• Une experte indépendante de l#’ONU conduira une enquête internationale sur la mort de Khashoggi | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2019/01/1034912

    Le 4 janvier 2019, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet avait estimé que le procès pénal en #Arabie_saoudite de personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’#assassinat du #journaliste Jamal #Khashoggi ne répondait pas aux exigences de l’enquête indépendante et internationale qu’elle avait réclamée.

  • New York white supremacist sword attacker pleads guilty - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-us-canada-46979201

    “White nationalism will not be normalised in New York,” said District Attorney Cyrus Vance Jr in a statement following Jackson’s conviction.

    "This resolution won’t bring back Timothy Caughman, a beloved New Yorker who was executed for being black on a midtown street corner.

    "It won’t reverse the alarming rise of white nationalism in America.

    “It is, however, the loudest message that a civil society can send to would-be terrorists.”

    #racisme #états-unis #suprémacistes #meurtre

  • #CPI : l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo acquitté de crimes contre l’humanité
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/01/15/cpi-l-ancien-president-ivoirien-laurent-gbagbo-acquitte-de-crimes-contre-l-h

    Les deux hommes étaient jugés depuis 2016 à La Haye pour #crimes_contre_l’humanité et #crimes_de_guerre, notamment #meurtres, #viols et #persécution, au cours des violences postélectorales en Côte d’Ivoire entre décembre 2010 et avril 2011, lorsque Laurent Gbagbo avait refusé d’accepter sa défaite face à son rival Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3 000 morts en cinq mois.

    #impunité #Laurent_Gbagbo #Charles_Blé_Goudé

  • Nous sommes le 2 janvier 2019. Sans surprise, déjà des #violences_de_genre. Mais aussi des articles sur ces violences en ?? Pas des "faits divers" qui tiennent en un paragraphe. En l’occurrence : 2 pages, 817 mots, 3941 caractères.

    "Une femme battue et séquestrée 12 heures par son mari à Madrid"
    Voilà ce que l’on apprend :
    L’homme de 41 ans a été arrêté par la police pour avoir "brutalement" agressé sa compagne de 45 ans et l’avoir maintenue enfermée 12h au domicile conjugal (porte parole de la police)

    L’homme, qui avait des antécédents de violence de genre, a été remis en liberté. Des mesures d’éloignement ont été prises. Un bracelet électronique lui a été posé. La femme a été hospitalisée. La journaliste pourrait s’arrêter là, après-tout. Mais non.

    Car en Espagne, on ne met pas les cas de violence de genre dans la rubrique des chiens écrasés. La journaliste va donc tenter de nous expliquer ce qui s’est passé, croisant les témoignages des forces de l’ordre qui sont intervenues, des pompiers et de la victime

    Nulle part, on ne lira le témoignage d’un voisin ou d’une voisine, et le désormais célèbre : "On ne comprend pas. C’était vraiment un mec bien". Car ces témoignages n’ont absolument aucune valeur et n’apportent rien
    Les journalistes espagnol.e.s l’ont bien compris.

    Selon la police, intervenue sur les lieux, "après plusieurs heures, la victime a pu s’échapper avec ses 2 enfants, mineurs, témoins de l’agression" Une police qui rajoute les # suivants : #ViolencedeGenre #PasUneEnMoins*


    https://twitter.com/policiademadrid/status/1080385348428066817

    #NiUnaMenos, "Pas une en moins", c’est une façon plutôt intelligente de rappeler que "pas une de plus" n’est pas adéquat, puisque si une femme est tuée sous les coups de son conjoint ou ex conjoint, ça fait une femme de moins sur terre. Eh oui. Habile. Hashtag très utilisé ici.

    La police a rapporté à la journaliste que l’arrestation s’est produite le 30 décembre dernier (l’article date du 2 janvier) Une amie de la victime a appelé les forces de l’ordre, après avoir reçu des WhatsApp expliquant qu’elle avait été battue, qu’elle était séquestrée...

    .. et qu’elle craignait pour sa vie La police a donc envoyé une patrouille puis a prévenu les pompiers pour leur dire qu’ils allaient devoir intervenir en défonçant la porte derrière laquelle la femme était retenue contre sa volonté

    Les pompiers n’ont finalement pas eu à intervenir : une patrouille de police municipale est tombée nez à nez avec la victime qui descendait les escaliers, en pleurant, avec les deux enfants. Elle était parvenue à s’échapper

    Les agents ont tenté de parler avec la victime mais à ce moment-là, "elle était encore en état de choc" et ne pouvait prononcer un mot.
    Elle avait des blessures aux mains, aux jambes et aux lèvres, selon la police.

    Plus tard, elle a expliqué que son compagnon l’avait frappée avec un balai en aluminium jusqu’à ce qu’il se casse, qu’il lui avait sauté dessus x fois, genoux joints, alors qu’elle était au sol, mis des coups de pied et des coups de poings "Les enfants y ont assisté" selon police

    Elle a ensuite indiqué aux policiers que son agresseur avait commencé à la frapper à 1h du matin (il a été arrêté à 13h45), qu’il l’avait séquestrée dans la chambre puis qu’elle avait réussi à sortir avec les 2 enfants bien des heures plus tard, pendant qu’il était aux toilettes

    Les agents de police sont montés à l’étage L’homme leur a ouvert et s’est laisser arrêter Accusé de "mauvais traitements et blessures dans le cadre conjugal", il est passé devant un juge "spécialisé dans les violence de genre" Et là, vous allez me dire : kesako ? Je vous réponds.

    En 2004, un système de justice spécialisé a été mis en place

    Explications dans ce reportage que j’ai réalisé pour @FRANCE24 / @ActuElles @_51percent
    https://www.youtube.com/watch?v=9N7mZNQBAnw

    Cela n’est évidemment pas suffisant (voir mon article ici : https://www.france24.com/fr/20181123-focus-espagne-justice-violences-femmes-conjugales-justice-protect)

    Les magistrats qui traitent des violences commises contre les femmes ne sont pas assez formés. C’est la vice-présidente du tribunal constitutionnel elle-même qui le dit", explique @PepaBueno, que j’ai interviewée pour ce reportage : https://play.cadenaser.com/audio/001RD010000005280629

    Pour exercer dans les tribunaux spécialisés, il suffit en effet de suivre une formation de dix jours, en sus de la forma° initiale. Ce qui interroge en Espagne, où les incidents qui embarrassent le pouvoir judiciaire s’accumulent. En octobre, une vidéo a défrayé la chronique.

    On y voyait un juge spécialisé dans les violences faites aux femmes insulter une présumée victime en son absence, juste après son audition. Après l’avoir traitée de "fille de pute" notamment, le juge a fait quelques commentaires à l’attention de ses collègues : "Vous allez voir la tête qu’elle va tirer quand elle s’apercevra qu’elle devra confier ses enfants au père". Depuis, la justice s’est saisie de l’affaire.

    https://cadenaser.com/ser/2018/10/03/sociedad/1538581619_584708.html

    On en revient donc au cas d’agression dont je vous parlais au début : L’homme est donc passé devant la juge spécialisée qui était de garde ce jour-là. Après avoir recueilli son témoignage, elle a décidé de le laisser en liberté provisoire +ordre protection +bracelet électronique.

    Je ne suis pas juge, je n’ai donc pas à commenter cette décision de justice. Nombre d’internautes, en revanche, ont fait savoir leur mécontentement, en commentant les articles de @el_pais et de @elmundoes notamment : On peut lire ici :

    Trad : "La juge n’a pas estimé que c’était suffisamment grave pour l’envoyer en prison, il est donc libre. Il la séquestre 12h et la frappe devant des mineurs mais ça n’est pas grave, il n’y a aucun risque. Bon. Jusqu’à ce qu’il la tue, pas besoin de prendre des mesures donc."

