Un article qui peut sembler peu critique par rapport à ce qui se publie habituellement dans la revue AfriqueXXI. Mais cette question des "méharistes" permet de réfléchir aux successions et imbrications des périodes (avant, pendant, après la colonisation), autrement dit cette troupe de police du désert relève-t-elle du leg ou de l’héritage colonial ?
Mauritanie. Sur les traces des « sentinelles du désert »
▻https://afriquexxi.info/Mauritanie-Sur-les-traces-des-sentinelles-du-desert
Une brigade spécialisée, les méharistes, sillonne à dos de dromadaire la région frontalière avec le Mali. Au plus près des populations, ces militaires recueillent des renseignements, prodiguent des soins et tentent ainsi de prévenir d’éventuelles incursions armées. Mais cette stratégie peut-elle expliquer à elle seule l’absence d’attaques dans le pays depuis 2011 ?
Marco Simoncelli > Maria Gerth-Niculescu > 26 janvier 2024
Dans la région du Hodh Ech Chargui, le vent et le sable modèlent à leur guise les paysages desséchés de l’est de la Mauritanie. Ici, le soleil fait parfois grimper les températures à plus de 50 °C. Mais pour Mohamed Salem Ould Salem, les dunes et les acacias épineux n’ont rien de menaçant. À dos de dromadaire, ce sous-officier patrouille dans le désert depuis vingt-huit ans. « Nous pouvons parcourir jusqu’à 70 kilomètres par jour dans des zones inaccessibles aux véhicules. Nous portons des armes légères pour nous déplacer avec agilité », confie le militaire mauritanien, assis à l’ombre d’un acacia et en pleine préparation du traditionnel ataya (thé vert).
Les cheveux grisonnants et le visage rond, Mohamed Salem fait partie de la brigade des méharistes, membre du Groupement nomade (GN), une unité de la Garde nationale mauritanienne. Il raconte avec sérieux son amour du désert et son sens du devoir. Aussi appelées « les sentinelles du désert », les patrouilles du GN effectuent des déplacements pouvant durer plusieurs semaines afin d’atteindre les zones les plus reculées.
En ce mois de novembre 2023, leur destination est le petit village de Mekhezin, où les habitants les attendent sous une grande tente dressée pour l’occasion. Les dromadaires et leurs cavaliers sont accueillis avec des cris de joie. Plus que militaire, l’action des méharistes s’apparente à un service de proximité, qui propose une assistance médicale, mais aussi une aide administrative ou encore une distribution de matériel scolaire. Assis en tailleur sur un tapis coloré, Famouri Keita, méhariste infirmier, ausculte des femmes et des enfants qui se pressent en nombre. « Nous sommes parfois à des dizaines, voire des centaines de kilomètres de tout centre de santé », explique-t-il.❞
(Suite à lire sur le site d’Afrique XX1 afin notamment d’accéder aux photos)
]]>Pour l’#agriculture_palestinienne, ce qui se passe depuis le 7 octobre est « un #désastre »
À #Gaza sous les bombes comme en #Cisjordanie occupée, l’#eau est devenue un enjeu crucial, et le conflit met en évidence une #injustice majeure dans l’accès à cette ressource vitale. Entretien avec l’hydrologue Julie Trottier, chercheuse au CNRS.
Des cultures gâchées, une population gazaouie sans eau potable… Et en toile de fond de la guerre à Gaza, une extrême dépendance des territoires palestiniens à l’eau fournie par #Israël. L’inégal accès à la ressource hydrique au Proche-Orient est aussi une histoire d’emprise sur les #ressources_naturelles.
Entretien avec l’hydrologue Julie Trottier, chercheuse au CNRS, qui a fait sa thèse sur les enjeux politiques de l’eau dans les territoires palestiniens et a contribué à l’initiative de Genève, plan de paix alternatif pour le conflit israélo-palestinien signé en 2003, pour laquelle elle avait fait, avec son collègue David Brooks, une proposition de gestion de l’eau entre Israéliens et Palestiniens.
Mediapart : L’#accès_à_l’eau est-il un enjeu dans le conflit qui oppose Israël au Hamas depuis le 7 octobre ?
Julie Trottier : Oui, l’accès à l’eau est complètement entravé à Gaza aujourd’hui. En Cisjordanie, la problématique est différente, mais le secteur agricole y est important et se trouve mal en point.
Il faut savoir que l’eau utilisée en Israël vient principalement du #dessalement d’eau de mer. C’est la société israélienne #Mekorot qui l’achemine, et elle alimente en principe la bande de Gaza en #eau_potable à travers trois points d’accès. Mais depuis le 7 octobre, deux d’entre eux ont été fermés, il n’y a plus qu’un point de livraison, au sud de la frontière est, à #Bani_Suhaila.
Cependant, 90 % de l’eau consommée à Gaza était prélevée dans des #puits. Il y a des milliers de puits à Gaza, c’est une #eau_souterraine saumâtre et polluée, car elle est contaminée côté est par les composés chimiques issus des produits utilisés en agriculture, et infiltrée côté ouest par l’eau de mer.
Comme l’#électricité a été coupée, cette eau ne peut plus être pompée ni désalinisée. En coupant l’électricité, Israël a supprimé l’accès à l’eau à une population civile. C’est d’une #violence extrême. On empêche 2,3 millions de personnes de boire et de cuisiner normalement, et de se laver.
Les #stations_d’épuration ne fonctionnent plus non plus, et les #eaux_usées non traitées se répandent ; le risque d’épidémie est considérable.
On parle moins de l’accès aux ressources vitales en Cisjordanie… Pourtant la situation s’aggrave également dans ces territoires.
En effet. Le conflit a éclaté peu avant la saison de cueillette des #olives en Cisjordanie. Pour des raisons de sécurité, craignant de supposés mouvements de terroristes, de nombreux colons ont empêché des agriculteurs palestiniens d’aller récolter leurs fruits.
La majorité des villages palestiniens se trouvent non loin d’une colonie. En raison des blocages sur les routes, les temps de trajet sont devenus extrêmement longs. Mais si l’on ne circule plus c’est aussi parce que la #peur domine. Des colons sont équipés de fusils automatiques, des témoignages ont fait état de menaces et de destruction d’arbres, de pillages de récoltes.
Résultat : aujourd’hui, de nombreux agriculteurs palestiniens n’ont plus accès à leurs terres. Pour eux, c’est un désastre. Quand on ne peut pas aller sur sa terre, on ne peut plus récolter, on ne peut pas non plus faire fonctionner son système d’#irrigation.
L’accès à l’eau n’est malheureusement pas un problème nouveau pour la Palestine.
C’est vrai. En Cisjordanie, où l’eau utilisée en agriculture vient principalement des sources et des puits, des #colonies ont confisqué de nombreux accès depuis des années. Pour comprendre, il faut revenir un peu en arrière...
