• Hong Kong reveals plans to step up border controls to shield city from Covid-19 rebound, as warning signs of new wave emerge among drivers | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/hong-kong/health-environment/article/3109334/hong-kong-step-covid-19-border-controls-city-put

    Hong Kong risks a winter surge of Covid-19 if it lets its guard down, Sophia Chan says. New Covid-19 measures:
    •Four regular testing centres to operate long-term, offering free service for those at high risk of infections, and paid screening for those requiring certification to travel, especially for Singapore-Hong Kong bubble
    •A virus notification app will be set up for users to record their travel history and notify them of exposure risks
    •A multi-pronged strategy will be adopted to close border loopholes for people exempted from quarantine, including a mandatory negative test for those from high-risk countries, and point-to-point pickups instead of public transport
    Hong Kong revealed plans to step up border controls against Covid-19 as possible new infections among taxi drivers emerged on Wednesday, sparking concerns that the next wave could be starting.Health minister Professor Sophia Chan Siu-chee moved to close quarantine loopholes to prevent another onslaught of cases during the winter flu season, saying the city had to remain vigilant.“If we let down our guard, a fourth wave can start anytime and can become more severe with the flu season in the autumn and winter,” the secretary for food and health said. “Externally [we must] guard our border well, and internally stop the spread.”

    #Covid-19#migrant#migration#hongkong#singapour#sante#mesuresanitaire#frontiere#grippe#bullevoyage#tracking#politiquesante

  • FROM THE FIELD: coping with COVID in refugee camps | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2020/11/1076962


    Physical distancing, handwashing with soap, wearing masks: these are some of the most basic, recommendations for slowing the spread of COVID-19, but for many refugees, and other displaced people, they can be very difficult to follow.
    #Covid-19#migrant#migration#afrique#refugie#demandeurdasile#mesuresanitaire#sante#camp

  • Le dépistage de la COVID-19 pour les chauffeurs routiers au port de Mombasa aide à redynamiser l’économie | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/le-depistage-de-la-covid-19-pour-les-chauffeurs-routiers-au-port-de-mombasa-aid
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/testing_mombasa_0.jpg?itok=vIKPhmHq

    Des milliers de chauffeurs routiers à travers le Kenya ont été testés pour la COVID-19 par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) depuis juillet, dans le cadre d’un effort plus large visant à redynamiser les économies régionales touchées par la COVID-19.Ce sont plusieurs milliards de dollars de marchandises qui commencent la dernière étape de leur voyage par la route vers l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo, à bord de camions de transport provenant du port tentaculaire de Mombasa dans le sud-est du Kenya. Les chauffeurs ont été identifiés très tôt comme un groupe à haut risque de propagation et de transmission de la COVID-19. Cette situation, combinée à la fermeture des frontières et à d’autres restrictions de mobilité, paralyse une grande partie du commerce dans la région.
    L’OIM considère l’intégration du dépistage de la COVID-19 et d’autres mesures sanitaires dans les systèmes de gestion des frontières comme essentielle pour relancer les économies nationales et locales et atténuer les impacts socioéconomiques de la pandémie. En juillet 2020, l’OIM a effectué 2 570 tests aux points de contrôle unique de Malaba et Busia avec l’Ouganda, afin de faire avancer une file de camions s’étendant jusqu’à 90 km de la frontière. Avec le soutien de l’Agence danoise pour le développement international, au 23 octobre, l’OIM a testé plus de 14 200 chauffeurs transportant du fret en provenance du plus grand port d’Afrique de l’Est, à destination des pays d’Afrique de l’Est, d’Afrique centrale et de la Corne de l’Afrique.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#ouganda#rwanda#burundi#soudan#rdc#oim#frontiere#sante#chauffeurroutier#mesuresanitaire#test

  • Plusieurs blocages de lycées pour protester contre le non-respect des mesures sanitaires
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/03/plusieurs-blocages-de-lycees-pour-protester-contre-le-non-respect-des-mesure

    Une dizaine de blocages ou tentatives ont eu lieu à Paris, ainsi qu’à Saint-Etienne, Saint-Nazaire, Toulouse, Nantes ou encore Besançon. Dans certains lycées bloqués, des heurts ont eu lieu avec les policiers. [selon Le Monde avec Agence France police]

    #lycées #Lycéens #covid-19 #réduction_des_risques

  • On the effect of age on the transmission of SARS-CoV-2 in households, schools and the community

    Compared to younger/middle aged adults, susceptibility to infection for children aged under 10y is estimated to be significantly lower, while estimated susceptibility to infection in adults aged over 60y is higher. Serological studies suggest that younger adults (particularly those aged under 35y) often have high cumulative incidence of SARS-CoV-2 infection in the community. There is some evidence that given limited control measures, SARS-CoV-2 may spread robustly in secondary/high schools, and to a lesser degree in primary schools, with class size possibly affecting that spread. There is also evidence of more limited spread in schools when some mitigation measures are implemented. Several potential biases that may affect these studies are discussed.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33119738
    #âge #covid-19 #coronavirus #âge #enfants #enfance #école #taille_des_classes #mesures_barrière #contamination

  • Grèce : après la quarantaine, la vie reprend dans le camp de Malakasa - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/28218/grece-apres-la-quarantaine-la-vie-reprend-dans-le-camp-de-malakasa

    Après des semaines de confinement, les migrants du camp athénien de Malakasa en Grèce peuvent à nouveau circuler librement. Mais les problèmes essentiels demeurent.Le camp de migrants de Malakasa se trouve à environ 40 kilomètres au nord d’Athènes. Le site est entouré de collines et de forêts. Pendant plusieurs semaines, les portes de ce camp normalement ouvertes aux allers-venues sont restées fermées à cause du Covid-19.La frustration n’avait cessé de grandir parmi les résidents. Certains ont soupçonné les autorités grecques de profiter de la pandémie pour tenir les migrants à l’écart de la société. Car au delà de l’interdiction de mouvement, aucune autre mesure comme des distributions de masques, du désinfectant ou des règles de distanciation physique n’a été mise en place.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#malakasa#camp#refugie#demandeurdasile#sante#quarantaine#mesuresanitaire

  • A l’approche de la trêve hivernale, les expulsions de bidonvilles s’accélèrent
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/10/26/a-l-approche-de-la-treve-hivernale-les-expulsions-de-bidonvilles-s-acceleren