    La #loi espagnole de lutte contre les violences de genre (2004) n’est pas jugée efficace pour éradiquer les violences contre les femmes, par toutes celles et ceux engagé.e.s dans ce combat. Du côté des médias, un travail d’autocritique a été fait pour n’oublier aucune victime.

    e vais terminer par des chiffres : En Espagne, en 2018, 47 femmes ont été tuées par leur (ex)conjoint Chiffre le + bas depuis 15 ans :
    https://www.elmundo.es/espana/2018/12/31/5c2a03f021efa0c25a8b45f4.html
    En France, en 2018 ? 130 en novembre 2018

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/11/26/violences-conjugales-109-femmes-tuees-par-leur-conjoint-ou-ex-compagnon-en-2

    On est d’accord : les chiffres ne disent pas tout (ou, au contraire, on peut leur faire dire ce qu’on veut) mais cela donne une idée Rajouter aux 130 femmes tuées : 16 hommes tués par leur compagne ou ex-conjointe 25 enfants tués dans le cadre de violences conjugales

    @MarleneSchiappa et @CCastaner précisent : « En incluant les suicides et les homicides de victimes collatérales, le nombre total de décès résultant de ces violences [conjugales] s’élève à 247 personnes » Nous, médias, devons arrêter d’en parler comme de simples faits-divers

    https://twitter.com/MelinaHuet/status/1080568498030555136
    #Espagne #femmes #violence #journalisme #presse #médias #justice #statistiques #chiffres #féminicide #meurtres #violences_conjugales #violences_domestiques

    • La #loi espagnole de lutte contre les violences de genre (2004) n’est pas jugée efficace pour éradiquer les violences contre les femmes

      Les violences de genre c’est pas les violences contre les femmes, l’expression elle même est une invisibilisation de ces violences et de leur spécificité.
      Ce matin Titiou Lecoque annonce qu’elle passe la main pour le décompte des femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Elle mentionne que ce décompte est loin de prendre en compte toutes les victimes de la violence de ces hommes. Les femmes tuées par un homme car elles se sont refusées à eux, les femmes poussées au suicide par les violences infligées par un homme, les femmes qui ont survecu avec une vie détruite, une visage brulé à l’acide, lacéré au cutter, leurs enfants assassinés par un père...

      https://www.liberation.fr/france/2019/01/03/meurtres-conjugaux-deux-ans-de-recensement-plus-de-200-femmes-tuees-et-ta

      Autre phrase fausse : tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon. Nous devrions la rayer de nos formules toutes faites. Ces femmes ne meurent pas sous les coups. Elles sont tuées. Parfois elles sont battues à mort, mais pas toujours. Outre que cette phrase passe sous silence l’intention meurtrière, elle invisibilise l’étendue du phénomène en ne prenant pas en compte les survivantes. La réalité c’est que presque tous les jours, en France, un homme tente de tuer sa compagne ou ex-compagne. Voici un aperçu, sur les derniers mois de 2018 de ce qu’on ne verra pas dans le décompte.

      Octobre : un homme de 32 ans a agressé en plein centre commercial son ancienne petite amie, il l’a défigurée à coups de cutter. Un homme de 63 ans a poignardé avec un tournevis son ancienne compagne, 53 ans. Elle doit sa survie au manteau au cuir qu’elle portait. Un homme de 19 ans a tenté de brûler vive sa compagne qui venait de le quitter. Un homme de 38 ans tente d’étrangler sa compagne et la frappe à coups de marteau avant de prévenir les secours.

      Novembre : une femme de 72 ans a passé la nuit retranchée dans une pièce de sa maison après avoir annoncé à son compagnon qu’elle souhaitait le quitter. Le Raid est intervenu, l’homme s’est suicidé avec son fusil de chasse. Un homme de 78 ans a tiré sur son épouse de 54 ans. Une femme de 58 ans est frappée par son mari, 59 ans. Prévenue, la police arrive mais le couple affirme que tout va bien. Une heure plus tard, nouvel appel. La femme a réussi à se réfugier chez des voisins mais son mari s’est muni d’une bouteille de gaz et menace de tout faire sauter. « Vous allez tous crever avec moi ». La police a réussi à le maîtriser, il est en garde à vue pour tentative d’homicide, menaces de mort et violences conjugales.

      Décembre : une femme de 33 ans est poignardée à huit reprises, dont plusieurs fois à la gorge, par son compagnon. Un homme de 36 ans a frappé sa compagne à coups de marteau sur le crâne. Elle a réussi à se réfugier chez des voisins. L’homme a ensuite mis le feu à l’appartement avant de se suicider. Un homme a tenté de tuer son épouse et leurs deux enfants en les étranglant. Un homme de 25 ans a poignardé sa compagne, 26 ans, et leur fille de trois ans. La femme a été touchée aux poumons et la petite aux jambes. Elles ne sont plus en danger. Un homme de 44 ans a poignardé à sept reprises sa compagne, 33 ans. Son pronostic vital est toujours engagé.

      Il ne s’agit pas ici de violences conjugales mais bel et bien de tentatives d’homicide. Si on ne parle que d’une femme tuée tous les trois jours, c’est uniquement parce que le taux de réussite n’est pas de 100%.

      Sont également exclues de ce décompte celles qui ont été tuées à cause de ce que l’on nomme hideusement des « drames du dépit amoureux ». Tuées parce qu’elles avaient refusé les avances d’un homme.

      Ne peuvent évidemment pas être incluses celles qui se sont suicidées. En février 2017, une femme erre dans la rue, elle est recueillie par un pompier auquel elle explique que son mari la viole, la torture, la prostitue de force. Le mari est arrêté, il est toujours en détention, la victime s’est suicidée en juin dernier. En novembre, c’est Mandy, 21 ans, qui s’est suicidée. Le mois précédent, son petit ami l’avait séquestrée et passée à tabac, dans une séquence cauchemardesque de plusieurs jours, au point qu’elle s’était jetée par la fenêtre pour tenter de s’échapper.
      La folie prend la forme de notre société

      Tous les trois jours, en France, un homme parvient à tuer sa compagne ou ex-compagne. Malgré les plaintes qu’elles ont déposées, malgré les dispositifs d’aide, malgré les précautions de l’entourage. Malgré nous. Ce chiffre n’a rien d’une fatalité. Il peut augmenter ou diminuer. Cela dépend de notre vigilance, du bon fonctionnement des institutions policières et judiciaires, et du financement des associations qui font un énorme travail malgré leur épuisement.

      Quand on pose un regard de néophyte sur ces histoires, on peut se demander quelle proportion relève du psychiatrique. L’institution judiciaire est chargée de trancher cette question, et elle conclut assez rarement à la folie. De toute façon, comme je l’ai déjà écrit, la folie n’est pas exempte des constructions sociales. La folie prend la forme de notre société, et dans une société sexiste où les femmes, leurs corps, leurs vies, sont toujours soumises au contrôle, dans une société où elles n’ont pas encore acquis leur droit réel à exister en tant que telles, la folie des hommes reflète les processus de domination sous-jacents qui font nos implicites sociaux. Elle cristallise le sexisme ordinaire comme un précipité chimique et le transforme en son point le plus extrême : le droit de vie et de mort.

      #violence_masculine #misogynie #sexisme_d’état #injustice

  • #Fortapàsc

    En 1985, Giancarlo Siani est tué de dix balles de revolver. Il avait 26 ans. Il était journaliste au quotidien "Il Mattino" et avait le défaut de s’informer, de vérifier les nouvelles, d’enquêter sur les faits. Nous le suivons ici dans les quatre derniers mois de sa vie : son dernier été, quand il descendait tous les jours dans l’enfer de Torre Annunziata, règne du boss mafieux #Valentino_Gionta. A cette période, tout tournait autour des intérêts pour la reconstruction de l’après-tremblement de terre de 1980. Au milieu des « camorristes », des politiciens corrompus, des magistrats craintifs et des carabiniers impuissants, Giancarlo voyait. Il comprenait.


    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=174715.html
    #film #journalisme #presse #médias #meurtre #assassinat #Naples #mafia #Italie #Torre_Annunziata #camorra #appels_d'offre #reconstruction #tremblement_de_terre #catastrophes_naturelles #Giancarlo_Siani #corruption

  • #Décès du président de l’association des ivoiriens de #Tunisie après une attaque au couteau lors d’un braquage

    Le président de l’#association_des_ivoiriens de Tunisie #Falikou_Coulibaly, a succombé, dans la soirée du dimanche de ses blessures, après un braquage qui a mal tourné du côté de Dar Fadhal, à la Soukra.

    Selon une source sécuritaire, citée par la radio Mosaïque FM, 6 personnes ont été arrêtées dont une personne qui aurait attaqué le jeune homme au couteau.

    La criminalité a largement augmenté en Tunisie depuis 2011.

    “Quelque 185.617 affaires criminelles, tous délits confondus ont été recensées au cours des dix premiers mois de l’année 2018, un chiffre qui pourrait atteindre le pic de 200 mille à la fin de l’année” avait affirmé en novembre dernier, le président de l’Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES), Néji Jalloul.

    L’Amiral, Kamel Akrout, premier conseiller à la Sécurité nationale auprès du président de la République, avait quant à lui révélé que 48% des prisonniers sont des jeunes, 58% d’entre eux ont entre 15 et 17 ans. 4% des élèves, au sein des collèges et des lycées, consomment de la drogue, et 5% parmi les étudiants.

    Pour lui, cela est dû à la situation qui règne sur le pays après le 14 janvier. “Il y a de la négligence, du laisser-aller, que ce soit de la part de la famille, qui les délaisse, ou de la société en perte de valeurs”, a-t-il signalé.

    “Il y a une justice punitive assez développée, à mon avis. Mais le plus important ce n’est pas la dissuasion, car cela est synonyme d’échec (...) Ce qu’il faut, c’est la prévention, c’est le plus important”, a-t-il affirmé, “Et la prévention n’est pas que de la responsabilité du gouvernement ou de l’État, mais de toute la société. Ce sont nos enfants, l’avenir du pays”.

    https://www.huffpostmaghreb.com/entry/deces-du-president-de-lassociation-des-ivoiriens-de-tunisie-apres-u
    ping @_kg_

    • Après la mort de Falikou Coulibaly, la communauté subsaharienne de Tunis entre stupeur et indignation (VIDÉO)

      Le président de l’association des ivoiriens de Tunisie Falikou Coulibaly a succombé à ses blessures après un braquage.

