• Au #procès des folles

    « Les violences sont déplacées dans le champs du #fantasme »

    Victimes de violences physiques et psychologiques de la part de leurs ex conjoints, Anouk et Marie doivent être expertisées par des psychologues et psychiatres suite aux #démarches_juridiques qu’elles entament, au pénal et au civil. Elles racontent leurs expériences traumatisantes face à des expertes qui minimisent les faits, remettent en doute leurs paroles, symétrisent les comportements ou encore les accusent d’être hystériques et masochistes. Ces psys considèrent qu’Anouk et Marie « y sont sans doute pour quelque chose », compte tenu de leurs profils psychologiques.

    De très nombreuses femmes vivent les mêmes expériences, source de nouveaux traumatismes, devant la justice, mais aussi dans les cabinets libéraux. Cet épisode décrypte le processus de #psychologisation de la violence (des victimes, mais aussi des agresseurs) qui permet de mieux l’occulter. Avec les analyses de psychologues et d’avocates qui tentent de faire changer ces pratiques.

    https://www.arteradio.com/son/61684896/au_proces_des_folles
    #justice #violence #procès_pénal #procès #traumatisme #masochisme #hystérie #occultation #invisibilisation #psychologie #anxiété #VSS #violences_sexuelles #expertise #peur #honte #répétition #larmes #humiliation #culturalisation #religion #histoire_familiale #hystérie #suspicion #intimité #expertise_psychologique #enquête_de_crédibilité #crédibilité #toute_puissance #traumatisme #post-traumatisme #consentement #colère #tristesse #témoignage #anxiété_généralisée #traumatisme_de_trahison #troubles_du_stress_post-traumatique (#TSPT) #subjectivité #psychanalyse #névrose #masochisme #analyses_paradoxales #présomption_de_masochisme #présomption #concepts #mise_en_scène #jeu #mensonge #manipulation #exagération #répétition #co-responsabilité #dépsychologisation #féminisme #violences_politiques #vulnérabilité #expertises_abusives #maltraitance_théorique #théorie #rite_de_domination #violences_conjugales #analyse_sociale #psychologisation_de_la_violence #patriarcat #domination #violence_systémique #féminicide #sorcière #pouvoir #relation_de_pouvoir #victimisation #violences_conjugales #crime_passionnel #circonstances_atténuantes #injustice #haine #haine_contre_les_femmes #amour #viol #immaturité #homme-système #empathie #désempathie #masculinité #masculinité_violente #violence_psychologique #humiliations #dérapage #déraillement #emprise_réciproque #reproduction_de_la_violence #émotions #récidive #intention #contexte #figure_paternelle #figure_maternelle #imaginaire #violence_maternelle #materophobie #mère_incenstueuse #parentalité_maternelle #parentalité_paternelle #dénigrement

    #audio #podcast

    ping @_kg_

  • Des syndicats enseignants appellent à la grève dans les écoles maternelles et élémentaires le 10 septembre
    https://www.francetvinfo.fr/societe/education/des-syndicats-enseignants-appellent-a-la-greve-dans-les-ecoles-maternel

    Des syndicats enseignants, FSU-SNUipp, CGT éducation et Sud éducation, prévoient une journée de grève dans les #écoles maternelles et élémentaires le mardi 10 septembre, contre la généralisation des #évaluations_nationales dans toutes les classes de l’école élémentaire, a appris franceinfo, lundi 26 août, lors d’une conférence de presse de la FSU-SNUipp. Les trois syndicats appellent les professeurs des écoles à ne pas faire passer ces tests, car la grève aura lieu « pendant la passation des évaluations nationales », précise Guislaine David, co-secrétaire générale et porte-parole de la FSU-SNUipp.

    • Les évaluations nationales des élèves ont à voir avec la volonté d’évaluer les enseignants eux-mêmes et de différencier leur rémunération.
      Article de 2022 :
      Paye au mérite : Histoire d’une obsession
      https://cafepedagogique.net/2022/04/04/paye-au-merite-histoire-dune-obsession

      C’est Sarkozy qui lance dès 2007 l’idée d’une rémunération des #enseignants basée sur les résultats des élèves. Révélée par Education & formations, une revue de la Depp (n°86-87), la lettre de mission de N Sarkozy à Xavier Darcos, en 2007, l’invite à mettre en place un dispositif en ce sens. « Nous voulons que la rémunération des enseignants corresponde mieux à l’importance de leur rôle pour la nation… Nous souhaitons que le #mérite soit reconnu, tant au niveau individuel que collectif. C’est possible tout en étant objectif », écrit N Sarkozy. « Nous souhaitons que vous mettiez en place un dispositif d’évaluation beaucoup plus conséquent de notre système éducatif. Celui-ci devra comprendre quatre volets : une évaluation systématique de tous les élèves tous les ans, afin de repérer immédiatement les élèves en difficulté et de pouvoir les aider ; une évaluation régulière des enseignants sur la base des progrès et des résultats de leurs élèves ».

      En 2009 JM #Blanquer revient rue de Grenelle comme directeur de l’enseignement scolaire du ministre Chatel. C’est à lui que revient de mettre en place l’évaluation de fin d’année de Ce1. Ces évaluations sont élaborées par la #Dgesco (division de l’enseignement scolaire), et non par la Depp (division des études du ministère). Elles seront obligatoires pour tous les élèves jusqu’à l’alternance politique de 2012 avant de disparaitre. JM Blanquer s’implique beaucoup dans la réalisation de cette commande élyséenne au point qu’on parlera « d’évaluations Blanquer ». Au point aussi de créer une prime spéciale de 400€ pour les enseignants qui les font passer, soit un cout d’une quarantaine de millions.

      Dans ces évaluations on retrouve les deux objectifs de la lettre de mission de N Sarkozy. D’une part évaluer le niveau des élèves. D’autre part avoir une idée du mérite de l’enseignant à travers les résultats de ses élèves. Si l’évaluation avait été généralisée aux 4 [autres] niveaux [d’élémentaire], on aurait pu suivre les progrès des élèves et, en théorie, les lier à des enseignants précisément. Mais dans le discours public cet objectif n’apparait pas, ce qui n’empêche pas des enseignants de manifester des doutes.

  • Au large du Yémen, le naufrage d’un navire transportant des migrants fait 13 morts et 14 disparus
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/25/au-large-du-yemen-le-naufrage-d-un-navire-transportant-des-migrants-fait-13-

    Au large du Yémen, le naufrage d’un navire transportant des migrants fait 13 morts et 14 disparus
    Le Monde avec AFP
    Il s’agit de la dernière catastrophe en date sur la périlleuse route migratoire en provenance d’Afrique. Un bateau à bord duquel se trouvaient des migrants a coulé au large du Yémen en début de semaine, faisant treize morts et quatorze disparus, a annoncé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence des Nations unies, dimanche 25 août.
    « Treize personnes ont tragiquement perdu la vie et quatorze autres sont portées disparues après le chavirement d’un bateau au large des côtes du gouvernorat de Taëz, au Yémen, mardi », a-t-elle fait savoir, précisant que le bateau, parti de Djibouti, transportait vingt-cinq migrants éthiopiens et deux ressortissants yéménites.
    Onze hommes et deux femmes sont morts, alors que les opérations de recherche se poursuivent pour retrouver les disparus, dont le capitaine yéménite et son assistant, a par ailleurs fait savoir l’OIM, notant que la cause du naufrage n’était toujours pas établie.
    « Cette nouvelle tragédie nous rappelle brutalement les dangers auxquels sont confrontés les migrants sur cette route », a déclaré Matt Huber, chef de mission par intérim de l’OIM au Yémen. Chaque année, des dizaines de milliers de migrants de la Corne de l’Afrique traversent la mer Rouge pour tenter d’atteindre les riches Etats pétroliers du Golfe, fuyant les conflits, les catastrophes naturelles ou les mauvaises perspectives économiques.L’OIM a enregistré plus de 97 200 arrivées de migrants au Yémen en 2023, dépassant ainsi les chiffres de l’année précédente. D’autres naufrages étaient survenus au large du Yémen en juin et en juillet. Les migrants qui parviennent à gagner le Yémen sont souvent confrontés à d’autres menaces pour leur sécurité dans ce pays le plus pauvre de la péninsule Arabique, en proie à une guerre civile depuis près de dix ans. La plupart tentent de rejoindre l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes du Golfe où ils pourront travailler comme ouvriers ou employés de maison.

    #Covid-19#migrant#migration#yemen#merrouge#routemigratoire#arabiesaoudite#djibouti#ethiopie#migrationirreguliere#sante#mortalite

  • Seenotrettung: Am Anfang waren Unternehmer

    Das erste zivile Rettungsschiff finanzierten Millionäre.

    »Helden zur See« betitelte eine deutsche Zeitung das Porträt des Millionärsehepaars Christopher und Regina #Catrambone, das am 25. August 2014 das erste zivile Rettungsschiff ins zentrale Mittelmeer schickte. Die beiden hatten während einer Kreuzfahrt eine Schwimmweste im Wasser entdeckt, was sie nach eigenen Angaben zum Nachdenken über die steigende Zahl ertrinkender Geflüchteter brachte. Also gründeten die Catrambones die gemeinnützige Hilfsorganisation #Migrant_Offshore_Aid_Station (#MOAS), kauften für acht Millionen Dollar die 40 Meter lange »Phoenix« und stachen in See.

    Auf dem umgebauten Trawler stationierte die Besatzung zwei Helikopterdrohnen mit Nachtsicht- und Wärmebildkameras. Zwischenzeitlich konnten die Catrambones für die Kombüse Stephan Staats gewinnen, der als »Koch der Superreichen« für teures Geld weltweit mit Millionären auf ihren Yachten unterwegs ist.

    MOAS beschreibt die Gründung auf seiner Webseite als Reaktion auf den Schiffbruch vor der italienischen Insel Lampedusa, bei dem im Oktober 2013 mindestens 368 Menschen starben. Italien startete daraufhin die Marinemission »Mare Nostrum«, die in beinahe einem Jahr 150 000 Menschen an Bord nahm. Auf Druck der Europäischen Union stellte die Regierung in Rom »Mare Nostrum« wieder ein, am 1. November 2014 übernahm Frontex mit der wesentlich mickriger ausgestatteten Mission »Triton«. Ihr Ziel war nicht mehr die Rettung von Menschen, ihr Einsatzbereich umfasste auch nur küstennahe italienische Gebiete. Dort wartete die EU-Grenzagentur, wer die Überfahrt lebend überstanden hatte, und nahm von den Asylsuchenden Fingerabdrücke für den Antrag in Italien. Diese Politik setzt Frontex bis heute fort.

    Weil bei »Triton« nicht Menschenleben, sondern Migrationsabwehr im Fokus stand, gründeten vier Familien aus Brandenburg ebenfalls 2014 den Verein Sea-Watch und sammelten Geld für ein erstes, gleichnamiges Schiff, das am 20. Juni 2015 erstmals im Einsatz war. Damals wie heute kritisiert der Verein, dass die EU nicht für eine adäquate zivile Seenotrettung auf dem Mittelmeer sorgen will – was deshalb Hilfsorganisationen übernehmen müssen.

    Organisationen wie #Sea-Watch geht es aber auch um größere Politik. Der Unternehmer #Harald_Höppner, der den Verein initiiert hatte, betonte schon damals die »multiplen Krisen«, die Menschen in die gefährliche Flucht treiben: Kriege, Klimawandel, Armut, Hunger.

    Mit der 70 Meter langen »Sea-Watch 5« hat der Verein dieses Jahr ein weitaus größeres Schiff in Betrieb genommen, betreibt außerdem das 14-Meter-Rettungsboot »#Aurora« und konnte zwei Vereine von Pilot*innen dafür gewinnen, seit 2017 mit kleinen Flugzeugen nach Booten mit Geflüchteten zu suchen.

    Die von europäischen Organisationen ins zentrale Mittelmeer entsandte zivile Rettungsflotte ist inzwischen auf rund 20 Schiffe angewachsen – die allerdings wegen Werftzeiten, Reparaturen oder Rotationen nicht immer gleichzeitig unterwegs sind. Finanziert werden die beispiellosen Missionen größtenteils durch Spenden.

    In Deutschland konnten die Vereine mit politischem Druck 2022 für einen Bundestagsbeschluss sorgen, wonach die Bundesregierung vier Jahre lang jährlich zwei Millionen Euro für die Seenotrettung ausgibt; die Gelder werden verwaltet vom Verein »United 4 Rescue«, der auch Spenden kirchlicher Organisationen erhält.

    Früh waren die Aktivist*innen auf See auch Repression ausgesetzt. Anfangs ging diese hauptsächlich von libyschen Milizen aus, die als »Küstenwache« bereits 2016 mit Waffengewalt die Brücke der »Sea-Watch« besetzten. Diese Bedrohungen setzen sich bis heute fort. Seit 2023 macht den Organisationen vor allem ein neues italienisches Gesetz zu schaffen, wonach Schiffe, wenn sie zu viel retten, festgesetzt und die Kapitän*innen mit Geldstrafen belegt werden können.

    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1184726.eu-grenzen-seenotrettung-am-anfang-waren-unternehmer.html

    #histoire #sauvetage_en_mer #sauvetage #ONG #migrations #réfugiés #Méditerranée #mer_Méditerranée #frontières
    ping @_kg_

  • #Frontex achète des #drones pour une #surveillance renforcée aux frontières de l’UE

    Alors que les États membres demandent à la Commission européenne de renforcer les #frontières_extérieures, l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, Frontex, vient de lancer des appels d’offres d’un montant total d’environ 400 millions d’euros pour l’achat d’#équipements, de drones et d’autres #technologies de surveillance.

    En réponse à la demande des États membres formulée en juillet, la commissaire aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, semble donner suite à leur souhait de renforcer les frontières extérieures de l’UE.

    La commissaire s’est engagée à consolider le régime de visa de l’UE et à lancer un appel à propositions à hauteur de 150 millions d’euros destiné à la « #capacité_de_surveillance_des_frontières » de l’UE.

    Dans des lettres adressées à la Commission en mai et en juin, les États membres ont exhorté l’exécutif européen à intensifier ses efforts pour externaliser l’immigration, en empêchant les exilés en situation irrégulière de poser le pied sur le sol de l’UE.

    Dans le discours prononcé devant le Parlement européen avant sa réélection à la présidence de la Commission en juillet, Ursula von der Leyen a annoncé son intention de tripler les #effectifs de Frontex et de nommer un commissaire à la Méditerranée, afin de s’attaquer aux flux de personnes qui tentent de se rendre dans les États membres du sud de l’UE.

    Cet été, l’agence européenne des frontières, Frontex, a lancé une série d’appels d’offres pour renforcer ses capacités le long des frontières extérieures de l’UE.

