• La Question d’Israël, Olivier Tonneau
    https://blogs.mediapart.fr/olivier-tonneau/blog/161023/la-question-disrael

    La violence qui s’abat sur Gaza appelle à une condamnation sans faille d’Israël. Elle suscite également pour l’Etat hébreu une haine qui exige, en revanche, d’être soumise à l’analyse.

    Ce texte mûrit depuis des années. J’aurais préféré ne pas l’écrire en des temps de fureur et de sang mais sans l’effroi de ces derniers jours, je ne m’y serais peut-être jamais décidé.
    Effroi devant les crimes du #Hamas : j’ai repris contact avec Noam, mon témoin de mariage perdu de vue depuis des années qui vit à Tel Aviv, pour m’assurer qu’il allait bien ainsi que ses proches. Effroi devant les cris de joie poussés par tout ce que mon fil Facebook compte d’ « #antisionistes », puis par le communiqué du #NPA accordant son soutien à la résistance palestinienne quelques moyens qu’elle choisisse – comme si la #guerre justifiait tout et qu’il n’existait pas de #crimes_de_guerre.
    Effroi, ensuite, face aux réactions des #médias français qui, refusant absolument toute contextualisation de ces crimes, préparaient idéologiquement l’acceptation de la répression qui s’annonçait. Effroi face à cette répression même, à la dévastation de #Gaza. Effroi d’entendre Netanyahou se vanter d’initier une opération punitive visant à marquer les esprits et les corps pour des décennies, puis son ministre qualifier les #Gazaouis d’animaux. Ainsi les crimes commis par le Hamas, que seule une mauvaise foi éhontée peut séparer des violences infligées par le gouvernement d’extrême-droite israélien aux #Palestiniens, servent de prétexte au durcissement de l’oppression qui les a engendrés. Effroi, enfin, face au concert d’approbation des puissances occidentales unanimes : les acteurs qui seuls auraient le pouvoir de ramener #Israël à la raison, qui d’ailleurs en ont la responsabilité morale pour avoir porté l’Etat Hébreu sur les fonts baptismaux, l’encouragent au contraire dans sa démence suicidaire.

    Je veux dans ce texte dire trois choses. Les deux premières tiennent en peu de mots. D’abord, ceux qui hurlent de joie face au #meurtre_de_civils ont perdu l’esprit. Je n’ose imaginer ce qui se passe dans celui de victimes d’une oppression soutenue ; quant aux #militants regardant tout cela de France, ils ont en revanche perdu toute mon estime. Cependant – c’est la deuxième chose – si la qualification des actes du #Hamas ne fait aucun doute, un crime s’analyse, même en droit, dans son contexte. Or si la responsabilité des agents est toujours engagée, elle ne délie nullement Israël de sa responsabilité écrasante dans la mise en œuvre d’occupations, de répressions, de violences propres à susciter la haine et la folie meurtrière. Qui plus est, Israël étant dans l’affaire la puissance dominante a seule les moyens de transformer son environnement. Le gouvernement Israélien est cause première de la folie meurtrière et premier responsable de l’accélération du cycle infernal. Qu’il y eût une troisième chose à dire, c’est ce qui m’est apparu en lisant dans un tweet de Louis Boyard : 
    « Il est hors de question que je me penche sur la question d’Israël (…). L’Etat d’Israël est une terre « volée » à la Palestine qu’ils le veuillent ou non ».

    Ce sont là propos parfaitement banals de la part des antisionistes d’aujourd’hui. Ils ont le mérite de dire crûment que la critique d’Israël, au-delà des actes barbares commis par son gouvernement, porte sur le fondement même de l’Etat hébreu dont on aurait tout dit une fois rappelé qu’il s’est fondé sur le « vol » d’une terre. Cette attitude est à mes yeux irresponsable et même choquante. Comment ne pas entendre l’écho assourdissant de la vieille « question juive » dans la formule « question d’Israël » ? Aussi l’enjeu principal de ce texte, qui exige un développement d’une certaine longueur, est cette question même.

    ... « la #colonisation travaille à déciviliser le #colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la #haine_raciale, au relativisme moral » (Aimé Césaire)

    ... « La référence permanente au génocide des Juifs d’Europe et l’omniprésence de ces terribles images fait que, si la réalité du rapport de forces rend impossible l’adoption des comportements des victimes juives, alors on adopte, inconsciemment ou en général, les comportements des massacreurs du peuple juif : on marque les Palestiniens sur les bras, on les fait courir nus, on les parque derrière des barbelés et des miradors, on s’est même servi pendant un cours moment de Bergers Allemands. » #Michel_Warschawski

    ... le gouvernement israélien ne fonde pas sa sécurité sur le désarmement du Hamas mais sur le traumatisme des Palestiniens dans leur ensemble, ces « animaux » auxquels on promet un châtiment qui rentrera dans l’histoire – comme s’il était temps de leur offrir, à eux aussi, l’impérissable souvenir d’un holocauste....