Avant la création d’Israël, sur ces terres, l’accès à chaque source, à chaque puits, reposait sur des règles héritées de l’histoire locale et du droit musulman. Il y avait des « #tours_d’eau » : on distribuait l’abondance en temps d’abondance, la pénurie en temps de pénurie, chaque famille avait un moment dans la journée pendant lequel elle pouvait se servir. Il y avait certes des inégalités, la famille descendant de celui qui avait aménagé le premier conduit d’eau avait en général plus de droits, mais ce système avait localement sa légitimité.
À l’issue de la guerre de 1948-1949, plus de 700 000 Palestiniens ont été expulsés de leurs terres. Celles et ceux qui sont arrivés à ce qui correspond aujourd’hui à la Cisjordanie n’avaient plus que le « #droit_de_la_soif » : ils pouvaient se servir en cruches d’eau, mais pas pour irriguer les champs. Les #droits_d’irrigation appartenaient aux familles palestiniennes qui étaient déjà là, et ce fut accepté comme tel. Plus tard, les autorités jordaniennes ont progressivement enregistré les différents droits d’accès à l’eau. Mais ce ne sera fait que pour la partie nord de la Cisjordanie.
À l’intérieur du nouvel État d’#Israël, en revanche, la population palestinienne partie, c’est l’État qui s’est mis à gérer l’ensemble de l’eau sur le territoire. Dans les années 1950 et 1960, il aménage la dérivation du #lac_de_Tibériade, ce qui contribuera à l’#assèchement de la #mer_Morte.
En 1967, après la guerre des Six Jours, l’État hébreu impose que tout nouveau forage de puits en Cisjordanie soit soumis à un permis accordé par l’administration israélienne. Les permis seront dès lors attribués au compte-gouttes.
Après la première Intifida, en 1987, les difficultés augmentent. Comme cela devient de plus en plus difficile pour la population palestinienne d’aller travailler en Israël, de nombreux travailleurs reviennent vers l’activité agricole, et les quotas associés aux puits ne correspondent plus à la demande.
Par la suite, les #accords_d’Oslo, en 1995, découpent la Cisjordanie, qui est un massif montagneux, en trois zones de ruissellement selon un partage quantitatif correspondant aux quantités prélevées en 1992 – lesquelles n’ont plus rien à voir avec aujourd’hui. La répartition est faite comme si l’eau ne coulait pas, comme si cette ressource était un simple gâteau à découper. 80 % des eaux souterraines sont alors attribuées aux Israéliens, et seulement 20 % aux Palestiniens.
L’accaparement des ressources s’est donc exacerbé à la faveur de la #colonisation. Au-delà de l’injustice causée aux populations paysannes, l’impact du changement climatique au Proche-Orient ne devrait-il pas imposer de fonctionner autrement, d’aller vers un meilleur partage de l’eau ?
Si, tout à fait. Avec le #changement_climatique, on va droit dans le mur dans cette région du monde où la pluviométrie va probablement continuer à baisser dans les prochaines années.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Israël a lancé le dessalement de l’eau de mer. Six stations de dessalement ont été construites. C’est le choix du #techno-solutionnisme, une perspective coûteuse en énergie. L’État hébreu a même créé une surcapacité de dessalement pour accompagner une politique démographique nataliste. Et pour rentabiliser, il cherche à vendre cette eau aux Palestiniens. De fait, l’Autorité palestinienne achète chaque année 59 % de l’eau distribuée par Mekorot. Elle a refusé toutefois une proposition d’exploitation d’une de ces usines de dessalement.
Il faut le souligner : il y a dans les territoires palestiniens une #dépendance complète à l’égard d’Israël pour la ressource en eau.
Quant à l’irrigation au goutte à goutte, telle qu’elle est pratiquée dans l’agriculture palestinienne, ce n’est pas non plus une solution d’avenir. Cela achemine toute l’eau vers les plantes cultivées, et transforme de ce fait le reste du sol en désert, alors qu’il faudrait un maximum de biodiversité sous nos pieds pour mieux entretenir la terre. Le secteur agricole est extrêmement consommateur d’eau : 70 à 80 % des #ressources_hydriques palestiniennes sont utilisées pour l’agriculture.
Tout cela ne date pas du 7 octobre. Mais les événements font qu’on va vers le contraire de ce que l’on devrait faire pour préserver les écosystèmes et l’accès aux ressources. L’offensive à Gaza, outre qu’elle empêche l’accès aux #terres_agricoles le long du mur, va laisser des traces de #pollution très graves dans le sol… En plus de la tragédie humaine, il y a là une #catastrophe_environnementale.
Cependant, c’est précisément la question de l’eau qui pourrait avoir un effet boomerang sur le pouvoir israélien et pousser à une sortie du conflit. Le reversement actuel des eaux usées, non traitées, dans la mer, va avoir un impact direct sur les plages israéliennes, car le courant marin va vers le nord. Cela ne pourra pas durer bien longtemps.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/040124/pour-l-agriculture-palestinienne-ce-qui-se-passe-depuis-le-7-octobre-est-u
]]>La siccità e le politiche israeliane assetano i contadini palestinesi
La crisi idrica ha stravolto l’economia del villaggio di #Furush_Beit_Dajan, in Cisgiordania: la tradizionale coltivazione di limoni ha lasciato spazio a serre di pomodori. E lo sfruttamento intensivo rischia di impoverire ulteriormente la terra
Il telefono squilla incessantemente nello studio di Azem Hajj Mohammed. Il sindaco di Furush Beit Dajan, un villaggio agricolo nel Nord della Cisgiordania, ha lavorato tutta la notte per cercare di identificare due uomini del vicino villaggio di Jiftlik che, sfruttando l’oscurità, si sarebbero allacciati illegalmente alla rete di distribuzione idrica. Secondo la regolamentazione di epoca ottomana, gli abitanti di Furush Beit Dajan hanno diritto al 10% dell’acqua estratta dal pozzo artesiano situato a Nord del villaggio, mentre il 90% spetta a Jiftlik. Ma quando la pressione dell’acqua è bassa, alcuni residenti che ritengono di non riceverne abbastanza si allacciano illegalmente ai tubi, generando tensioni in questa comunità dove l’agricoltura è la principale fonte di reddito per nove abitanti su dieci.
“Devo individuare rapidamente i responsabili e trovare una mediazione prima che il furto sfoci in un conflitto tra famiglie e che intervenga l’esercito israeliano -spiega il sindaco in un momento di pausa tra due chiamate-. Nessuno vuole autodenunciarsi. Dovrò visionare i filmati delle telecamere di sorveglianza, trovarli e andare a parlarci”, dice a un suo collaboratore. Il viso è segnato dalle occhiaie, dalla fatica e dallo stress accumulati per amministrare un villaggio la cui esistenza affoga in un paradosso: nonostante sorga su una ricca falda, l’acqua è centellinata goccia per goccia. Le restrittive politiche israeliane in materia, aggravate dalla siccità nella Valle del Giordano, hanno causato una profonda crisi idrica che ha stravolto l’economia del luogo, portando i contadini a optare per l’agricoltura intensiva.