    Concrètement, un #appel_d’offres concerne des drones et des services connexes pour la #surveillance_maritime, d’une valeur de 184 millions d’euros, un autre appel d’offres se focalise sur le matériel de surveillance, y compris des #lunettes_de_vision_nocturne, d’une valeur de 19 millions d’euros. Un troisième appel d’offres d’une valeur de 186,5 millions d’euros vise les services de technologies de l’information et de la communication (#TIC). Enfin, un projet pilote de 3 millions d’euros pour des drones aux frontières terrestres est aussi envisagé dans le cadre d’opérations conjointes avec la #Bulgarie.

    La facture totale avoisine les 400 millions d’euros.

    https://www.euractiv.fr/section/international/news/frontex-achete-des-drones-pour-une-surveillance-renforcee-aux-frontieres-de
    #technologie #complexe_militaro-industriel #frontières #contrôles_frontaliers #migrations #réfugiés #coût #budget #mer_Méditerranée #Méditerranée

    • Frontex Expands Drone Fleet as EU Intensifies Border Surveillance

      The European Union’s border agency, Frontex, has significantly ramped up its use of drones as part of a broader push to tighten control over the bloc’s external borders, with recent tenders amounting to nearly €400 million.

      This move comes amid growing pressure from EU member states for the European Commission to reinforce border security and prevent irregular migration.

      Frontex’s latest wave of investment includes a €184 million call for maritime surveillance drones, €19 million for night vision surveillance equipment, and €186.5 million for information and communication technology services, as well as a €3 million pilot project for drones monitoring land borders in cooperation with Bulgaria.

      The total expenditure reflects a robust commitment to deploying advanced technologies for border control, as the EU intensifies efforts to externalise migration management and prevent irregular migrants from reaching European shores.
      Heightened Focus on Border Security

      The EU’s border strategy has evolved significantly over the past decade. Member states have increasingly called for stronger border controls to address the migration challenges faced by southern European countries. In response, Frontex has expanded its operational capabilities, including the use of drones for surveillance, particularly along the EU’s external maritime borders in Italy, Malta, and Greece.

      Drones were first integrated into Frontex operations in 2018, contributing to the detection of nearly 5,000 individuals at sea in that year alone. Their use was further formalised in 2019 when the mandate of the European Border Surveillance System (EUROSUR) was broadened to include drones in its air surveillance framework. Since then, the use of unmanned aerial vehicles has become a central element of the EU’s border control strategy.

      In 2020, Frontex awarded contracts worth €100 million to Airbus and Israel Aerospace Industries (IAI) for the deployment of Heron drones, capable of extended flights exceeding 30 hours. These drones have been instrumental in monitoring the Mediterranean Sea, including during the 2023 Messenia migrant boat disaster, which resulted in the deaths of approximately 650 people.
      Controversy Surrounding Drone Use

      Frontex’s use of drones has not been without controversy. In 2022, reports emerged that intelligence gathered by Frontex drones, operated out of Malta, was being used by Libyan authorities to intercept migrant boats in the Mediterranean, resulting in the forced return of thousands of individuals to Libya, a country with a troubling record of human rights violations. A Human Rights Watch report concluded that in 2021, some 10,000 migrants were intercepted and returned to Libya, many of them as a direct result of data provided by EU surveillance aircraft.

      The allegations raised concerns about the role of Frontex in what critics have termed “pushback” operations, where migrants are prevented from entering EU territory without being given the opportunity to seek asylum. These operations have drawn widespread criticism from human rights organisations, who argue that they violate international law and exacerbate the risks faced by vulnerable individuals attempting to cross the Mediterranean.

      Despite these concerns, Frontex has defended its actions, emphasising its focus on combating human trafficking and preventing loss of life at sea. According to the agency, its surveillance efforts are aimed at detecting vessels in distress and alerting national rescue authorities to ensure timely interventions. However, the agency has refrained from addressing the broader criticisms regarding its cooperation with non-EU countries like Libya.
      Expansion of Surveillance Capabilities

      The recent tenders indicate that Frontex is committed to expanding its drone capabilities further, with plans to spend €184 million on maritime drones over the next four years. This represents a marked increase in spending compared to previous years, suggesting a shift towards more consistent and large-scale deployments of drones in border surveillance operations.

      Frontex’s budget has seen significant growth over the past decade, reflecting the increasing political prioritisation of migration control within the EU. In 2025, the agency’s budget is expected to reach nearly €1 billion, a substantial increase from the €233 million allocated in 2016. This cash infusion is intended to support Frontex’s expanding role, which now includes a broader range of responsibilities, from assisting member states with border management to conducting joint operations with non-EU countries.

      According to military analyst Major Rasmus Ross from the Royal Danish Defence College, drones are just one element of a multi-layered approach to border security. While drones provide situational awareness, other technologies and equipment are necessary to create a comprehensive surveillance network capable of responding to a variety of threats.
      Broader Implications for Migration Management

      The increasing reliance on drones for border surveillance has significant implications for how the EU manages migration. For many experts, this shift towards greater surveillance represents an effort to externalise EU borders, pushing migration controls further into non-EU territories with questionable human rights records, such as Libya and Tunisia. By identifying migrant vessels earlier and further from European shores, Frontex can reduce the need for European coastguards to intervene, potentially leaving the responsibility to non-EU countries with less stringent asylum and human rights protections.

      https://eutoday.net/frontex-expands-drone-fleetl

    • https://www.youtube.com/watch?v=2_oDo3SMmjw&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.antiwarsongs.or

      t ends with one last unaccompanied number, Iuventa, which is about the ship belonging to [Jugend Rettet, a Berlin non-governmental organisation dedicated to rescuing drowning people in the Mediterranean. To date she’s saved some 14,000 but was seized in 2017, the crew now awaiting trial accused of colluding with people smugglers. It’s a quietly rousing anthemic reminder that we are one world and one planet, echoing the refrain from the album opener as they declare “We’re not the clothes we wear/We’re not the scars we bear/We are the song we share”.

      In my dream I see
      Iuventa! Iuventa!
      Sweeping o’er the sea
      Iuventa, my love

      Heading out for more
      Iuventa! Iuventa!
      10 leagues from Eden’s shore
      Iuventa, my love

      And there are waves to make
      And there are boots to quake
      And there are chains to break
      Iuventa, my love

      Down the RIB descends
      Iuventa! Iuventa!
      And life is lived again
      Iuventa, my love

      Wе’re not the tongues wе speak
      Iuventa! Iuventa!
      We’re not the gods we seek
      Iuventa, my love

      We’re not the clothes we bear
      We’re not the scars we bear
      We are the song we share
      Iuventa, my love

      In my dream I see
      Iuventa! Iuventa!
      And in my dream she’s free
      Iuventa, my love

      #Iuventa #migrations #chanson #musique #musique_et_politique #Méditerranée #sauvetage #mer_Méditerranée #réfugiés

  • Mar Nero, alle prese con le mine
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Romania/Mar-Nero-alle-prese-con-le-mine-232444

    Decine di mine provenienti dalle coste ucraine sono alla deriva nel Mar Nero, e alcune hanno raggiunto il litorale bulgaro e romeno. I governi dei due paesi hanno creato, insieme con la Turchia e la Nato, un gruppo navale per aumentare la sicurezza delle acque

  • Manche : 50 migrants secourus lors d’une nouvelle opération en mer - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59118/manche--50-migrants-secourus-lors-dune-nouvelle-operation-en-mer

    Manche : 50 migrants secourus lors d’une nouvelle opération en mer
    Par La rédaction Publié le : 14/08/2024
    Cinquante migrants ont été secourus mardi par les services de secours français. Une nouvelle opération qui survient après deux jours de forte activité dans la Manche. La semaine passée, 1 172 migrants sont arrivés au Royaume-Uni, selon le ministère de l’Intérieur britannique.
    Les opérations de sauvetages d’embarcations de migrants sont quotidiennes ces derniers jours dans la Manche. Mardi 13 août, dans la matinée, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Gris-Nez a été informé de la présence d’une embarcation de migrants en difficulté au large de Malo-les-Bains (Nord), tout près de Dunkerque, rapporte mercredi un communiqué de la préfecture de maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar).
    « Le Cross engage alors le navire de sauvetage Minck affrété par l’État pour relocaliser l’embarcation et vérifier la situation sur zone. Une fois le Minck sur place, les personnes présentes à bord de l’embarcation demandent assistance. L’équipage met alors à l’eau son semi-rigide et récupère à bord les 50 personnes. Les personnes secourues ont ensuite été déposées à quai à Dunkerque et prises en charge par les secours terrestres et la police aux frontières », détaille la préfecture.
    La veille, lundi, 98 exilés avaient été secourus par le Minck dans la même zone au cours de deux opérations de sauvetage, également coordonnées par le Cross Gris-Nez. Mais certains des migrants avaient souhaité - comme cela arrive souvent - poursuivre leur route vers le Royaume-Uni, plutôt que de bénéficier de l’assistance des secours français.
    Dans le même temps, lundi, une opération policière menée plus bas le long du littoral, à Quend, dans les Hauts-de-France, avait mené à l’interpellation de 66 migrants, dont un enfant, selon France Bleu. Le groupe se dirigeait vers les plages pour une traversée, selon la radio locale, quand les exilés ont été interceptés par les militaires de l’opération Poséidon, des réservistes spécialisés dans la lutte contre l’immigration clandestine. Pourtant, aucun matériel ni bateau n’a été découvert.
    Ces opérations sont intervenues au lendemain d’une dramatique journée dans la région. Dimanche, deux personnes sont décédées lors de traversées de la Manche. Un premier cadavre a été retrouvé dans l’eau lors d’une opération de secours auprès d’une embarcation en détresse. Le second a été découvert lors d’un autre sauvetage. « Le canot Notre-Dame-de-Risban de la SNSM [a] récupér[é] 4 personnes dont une inanimée puis les [a] dépos[é]es à quai au port de Calais [...] Malgré les gestes prodigués par les secouristes, la personne inconsciente n’a pas pu être réanimée », indique la préfecture.
    Ces deux nouveaux décès portent à 25 le nombre total de victimes dans la Manche depuis le début de l’année, contre 12 en 2023. Pour l’instant, l’année 2021 reste la plus meurtrière avec 27 décès dans la zone. Et cette tendance inquiète fortement la police française. « On a un risque qui a été démultiplié et on l’explique exclusivement par le mode opératoire des passeurs qui surchargent les embarcations. On est passé d’une moyenne de 35 passagers en 2022, à 40-45 en 2023, et plus de 50 depuis le début de l’année », expliquait récemment à InfoMigrants Mathilde Potel, commissaire adjointe chargée de l’état-major zonal de la lutte contre l’immigration irrégulière dans le nord de la France.
    « On a des gens qui peuvent connaître des phénomènes de panique et mourir par étouffement. Aujourd’hui, on ne meurt plus uniquement de noyade mais par la seule présence des autres personnes. Notre grosse inquiétude, c’est que plus on met de gens dans une embarcation, plus on a de risques », ajoutait-elle.
    Malgré les dangers de cette traversée, les exilés qui souhaitent quitter les côtes françaises pour rejoindre le Royaume-Uni sont toujours nombreux. Ils profitent notamment de conditions plus clémentes apportées par la météo estivale. Rien que dimanche, 700 personnes ont atteint les côtes anglaises à bord d’embarcations de fortune. La semaine passée, les exilés ont profité d’une bonne fenêtre météo pour tenter un maximum de passages au Royaume-Uni. Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur britannique, 1 172 migrants sont arrivés sur le sol britannique dans 20 embarcations différentes.
    Depuis le début de l’année, 18 467 migrants ont rejoint les côtes anglaises. Un nombre en hausse par rapport à la même période l’année dernière puisque 16 679 personnes avaient effectué la traversée entre le 1er janvier et le 12 août 2023.

    #Covid-19#migration#migrant#royaumeuni#france#migrationirreguliere#manche#routemigratoire#PREMAR#merdunord#sante

  • Bonjour ami·es de seenthis,
    connaissez-vous un site qui recense les condamnations pour violences en france ?
    Avec des données qui listeraient
    Type de violences | Type de tribunal | Condamnation | Date des faits | Date jugement | Sources
    merci
    #data_violence

    • ouh la ! je crains que tu n’en demandes beaucoup. Les données du ministère de la Justice sont, de ce que je connais et qui commence à être un peu ancien, très difficiles à produire entre autres pour des questions d’homogénéités entre les juridictions.

      Mais je vois que data.gouv.fr propose une série des condamnations : un fichier annuel de 2012 à 2020 (format Excel et non csv comme indiqué). A partir des données du casier judiciaire (et non de l’activité des tribunaux...) donc rien sur les durées des procédures.

      Avec, des grandes parties - sans lien entre elles : condamnations, peines, infractions
      pour celles-ci, ça commence au tableau 17 avec des (très) grandes catégories :

      COUPS ET VIOLENCES VOLONTAIRES
      CVV - Mort non intentionnelle
      CVV - Infirmité permanente
      CVV - Envers mineurs
      Autres CVV
      VIOLS
      Viol commis par plusieurs personnes
      Viol avec circonstances aggravantes
      Viol sur mineurs de moins de 15 ans
      Viol par ascendant ou personne ayant autorité
      Viol simple et autres

      https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/les-condamnations-statistiques-a-partir-du-casier-judiciaire-national

      autre source, l’activité policière (et gendarmesque) dérivée, si j’ai bien compris de l’état 4001
      https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/bases-statistiques-communale-departementale-et-regionale-de-la-delinquance
      données 2016 à 2023, au niveau régional, départemental et communal (avec, pour ce dernier, une diffusion limitée aux communes où le nombre de faits a été supérieur à 5 pendant 3 années successives)
      pour ce qui te concerne, les (grandes) classes - 16 au total -sont :

      Coups et blessures volontaires
      Coups et blessures volontaires intrafamiliaux
      Autres coups et blessures volontaires
      Violences sexuelles

      enfin, un vaste fourre-tout regroupant toutes les séries chronologiques du ministère de l’Intérieur (165)
      https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/service-statistique-ministeriel-de-la-securite-interieure-base-des-series-
      (je n’ai pas exploré)

    • #merci @simplicissimus de toutes ces recherches.
      J’ai fouillé un peu (en modifiant les fichiers .csv en .xls) et il y a des trucs intéressants assez connu, comme 45 858 femmes sur un ensemble de 469 571 condamnations en 2020, soit moins de 10%.
      Mais impossible de constituer par exemple des statistiques vu qu’il n’y a pas la durée d’une condamnation pour telle ou telle infraction. En inversant, j’aurais aimé connaitre à partir d’un sursis probatoire de xx mois les types d’infractions commises.
      Bien sûr que ce serait intéressant à produire, ça montrerait aussi les disparités de la #justice.

    • Italy: Shipwreck victims laid to rest in migrant cemetery

      In a special cemetery for people who die on journeys to Italy, 21 migrants who lost their lives in a shipwreck in June were buried this week. One of the victims was a child.

      The bodies of 21 migrants, victims of the shipwreck that occurred on June 17 in the Ionian Sea, 120 miles off the Calabrian coast near Roccella, were buried this Wednesday, August 7. Among them were the bodies of a child and a pregnant woman.