    ... « Encore une victoire comme celle-là et nous sommes perdus » (Ahron Bregman)

    ... si deux millions de pieds-noirs ont pu retraverser la Méditerranée, deux cent cinquante mille colons peuvent repasser la ligne verte : c’est une question de volonté politique.

    #toctoc #nationalisme #génocide #déshumanisation_de_l’autre #juifs #israéliens #Intifada #11_septembre_2001 #Patriot_Act #histoire #utopie #paix #Henry_Laurens #Edward_Saïd #Maxime_Rodinson #Ahron_Bregman #Henryk_Erlich #Emmanuel_Szerer #Bund #POSDR #URSS #fascisme #nazisme #Vladimir_Jabotinsky #sionisme #Etats-Unis #Grande-Bretagne #ONU #Nakba #Arthur_Koestler #Albert_Memmi #libération_nationale #Shlomo_Sand #Ilan_Pappe #apartheid #loi_militaire #antisémitisme #diaspora_juive #disapora #religion #fascisme_ethniciste

  • Catalyse totalitaire

    Il y a une économie générale de la #violence. Ex nihilo nihil : rien ne sort de rien. Il y a toujours des antécédents. Cette économie, hélas, ne connaît qu’un principe : la #réciprocité – négative. Lorsque l’#injustice a été portée à son comble, lorsque le groupe a connu le #meurtre_de_masse et, pire peut-être, l’#invisibilisation du meurtre de masse, comment pourrait-il ne pas en sortir une #haine vengeresse ? Les rationalités stratégiques – faire dérailler la normalisation israélo-arabe, réinstaller le conflit israélo-palestinien sur la scène internationale –, si elles sont réelles, n’en ont pas moins trouvé parmi leurs ressources le carburant de la vengeance meurtrière.

    « #Terrorisme », mot-impasse

    La FI n’a pas commis les erreurs dont on l’accuse. Mais elle en a commis. Une – et de taille. Dans un événement de cette sorte, on ne se rend pas directement à l’analyse sans avoir d’abord dit l’#effroi, la #stupeur et l’#abomination. Le minimum syndical de la #compassion ne fait pas l’affaire, et on ne s’en tire pas avec quelques oblats verbaux lâchés pour la forme. Quand bien même ce qui est donné au peuple palestinien ignore jusqu’au minimum syndical, il fallait, en cette occurrence, se tenir à ce devoir – et faire honte aux prescripteurs de la compassion asymétrique.

    Ce manquement, réel, a cependant été saisi et déplacé pour se transformer dans le débat public en un point de sommation, d’abjuration même, sur lequel la FI, cette fois, a entièrement raison de ne pas céder : « terrorisme ». « Terrorisme » devrait-il être, comme l’affirme Vincent Lemire, « le point de départ du #débat_public » ? Non. Il n’en est même pas le point d’arrivée : juste le cul-de-sac. « Terrorisme » est un mot impasse. C’est ce que rappelle Danièle Obono, et elle a raison. Fait pour n’installer que la perspective de l’éradication et barrer toute analyse politique, « terrorisme » est une catégorie hors-politique, une catégorie qui fait sortir de la #politique. La preuve par Macron : « unité de la nation » et dérivés, 8 occurrences en 10 minutes de brouet. Suspension des conflits, neutralisation des différends, décret d’unanimité. Logiquement : les manifestations de soutien au peuple palestinien sont des manifestations de soutien au terrorisme, et même des manifestations terroristes, en conséquence de quoi elles sont interdites.

    Concéder « terrorisme », c’est annuler que ce qui se passe en Israël-Palestine est politique. Au plus haut point. Même si cette politique prend la forme de la #guerre, se poursuivant ainsi par d’autres moyens selon le mot de Clausewitz. Le #peuple_palestinien est en guerre – on ne lui a pas trop laissé le choix. Une entité s’est formée en son sein pour la conduire – d’où a-t-elle pu venir ? « On a rendu Gaza monstrueux », dit Nadav Lapid. Qui est « on » ?

    Sans avoir besoin de « terrorisme », « guerre » et « #crimes_de_guerre » sont hélas très suffisants à dire les combles de l’horreur. Très suffisants aussi à dire les #massacres abominables de civils. Si dans la guerre, qui est par principe #tuerie, on a forgé sans pléonasme la catégorie de « crimes de guerre », c’est bien pour désigner des actes qui font passer à une chose atroce en soi d’autres paliers d’#atrocité. C’est le moment de toute façon où il faut faire revenir l’#économie_générale_de_la_violence : des #crimes qui entraînent des crimes – des crimes qui ont précédé des crimes. L’acharnement à faire dire « terrorisme » ne satisfait que des besoins passionnels – et aucune exigence intellectuelle.