    Ce que l’on voit d’abord, c’est la boue. Une boue terne et visqueuse dans laquelle les pieds s’enfoncent et que des morceaux épars de carton ou de moquette épongent vainement, le long du chemin qui marque l’entrée du bidonville.Ici, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), dissimulées sur un terrain vague entre le vélodrome municipal et le bâtiment des Archives nationales de Pierrefite, environ quatre cents personnes, Roms de Roumanie, vivotaient depuis deux ans jusqu’à leur expulsion, jeudi 22 octobre. Quelque quatre-vingts baraquements avaient été construits avec des matériaux de récupération, souvent des lattes de palettes et des planches de bois aggloméré, clouées entre elles. Au fil du temps, une décharge à ciel ouvert s’était constituée en limite de terrain où, parfois contre rétribution financière, des artisans déversaient leurs gravats et autres encombrants.
    Quelques jours avant l’opération d’évacuation, menée par la préfecture, les familles faisaient part de leur inquiétude. « Où je vais aller avec mes enfants ? On va faire comment avec la pandémie et le froid ? Ici, j’ai ma caravane », expliquait Ana (le prénom a été modifié), une Roumaine de 36 ans, arrivée en France il y a dix ans. « Si on se retrouve à la rue, les gens vont croire qu’on propage le Covid », ajoutait son mari, en France depuis vingt ans.
    Le couple a cinq enfants, tous nés sur le territoire. Lorsque nous les rencontrons, à l’occasion d’une maraude sanitaire de Médecins du monde (MDM), ils font état de difficultés à scolariser les plus jeunes qui, entre les changements de lieu de vie au gré des expulsions et le confinement, n’ont pas mis un pied à l’école depuis près d’un an. Ana a eu beau se présenter aux services de la ville avec une lettre de MDM attestant qu’elle vit dans la commune, celle-ci aurait refusé de scolariser ses enfants, en violation manifeste de la loi. Dans une autre baraque, un peu plus loin, une dame fait état des mêmes difficultés.
    « Avec le démantèlement, les familles devront tout recommencer, la domiciliation, la scolarisation, le suivi médical… », regrette Adeline Grippon, « coordinatrice banlieues » pour MDM. Alertée de l’imminence d’une expulsion, la majorité des habitants du bidonville avaient déguerpi jeudi matin, partis vraisemblablement vers d’autres lieux de squat. « Il restait une trentaine de personnes à qui la préfecture a dit qu’elle enverrait des SMS s’il y a de la place au 115 », rapporte Manon Fillonneau, déléguée générale du Collectif national Droits de l’homme (CNDH) Romeurope. Depuis plusieurs semaines, les démantèlements de bidonvilles connaissent une accélération importante, alors que le confinement, puis la prolongation, jusqu’au 10 juillet, de la trêve hivernale leur avaient porté un coup d’arrêt. « Avant la prochaine trêve hivernale [qui entre en vigueur le 1er novembre], les mairies et les préfectures veulent faire le ménage », remarque Mme Grippon.
    D’après les données compilées par l’observatoire interassociatif des expulsions collectives des lieux de vie informels – et sans comptabiliser celles des campements de migrants du littoral du Pas-de-Calais et du Nord –, il y a eu vingt et une expulsions en juillet, dix-sept en août, onze en septembre et dix-neuf depuis le début du mois d’octobre. Pour cette dernière période, cela représente plus de 2 400 personnes délogées, des Moldaves, des Roumains, des Bulgares, des Albanais, des Soudanais, des Guinéens, des Ukrainiens, des Tchadiens… Une politique qui suscite d’autant plus la critique qu’elle intervient en pleine crise sanitaire. « Pendant le confinement, il y a eu des mesures spécifiques avec le prolongement de la trêve hivernale ou l’installation de points d’eau dans les bidonvilles, rappelle Mme Grippon. Là, on a l’impression qu’on est revenu aux pratiques d’avant le Covid, alors que le Covid est bien là. » « Dans le contexte sanitaire actuel, c’est totalement irresponsable de mener des expulsions sans solution d’hébergement stable », renchérit Mme Fillonneau.

    #Covid-19#migrant#migration#france#expulsion#camp#bidonville#sante#vulnerabilite#confinement#logement#mesuresanitaire

  • Thailand welcomes first tourists since March - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/10/thailand-welcomes-first-tourists-since-march

    Thailand has welcomed its first group of tourists in seven months, as part of an experiment aimed at testing if a wider opening is possible as the coronavirus cripples the kingdom’s economy.A planeload of 39 Chinese tourists flew into Bangkok’s Suvarnabhumi Airport Tuesday evening from Shanghai to a welcome from staff in full protective equipment.
    The visitors underwent health checks and had their luggage disinfected, before donning protective clothing themselves and being whisked away for two weeks’ quarantine.“It’s a welcome sign that foreigners are confident in our safety measures,” Health Minister Anutin Charnvirakul said in a statement. “I instructed officials to take good care of the tourists, because if they’re safe, Thais are safe too.”

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#chine#tourisme#economie#sante#mesuresanitaire#securitesanitaire

  • Restrictions de voyage en Europe à cause du Covid-19 : 16 pays de l’UE, dont la France, en zone rouge
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/15/covid-19-londres-interdit-les-reunions-privees-le-parlement-europeen-annule-

    Plus de la moitié des pays de l’UE, ainsi que le Royaume-Uni, sont classés en rouge dans une nouvelle carte européenne sur les restrictions de voyage publiée jeudi par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Seuls trois pays de l’UE ou de l’Espace économique européen (Norvège, Finlande et Grèce) y sont majoritairement en vert, tandis que cinq pays (Italie, Chypre, Estonie, Lituanie et Lettonie) sont principalement en orange.Cinq pays (Allemagne, Autriche, Suède, Danemark et Islande) ne font toutefois pas l’objet de code couleur du fait d’un « manque de données sur les tests », pour une raison non précisée. L’ECDC n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat sur cette absence.
    Selon la recommandation de l’ECDC, contrairement à ceux qui viennent d’une zone verte, les voyageurs en provenance d’une zone orange et rouge (ou grise) peuvent se voir imposer à l’arrivée des mesures restrictives. Au total, 16 pays de l’UE, dont la France, l’Espagne, ou la Pologne, ainsi que le Royaume-Uni apparaissent en rouge.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#unioneuropeenne#grandebretagne#circulation#mesurerestrictve#mobilite#ECDC

  • HCR - Des réfugiés en Afrique du Sud font preuve de bienveillance à l’égard de leurs hôtes
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/10/5f86c6baa/refugies-afrique-sud-font-preuve-bienveillance-legard-hotes.html

    Par Kate Pond à Pretoria, Afrique du Sud | 13 octobre 2020 | English
    C’est la solidarité dont ont fait preuve des inconnus qui motive Saeed Mohamed à rendre la pareille. Les Sud-Africains l’ont accueilli lorsqu’il est arrivé de Somalie en tant que réfugié et il veut maintenant à son tour venir en aide à la communauté dans le contexte de la crise de Covid-19 qui sévit dans le pays.« Si nous perdons espoir, nous nous égarons », dit-il. « Quand nous sommes arrivés ici, les Sud-Africains nous ont donné un foyer. Maintenant je veux simplement pouvoir les aider moi aussi. »Saeed a fui la guerre civile en Somalie à l’âge de 17 ans, en 1991. Depuis lors, il a mené une brillante carrière de banquier et se considère désormais comme faisant partie d’une communauté d’hommes d’affaires somaliens qui ont trouvé refuge en Afrique du Sud. La crise du coronavirus lui a donné l’occasion de témoigner de sa reconnaissance.Vers la fin du mois de mars, le groupe a lancé une campagne de prise en charge alors que les mesures de confinement étaient adoptées à l’échelle nationale, afin de venir en aide aux personnes les plus susceptibles de souffrir de la situation.
    Ils ont commencé par distribuer des masques, du désinfectant pour les mains et des colis de nourriture aux habitants des quartiers défavorisés de Pretoria et de Johannesburg, puis se sont rendus dans d’autres régions du pays. Saeed est au centre de cette initiative, nourri par les souvenirs de sa fuite de Somalie et de la bienveillance qu’il a ressentie à son arrivée en Afrique du Sud

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#somalie#refugie#sante#confinement#mesuresanitaire

  • How to use ventilation and air filtration to prevent the spread of coronavirus indoors
    https://theconversation.com/how-to-use-ventilation-and-air-filtration-to-prevent-the-spread-of-

    The vast majority of SARS-CoV-2 transmission occurs indoors, most of it from the inhalation of airborne particles that contain the coronavirus. The best way to prevent the virus from spreading in a home or business would be to simply keep infected people away. But this is hard to do when an estimated 40% of cases are asymptomatic and asymptomatic people can still spread the coronavirus to others.

    Masks do a decent job at keeping the virus from spreading into the environment, but if an infected person is inside a building, inevitably some virus will escape into the air.

    I am a professor of mechanical engineering at the University of Colorado Boulder. Much of my work has focused on how to control the transmission of airborne infectious diseases indoors, and I’ve been asked by my own university, my kids’ schools and even the Alaska State Legislature for advice on how to make indoor spaces safe during this pandemic.

    Once the virus escapes into the air inside a building, you have two options: bring in fresh air from outside or remove the virus from the air inside the building.

    All of the air in a room should be replaced with fresh, outside air at least six times per hour if there are a few people inside.
    It’s all about fresh, outside air

    The safest indoor space is one that constantly has lots of outside air replacing the stale air inside.

    In commercial buildings, outside air is usually pumped in through heating, ventilating and air-conditioning (HVAC) systems. In homes, outside air gets in through open windows and doors, in addition to seeping in through various nooks and crannies.