      The ceremony, which featured Christian and Islamic prayers, took place in Armo, in the space granted by the Municipality of Reggio Calabria to Caritas to establish the migrant cemetery.

      The prayers at the graveside were attended by various figures, including Fortunato Morrone, the Archbishop of the Diocese of Reggio Calabria-Bova, and Hassan El Mazi, the Imam and head of the Islamic Cultural Center of Reggio Calabria.

      Prefect Clara Vaccaro and Father Rigobert Elangui, the director of the Migrant Pastoral Office of the Diocese of Locri-Gerace were also present.

      ’A terrifying silence on shipwrecks in waters between Italy and Greece’

      According to Elangui, “unlike the tragedies in Cutro and Lampedusa,” regarding the migrant tragedy at the border between Italian and Greek waters, “there is a terrifying institutional silence.”

      “We must resist,” declared Bishop Morrone. “A resistance that is not passive but active and creative. We must ensure that this does not happen again. We do what we can do, and we do it with conscience. It is difficult, but our task is to be present where there is suffering.”

      At the sidelines of the ceremony, Prefect Clara Vaccaro stated that “the government is doing what it must do and everything it can do. This is our situation, one we experience in this land, and we have thus shared the duty to provide a burial for these people who have either landed here or intended to land here but could not make it.”

      https://www.infomigrants.net/en/post/59022/italy-shipwreck-victims-laid-to-rest-in-migrant-cemetery

      #cimetière #mourir_en_mer #Italie #Armo #Calabre #naufrage #Roccella #Reggio_Calabria #obsèques #funérailles #Méditerranée #mer_Méditerranée

  • L’extraction minière menace fortement la #biodiversité

    L’extraction minière est une #bombe_à_retardement pour la biodiversité. Près de 8 % des vertébrés – 4 642 espèces exactement – seraient menacés par l’extraction minière, d’après une étude menée par des chercheurs de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni. Parmi les espèces de vertébrés étudiées, les poissons se trouvent être les plus menacés par nos activités minières, notamment offshore. Viennent ensuite les reptiles, les amphibiens, les oiseaux et, enfin, les mammifères. Les espèces frayant dans des habitats d’eau douce sont particulièrement touchées. La menace est globalement répartie sur la planète entre Amérique du sud, Afrique de l’Ouest, et Arctique.

    Les mines ont une empreinte directe sur 101 583 km2 dans le monde. La #pollution provenant des mines de #minéraux_métalliques affecte 479 200 km de rivières et 164 000 km2 de plaines inondables. L’extraction minière entraîne tout un ensemble de #menaces directes et indirectes pour la biodiversité, dont la principale est la perte et/ou la dégradation de l’#habitat sur les sites concernés.

    Pour autant, la biodiversité peut être affectée à distance du site : d’après l’étude, 37 % de la masse terrestre (non antarctique) se trouve actuellement à moins de 50 km d’une mine. Or, les impacts hors des sites existent bel et bien : l’exploitation artisanale de l’or à petite échelle est la plus grande source de pollution par le #mercure à l’échelle mondiale ; l’extraction de ressources peut accroître la #déforestation jusqu’à 70 km de distance des sites miniers en Amazonie ; l’exploitation du sable modifie la structure du lit des #rivières et les niveaux d’eau dans l’ensemble des deltas fluviaux.

    Une industrie lucrative

    Dans les environnements marins, les marées noires peuvent toucher de vastes zones. En 2010, l’explosion sous-marine de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon avait provoqué une marée noire sur 15 000 km2 dans le golfe du Mexique.

    Avec la demande croissante de minéraux métalliques et/ou de matériaux de construction, l’exploitation minière a la pelleteuse en poupe, ce qui fait de ce secteur une des industries les plus lucratives au monde, avec un chiffre d’affaires total de 863 milliards d’euros en 2022 pour les 40 plus grandes entreprises du secteur.

    Dans sa précipitation à fournir nos sociétés en produits miniers, cette industrie rechigne à protéger son environnement plus ou moins immédiat. Ainsi, entre 2000 et 2018, l’exploration et l’extraction minière ont causé 78 % des opérations de réduction ou de déclassement d’aires protégées dans le monde. Rien qu’en Afrique subsaharienne, le nombre de mines situées à moins de 10 km d’une aire protégée a augmenté de 250 % sur la même période !

    https://reporterre.net/L-extraction-miniere-menace-fortement-la-biodiversite

    #mines #minières #extraction_minière #extractivisme #menace

  • Ce que des macaques touchés par un ouragan nous apprennent des supposées « lois de la nature »

    L’#agressivité, la #compétition seraient dans nos gènes, hérités de l’#évolution, dit-on, mais une étude sur des #macaques démontre que les supposées « #lois_de_la_nature » sont très malléables et que toutes les espèces peuvent changer de stratégie et de comportement. L’éthologue britannique Lauren Brent nous explique pourquoi.

    –-> dans cet article apparemment, on dit cela :
    "Leur société est devenue plus tolérante et coopérative, car c’était la meilleure façon de survivre dans ces circonstances." ... mais c’est réservé aux abonné·es... quelqu’un·e peut aider ?

    https://www.nouvelobs.com/idees/20240805.OBS92046/ce-que-des-macaques-touches-par-un-ouragan-nous-apprennent-des-supposees-

    #coopération #tolérance

    en somme : #Kropotkin avait raison, et pas #Darwin ?

  • La potentielle origine de la fatigue musculaire chronique liée au COVID long enfin révélée

    https://trustmyscience.com/potentielle-origine-fatigue-musculaire-chronique-liee-covid-long-rev

    Ces processus réduisent les niveaux d’énergie dans les muscles squelettiques, diminuant la capacité de bouger et de fonctionner normalement »

    • Bien sûr, à aucun moment, ils ne se disent qu’un processus de ralentissement du métabolisme serait en fait un moyen pour l’organisme de se protéger en cas d’infection profonde, de garder l’énergie pour les processus de défense et de rétablissement ?

      Il semblerait que la majorité des covid longs s’améliorent ou disparaissent au bout de 4 ans (observations empiriques actuelles). Une convalescence de 4 ans (et pour certains encore plus), voilà ce que notre système productiviste se saurait permettre… quitte à accélérer l’usure des corps ou leurs risques de lâcher.

    • #merci @monolecte de nous rappeller la guerre contre les malades.

      En Allemage cela signifie que le long covid te plonge dans la pauvreté :
      6 semaines d’absence du travail payé par l’employeur puis 78 semaines de « Krankengeld » mais seulement si les médecins de ton assurance acceptent ta maladie ; ensuite tu dois vivre sur tes économies, celles-ci épuisées tu as droit au minimum social cad. Bürgergeld / Grundsicherung .

      Bref après 84 semains (1 an et 8 mois) de maladie tu es déclaré officiellement comme pauvre.

      L’exception de cette règle est l’ancien pilote de course d’automobiles Michael Schumacher qui n’a pas le droit de mourir (trop cher pour les assurances ? cf. paroles de la chanson ci-dessous) tellement il est riche. ;-)

      Die Ärzte - Mein Freund Michael
      https://www.youtube.com/watch?v=e7wy7stboTU&pp=ygUZw4RyenRlIE1pY2hhZWwgU2NodW1hY2plcg%3D%3D

      Paroles

      Gib Gas, lieber Michael Schumacher! (4x)
      Fährst Du immer im Kreis (brumm, brumm, brumm)
      Da wird der Motor ganz heiß (brumm, brumm, brumm)
      Fährst Du immer im Kreis (brumm, brumm, brumm)
      Da wird der Motor ganz heiß (brumm, brumm, bidumm)
      Gib Gas, lieber Michael Schumacher! (2x)

      Ich hab’ für Dich ’ne Lebensversicherung auf meinen Namen abgeschlossen
      Tritt nur auf’s Gaspedal (brumm, brumm, brumm)
      Und mach es noch einmal (brumm, brumm, brumm)
      Tritt nur auf’s Gaspedal (brumm, brumm, brumm)
      Und mach es noch einmal, mach es noch einmal (brumm, brumm, brumm)

      Gib Gas, lieber Michael Schumacher! (2x)
      Yeah, yeah, yeah, yeah, denn Du weißt ja
      Ich hab’ für Dich ’ne Lebensversicherung auf meinen Namen abgeschlossen
      Yeah
      Pass auf und schnall dich fest (schnall, schnall, schnall)
      Noch schneller als der Rest (brumm, brumm, brumm). (2x)
      Etwas schneller als die anderen

      Gib Gas, lieber Michael Schumacher! (4x)
      Ich hab’ auch heute morgen schon mit Göde telefoniert
      Und wir drücken Dir die Daumen, dass Dir nichts passiert. (2x)
      Gib Gas, lieber Michael Schumacher! (2x)

      Ich hab noch lamge nicht genug.

      On comprend pourquoi le groupe Die Ärzte attend désepérément qu’il rende enfin l’âme, le pauvre rich boy .

      #iatrocratie #Die_Ärzte ;-)

  • Le responsabilità della Garde Nationale della #Tunisia nel naufragio del 5 aprile 2024
    https://irpimedia.irpi.eu/tunisia-garde-nationale-responsabilita-naufragi

    Testimonianze, immagini satellitari e video dai social raccontano come sono morti almeno 15 #Migranti. Gli stessi guardacoste tunisini sono da poco responsabili di una zona di salvataggio in mare L’articolo Le responsabilità della Garde Nationale della Tunisia nel naufragio del 5 aprile 2024 proviene da IrpiMedia.

    #Mediterraneo #Europa #Libia
    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/07/video-tunisia-guardia-costiera-attacco-diretto-2.mp4


    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/07/signal-2022-11-09-180038_002_2.mp4

    https://irpimedia.irpi.eu/wp-content/uploads/2024/07/video-tunisia-guardia-costiera-interception-24-03.mp4

  • CrimethInc. Ex-Workers : « The Trump campaign aims to use… » - Piaille
    https://piaille.fr/@CrimethInc@todon.eu/112782702839829861

    The Trump campaign aims to use today’s shooting as a sort of Reichstag fire to incite his supporters to step up street violence while calling for more state repression targeting his enemies of choice.

    The Biden campaign has already paused all outbound communications and withdrawn their television advertisements, ceding the entire field of narrative to Donald Trump, who will have no compunction about using his status as a victim to advance his efforts to victimize others.

    One of the classic mechanics of totalitarianism is that protecting the safety of the leader becomes a justification for violence against large swathes of the population.

    As centrists join the far right in paving the way for totalitarian rule under Trump, we have to organize to defend our communities. If you have been in denial about the challenges ahead of us, this should be a wake-up call to find each other and prepare for them.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Reichstagsbrand

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_du_Reichstag

    Et de notre côté, quel sera « l’incendie du Reichstag » qui permettra de déclencher l’état d’exception ?

    #article_16

  • François Ruffin : « Il fallait que je coupe la corde avec Jean-Luc Mélenchon pour pouvoir respirer »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/10/francois-ruffin-jean-luc-melenchon-a-la-tele-tous-les-deux-jours-ca-nous-etr

    Réélu de justesse, dimanche 7 juillet, dans la 1re circonscription de la Somme face au Rassemblement national (RN), le député François Ruffin pose un regard critique sur La France insoumise (LFI), la formation politique qu’il a quittée avant le second tour des élections législatives. Appelant à ne pas opposer « la France des bourgs et [celle] des tours », il accuse son ancien parti d’avoir sciemment abandonné les campagnes populaires et les terres ouvrières, pour se concentrer uniquement sur la jeunesse et les quartiers.

    Le monsieur continue sa mue Vallsiste.

    #paywall :-)

    • Dans son interview au Monde, Ruffin dit que son livre d’interpellation « je vous écris du front de la Somme » n’a suscité aucune réaction ni débat. Or, je l’avais lu et j’en avais pointé dans cet article les limites très lourdes : https://seenthis.net/messages/974803

      2/Dans ce livre, Ruffin observe par exemple des discours omniprésents comme celui sur l’assistanat. Mais plutôt que de le contrer il propose d’aller dans son sens en modifiant notre protection sociale pour rassurer ces préjugés. C’est une grosse erreur stratégique.

      3/Il évacue par ailleurs la question du racisme d’un revers de la main avec une légèreté assez désarmante, montrant avec désinvolture qu’il ne s’intéresse pas au sujet. Son seul argument « on me parle pas de ça ». Si j’étais racisé ce n’est à Ruffin que je parlerais c’est sûr.

      4/Ruffin accuse la FI de ne pas s’être remise en cause mais lui même fait du sur place : son approche de la « France des bourgs » est caricaturale et prétexte à justifier des renoncements sur le programme social et économique, tout en refusant de combattre le racisme.

      5/Heureusement Ruffin n’a pas le monopole de la France des campagnes. Moi j’écris depuis le front de la Charente où l’on a échappé au RN à quelques dizaines de voix près et mon approche diffère sensiblement de la sienne : je ne pense pas qu’être la gauche complexée nous aidera.

      6/Je m’explique : s’il faut évidemment adapter son style, façon de parler et être bien intégré dans les milieux que l’on peut rallier à sa cause, tout le monde aime, en particulier dans les petites villes et les campagnes, les gens intègres et entiers.

      7/Je peux être respecté et entendu dans des milieux ruraux tout en conservant mes convictions : c’est souvent bien apprécié. Au contraire les gens qui tiennent un double discours, brossent dans le sens du poil, tiennent des propos différents selon le quartier où ils sont etc...

      8/ eux sont considérés comme des politicards pas fiables du tout et indignes de confiance.
      Etre de gauche décomplexée ce n’est pas rester dans son safe space social (entre soi) et parler sa propre langue. C’est aller vers les autres mais en assumant pleinement ses convictions.

      9/C’est possible de parler de sexisme à des syndicalistes de plus de 50 ans, ça marche (je le fais depuis 5 ans), c’est possible de parler de racisme au milieu de petits commerçants. Il suffit d’être clair, tranquille et de ne pas avoir la gauche honteuse comme Ruffin l’a, hélas.

      10/ NB : chier sur ses anciens amis et camarades quand ils sont attaqués de toute part ce n’est pas un comportement très valorisé dans notre monde rural où la loyauté et l’amitié jouent un grand rôle face à l’adversité du monde du travail et des institutions hostiles

      https://x.com/NicolasFramont/status/1810930234243350948

    • « Car c’est bien cette éthique méritocratique du travail qui ancre l’adhésion de certains milieux populaires au mythe de l’assistanat et son revers : un chauvinisme de classe raciste sur lequel prospère le RN et sa proposition de sacrifier les étrangers pour gagner une part du 🎂 »

      son déni continu du fondement raciste du vote RN, et l’incapacité d’analyser les réalités hétérogènes du salariat.

      https://threadreaderapp.com/thread/1810991132609835303.html

    • Frustration enfonce le clou :
      https://www.frustrationmagazine.fr/ruffin-strategie

      (...)