Se Azem Hajj Mohammed è così preoccupato è perché l’accesso all’acqua garantisce la pace sociale a Furush Beit Dajan. Il villaggio si era costruito una reputazione e una posizione sul mercato agricolo palestinese grazie alle floride distese di alberi di limone, piante molto esigenti in termini di fabbisogni idrici. “Il profumo avvolgeva il villaggio come una nuvola. L’acqua sgorgava liberamente, alimentava i campi e un mulino. I torrenti erano così tumultuosi che i bambini rischiavano di annegare”, ricorda l’agricoltore ‘Abd al-Hamid Abu Firas. Aveva diciannove anni quando nel 1967 gli israeliani consolidarono il loro controllo sul territorio e le risorse idriche in Cisgiordania dopo la Guerra dei sei giorni. Da allora, l’acqua ha iniziato a ridursi.
Nel 1993 gli Accordi di Oslo hanno di fatto conferito a Israele la gestione di questa risorsa, che oggi controlla l’80% delle riserve idriche della Cisgiordania. Le Nazioni Unite stimano che gli israeliani, compresi i coloni, abbiano accesso in media a 247 litri d’acqua al giorno, mentre i palestinesi che vivono all’interno dell’Area C, sotto controllo militare, si devono accontentare di venti litri. Solo un quinto del minimo raccomandato dall’Organizzazione mondiale della sanità.
Il progressivo esaurimento delle falde e le crescenti esigenze idriche delle vicine colonie israeliane di Hamra e Mekhora hanno spinto gli agricoltori a una scelta radicale: abbandonare le varietà di limoni autoctone per sostituirle gradualmente con le coltivazioni verticali e pomodori in serra, che presentano un rapporto tra produttività e fabbisogno idrico più alto. Secondo l’istituto olandese di Delft, specializzato su questi temi, per produrre una tonnellata di pomodori sono necessari mediamente 214 metri cubi d’acqua. La stessa quantità di limoni ne richiederebbe tre volte di più. L’acqua, tuttavia, ci sarebbe. La vicina colonia di Hamra -illegale secondo il diritto internazionale e costruita nel 1971 su terreni confiscati ai palestinesi- possiede una coltivazione di palme da dattero di 40 ettari: per produrre una tonnellata di questi frutti servono 2.300 metri cubi d’acqua, quasi dieci volte la quantità necessaria per la stessa quantità di pomodori.
Le distese di campi di limoni hanno lasciato il posto a quelle che Rasmi Abu Jeish chiama le “case di plastica”. Il paesaggio è radicalmente mutato: il bianco delle serre ha sostituito il verde delle piante. Dei suoi 450 alberi di limone, il contadino ne ha lasciati in piedi soltanto 30 per onorare la tradizione familiare. Il resto dei suoi 40 dunum di terre (unità di misura di origine ottomana corrispondente a circa mille metri quadrati) sono occupate da serre.
La diminuzione dell’acqua per l’irrigazione ha generato un cambiamento nei metodi di produzione, portando gli agricoltori ad aumentare le quantità di pomodori prodotte per assicurarsi entrate sufficienti. “Le monocolture rendono i contadini più vulnerabili alle fluttuazioni dei prezzi, più inclini a usare pesticidi e fertilizzanti per assicurarsi entrate stabili. Sul lungo termine questo circolo vizioso rende il terreno infertile e inutilizzabile per l’agricoltura”, avverte Muqbel Abu-Jaish, del Palestinian agricultural relief committees, che accompagna gli agricoltori del villaggio nella gestione delle risorse idriche.
Senza l’ombra degli alberi di agrumi, anche le temperature registrate all’interno del villaggio sono aumentate, rendendo la vita ancora più difficile d’estate, quando nella Valle del Giordano si superano i 40 gradi. La mancanza di accesso all’acqua e la politica espansionistica dei coloni israeliani, aggravate dalla crisi climatica, hanno portato così l’agricoltura a contribuire soltanto al 2,6% del Prodotto interno lordo della Cisgiordania.
Il cambiamento di produzione è stato affrontato con più elasticità dalla nuova generazione di agricoltori, non senza difficoltà. “Nonostante questa situazione abbiamo deciso di continuare. Il lavoro è diminuito molto ma qui non abbiamo altre possibilità. È come se senza l’acqua fosse sparita anche la vita. Dobbiamo adattarci”, racconta Saeed Abu Jaish, 25 anni, la cui famiglia ha ridotto i terreni coltivati da 15 a due dunum convertendoli interamente alla coltivazione di pomodori in serra. Oggi il villaggio fornisce circa l’80% dei bisogni del mercato palestinese di questo prodotto.
Le difficoltà sono accentuate dall’impossibilità di costruire infrastrutture, anche leggere, per la raccolta e lo stoccaggio di acqua piovana. Tutto il villaggio si trova in Area C, sotto controllo amministrativo e militare israeliano, dove ogni attività agricola e di costruzione è formalmente vietata. Quando, nel 2021, il sindaco di Furush Beit Dajan ha fatto installare un serbatoio d’acqua per uso agricolo l’esercito israeliano si è mobilitato per smantellarlo nel volgere di poche ore. Come era accaduto ad altri 270 impianti idrici negli ultimi cinque anni.
Il sindaco non può nemmeno avviare lavori di ammodernamento della rete idrica, risalente al mandato britannico terminato nel 1948. Dei nove pozzi da cui dipendeva il villaggio, la metà si sono prosciugati, mentre il flusso d’acqua di quelli restanti è diminuito inesorabilmente, passando da duemila metri cubi all’ora prima del 1967, a soli 30 metri cubi oggi, secondo il sindaco Azem Hajj Mohammed.
Le restrizioni sull’erogazione dell’acqua in Cisgiordania hanno anche un’altra conseguenza, cruciale sul lungo periodo, in questo territorio conteso. Una legge risalente all’epoca ottomana e incorporata dal sistema legislativo israeliano permette infatti allo Stato ebraico di dichiarare “terra di Stato” tutti i campi palestinesi lasciati incolti per almeno tre anni. La carenza d’acqua, i costi, e la disperazione spingono così i contadini palestinesi ad abbandonare il loro terreni che, senza la possibilità di essere irrigati, non producono reddito e pesano sulle finanze familiari. “Non vedo possibilità di miglioramento nell’attuale status quo, con gli Accordi di Oslo che conferiscono il controllo dell’acqua ad Israele. Il numero di coloni aumenta costantemente mentre l’acqua diminuisce. Senza un cambiamento, la situazione non può che peggiorare”, analizza Issam Khatib, professore di Studi idrici e ambientali dell’Università di Birzeit.
