move.

    https://www.iom.int/news/new-unhcr-iom-mmc-report-highlights-extreme-horrors-faced-migrants-and-refugees

    #rapport #migrations #réfugiés #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #violence #exploitation #Afrique #Méditerranée #Sahara #désert_du_Sahara #travail_forcé #milices #kidnapping #trafic_d'êtres_humains #risques #violence_physique #torture #exploitation_sexuelle #esclavage #trafic_d'organes #détention_arbitraire #refoulements #expulsions_collectives #gangs #groupes_armés #forces_de_l'ordre #protection

    • On This Journey, No One Cares if You Live or Die: Abuse, Protection and Justice along Routes between East and West Africa and Africa’s Mediterranean Coast – Volume 2

      In the complex landscape of migration, this second volume of the report, On This Journey, No One Cares if You Live or Die, emerges as a crucial body of work that sheds light on the stark realities faced by refugees and migrants traversing the perilous Central Mediterranean route all the way from East and Horn of Africa and West Africa to the North African coast of the Mediterranean and across the sea. Jointly published by IOM, MMC and UNHCR, this report delves into the protection risks faced by refugees and migrants during these journeys. It aims to inform increased and concrete routes-based protection responses to reduce the suffering associated with the desperate journeys refugees and migrants undertake, and to serve as a call to action in addressing the root causes of displacement and drivers of irregular migration through positive action on peace, climate change, governance, inequality and social cohesion, as well as the creation of safe migration pathways.

      https://publications.iom.int/books/journey-no-one-cares-if-you-live-or-die

  • Grèce : Frontex accuse les garde-côtes grecs de la mort de quatre migrants en mer Égée - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58312/grece--frontex-accuse-les-gardecotes-grecs-de-la-mort-de-quatre-migran

    Grèce : Frontex accuse les garde-côtes grecs de la mort de quatre migrants en mer Égée
    Par La rédaction Publié le : 09/07/2024
    Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, était au courant du rôle joué par les garde-côtes grecs dans la mort de quatre exilés en mer Egée en 2022 et elle les avait tenus pour responsables, révèle une enquête du journal espagnol El Pais. La connaissance de ces délits par Frontex questionne aussi le bien-fondé de sa présence en Grèce si de tels agissements sont tolérés.
    Des exilés arrêtés par des hommes masqués, renvoyés en Turquie par la mer et forcés de se jeter à l’eau, certains les mains menottées. Ces scènes se sont déroulées en Grèce en 2022. Quatre personnes ont trouvé la mort au cours de ces refoulements violents menés par des garde-côtes grecs.
    Une enquête du journal espagnol El Pais, publiée le 6 juillet, révèle que l’agence de surveillance des frontières européennes (Frontex) était au courant de ces agissements. Le journaliste du quotidien espagnol, Hibai Arbide Aza, a eu accès à des rapports du Bureau des droits fondamentaux de Frontex dans lesquels l’agence accusait, dès mars 2023, les garde-côtes grecs de tels agissements.