      Il s’agit d’un cas typique de “”dogwhistle”, c’est-à-dire d’envoyer des signaux à l’extrême droite sans le dire explicitement, pour tenter de les convaincre sur un malentendu. Le constat est violent : Ruffin est prêt à épouser la rhétorique d’extrême droite et la rhétorique pro-israélienne pour nuire à la France Insoumise si cela lui permet d’être élu.

      (...)

      On ne cesse de le dire : ce n’est pas sa déloyauté envers JLM, dont tout le monde se contrefout. Ce qui pose problème, ce sont ses sorties reprenant des thèmes d’extrême-droite, sans en avoir l’air.

    • La première chose qui choque dans le soudain retournement de François Ruffin est le timing. Et les calendriers disent quelque chose en politique.

      La droite et l’extrême droite ont construit depuis des mois un narratif où le danger en France serait “l’extrême gauche” incarnée par Jean-Luc Mélenchon, et que ce danger surpasserait celui de l’extrême droite. Il faudrait donc “faire barrage” à la gauche, peu importe avec qui.
      L’électorat de gauche et même une partie de l’électorat centriste n’a pas suivi ce discours et c’est ce qui a permis la défaite du Rassemblement National.

      On voit le premier problème. Jean-Luc Mélenchon n’est pas au pouvoir. C’est Emmanuel Macron : c’est lui qui martyrise les Français depuis près d’une décennie (si l’on compte, et on doit le faire, ses années Hollande). Emmanuel Macron avec qui, cela a été documenté et ce malgré une opposition frontale de façade, François Ruffin est en réalité en excellents termes :

      Les deux avaient mis en scène un faux affrontement lors d’un reportage sur le dos des ouvriers il y a quelques années se mettant d’accord à l’avance sur la scène à jouer.
      Dans la circonscription de François Ruffin, Emmanuel Macron a personnellement appelé la candidate macroniste pour qu’elle se désiste et soutienne François Ruffin
      Le père d’Emmanuel Macron a dans la presse expliqué toute l’affection qu’il porte à François Ruffin. Pour sûr, ces marques de tendresse ne seraient pas les mêmes si François Ruffin était perçu comme une menace radicale pour Macron.

      Ensuite, Jean-Luc Mélenchon risquait-il d’arriver au pouvoir ? Non. Bardella et le RN oui. (...)

      (...) Une errance stratégique

      On le voit la stratégie de Ruffin mélange deux tendances à gauche :

      Etre discret ou faire taire l’antiracisme et la lutte pour les droits LGBT pour épouser ce qu’on s’imagine être “un bon sens populaire” chez les ouvriers blancs (alors que ceux-ci sont en réalité divers).
      Rassurer la bourgeoisie, faire des compromis avec la classe politique dominante, défendre un programme social-libéral c’est-à-dire quelques petites avancées sociales contre d’autres mesures libérales en faveur du petit et moyen patronat. Il est significatif également que François Ruffin qui s’est fait connaître pour ses positions protectionnistes, n’en parle quasiment plus.
      Rassurer la bourgeoisie cela passe aussi par taper avec la meute sur Jean-Luc Mélenchon qui effraie l’électorat centriste.

      Certains pensent que l’efficacité doit primer, qu’il faut mentir en campagne pour accéder au pouvoir puis appliquer un programme de rupture. Ce serait en réalité la stratégie de François Ruffin. Cette thèse ne tient pas compte des rapports de force et des dynamiques politiques de fond, ni de ce qui transparaît de la pensée politique de François Ruffin.
      Mais admettons cette hypothèse farfelue : Ruffin serait un Hollande inversé, cherchant à arriver au pouvoir en rassurant la bourgeoisie et sans froisser les racistes, afin de “trahir” pour appliquer in fine une politique résolument de gauche. Est-ce que cette stratégie est efficace ?

      Nous avons une réponse grâce au rousselisme, dans lequel Ruffin inscrit ses pas. Roussel, secrétaire général du Parti Communiste et candidat à l’élection présidentielle 2022, a bénéficié d’une énorme aura médiatique, construite sur la détestation de Jean-Luc Mélenchon. Roussel s’est attiré les sympathies de la droite, celle-ci le voyant comme le retour d’une gauche anti-immigrés, anti-bobos, anti-assistés, pro-police etc.
      Les militants communistes ont naïvement pensé que cette popularité à droite, cet enthousiasme médiatique, traduisait une popularité réelle dans la population.
      Mais le constat a été sans appel : si Roussel a réussi à s’attirer les affinités de la classe dominante, car celui-ci a été instrumentalisé contre la France Insoumise, il ne s’en est pas attiré les votes. Ni les bourgeois, ni les classes populaires blanches ne l’ont plébiscité.
      Les échecs cuisants se sont succédés (sans que cela ne remette en question son culot à donner des leçons stratégiques) :

      Roussel a fait 2,3% aux élections présidentielles de 2022, un des pires scores jamais faits par un candidat communiste à cette élection.
      Son poulain Léon Deffontaines (passant son temps à attaquer la France Insoumise sous les mêmes angles que François Ruffin) a fait 2,5% aux européennes : le Parti Communiste n’enverra donc aucun élu au Parlement Européen.
      Léon Deffontaines et Fabien Roussel ont tous deux été éliminés dès le premier tour des élections législatives 2024.

      Bref le résultat n’est pas glorieux, et en épousant exactement la même rhétorique et stratégie, on peut prédire le même destin à Ruffin qui s’imagine pouvoir renverser des tendances politiques de fond juste grâce à sa gouaille, ce qui est aussi égocentrique que farfelu. En l’état, le destin de Ruffin, qui se prépare à la présidentielle, aurait pu être le même que Hamon, Roussel etc : prendre les voix de la gauche libérale (Cazeneuve, Glucksmann), une partie de celle de LFI, pour faire entre 5 et 8% et empêcher l’accession d’un candidat de gauche au second tour. Mais pour cela il aurait dû conquérir le soutien du Parti Socialiste, ce qui n’a plus rien de certain. Celui-ci, revigoré, n’a plus besoin de lui et peut faire émerger ses propres figures. Politiquement, François Ruffin sort donc affaibli de la séquence, obligé d’envisager de créer un groupe parlementaire avec les très minoritaires communistes et dissidents insoumis.

      Par ailleurs, la victoire de l’antifasciste Raphaël Arnault dans une circonscription qu’il a reprise au Rassemblement National, montre qu’on peut gagner, y compris dans des zones acquises à l’extrême droite, sans renoncer à tout discours antiraciste.

      Un problème politique de fond : la division artificielle des classes populaires

      Peu après sa réélection, François Ruffin a tenté de justifier politiquement et théoriquement sa rupture avec la France Insoumise. Mais celui-ci l’a fait sous un angle qui pose des questions de fond.

      Il a notamment déclaré : “Perdre les ouvriers, ce n’est pas seulement perdre les électeurs, pour la gauche, c’est perdre son âme”.
      Cette phrase s’inscrit dans une rhétorique générale de la droite qui est que la France Insoumise aurait délaissé “les ouvriers” au profit “des banlieues” ou “des musulmans”. Il faut malheureusement le dire : il s’agit là d’un imaginaire raciste qui ne considère comme ouvriers que les ouvriers blancs… Car dans les “banlieues”, dans le 93, il y a bien des ouvriers, des employés, fussent-ils arabes ou noirs, fussent-ils musulmans.

      La deuxième question qui est posée par cette phrase est aussi issue d’un sous entendu. Mais que fait donc la gauche pour “perdre les ouvriers” ? Celle-ci propose l’augmentation du smic, le blocage des prix, le RIC, le rétablissement de l’impôt sur la fortune, la baisse de l’âge de départ à la retraite… Autant de mesures qui bénéficieraient très concrètement à la classe ouvrière. On le comprend en filigrane : François Ruffin est inquiet que la gauche perde non pas “les ouvriers” mais une partie des ouvriers blancs à cause du discours antiraciste.

      Ce faisant, il fait une double erreur. Tout d’abord il y a toujours eu des ouvriers de droite. Il y en a plus qu’avant et ceux-là passent à l’extrême droite. Mais il y a aussi toujours beaucoup d’ouvriers de gauche – Mélenchon a convaincu 27% des ouvriers qui votent en 2022 – et beaucoup d’ouvriers qui refusent de se positionner politiquement (et s’abstiennent). Or le rôle d’une gauche de rupture n’est pas d’épouser les idéologies à l’œuvre dans les classes populaires (par nature diverses) mais de recréer de la conscience de classe. Pour être clair : on ne flatte pas les affects réactionnaires par peur d’être minoritaire. Si la gauche gagne parce qu’elle se droitise, alors elle n’est plus la gauche.

      C’est également ce qu’explique Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, réagissant à la dernière interview de François Ruffin au Monde – ce dernier appelant à discuter ses thèses, ce à quoi nous nous attelons donc : dans son livre Je vous écris du Front de la Somme “ Ruffin observe par exemple des discours omniprésents comme celui sur l’assistanat. Mais plutôt que de le contrer, il propose d’aller dans son sens en modifiant notre protection sociale pour rassurer ces préjugés. C’est une grosse erreur stratégique. (…) Ruffin accuse la FI de ne pas s’être remise en cause mais lui même fait du sur place : son approche de la « France des bourgs » est caricaturale et prétexte à justifier des renoncements sur le programme social et économique, tout en refusant de combattre le racisme. Heureusement Ruffin n’a pas le monopole de la France des campagnes. Moi j’écris depuis le front de la Charente où l’on a échappé au RN à quelques dizaines de voix près et mon approche diffère sensiblement de la sienne : je ne pense pas qu’être la gauche complexée nous aidera. Je m’explique : s’il faut évidemment adapter son style, façon de parler et être bien intégré dans les milieux que l’on peut rallier à sa cause, tout le monde aime, en particulier dans les petites villes et les campagnes, les gens intègres et entiers. Je peux être respecté et entendu dans des milieux ruraux tout en conservant mes convictions : c’est souvent bien apprécié. Au contraire, les gens qui tiennent un double discours, brossent dans le sens du poil, tiennent des propos différents selon le quartier où ils sont etc. eux sont considérés comme des politicards pas fiables du tout et indignes de confiance. Être de gauche décomplexée ce n’est pas rester dans son safe space social (entre soi) et parler sa propre langue. C’est aller vers les autres mais en assumant pleinement ses convictions. C’est possible de parler de sexisme à des syndicalistes de plus de 50 ans, ça marche (je le fais depuis 5 ans), c’est possible de parler de racisme au milieu de petits commerçants. Il suffit d’être clair, tranquille et de ne pas avoir la gauche honteuse comme Ruffin l’a, hélas .”

      On reproche beaucoup à Jean-Luc Mélenchon sa mégalomanie. Les considérations psychologiques et égotiques de tel ou tel politicien ne nous intéressent pas beaucoup à Frustration : là n’est jamais l’essentiel. À tort ou à raison, Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise incarnent une gauche de rupture, de luttes de classes, antiraciste, et c’est à ce titre qu’ils sont attaqués. Il est toutefois parlant que cet axe – celui de l’égotisme – ne soit pas développé contre François Ruffin, pourtant pas le dernier pour se mettre en scène chaque fois qu’il le peut. Le film qui l’a rendu célèbre, Merci Patron, est d’ailleurs entièrement tourné autour de lui-même, héros des classes populaires. Ici l’égo-trip devient un problème politique pour notre camp social quand Ruffin prend le moment d’une possible victoire de l’extrême droite pour régler ses comptes personnels et la voit comme une opportunité pour sa carrière politique, pour se positionner pour 2027 en tentant de nuire à ceux qu’ils considèrent comme des concurrents en pleine campagne réactionnaire. Le problème est d’autant plus profond quand celui-ci s’aligne politiquement sur la critique de droite de l’anti-racisme, divise artificiellement les classes populaires, et met en scène son alliance et son affinité avec toutes les forces politiques à l’origine du macronisme.

      ROB GRAMS

    • Ludivine Bantigny :

      Je ne suis pas à #LFI mais m’en suis rapprochée surtout dans les luttes, tant depuis des années elle est en soutien aux travailleuses et travailleurs partout où c’est possible. L’accusation selon laquelle elle aurait abandonné le monde du travail est insensée. Fil à ce sujet 🧵

      https://threadreaderapp.com/thread/1811503094032982443.html
      https://x.com/LBantigny/status/1811503094032982443

      « C’est la preuve que le discours réel ce n’est pas ’’la FI ne parle plus aux ouvriers’’ mais ’’la FI ne parle pas aux ouvriers comme j’aimerais qu’on leur parle’’ »

  • Khrys’presso du lundi 8 juillet 2024
    https://framablog.org/2024/07/08/khryspresso-du-lundi-8-juillet-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue

  • Plus de 60 disparus, dont 26 enfants, dans un naufrage au sud de l’Italie - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57834/plus-de-60-disparus-dont-26-enfants-dans-un-naufrage-au-sud-de-litalie

    Plus de 60 disparus, dont 26 enfants, dans un naufrage au sud de l’Italie
    Par La rédaction Publié le : 18/06/2024
    Soixante-six personnes, dont 26 enfants, sont portés disparus depuis le naufrage de leur embarcation survenu au large de la Calabre. Seuls 12 passagers ont pu être secourus par les garde-côtes italiens, et ramenés à terre.
    Nouvelle tragédie en Méditerranée. Soixante-six personnes, dont 26 enfants, sont portées disparues depuis le naufrage de leur voilier au large de la Calabre, dans le sud de l’Italie. D’abord secourus par un navire marchand, 12 rescapés ont ensuite été récupérés le 17 juin par les garde-côtes italiens. Le groupe a été déposé au port de Roccella Ionica.
    Deux patrouilleurs italiens ainsi qu’un avion ont été envoyés dans la zone du naufrage pour retrouver les disparus. Des images fournies par les garde-côtes montrent le voilier quasiment submergé, en pleine mer. D’autres, tournées par la télévision TG3, montrent l’arrivée de certains naufragés à terre, visiblement traumatisés par ce qu’ils ont vécu.
    D’après les témoignages des survivants, le bateau était parti de Turquie il y a huit jours, avec à son bord des exilés de nationalité irakienne, syrienne et iranienne. « Le bateau a commencé à prendre l’eau au bout de trois ou quatre jours », a indiqué à Rai News Shakilla Mohammadi, médiatrice interculturelle de Médecins sans frontières (MSF), présente à Roccella Ionica. « Les passagers voyageaient sans gilet de sauvetage », a-t-elle ajouté.Selon la médiatrice, des familles entières, originaires d’Afghanistan, ont disparu sous les eaux.
    Pour Roberto Occhiuto, président de la région de Calabre, ce drame « est un coup de poing dans l’estomac ». « Ces heures de grande angoisse […] nous rappellent l’énorme drame que nous avons vécu à Cutro il y a un peu plus d’un an ». Le 26 février 2023, une embarcation chargée de 200 personnes a sombré au large de la Calabre, près de la ville de Cutro. Quatre-vingt-quatorze personnes, dont de nombreux enfants, ont perdu la vie dans ce naufrage.
    Des images reçues quelques jours après le drame par InfoMigrants montrent que le bateau était bien surchargé, contrairement au rapport d’incident de Frontex affirmant que le navire ne présentait « pas d’intérêt particulier ». Des femmes et des enfants étaient entassés à l’intérieur, sur les escaliers et sous le pont. Les images montrent aussi un père de famille, Massum, filmant son garçon de sept ans, Muzamel, quelques heures avant le naufrage. Aucun d’eux ne survivra.
    La route migratoire de la Calabre est empruntée depuis quelques années par les migrants en transit en Turquie. À bord d’embarcations vétustes, généralement des voiliers, les exilés contournent les îles grecques de la mer Égée pour arriver directement dans le sud de l’Italie."Ils préfèrent éviter les refoulements (illégaux) en Grèce et la route des Balkans (où les pays ont ces dernières années renforcé les contrôles aux frontières, ndlr)", avait expliqué à InfoMigrants Giovanni Perna, coordinateur pour MSF dans la région.
    Mais cette route, plus longue, est aussi très dangereuse. Les naufrages y sont fréquents. Fin mai, au moins neuf personnes sont mortes après que leur bateau a coulé, au nord-est de Mykonos, dans les Cyclades. Selon les deux uniques rescapés, 17 migrants se trouvaient à bord, dont une fillette de sept ans.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#turquie#calabre#routemigratoire#meregee#traversee#mortalite#sante#frontiere

  • THE CALIFORNIAN IDEOLOGY by Richard Barbrook and Andy Cameron


    http://www.imaginaryfutures.net/2007/04/17/the-californian-ideology-2
    Bon, les archives ont une mise an page et taille typographique qui les rendresnt illisibles, alors #merci @seenthis !