Adir Abu Anish ha 63 anni e coltiva ormai soltanto un sesto dei 50 dunum che possiede. Oltre alle serre di pomodoro, si è concesso di piantare delle viti che afferma essere destinate a seccarsi in un paio d’anni. Il torrente da cui si approvvigionava è contaminato dalle acque reflue provenienti dalla vicina città di Nablus, un caso di inquinamento che il sindaco ha portato in tribunale. All’ombra del suo vigneto, Abu Anish sospira: “Di solito i genitori lasciano in eredità ai loro figli possedimenti e ricchezze. Noi lasciamo campi secchi”.
▻https://altreconomia.it/la-siccita-e-le-politiche-israeliane-assetano-i-contadini-palestinesi
#sécheresse #crise_hydrique #Palestine #Israël #Cisjordanie #agriculture #serres #citrons #tomates #agriculture_intensive #eau #Jiftlik #accès_à_l'eau #réserves_hydriques #Hamra #Mekhora #irrigation #températures #colonies_israéliennes #paysage #puits #terres_d'Etat #Accords_d'Oslo #Nablus
]]>Que signifient les étranges symboles qui fleurissent sur des panneaux stop en Dordogne ?
▻https://www.sudouest.fr/faits-divers/que-signifient-les-etranges-symboles-qui-fleurissent-sur-les-panneaux-stop-
Des sortes de « croix de Lorraine à l’envers » ont été peintes sur du matériel de signalisation dans des villages du Périgord vert
]]>Lettre d’un Tigréen à son pays en guerre
Alors que la guerre se poursuit au Tigré, ce professeur d’université, originaire de la région, explique comment les divisions ethniques ont eu raison de son sentiment d’appartenance nationale.
Dans les années 1980, quand j’étais enfant, à Asmara, ville alors éthiopienne [et actuelle capitale de l’Eythrée voisine], mes parents me demandaient souvent ce que je voudrais faire quand je serais grand. Invariablement, je leur répondais que je voulais être pilote de chasse ou général de l’armée de terre. La raison était simple : mon père était soldat dans l’armée éthiopienne sous le régime du Derg [régime socialiste autoritaire à la tête de l’Ethiopie à partir de 1974] et, moi aussi, je voulais tuer les « ennemis » de la nation.
J’avais grandi en temps de guerre, le bruit des roquettes et des balles constituait la bande-son de ma vie et les médias d’Etat fournissaient le scénario. On m’a appris à voir le conflit de façon manichéenne, avec d’un côté les bons Ethiopiens patriotes et de l’autre les rebelles haineux. En 1991, dans les derniers jours du régime sanglant du Derg, je me revois en train de pleurer, tout en brandissant notre drapeau vert, jaune et rouge.
Ce que je ne savais pas, c’est que parmi les « ennemis » combattus par mon père, il y avait des cousins à lui et les enfants de nos voisins. La #guerre_civile a rompu les liens sociaux et culturels qu’avaient tissés de nombreux groupes ethniques, dressant souvent les membres de mêmes familles les uns contre les autres. Mon père, de la région du Tigré, avait combattu des membres de sa propre ethnie appartenant au #Front_de_libération_du_peuple_du_Tigré (#TPLF). Pour ma famille, il ne faisait pas bon être à la fois tigréen et éthiopien. Parmi les partisans du régime du #Derg, on se méfiait de nous en raison de notre appartenance ethnique : on nous soupçonnait d’être des agents du TPLF. Parmi les Tigréens, nous étions perçus comme ayant trahi notre peuple en prenant parti pour le gouvernement. Comme des milliers d’autres familles, nous essuyions des insultes de différents camps.
En 1991, le régime répressif du Derg a été vaincu et le TPLF a pris la tête de l’Ethiopie. Ma famille a quitté Asmara pour Addis Abeba [la capitale éthiopienne], où nous avons vécu dans un camp de réfugiés pendant dix ans.
Durant les vingt-sept années qui ont suivi, la coalition menée par le TPLF a gouverné le pays. Elle a mis en oeuvre une sorte de #fédéralisme_ethnique qui a favorisé la #conscience_ethnique, au détriment de l’#identité panéthiopienne. Toutefois, avec le temps, la #résistance populaire à la domination tigréenne et à ses pratiques non démocratiques a fait tomber le régime, à la suite de manifestations monstres. En 2018, la coalition au pouvoir a choisi un nouveau dirigeant. #Abiy_Ahmed a promis lors de son investiture de promouvoir la paix, l’espoir et l’unité. Cela n’a pas duré longtemps. Le 4 novembre 2020, Abiy déclarait la guerre au Tigré.
Le conflit a fait naître une conscience nouvelle de ce que signifie être Tigréen dans la société éthiopienne au sens large. Le gouvernement qualifie sa propre action d’" #opération_de_police " , et non de guerre contre le peuple du Tigré. Pourtant, c’est ainsi que la vivent beaucoup de gens. De nombreux Tigréens soutiennent le TPLF. En outre, dans le cadre de l’actuelle « opération de police » destinée à capturer les principaux dirigeants du parti, des milliers de citoyens lambda ont été tués ou déplacés. Entre-temps, de nombreux « non-Tigréens » ont salué la prise de #Mekele, la capitale du Tigré, et ont gardé le silence quand le gouvernement a empêché des convois d’aide de parvenir à leurs compatriotes. Le #fichage_ethnique et le #harcèlement des Tigréens s’accentuent.
Devant l’émergence d’une #crise_humanitaire qui touche les Tigréens ordinaires, la volonté délibérée du gouvernement de refuser l’envoi d’aide, le #silence et le soutien de la majorité des Ethiopiens, sapent mon sentiment d’appartenance à l’Ethiopie. Pour moi, l’un des pires aspects de cette situation est que mon père, qui a toujours été fier d’être éthiopien, a une fois de plus été condamné à la souffrance et à l’isolement. Personnellement, il me paraît impossible d’être à la fois tigréen et éthiopien dans le contexte actuel. Le lien que je gardais avec l’Ethiopie semble définitivement rompu.
▻https://www.courrierinternational.com/article/recit-lettre-dun-tigreen-son-pays-en-guerre
]]>Mekong River at ’worrying’ low level amid calls for more Chinese dam data | Reuters
▻https://www.reuters.com/article/us-mekong-river-idUSKBN2AC0K0?taid=60262e7df3d3490001c43e55
▻https://static.reuters.com/resources/r/?m=02&d=20210212&t=2&i=1551285548&r=LYNXMPEH1B0CL&w=800
Water levels in the Mekong River have fallen to a “worrying level” in part due to outflow restrictions from Chinese hydropower dams upstream, the Mekong River Commission (MRC) said on Friday, calling on Beijing to share all of its water data.