    En réalité, « terrorisme » et « crimes de guerre » sont deux catégories qui ne cessent de passer l’une dans l’autre, et ne dessinent aucune antinomie stable. Hiroshima est, à la lettre, conforme à la définition ONU du terrorisme : tuer des civils qui ne sont pas directement parties à des hostilités pour intimider une population ou contraindre un gouvernement à accomplir un certain acte. A-t-on entendu parler de terrorisme pour la bombe d’Hiroshima ? Et pour Dresde ? – comme Hiroshima : terroriser une population en vue d’obtenir la capitulation de son gouvernement.

    Mais pour ceux qui, dans la situation présente, en ont fait un point d’abjuration, « terrorisme » a une irremplaçable vertu : donner une violence pour dépourvue de #sens. Et de #causes. Violence pure, venue de nulle part, qui n’appelle rigoureusement aucune autre action que l’extirpation, éventuellement dans la forme relevée de la croisade : le choc des civilisations, l’axe du Bien, à laquelle il n’y a aucune question à poser. Il est vrai qu’ici nous naviguons en eaux vallsiennes où #comprendre est contradictoire avec s’émouvoir, et vient nécessairement en diminution du sentiment d’horreur, donc en supplément de complaisance. L’empire de la bêtise, comme une marée noire, n’en finit plus de s’étendre.

    La #passion de ne pas comprendre

    Surtout donc : ne pas comprendre. Ce qui demande un effort d’ailleurs, car l’évidence est massive et, avoir les yeux ouverts suffit – pour comprendre. Un peuple entier est martyrisé par une #occupation, ça fait bientôt 80 ans que ça dure. On les enferme, on les parque à les rendre fous, on les affame, on les tue, et il n’est plus une voix officielle pour en dire un mot. 200 morts depuis dix mois : pas un mot – entendre : qui se comparerait, même de loin, aux mots donnés aux Israéliens. Des témoignages vidéos à profusion des crimes israéliens encore frais : pas un mot. Des marches palestiniennes pacifiques à la frontière, 2018, 200 morts : pas un mot. Des snipers font des cartons sur les rotules, 42 en une après-midi, pas mal : mais pas un mot – si : « l’armée la plus morale du monde ». D’anciens militaires de l’armée la plus morale du monde expriment le dégoût, l’inhumanité de ce qu’on leur a fait faire aux Palestiniens : pas un mot. À chacune des #abominations du Hamas ce week-end, on en opposerait tant et plus commises par les militaires ou les colons – à peine quelques rides à la surface de l’eau. Les tragédies israéliennes sont incarnées en témoignages poignants, les tragédies palestiniennes sont agglomérées en statistiques. En parlant de statistique : on voudrait connaître la proportion des hommes du Hamas passés à l’attaque ce week-end qui ont tenu dans leurs mains les cadavres de leurs proches, des corps de bébés désarticulés, pour qui la vie n’a plus aucun sens – sinon la vengeance. Non pas « terrorisme » : le métal en fusion de la vengeance coulé dans la lutte armée. L’éternel moteur de la guerre. Et de ses atrocités.

    En tout cas voilà le sentiment d’injustice qui soude le groupe. Une vie qui ne vaut pas une autre vie : il n’y a pas de plus haute injustice. Il faut être épais pour ne pas parvenir à se représenter ça – à la limite, même pas par humaine compréhension : par simple prévoyance stratégique. Qu’un martyre collectif soit ainsi renvoyé à l’inexistence, que les vies arabes se voient dénier toute valeur, et que ceci puisse rester indéfiniment sans suite, c’était une illusion de colonisateur.

    Bloc bourgeois et « importation »

    Maintenant le fait le plus frappant : tout l’Occident officiel communie dans cette illusion. En France, à un degré étonnant. On s’y inquiète beaucoup des risques d’« #importation_du_conflit ». Sans voir que le conflit est déjà massivement importé. Bien sûr, « importation du conflit » est un mot à peine codé pour dire indifféremment « Arabes », « immigrés », « banlieues ». Mais le canal d’importation réel n’est pas du tout celui-là, il est sous nos yeux pourtant, large comme Panama, bouillonnant comme une conduite forcée : le canal d’importation-du-conflit, c’est le bloc bourgeois (Amable et Palombarini ©). Tout son appareil, personnel politique, éditocratie en formation serrée, médias en « édition spéciale », s’est instantanément déclenché pour importer. Pourquoi le point de fixation sur le terrorisme ? Pour la FI bien sûr – nous y revoilà. Cette fois-ci cependant avec un nouveau point de vue : le point de vue de l’importation intéressée. Le bloc bourgeois quand il fait bloc derrière Israël à l’extérieur saisit surtout l’occasion de faire bloc contre ses ennemis à l’intérieur.