      Plusieurs dizaines d’africains subsahariens se sont réuni, lundi, devant l’hôpital Mongi Slim, à l’appel de l’Association des Étudiants et Stagiaires Africains en Tunisie, criant leur détresse face à la mort du président de l’association des ivoiriens de Tunisie, Falikou Coulibaly, à la suite d’une attaque au couteau pendant un braquage, survenu dimanche à la Soukra.

      _ AESAT
      URGENT URGENT :
      L’Association des Etudiants et Stagiaires Africains en Tunisie condamne avec la plus grande fermeté l’agression à l’arme blanche (des coups de couteau) de notre frère Falikou Coulibaly de nationalité Ivoirienne rendant ainsi l’âme à l’hôpital de Mongi Slim. Nous lançons un appel fort à l’endroit des autorités Tunisiennes sur le devoir de la protection des Etrangers.
      Ainsi un appel à mobilisation pour un rassemblement est prévu aujourd’hui à 9h devant l’hôpital Monji Slim.
      Toutes nos condoléances à la famille de la victime et à la communauté Ivoirienne en Tunisie.

      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2028583227177956&id=443648175671477_

      “Ici, on nous agresse, on nous tue sans savoir pourquoi” s’emporte une jeune femme. “On nous tue !” déplore pour sa part un jeune homme.

      – vidéo : https://www.facebook.com/ayebbechir.ayeb/videos/2219546101441724/?t=0

      – vidéo : https://twitter.com/medzepplin/status/1077146719392014336

      Contacté par le HuffPost Tunisie, un membre de l’AESAT, déplore cet énième acte de violence, ayant conduit cette fois-ci à la mort : “Cela devait arriver !! À force de nous faire attaquer, de nous faire injurier, de nous faire violenter, sans sanctions contre nos agresseurs, la mort était inévitable. Je ne dis pas que Falikou a été tué parce qu’il est noir, mais le fait est là, nous perdons un de nos frères les plus proches et les plus actifs au sein de la communauté”.

      Stupeur sur les réseaux sociaux

      Sur les réseaux sociaux, l’heure est à la stupeur après ce crime, entre condoléances, appels à la mobilisation et condamnations.

      Une marche spontanée, en mémoire de Falikou, vers l’ambassade ivoirienne en Tunisie se déroule actuellement.

      – vidéo : https://www.facebook.com/Union.Leaders.Africains/videos/2178537942411256/?t=0

      _ Union des leaders Africains
      L’ALDA exprime ses sincères condoléances à la famille du président de l’AIT qui a été assassiné suite à une agression à l’arme blanche (Braquage).
      Actuellement il y a une marche spontanée vers l’ambassade de Côte d’Ivoire en Tunisie.
      Nous sommes solidaires avec la communauté ivoirienne en Tunisie.

      https://www.facebook.com/Union.Leaders.Africains/posts/1138674886314256_

      _ Yamina Thabet
      Terriblement choquée par le meurtre de Coullibaly Fallikou , 33 ans , président de l’Association des Ivoiriens en Tunisie .... terriblement triste et choquée par une telle violence ! Ce qui était arrivé à Najmatar comme déchaînement raciste, n’écarte pas pour moi la piste du règlement de compte ..
      Paix à son âme et sincères condoléances à toute sa famille et à la communauté ivoirienne

      https://www.facebook.com/yamina.thabet/posts/10216616546873601_

      _ Jean Marie Kone
      TRISTE NOUVELLE :
      En effet, triste nouvelle : le jeune étudiant ivoirien Falikou COULIBALY résidant enTunisie ne fêtera pas le réveillon 2018 parmis les siens.
      L’ignominie de son assassinat le week-end en pleine capitale tunisienne marquera à jamais son symbolisme sacrificiel, la marche inexorable vers la réalisation effective de l’Etat de droit en Tunisie.
      Mais, du fond de ce malheur qui noue encore les tripes, méditons froidement sur l’avenir que cet événement nous propose.
      Face à ce drame confirmé et désormais archivé dans la mémoire collective de la communauté des africains subsahariens et en particulier des ivoiriens résidents en Tunisie , je voudrais présenter toutes mes sincères condoléances à toute la famille, amis, et compatriotes du jeune frère COULIBALY.
      Je souhaite que la lumière soit faite sur cette énième assassinat que je qualifie d’inacceptable, de barbarie et sauvage.
      Heureusement, que la Tunisie et la côte d’Ivoire
      entretiennent de bons rapports depuis très longtemps et que nous n,accepterons pas qu’une minorité d’individus ni foi ni lois viennent perturber cette cohésion qui existe entre nos deux "peuples amis et frères ".
      Chers amis et chers compatriotes, je vous invite à la retenue et la sérénité totale afin que les autorités tunisiennes et ivoiriennes mènent des enquêtes pour situer les responsabilités.
      Repose en paix frero Cool !
      Bon courage à toutes et à tous !
      Vive la fraternité et l’intégration africaine !
      #JMK_

      https://www.facebook.com/africa.i.ua/posts/1116490248518762_

      Rafik Shimi
      Une nouvelle journée ordinaire pour les tunisiens, mais un début de semaine triste et sanglant pour nos amis ivoiriens résidents en Tunisie.
      Hier soir, le jeune Falikou Coulibaly, étudiant ivoirien en Tunisie et président de l’AIT ( association des ivoiriens en Tunisie) a été sauvagement poignardé par des criminels tunisiens dans la région de Soukra à Tunis, et le pauvre a trouvé la MORT, succombant à ses blessures.
      Vous vous rappelez bien mon dernier appel il y a une semaine pour le secours des africains subsahariens résidents en Tunisie, mais personne ne s’y intéressait.
      Je présente mes condoléances et mes excuses au nom des tunisiens libres à toute la famille du défunt et À Bas le Racisme !

      https://www.facebook.com/rafikbi9a/posts/10156281715308740_

      _ Mabrouka Khedir
      A dieu mon ami , paix à ton âme ...
      Le président de l’association des ivoiriens en Tunisie AIT - Association des Ivoiriens en Tunisie FALIKOU COULIBALY poignardé au couteau dans un braquage à Tunis ...

      https://www.facebook.com/mabrouka.journaliste/posts/798810053800993_

      _ #OIM Tunisie
      [Condoléances] C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la nouvelle du décès tragique de Falikou Coulibaly, survenu hier dans la nuit du Dimanche 23 Décembre 2018.
      Selon les sources sécuritaires, M. Coulibaly a perdu la vie en succombant à ses blessures suite à une agression à l’arme blanche dans le quartier de La Soukra, Gouvernorat de l’Ariana. Six suspects ont été arrêtés par les autorités locales. L’enquête suit son cours.
      Nous présentons nos sincères condoléances à la jeune épouse de M. Coulibaly et sa petite famille, à ses proches et à toute la communauté ivoirienne en Tunisie à qui nous assurons notre soutien et notre solidarité.
      Nous nous rappellerons avec gratitude de l’excellente coopération avec M. Coulibaly et de sa contribution décisive aux efforts visant à promouvoir les droits humains, l’intégration et la cohésion sociale et à célébrer le vivre-ensemble au sein de la communauté ivoirienne et migrante en Tunisie.
      Nous saluons finalement l’engagement continu de la Tunisie en matière de Droits Humains. Nous restons toutefois consternés par la mort prématurée du jeune Falikou Coulibaly et nous condamnons fermement toute forme de violence, quels qu’en soient la victime et l’auteur.

      https://www.facebook.com/iomtunis/posts/281702155880300_

      Le président de l’association des ivoiriens de Tunisie Falikou Coulibaly, a succombé, dans la soirée du dimanche à ses blessures, après un braquage qui a mal tourné du côté de Dar Fadhal, à la Soukra.

      Selon une source sécuritaire, citée par la radio Mosaïque FM, 6 personnes ont été arrêtées dont une personne qui aurait attaqué le jeune homme au couteau.

      https://www.huffpostmaghreb.com/entry/apres-la-mort-de-falikou-coulibaly-la-communaute-subsaharienne-de-t

      @deka : j’ai des vidéo témoignages en plus, partagés par les réseaux, fais signe si t’as besoin...

    • Racisme : « La Tunisie doit proclamer son africanité ! »

      Tribune. Mon pays, la Tunisie, se trouve au nord de l’Afrique, à la pointe septentrionale, si proche de l’Europe mais aussi étranger au continent auquel il appartient. Ce petit pays a réalisé d’extraordinaires avancées modernistes, comme l’abolition de l’esclavage en 1846 – une première dans le monde arabo-musulman –, avec une longueur d’avance sur les Etats-Unis et la France. Ou le code du statut personnel, qui octroie en 1956 aux Tunisiennes des droits et une liberté dont rêvent encore des millions de femmes dans le monde.