    “Not to lie about the future is impossible and
    one can lie about it at will” – Naum Gabo [1]

    As the Dam Bursts…

    At the end of the twentieth century, the long predicted convergence of the media, computing and telecommunications into hypermedia is finally happening.[2] Once again, capitalism’s relentless drive to diversify and intensify the creative powers of human labour is on the verge of qualitatively transforming the way in which we work, play and live together. By integrating different technologies around common protocols, something is being created which is more than the sum of its parts. When the ability to produce and receive unlimited amounts of information in any form is combined with the reach of the global telephone networks, existing forms of work and leisure can be fundamentally transformed. New industries will be born and current stock market favourites will swept away. At such moments of profound social change, anyone who can offer a simple explanation of what is happening will be listened to with great interest. At this crucial juncture, a loose alliance of writers, hackers, capitalists and artists from the West Coast of the USA have succeeded in defining a heterogeneous orthodoxy for the coming information age: the Californian Ideology.

    This new faith has emerged from a bizarre fusion of the cultural bohemianism of San Francisco with the hi-tech industries of Silicon Valley. Promoted in magazines, books, TV programmes, websites, newsgroups and Net conferences, the Californian Ideology promiscuously combines the free-wheeling spirit of the hippies and the entrepreneurial zeal of the yuppies. This amalgamation of opposites has been achieved through a profound faith in the emancipatory potential of the new information technologies. In the digital utopia, everybody will be both hip and rich. Not surprisingly, this optimistic vision of the future has been enthusiastically embraced by computer nerds, slacker students, innovative capitalists, social activists, trendy academics, futurist bureaucrats and opportunistic politicians across the USA. As usual, Europeans have not been slow in copying the latest fad from America. While a recent EU Commission report recommends following the Californian free market model for building the information superhighway, cutting-edge artists and academics eagerly imitate the post human philosophers of the West Coast’s Extropian cult.[3] With no obvious rivals, the triumph of the Californian Ideology appears to be complete.

    The widespread appeal of these West Coast ideologues isn’t simply the result of their infectious optimism. Above all, they are passionate advocates of what appears to be an impeccably libertarian form of politics – they want information technologies to be used to create a new ‘Jeffersonian democracy’ where all individuals will be able to express themselves freely within cyberspace.[4] However, by championing this seemingly admirable ideal, these techno-boosters are at the same time reproducing some of the most atavistic features of American society, especially those derived from the bitter legacy of slavery. Their utopian vision of California depends upon a wilful blindness towards the other – much less positive – features of life on the West Coast: racism, poverty and environmental degradation.[5] Ironically, in the not too distant past, the intellectuals and artists of the Bay Area were passionately concerned about these issues.

    Ronald Reagan v. the Hippies

    On 15th May 1969, Governor Ronald Reagan ordered armed police to carry out a dawn raid against hippie protesters who had occupied People’s Park near the Berkeley campus of the University of California. During the subsequent battle, one man was shot dead and 128 other people needed hospital treatment.[6] On that day, the straight world and the counter-culture appeared to be implacably opposed. On one side of the barricades, Governor Reagan and his followers advocated unfettered private enterprise and supported the invasion of Vietnam. On the other side, the hippies championed a social revolution at home and opposed imperial expansion abroad. In the year of the raid on People’s Park, it seemed that the historical choice between these two opposing visions of America’s future could only be settled through violent conflict. As Jerry Rubin, one of the Yippie leaders, said at the time: ‘Our search for adventure and heroism takes us outside America, to a life of self-creation and rebellion. In response, America is ready to destroy us…’[7]

    During in the 1960s, radicals from the Bay Area pioneered the political outlook and cultural style of New Left movements across the world. Breaking with the narrow politics of the post-war era, they launched campaigns against militarism, racism, sexual discrimination, homophobia, mindless consumerism and pollution. In place of the traditional left’s rigid hierarchies, they created collective and democratic structures which supposedly prefigured the libertarian society of the future. Above all, the Californian New Left combined political struggle with cultural rebellion. Unlike their parents, the hippies refused to conform to the rigid social conventions imposed on ‘organisation man’ by the military, the universities, the corporations and even left-wing political parties. Instead they openly declared their rejection of the straight world through their casual dress, sexual promiscuity, loud music and recreational drugs.[8]

    The radical hippies were liberals in the social sense of the word. They championed universalist, rational and progressive ideals, such as democracy, tolerance, self-fulfillment and social justice. Emboldened by over twenty years of economic growth, they believed that history was on their side. In sci-fi novels, they dreamt of ‘ecotopia’: a future California where cars had disappeared, industrial production was ecologically viable, sexual relationships were egalitarian and daily life was lived in community groups.[9] For some hippies, this vision could only be realised by rejecting scientific progress as a false God and returning to nature. Others, in contrast, believed that technological progress would inevitably turn their libertarian principles into social fact. Crucially, influenced by the theories of Marshall McLuhan, these technophiliacs thought that the convergence of media, computing and telecommunications would inevitably create the electronic agora – a virtual place where everyone would be able to express their opinions without fear of censorship.[10] Despite being a middle aged English professor, McLuhan preached the radical message that the power of big business and big government would be imminently overthrown by the intrinsically empowering effects of new technology on individuals.

    ‘Electronic media…abolish the spatial dimension… By electricity, we everywhere resume person-to-person relations as if on the smallest village scale. It is a relation in depth, and without delegation of functions or powers… Dialogue supersedes the lecture.’[11]

    Encouraged by McLuhan’s predictions, West Coast radicals became involved in developing new information technologies for the alternative press, community radio stations, home-brew computer clubs and video collectives. These community media activists believed that they were in the forefront of the fight to build a new America. The creation of the electronic agora was the first step towards the implementation of direct democracy within all social institutions.[12] The struggle might be hard, but ‘ecotopia’ was almost at hand.

    The Rise of the Virtual Class

    Who would have predicted that, in less than 30 years after the battle for People’s Park, squares and hippies would together create the Californian Ideology? Who would have thought that such a contradictory mix of technological determinism and libertarian individualism would becoming the hybrid orthodoxy of the information age? And who would have suspected that as technology and freedom were worshipped more and more, it would become less and less possible to say anything sensible about the society in which they were applied?

    The Californian Ideology derives its popularity from the very ambiguity of its precepts. Over the last few decades, the pioneering work of the community media activists has been largely recuperated by the hi-tech and media industries. Although companies in these sectors can mechanise and sub-contract much of their labour needs, they remain dependent on key people who can research and create original products, from software programs and computer chips to books and TV programmes. Along with some hi-tech entrepreneurs, these digital artisans form the so-called ‘virtual class’: ‘…the techno-intelligentsia of cognitive scientists, engineers, computer scientists, video-game developers, and all the other communications specialists…’[13] Unable to subject them to the discipline of the assembly-line or replace them by machines, managers have organised such skilled workers through fixed-term contracts. Like the labour aristocracy of the last century, core personnel in the media, computing and telecoms industries experience the rewards and insecurities of the marketplace. On the one hand, these digital artisans not only tend to be well-paid, but also have considerable autonomy over their pace of work and place of employment. As a result, the cultural divide between the hippie and the organisation man has now become rather fuzzy. Yet, on the other hand, these skilled workers are tied by the terms of their contracts and have no guarantee of continued employment. Lacking the free time of the hippies, work itself has become the main route to self-fulfilment for much of the virtual class.[14]

    The Californian Ideology offers a way of understanding the lived reality of these digital artisans. On the one hand, these core workers are a privileged part of the labour force. On the other hand, they are the heirs of the radical ideas of the community media activists. The Californian Ideology, therefore, simultaneously reflects the disciplines of market economics and the freedoms of hippie artisanship. This bizarre hybrid is only made possible through a nearly universal belief in technological determinism. Ever since the 1960s, liberals – in the social sense of the word – have hoped that the new information technologies would realise their ideals. Responding to the challenge of the New Left, the New Right has resurrected an older form of liberalism: economic liberalism.[15] In place of the collective freedom sought by the hippie radicals, they have championed the liberty of individuals within the marketplace. Yet even these conservatives couldn’t resist the romance of the new information technologies. Back in the 1960s, McLuhan’s predictions were reinterpreted as an advertisement for new forms of media, computing and telecommunications being developed by the private sector. From the 1970s onwards, Alvin Toffler, Ithiel de Sola Pool and other gurus attempted to prove that the advent of hypermedia would paradoxically involve a return to the economic liberalism of the past.[16] This retro-utopia echoed the predictions of Isaac Asimov, Robert Heinlein and other macho sci-fi novelists whose future worlds were always filled with space traders, superslick salesmen, genius scientists, pirate captains and other rugged individualists.[17] The path of technological progress didn’t always lead to ecotopia – it could instead lead back to the America of the Founding Fathers.

    Electronic Agora or Electronic Marketplace?

    The ambiguity of the Californian Ideology is most pronounced in its contradictory visions of the digital future. The development of hypermedia is a key component of the next stage of capitalism. As Soshana Zuboff points out, the introduction of media, computing and telecommunications technologies into the factory and the office is the culmination of a long process of separation of the workforce from direct involvement in production.[18] If only for competitive reasons, all major industrial economies will eventually be forced to wire up their populations to obtain the productivity gains of digital working. What is unknown is the social and cultural impact of allowing people to produce and exchange almost unlimited quantities of information on a global scale. Above all, will the advent of hypermedia will realise the utopias of either the New Left or the New Right? As a hybrid faith, the Californian Ideology happily answers this conundrum by believing in both visions at the same time – and by not criticising either of them.

    On the one hand, the anti-corporate purity of the New Left has been preserved by the advocates of the ‘virtual community’. According to their guru, Howard Rheingold, the values of the counter culture baby boomers are shaping the development of new information technologies. As a consequence, community activists will be able to use hypermedia to replace corporate capitalism and big government with a hi-tech gift economy. Already bulletin board systems, Net real-time conferences and chat facilities rely on the voluntary exchange of information and knowledge between their participants. In Rheingold’s view, the members of the virtual class are still in the forefront of the struggle for social liberation. Despite the frenzied commercial and political involvement in building the information superhighway, the electronic agora will inevitably triumph over its corporate and bureaucratic enemies.[19]

    On the other hand, other West Coast ideologues have embraced the laissez-faire ideology of their erstwhile conservative enemy. For example, Wired – the monthly bible of the virtual class – has uncritically reproduced the views of Newt Gingrich, the extreme-right Republican leader of the House of Representatives, and the Tofflers, who are his close advisors.[20] Ignoring their policies for welfare cutbacks, the magazine is instead mesmerised by their enthusiasm for the libertarian possibilities offered by new information technologies. However, although they borrow McLuhan’s technological determinism, Gingrich and the Tofflers aren’t advocates of the electronic agora. On the contrary, they claim that the convergence of the media, computing and telecommunications will produce an electronic marketplace: ‘In cyberspace… market after market is being transformed by technological progress from a “natural monopoly” to one in which competition is the rule.’[21]

    In this version of the Californian Ideology, each member of the virtual class is promised the opportunity to become a successful hi-tech entrepreneur. Information technologies, so the argument goes, empower the individual, enhance personal freedom, and radically reduce the power of the nation state. Existing social, political and legal power structures will wither away to be replaced by unfettered interactions between autonomous individuals and their software. These restyled McLuhanites vigorously argue that big government should stay off the backs of resourceful entrepreneurs who are the only people cool and courageous enough to take risks. In place of counter productive regulations, visionary engineers are inventing the tools needed to create a free market within cyberspace, such as encryption, digital money and verification procedures. Indeed, attempts to interfere with the emergent properties of these technological and economic forces, particularly by the government, merely rebound on those who are foolish enough to defy the primary laws of nature. According to the executive editor of Wired, the invisible hand of the marketplace and the blind forces of Darwinian evolution are actually one and the same thing.[22] As in Heinlein’s and Asimov’s sci-fi novels, the path forwards to the future seems to lead back to the past. The twenty-first century information age will be the realisation of the eighteenth century liberal ideals of Thomas Jefferson: ‘…the…creation of a new civilisation, founded in the eternal truths of the American Idea.’[23]

    The Myth of the ‘Free Market’

    Following the victory of Gingrich’s party in the 1994 legislative elections, this right-wing version of the Californian Ideology is now in the ascendant. Yet, the sacred tenets of economic liberalism are contradicted by the actual history of hypermedia. For instance, the iconic technologies of the computer and the Net could only have been invented with the aid of massive state subsidies and the enthusiastic involvement of amateurs. Private enterprise has played an important role, but only as one part of a mixed economy.

    For example, the first computer – the Difference Engine – was designed and built by private companies, but its development was only made possible through a British Government grant of £17,470, which was a small fortune in 1834.[24] From Colossus to EDVAC, from flight simulators to virtual reality, the development of computing has depended at key moments on public research handouts or fat contracts with public agencies. The IBM corporation only built the first programmable digital computer after it was requested to do so by the US Defense Department during the Korean War. Ever since, the development of successive generations of computers has been directly or indirectly subsidised by the American military budget.[25] As well as state aid, the evolution of computing has also depended upon the involvement of DIY culture. For instance, the personal computer was invented by amateur techies who wanted to construct their own cheap machines. The existence of a gift economy amongst hobbyists was a necessary precondition for the subsequent success of products made by Apple and Microsoft. Even now, open source programs still play a vital role in advancing software design.