#eau #barrage #réservoirs #Mékong
]]>Chansons d’eau douce par #Simon_Rico sur #france_culture
Ressource indispensable, lien entre les hommes : c’est au bord des rivières et des fleuves que la vie s’épanouit. Chichas hallucinées de la forêt amazonienne et carimbos de #Belem, guitares phins et khêns en bambou des rives du Mékong, déchirements électriques le long du Mississippi, #afrobeats, grooves mandingues et touaregs sur le Niger, nays et simsimiyyas envoûtants du Nil... Une navigation sonore en pirogue, ferry, pinasse, jonque, sternwheeler ou dahabieh à la découverte des plus beaux chants des grands fleuves.
Écouté les 4 premières, beaucoup de découvertes et pas grande chose à jeter... Et il y a une playlist Youtube des titres pour chaque fleuve.
Épisode 1 : #Amazone, un géant dans la selva
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-serie-musicale-dete/chansons-deau-douce-15-amazone-un-geant-de-la-selva
Épisode 2 : #Mississippi, le « vieux père » de l’#Amérique
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-serie-musicale-dete/chansons-deau-douce-25-mississippi-le-vieux-pere-de-lamerique
Épisode 3 : #Niger : le « Grand fleuve » du #Sahel
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-serie-musicale-dete/chansons-deau-douce-35-niger-le-grand-fleuve-du-sahel
Épisode 4 : #Nil : le « fleuve sacré » d’#Afrique de l’Est
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-serie-musicale-dete/nil-le-fleuve-sacre-dafrique-de-lest
Épisode 5 : #Mékong : le « fleuve turbulent » qui nourrit l’#Asie du Sud-Est
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-serie-musicale-dete/chansons-deau-douce-55-mekong-le-fleuve-turbulent-qui-nourrit-lasie-du
Le plus grand lac du Cambodge est en train de se dessécher, menaçant forêts et poissons | National Geographic
▻https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2020/08/le-plus-grand-lac-du-cambodge-est-en-train-de-se-dessecher-menaca
#Tonlé_Sap, le plus grand lac d’Asie du Sud-Est et l’une des réserves de ressources halieutiques les plus riches du monde, connaît à peu près le même sort. Des terres agricoles ternes, sèches et dépourvues d’arbres s’étendent désormais à perte de vue. Les incendies, souvent provoqués intentionnellement pour défricher les terres, ont réduit encore plus l’étendue de la forêt.
Nombre d’écologistes tirent la sonnette d’alarme : la survie de Tonlé Sap, qui fait partie des réserves de biosphère de l’UNESCO, est menacée. La #déforestation et la #dégradation_de_l’environnement pourraient avoir des conséquences économiques dramatiques sur le million de Cambodgiens qui habitent aux alentours du lac et les millions d’autres qui dépendent de la région pour se nourrir, le poisson étant la principale source de protéines du pays.
#forêt #forêts_marécageuses #ressources_halieutiques #hévéas #Cambodge
]]>Water torture - If China won’t build fewer dams, it could at least share information | Leaders | The Economist
▻https://www.economist.com/leaders/2020/05/14/if-china-wont-build-fewer-dams-it-could-at-least-share-information
If China won’t build fewer dams, it could at least share information
Its secrecy means that farmers and fisherman in downstream countries cannot plan
Leaders
May 14th 2020 edition
May 14th 2020
RIVERS FLOW downhill, which in much of Asia means they start on the Tibetan plateau before cascading away to the east, west and south. Those steep descents provide the ideal setting for hydropower projects. And since Tibet is part of China, Chinese engineers have been making the most of that potential. They have built big dams not only on rivers like the Yellow and the Yangzi, which flow across China to the Pacific, but also on others, like the Brahmaputra and the #Mekong, which pass through several more countries on their way to the sea.
China has every right to do so. Countries lucky enough to control the sources of big rivers often make use of the water for hydropower or irrigation before it sloshes away across a border. Their neighbours downstream, however, are naturally twitchy. If the countries nearest the source suck up too much of the flow, or even simply stop silt flowing down or fish swimming up by building dams, the consequences in the lower reaches of the river can be grim: parched crops, collapsed fisheries, salty farmland. In the best cases, the various riparian countries sign treaties setting out ho
Another dam on the Mekong | The Interpreter
▻https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/another-dam-mekong
▻https://www.lowyinstitute.org/sites/default/files/GettyImages-1151102759+copy.jpg
Since the announcement in July last year that the Lao government was notifying the Mekong River Commission (MRC) of its intention to proceed with the construction of a dam due to be completed by 2027, not far from the old royal capital of Luang Prabang, there has been a steady increase in the criticism levelled at this decision that seems to fly in the face of concerns about what is happening to the Mekong river – both as a vital source of fish and in terms of sediment flow downriver.
]]>À feu et à sable
▻https://www.youtube.com/watch?v=XwJGWea4fyM
Le chemin de nos vies modernes crisse à chaque pas au bruit des grains de sable qui l’ont pavé. Dans nos immeubles, nos routes, nos portables, nos médicaments ou les bouteilles de nos ivresses... Il est devenu le matériau à tout faire d’une société d’abondance. Sans que jamais n’apparaisse les circuits tortueux de cet ingrédient miracle. Source : #Datagueule 92
]]>FBI Surveillance of Iranians After the Downing of Flight 655 – LobeLog
▻https://lobelog.com/fbi-surveillance-of-iranians-after-the-downing-of-flight-655
One aspect of the Iran Air flight 655 story that has been completely unknown until now is the FBI’s actions immediately after the incident.
According to formerly secret documents obtained through the Freedom of Information Act, in the days immediately following the downing of an Iran Air flight 655, the FBI conducted an effort it labeled “Winter Campaign,” which included surveillance of Iranians and Iranian groups in the United States, and extended to Muslims abroad.
[...]
In addition to monitoring other Iranian groups, the FBI was interested in gathering the opinions of American-based Iranian opposition groups to the downing of Iran Air flight 655.
The San Diego branch of the Iranian opposition group, Mujahedin-E-Khalq (#MEK), which was formerly listed by the U.S. State Department as a terror organization, is quoted in the document as “applauding” the U.S. Navy’s downing of the Iranian airliner.
The July 28 San Diego FBI field office communication states:
The San Diego MEK chapter does not blame the U.S. but rather applauds the event as it serves to “bloody the nose of Iran” and cause greater disharmony between the U.S. and Iran. Either case is seen by them to benefit the MEK cause.
]]>As tensions rise, moneyed interests pushing for hard line against Iran
▻https://www.opensecrets.org/news/2019/05/interests-pushing-for-hard-line-against-iran
Dozens of government officials, from Congress to the White House, have received financial support from an expansive network of interest groups, political action committees, foreign lobbyists and wealthy donors pushing for the hardest line possible against Iran.