      Seule une frange de la population est restée dans l’ombre de ces avancées. Même après la « révolution » de 2011, les Tunisiens noirs peinent encore à trouver leur juste place dans la société. Les raisons sont multiples, mais la principale est la méconnaissance de l’Histoire. Dans la mémoire collective, le Noir est arrivé en #Afrique_du_Nord asservi, les chaînes aux pieds, chose que certains compatriotes nous crachent à la figure au moment où nous nous y attendons le moins. On sous-entend ceci : « Quoi que vous fassiez, n’oubliez surtout pas que vous êtes arrivés ici en tant qu’esclaves, que nous achetions pour quelques pièces. » Mais ont-ils pensé, ne serait-ce qu’une fois, que les Noirs pouvaient aussi être des enfants de la région ?
      Lire aussi A Tunis, le meurtre d’un Ivoirien cristallise la colère de la #communauté_subsaharienne

      Le grand tacticien Hannibal Barca était un guerrier noir. Pourtant, peu à peu, il est devenu méconnaissable, ses représentations prenant les couleurs et les traits d’un Nord-Africain. Fini les cheveux frisés et le nez aplati des pièces vues dans mon enfance au musée du Bardo. Tout se transforme, même l’Histoire ! Comment voulez-vous que les jeunes Tunisiens se sentent africains s’ils méconnaissent le passé du continent ? Combien d’entre eux connaissent Cheikh Anta Diop et ses œuvres capitales ? Ont-ils une idée de qui était Thomas Sankara, l’homme intègre, ou encore le président-poète Léopold Sedar Senghor, l’un des pères de la négritude, mouvement de résistance d’une Afrique qui s’éveille ?

      Crimes de haine

      Quand je leur parle de #racisme, mes compatriotes ont des réactions assez amusantes. Ils ou elles ont toujours un ou une ami(e) noir(e) avec qui ils mangent dans la même assiette. Mais seraient-ils prêts, pour autant, à l’épouser ? Le Tunisien a beaucoup de mal à reconnaître que le racisme existe dans son pays, comme partout ailleurs. Quand le racisme mène à l’#agression, les commentateurs ont vite fait de disqualifier cette motivation de l’#attaque. On parle de « déséquilibrés » qu’il ne faut surtout pas prendre au sérieux. Pourtant, ces dernières années, la liste des victimes de #crimes de haine s’est tristement allongée.

      Le 7 décembre 2016, à Tunis, une jeune Ivoirienne échappe in extremis à une tentative d’#égorgement. Dix-sept jours plus tard, à la veille de Noël, deux étudiantes congolaises sont poignardées en plein centre-ville à 11 heures du matin. Un jeune Congolais qui tente de les secourir est, lui, atteint au bras. Ces victimes ont survécu mais elles ont gardé de douloureuses séquelles physiques et psychologiques. Quant à l’agresseur, il avouera ne pas supporter de voir des Noirs parler une autre langue entre eux. Il ne sera pas inquiété par la justice car considéré comme malade.

      Quelque mois après ces attaques, un douanier tunisien noir, en vacances avec sa famille dans un hôtel à Mahdia (centre-est), est agressé par un serveur qui refuse de le servir à cause de la couleur de sa peau. Le douanier termine ses congés à l’hôpital.

      Le 23 décembre 2018, l’Ivoirien Falikou Coulibaly, 33 ans, père de deux enfants, est poignardé à mort à Tunis. Décidément, en Tunisie, les veilles de Noël ont un goût de larmes et de sang pour certaines communautés.

      Sortir du #silence

      Ce #meurtre s’est produit deux mois après l’adoption d’une loi pénalisant le racisme en Tunisie. C’était une première dans le #monde_arabe. Ce texte, que nous attendions avec impatience, a été voté par 125 députés. On notera l’absence, ce jour-là, d’environ 40 % des représentants du peuple… La Tunisie aime à dire qu’elle est africaine, mais dans les faits elle ne proclame ni son #africanité, ni son caractère #multiethnique. Une #multiculturalité qui n’est d’ailleurs pas inscrite dans la nouvelle Constitution post- « révolution ».

      Malgré tout, cette #loi permet aux victimes de racisme de sortir du silence et à la société tunisienne de s’extraire de son long déni. Mon constat est cependant amer : les lois – celle-ci ou celle à venir concernant les #migrants – sont écrites avec le sang de nos congénères, nos frères et sœurs, citoyens subsahariens. Une société change non pas grâce à ses réglementations pénalisantes mais par la volonté de tous d’adhérer à un #projet_commun, celui du « #vivre_ensemble ». La loi est un recours quand l’éducation échoue.

      Pour combattre la bête immonde, l’#Education_nationale doit lancer un travail en profondeur. Le racisme et la violence se manifestent dès le plus jeune âge, à l’école. Il est nécessaire de former les enseignants. Sur le volet de la représentation, une présence visuelle des Noirs dans les #médias, les publicités, les affiches, au cinéma, à la télévision me parait indispensable. Ceci afin que le Tunisien noir ne soit plus cette tache de naissance que l’on porte honteusement sur le visage et qu’on veut oublier ou faire disparaître, mais un joli grain de beauté.

      #Saadia_Mosbah est présidente de l’Association M’nemty (« mon rêve »), qui lutte contre les discriminations raciales en Tunisie.

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/12/29/racisme-la-tunisie-doit-proclamer-son-africanite_5403434_3212.html

  • 7-year-old migrant girl taken into Border Patrol custody dies of dehydration, exhaustion - The Washington Post

    https://www.washingtonpost.com/world/national-security/7-year-old-migrant-girl-taken-into-border-patrol-custody-dies-of-dehydration-exhaustion/2018/12/13/8909e356-ff03-11e8-862a-b6a6f3ce8199_story.html

    December 13 at 9:55 PM

    A 7-year-old girl from Guatemala died of dehydration and shock after she was taken into Border Patrol custody last week for crossing from Mexico into the United States illegally with her father and a large group of migrants along a remote span of New Mexico desert, U.S. Customs and Border Protection said Thursday.

    The child’s death is likely to intensify scrutiny of detention conditions at Border Patrol stations and CBP facilities that are increasingly overwhelmed by large numbers of families seeking asylum in the United States.

    #états-unis #frintières #enfants #enfance #meurtre

  • L’araignée de Mashhad

    Après Une Métamorphose Iranienne et le Petit Manuel du parfait réfugié politique, Mana Neyestani réalise un fascinant docu-fiction à propos d’un tueur en série qui a sévi dans l’est de l’Iran au début des années 2000. Basé sur des entretiens filmés par deux journalistes proches de Mana Neyestani, L’Araignée de Mashhad retranscrit le parcours de #Said_Hanaï, qui, au prétexte de se conformer à des prescriptions religieuses, assassina seize femmes prostituées ou droguées en quelques mois dans la ville sainte de #Mashhad, située au nord-est du pays. Le tueur amenait toutes ses victimes chez lui avant de les étrangler, d’où l’appellation par les médias de « meurtres de l’araignée ».

    Alternant véritables interviews du tueur et passages fictionnels, Mana Neyestani dévoile aussi bien le point de vue du tueur, que celui de ses proches, de ses victimes, ou du juge en charge du dossier. Il met en lumière le poids d’une vision rigoriste de la #religion dans cette ville, l’une des plus conservatrices du pays, où une partie de la population a manifesté en soutien au tueur après son arrestation. Combinant différents registres narratifs et graphiques en passant d’un protagoniste à l’autre, Mana Neyestani montre à travers ce fait divers une société malade, où ceux qui vivent en marge sont considérés comme des sous-humains, allant parfois jusqu’à justifier les pires extrémités.


    http://www.caetla.fr/L-araignee-de-Mashhad

    #féminicide #Iran #meurtres #femmes #BD #livre #bande_dessinée #prostitution

    J’adore l’auteur... #Mana_Neyestani. Son livre Une métamorphose iranienne est sublime !

  • Brazil new President will open Amazon indigenous reserves to mining and farming

    Indigenous People Bolsonaro has vowed that no more indigenous reserves will be demarcated and existing reserves will be opened up to mining, raising the alarm among indigenous leaders. “We are in a state of alert,” said Beto Marubo, an indigenous leader from the Javari Valley reserve.

    Dinamam Tuxá, the executive coordinator of the Indigenous People of Brazil Liaison, said indigenous people did not want mining and farming on their reserves, which are some of the best protected areas in the Amazon. “He does not respect the indigenous peoples’ traditions” he said.

    The Amazon and the environment Bolsonaro campaigned on a pledge to combine Brazil’s environment ministry with the agriculture ministry – under control of allies from the agribusiness lobby. He has attacked environmental agencies for running a “fines industry” and argued for simplifying environmental licences for development projects. His chief of staff, Onyx Lorenzoni, and other allies have challenged global warming science.