    Il faudrait ici une analyse de la solidarité réflexe du #bloc_bourgeois avec « Israël » (entité indifférenciée : population, Etat, gouvernement) et des affinités par lesquelles elle passe. Des affinités de bourgeois : le même goût de la démocratie frelatée (bourgeoise), la même position structurale de dominant (dominant national, dominant régional), les mêmes représentations médiatiques avantageuses, ici celles d’Israël comme une société bourgeoise (start-ups et fun à Tel Aviv). Tout porte le bloc bourgeois à se reconnaître spontanément dans l’entité « Israël », partant à en épouser la cause.

    Et le bloc bourgeois français est plus israélien que les Israéliens : il refuse qu’on dise « #apartheid » alors que des officiels israéliens le disent, il refuse de dire « Etat raciste » alors qu’une partie de la gauche israélienne le dit, et qu’elle dit même parfois bien davantage, il refuse de dire la #responsabilité écrasante du gouvernement israélien alors qu’Haaretz le dit, il refuse de dire la politique continûment mortifère des gouvernements israéliens alors qu’une kyrielle d’officiers supérieurs israéliens le disent, il refuse de dire « crimes de guerre » pour le Hamas alors que l’ONU et le droit international le disent. Gideon Levy : « Israël ne peut pas emprisonner deux millions de Palestiniens sans en payer le prix cruel ». Daniel Levy, ancien diplomate israélien à une journaliste de la BBC qui lui dit que les Israéliens sur le point d’annihiler Gaza « se défendent » : « Vous pouvez vraiment dire une chose pareille sans ciller ? Ce genre de #mensonges ? » Le bloc bourgeois : « Israël ne fait que se défendre ». Il dit « Terreur » quand les Russes coupent toute ressource à l’Ukraine, il ne dit rien quand Israël coupe toute ressource à Gaza. Le bloc bourgeois vit un flash d’identification que rien ne peut désarmer.

    Il le vit d’autant plus intensément que la lutte contre les ennemis du frère bourgeois au dehors et la lutte contre les adversaires du bloc bourgeois au-dedans se potentialisent l’une l’autre. C’est comme une gigantesque résonance inconsciente, qui prend toute son ampleur dans une situation de crise organique où le bloc bourgeois contesté est devenu prêt à tout pour se maintenir.

    Le bloc regarde autour de lui, il ne se voit plus qu’un seul ennemi significatif : la FI. PS, EELV, PC, il a tout neutralisé, plus aucune inquiétude de ce côté-là, ces gens ne représentent aucun danger – quand ils ne sont pas de précieux auxiliaires. La FI, non. Une occasion se présente pour l’anéantir : ne pas hésiter une seule seconde. Comme avec Corbyn, comme avec Sanders, les affabulations d’antisémitisme, connaissaient déjà leur régime de croisière, mais une opportunité pareille est inespérée. Providentiel loupé inaugural de la FI : tout va pouvoir s’engouffrer dans cette brèche : le mensonge ouvert, la défiguration éhontée des propos, les sondages bidons sur des déclarations ou des absences de déclarations fabriquées, les accusations délirantes. La BBC s’abstient de dire « terroriste » mais la FI doit le dire. Des universitaires incontestables produisent de l’analyse sur les plateaux, mais la même analyse fournie par la FI est un scandale. La FI a une position somme toute fort proche de l’ONU, mais elle est antisémite. « Que cherche Jean-Luc Mélenchon ? A cautionner le terrorisme islamiste ? » s’interroge avec nuance La Nuance.

    #Cristallisation

    La violence du spasme que connait la vie politique française n’a pas d’autre cause. L’événement a œuvré comme un puissant réactif, révélant toutes les tendances actuelles du régime, et les portant à un point que même les émeutes de juillet ne leur avaient pas fait atteindre. L’effet de catalyse est surpuissant. Crise après crise, la dynamique pré-fasciste ne cesse de prendre consistance et de s’approfondir. Le terme en a été donné par Meyer Habib député français d’extrême-droite israélienne : « Le RN est entré dans le camp républicain ».

    Les moments de vérité recèlent toujours quelque avantage : nous savons désormais en quoi consiste le #camp_républicain. C’est le camp qui interdit le #dissensus, qui interdit l’#expression_publique, qui interdit les #manifestations, qui impose l’#unanimité ou le #silence, et qui fait menacer par ses nervis policiers tous ceux et toutes celles qui seraient tentés de continuer à faire de la politique autour de la question israélo-palestinienne. C’est le camp qui fait faire des signalements par des institutions universitaires à l’encontre de communiqués de syndicats étudiants, qui envisage tranquillement de poursuivre des organisations comme le NPA ou Révolution permanente, qui doit sans doute déjà penser secrètement à des dissolutions.