    Simply put, the more fresh, outside air inside a building, the better. Bringing in this air dilutes any contaminant in a building, whether a virus or a something else, and reduces the exposure of anyone inside. Environmental engineers like me quantify how much outside air is getting into a building using a measure called the air exchange rate. This number quantifies the number of times the air inside a building gets replaced with air from outside in an hour.

    While the exact rate depends on the number of people and size of the room, most experts consider roughly six air changes an hour to be good for a 10-foot-by-10-foot room with three to four people in it. In a pandemic this should be higher, with one study from 2016 suggesting that an exchange rate of nine times per hour reduced the spread of SARS, MERS and H1N1 in a Hong Kong hospital.

    Many buildings in the U.S., especially schools, do not meet recommended ventilation rates. Thankfully, it can be pretty easy to get more outside air into a building. Keeping windows and doors open is a good start. Putting a box fan in a window blowing out can greatly increase air exchange too. In buildings that don’t have operable windows, you can change the mechanical ventilation system to increase how much air it is pumping. But in any room, the more people inside, the faster the air should be replaced.

    CO2 levels can be used to estimate whether the air in a room is stale and potentially full of particles containing the coronavirus.
    Using CO2 to measure air circulation

    So how do you know if the room you’re in has enough air exchange? It’s actually a pretty hard number to calculate. But there’s an easy-to-measure proxy that can help. Every time you exhale, you release CO2 into the air. Since the coronavirus is most often spread by breathing, coughing or talking, you can use CO2 levels to see if the room is filling up with potentially infectious exhalations. The CO2 level lets you estimate if enough fresh outside air is getting in.

    Outdoors, CO2 levels are just above 400 parts per million (ppm). A well ventilated room will have around 800 ppm of CO2. Any higher than that and it is a sign the room might need more ventilation.

    Last year, researchers in Taiwan reported on the effect of ventilation on a tuberculosis outbreak at Taipei University. Many of the rooms in the school were underventilated and had CO2 levels above 3,000 ppm. When engineers improved air circulation and got CO2 levels under 600 ppm, the outbreak completely stopped. According to the research, the increase in ventilation was responsible for 97% of the decrease in transmission.

    Since the coronavirus is spread through the air, higher CO2 levels in a room likely mean there is a higher chance of transmission if an infected person is inside. Based on the study above, I recommend trying to keep the CO2 levels below 600 ppm. You can buy good CO2 meters for around $100 online; just make sure that they are accurate to within 50 ppm.

    Air cleaners

    If you are in a room that can’t get enough outside air for dilution, consider an air cleaner, also commonly called air purifiers. These machines remove particles from the air, usually using a filter made of tightly woven fibers. They can capture particles containing bacteria and viruses and can help reduce disease transmission.

    The U.S. Environmental Protection Agency says that air cleaners can do this for the coronavirus, but not all air cleaners are equal. Before you go out and buy one, there are few things to keep in mind.

    If a room doesn’t have good ventilation, an air cleaner or air purifier with a good filter can remove particles that may contain the coronavirus.
    The first thing to consider is how effective an air cleaner’s filter is. Your best option is a cleaner that uses a high-efficiency particulate air (HEPA) filter, as these remove more than 99.97% of all particle sizes.

    The second thing to consider is how powerful the cleaner is. The bigger the room – or the more people in it – the more air needs to be cleaned. I worked with some colleagues at Harvard to put together a tool to help teachers and schools determine how powerful of an air cleaner you need for different classroom sizes.

    The last thing to consider is the validity of the claims made by the company producing the air cleaner.

    The Association of Home Appliance Manufacturers certifies air cleaners, so the AHAM Verifide seal is a good place to start. Additionally, the California Air Resources Board has a list of air cleaners that are certified as safe and effective, though not all of them use HEPA filters.

    Keep air fresh or get outside

    Both the World Health Organization and U.S. Centers for Disease Control and Prevention say that poor ventilation increases the risk of transmitting the coronavirus.

    If you are in control of your indoor environment, make sure you are getting enough fresh air from outside circulating into the building. A CO2 monitor can help give you a clue if there is enough ventilation, and if CO2 levels start going up, open some windows and take a break outside. If you can’t get enough fresh air into a room, an air cleaner might be a good idea. If you do get an air cleaner, be aware that they don’t remove CO2, so even though the air might be safer, CO2 levels could still be high in the room.

    If you walk into a building and it feels hot, stuffy and crowded, chances are that there is not enough ventilation. Turn around and leave.

    #réduction_des_risques #ventilation #CO2 #mesure_du_CO2 #purificateur_d'air #covid-19 #coronavirus #espaces_fermés #air #contamination

    • HKU mechanical engineering study reveals airborne transmission of COVID-19 opportunistic in nature and poor indoor ventilation plays a role in transmission - All News - Media - HKU
      https://seenthis.net/messages/879105

      Germans embrace fresh air to ward off #coronavirus | Germany | The Guardian
      https://seenthis.net/messages/879381

      Ventiler, quantifier le taux de CO2, filtrer, Groupe Jean-Pierre Vernant
      http://www.groupejeanpierrevernant.info/#Ventilation

      La seconde mesure consiste à équiper tous les établissements de capteurs de CO2 de sorte à optimiser la ventilation de chaque pièce :

      fenêtre entrebâillée en permanence ou ouverte périodiquement en grand
      révision des systèmes de ventilation forcée, quand ils existent, et réglage des vitesses de ventilation

      La mesure de CO2 s’effectue à 1 m 50 ou 2 m du sol, avec un relevé au cours du temps. Le taux de CO2 doit être amené, en permanence, au niveau le plus bas possible. Un objectif quantitatif consiste à essayer d’atteindre 200 ppm de plus qu’à l’extérieur (soit 650 ppm à Paris). Les mesures préliminaires effectuées en milieu universitaire et scolaire montrent des taux anormalement élevés, y compris là où les VMC sont aux normes. Passer de 1500 ppm à 650 ppm permet de gagner au moins un facteur 5 en probabilité d’infection, et probablement beaucoup plus, par effet de seuil/de dose. Il conviendrait de fixer un maximum raisonnable (850 ppm est une valeur type recommandée par différents scientifiques) au delà duquel il faille :

      diminuer la jauge d’occupation
      ajouter un système de filtration (voir ci-dessous)
      faire réviser la ventilation forcée pour augmenter le débit
      Il convient d’avoir un recensement exhaustif des salles à risques, avec une attention particulière pour les lieux de restauration.
      Budget pour améliorer la ventilation — L’essentiel passe par des circulaires ministérielles et par une campagne de sensibilisation par des scientifiques, évitant le ton des campagnes du printemps.
      Budget pour les capteurs CO2 — Equiper chaque établissement scolaire, et chaque UFR d’un capteur CO2, produit à 50 €, coûte 3 millions €. Il faut pour cela une commande d’Etat de 60 000 capteurs-enregistreurs, et le recrutement et la formation de techniciens aidant à la mise-en-œuvre.

    • Covid-19 : l’aération, pilier jusqu’ici négligé de la prévention, c’est cité par Macron donc, Le Monde.

      https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/10/16/covid-19-l-aeration-pilier-jusqu-ici-neglige-de-la-prevention_6056262_165068

      Diluer par la ventilation la concentration du virus dans l’air pourrait réduire les contaminations en lieux clos. Des chercheurs proposent de généraliser les capteurs de CO2, un indice utile à condition de bien interpréter la mesure.
      Par David Larousserie

      La recommandation est tombée comme une évidence lors de l’entretien avec Emmanuel Macron, le 14 octobre, annonçant le couvre-feu en Ile-de-France et dans huit métropoles : « Aérer régulièrement (…), dix minutes trois fois par jour. » C’est, selon le président de la République, la quatrième règle barrière que tout le monde devrait suivre. L’évidence est en fait assez récente. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) l’évoque dans bon nombre de ses avis, et des médecins le proclament depuis longtemps, mais la consigne restait loin derrière le lavage des mains, les masques ou les distances de sécurité. Le conseil scientifique ne l’a mentionnée que deux fois dans ses avis, à propos des municipales et des écoles.