]]>US government no longer excludes #MEK as leadership option for Iran
▻https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/03/us-government-no-longer-excludes-mek-alternatives-iran.html
Over the years, the MEK has paid tens of thousands of dollars in speaking fees to former US officials from both the Republican and Democratic parties. Its sources of funding are a mystery. In the current environment, the group clearly sees an opportunity to find favor among those hoping that sanctions will weaken and destabilize the government in Tehran.
]]>Marruecos desmantela el mayor campamento de migrantes que intentaban llegar a España
Las autoridades notificaron el desalojo a los migrantes a finales de 2017, que pidieron permanecer durante el invierno
También han desalojado al centenar de personas del campamento #Meknes y han prendido fuego al de Casablanca
El empeño de Marruecos por alejar a los migrantes de la frontera española los llevó a la ciudad de Fez en 2015, a 300 kilómetros de Fnideq, junto a Ceuta, la entrada más cercana a Europa
▻https://www.eldiario.es/desalambre/Marruecos-desmantela-campamento-migrantes-Espana_0_791271632.html
#Maroc #destruction #asile #migrations #réfugiés #camps #campement #démantèlement #Fez
Critically Endangered Giant Fish on Menu at Luxury Restaurants in Vietnam
▻https://www.nationalgeographic.com/animals/2018/07/illegal-giant-fish-cambodia-vietnam-cuisine-delicacy-wildlife-wa
Hogan is a scientist, not a wildlife trade investigator, but in January 2018 he and National Geographic set out to search for answers to basic questions about the trade: Why are these fish now appearing in restaurants in Vietnam? Where are they coming from? Finding that out is a crucial piece of the puzzle for stopping the trade.
Monsters have long lived in the Mekong, one of the world’s most biodiverse rivers. Starting in the Tibetan Plateau and meandering through Myanmar, Laos, Thailand, Cambodia, and Vietnam, its 2,600-mile-long, latte-brown vein conceals a fantastical array of nearly a thousand fishes, many found nowhere else. Thanks to the river’s enormity and productivity, about a dozen of them grow to record proportions.
“These are some of the largest, most extraordinary, and iconic fish in the world,” Hogan said. “They’re big enough to strike even the most experienced fishermen with awe.”
]]>Comment la #Chine stimule la métamorphose économique du #Laos
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/020418/comment-la-chine-stimule-la-metamorphose-economique-du-laos
Des ouvriers chinois au travail sur le chantier d’une nouvelle route entre Vang Vieng et Vientiane. © Laure Siegel Ce pays de vallées, de rivières et de montagnes compte seulement sept millions d’habitants, éparpillés sur un territoire dont la superficie est comparable à celle du Royaume-Uni. Le Laos, successivement sous influence du Siam, l’ancien royaume des voisins thaïlandais, de la France et du Vietnam, vit une profonde métamorphose, stimulée par les investissements chinois.
]]>L’omniprésident Emmanuel Macron défend le principe selon lequel la richesse des « premiers de cordée » peut sortir la société de la crise. Mais pour l’auteur de cette tribune, la recherche de la richesse économique ne fait en rien le bien commun.
Didier Harpagès est l’auteur de Mourir au travail ? Plutôt crever ! Ce qu’est le travail et ce qu’il pourrait être, qui vient de paraître aux éditions Le Passager clandestin. Il collabore régulièrement à #Reporterre.
]]>«The Raftmakers»: Igor D’India lancia il crowdfunding per raccontare i fiumi del mondo, tra cui l’Oreto - Repubblica Tv - la Repubblica.it
▻https://video.repubblica.it/edizione/palermo/the-raftmakers-igor-d-india-lancia-il-crowdfunding-per-raccontare-i-fiumi-del-mondo-tra-cui-l-oreto/244454/244515
LE MÉKONG : #CARTOGRAPHIE POLITIQUE
Long de près de 5 000 kilomètres, le Mékong traverse six États, tous soucieux de tirer partie de cette ressource majeure pour leurs populations et leurs économies. Quel est l’apport du Mékong à ces six États et comment se partagent-ils le fleuve ? Le Dessous des Cartes se penche cette semaine sur les enjeux qui entourent l’un des plus grands fleuves d’Asie.
Dams, drought and disaster along the Mekong river
The dry months before the monsoon rains arrive are often tough for Cambodian fishermen and farmers. But with rivers drying up and drinking water running out, conditions have rarely been as bad as they are now.
#Mekong #fleuve #barrages #eau #sécheresse
via @albertocampiphoto
#Delta du #Mékong : le triangle des inquiétudes - Libération
▻http://www.liberation.fr/planete/2016/02/07/delta-du-mekong-le-triangle-des-inquietudes_1431029
C’est un enfant du delta des neuf dragons qui raconte la montée des périls. Depuis une cinquantaine d’années, Duong Van Ni sillonne le sud du Mékong. Ce Vietnam méridional où vivent 19 millions d’habitants, ce « bol de #riz » de la planète qui nourrit une quarantaine de pays. Il se souvient, enfant, comme « il était facile d’attraper des serpents, des fruits, des légumes, des poissons. La vie était facile et il n’y avait guère d’inquiétude pour se nourrir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui », raconte ce professeur au collège d’environnement et des ressources naturelles de l’université de Can-Tho (1).
Le delta du Mékong est l’une des régions au monde les plus menacées par le #réchauffement_climatique. D’ici à 2050, la température devrait augmenter de 3 à 5° celsius et l’eau monter d’un mètre à l’horizon 2100, engloutissant une bonne part des 40 000 kilomètres carrés des neuf bras du Mékong selon la Commission du fleuve.
#agriculture_intensive #pression_démographique | #érosion #barrage | #santé #eau #salinisation
]]>The Mekong river: stories from the heart of the climate crisis | Environment | The Guardian
▻http://www.theguardian.com/environment/ng-interactive/2015/nov/26/the-mekong-river-stories-from-the-heart-of-the-climate-crisis-interacti
The fate of 70 million people rests on what happens to the Mekong river. With world leaders meeting in Paris next week for crucial UN climate talks, John Vidal journeys down south-east Asia’s vast waterway - a place that encapsulates some of the dilemmas they must solve. He meets people struggling to deal with the impacts of climate change as well as the ecological havoc created by giant dams, deforestation, coastal erosion and fast-growing cities
]]>Quelques jours avant les attentats, Hasna Ait Boulahcen cherchait du travail - L’Obs
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/attentats-terroristes-a-paris/20151120.OBS9942/quelques-jours-avant-les-attentats-hasna-ait-boulahcen-cherchai
Inscrite à #Pôle_Emploi, la jeune femme avait été contactée par une association de réinsertion. Elle insistait pour obtenir le poste proposé.
Elle lui avait semblé désespérée, elle voulait absolument ce #travail. La directrice d’une association de réinsertion, à Aulnay-Sous-Bois, a eu deux discussions téléphoniques avec #Hasna_Ait_Boulahcen fin octobre. C’était quelques jours avant les #attentats de Paris, et l’assaut final rue de la République à Saint-Denis, pendant lequel la jeune femme a été tuée.