    C’est bien davantage qu’un spasme en fait. Par définition, un spasme finit par relaxer. Ici, ça cristallise : une phase précipite. Et pas n’importe laquelle : #catalyse_totalitaire. « Totalitaire » est la catégorie qui s’impose pour toute entreprise politique de production d’une #unanimité_sous_contrainte. L’#intimidation, le forçage à l’alignement, la désignation à la vindicte, la déformation systématique, la réduction au monstrueux de toute opinion divergente en sont les opérations de premier rang. Viennent ensuite l’#interdiction et la #pénalisation. Témoigner du soutien au peuple palestinien est devenu un #délit. Arborer un #drapeau palestinien est passible de 135€ d’amende – on cherche en vain une base légale présentable. « Free Palestine » est un graffiti antisémite – dixit CNews, devenu arbitre des élégances en cette matière, signes de temps renversés où d’actuelles collusions avec des antisémites distribuent les accusations d’antisémitisme, et d’anciennes collusions avec le nazisme celles de nazisme. Sous l’approbation silencieuse du reste du champ politique et médiatique. Dans les couloirs de toute la galaxie Bolloré, on ne doit plus en finir de se tenir les côtes de rire, pendant qu’à LREM, à France Inter et sur tous les C Trucmuche de France 5, on prend la chose au tout premier degré. Le camp républicain, c’est le camp qui suspend la politique, les libertés et les droits fondamentaux, le camp soudé dans le racisme anti-Arabe et dans le mépris des vies non-blanches.

    Le monde arabe, et pas seulement lui, observe tout cela, et tout cela se grave dans la #mémoire de ses peuples. Quand la némésis reviendra, car elle reviendra, les dirigeants occidentaux, interloqués et bras ballants, de nouveau ne comprendront rien. Stupid white men .

    https://blog.mondediplo.net/catalyse-totalitaire
    #à_lire #7_octobre_2023 #Palestine #Israël #Gaza #Frédéric_Lordon #médias

  • Attentat à Arras : en Auvergne - Rhône-Alpes, les lycées sont déjà équipés de portiques de sécurité

    C’est une des pistes envisagées par les ministères de l’Intérieur et de l’Éducation pour renforcer la sécurité de tous les établissements scolaires en France, au lendemain de l’attentat d’Arras.

    Depuis 2016, la région a beaucoup investi afin de renforcer la sécurité dans ses lycées et empêcher les intrusions extérieures. Sur les 305 établissements publics dont elle a la gestion, 250 sont aujourd’hui équipés de portiques ou d’un #sas étanche surveillé par un gardien - selon la configuration du lycée - afin de mieux contrôler les entrées et sorties.

    La région a par ailleurs déployé la #vidéosurveillance dans l’ensemble des lycées publics dont elle a la gestion. Face à la hausse des faits d’incivilités, d’agression et de harcèlement, des équipes mobiles d’accueil renforcé sont aussi chargées de #contrôler les entrées et sorties, en lien avec les chefs d’établissements de certains lycées. À Givors (Rhône), par exemple, dans le principal lycée professionnel de la ville, des portiques ont été installés il y a de cela quatre ans. « Il y a un portillon d’accès pour contrôler les entrées et un portillon d’accès pour les sorties, explique un enseignant. C’est rassurant pour tous. »

    Pour pénétrer dans l’enceinte de l’établissement chaque matin, les élèves doivent impérativement avoir leur Pass’région en poche. Ils l’utilisent aussi pour déjeuner à la cantine et accéder à différents services (manuels scolaires, licence sportive, etc.). « C’est la carte à avoir pour entrer et sortir », confirme le professeur. En cas d’oubli ? La gardienne se charge de faire rentrer exceptionnellement l’élève. « Mais ils n’ont pas intérêt à oublier leur badge trop souvent, sinon à midi ils ne peuvent pas manger à la cantine », précise-t-il.

    ça a de la gueule ces écoles sanctuarisées.

    https://seenthis.net/messages/1021148

    #Meurtre_d'Arras #lycées #sécurité #portiques #école

  • Pandémie et Planète | Sudipta Saha
    https://cabrioles.substack.com/p/pandemie-et-planete-sudipta-saha

    Nous devons comprendre la pandémie de Covid-19 comme une sous-crise de la crise climatique.

    Sudipta Saha est chercheur en santé publique à Harvard et s’intéresse à l’économie politique de la santé. Ses recherche actuels se situent à l’intersection des théories d’épidémiologie sociale et des modèles de maladies infectieuses. Il s’intéresse particulièrement à l’analyse du capitalisme racial comme cause fondamentale des inégalités en matière de santé. Il est impliqué dans Climate Justice Toronto.