      Sans doute cette soudaine mise en avant doit-elle beaucoup à la chancelière allemande, Angela Merkel, qui depuis plusieurs semaines insiste sur l’importance de la ventilation pour contrer l’épidémie et dont le gouvernement a prévu 500 millions d’euros d’ici à 2024 pour la rénovation des systèmes de ventilation des bâtiments publics.

      La logique de cette consigne est assez simple. Puisque le virus se transmet par l’air, diminuer sa concentration, en le diluant par un air renouvelé, abaisse les risques. Sauf que, dans le détail, la situation est plus compliquée, comme viennent d’en faire l’expérience plusieurs enseignants-chercheurs et chercheurs.

      « A la rentrée universitaire, nous voulions assurer la sécurité sanitaire de nos enseignements. Alors nous avons commencé à réfléchir de façon informelle au meilleur protocole à suivre », se souvient Bruno Andreotti, professeur de physique à l’Université de Paris, qui a participé à cette réflexion avec une poignée de volontaires, physiciens, biologistes, informaticiens… La question des masques, des gels ou de la distance étant déjà bien établie, il restait celle de l’aération.

      Situations variables

      D’abord, il a fallu arbitrer une « controverse ». Même si l’Organisation mondiale de la santé maintient que « la transmission du SARS-CoV-2 par les aérosols n’a pas été démontrée », une accumulation d’indices montre que les postillons ou les gouttes exhalées ne sont pas les seules sources de contamination, et donc que les particules qui restent dans l’air plus longtemps (les aérosols) comptent beaucoup. Par exemple, une équipe néerlandaise en juillet a montré la transmission aérienne du virus entre deux cages abritant des furets. Des infections de plus de 30 personnes à partir d’un seul malade dans des chorales en Allemagne ou aux Etats-Unis plaident aussi en faveur de ce mode de contamination. Et donc pour le bien-fondé de la ventilation.
      Ensuite, « recommander d’aérer, c’est une chose, mais savoir quantitativement si c’est bien fait, c’en est une autre », précise Benoit Semin, chercheur CNRS au Laboratoire de physique et mécanique des milieux hétérogènes, à Paris, qui a mené avec des collègues des mesures dans les salles de classe, de réunion, le métro, les voitures, les restaurants… Ces volontaires découvrent alors que, même dans une salle moderne équipée de ventilation aux normes, les situations sont très variables. Ils quantifient aussi l’effet d’une ouverture de fenêtres ou de portes. Ils constatent l’effet de la présence de 5, 10 ou 20 personnes dans une pièce.

      Comment ? Grâce à des capteurs bon marché, à une centaine d’euros, qui mesurent la concentration en dioxyde de carbone, CO2, qui est un gaz exhalé par la respiration humaine. La variation de la concentration de ce gaz permet donc de mesurer l’effet d’une ventilation mécanique ou manuelle par l’ouverture des portes et fenêtres, tout comme elle renseigne sur la présence d’humains dans la pièce.

      « Au début, nous avons suscité l’incompréhension de nos administrations », raconte Jacques Haiech, professeur honoraire de l’université de Strasbourg. « Il a fallu batailler », complète Bruno Andreotti. Les mesures montraient en effet quelques défaillances dans les ventilations…

      « Dès qu’on met un capteur dans une salle indiquant la concentration, cela crée des réflexes pour ventiler », explique Benoit Semin. « On voit même des profs annoncer qu’ils ont fait cours à tel ou tel niveau de concentration en CO2 », apprécie Bruno Andreotti. Ces campagnes de mesures bénévoles ont permis de constater qu’il faut une demi-heure environ pour qu’une personne seule fasse plus que tripler la concentration en CO2 (pour une pièce de 10 m3). Ou que dans une salle de réunion, même avec une ventilation rénovée, les teneurs en CO2 montent vite. Les ventilations ne sont en effet pas prévues pour, comme à l’hôpital, éviter les pathogènes et leur taux de renouvellement d’air est bien plus faible.

      Estimation du risque délicate

      « Les relations avec l’administration s’améliorent. Maintenant il faut passer à l’acte et s’équiper en compétence et en matériel », insiste Jacques Haiech. Plusieurs participants aux discussions et mesures ont mis en ligne un guide des bonnes pratiques sur un site critique de l’évolution de la politique de recherche, le « Groupe Jean-Pierre Vernant ». Désormais, dans plusieurs universités, les étudiants viennent en polaire en cours, leurs profs mangent la fenêtre ouverte, aèrent cinq minutes toutes les demi-heures. Le guide chiffre à 3 millions d’euros la dépense pour 60 000 capteurs, dont certains sont en rupture de stock. « On pourrait lancer des PME pour la fabrication de purificateurs d’air ou de capteurs. Mobiliser les étudiants et les profs pour faire ces mesures… », rêve Bruno Andreotti, qui peste contre l’inertie du système.

      Voilà pour les mesures. Mais, ensuite, quel seuil d’alerte fixer ? La réponse est pour l’instant impossible à donner, car personne ne sait quelle charge virale est contaminante et, a fortiori, quelle concentration dans l’air serait risquée. Deux hypothèses peuvent être avancées.

      L’une est que la probabilité d’être infecté est proportionnelle à la concentration en virus. Alors, mesurer la concentration en CO2 est une bonne manière d’estimer le risque de contamination.

      L’autre hypothèse est qu’il existe un seuil au-delà duquel on est contaminé et en deçà non. L’estimation du risque serait plus délicate, mais cela signifierait aussi qu’il est possible d’empêcher toute contamination. En 2019, une équipe taïwanaise a ainsi rapporté avoir réussi à supprimer la tuberculose dans des salles de classe correctement ventilées. Pour le nouveau coronavirus, aucun seuil ne peut encore être défini. Il semble donc imprudent, sur le plan sanitaire, de proposer des indicateurs rouge, orange ou vert en fonction de la concentration en CO2 d’une pièce, comme le suggèrent de nombreux amateurs : leurs capteurs faits maison pourraient procurer des assurances trompeuses.

      Sur la charge virale qui détermine la contamination, évoquer la thèse d’un seuil sans rappeller pas l’effet dose (cf, diminution de l’ampleur des symptômes si masques) n’est pas très sport.

  • La nouvelle #définition du « #terrorisme » de la #Suisse crée un dangereux précédent dans le monde, ont prévenu des experts de l’ONU en matière de droits de l’homme

    Le projet de #loi_antiterroriste de la Suisse contrevient aux #normes_internationales en matière de droits de l’homme en élargissant la définition du terrorisme et pourrait créer un dangereux précédent pour la #répression de la #dissidence_politique dans le monde, ont averti aujourd’hui les experts* de l’ONU en matière de droits de l’homme.

    Ils ont exprimé leur regret quant au refus des autorités suisses de modifier les sections controversées du projet de loi, actuellement devant le Parlement, mais ont plaidé pour un changement de dernière minute.

    « Aucune de nos recommandations n’a été mise en œuvre », ont-ils dit, faisant référence à une lettre officielle de 16 pages adressée au gouvernement, envoyée à la fin du mois de mai. « Aucune réponse satisfaisante n’a été donnée à nos principales préoccupations concernant l’incompatibilité du projet de loi avec les droits de l’homme et les meilleures pratiques internationales en matière de lutte contre le terrorisme. »

    Les experts ont été particulièrement préoccupés par le fait que, selon le projet de loi, la nouvelle définition de l’« #activité_terroriste » n’exige plus du tout la perspective d’un #crime. Au contraire, la définition pourrait même inclure des actes licites visant à influencer ou à modifier l’ordre étatique, tels que les activités légitimes des #journalistes, de la société civile et des #militants politiques.

    Selon les normes internationales, y compris le Conseil de sécurité des Nations Unies, le terrorisme comprend toujours l’intimidation ou la coercition d’une population ou d’un gouvernement par la menace ou la perpétration d’actes de violences causant la mort, des blessures graves ou la prise d’otages.