Fatou, qui ne souhaite pas donner son vrai nom, « pour ne pas nuire au travail de terrain de son association », cherchait alors un candidat à former pour un #job dans la #restauration, à partir du 3 novembre. « L’agence Pôle Emploi d’Aulnay-Sous-Bois m’avait le 29 octobre transmis plusieurs CV dont les profils correspondaient ». Parmi ces documents, celui « bien rempli » d’Hasna Ait Boulahcen, 26 ans, qui était assidue à ses rendez-vous Pôle Emploi.
La jeune femme « présentait de nombreuses expériences dans la restauration rapide, elle avait déjà travaillé dans la région parisienne, chez KFC et à la Brioche Dorée notamment ». Quand Fatou l’a jointe le lundi 2 novembre en fin de journée, elle lui a expliqué qu’elle voulait « la faire venir pour un #entretien_d’embauche, Hasna Aït Boulahcen m’a répondu : ’Je suis à un anniversaire à Clichy. Est-ce que vous pouvez me rappeler plus tard ?’ ».
Elle insistait pour travailler
Du coup, Fatou a examiné les autres CV, « je suis passée à autre chose ». Mais quelques jours plus tard, Hasna a insisté :
Au téléphone, elle semblait déterminée, elle voulait cet #emploi. Elle m’a demandé très poliment pourquoi je n’avais pas donné suite, en répétant que c’était important pour elle, elle avait vraiment besoin décrocher cette #formation pour travailler".
La jeune femme proche du djihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé des attentats de Paris, a même ajouté : "En plus, c’est juste à côté de chez ma mère", laquelle vit rue Edgar Degas, à Aulnay-Sous-Bois. En réalité, l’association privilégie les jeunes en rupture professionnelle : "Pour nous, elle n’était pas prioritaire parmi les #candidats en demande de réinsertion".
Après ce deuxième contact, Fatou a jeté le CV, et oublié Hasna. Jusqu’au mercredi 18 novembre, où elle a vu partout à la télé s’afficher le nom d’Hasna Ait Boulahcen collé à celui des terroristes, auteurs des attentats du 13 novembre. Fatou en pleure :
Elle n’avait apparemment pas du tout le profil de quelqu’un qui veut mourir. Je me sens coupable, je n’arrête pas de me dire que si je l’avais recrutée, son destin aurait peut-être été différent."
Elle en était donc, comme tant d’autres, à briguer une formation dans un domaine dont elle avait fait l’#expérience, ces services à la personnes de la restauration. Sa trajectoire (maltraitance, famille d’accueil) a été documentée par les média au moyen de divers témoignages. Par exemple
▻http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/21/hasna-ait-boulahcen-entre-vodka-et-niqab_4814800_4809495.html
La panne de « l’#intégration » est patente. La fascination/haine pour l’intégration et la réussite (celle des terrasses, de l’#individualisme cool) est ce qui parait le plus décisif dans l’adhésion à cette communauté imaginaire. La même buveuse de vodka (...) avait, nous dit-on, envisagé d’intégrer l’armée française. #mektoub
La guerre véritable
►https://lundi.am/La-guerre-veritable
Un éditorial
]]>Behind the Scenes: How the US and Iran Reached Their Landmark Deal | The Nation
▻http://www.thenation.com/article/behind-the-scenes-how-the-us-and-iran-reached-their-landmark-deal
For months before the Lausanne framework was adopted, Western diplomats had been linking the lifting of sanctions with the resolution of the issue the United States and its negotiating partners had called “possible military dimensions,” or PMD—the demand that #Iran account for two sets of intelligence documents purporting to demonstrate Iranian nuclear-weapons-related research and development. But one set of documents had originated in #Israel, and the other had been submitted by the Mujahedin-e Khalq (#MEK), the cult-like Iranian terror group that had been known to act as a client for Israel. The authenticity of both sets of documents was extremely doubtful, as indicated by a number of anomalies in the papers, especially the fact that the most important documents purported to show Iranian efforts to integrate a nuclear weapon into a missile that Iran had already abandoned.
Iran had not only rejected the linkage between its response to those documents and the lifting of sanctions; it also refused to accept the phrase “possible military dimensions,” which the IAEA had coined in 2008. Instead, the final document refers to “clarification of past and present outstanding issues.”
The US and European negotiators had treated resolution of this issue as a potential bargaining chip that could be used on other issues, according to the Iranian official I met on June 29. “They would say if you reduce this, reduce that, we will get a resolution of the PMD,” the official told me. But he said Iran had never agreed to any linkage requiring that it must wait for an official IAEA assessment on PMD before getting sanctions lifted. The Lausanne framework included language that Iran would carry out “an agreed set of measures” on the PMD issue, but those measures remained to be negotiated.
]]>Le barrage Nam Theun 2 d’EDF, l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire sur le Mékong ?
▻http://multinationales.org/Le-barrage-Nam-Theun-2-d-EDF-l-exemple-de-ce-qu-il-ne-faut-pas-fair
Il y a exactement dix ans, la Banque mondiale, l’Agence française de développement et d’autres institutions financières débloquaient des millions d’euros pour financer un grand barrage au #Laos, sur un affluent du Mékong. L’entreprise majoritaire dans le consortium n’était autre qu’EDF, laquelle n’a cessé de présenter ce projet comme un modèle de « durabilité ». Pour les associations internationales et locales qui l’ont examiné, il s’agit bien plutôt d’un exemple de barrage destructeur, conçu pour exporter de (...)
Actualités
/ Laos, #EDF, #Énergie, #Grands_barrages, #impact_social, #impact_sur_l'environnement, #institutions_financières_internationales, #Greenwashing, #communautés_locales, durabilité, International (...)
#durabilité #International_Rivers
« ▻http://www.internationalrivers.org/resources/8694 »
« ►http://www.climatecentral.org/news/tropical-dams-methane-18019 »
« ▻https://www.flickr.com/photos/axelrd/7593745298 »
“As India launches an $18 billion plan to spread the information revolution to its provinces, the problems it faces are a holdover from the past - electricity shortages, badly planned, jam-packed cities, and monkeys.”
▻http://in.reuters.com/article/2015/04/01/india-digital-idINKBN0MS5EP20150401
#India #monkeys #Internet_resilience
▻http://s3.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20150401&t=2&i=1037255180&w=&fh=&fw=&ll=644&pl=429&r=LYNXMP
]]>Pour une géopolitique critique des frontières
▻http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/010415/pour-une-geopolitique-critique-des-frontieres
Pour une géopolitique critique des frontières
A l’issue du 7e Festival de Géopolitique qui s’est achevé à Grenoble, Anne-Laure #Amilhat Szary et Sarah #Mekdjian, enseignantes-chercheuses en #géographie sociale et politique à l’université Grenoble Alpes, s’alarment : « Il y a urgence politique à sortir d’une approche nationaliste de l’Etat et des #frontières ».