    “He intends that Amazon stays Brazilian and the source of our progress and our riches,” said Ribeiro Souto in an interview. Ferreira has also said Bolsonaro wants to restart discussions over controversial hydroelectric dams in the Amazon, which were stalled over environmental concerns.

    Bolsonaro’s announcement last week that he would no longer seek to withdraw Brazil from the Paris climate agreement has done little to assuage environmentalists’ fears.

    http://www.whitewolfpack.com/2018/10/brazil-new-president-will-open-amazon.html
    #réserves #Amazonie #Brésil #extractivisme #mines #agriculture #forêt #déforestation (probablement pour amener ENFIN la #modernité et le #progrès, n’est-ce pas ?) #aires_protégées #peuples_autochtones #barrages_hydroélectriques

    • Un leader paysan assassiné dans l’Amazonie brésilienne

      Le leader paysan, #Aluisio_Samper, dit #Alenquer, a été assassiné jeudi après-midi 11 octobre 2018 chez lui, à #Castelo_de_Sonhos, une ville située le long de la route BR-163 qui relie le nord de l’État de #Mato_Grosso, la principale région productrice de #soja du Brésil, aux deux fleuves Tapajós et Amazone.

      Il défendait des paysans qui s’accrochaient à des lopins de terre qu’ils cultivaient pour survivre, alors que le gouvernement les avaient inclues dans un projet de #réforme_agraire et allait les attribuer à des associations de gros producteurs.


      https://reporterre.net/Un-leader-paysan-assassine-dans-l-Amazonie-bresilienne
      #assassinat #terres #meurtre

    • As Brazil’s Far Right Leader Threatens the Amazon, One Tribe Pushes Back

      “Where there is indigenous land,” newly elected President Jair Bolsonaro has said, “there is wealth underneath it.”

      The Times traveled hundreds of miles into the Brazilian Amazon, staying with a tribe in the #Munduruku Indigenous Territory as it struggled with the shrinking rain forest.

      The miners had to go.

      Their bulldozers, dredges and high-pressure hoses tore into miles of land along the river, polluting the water, poisoning the fish and threatening the way life had been lived in this stretch of the Amazon for thousands of years.

      So one morning in March, leaders of the Munduruku tribe readied their bows and arrows, stashed a bit of food into plastic bags and crammed inside four boats to drive the miners away.

      “It has been decided,” said Maria Leusa Kabá, one of the women in the tribe who helped lead the revolt.

      https://www.nytimes.com/2018/11/10/world/americas/brazil-indigenous-mining-bolsonaro.html

    • Indigenous People, the First Victims of Brazil’s New Far-Right Government

      “We have already been decimated and subjected, and we have been victims of the integrationist policy of governments and the national state,” said indigenous leaders, as they rejected the new Brazilian government’s proposals and measures focusing on indigenous peoples.

      In an open letter to President Jair Bolsonaro, leaders of the Aruak, Baniwa and Apurinã peoples, who live in the watersheds of the Negro and Purus rivers in Brazil’s northwestern Amazon jungle region, protested against the decree that now puts indigenous lands under the Ministry of Agriculture, which manages interests that run counter to those of native peoples.

      Indigenous people are likely to present the strongest resistance to the offensive of Brazil’s new far-right government, which took office on Jan. 1 and whose first measures roll back progress made over the past three decades in favor of the 305 indigenous peoples registered in this country.

      Native peoples are protected by article 231 of the Brazilian constitution, in force since 1988, which guarantees them “original rights over the lands they traditionally occupy,” in addition to recognising their “social organisation, customs, languages, beliefs and traditions.”

      To this are added international regulations ratified by the country, such as Convention 169 on Indigenous and Tribal Peoples of the International Labor Organisation, which defends indigenous rights, such as the right to prior, free and informed consultation in relation to mining or other projects that affect their communities.

      It was indigenous people who mounted the stiffest resistance to the construction of hydroelectric dams on large rivers in the Amazon rainforest, especially Belo Monte, built on the Xingu River between 2011 and 2016 and whose turbines are expected to be completed this year.

      Transferring the responsibility of identifying and demarcating indigenous reservations from the National Indigenous Foundation (Funai) to the Ministry of Agriculture will hinder the demarcation of new areas and endanger existing ones.

      There will be a review of the demarcations of Indigenous Lands carried out over the past 10 years, announced Luiz Nabhan García, the ministry’s new secretary of land affairs, who is now responsible for the issue.

      García is the leader of the Democratic Ruralist Union, a collective of landowners, especially cattle ranchers, involved in frequent and violent conflicts over land.

      Bolsonaro himself has already announced the intention to review Raposa Serra do Sol, an Indigenous Land legalised in 2005, amid legal battles brought to an end by a 2009 Supreme Court ruling, which recognised the validity of the demarcation.

      This indigenous territory covers 17,474 square kilometers and is home to some 20,000 members of five different native groups in the northern state of Roraima, on the border with Guyana and Venezuela.

      In Brazil there are currently 486 Indigenous Lands whose demarcation process is complete, and 235 awaiting demarcation, including 118 in the identification phase, 43 already identified and 74 “declared”.

      “The political leaders talk, but revising the Indigenous Lands would require a constitutional amendment or proof that there has been fraud or wrongdoing in the identification and demarcation process, which is not apparently frequent,” said Adriana Ramos, director of the Socio-environmental Institute, a highly respected non-governmental organisation involved in indigenous and environmental issues.

      “The first decisions taken by the government have already brought setbacks, with the weakening of the indigenous affairs office and its responsibilities. The Ministry of Health also announced changes in the policy toward the indigenous population, without presenting proposals, threatening to worsen an already bad situation,” she told IPS from Brasilia.

      “The process of land demarcation, which was already very slow in previous governments, is going to be even slower now,” and the worst thing is that the declarations against rights “operate as a trigger for violations that aggravate conflicts, generating insecurity among indigenous peoples,” warned Ramos.

      In the first few days of the new year, and of the Bolsonaro administration, loggers already invaded the Indigenous Land of the Arara people, near Belo Monte, posing a risk of armed clashes, she said.

      The indigenous Guaraní people, the second largest indigenous group in the country, after the Tikuna, who live in the north, are the most vulnerable to the situation, especially their communities in the central-eastern state of Mato Grosso do Sul.

      They are fighting for the demarcation of several lands and the expansion of too-small areas that are already demarcated, and dozens of their leaders have been murdered in that struggle, while they endure increasingly precarious living conditions that threaten their very survival.

      “The grave situation is getting worse under the new government. They are strangling us by dividing Funai and handing the demarcation process to the Ministry of Agriculture, led by ruralists – the number one enemies of indigenous people,” said Inaye Gomes Lopes, a young indigenous teacher who lives in the village of Ñanderu Marangatu in Mato Grosso do Sul, near the Paraguayan border.

      Funai has kept its welfare and rights defence functions but is now subordinate to the new Ministry of Women, Family and Human Rights, led by Damares Alves, a controversial lawyer and evangelical pastor.

      “We only have eight Indigenous Lands demarcated in the state and one was annulled (in December). What we have is due to the many people who have died, whose murderers have never been put in prison,” said Lopes, who teaches at a school that pays tribute in indigenous language to Marçal de Souza, a Guarani leader murdered in 1982.

      “We look for ways to resist and we look for ‘supporters’, at an international level as well. I’m worried, I don’t sleep at night,” she told IPS in a dialogue from her village, referring to the new government, whose expressions regarding indigenous people she called “an injustice to us.”

      Bolsonaro advocates “integration” of indigenous people, referring to assimilation into the mainstream “white” society – an outdated idea of the white elites.

      He complained that indigenous people continue to live “like in zoos,” occupying “15 percent of the national territory,” when, according to his data, they number less than a million people in a country of 209 million inhabitants.

      “It’s not us who have a large part of Brazil’s territory, but the big landowners, the ruralists, agribusiness and others who own more than 60 percent of the national territory,” countered the public letter from the the Aruak, Baniwa and Apurinã peoples.

      Actually, Indigenous Lands make up 13 percent of Brazilian territory, and 90 percent are located in the Amazon rainforest, the signatories of the open letter said.

      “We are not manipulated by NGOs,” they replied to another accusation which they said arose from the president’s “prejudices.”

      A worry shared by some military leaders, like the minister of the Institutional Security Cabinet, retired General Augusto Heleno Pereira, is that the inhabitants of Indigenous Lands under the influence of NGOs will declare the independence of their territories, to separate from Brazil.

      They are mainly worried about border areas and, especially, those occupied by people living on both sides of the border, such as the Yanomami, who live in Brazil and Venezuela.

      But in Ramos’ view, it is not the members of the military forming part of the Bolsonaro government, like the generals occupying five ministries, the vice presidency, and other important posts, who pose the greatest threat to indigenous rights.

      Many military officers have indigenous people among their troops and recognise that they share in the task of defending the borders, she argued.

      It is the ruralists, who want to get their hands on indigenous lands, and the leaders of evangelical churches, with their aggressive preaching, who represent the most violent threats, she said.