    « L’élargissement de la définition du terrorisme à toute campagne non violente impliquant la propagation de la peur va bien au-delà de l’actuel droit national suisse et contrevient aux normes internationales », ont-ils déclaré. « Cette définition excessivement large crée un dangereux précédent et risque de servir de modèle aux gouvernements autoritaires qui cherchent à réprimer la dissidence politique, notamment par la torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »

    Les experts ont également mis en garde contre certains articles du projet de loi qui donneraient à la #police_fédérale un pouvoir étendu pour désigner des « #terroristes_potentiels » et décider de #mesures_préventives à leur encontre sans #contrôle_judiciaire significatif.

    « Tout en reconnaissant les graves risques sécuritaires posés par le terrorisme, nous regrettons vivement que les autorités suisses aient décliné l’opportunité de bénéficier de notre assistance technique et de notre expertise sur la manière de combiner des mesures préventives efficaces et le respect des droits de l’homme », ont dit les experts.

    Les experts ont appelé les parlementaires à garder à l’esprit l’engagement traditionnellement fort de la Suisse en faveur des droits humains et à rejeter une loi qui « est appelée à devenir une tache sérieuse dans l’héritage par ailleurs fort de la Suisse en matière de droits de l’homme ».

    Les experts se sont en outre déclarés préoccupés par les modifications complémentaires proposées du #code_pénal envisageant l’incrimination du soutien aux organisations terroristes, qui, selon eux, risquait de mettre en danger la longue et remarquable tradition humanitaire de la Suisse. Ils ont donc exhorté le Conseil national à valider une récente proposition du Conseil des Etats d’exempter expressément l’action humanitaire impartiale de la criminalisation.

    « La protection des droits humains et les mesures efficaces de lutte contre le terrorisme ne sont pas des objectifs antagoniques, mais devraient être considérés comme des intérêts complémentaires et se renforçant mutuellement dans toute société démocratique », ont-ils conclu.

    https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/HRC/Pages/NewsDetail.aspx?NewsID=26224&LangID=F
    #droits_humains

    ping @cede

  • Entre le Covid-19 et le Brexit, les Français de Londres en plein doute
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/09/entre-le-covid-19-et-le-brexit-les-francais-de-londres-en-plein-doute_605160

    Cette rentrée scolaire 2020 respire presque la normalité dans le plus français des quartiers de la capitale britannique et ce, en dépit de l’épidémie de Covid-19, qui rôde toujours, et des nombreuses boutiques encore fermées. Pourtant, nombre de résidents français de Londres, qui sont loin de tous loger à South Kensington, se posent moult questions. Quel est leur avenir dans cette capitale-monde de presque neuf millions d’habitants, poumon économique du pays – elle génère près du quart du produit intérieur brut (PIB) britannique –, et jusqu’alors réputée pour ses opportunités professionnelles, son multiculturalisme, sa vibrante scène artistique ainsi que ses superbes espaces verts ?
    Le Brexit a eu lieu le 31 janvier 2020 et ses effets devraient vraiment se faire sentir au 1er janvier 2021, au terme de la période de transition, avec l’entrée en vigueur d’une politique migratoire nettement plus restrictive. Quant à la récession liée au Covid-19, elle risque d’être l’une des plus violentes d’Europe, avec une chute du PIB comprise entre 11,5 % et 14 % en 2020, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En raison des mesures sanitaires [les personnes revenant de France doivent s’isoler quatorze jours], « beaucoup de compatriotes ont dû renoncer à leurs vacances d’été, ce qui n’a pas été très bon pour le moral », souligne Olivier Bertin. A 52 ans, ce conseiller consulaire, qui a bâti sa vie professionnelle à Londres, ne se voit pas tout plaquer pour rentrer en France.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#france#sante#education#economie#mesuresanitaire#retour

  • Le port du masque diminue-t-il le risque de forme sévère de COVID-19 ? De nouveaux éléments en faveur de cette hypothèse - Actualités - VIDAL
    https://www.vidal.fr/actualites/25739/le_port_du_masque_diminue_t_il_le_risque_de_forme_severe_de_covid_19_de_nouvea

    Au-delà de la prévention des contaminations, le respect systématique des mesures individuelles de protection, au premier chef le port du masque, pourrait-il diminuer significativement le nombre de cas de formes sévères de COVID-19 ? C’est ce que semble suggérer diverses études, chez l’animal comme chez l’homme.

    Chez l’homme, les résultats d’une étude suisse présentée ici sont renforcés par des observations faites à la suite de clusters où le port du masque a été immédiatement imposé. Celles-ci vont dans le sens des données obtenues dans les régions où cette mesure a été rapidement généralisée, comme à Hong Kong.

    Chez l’animal, une élégante étude a été menée chez le hamster doré qui montre à la fois la transmissibilité de SARS-CoV-2 par voie aérienne (aérosols) et l’effet du masque chirurgical en termes de diminution de la transmission, mais aussi en termes de réduction des symptômes chez les animaux contaminés malgré le masque.

    Une confirmation de l’effet des mesures de protection sur la sévérité de la COVID-19 serait considérable en termes de gestion sanitaire de l’hiver 2020-2021 et milite pour que tout soit mis en œuvre pour favoriser le respect de toutes les mesures de protection, en premier lieu le port systématique du masque. Dans l’attente d’un vaccin efficace, augmenter le pourcentage de personnes immunisées sans avoir présenté de symptômes est essentiel pour parvenir à une immunité de groupe suffisante sans pour autant surcharger le système de santé, ni risquer la vie des personnes infectées.

  • Le président de la région de Sicile ordonne la fermeture de tous les centres d’accueil - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/26812/le-president-de-la-region-de-sicile-ordonne-la-fermeture-de-tous-les-c

    Invoquant « une invasion » et des risques sanitaires dans le cadre de la pandémie de coronavirus, le président de la région Sicile, en Italie, a ordonné, dimanche, l’évacuation et la fermeture immédiate de tous les hotspots et centres d’accueil pour migrants sur son territoire, y compris ceux sur l’île de Lampedusa. Une mesure « non valide » selon Rome. « La Sicile ne peut pas continuer à subir cette invasion de migrants. » Le président de la région Sicile, Nello Musumeci, a déclaré, samedi 22 août sur sa page Facebook, qu’il faisait évacuer et fermer tous les hotspots et centres d’accueil de son territoire, débordés, dit-il, par l’afflux de migrants. Ces infrastructures sont également, selon lui, propices à la diffusion du coronavirus puisqu’il n’y est actuellement pas possible de garantir le respect des mesures sanitaires et gestes barrières.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#sicile#lampedusa#hotspots#sante#mesuresanitaire#contamination#politique#centredaccueil

  • La Sicile défie Rome en décidant de fermer tous ses centres de migrants

    Le président de la région Sicile, #Nello_Musumeci, a défié dimanche le gouvernement italien en publiant un arrêté de fermeture sur son territoire de tous les centres d’accueil de migrants, qu’il juge propices à la diffusion du coronavirus.

    https://twitter.com/Musumeci_Staff/status/1297247841807749127?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E12

    Des sources du ministère italien de l’Intérieur ont immédiatement précisé que cette mesure régionale était invalide, car de la #compétence de l’#Etat. « D’ici demain minuit, tous les migrants présents dans les « hot spots » et dans tous les centres d’accueil de Sicile devront être impérativement transférés vers des installations situées en dehors de l’île », peut-on lire dans l’arrêté d’une trentaine de pages.

    Interdiction d’entrer même avec des ONG

    Le texte ambitionne aussi d’interdire à tout migrant d’« entrer, de transiter et de faire escale sur le territoire de la région sicilienne avec des embarcations, grandes et petites, y compris celles des ONG ».

    Le président de Sicile explique sa décision par le fait qu’il « n’est pas possible de garantir le séjour sur cette île dans le respect des #mesures_sanitaires de prévention de la #contagion ».