    Le premier rapport évoque en effet la mort de trois migrants au cours d’un refoulement depuis l’île grecque de Chios vers la Turquie, le 6 août 2022. Le second texte rapporte des faits qui ont eu lieu en septembre 2022, sur l’île grecque de Samos. Sept exilés ont été arrêtés et expulsés vers la Turquie. Selon le document, ils ont été forcés de se jeter à l’eau dans les eaux territoriales turques. L’une des personnes s’est noyée, les autres ont pu être secourues par des garde-côtes turcs.
    « Les deux documents ont été mis à la disposition du public par Frontex (...) Mais la collaboration des garde-côtes grecs avec des hommes cagoulés et armés lors d’expulsions collectives illégales est également constatée dans deux autres rapports internes du [Bureau des droits fondamentaux de Frontex], auxquels El Pais a eu accès, et qui n’ont pas été publiés jusqu’à présent », indique le journal.
    Cette reconnaissance de l’implication des garde-côtes grecs dans les refoulements en mer Égée contredit une nouvelle fois la version officielle des autorités grecques qui n’ont jamais admis pratiquer de telles expulsions. De nombreuses enquêtes journalistiques ainsi que des rapports d’ONG ont pourtant prouvé le contraire ces dernières années.
    La connaissance de ces faits par Frontex relance également la question du bien-fondé de la présence de l’agence européenne en Grèce si de tels agissements sont tolérés. Une plainte est en cours d’instruction devant la Cour de justice de l’Union européenne à ce sujet, rappelle El Pais. Un survivant du refoulement de septembre 2022 a porté plainte contre Frontex avec l’aide de l’ONG juridique Front-Lex. Le plaignant est un Congolais dont le meilleur ami est mort dans le refoulement en question. Dans sa plainte, le Congolais demande même le retrait de Frontex en Grèce, au vu de ses nombreuses défaillances.
    Il faut dire que le rôle de l’agence européenne est régulièrement décrié dans la région de la mer Egée, notamment pour son manque d’implication dans les opérations de sauvetage de migrants en Méditerranée. Un retrait pointé du doigt à la suite du naufrage meurtrier de Pylos, en juin 2023. Frontex avait repéré le bateau en difficultés mais n’avait pas envoyé de signal de secours. En février dernier, la médiatrice de l’Union européenne avait dit regretter que Frontex n’ait pas « joué un rôle plus actif » pour sauver les exilés. Ce jour-là, plus de 500 exilés sont morts, faute d’une opération de sauvetage menée dans les temps.
    Plus récemment, les organisations Refugees in Libya et Front-LEX ont déposé un recours afin que Frontex, cesse sa surveillance aérienne de la Méditerranée centrale. Ses activités de géolocalisation permettent aux Libyens d’intercepter les canots de migrants en mer et de les ramener en Libye. Aux yeux des plaignants, Frontex se rend complice des crimes commis par le pays (détention arbitraires de migrants, meurtres, tortures, viols...).