    The history of the Internet also contradicts the tenets of the free market ideologues. For the first twenty years of its existence, the Net’s development was almost completely dependent on the much reviled American federal government. Whether via the US military or through the universities, large amounts of tax payers’ dollars went into building the Net infrastructure and subsidising the cost of using its services. At the same time, many of the key Net programs and applications were invented either by hobbyists or by professionals working in their spare-time. For instance, the MUD program which allows real-time Net conferencing was invented by a group of students who wanted to play fantasy games over a computer network.[26]

    One of the weirdest things about the rightwards drift of the Californian Ideology is that the West Coast itself is a creation of the mixed economy. Government dollars were used to build the irrigation systems, highways, schools, universities and other infrastructural projects which makes the good life possible in California. On top of these public subsidies, the West Coast hi tech industrial complex has been feasting off the fattest pork barrel in history for decades. The US government has poured billions of tax dollars into buying planes, missiles, electronics and nuclear bombs from Californian companies. For those not blinded by laissez-faire dogmas, it was obvious that the Americans have always had state planning: only they call it the defence budget.[27] At the same time, key elements of the West Coast’s lifestyle come from its long tradition of cultural bohemianism. Although they were later commercialised, community media, new age spiritualism, surfing, lesbian & gay liberation, health food, recreational drugs, pop music and many other forms of cultural heterodoxy all emerged from the decidedly non-commercial scenes based around university campuses, artists’ communities and rural communes. Without its DIY culture, California’s myths wouldn’t have the global resonance which they have today.[28]

    All of this public funding and community involvement has had an enormously beneficial albeit unacknowledged and uncosted effect on the development of Silicon Valley and other hi tech industries. Capitalist entrepreneurs often have an inflated sense of their own resourcefulness in developing new ideas and give little recognition to the contributions made by either the state, their own labour force or the wider community. All technological progress is cumulative it depends on the results of a collective historical process and must be counted, at least in part, as a collective achievement. Hence, as in every other industrialised country, American entrepreneurs have inevitably relied on state intervention and DIY initiatives to nurture and develop their industries. When Japanese companies threatened to take over the American microchip market, the libertarian computer capitalists of California had no ideological qualms about joining a state sponsored cartel organised to fight off the invaders from the East. Until the Net programs allowing community participation within cyberspace could be included, Bill Gates believed that Microsoft had no choice but to delay the launch of Windows ’95.[29] As in other sectors of the modern economy, the question facing the emerging hypermedia industry isn’t whether or not it will be organised as a mixed economy, but what sort of mixed economy it will be.

    Freedom is Slavery

    If its holy precepts are refuted by profane history, why have the myths of the free market so influenced the proponents of the Californian Ideology? Living within a contract culture, the digital artisans lead a schizophrenic existence. On the one hand, they cannot challenge the primacy of the marketplace over their lives. On the other hand, they resent attempts by those in authority to encroach on their individual autonomy. By mixing New Left and New Right, the Californian Ideology provides a mystical resolution of the contradictory attitudes held by members of the virtual class. Crucially, anti-statism provides the means to reconcile radical and reactionary ideas about technological progress. While the New Left resents the government for funding the military-industrial complex, the New Right attacks the state for interfering with the spontaneous dissemination of new technologies by market competition. Despite the central role played by public intervention in developing hypermedia, the Californian ideologues preach an anti-statist gospel of cybernetic libertarianism: a bizarre mish-mash of hippie anarchism and economic liberalism beefed up with lots of technological determinism. Rather than comprehend really existing capitalism, gurus from both New Left and New Right much prefer to advocate rival versions of a digital Jeffersonian democracy. For instance, Howard Rheingold on the New Left believes that the electronic agora will allow individuals to exercise the sort of media freedom advocated by the Founding Fathers. Similarly, the New Right claim that the removal of all regulatory curbs on the private enterprise will create a marketplace of ideas worthy of a Jeffersonian democracy.[30]

    The triumph of this retro-futurism is a result of the failure of renewal in the USA during the late 1960s and early 1970s. Following the confrontation at People’s Park, the struggle between the American establishment and the counter culture entered into a spiral of violent confrontation. While the Vietnamese at the cost of enormous human suffering were able to expel the American invaders from their country, the hippies and their allies in the black civil rights movement were eventually crushed by a combination of state repression and cultural co-option.

    The Californian Ideology perfectly encapsulates the consequences of this defeat for members of the virtual class. Although they enjoy cultural freedoms won by the hippies, most of them are no longer actively involved in the struggle to build ecotopia. Instead of openly rebelling against the system, these digital artisans now accept that individual freedom can only be achieved by working within the constraints of technological progress and the free market. In many cyberpunk novels, this autistic libertarianism is personified by the central character of the hacker, who is a lone individual fighting for survival within the virtual world of information.[31]

    The drift towards the right by the Californian ideologues is the helped by their unquestioning acceptance of the liberal ideal of the self-sufficient individual. In American folklore, the nation was built out of a wilderness by free booting individuals the trappers, cowboys, preachers, and settlers of the frontier. The American revolution itself was fought to protect the freedoms and property of individuals against oppressive laws and unjust taxes imposed by a foreign monarch. For both the New Left and the New Right, the early years of the American republic provide a potent model for their rival versions of individual freedom. Yet there is a profound contradiction at the centre of this primordial American dream: individuals in this period only prospered through the suffering of others. Nowhere is this clearer than in the life of Thomas Jefferson – the chief icon of the Californian Ideology.

    Thomas Jefferson was the man who wrote the inspiring call for democracy and liberty in the USA’s Declaration of Independence and – at the same time – owned nearly 200 human beings as slaves. As a politician, he championed the right of American farmers and artisans to determine their own destinies without being subject to the restrictions of feudal Europe. Like other liberals of the period, he thought that political liberties could be protected from authoritarian governments only by the widespread ownership of individual private property. The rights of citizens were derived from this fundamental natural right. In order to encourage self-sufficiency, he proposed that every American should be given at least 50 acres of land to guarantee their economic independence. Yet, while idealising the small farmers and businessmen of the frontier, Jefferson was actually a Virginian plantation-owner living off the forced labour of his slaves. Although the South’s ‘peculiar institution’ troubled his conscience, he still believed that the natural rights of man included the right to own human beings as private property. In Jeffersonian democracy, freedom for white folks was based upon slavery for black people.[32]

    Forward Into the Past

    Despite the eventual emancipation of the slaves and the victories of the civil rights movement, racial segregation still lies at the centre of American politics especially on the West Coast. In the 1994 election for governor in California, Pete Wilson, the Republican candidate, won through a vicious anti immigrant campaign. Nationally, the triumph of Gingrich’s Republican party in the legislative elections was based on the mobilisation of ‘angry white males’ against the supposed threat from black welfare scroungers, immigrants from Mexico and other uppity minorities. These politicians have reaped the electoral benefits of the increasing polarisation between the mainly white, affluent suburbanites – most of whom vote – and the largely non-white, poorer inner city dwellers – most of whom don’t vote.[33] Although they retain some hippie ideals, many Californian ideologues have found it impossible to take a clear stand against the divisive policies of the Republicans. This is because the hi tech and media industries are a key element of the New Right electoral coalition. In part, both capitalists and well-paid workers fear that the open acknowledgement of public funding of their companies would justify tax rises to pay for desperately needed spending on health care, environmental protection, housing, public transport and education. More importantly, many members of the virtual class want to be seduced by the libertarian rhetoric and technological enthusiasm of the New Right. Working for hi-tech and media companies, they would like to believe that the electronic marketplace can somehow solve America’s pressing social and economic problems without any sacrifices on their part. Caught in the contradictions of the Californian Ideology, Gingrich is – as one Wired contributor put it – both their ‘friend and foe’.[34]

    In the USA, a major redistribution of wealth is urgently needed for the long term economic well being of the majority of the population. However, this is against the short term interests of rich white folks, including many members of the virtual class. Rather than share with their poor black or hispanic neighbours, the yuppies instead retreat into their affluent suburbs, protected by armed guards and secure with their private welfare services.[35] The deprived only participate in the information age by providing cheap non-unionised labour for the unhealthy factories of the Silicon Valley chip manufacturers.[36] Even the construction of cyberspace could become an integral part of the fragmentation of American society into antagonistic, racially-determined classes. Already ‘red-lined’ by profit hungry telephone companies, the inhabitants of poor inner city areas are now threatened with exclusion from the new on line services through lack of money.[37] In contrast, members of the virtual class and other professionals can play at being cyberpunks within hyper-reality without having to meet any of their impoverished neighbours. Alongside the ever widening social divisions, another apartheid is being created between the ‘information-rich’ and the ‘information-poor’. In this hi-tech Jeffersonian democracy, the relationship between masters and slaves endures in a new form.

    Cyborg Masters and Robot Slaves

    The fear of the rebellious ‘underclass’ has now corrupted the most fundamental tenet of the Californian Ideology: its belief in the emancipatory potentiality of the new information technologies. While the proponents of the electronic agora and the electronic marketplace promise to liberate individuals from the hierarchies of the state and private monopolies, the social polarisation of American society is bringing forth a more oppressive vision of the digital future. The technologies of freedom are turning into the machines of dominance.

    At his estate at Monticello, Jefferson invented many clever gadgets for his house, such as a dumb waiter to deliver food from the kitchen into the dining room. By mediating his contacts with his slaves through technology, this revolutionary individualist spared himself from facing the reality of his dependence upon the forced labour of his fellow human beings.[38] In the late-twentieth century, technology is once again being used to reinforce the difference between the masters and the slaves.

    According to some visionaries, the search for the perfection of mind, body and spirit will inevitably lead to the emergence of the post-human: a bio-technological manifestation of the social privileges of the virtual class. While the hippies saw self-development as part of social liberation, the hi-tech artisans of contemporary California are more likely to seek individual self-fulfillment through therapy, spiritualism, exercise or other narcissistic pursuits. Their desire to escape into the gated suburb of the hyper-real is only one aspect of this deep self-obsession.[39] Emboldened by supposed advances in Artificial Intelligence and medical science, the Extropian cult fantasises of abandoning the ‘wetware’ of the human state altogether to become living machines.[40] Just like Virek and the Tessier-Ashpools in William Gibson’s Sprawl novels, they believe that social privilege will eventually endow them with immortality.[41] Instead of predicting the emancipation of humanity, this form of technological determinism can only envisage a deepening of social segregation.

    Despite these fantasies, white people in California remain dependent on their darker skinned fellow humans to work in their factories, pick their crops, look after their children and tend their gardens. Following the recent riots in Los Angeles, they increasingly fear that this underclass will someday demand its liberation. If human slaves are ultimately unreliable, then mechanical ones will have to be invented. The search for the holy grail of Artificial Intelligence reveals this desire for the Golem a strong and loyal slave whose skin is the colour of the earth and whose innards are made of sand. As in Asimov’s Robot novels, the techno-utopians imagine that it is possible to obtain slave like labour from inanimate machines.[42] Yet, although technology can store or amplify labour, it can never remove the necessity for humans to invent, build and maintain these machines in the first place. Slave labour cannot be obtained without somebody being enslaved.

    Across the world, the Californian Ideology has been embraced as an optimistic and emancipatory form of technological determinism. Yet, this utopian fantasy of the West Coast depends upon its blindness towards – and dependence on – the social and racial polarisation of the society from which it was born. Despite its radical rhetoric, the Californian Ideology is ultimately pessimistic about fundamental social change. Unlike the hippies, its advocates are not struggling to build ecotopia or even to help revive the New Deal. Instead, the social liberalism of New Left and the economic liberalism of New Right have converged into an ambiguous dream of a hi-tech Jeffersonian democracy. Interpreted generously, this retro-futurism could be a vision of a cybernetic frontier where digital artisans discover their individual self-fulfillment in either the electronic agora or the electronic marketplace. However, as the zeitgeist of the virtual class, the Californian Ideology is at the same time an exclusive faith. If only some people have access to the new information technologies, Jeffersonian democracy can become a hi-tech version of the plantation economy of the Old South. Reflecting its deep ambiguity, the Californian Ideology’s technological determinism is not simply optimistic and emancipatory. It is simultaneously a deeply pessimistic and repressive vision of the future.

    There are Alternatives

    Despite its deep contradictions, people across the world still believe that the Californian Ideology expresses the only way forward to the future. With the increasing globalisation of the world economy, many members of the virtual class in Europe and Asia feel more affinity with their Californian peers than other workers within their own country. Yet, in reality, debate has never been more possible or more necessary. The Californian Ideology was developed by a group of people living within one specific country with a particular mix of socio-economic and technological choices. Its eclectic and contradictory blend of conservative economics and hippie radicalism reflects the history of the West Coast – and not the inevitable future of the rest of the world. For instance, the anti-statist assumptions of the Californian ideologues are rather parochial. In Singapore, the government is not only organising the construction of a fibre-optic network, but also trying to control the ideological suitability of the information distributed over it. Given the much faster growth rates of the Asian ‘tigers’, the digital future will not necessarily first arrive in California.[43]

    Despite the neo-liberal recommendations of the Bangemann Report, most European authorities are also determined to be closely involved within the development of new information technologies. Minitel – the first successful public interactive network in the world – was the deliberate creation of the French state. Responding to an official report on the potential impact of hypermedia, the government decided to pour resources into developing ‘cutting edge’ technologies. In 1981, France Telecom launched the Minitel system which provided a mix of text-based information and communications facilities. As a monopoly, this nationalised telephone company was able to build up a critical mass of users for its pioneering on-line system by giving away free terminals to anyone willing to forgo paper telephone directories. Once the market had been created, commercial and community providers were then able to find enough customers or participants to thrive within the system. Ever since, millions of French people from all social backgrounds have happily booked tickets, chatted each other up and politically organised on line without realising they were breaking the libertarian precepts of the Californian Ideology.[44]

    Far from demonising the state, the overwhelming majority of the French population believe that more public intervention is needed for an efficient and healthy society. In the recent presidential elections, almost every candidate had to advocate – at least rhetorically – greater state intervention to end social exclusion of the unemployed and homeless.[45] Unlike its American equivalent, the French revolution went beyond economic liberalism to popular democracy. Following the victory of the Jacobins over their liberal opponents in 1792, the democratic republic in France became the embodiment of the ‘general will’. As such, the state was believed to defend the interests of all citizens, rather than just to protect the rights of individual property owners. The discourse of French politics allows for collective action by the state to mitigate – or even remove – problems encountered by society. While the Californian ideologues try to ignore the taxpayers’ dollars subsidising the development of hypermedia, the French government can openly intervene in this sector of the economy.[46]

    Although its technology is now increasingly dated, the history of Minitel clearly refutes the anti-statist prejudices of the Californian ideologues – and of the Bangemann committee. The digital future will be a hybrid of state intervention, capitalist entrepreneurship and DIY culture. Crucially, if the state can foster the development of hypermedia, conscious action could also be taken to prevent the emergence of the social apartheid between the ‘information rich’ and the ‘information poor’. By not leaving everything up to the vagaries of market forces, the EU and its member states could ensure that every citizen has the opportunity to be connected to a broadband fibre optic network at the lowest possible price.