    Ce n’est que quelques mois après la grève mondiale pour le climat, peut-être la plus grande mobilisation mondiale jamais organisée pour agir contre la crise climatique, que la pandémie de #Covid-19 a englouti le monde. Une crise s’est superposée à une autre. Les parallèles entre la pandémie et la #crise_climatique sont nombreux ; toutes deux peuvent être comprises comme des manifestations de la crise plus large du #capitalisme. En parcourant certains points de rencontre entre les deux, peut être pourrons-nous apprendre quelque chose pour nous aider à les affronter.

    Le capitalisme, à la fois origine et terrain

    Au cours des deux dernières décennies, le mouvement pour la justice climatique a articulé une analyse qui désigne le capitalisme et le colonialisme comme causes fondamentales du changement climatique. Le capitalisme repose sur l’exploitation continue du travail de personnes qui transforment les ressources naturelles en objets ayant une valeur marchande. C’est un système mû par la-croissance-ou-la-mort qui, en son cœur, suppose une expropriation sans fin du monde naturel pour être utilisé dans son processus de production. La majeure partie des profits tirés de la dégradation de l’environnement et des humains est reversée à une petite classe capitaliste : les 1% les plus riches du monde sont responsables de deux fois plus d’émissions que les 50% les plus pauvres. Le développement capitaliste racial s’est historiquement appuyé, et continue de s’appuyer, sur la violence, l’esclavage et la dépossession des terres indigènes pour assouvir son besoin de croissance constante. Dans le même temps, et de manière disproportionnée, il se décharge des effets de la destruction de l’environnement sur cell·eux qui sont déjà les plus exploité·es : les communautés noires, indigènes et pauvres du monde entier. L’idéologie suprémaciste blanche est utilisée pour rationaliser ce développement.

    Le #capitalisme_racial, le #colonialisme et la suprématie blanche sont des causes fondamentales non seulement du changement climatique, mais aussi de la pandémie. L’#extractivisme et la dépossession des terres ont conduit à de plus grandes perturbations des écosystèmes par les humains, augmentant ainsi les risques de débordement zoonotique, où un nouvel agent pathogène est transmis des animaux non humains aux humains. Le changement climatique lui-même, avec ses phénomènes météorologiques extrêmes et ses chocs sur les écosystèmes existants, peut accroître le risque de ces débordements.

    Ces causes fondamentales du changement climatique et de la pandémie façonnent le terrain des inégalités raciales et économiques sur lequel les crises se déroulent. Les communautés les plus touchées par le #capitalisme_racial sont également celles qui ont été rendues les plus vulnérables aux crises écologiques et épidémiologiques, tandis que les riches sont en mesure de mobiliser des ressources pour se protéger des événements climatiques extrêmes (par exemple, en construisant des dispositifs de protection contre les inondations ou en déménageant) et s’abriter chez ell·eux du SARS-CoV-2 (ou même se déplacer à travers le monde pour le fuir). Ce n’est pas une coïncidence si les habitant·es des quartiers anciennement « redlined » (communautés à prédominance noire aux États-Unis qui ont d’abord été exclues des prêts au logement, puis ciblées par des politiques de prêts prédatrices) sont affecté·es de manière disproportionnée non seulement par les chaleurs extrêmes et les inondations, mais aussi par le COVID-19. Et par les catastrophes sociales qui ont suivi, comme les expulsions.

    #climat #meurtre_social

    • Lorsque Friedrich Engels a écrit sur la mort des membres de la classe ouvrière à Manchester en 1845, il a utilisé la notion de « meurtre social ». Il a rassemblé des preuves que ces décès étaient le résultat de conditions créées par le #capitalisme, et que la classe capitaliste le savait et avait choisi de ne pas agir. Il en a été de même tout au long de la pandémie de #Covid-19. Et l’inaction de la classe dirigeante à laquelle nous assistons actuellement devrait mettre un terme à toute idée selon laquelle une inaction similaire face au changement climatique serait due au fait que ses effets sont « abstraits ». Contrairement aux modèles climatiques, les modèles de la maladie infectieuse Covid-19 prévoyaient et prévoient encore des cas et des décès dans un avenir très proche, et pourtant la plupart des dirigeant·es politiques ont choisi de tolérer une quantité importante de maladies et de décès afin de maintenir les circuits de capitaux. À l’heure actuelle, aux États-Unis, il y a environ 300 décès dus au Covid-19 chaque jour, pourtant, les directives du CDC, les messages de l’administration Biden et la suppression des avantages sociaux et des moratoires contre les expulsions ont tous fait pression sur les travailleur·euses pour qu’iels retournent sur des lieux de travail souvent dangereux. Pendant ce temps, la croissance de la richesse des milliardaires aux États-Unis s’est accélérée pendant la pandémie. L’inaction face au changement climatique, comme l’inaction face au Covid-19, n’est pas liée à un manque de reconnaissance de la gravité de ces crises, mais est due au problème de privilégier la création de richesse au détriment des vies humaines. Les décès dus à ces deux crises sont des meurtres sociaux.