      The new government spells trouble for other sectors as well, such as the quilombolas (Afro-descendant communities), landless rural workers and NGOs.

      Bolsonaro announced that his administration would not give “a centimeter of land” to either indigenous communities or quilombolas, and said it would those who invade estates or other properties as “terrorists.”

      And the government has threatened to “supervise and monitor” NGOs. But “the laws are clear about their rights to organise,” as well as about the autonomy of those who do not receive financial support from the state, Ramos said.

      http://www.ipsnews.net/2019/01/indigenous-people-first-victims-brazils-new-far-right-government

  • La manufacture du meurtre - Alexandra MIDAL - Éditions La Découverte
    https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_manufacture_du_meurtre-9782355221323.html

    En 1896, à l’âge de 35 ans, Henry Howard Holmes, de son vrai nom Herman Webster Mudget, le premier tueur en série des États-Unis, avoue des dizaines de crimes. Pour mener tranquillement ses activités, il a édifié à Chicago, à quelques encablures des abattoirs les plus sophistiqués du monde, une bâtisse si vaste que ses voisins l’ont appelée le Château. Létal, pratique et confortable, l’immeuble est doté des innovations les plus récentes. Chef-d’œuvre rationnel et mécanique cosy du crime en pantoufles, le projet de Holmes, designer de l’extrême, s’inscrit à merveille dans le projet fonctionnaliste des modernes.
    Cette enquête interroge l’émergence quasi simultanée de la révolution industrielle et de la figure du serial killer. Loin d’être une coïncidence, elle annonce la rationalité de nouveaux modes de production dont la chaîne de montage et le meurtre sériel sont deux émanations. Le cas Holmes, anti-héros de l’histoire moderne, permet de mieux saisir le tournant que cette révolution économique, mécanique et culturelle a opéré dans le traitement du vivant.
    On trouvera, en annexe de cet essai, la première traduction française des Confessions du tueur, publiées juste avant son exécution, en avril 1896.

    1. La scène des crimes de H. H. Holmes : lieu des inventions
    La loi des séries : révolution industrielle, chosification de la femme démembrée et serial killer
    moderne
    Dark side : le anti-héros en designer
    Design et horreur : la « salle des horreurs » du premier musée du design
    2. Itinéraire d’un jeune escroc designer de son temps : de Herman Mudgett à H. H. Holmes
    L’arrivée à Chicago
    Vols, escroqueries et meurtre de son complice
    Le flegme d’un condamné
    3. La scène du crime : le château de l’horreur
    Machine à tuer : voûtes et pièces scellées, tombes et crématoires
    Climatologie du meurtre : fluides, vapeurs et gaz ; espace, temps et commande à distance ; une
    smart house avant l’heure
    Meurtres et escroqueries à tous les étages, le capitalisme industriel à la fête
    Économie et rendements du corps moderne
    4. Les stigmates du mal
    La part d’ombre du design
    L’art du design
    Annexe : Confession de H. H. Holmes.

    #design #meurtre #serial_killer #smart_house #thanatocratie

  • La Première Extermination Nazie N’était Pas Contre Les Juifs : C’était Le Génocide Des Enfants Handicapés, Moins Connu Dans L’histoire. - Curioctopus.fr

    http://www.curioctopus.fr/read/18196/la-premiere-extermination-nazie-n-etait-pas-contre-les-juifs-:-c-etait-l

    L’Holocauste n’était pas la première extermination massive perpétrée par le nazisme : en effet, déjà deux ans avant le début des déportations, le régime hitlérien avait lancé un programme de génocide bien structuré, dont les méthodes ont inspiré les camps d’extermination des Juifs : le nom du programme était Aktion T4.

    Ce n’est pas la haine d’un peuple étranger qui a animé le projet, mais d’un groupe particulier de citoyens allemands, considérés génétiquement « inférieurs » et donc condamnés à une fin atroce :

    #T4 #nazis #nazisme #exterminations #meurtres_de_masse

  • Centrafrique : HRW dénonce la tuerie d’au moins 27 civils par des rebelles à #Bria

    Au moins 27 civils sont tués par les rebelles de la #Séléka et des #Anti-Balaka depuis juin 2018 à Bria. C’est ce qu’a dénoncé dans un communiqué l’organisation de défense des Droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW).

    Les violences à Bria ont connu un pic depuis 2017 et ont repris en 2018 malgré plusieurs messages et menaces de la #Minusca contre les #bandes_armées qui écument cette région. Ce rapport est publié quelques jours après une scène de #réconciliation entre des factions Anti-Balaka et Séléka dans le contexte où les principaux leaders des #groupes_armés ont signé le 28 aout dernier à Khartoum une entente pour cesser les #violences contre les civils et acteurs humanitaires.

    « Le 6 septembre 2018, des rebelles de la Séléka ont capturé et exécuté au moins neuf civils, dont sept femmes », a déclaré Human Rights Watch dans un communiqué.

    Ces exécutions ont été perpétrées aux abords de la ville de Bria, dans la préfecture de la #Haute-Kotto, près de deux semaines après les meurtres de 11 civils par le même groupe armé à l’issue d’un affrontement avec une milice rivale des Anti-Balaka.

    « Ces #exécutions et #assassinats sont des #crimes_de_guerre flagrants commis par des combattants qui se sentent libres de tuer à volonté, malgré la présence des soldats de la paix de l’#ONU », a déclaré Lewis Mudge, chercheur senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch.

    Pour Lewis Mudge, « les #Casques_bleus, qui sont autorisés à recourir à la force pour protéger les civils, devraient chercher à anticiper ces attaques et à intervenir rapidement. Les combattants des #FPRC ne craignent apparemment pas les soldats de la paix, et des Anti-Balaka se trouvent à l’intérieur du camp », déplore-t-il.

    Selon le communiqué, Human Rights Watch a également recueilli des preuves de #meurtres d’au moins huit autres civils dans la région depuis juin dernier, tous tués par des groupes Anti-Balaka.

    Les tensions entre les deux #milices connaissent une escalade depuis 2017 dans cette région riche en minerais, se soldant par des meurtres de part et d’autre. Mais es deux groupes nient avoir attaqués des civils.


    http://rjdh.org/centrafrique-hrw-denonce-la-tuerie-dau-moins-27-civils-par-des-rebelles-a-bria

    #conflit #guerre #Centrafrique #République_Centrafricaine

  • Saudi journalist ’killed inside consulate’ – Turkish sources | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2018/oct/06/saudi-journalist-killed-inside-consulate-turkish-sources

    Turkish officials believe that missing Saudi journalist #Jamal_Khashoggi was killed inside the Saudi consulate in Istanbul and his body later driven from the compound.

    Authorities say they believe Khashoggi’s death was premeditated and that Saudi officials had travelled to Istanbul from Riyadh after receiving word that the high-profile critic of the current Saudi leadership planned to visit the consulate.

    In an evening of quickfire developments, following four days of silence since his disappearance, officials in Ankara pledged to on Sunday release evidence that they say supports claims that the journalist was killed shortly after he entered the consulate to sign divorce papers. The evidence is expected to include video footage and focus on a black car.

    –—

    Jamal Khashoggi: Turkey says journalist was murdered in Saudi consulate - BBC News
    https://www.bbc.com/news/world-europe-45775819

    Fears are growing over missing Washington Post writer Jamal Khashoggi, after Turkish officials said they believe he has been murdered.

    Mr Khashoggi, a Saudi national, went missing after visiting the Saudi consulate in Istanbul on Tuesday.

    A Turkish official told the BBC that initial investigations indicated he was murdered there.

    Saudi Arabia has denied the accusations, saying it is “working to search for him”.

    The Washington Post said it would be a “monstrous and unfathomable act” if he had been killed.

    The BBC’s Istanbul correspondent, Mark Lowen, said it would plunge Turkish-Saudi relations into an unprecedented crisis.

    #arabie_saoudite #meurtre

  • #Sanaz_Ahmadi : Les prisonnières ont-elles des droits ?
    https://tradfem.wordpress.com/2018/09/25/les-prisonnieres-ont-elles-des-droits

    #Kajsa_Ekis_Ekman a écrit la semaine dernière un article à propos d’un Suédois, Kristoffer Johansson*, qui sera bientôt transféré de la prison pour hommes de classe 1 (sécurité maximum) à la prison de sécurité pour femmes de classe 2. Il n’y a pas de prison pour femmes de classe 1 en Suède. Devinez pourquoi… #peaktrans #féminisme radical #marxisme #swepol

    Nous ne pouvons plus dorloter les émotions des hommes. Kristoffer Johansson a violé une femme, Vatchareeya Bangsuan. Il a étalé son sperme sur sa victime, puis l’a assassinée et débitée en morceaux. Il a ensuite feint de s’inquiéter de sa disparition et s’est joint à l’équipe de recherche de son cadavre. Le massacre de Vatchareeya Bangsuan fait partie de la terreur infligée par les hommes aux femmes.