    In the first instance, this would be a much needed job creation scheme for semi-skilled labour in a period of mass unemployment. As Keynesian employment measure, nothing beats paying people to dig holes in the road and fill them in again.[47] Even more importantly, the construction of a fibre optic network into homes and businesses could give everyone access to new on line services and create a large vibrant community of shared expertise. The long term gains to the economy and to society from the building of the the Net would be immeasurable. It would allow industry to work more efficiently and market new products. It would ensure that education and information services were available to all. No doubt this construction project will create a mass market for private companies to sell existing information commodities films, TV programmes, music and books across the Net. At the same time, once people can distribute as well as receive hypermedia, a flourishing of community media and special interest groups will quickly emerge. For all this to happen, collective intervention will be needed to ensure that all citizens are included within the digital future.

    The Rebirth of the Modern

    Even if it is not in circumstances of their own choosing, it is now necessary for Europeans to assert their own vision of the future. There are varying ways forward towards the information society – and some paths are more desirable than others. In order to make an informed choice, European digital artisans need to develop a more coherent analysis of the impact of hypermedia than can be found within the ambiguities of the Californian Ideology. The members of the European virtual class must create their own distinctive self-identity.

    This alternative understanding of the future starts from a rejection of any form of social apartheid – both inside and outside cyberspace. Any programme for developing hypermedia must ensure that the whole population can have access to the new on-line services. In place of New Left or New Right anarchism, a European strategy for developing the new information technologies must openly acknowledge the inevitability of some form of mixed economy – the creative and antagonistic mix of state, corporate and DIY initiatives. The indeterminacy of the digital future is a result of the ubiquity of this mixed economy within the modern world. No one knows exactly what the relative strengths of each component will be, but collective action can ensure that no social group is deliberately excluded from cyberspace.

    A European strategy for the information age must also celebrate the creative powers of the digital artisans. Because their labour cannot be deskilled or mechanised, members of the virtual class exercise great control over their own work. Rather than succumbing to the fatalism of the Californian Ideology, we should embrace the Promethean possibilities of hypermedia. Within the limitations of the mixed economy, digital artisans are able to invent something completely new – something which has not been predicted in any sci-fi novel. These innovative forms of knowledge and communications will sample the achievements of others, including some aspects of the Californian Ideology. It is now impossible for any serious movement for social emancipation not to incorporate feminism, drug culture, gay liberation, ethnic identity and other issues pioneered by West Coast radicals. Similarly, any attempt to develop hypermedia within Europe will need some of the entrepreneurial zeal and can-do attitude championed by the Californian New Right. Yet, at the same time, the development of hypermedia means innovation, creativity and invention. There are no precedents for all aspects of the digital future.

    As pioneers of the new, the digital artisans need to reconnect themselves with the theory and practice of productive art. They are not just employees of others – or even would-be cybernetic entrepreneurs. They are also artist-engineers – designers of the next stage of modernity. Drawing on the experience of the Saint-Simonists and Constructivists, the digital artisans can create a new machine aesthetic for the information age.[48] For instance, musicians have used computers to develop purely digital forms of music, such as drum ‘n’ bass and techno.[49] Interactive artists have explored the potentiality of CD-rom technologies, as shown by the work of Anti-Rom.[50] The Hypermedia Research Centre has constructed an experimental virtual social space called J’s Joint. In each instance, artist-engineers are trying to push beyond the limitations of both the technologies and their own creativity. Above all, these new forms of expression and communications are connected with the wider culture. The developers of hypermedia must reassert the possibility of rational and conscious control over the shape of the digital future. Unlike the elitism of the Californian Ideology, the European artist-engineers must construct a cyberspace which is inclusive and universal. Now is the time for the rebirth of the Modern.

    ‘Present circumstances favour making luxury national. Luxury will become useful and moral when it is enjoyed by the whole nation. the honour and advantage of employing directly, in political arrangements, the progress of exact sciences and the fine arts…have been reserved for our century.’[51]

    —————————————————————

    Richard Barbrook and Andy Cameron are members of the Hypermedia Research Centre of the University of Westminster, London: www.hrc.wmin.ac.uk. We would like to thank Andrej Skerlep, Dick Pountain, Helen Barbrook, Les Levidow, Jim McLellan, John Barker, John Wyver, Rhiannon Patterson and the members of the HRC for their help in writing this article.

  • Windows-Installation mit lokalem Konto : Microsoft blockiert populäre Umgehung
    https://www.heise.de/news/Microsoft-blockiert-weiteren-Weg-zur-Windows-Installation-mit-lokalem-Konto-97

    Il est de plus en plus difficile d’installer un système d’exploitation Windows 11 sans compte chez Mocrosoft. Voilà la solution du jour.

    Le géant de l’informatique nous dit la même chose comme ses semblables : Si tu veux te servir de ma baguette magique il ne suffit pas que tu me payes. Jeux veux que tu me donnes ton âme aussi. Sympa les gars. Le deal que le docteur Faust conclut avec le diable fut plus avantageux.

    On sait comment finit l"histoire. Sa petite copine meurt, son monde s’écroule et l’auteur du drame n’a su se tirer de l"affaire qu’en faisant intervenir le deus ex machina . Pour les utilisateurs MS par contre il n’y aura pas de sauveteur miraculeux.

    https://learn.microsoft.com/en-us/dotnet/visual-basic/language-reference/statements/goto-statement
    hell : FileClose(1)
    GoTo hell

    10.6.2024 von Dirk Knop - Die Installation von Windows 11 mit lokalem Konto wird zunehmend schwieriger. Microsoft hat jetzt eine populäre Umgehungsvariante blockiert.

    Viele Nutzerinnen und Nutzer wollen ihr Windows 11 nicht unter Angabe eines Online-Microsoft-Kontos, sondern mit einem lokalen Konto einrichten. Microsoft hat jedoch etwas gegen und möchte die Nutzung der Cloud-Dienste und -Konten forcieren. Nun hat der US-Konzern einen einfachen und oft genutzten Weg verrammelt, der die Nutzung eines lokalen Kontos ermöglichte. Eine andere Umgehungsvariante funktioniert jedoch immer noch.

    Der gerne und oft genutzte Weg, bei der Windows-Installation als Name des Kontos ein nicht existierendes wie „Windows“ oder „Microsoft“ und ein beliebiges (ungültiges) Passwort einzugeben, ist nicht mehr nutzbar. Anstatt des Hinweises, dass das Konto aus Sicherheitsgründen gesperrt sei und der anschließenden Möglichkeit, ein lokales Konto einzurichten, werden diejenigen, die das versuchen, einfach zurück zur Eingabe eines Kontos geleitet. Dies fiel in der vergangenen Woche Nutzern auf X (ehemals Twitter) auf.
    Funktionierende Variante zur Win-11-Installation mit lokalem Konto

    Eine Variante, um Windows 11 mit lokalem Konto zu installieren, klappt weiterhin. Dazu kappt man bei der Installation die Netzwerkverbindungen. Windows zeigt daraufhin an, dass keine Internetverbindung besteht. Die Tastenkombination Shift (Umschalten) und gleichzeitig F10 öffnet die Eingabeaufforderung von Windows. An der führt dann der Befehl oobe\bypassnro dazu, dass das Windows-Setup neu startet. Nach der erneuten Länder- und Tastatureinstellung erscheint abermals die Aufforderung, ein Konto einzurichten, allerdings mit der Option „Ich habe kein Internet“, die das Anlegen eines lokalen Kontos ermöglicht.

    Microsoft macht es somit immer schwieriger, Windows lediglich mit einem lokalen Konto und ohne Cloud-Dienste zu nutzen.

    Vor rund einem Jahr erschien etwa der Tipp in der c’t, ein ungültiges Konto anzugeben und so zum Erstellen eines lokalen Kontos zu gelangen. Der hat sich hiermit erübrigt. Glücklicherweise bleibt Interessierten aber noch ein weiterer Weg, um den Online-Konto-Zwang herumzukommen.

    P.S. J’avoue que moi aussi je me sers plutôt dans les repos des distributions Linux que de compiler mes sources. Il n’y a pas d’autre solution que de lire le code avant de le compiler soi-même si on veut être à l’abri de la surveillance par les GAFAM. Je fais confiance par fatigue et manque de temps disponible. Dans la réalité on n’échappe pas aux conditions d’existence d’espèce faustienne.

    #Microsoft #Wimdows #GAFAM #surveillance #wtf

  • Quando l’Italia scoprì i naufragi dei migranti

    Marzo 1997. Il mare di mezzo subisce le politiche repressive dell’Italia per chiudere i confini. La tragedia della #Kater_i_Rades si inserisce in una storia secolare di migrazione nell’Adriatico.

    Tutto sembra iniziare e finire con una polaroid. Agosto 1991, porto di Bari. Un peschereccio ha lanciato l’allarme alla Guardia Costiera di Brindisi:

    «C’è una nave stracarica di persone, viene verso l’Italia». «Quanti saranno?», chiede il controllo. «Una marea», risponde il peschereccio. La nave era la #Vlora, appena tornata in Albania dopo aver scaricato zucchero a Cuba.

    Il comandante della nave #Halim_Milaqi raccontò dell’assalto della folla di disperati allo sbando dopo la caduta del regime comunista, raccontò di essere stato costretto a levare l’ancora dal porto di Valona e a far rotta verso l’Italia.

    Il viceprefetto di Brindisi, #Bruno_Pezzuto, decise di dirottare la nave Vlora con i suoi ventimila passeggeri verso il porto di #Bari, pensando che le ore necessarie a un’imbarcazione così carica e lenta per raggiungere il capoluogo regionale potessero aiutare a organizzare soccorsi. Il resto è storia: lo sbarco sul molo troppo piccolo, ma più lontano dalla città; migliaia di persone ammassate allo #Stadio_della_Vittoria; i rimpatri; le tensioni tra l’amministrazione cittadina del capoluogo pugliese e il governo di Roma.

    Come se tutto quello che è accaduto, l’8 agosto 1991, fosse una sorta di trailer di quella che sarebbe diventata la narrazione tossica sulle migrazioni in Italia nei trent’anni seguenti. Una folla di senza nome, un affresco minaccioso, l’impressione dell’invasione. E delle frontiere che diventano letali.

    Il primo respingimento

    Ancora Italia-Albania, ancora lo stesso Adriatico, ma siamo nel 1997, il 28 marzo alle 18:57 per la precisione.

    La Kater i Rades, una motovedetta di piccole dimensioni, si dirige verso l’Italia. È carica di uomini, donne e bambini. In fuga dalle violenze che sono esplose in Albania dopo il crollo delle piramidi finanziarie che hanno messo sul lastrico tante famiglie.

    In Italia il dibattito politico è veemente: si teme un’altra “invasione” di migranti dall’Albania, il governo è sotto pressione e rafforza il pattugliamento nelle acque tra i due Stati. La Marina adotta anche manovre intenzionali per disturbare e interdire la navigazione di altri natanti civili.

    Una corvetta della Marina militare italiana, la Sibilla, avvista l’imbarcazione e inizia le manovre di “dissuasione”. Insegue la Kater i Rades, le gira intorno, la avvicina. Troppo. La tocca a poppa e in pochi minuti l’imbarcazione cola a picco nel Canale d’Otranto. I superstiti furono solo 34, i morti 57, in gran parte donne e bambini, 24 corpi non verranno mai ritrovati.

    Il processo per accertare le responsabilità dell’accaduto è molto lungo e alla fine gli unici responsabili del disastro risultano essere il comandante della Sibilla e l’uomo al timone della Kater.

    «Il naufragio della Kater i Rades costituisce una pietra di paragone per tutti gli altri naufragi a venire, non solo perché è stato l’esito delle politiche di respingimento e dell’isteria istituzionale che le ha prodotte. Non solo perché i termini della questione oggi sono i medesimi. Non solo perché, con totale cinismo o somma indifferenza, una forza politica di governo continua a parlare di blocchi navali nel Mediterraneo. Il naufragio della Kater i Rades è una pietra di paragone, perché, a differenza dei molti altri avvolti nel silenzio, è possibile raccontarlo», scrisse Alessandro Leogrande, nel suo libro inchiesta Il Naufragio, raccontando quello che viene ormai ricordato come la prima delle cosiddette tragedie del mare.

    Indietro nei secoli

    Eppure l’Adriatico è stato per secoli una rotta di migrazioni, del passato e del presente.

    La prima migrazione di massa è probabilmente sulla stessa rotta: ancora Albania-Italia. Tra il XV e il XVII secolo, provenienti da quelle regioni note come Epiro (oggi a cavallo tra Albania e Grecia), centinaia di migliaia di profughi si stabilirono in Italia. Dopo la caduta della resistenza all’avanzata dell’Impero ottomano, con la morte del comandante supremo Skanderbeg (l’eroe nazionale albanese Giorgio Castriota, morto nel 1468 combattendo gli ottomani, ndr), i civili che non volevano finire sotto l’egida del Sultano fuggirono verso la Puglia, passando l’Adriatico, fermandosi o continuando il loro viaggio fino a Calabria e Sicilia. Qui, dopo secoli, ancora oggi, conservano lingua e tradizioni dei loro antenati.

    E poi, durante la Guerra Fredda, piccole imbarcazioni di pescatori si mettevano al servizio – dietro compenso – di “viaggi” da una parte all’altra del confine tra Italia e Jugoslavia, in un senso e nell’altro. Verso le coste italiane fuggivano i nemici del socialismo e cioè nazionalisti, soprattutto croati, che volevano evitare i processi per aver collaborato con nazisti e fascisti. In Jugoslavia, invece, passavano militanti di sinistra italiani, ex partigiani che non avevano lasciato le armi o esponenti di movimenti extraparlamentari, che cercavano protezione o proseguivano verso l’allora Cecoslovacchia.

    Perché l’Adriatico, da sempre, per vicinanza e navigabilità, è una rotta quasi naturale dei movimenti umani, legali e illegali.

    Fino a pochi anni fa soltanto, ad esempio, una delle rotte migratorie più comuni era legata al porto greco di Patrasso. Migliaia di persone, che arrivavano in Grecia dal confine con la Turchia, per la maggior parte provenienti dall’Afghanistan e dal Pakistan, finivano in un accampamento informale all’ingresso del porto della città greca, vivendo in una tendopoli che ormai aveva assunto le dimensioni di una città fantasma.