    Dans un commentaire sur les réseaux sociaux, M. Musumeci (élu président de région grâce à une alliance de droite et d’extrême-droite) a estimé que "la Sicile ne peut pas être envahie pendant que l’Europe détourne le regard et que le gouvernement ne procède à aucune expulsion". Une prise de position qui lui a valu le soutien de Matteo Salvini, le chef de La Ligue (extrême droite) et ex-ministre de l’Intérieur qui s’était employé à empêcher les débarquements de migrants dans les ports italiens.

    1200 migrants à Lampedusa

    De nombreuses petites embarcations de migrants, essentiellement des Tunisiens, continuent d’accoster sur l’île de Lampedusa, au sud de la Sicile. Il y avait dimanche environ 1 200 migrants à Lampedusa, après le transfert d’environ 300 personnes depuis vendredi vers des structures d’accueil en Sicile.

    Le navire Sea-Watch 4, appartenant à une ONG allemande, a fait savoir dimanche qu’il avait actuellement à son bord 104 migrants dont 37 mineurs, retrouvés samedi et dimanche en mer au large des côtes libyennes.

    Des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines.

    https://www.letemps.ch/monde/sicile-defie-rome-decidant-fermer-centres-migrants

    #villes-refuge #Sicile #Italie #asile #migrations #réfugiés #covid-19 #centres_pour_réfugiés #centres_d'accueil #contamination #coronavirus #pandémie #fermeture #hotspots

    Une #résistance qui n’est pas celle de l’accueil, mais celle qui se fonde sur la rhétorique de l’invasion...

    ping @thomas_lacroix @isskein @karine4

    • Sicile : la #justice italienne rejette un #arrêté #anti-migrants

      La justice italienne a rejeté jeudi un récent décret du président régional de la Sicile ordonnant la fermeture de tous les centres d’accueil de migrants, ont rapporté les médias italiens. Les mesures annoncées par le gouverneur « semblent dépasser le cadre des compétences conférées aux régions », a estimé le tribunal.

      Dans une décision rendue jeudi 27 août, la justice italienne est allée à l’encontre de la volonté du président régional de la Sicile, #Nello_Musumeci. Saisi par le gouvernement, le tribunal administratif de Sicile a ordonné la suspension d’un arrêté ordonnant la fermeture de tous les centres d’accueil de migrants de Sicile (https://www.infomigrants.net/fr/post/26812/le-president-de-la-region-de-sicile-ordonne-la-fermeture-de-tous-les-c).

      Le 23 août, le gouverneur de Sicile Nello Musumeci, avait publié cet arrêté, effectif sur le territoire de l’île qui s’étend jusqu’à Lampedusa, jugeant que les centres d’accueil de migrants contribuaient à la diffusion du coronavirus.

      L’arrêté exigeait le transfert de tous les migrants présents dans les hotspots et les centres d’accueil en Sicile « vers des installations situées en dehors de l’île », et entendait leur interdire d’entrer, de transiter et de faire escale" dans la région « avec des embarcations, grandes et petites, y compris celles des ONG ».
      Pas d’’’aggravation concrète de la propagation du Covid-19’’

      Dans sa décision, le tribunal administratif a estimé « qu’aucune enquête rigoureuse n’a démontré l’existence d’une aggravation concrète (...) de la propagation du Covid-19 au sein de la population locale du fait du phénomène migratoire ».

      Les mesures annoncées par le gouverneur Musumeci « semblent dépasser le cadre des compétences conférées aux régions » dans la gestion du risque sanitaire lié au Covid-19. Elles ont par ailleurs « un impact décisif sur l’organisation et la gestion du phénomène migratoire sur le territoire italien, qui relève de la compétence exclusive de l’État (...) », toujours selon le tribunal.

      Ce tribunal doit se réunir à nouveau le 17 septembre, à la demande de la région de Sicile qui entend présenter d’autres documents pour plaider sa cause.
      Des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines. De nombreuses petites embarcations de migrants, essentiellement des Tunisiens, continuent d’accoster sur l’île de Lampedusa, au sud de la Sicile.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26931/sicile-la-justice-italienne-rejette-un-arrete-anti-migrants

    • Le président de la région de Sicile ordonne la #fermeture de tous les centres d’accueil

      Invoquant « une invasion » et des risques sanitaires dans le cadre de la pandémie de coronavirus, le président de la région Sicile, en Italie, a ordonné, dimanche, l’évacuation et la fermeture immédiate de tous les hotspots et centres d’accueil pour migrants sur son territoire, y compris ceux sur l’île de Lampedusa. Une mesure « non valide » selon Rome.

      « La Sicile ne peut pas continuer à subir cette invasion de migrants. » Le président de la région Sicile, Nello Musumeci, a déclaré, samedi 22 août sur sa page Facebook, qu’il faisait évacuer et fermer tous les hotspots et centres d’accueil de son territoire, débordés, dit-il, par l’afflux de migrants. Ces infrastructures sont également, selon lui, propices à la diffusion du coronavirus puisqu’il n’y est actuellement pas possible de garantir le respect des mesures sanitaires et gestes barrières.


      https://twitter.com/Musumeci_Staff/status/1297247841807749127

      « D’ici demain minuit, tous les migrants présents dans les hotspots et dans tous les centres d’accueil de Sicile devront être impérativement transférés vers des installations situées en dehors de l’île », peut-on lire dans l’arrêté publié dimanche.

      En date du 23 août, quelque 1 200 migrants se trouvaient sur la seule île de Lampedusa, au sud de la Sicile, qui voit accoster de nombreuses embarcations de fortune avec à leur bord essentiellement des Tunisiens. Environ 300 autres personnes avaient déjà été transférées 48 heures plus tôt vers des structures d’accueil en Sicile.

      Des sources du ministère italien de l’Intérieur ont immédiatement précisé que cette mesure régionale de fermeture des centre d’accueil et hotspots n’était pas valide, car il s’agissait d’une compétence de l’État, indique l’AFP.

      Mais alors que des dizaines de migrants hébergés dans les centres siciliens se sont avérés positifs au coronavirus ces dernières semaines, Nello Musumeci accuse le gouvernement national et l’Union européenne de « détourner le regard » sur les récents afflux de migrants « largement sous-estimés », a-t-il encore écrit sur Facebook. Le dirigeant appelle Rome à fermer ses ports aux navires humanitaires ayant secouru des migrants comme l’avait décrété l’année dernière l’ex-ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Ce dernier s’est d’ailleurs fendu de plusieurs tweets pour exprimer toute sa solidarité avec le président sicilien.

      https://twitter.com/matteosalvinimi/status/1297485230933184512

      Le navire Sea Watch 4, de l’ONG allemande éponyme, a fait savoir dimanche qu’il avait actuellement à son bord 104 migrants dont 37 mineurs, secourus samedi et dimanche en mer au large des côtes libyennes. L’équipage pourrait rapidement demander leur débarquement en Italie et à Malte.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/26812/le-president-de-la-region-de-sicile-ordonne-la-fermeture-de-tous-les-c

  • Débat : #Classement_de_Shanghai, un palmarès pas très classe !

    Chaque été sort le 15 août la nouvelle mouture du « classement de Shanghai » – plus précisément le classement de l’Université Jiao Tong de Shanghai. Son but initial était de situer les universités chinoises par rapport à leurs homologues américaines. Il peut d’ailleurs « être considéré comme le symptôme du goût traditionnel de la civilisation chinoise pour l’#ordonnancement et la #classification ».

    Sorti des frontières chinoises depuis sa création en 2003, ce classement est devenu au fil des années un outil de #comparaison universel, non seulement des universités mais aussi des pays entre eux. Cependant, la communication qui l’entoure n’est-elle pas disproportionnée par rapport à sa qualité technique ?

    Une #méthodologie à questionner

    Notons d’abord que ce classement se concentre exclusivement sur l’activité de #recherche des établissements. Certaines disciplines, comme les #sciences_humaines_et_sociales, n’y sont pas prises en compte.