    Le meurtre de Vatchareeya illustre une terreur avec laquelle les femmes grandissent et qui est normalisée par les institutions sociales. Ce n’est pas un hasard s’il était un homme et qu’elle était une femme. Et le fait que les émotions de Kristoffer aient aujourd’hui priorité sur la vie de femmes est une conséquence naturelle du patriarcat institutionnalisé.

    Le fait que la vie de Vatchareeya en tant que femme de couleur ne valait tellement rien que la peine de Kristoffer ait été réduite de moitié et le chef de meurtre réduit à celui d’homicide involontaire n’était pas un crachat suffisamment gros jeté au visage des femmes. Maintenant, des femmes qu’il n’avait pas encore atteintes se feront également cracher dessus.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/martindufresne/posts/10156357997406418?__tn__=K-R
    #prison #féminicide #meurtre #trans #femme #viol

  • Anatomy of a Killing - BBC News

    Voici une recherche (Forensic research) très impressionnante sur cette histoire horrible : La démarche devrait beaucoup intéresser @simplicissimus et peut-être pourrions nous reparler et débattre de ce que le BBC a réussi à faire ici. Je reste sans voix.

    https://www.youtube.com/watch?v=4G9S-eoLgX4

    In July 2018 a horrifying video began to circulate on social media. It shows two women and two young children being led away at gunpoint by a group of Cameroonian soldiers. The captives are blindfolded, forced to the ground, and shot 22 times.

    #cameroun #nigéria #meurtres #boko_haram

    • These women and children while being led to their deaths the soldiers accused them of belonging to the jihadist group Boko Haram graphic tissue here they’re blindfolded posted the ground and shot a close-range 22 * one of the women still has the baby strapped to her back the video began to circulate on my 10th 2018 some claimed that this atrocity took place in Molly where government soldiers have been fighting Boko Haram since 2014 the government of Cameroon initially dismissed the video as fake news a month later they announce the seven members of the military wear under investigation but there has still been no official admission that these killings were carried out in cameroonian song by government soldiers and there is still no guarantee that anyone will be held to account so how can we tell what really happened here over the next few minutes we’re going to follow these women and children on the short walk to the end of their lives and to glean from this video the clues that tell us where this happened when it happened and who was responsible for this atrocity this looks like the kind of Dusty anonymously track that could be anywhere in the Sahel what the first 40 seconds of the film capture a mountain range with the distinctive profile we spent hours trying to match this rage to the Topography of Northern Cameroon and then in Late July we received a tip-off from a cameroonian sourced have you looked at the area near Santa Fe close to the town of side of it we found a match for the Ridgeline it this is the scene on a dirt road just outside of Village called crime Alpha a few hundred meters away is the border with Nigeria the video also reveals other details that can be matched precisely to what we see on the satellite imagery this track these buildings and these trees putting all this evidence together we can say with certainty but the killings took place here less than a kilometer away instead of it we found this compound and identify this the combat Outpost used by the cameroonian military and their fight against Boko Haram will come back to this base later exactly when the killings took place at First Sight harder to say but again the video contains Clues this building is visible and satellite imagery but only until February 2016 the murders must have happened before that date satellite images also captured this structure the Wolves surrounding it I’ll present an imagery dated March 2015 but it not yet been built in November 2014 giving earliest possible date for the atrocity the video also reveals this footpath a part that only appears in the hot dry season between January and April less obvious clues in the video as they leave these women away the soldiers like moving sundials cost Shadows on the track a simple mathematical formula tells us the end the sun in comparison to the Horizon we can also see what direction the light is coming from when we add this data to our location we can get a precise time frame for this event The Killing between March 20th and April 5th 2015 we now know where this happened and we know when it happened but who are the men who murdered these women and children in July is Serta Roma Bakery cameroon’s minister of communication insisted that the killers are not cameroonian soldiers and presented what he claimed was irrefutable evidence from the video itself the weapons he said I’m not those used by the cameroonian Army in this area of operation but your analysis shows that one of these is a Serbian made the stopper M21 it’s rare in sub-Saharan Africa but it is used by some divisions of the cameroonian military also claimed that a close examination of the shoes the soldiers wearing colorful Forrestal camouflage in the phone knows he said cameroonian soldiers wear pale desert style fatigues a closer look at the evidence reveals this cancel just seen here in a 2015 report by Channel 4 News filmed inside of it wearing darker forestal fatigues similar to those seen in the video on Facebook we also found these pictures cameroonian soldiers wearing the same type of camouflage the images attack to CertiFit but carry also question why the soldiers are not wearing the standard combat gear of troops stationed in that area be helmets bulletproof vest and ranges boots Beyonce is that the soldiers when those house on patrol they would just a few hundred metres away from the combat Outpost we saw earlier we know that this is a military base because we match the features visible in satellite imagery to the details in the channel 4 news report that was short hair in 2015 new movies this year and I Misty International investigators spoke with residents who have been displaced by the fighting to a nearby Town among them was the man who said that sold these women and children being brought into the base by cameroonian soldiers a short while after they will either way he said he heard gunfire in August there was a sudden change in the government Fishing Off 2 weeks of denying that these killings took place in Cameroon vicari announced that seven members of the cameroonian military had been arrested and we’re under investigation or analysis has and avoid three men who actually pulled the trigger one of them is this man introduced at the start of the film as chocho that links the nickname chocho to a soldier called Syriac patiala is among the detainees named by the government the BBC has also spoken with a former cameroonian Soldier to confirm but this is chocho cyriak patiala at the end of the film we see him again blindfolding the little girl he’s about to kill a few seconds later he draw his weapon and opens fire analysis Identify two other guns that were used in The Killing one of them was in the hands of this man we see him here blindfolding the woman with the baby seconds before the shooting starts resource identified him as Barnabas go no so we would not able to confirm this identification a very similar name Barnabas Donna Sue appeared 11 days later on the government’s List of soldiers under investigation the 3rd weapon used in The Killing is the Zastava M21 we saw earlier it is in the hands of a man introduced in the video as second-class cobra so who is Cobra of the women and children are killed Cobra is the lost man still firing into the body’s one of his colleagues calls out tangle leave it there dead when he still does not stop shooting the cold out again that’s enough tanker that’s enough the name Sanger also appears list of men under investigation suggesting but Cobra is a nickname for Lance corporal Tanga another man named among those arrested is Etienne Sebastian he’s the platoon commander who was interviewed by channel 4 news in 2015 as far as week until he does not appear in the video we put these findings to the government of Cameroon who responded Honda investigation right now until the investigation has been concluded and that hold of them will be given a fair trial new due process was extended to the two women killed outside set of it and no presumption of innocence was a foot to the children who died with them
      In July 2018 a horrifying video began to circulate on social media. It shows two women and two young children being led away at gunpoint by a group of Cameroonian soldiers. The captives are blindfolded, forced to the ground, and shot 22 times.

      The government of Cameroon initially dismissed the video as “fake news.” But BBC Africa Eye, through forensic analysis of the footage, can prove exactly where this happened, when it happened, and who is responsible for the killings.

      Warning: this video contains disturbing content

      Investigation by Aliaume Leroy and Ben Strick.
      Produced by Daniel Adamson and Aliaume Leroy.
      Motion Graphics: Tom Flannery

      Please subscribe HERE http://bit.ly/1rbfUog

    • (je commente ici…)

      Intéressant (et horrible !) La localisation par la ligne de crête me laisse très dubitatif. Elle me semble habiller une localisation obtenue par des moyens plus … classiques ; peut-être pour protéger une source.

      En particulier, la suite de la vidéo montre que les enquêteurs ont eu accès directement sur place, par exemple lors du reportage sur le poste militaire, à diverses informations, notamment l’identité des participants.

      Le recoupement entre images et vues par satellite interviennent plus comme confirmation ou pour préciser la localisation des séquences : les constructions sont vraiment sommaires et elles manquent totalement d’éléments remarquables. Sans localisation globale, rien de tout cela n’est utilisable.

  • Une semaine marquée par les hommages à Semira Adamu, morte lors de son expulsion il y a 30 ans

    https://parismatch.be/actualites/politique/176787/une-semaine-marquee-par-les-hommages-a-semira-adamu-morte-lors-de-son-exp

    Se souvenir, 30 ans après et manifester : c’est remarquable. J’espère qu’on manifestera à Vienne le 1er mai 2019 pour marcus Omofuma.

    La mort de Semira Adamu reste très présente dans les esprits. Le 22 septembre 1988, la jeune Nigériane de 20 ans meurt étouffée par un coussin lors d’un rapatriement forcé. Elle avait fui le Nigéria pour échapper à un mariage forcé et introduit une demande d’asile en Belgique. Cette dernière avait été rejetée et la jeune femme avait été incarcérée au centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel. Elle avait fait l’objet de plusieurs tentatives d’explusions, et la dernière lui fut fatale. Le 22 septembre, elle est étouffée lors de son rapatriement forcé à l’aide d’un coussin par deux policiers belges. À l’époque, la technique était autorisée par les autorités dans certaines conditions pour calmer les demandeurs d’asile déboutés.