    Bar e barbieri, piccoli ristoranti, negozi erano spuntati in tutto l’accampamento che arrivò a ospitare fino a duemila persone. Tendenzialmente tollerati dalle autorità e dai residenti, lentamente, vissero sulla loro pelle il cambio di narrazione sulle migrazioni, l’emergere dell’estrema destra (in particolare il movimento Alba Dorata), l’esasperazione dei residenti.

    Le tensioni aumentavano, ma decine di ragazzi continuavano a provare a partire, sempre nello stesso modo: aspettavano i camion che facevano manovra per entrare nel porto di Patrasso, provavano ad aprire il rimorchio e ci saltavano dentro. A volte riuscivano, altre no.

    Come nel caso di S.J., un migrante afghano di 24 anni, trovato morto nel garage del traghetto Cruise Europa della Minoan Lines il 6 settembre 2009, in rotta da Patrasso ad Ancona. Gli venne trovata in tasca una domanda per lo status di rifugiato politico in Grecia. L’autopsia stabilì che il giovane era morto per asfissia nella stiva, dove venne calcolato che la temperatura avesse raggiunto i 50 gradi percepiti. Nessuno ha mai tenuto il conto di quanti S.J. non ce l’hanno fatta.

    Pochi mesi prima, c’era stato il primo sgombero violento del campo, che si era poi ricostituito in più campi di dimensioni inferiori, ma che andarono incontro negli anni successivi allo stesso destino.

    La rotta adriatica

    Oggi quella rotta ha numeri poco significativi, ma ancora vengono registrati arrivi provenienti dai porti greci e albanesi a Bari, Brindisi, Ancona e Venezia.

    Una segnalazione di Global Initiative Against Transnational Organized Crime, ad esempio, raccontava nel 2021 come l’Albania fosse una base di partenza, ma non più per la popolazione locale.

    Il 9 gennaio 2021 un’imbarcazione con 55 migranti provenienti da Siria, Iran ed Egitto – tra cui donne e bambini – vennero salvati in mare al largo delle coste dell’Albania. Il motoscafo su cui viaggiavano, partito da Valona, ​​in Albania, era diretto in Italia e si era rotto. I piloti erano fuggiti e la barca andava alla deriva e perdeva carburante.

    La stessa segnalazione analizzava anche altri viaggi, che cominciano sulle coste sia dell’Albania sia del vicino Montenegro, ma con una modalità diversa rispetto al passato: non più grandi imbarcazioni, non più nascosti nei traghetti. Ma piccole barche, a volte addirittura a vela (facilmente scambiabili per imbarcazioni da turismo) per piccoli gruppi. Che potevano pagare cifre molto alte in cambio di un viaggio più sicuro.

    Il naufragio di Steccato di Cutro, che ha fatto almeno 180 vittime nel febbraio 2023, è il risultato di un viaggio simile. Il caicco inabissatosi, però, era partito dalla Turchia ed era diretto in Calabria. Un’ipotesi è che abbia evitato l’Adriatico perché, secondo le testimonianze di alcuni migranti e le informazioni fornite da una fonte di IrpiMedia, i trafficanti lo considerano troppo pattugliato, molto più delle coste calabresi.

    Oggi in alto Adriatico, la rotta migratoria più battuta è quella via terra. Ogni giorno, nel piazzale principale della stazione ferroviaria di Trieste, si possono incontrare le persone in viaggio sulla cosiddetta Rotta balcanica. Si calcola che siano state decine di migliaia le persone arrivate via terra dal 2015, con un incremento negli ultimi anni.

    Rispetto alle migrazioni via mare, invece, le novità degli ultimi anni in Adriatico, sono legate soprattutto a rotte di “ritorno”. Sempre più spesso, alle navi delle Ong che salvano in mare persone dalla rotta del Mediterraneo centrale, vengono assegnati porti in Adriatico, per ordine del governo italiano. Rispetto a questa pratica, dovuta alla nuova normativa italiana, le ong hanno emesso un comunicato congiunto nel quale accusano l’esecutivo di Roma.

    «Nel 2023, le navi di soccorso delle Ong sono state costrette a percorrere più di 150.500 km in più per raggiungere porti lontani, il che equivale a fare più di tre volte e mezzo il giro del mondo. Ciò significa centinaia di giorni trascorsi lontano dall’area di ricerca e soccorso, dove la vita delle persone è a rischio», denunciano le organizzazioni firmatarie.

    L’ultimo accordo

    C’è un’ultima polaroid che rischia di essere scattata, questa volta dall’altro lato dell’Adriatico. Rappresenta due centri di detenzione in territorio albanese per le persone migranti intercettate o soccorse in mare dalle navi italiane. Nel novembre 2023, infatti, l’Italia ha siglato un accordo con l’Albania che porterà alla nascita in territorio albanese di «strutture per effettuare le procedure di frontiera o di rimpatrio dei migranti non aventi diritto all’ingresso e alla permanenza nel territorio italiano».

    Secondo Amnesty International, l’accordo rappresenta una «violazione degli standard internazionali di ricerca e soccorso, riversa sofferenze aggiuntive su persone appena salvate dal mare, spesso traumatizzate per aver appena assistito all’annegamento di altre persone o bisognose di assistenza urgente» e mette «a rischio numerose vite umane».

    L’intesa tra i presidenti Giorgia Meloni e Edi Rama vale almeno 65 milioni di euro, il prezzo per la sola costruzione degli edifici, a cui vanno ovviamente aggiunti i costi di gestione, a carico sempre dello Stato italiano.

    Nel maggio 2024, mentre in Italia infuriavano le polemiche sui costi di queste strutture in rapporti ai reali risultati che dovrebbero raggiungere, in Albania la costruzione del centro per l’arrivo dei migranti via mare, nel porto della cittadina di Shëngjin, era praticamente conclusa, mentre quella del centro di detenzione nella località interna di Gjader, era ancora molto indietro.

    Ciò nonostante, nel corso di una visita in Albania il 5 giugno 2024, la presidente del Consiglio Giorgia Meloni ha dichiarato che «il complesso dei due centri per migranti in Albania sarà operativo dal primo agosto 2024». È un cerchio che sembra chiudersi, ancora una volta, a scapito dei diritti e delle vite umane.

    Gli impatti

    Decine di scatti, decine di movimenti tra le sponde, di traffici legali e illegali e di migrazioni. Movimenti che hanno avuto e hanno sempre un impatto, da entrambi i lati. Ci sono gli impatti sulle storie personali, quelle di chi è riuscito ad avere una nuova vita, di chi non è arrivato, di chi è arrivato e ha trovato altro.

    Come Hyso Telharaj, arrivato in Italia dall’Albania nel 1999 e ucciso pochi mesi dopo per essersi rifiutato di piegarsi ai caporali delle campagne pugliesi dove lavorava come bracciante.

    Ci sono poi impatti più ampi, la cui concretezza si può notare dopo giorni, mesi, anni. È l’impatto dei flussi economici provenienti dai traffici, che attraversano il mare di mezzo. Non c’è una mappa che descrive questi impatti: ci sono collegamenti, passaggi di denaro tra una città e un’altra, operazioni che svelano sistemi che vanno ben oltre i confini nazionali. Sono flussi che, a differenza di quelli di persone, non creano allarme sociale, ma creano cambiamenti reali, più o meno visibili.

    Ci sono i soldi del contrabbando di sigarette, che hanno avuto un impatto locale, garantendo un reddito a migliaia di pugliesi, e un impatto internazionale, con enormi quantità di denaro drenate verso i paradisi fiscali.

    E poi ci sono i traffici di stupefacenti che, attraverso il riciclaggio dei proventi in attività immobiliari e turistiche, hanno cambiato il volto di porzioni di costa su entrambe le sponde dell’Adriatico. Non solo. In Albania, hanno anche contribuito a falsare l’economia e a far salire i prezzi, a danno di chi in certi affari illegali non è coinvolto, ma ne paga comunque le conseguenze.

    Vale anche per i rifiuti tossici e le armi, che hanno avuto impatti devastanti sulla salute e anche sulla stessa vita degli abitanti dei luoghi di destinazione di questi flussi di merci illegali.

    L’Adriatico è una frontiera dove, fin dai tempi degli Imperi del Quattrocento, c’è una continua commistione tra interessi criminali ed economie legali. La globalizzazione ha accorciato le distanze del mondo ma ancora oggi non c’è nessuna cerniera che tiene insieme mondi diversi in uno spazio così ridotto: Oriente e Occidente; Europa dentro l’Unione europea, ed Europa fuori dall’Unione europea. Tutti bagnati dallo stesso mare di mezzo.

    https://irpimedia.irpi.eu/adriaticocriminale-naufragi-migranti-vlora-kater-i-rades

    #naufrage #asile #migrations #réfugiés #Albanie #réfugiés_albanais #Italie #Adriatique #Méditerranée #1997 #mer_Adriatique #histoire
    #28_mars_1997 #Sibilla #procès #justice #Cutro #Steccato_di_Cutro #Hyso_Telharaj

    • Il naufragio. Morte nel Mediterraneo

      «Il naufragio della Kater i Rades costituisce una pietra di paragone per tutti gli altri naufragi a venire, non solo perché è stato l’esito delle politiche di respingimento e dell’isteria istituzionale che le ha prodotte. Non solo perché i termini della questione oggi sono i medesimi. Non solo perché, con totale cinismo o somma indifferenza, una forza politica di governo continua a parlare di blocchi navali nel Mediterraneo. Il naufragio della Kater i Rades è una pietra di paragone, perché, a differenza dei molti altri avvolti nel silenzio, è possibile raccontarlo.»

      Alle 18.57 del 28 marzo 1997 una piccola motovedetta albanese stracarica di immigrati, la Kater i Rades, viene speronata da una corvetta della Marina militare italiana, la Sibilla. In pochi minuti l’imbarcazione cola a picco nel Canale d’Otranto. È la sera del Venerdì Santo. I superstiti sono solo 34, i morti 57, in gran parte donne e bambini, 24 corpi non verranno mai ritrovati. È uno dei peggiori naufragi avvenuti nel Mediterraneo negli ultimi vent’anni. Ma soprattutto è la più grande tragedia del mare prodotta dalle politiche di respingimento. La guerra civile albanese, che infuria da settimane, spinge migliaia di uomini, donne e bambini a partire verso le coste italiane in cerca della salvezza. La crisi del paese balcanico fa paura. In molti in Italia alimentano il terrore dell’invasione e prospettano la necessità del blocco navale. Così, tre giorni prima del naufragio, il governo italiano vara delle misure di controllo e pattugliamento nelle acque tra i due Stati che prevedono anche il ricorso a procedure di «harassment», ovvero «azioni cinematiche di disturbo e di interdizione». Prima dello scontro, la Sibilla insegue la Kater i Rades per un tempo che agli uomini e alle donne sulla carretta appare incredibilmente lungo. Il processo per accertare le responsabilità dell’accaduto è lunghissimo. Le indagini vengono ostacolate e intralciate, alcune prove scompaiono o non vengono mai recuperate. Alla fine, gli unici responsabili del disastro risultano essere il comandante della Sibilla e l’uomo al timone della Kater. Intanto in Albania, i sopravvissuti e i parenti delle vittime creano un comitato per ottenere giustizia. Alessandro Leogrande ha indagato a lungo sul naufragio del Venerdì Santo: ha incontrato i sopravvissuti e i parenti delle vittime, i militari, gli avvocati, gli attivisti delle associazioni antirazziste e ha girato per le città e i villaggi dell’Albania da cui sono partiti i migranti.

      https://www.feltrinellieditore.it/opera/il-naufragio

      #livre #Alessandro_Leogrande

  • Grandson of Nazis attempts to join Israeli army during Israel-Hamas war
    https://m.jpost.com/israel-news/article-804611

    Le gars a compris exactement la ligne officielle allemande : Je suis Israël est la devise à laquelle on n"échappe nulle part dans le pays à moins de s’exiler à Berlin-Neukölln. Pourtant c’est un imbécile qui n’a même pas eu l’idée de s’informer sur les conditions de recrutement d’IDF . Tant pis, bientôt il pourra officiellement égorger du Russe au nom de l’Allemagne et se faire déchiqueter en récompense. Viva la muerte ou mort aux cons, on s’en fout, ce qui compte est d’en être débarassé.

    Au fond ce gars me fait pitié. Il ressemble aux personnes simples et décidées qui débarquent tantôt dans ton local de parti de gauche tantôt chez la droite dont personne ne sait quoi faire et qui ont besoin de soutenir une cause afin de protéger leur équilibre sentimental.

    Après faison le calcul pour vérifier un peu l’histoire. Notre pauvre imbécile a 23 ans. Si sa mère fille de nazi l’eu à 35 ans elle est née en 1976. Si sa mère á elle l’a également mis au monde alors qu’elle avait 35 ans, la date de naissance de la grand mère est l’an 1941. Elle avait donc 4 ans à la fin du régime nazi ce qui est beaucoup trop jeune pour étre nazie. Même si tu ajoutes dix ans au calcul cela donne l’age de 14 ans en 1945 pour les grand-parents.

    Conclusion - les nazis de famille étaient les arrière-grand-parents du volontaire, pas les grand-parents. L’élément central de l"histoir n’est pas net, alors il est probable que rien ne tienne debout dans l’histoire du jeune Allemand au passé familial nazi qui veut faire comme les juifs et casser du Palestinien.

    #merci @kassem https://seenthis.net/messages/1056239

    2.6.2024 by JERUSALEM POST STAFF - German grandson of Nazis comes to Israel during war to enlist in IDF.

    In January, Edgar came to Israel, where he began volunteering and assisting soldiers on various bases. During his visit, he decided that he wanted to enlist in the IDF.

    Although his grandparents were Nazis during World War II, a 23-year-old German citizen named Edgar became a dedicated supporter of Israel and came from Germany to attempt to enlist in the IDF, according to a Mako report.

    Edgar has no Jewish affiliation, but he was raised to be a pro-Israel supporter and has wanted to visit Israel for many years.

    Following Hamas’s October 7 attack on Israel, Edgar felt the need to take action and help those in Israel. “I was sitting at home watching the Jews go through something resembling the Holocaust. I texted my friends to see if they were okay, but I felt like I had to do something,” Edgar explained.

    In January, Edgar came to Israel, where he began volunteering and assisting soldiers on various bases. During his visit, he decided that he wanted to enlist in the IDF. However, as a non-Jewish foreign citizen, he was refused to draft into the Israeli army.

    Persistent to draft into the IDF

    Edgar continued to pursue drafting into the IDF despite rejection. He traveled to various government offices, such as the Interior Ministry and the Population and Immigration Authority, where he continued to experience rejection.
    IDF soldiers operate in the Gaza Strip, January 2024. (credit: IDF)
    IDF soldiers operate in the Gaza Strip, January 2024. (credit: IDF)

    “Even if I don’t succeed in enlisting, I have no doubt that I would do it all over again. It was an amazing experience [coming to Israel].”

    Until his tourist visa expires, Edgar said that he will continue to spend his time in Israel attempting to draft into the IDF.

    #Israël #Allemagne #guerre #nazis #wtf