    L’activité d’#enseignement n’y est pas évaluée, pas plus que la #vie_étudiante, les #activités_culturelles ou l’insertion dans les territoires. Autant de dimensions qui sont pourtant essentielles pour un futur étudiant voulant juger de la « #qualité » d’une université. Globalement, ce classement favorise les universités qui sont fortes en #sciences_expérimentales, situées dans les pays où l’on parle l’#anglais.

    Sa méthodologie soulève aussi les critiques, sur le plan de la #bibliométrie, de ses #indicateurs, imparfaits et biaisés, de la difficulté d’homogénéiser les données entre plusieurs pays. C’est le #jugement_subjectif du fournisseur du classement qui détermine les indicateurs les plus importants, sans aucune justification théorique, et qui les impose de fait aux utilisateurs.

    Plus généralement, il est aberrant qu’un classement qui se base sur une seule note globale puisse refléter la #qualité d’une université, structure très complexe et diverse. C’est un peu comme s’il s’agissait de désigner la meilleure voiture du monde. Une Zoé est-elle une « meilleure » voiture qu’une Porsche ou une Kangoo ? Cela dépend bien sûr de l’usage du véhicule, du budget qu’on peut lui consacrer, et aussi de paramètres subjectifs (esthétique, « marque préférée » etc..). Alors pourquoi fait-on pour les universités ce qu’on ne se permettrait pas de faire pour l’automobile ?

    Une #perversité dans les usages

    Même faux, même biaisés, les classements ne poseraient pas un gros problème s’ils n’étaient pas devenus un #produit_de_consommation, une aubaine commerciale et même un dangereux outil de #management stratégique.

    Revenons sur les différentes catégories de « consommateurs » de classements. Au départ, les classements s’adressaient aux étudiants et à leurs familles, afin de les aider à effectuer leurs choix. C’était le cas du premier d’entre eux, celui de US News and World report en 1983, puis aujourd’hui du « classement de Shanghai ».

    https://twitter.com/FR_Conversation/status/1151738587047743489?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E11

    On aboutit ainsi à des sortes de « Guides Michelin » des universités. Comparaison intéressante, car on sait que la légitimité du guide rouge a été fortement remise en cause, à la fois sur des questions de méthodologie (système ancien, flou, manque de transparence), mais aussi d’usage (pression accrue sur les bénéficiaires).

    Mais la comparaison s’arrête là : si je fais confiance à une mauvaise évaluation dans un guide gastronomique, je ferai, au pire, un mauvais repas. Si je n’utilise que les classements pour choisir mes études, je risque de faire un mauvais choix de vie !

    Autres usagers des classements, les #entreprises. Elles embauchent quelquefois plus un diplôme « bien classé » qu’une personne. Dans notre pays, cette tendance existe dans le privé mais aussi dans la fonction publique avec l’exception culturelle des « grands corps », où certaines écoles ont le monopole de certains emplois.

    Les universités elles-mêmes peuvent être tentées de les utiliser pour sélectionner un partenaire étranger. Mais elles peuvent, hélas, aussi construire une stratégie visant à progresser dans les classements, plutôt que se concentrer sur leurs objectifs fondamentaux : qualité des formations, compétitivité des recherches, services rendus à la société. On passe ainsi du classement comme simple « élément d’information et de contexte » à un « élément d’une stratégie ».

    Enfin, l’État a pu considérer la progression dans les classements comme objectif stratégique pour ses universités. De même, le risque existe de voir les classements pris en compte par des organismes de contrôle ou comme variables dans des algorithmes d’attribution de #ressources.

    Du commercial au politique

    Oui, le classement des universités « fait vendre ». Il s’insère dans la passion de la presse magazine pour les #palmarès en tous genres, et est devenu un des principaux marronniers de la presse estivale. L’analyse sémantique montre que c’est paradoxalement la #contre-performance des établissements français qui fait évènement (« les universités françaises piétinent », « les universités françaises restent en retrait »…).

    Comme un club de football, les principaux classements commercialisent aussi de lucratifs produits dérivés : consultance, publicités, congrès, salons, aides à la rédaction de candidatures…

    La manière dont les universités ou les gouvernements communiquent sur ces classements ne peut qu’augmenter ce véritable #cercle_vicieux qui transforme le classement d’un simple outil en un #objectif_stratégique. On ne devrait pas commenter la place de nos universités dans ces classements avec un vocabulaire sportif : les universités ne sont pas dans un championnat.

    Il existe malgré tout un effet positif à cette médiatisation, celui de voir le public s’intéresser à un succès académique. Mais alors, pourquoi aussi peu d’écho à d’autres réussites ? Ainsi, l’attribution à Martin Karplus, professeur à l’université de Strasbourg et à Harvard, du prix Nobel de chimie 2013, est passée quasiment inaperçue en France.

    L’appétence pour les classements ne reflèterait-elle qu’un manque d’information sur la science et l’université ? L’importance prise par les classements comme celui de Shanghai comblerait-elle un vide créé par des universités ne communiquant pas assez avec le grand public ?

    Évaluer, et non classer

    On pourrait dire que tout cela est un argument de « mauvais perdant » : moins bien on est classé, plus on critique les classements ! Or la LERU (League of European Research Universities), qui regroupe les universités européennes les mieux classées, a adopté une position très claire :

    "Les classements sont, au mieux, sans rapport avec les #valeurs de l’université ou, au pire, les saperont. Ils encouragent la convergence vers un modèle dominé par la recherche, réduisant la diversité du système et sapant le potentiel de contribution à la société par d’autres moyens (..) Cela pourrait conduire à une culture obsessionnelle de la #mesure et du #contrôle, et promouvoir l’idée d’« #universités-supermarchés »."

    Mais attention, questionner les classements, mettre en cause leur importance, discuter leur #fiabilité ne veut pas dire que les universités ne veulent pas être évaluées, puisque l’#évaluation est dans leur quotidien.

    Répétons-le, on ne peut pas résumer la diversité et la richesse de nos universités par des chiffres à la fiabilité contestée. Le but de l’université n’est pas de figurer dans les classements. Elle travaille à la réussite de ses étudiants, pour qu’ils approfondissent le plus loin possible leurs savoirs. Elle se consacre à une recherche à la fois désintéressée et tournée vers la société, toute la société. C’est à l’aune de ces objectifs fondamentaux que la qualité de l’université devrait être regardée, analysée, commentée, mais sans classer.

    https://theconversation.com/debat-classement-de-shanghai-un-palmares-pas-tres-classe-142444
    #Shangai #ranking #université #facs #classement #critique

    –—

    Je signalais ici l’entrée de l’#Université_Grenoble_Alpes dans les top 100 du classement :
    https://seenthis.net/messages/871918#message871920

  • VIDAL - #COVID-19 : les #mesures_barrières préviennent-elles l’apparition de symptômes en cas d’infection ? - Actualités
    https://www.vidal.fr/actualites/25460/covid_19_les_mesures_barrieres_previennent_elles_l_apparition_de_symptomes_en_

    Un article, publié dans Clinical Infectious Diseases, confirme l’effet protecteur de la distanciation physique et du port du masque vis-à-vis de la transmission du SARS-CoV-2, et apporte de l’eau au moulin de l’hypothèse d’un lien entre la charge infectieuse et la sévérité de la COVID-19.

    [...]

    Les résultats montrent que ces mesures barrières ne protègent pas complètement de l’infection, mais qu’elles ont néanmoins un effet protecteur significatif et qu’elles semblent, par ailleurs, prévenir l’apparition de formes symptomatiques chez les personnes infectées.

    Si ces données venaient à être confirmées par d’autres études, le respect systématique des mesures barrières (dont le port du masque) pourrait suffire à prévenir l’engorgement des services hospitaliers en cas de deuxième vague, simplifiant ainsi considérablement la gestion de la pandémie de COVID-19.

    [...]

    Pour rappel, lors d’une COVID-19, la réaction immunitaire innée varie selon la charge infectante (plus exactement la #MOI ou multiplicité d’infection, soit le ratio « particules infectantes/cellules cibles »). Une faible MOI de #SARS-CoV-2 stimule fortement et rapidement la production d’#interférons de type 1 et 3 par l’épithélium nasal. En revanche, une forte MOI déclenche une inhibition de cette réponse pendant 24 à 48 h (sans pour autant bloquer complètement la réaction immunitaire). Cela a été observé en culture cellulaire, chez le furet et chez l’homme.