« A quoi servent les frontières ? » Telle était la question posée par le 7e Festival de Géopolitique, organisé par l’Ecole de Management de Grenoble du 12 au 15 mars 2015. Des chercheur.se.s, le maire de Grenoble, Eric Piolle, des journalises reconnu.e.s, spécialistes de géopolitique, mais aussi un Directeur régional des douanes et un membre de la Marine nationale, délégué au rayonnement et à l’image de la marine en Méditerranée, étaient invités à y participer. Ce festival, inscrit dans l’offre de formation continue des enseignants du secondaire de l’Académie de Grenoble, connaît un succès croissant auprès d’un large public désireux de comprendre les rapports de force géopolitiques contemporains.
Si nous pouvons nous réjouir de l’existence d’un tel événement à destination du plus grand nombre, nos inquiétudes sont réelles quant à ses fondements idéologiques, qui, au-delà du cadre même du festival, soulèvent des questions sur le champ scientifique de la #géopolitique en France.
]]>Mossad contradicted Netanyahu on Iran nuclear programme
▻http://www.aljazeera.com/news/2015/02/leaks-netanyahu-misled-iran-nuclear-programme-guardian-iran-nuclear-speec
Less than a month after Prime Minister Benjamin Netanyahu’s 2012 warning to the UN General Assembly that Iran was 70 per cent of the way to completing its “plans to build a nuclear weapon”, Israel’s intelligence service believed that Iran was “not performing the activity necessary to produce weapons”.
Al-Jazeera compte divulguer des télégrammes du Mossad
Les documents incluraient l’évaluation des renseignements israéliens sur le programme nucléaire de l’Iran
▻http://fr.timesofisrael.com/al-jazeera-compte-divulguer-des-telegrammes-du-mossad
Certains de ces dossiers seront publiés par al-Jazeera en collaboration avec le journal britannique The Guardian.
Ils « offrent un aperçu sur les relations opérationnelles dans le royaume sombre et hautement politisé de l’espionnage mondial », explique al-Jazeera sur son site web.
La chaîne d’informations indique que seule une partie des documents serait publiée, et « gardera [le reste] dans le cadre de futures publications – pour ceux qui ont besoin d’être contextualisés », et « des centaines ne seront pas révélés ».
Parmi les documents publiés, la chaîne d’informations a indiqué qu’elle publierait les échanges entre le Mossad et leurs collègues sud-africains qui révèlent la « véritable évaluation [du Mossad] au sujet du programme nucléaire iranien ».
Ces dossiers prouveraient, que contrairement aux déclarations des politiciens israéliens qui affirment que l’Iran pourra développer la bombe atomique d’ici un an, le Mossad ne croit pas que Téhéran travaille à l’obtention de l’arme nucléaire.
Al-Jazeera n’a pas donné plus de précision sur les documents au sujet du Mossad, notamment sur leur date. Le site a, plus tard, retiré la mention sur l’évaluation du Mossad.
Le rapport du Mossad semblerait concorder avec un article du New York Times de 2012 qui citait un ancien responsable des renseignements américains qui affirmait que les renseignements israéliens étaient d’accord avec l’évaluation américaine selon laquelle le programme sur les armes nucléaires iraniens « n’avait pas repris ».
]]>Guess who credits the #Mossad with producing the ’laptop documents?’
▻http://www.middleeasteye.net/columns/guess-who-credits-mossad-producing-laptop-documents-1536671309
...a surprising source: a popular Israeli account, celebrating the successes of the Mossad’s covert operations. “Mossad: The Greatest Missions of the Israeli Secret Service,” first published in Hebrew in 2010, and then published in English in 2012, was Israel’s best-selling book for months in 2010. But not only does it acknowledge that it was indeed the #MEK that delivered the documents, it also suggests that at least some of the documents came from the Mossad.
]]>Israeli state water company loses #Portugal deal and faces global protests | BDSmovement.net
▻http://www.bdsmovement.net/2014/mekorot-loses-portugal-deal-11985
Lisbon’s water company EPAL has announced that it terminated a technology exchange deal with Israeli state water company #Mekorot following protests over Mekorot’s role in Israel’s ‘water #apartheid ’ over Palestinians.
Portuguese MPs and campaign groups had argued that the deal amounted to support for Mekorot’s role in the theft of Palestinian water.
]]>Resolving Nuclear Arms Claims Hinges on Iran’s Demand for Documents - Inter Press Service
▻http://www.ipsnews.net/2014/03/resolving-nuclear-arms-claims-hinges-irans-demand-documents
The past unwillingness of the Obama administration to entertain the possibility that the documents provided by the #MEK were fabricated or to allow #Iran the opportunity to prove that through close analysis of the documents, and the IAEA’s continued commitment to the weaponisation information it has published suggest that the issue of past claims will be just as contentious as the technical issues to be negotiated, if not more so.
#AIEA
]]>IPS – Indictment of Iran for ’94 Terror Bombing Relied on MEK | Inter Press Service
▻http://www.ipsnews.net/2013/08/indictment-of-iran-for-94-terror-bombing-relied-on-mek
Argentine prosecutor Alberto Nisman based his 2006 warrant for the arrest of top Iranian officials in the bombing of a Jewish community centre in Buenos Aires in 1994 on the claims of representatives of the armed Iranian opposition Mujahedin E Khalq (MEK), the full text of the document reveals.
The central piece of evidence cited in Nisman’s original 900-page arrest warrant against seven senior Iranian leaders is an alleged Aug. 14, 1993 meeting of top Iranian leaders, including both Supreme Leader Ali Khamenei and then president Hashemi Rafsanjani, at which Nisman claims the official decision was made to go ahead with the planning of the bombing of the Argentine Israelite Mutual Association (AMIA).
But the document, recently available in English for the first time, shows that his only sources for the claim were representatives of the MEK or People’s Mujahideen of Iran. The MEK has an unsavoury history of terrorist bombings against civilian targets in Iran, as well as of serving as an Iraq-based mercenary army for Saddam Hussein’s forces during the Iran-Iraq War.
#Gareth_porter #iran #MEK
]]>#Hydroélectricité : Inquiétude des #pécheurs du #Mékong à cause de la construction de barrages au #Laos.
Six pays, de la #Chine à sa source au #Vietnam à son embouchure, profitent des richesses du Mékong. Mais aujourd’hui, les projets hydroélectriques menacent faune et flore, et à terme, le mode de vie des habitants. La pêche, ressource essentielle, est la première menacée.
▻http://geopolis.francetvinfo.fr/le-mekong-menace-par-les-barrages-20489
]]>Prod : 45 Scientific (Perspicaces les khos — Thibault H. ne désavouerait pas, en bon PSGien)
Mekhlouf - Les Chiffres
►http://www.youtube.com/watch?v=ICYycxD7Yik&feature=player_embedded# !