      #maladie_professionnelle

  • « Pourquoi personne n’en parle ? » : 15 jours avant Nahel, Alhoussein, 19 ans, a été tué par la police à Angoulême | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/300623/pourquoi-personne-n-en-parle-15-jours-avant-nahel-alhoussein-19-ans-ete-tu

    « Pourquoi personne n’en parle ? » : 15 jours avant Nahel, Alhoussein, 19 ans, a été tué par la police à Angoulême

    Dans une indifférence quasi générale, ce jeune Guinéen de 19 ans a été tué par un policier le 14 juin dernier alors qu’il partait travailler. Ses proches, qui ont déposé plainte, remettent en cause la version policière et demandent « justice pour lui et pour Nahel ».

    #meurtre_policier

  • Une chaise pliante en métal découverte dans la tombe d’une femme décédée au Moyen Âge - Geo.fr
    https://www.geo.fr/histoire/une-chaise-pliante-en-metal-decouverte-dans-la-tombe-dune-femme-decedee-au-moyen

    Découverte insolite pour une équipe d’archéologues de l’Office d’État bavarois pour la protection des monuments à Endsee, en Allemagne : une femme décédée au Moyen Âge a été enterrée avec une chaise pliante en métal. La mort de cet individu remonterait à il y a près de quatre cents ans, à l’âge de la quarantaine ou de la cinquantaine, précise Science Post, vendredi 16 septembre. La chaise, elle, est composée d’un cadre en fer et mesure environ 70 cm de haut sur 45 cm de large une fois pliée. Seule la partie métallique a survécu, mais il est possible qu’elle ait été construite avec d’autres matériaux, tels que du bois ou du cuir.

    Une femme au « statut social élevé »

    Pour l’heure, l’identité de la femme demeure un mystère, cependant celle-ci « avait un statut social élevé, comme en témoignent d’autres objets funéraires trouvés sur le lieu de sépulture », a indiqué Hubert Fehr, le responsable des fouilles. Le squelette portait en effet un collier, constitué de petites perles de verre multicolores, et une ceinture à plusieurs broches. Les chercheurs ont également identifié une grosse perle de verre au motif millefiori (différentes couleurs de verre fusionnées), qui leur a permis d’estimer la date de l’inhumation.

    Un objet très rare et symbolique

    Très rares, il n’existerait qu’une vingtaine de sépultures de chaises en Europe, dont six construites en fer. Datant tous du Moyen Âge, ces objets sont considérés par les chercheurs comme des « cadeaux spéciaux ». Selon Hubert Fehr, la chaise pliante avait en effet « une signification symbolique très spécifique pendant l’Antiquité et était utilisée comme insigne ou signe de pouvoir pour les évêques, les prêtres, les officiers et autres personnes de rang social élevé, qui étaient souvent des hommes dans l’Allemagne patriarcale ».

    « Étonnamment, la plupart des sépultures de chaises qui ont été trouvées sont liées à des tombes féminines, ce qui montre que les femmes étaient également liées à ce langage général de symboles liés aux signes de pouvoir », a-t-il expliqué.

  • Dépolitiser le meurtre social dans la pandémie de Covid-19, Nate Holdren – Cabrioles – Carnet de recherche pour l’Autodéfense Sanitaire face au #Covid-19
    https://cabrioles.noblogs.org/depolitiser-le-meurtre-social-dans-la-pandemie-de-covid-19

    A temporary memorial for the victims of COVID-19 is seen near the armory in Washington Oct. 23, 2020. Each day the artist adds new flags to the installation as the death toll rises. As of Oct. 29, about 228,000 Americans have died from the disease. (CNS photo/Tyler Orsburn)

    Le cauchemar pandémique actuel est la manifestation la plus récente et la plus aiguë de la tendance de la société capitaliste à tuer beaucoup et régulièrement, une tendance que Friedrich Engels appelait « meurtre social ». Le capitalisme tue parce que les comportements destructeurs sont, dans une large mesure, obligatoires dans ce type de société. Les entreprises doivent faire suffisamment d’argent ou de graves conséquences sociales s’ensuivent – pour elles, leurs employés et le gouvernement. Pour que cela se produise, le reste d’entre nous doit poursuivre ses activités économiques qui sont obligatoires pour maintenir ce type de société.