    #asile #migrations #meurtres

  • Les #lynchages ont encore aujourd’hui des conséquences sur la population américaine | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/165965/lynchages-consequences-population-americaine

    Aux États-Unis, les comtés où l’on dénombrait le plus de lynchages entre 1877 et 1950 connaissent aujourd’hui un taux de #mortalité plus important que les autres. Telle est la principale conclusion d’une étude menée par Janice C. Probst, Saundra Glover et Victor Kirksey, de l’université de Caroline du Sud, mettant en regard l’occurrence passée des #meurtres_racistes, souvent restés impunis, et la #santé_publique actuelle.

  • #Julia_Long : La pornographie est plus que de simples fantasmes sexuels. C’est de la violence culturelle.
    http://tradfem.wordpress.com/2018/08/23/la-pornographie-est-plus-que-de-simples-fantasmes-sexuels-cest-de

    On n’a pas besoin d’être très au fait de la théorie culturelle pour saisir la signification sociale d’images de femmes pénétrées de manière répétée par tous les orifices pendant qu’on les traite de « salopes », de « chiennes » et de « putes ». On doit toutefois réfléchir au-delà de la rhétorique du « libre choix », de « l’autonomisation » et de la « liberté d’expression », invariablement utilisée par les porte-parole de cette industrie pour justifier de tels contenus. Cette rhétorique tente de détourner l’attention de la nature de la pornographie généralisée et de dépeindre celles et ceux qui s’opposent à ses méfaits comme étant des censeures, des conservatrices et, bien sûr – insulte traditionnelle – des « frustrées ». Toutefois l’examen des contenus de la pornographie généralisée révèle que ces arguments ne sont rien de plus qu’une défense d’intérêts lucratifs.

    En premier lieu, la pornographie habituelle consiste en actes de violence directe contre les femmes, sanctionnés par la société. Ce qui serait considéré comme des violences sexuelles et de la brutalité dans d’autres contextes devient la norme dans la pornographie, comme en témoignent des survivantes. Cependant, la pornographie ne fonctionne pas simplement comme un domaine où des violences directes sont autorisées et routinières. Elle constitue également une forme de ce que le sociologue norvégien Johan Galtung appelle la « violence culturelle ». Exercée dans les récits qu’une culture se raconte – dans ses textes, ses images – c’est « un aspect de la sphère symbolique qui peut servir à justifier ou légitimer la violence directe ou structurelle ». Une des choses que la pornographie fait extrêmement efficacement est de fournir un flot ininterrompu de récits de femmes traitées comme des objets, violées ou sur lesquelles on « agit ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://www.washingtonpost.com/news/in-theory/wp/2016/05/27/pornography-is-more-than-just-sexual-fantasy-its-cultural-violence/?noredirect=on

    Julia Long, Ph. D., enseigne la sociologie à l’Université Anglia Ruskin, à Cambridge. Elle est militante, féministe et autrice du livre Anti-Porn : The Resurgence of Anti-Pornography Feminism [Anti-Porno : La résurgence du féminisme anti-pornographie].


    #Pornographie #violences_sexuelles #viol #meurtre #misogynie #violence_culturelle

  • Ce silence qui tue : Libérer la parole des Autochtones | Métro

    http://journalmetro.com/culture/1725543/liberer-la-parole-des-autochtones

    Signalé par Emmanuelle Walter sur FB qui en dit ceci :

    Je vous incite furieusement à venir voir le super film de la géniale Kim O’Bomsawin aujourd’hui au Square Cabot à Montréal. C’est le premier documentaire produit au Québec consacré à la question de la violence faite aux femmes autochtones du Canada, et c’est un grand documentaire, bouleversant, puissant, à la fois lucide et porteur d’espoir, dont on ressort grandi. Ne ratez pas ça.

    http://i0.wp.com/journalmetrocom.files.wordpress.com/2018/08/art-ce-silence-qui-tue.jpg?crop=144px,0px,1635px,1081px&w=242&h=160

    « Je dis tout le temps aux gens : “Je m’excuse, ce n’est pas un film facile à regarder, mais je pense que c’est un film nécessaire.” » C’est dans ces mots que la cinéaste Kim O’Bomsawin décrit Ce silence qui tue, qui traite des violences faites aux femmes autochtones.

    « Je ne veux pas mourir, mais toutes les chances sont contre moi. » « Je me sens chanceuse de ne pas être une de ces femmes disparues et assassinées. » « Je ne sais pas pourquoi je ne fais pas partie des statistiques. » « Je suis chanceuse d’être en vie. » Ces phrases sortent de la bouche de diverses femmes autochtones rencontrées par la réalisatrice pour son documentaire, qui sera présenté ce soir dans le cadre du festival Présence autochtone.

    Cette projection revêt un caractère spécial pour Kim O’Bomsawin, puisqu’elle aura lieu au square Cabot, lieu de rassemblement des itinérants autochtones de la métropole. « Pour moi, c’est très symbolique. Je pense que ça va susciter des discussions très intéressantes », dit-elle.

    Des survivantes d’abus de toutes sortes se sont confiées à la caméra de Kim O’Bomsawin. Parmi elles, des filles du quartier Downtown Eastside de Vancouver, décrit comme « la plus grande réserve autochtone du Canada » par un ex-policier du secteur devenu travailleur de rue.

    Certains de leurs témoignages sont particulièrement difficiles à écouter. Il y a notamment celui d’Angel Gates, qui raconte en détail comment sa mère – elle-même victime de nombreux abus – l’a obligée à se prostituer à l’âge de 11 ans.

    « Je ne suis pas allée chercher des histoires sensationnalistes, au contraire, j’en ai même laissé de côté, car elles étaient trop dures à recevoir », explique la réalisatrice.

    Si elle a écarté certains témoignages trop lourds, c’est parce que Kim O’Bomsawin voulait faire un film dans lequel « on voit un peu de lumière. Je voulais qu’on voie des femmes fortes qui ont survécu et qui continuent d’avancer. »

    La cinéaste indique avoir gagné la confiance de ces femmes sans difficulté. « Le fait d’être moi-même une femme autochtone accélère la relation de confiance, dit-elle. De plus, ces femmes avaient envie de parler. Je n’ai tordu le bras de personne. Pendant les entrevues, j’étais consciente que je posais des questions qui allaient loin. J’y allais avec délicatesse, mais je pensais me faire dire à un certain moment :

    “Je ne veux pas aller là.” Personne ne me l’a dit. Angel, personne ne lui avait demandé avant moi de raconter sa première agression. Elle était très contente de partager son histoire, elle était prête, elle était rendue là dans sa vie. »

    #premières_nations #peupls_autochtones #violences_faites_aux_femmes #meurtres #viols

  • Quartier troublé dans le reflet d’une #voiture immolée...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/29366338048

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Marche blanche en hommage a #Aboubakar, assassiné par la #police le 3 juillet. #Nantes, quartier du #Breil, le 5 juillet 2018. Série « Que Fer ? »

    #aboubakarfofana #abubakar #manifestation #nantes #politique #quefer #valk #assassinat #carcasse #feu #incendie #meurtre #oxydation #quartiers #rassemblement #rouille #rust #social #solidarite #soutien #violencedetat #violencespolicieres #france

  • « PRINCE 3 TU VAS NOUS MANQUER » /.../ « 95 - 44 ON T’OUBLIE PAS LE LOUP 3 »
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/42517909724

    Flickr

    ValK. a posté une photo :

    Marche blanche en hommage a #Aboubakar, assassiné par la #police le 3 juillet. #Nantes, quartier du #Breil, le 5 juillet 2018.

    #aboubakarfofana #abubakar #manifestation #nantes #politique #valk #assassinat #ecrits #graff #graffiti #meurtre #mots #quartiers #rassemblement #social #solidarite #soutien #streetart #tag #violencedetat #violencespolicieres #france

  • How a Mapmaker Who Rejects Cartography Can Help You Find Yourself | Inverse

    https://www.inverse.com/article/10944-how-a-mapmaker-who-rejects-cartography-can-help-you-find-yourself

    Dennis Wood, l’homme qui voulait tuer les cartes.

    Whether you’ll admit it or not, it’s fairly common to wonder — in anxiety’s throes, the solitude of a dark bedroom, and possibly your entire 20s — something along the lines of: How do I find myself? It may not be in those words, and it may not be so well-defined, but it remains common to ponder one’s place in life, one’s metaphorical location. Inverse turned to Denis Wood for help.

    It wouldn’t exactly be accurate to call Denis a cartographer; it is, however, safe to say that he thinks and writes about maps for a living. He’s got a collection of “literally tens of thousands of maps” in his home, he says, but the maps he makes himself are…atypical, to say the least. Wood’s maps resemble none of the maps you’ve ever seen before: in them, Wood hones in on the obscure, the unobvious, the heretofore unmappable.

    In his own words: “I’ve never really thought about myself as a mapmaker.”

    #cartographie #meurtre_cartographique