    De plus, une étude Inserm/AP-HP récemment publiée dans Science et menée sur 50 patients a montré que les patients présentant des formes sévères ou très sévères de COVID-19 avaient une faible production d’#interféron bêta et une absence de production d’interféron alpha au début de la maladie.

    Enfin, le fait que la charge infectieuse puisse conditionner l’évolution et la gravité de l’infection n’est pas nouvelle. Dans le contexte des coronavirus humains, elle a été montrée lors d’infections expérimentales par 229E chez des volontaires sains.

    En conclusion, il est à espérer que, dans un contexte de #ras-le-bol, voire de refus, croissant des mesures barrières et du port systématique du masque, d’autres travaux viendront confirmer les résultats de cette étude suisse.
    Parvenir à prouver de manière définitive que ces mesures, et en particulier le port du masque, empêchent l’apparition de formes graves changerait complètement la donne en termes de gestion de la pandémie, et ce sans attendre un hypothétique vaccin. Sous réserve de convaincre la grande majorité des populations…

    Pour aller plus loin
    L’étude suisse sur les effets des mesures barrières
    Bielecki M, Züst R, Siegrist D et al. Social distancing alters the clinical course of COVID-19 in young adults : A comparative cohort study. Clinical Infectious Diseases, 29 juin 2020.

    L’étude sur la réaction immunitaire innée dans la COVID-19
    Blanco-Melo D, Nilsson-Payant BE, Liu WC et al. Imbalanced Host Response to SARS-CoV-2 Drives Development of COVID-19. Cell. 2020 May 28 ; 181(5) : 1036–1045.

    L’étude sur le profil immunitaire des personnes atteintes de formes sévères de COVID-19
    Hadjadj J, Yatim N, Barnabei L et al. Impaired type I interferon activity and inflammatory responses in severe COVID-19 patients. Science, 13 juillet 2020.

    Les études sur la réinfection expérimentale par 229E
    Callow KA. Effect of specific humoral immunity and some non-specific factors on resistance of volunteers to respiratory coronavirus infection. J Hyg (Lond). 1985 Aug ;95(1):173-89.

  • « J’irai l’année prochaine » : les impossibles vacances « au pays » de la diaspora africaine de France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/07/24/en-france-la-dechirure-de-la-diaspora-africaine-de-ne-pas-partir-en-vacances

    ’Lactuelle crise sanitaire mondiale a obligé une partie de la diaspora africaine installée en France à renoncer, la mort dans l’âme, à passer ses habituelles vacances d’été « au pays ». Même si certains territoires tels que le Sénégal ou le Maroc commencent à ouvrir leurs frontières − généralement aux seuls ressortissants ou aux étrangers titulaires d’un titre de séjour −, cette diaspora raconte sa profonde « déchirure » de ne pas fouler à nouveau la terre natale tout en exprimant, également, quelques « peurs ». « Ce virus nous a empêchés de nous organiser pour cet été. Moi, je n’ai pas d’argent pour acheter un billet à 2 000 euros à la dernière minute. Je ne peux pas, lance-t-elle. Et, une fois là-bas, je ne suis pas sûre qu’on respecte les gestes barrières. » Le Cameroun a officiellement recensé plus de 16 500 personnes contaminées et plus de 380 décès. « J’irai l’année prochaine, s’il n’y a pas un autre malheur », promet-elle. C’est exactement ce que se dit Saïd qui ne reverra pas, cet été encore, les montagnes algériennes de Kabylie. (..) « Tout était prévu, mais c’est la pagaille en Algérie. A la place, on ira peut-être au Danemark en camping-car », confie-t-il « dégoûté ». En effet, les frontières terrestres, maritimes et aériennes de l’Algérie sont fermées et elles vont le rester jusqu’à la fin de la pandémie de Covid-19 ou plus précisément « jusqu’à ce que Dieu nous libère de ce fléau », a annoncé le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, le 28 juin. En France, ces annonces ont été très mal vécues par une partie de la diaspora algérienne, alors même que l’Union européenne (UE) a annoncé, le 30 juin, la réouverture de ses frontières aériennes avec le pays. Mais l’Algérie fait face depuis le début du mois de juillet à une flambée de contamination : le nombre officiel dépasse les 500 cas par jour, contre 250 fin juin. Un chiffre sous-estimé, selon les médecins, qui multiplient les appels de détresse sur les réseaux sociaux, s’alarmant d’une situation catastrophique dans plusieurs hôpitaux.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#ue#diaspora#retour#frontière#sante#crisesanitaire#mesurebarrière

  • Tourisme : la Dordogne attend les Néerlandais mais pas seulement...
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/20/tourisme-la-dordogne-attend-les-neerlandais-mais-pas-seulement_6046720_3234.

    La chronologie des faits raconte une étrange période où la parole gouvernementale fut de nouveau attendue, écoutée et suivie. Tous les propriétaires néerlandais de campings racontent la vague d’annulations qui a suivi une déclaration du secrétaire d’Etat au tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, affirmant que « les Français pourraient partir en France » – la presse locale a compris que le pays serait fermé aux étrangers. Le secrétaire d’Etat a dû se rendre aux Pays-Bas pour implorer les locaux de retrouver l’Hexagone ; Mark Rutte, de son côté, n’était pas pressé de dire à ses concitoyens qu’ils pourraient quitter le pays pour leurs vacances. « Heureusement qu’il n’y a pas assez de lits aux Pays-Bas pour accueillir tous les touristes néerlandais, et que la météo est ce qu’elle est », soupire Karin Heerink. Ce week-end du 18 juillet, le camping est plein à 40 %. C’est un peu rageant quand il était intégralement réservé dès le mois de février en temps normal, mais la saison s’annonce meilleure que ce qui était envisagé. Tout de même, constate son mari, Luuk, « tout est différent ». Il voit notamment la réticence de ses clients à quitter l’enceinte du camping et à frôler des corps au restaurant ou dans les grottes. Tim Steen sillonne la partie réservée aux tentes de son camping. Il pointe du doigt les emplacements vides, et ces touffes d’herbe jaunie qu’on ne voit pas normalement, entre le 15 juillet et la fin août : « Là, on voit le résultat du coronavirus. » Ce week-end, il a dû commencer à restreindre l’accès à la piscine pour faire respecter la distanciation physique. Ce qui ressemble à une mauvaise nouvelle n’en est pas une : c’est le signe que le camping se remplit, même s’il devrait rester des places libres tout l’été.

    #Covid-19#migrant#migration#france#paysbas#tourisme#sante#mesuresanitaire

  • Texas border county had ’model’ Covid-19 response – then the governor stepped in | US news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2020/jul/10/texas-starr-county-covid-19-model-greg-abbott
    https://i.guim.co.uk/img/media/2a71d61f03cb17b43b16f6b3fcb3d162ed2f3295/0_166_3000_1800/master/3000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Five residents from Starr county on Texas’s southern border died on a single day last week after contracting Covid-19. New infections in the rural border community of around 65,000 people have soared in recent weeks, and two intubated patients had to be airlifted to Dallas and San Antonio when overwhelmed local hospitals couldn’t care for them.Texas has become one of the US’s new coronavirus hotspots, with new confirmed cases surging to around 14% of the country’s total, when measured by a seven-day average. Elective surgeries were paused this week as the state tries to free up hospital beds for increasing numbers of Covid-19 patients.
    But Starr county’s public officials knew months ago that is was especially vulnerable to the coronavirus pandemic: roughly one in three residents lives in poverty, a sizable slice of the population doesn’t have health insurance, and risk factors such as diabetes and obesity prevail. To protect their constituents, who are more than 99% Latino, they acted fast to curtail the contagion.

    #Covid-19#migration#migrant#etatsunis#texas#mexique#latino#sante#minorite#comorbidite#mesuresanitaire#frontiere