    #Covid-19#migrant#migration#FRONTEX#mediterranee#routemigratoire#mortalite#grece#migrationirreguliere

  • Méditerranée : plus de 500 migrants secourus en quatre jours par des navires humanitaires - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58302/mediterranee--plus-de-500-migrants-secourus-en-quatre-jours-par-des-na

    Méditerranée : plus de 500 migrants secourus en quatre jours par des navires humanitaires
    Par La rédaction Publié le : 09/07/2024
    Le Sea-Eye 4 et le Humanity 1 ont porté assistance à 522 personnes lors de huit opérations de sauvetage en mer Méditerranée, entre vendredi et lundi. Le premier navire fait désormais route vers Gênes, dans le nord de l’Italie, et le deuxième vers Bari, dans les Pouilles. Les ONG déplorent des ports éloignés de la zone de recherche et de sauvetage qui nécessitent plusieurs jours de navigation supplémentaires.
    La fin de semaine a été dense en mer Méditerranée. Deux navires humanitaires qui sillonnaient la Méditerranée ont multiplié les opérations de sauvetage. Le Humanity 1, de l’ONG allemande SOS Humanity, a porté assistance à 291 migrants entassés sur trois bateaux vendredi 5 juillet. Les exilés avaient pris la mer depuis les côtes libyennes, selon l’équipage.
    Les opérations ont débuté dans la matinée lorsque le navire humanitaire a « découvert un bateau pneumatique surpeuplé et inutilisable » au large de la Libye, a indiqué SOS Humanity sur X (ex-Twitter). Cent onze migrants ont été pris en charge. Puis, 102 personnes, à bord « d’un [canot] pneumatique voisin », ont été secourues.Enfin, une troisième embarcation a été repérée. « L’eau était déjà entrée dans le canot lorsque l’équipage a sauvé de la détresse les 78 personnes qui s’y trouvaient », a précisé l’ONG.
    Parmi ces 291 exilés secourus par le Humanity 1 se trouvent « plus de 70 mineurs non accompagnés, quatre jeunes enfants et plusieurs femmes, dont au moins trois enceintes ».
    Le centre de coordination de sauvetage italien (MRCC) a demandé aux humanitaires de déposer une partie de ces exilés au port de Lampedusa. Finalement, les garde-côtes italiens sont venus samedi à la rencontre du Humanity 1 et ont pris en charge les 111 rescapés, secourus lors de la première opération.Les 180 autres naufragés devront, eux, débarquer au port de Bari, dans les Pouilles, à trois jours et demi de navigation. Ils « se voient refuser le droit à un débarquement rapide. Les demandes pour un port plus proche ont été ignorées », a déploré SOS Humanity. Et ce alors que « des vents forts avec des vagues de plus de 1,5 mètres » étaient attendus lundi soir et mardi en Méditerranée, selon l’ONG.
    Le Sea-Eye 4, de l’ONG allemande éponyme, a aussi enchaîné les opérations en mer ce week-end. En seulement 24 heures, entre dimanche et lundi matin, le navire humanitaire a secouru 231 personnes, réparties dans cinq bateaux.Le premier sauvetage s’est déroulé dimanche midi au large de la Libye après une alerte de la plateforme d’aide aux migrants en mer Alarm Phone. Quarante-six exilés à bord « d’un canot pneumatique en détresse » ont alors été pris en charge, a affirmé l’ONG dans un communiqué.Quelques heures plus tard, un autre message d’alerte a permis au Sea-Eye 4 de secourir 60 personnes, dont une mère et son bébé. Leur canot était « innavigable, prenait l’air et [était] partiellement rempli d’eau ».
    Puis, dans la nuit de dimanche à lundi vers 2h du matin, le navire humanitaire a porté assistance à 10 autres personnes. Deux dernières opérations survenues lundi matin ont permis de mettre en sécurité 58 et 57 exilés.Parmi les personnes secourues, beaucoup « sont affaiblies et gravement déshydratées. Certaines souffrent de brûlures de carburant, des brûlures chimiques qui se produisent lorsque l’essence se mélange à l’eau de mer et se retrouve au contact de la peau », a signalé la médecin Ayesha Sattar à bord du Sea-Eye 4.
    Rome a désigné le port de Gênes, dans le nord de l’Italie, au navire humanitaire pour y débarquer les naufragés, ce qui représente six jours de voyage supplémentaires."Cinq sauvetages en 24 heures : cela montre l’état d’urgence qui règne actuellement en Méditerranée, et combien il est important que nous soyons là pour sauver des vies", a affirmé dans son communiqué Sea-Eye.
    Si certains exilés sont secourus par des navires humanitaires, d’autres n’ont pas cette chance. Samedi, 44 migrants ont été pris en charge par des pêcheurs tunisiens au large de Lampedusa mais trois passagers manquaient à l’appel. Selon les survivants, ils n’ont pas survécu à la traversée de la mer. Depuis le début de l’année, près de 900 personnes ont péri en Méditerranée centrale en tentant d’atteindre les côtes européennes, d’après les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Et depuis 2014, date des premiers recensements, l’agence onusienne dénombre plus de 23 000 décès dans cette zone maritime, qui en fait la route migratoire la plus meurtrière au monde.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranee#routemigratoire#OIM#mortalite#sante

  • Naufrage en Calabre : 14 nouveaux corps retrouvés, le nouveau bilan atteint 34 morts - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57968/naufrage-en-calabre--14-nouveaux-corps-retrouves-le-nouveau-bilan-atte

    Naufrage en Calabre : 14 nouveaux corps retrouvés, le nouveau bilan atteint 34 morts
    Les garde-côtes italiens ont annoncé vendredi avoir retrouvé quatorze nouveaux corps après le naufrage d’un bateau de migrants au large de la Calabre, en Italie, en début de semaine dernière. Cette découverte porte à 34 morts le bilan de ce drame.Nouveau bilan une semaine après le naufrage d’un voilier de migrants au large de la région italienne de Calabre. Les garde-côtes italiens ont porté à 34 le nombre de morts après que 14 nouveaux corps ont été retrouvés vendredi 21 juin. Plus de 60 personnes sont par ailleurs toujours portées disparues.
    Six corps ont été retrouvés dans un premier temps puis, jeudi les garde-côtes avaient annoncé avoir retrouvé 12 corps. Ils avaient ensuite indiqué que le nombre total de corps retrouvés ce jour-là était en fait de 14.
    L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a déclaré en début de semaine que les survivants avaient signalé la disparition de 66 personnes, dont au moins 26 enfants. Les recherches aériennes et maritimes se sont poursuivies durant le week-end pour retrouver les disparus.Onze exilés, dont deux femmes et deux enfants de 12 ans, ont été secourus par les garde-côtes italiens après une alerte lancée par des plaisanciers français. Les survivants, tous pris en charge dans les hôpitaux de la région, « se trouvent dans un état grave avec de multiples traumatismes, des brûlures et une grave déshydratation », affirme La Repubblica.
    L’embarcation était partie de Turquie huit jours avant le naufrage, chargée d’exilés originaires d’Iran, de Syrie et d’Irak. Selon un proche de disparus interrogé par l’AFP, une trentaine de personnes originaires du Kurdistan autonome se trouvaient parmi les passagers. Des familles afghanes figurent aussi parmi les disparus, selon MSF.L’embarcation a commencé à couler après l’explosion du moteur, qui a provoqué un incendie à bord. « Le bateau a commencé à prendre l’eau au bout de trois ou quatre jours », a indiqué à Rai News Shakilla Mohammadi, médiatrice interculturelle de Médecins sans frontières (MSF), présente à Roccella Ionica. « Les passagers voyageaient sans gilet de sauvetage », a-t-elle ajouté.
    À mesure que le voilier s’enfonçait dans l’eau, les survivants ont raconté avoir tenté de « grimper jusqu’au point le plus haut du bateau », « pour essayer de sauver les plus petits », a indiqué La Repubblica.Pour Roberto Occhiuto, président de la région de Calabre, ce drame « est un coup de poing dans l’estomac ». « Ces heures de grande angoisse […] nous rappellent l’énorme drame que nous avons vécu à Cutro il y a un peu plus d’un an ». Le 26 février 2023, une embarcation chargée de 200 personnes a sombré au large de la Calabre, près de la ville de Cutro. Quatre-vingt-quatorze personnes, dont de nombreux enfants, ont perdu la vie dans ce naufrage.
    Elly Schlein, secrétaire du Parti démocrate (centre gauche), a fustigé de son côté le « silence ignoble » du gouvernement italien depuis le drame. « Les jours passent » et l’absence de réaction de Rome « persiste face à une énième tragédie migratoire », a- t- elle déclaré, déplorant des « morts invisibles, des morts qui n’ont pas d’importance ». La route migratoire de la Calabre est empruntée depuis quelques années par les migrants en transit en Turquie. À bord d’embarcations vétustes, généralement des voiliers, les exilés contournent les îles grecques de la mer Égée pour arriver directement dans le sud de l’Italie."Ils préfèrent éviter les refoulements (illégaux) en Grèce et la route des Balkans (où les pays ont ces dernières années renforcé les contrôles aux frontières, ndlr)", avait expliqué à InfoMigrants Giovanni Perna, coordinateur pour MSF dans la région.Mais cette route, plus longue, est aussi très dangereuse. Les naufrages y sont fréquents. Fin mai, au moins neuf personnes sont mortes après que leur bateau a coulé, au nord-est de Mykonos, dans les Cyclades. Selon les deux uniques rescapés, 17 migrants se trouvaient à bord, dont une fillette de sept ans.
    Selon l’Organisation internationale de l’ONU pour les migrations (OIM), quelque 3 155 migrants sont morts ou ont disparu en Méditerranée l’année dernière et plus de 1 000 personnes sont mortes ou portées disparues depuis le début de l’année.
    La Méditerranée centrale est la route migratoire la plus meurtrière au monde et représente 80 % des morts et disparus en Méditerranée.Les arrivées ont considérablement diminué depuis le début de l’année, avec 24 100 personnes débarquées en Italie à ce jour, contre plus de 57 500 à la même période en 2023, selon le ministère de l’Intérieur.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#calabre#turquie#routemigratoire#mortalite#mediterranee#kurdistan#afghanistan#syrie#irak

  • Le #commerce en Méditerranée avant les marchands italiens
    https://laviedesidees.fr/Le-commerce-en-Mediterranee-avant-les-marchands-italiens

    En croisant sources écrites et #archéologie, Chris Wickham propose un tableau comparé de la #Méditerranée du Xe au XIIe siècle, et en termine définitivement avec le mythe des marchands italiens ouvrant au commerce une mer endormie.

    #Histoire #Moyen_Âge
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240624_commerce.pdf

  • Mer interrompue

    En cette journée mondiale des réfugié.e.s, la société civile transnationale se mobilise pour dénoncer les politiques meurtrières et racistes en Méditerranée !

    Se basant sur des témoignages recueillis par divers acteurs et actrices de la société civile tunisienne et transnationale, le présent rapport documente les pratiques d’interceptions de la #Garde_Nationale tunisienne en #Méditerranée centrale. Les données collectées, qui s’appuient sur 14 entretiens approfondis réalisés entre 2021 et 2023 auprès de personnes exilées qui ont survécu à des attaques en mer, mettent en lumière des pratiques violentes et illégales, qui vont de la #non-assistance, aux manœuvres visant intentionnellement à faire chavirer les bateaux en détresse, provoquant des #naufrages et coûtant la vie à de nombreuses personnes en exil.

    Cette #brutalisation des autorités frontalières tunisiennes qui est documentée maintenant depuis plusieurs années s’inscrit dans un contexte de renforcement des politiques d’externalisation des frontières de l’Union européenne et de ses Etats membres. Face à l’augmentation de la fréquentation de la route maritime tunisienne à partir de l’année 2021 et dans l’espoir de parvenir à limiter le nombre de traversées, celle-ci a considérablement augmenté son soutien aux forces de sécurité tunisiennes, mettant en place, à l’instar de sa coopération avec les milices libyennes, un « régime de refoulement par procuration ».

    Fruit d’un travail collectif impliquant Alarm Phone et de nombreuses actrices et acteurs de la société civile tunisienne, pour des raisons de sécurité dans le contexte actuel de criminalisation et d’attaques répétées à l’encontre des personnes et organisations solidaires des personnes migrantes en Tunisie, il a été jugé préférable de ne pas mentionner ces dernier.ère.s.

    A l’encontre de la répression, la publication de ce rapport sonne ainsi comme une promesse – la promesse que, peu importe les tentatives d’intimidation, la solidarité continuera à s’exprimer sans relâche.

    Ensemble, nous continuerons à documenter les pratiques violentes des gardes-côtes tunisiens comme de toute autre autorité impliquée dans les interceptions et les refoulements en Méditerranée et les violations de droits en mer.

    Ensemble, nous dénonçons ce régime de contrôle répressif de la mobilité ainsi que les politiques d’externalisation qui les rendent possibles et les encouragent.

    Ensemble, nous défendons une Méditerranée ouverte, solidaire et respectueuse de la liberté de mouvement de toutes et tous !

    https://alarmphone.org/fr/2024/06/20/mer-interrompue
    #témoignages #migrations #réfugiés #rapport #alarm_phone #violence #gardes-côtes_tunisiens
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