    Le fait que ces activités soient obligatoires signifie que les sociétés capitalistes sont dépendantes du marché : la participation au marché n’est pas facultative, mais obligatoire. Comme l’a dit Beatrice Adler-Bolton, dans le capitalisme « vous avez droit à la survie que vous pouvez acheter », et donc les gens font généralement ce qu’ils doivent faire pour obtenir de l’argent. Les résultats prévisibles sont les suivants : certaines personnes n’obtiennent pas assez d’argent pour survivre ; certaines personnes sont en danger en raison de conditions de travail, de vie et d’environnement dangereuses ; certaines personnes souffrent d’un manque de biens et de services de qualité suffisante pour favoriser le plein épanouissement de l’être humain ; et certaines personnes infligent aux autres les conditions susmentionnées. La réalité simple et brutale est que le capitalisme tue beaucoup, régulièrement. (L’apocalypse en constante progression de la crise climatique est une autre manifestation de la tendance au meurtre social, tout comme le meurtre très ancien et toujours en cours des travailleurs dans les opérations ordinaires de tant de lieux de travail).

    La tendance au meurtre social crée des problèmes potentiels que les gouvernements doivent gérer, puisque les États sont eux aussi soumis aux pressions et aux tendances découlant du capitalisme. Ils se retrouvent face aux résultats du meurtre social, résultats auxquels ils sont censés apporter des réponses, avec des options relativement restreintes par les limites que leur impose le capitalisme. Dans ce contexte, les gouvernements ont souvent recours à une tactique spécifique de gouvernance : la dépolitisation.

    La dépolitisation est une tentative du gouvernement de « mettre à distance le caractère politiquement contestable de la gouvernance », pour reprendre les termes du politologue Peter Burnham. On pourrait appeler cela la règle du déni : prendre des décisions sans avoir l’air d’en prendre, considérer les conséquences comme inévitables et essayer de placer l’autorité ailleurs afin d’éviter d’avoir à répondre de ce qui se passe.

    L’analyse de Burnham est utile pour comprendre la réponse de l’administration Biden à la pandémie, à plusieurs égards. Premièrement, il place la dépolitisation dans un contexte théorique et social plus large en soulignant que les gouvernements doivent gérer les conséquences politiques potentielles des problèmes qui sont générés de manière assez prévisible par le capitalisme.

  • Family of white youth killed by police seeks out attorneys in George Floyd case - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2021/07/05/outr-j04.html
    https://www.wsws.org/asset/b5bf8607-3ac0-48ae-9ec5-1cfbb93e46ea?rendition=image1280

    On June 23, 17-year-old Brittain was cooperating with Sergeant Davis during a traffic stop. He exited his vehicle to obtain a blue antifreeze container in the bed of his truck to place behind his rear-wheel tire to prevent the truck from rolling back into the squad car. However, this innocent gesture proved fatal, as Davis discharged his weapon, without having issued any commands, shooting Brittain through the neck, killing him instantly.

    #meurtre_policier #violence_policière #brutalité_policière

  • À Minneapolis, le discours de Tamika Mallory sur les violences racistes aux États-Unis
    https://www.brut.media/fr/news/a-minneapolis-le-discours-de-tamika-mallory-sur-les-violences-racistes-aux-e

    Mais il y a un moyen facile de les calmer : arrêtez les flics. Inculpez les flics. Inculpez tous les flics.

    Pas seulement certains d’entre eux, ici à Minneapolis, inculpez-les dans toutes les villes d’Amérique où notre peuple est assassiné. Inculpez-les partout. C’est tout ce qu’il y a à faire. Faites votre travail. Faites ce que vous dites que ce pays est censé être, la terre de la liberté pour tous. Il n’y a pas de liberté pour les Noirs et nous sommes fatigués. Ne nous parlez pas de pillages. Vous êtes les pilleurs. L’Amérique a pillé les Noirs. L’Amérique a pillé les Amérindiens quand ils sont arrivés ici.

    Le pillage, c’est ce que vous faites. Nous l’avons appris de vous. Nous avons appris la violence de vous. La violence, c’est ce que vous nous avez appris. Si vous voulez que nous fassions mieux, vous, faites mieux.

    https://www.youtube.com/watch?v=H4UIUSvoTkE

    #Tamika_Mallory #racisme #police-assassine #George_Floyd #États-Unis #violences_policières #meurtre_policier

  • The George Floyd Killing in Minneapolis Exposes the Failures of Police Reform
    https://theintercept.com/2020/05/29/george-floyd-minneapolis-police-reform

    In Ferguson, the top prosecutor’s refusal to charge officer Darren Wilson in 2014 led to weeks of protests as a grand jury sifted through evidence in the case before declining to bring charges. In Minneapolis, it took three days of protests for Chauvin to be arrested and charged. Some protesters set several buildings on fire, including the Third Precinct headquarters, where Chauvin worked. And as they did after protests erupted in Ferguson, Missouri, police responded to protests of Floyd’s death with tear gas and rubber bullets, at one point spraying tear gas out of a moving vehicle onto an apparently peaceful crowd. Several protesters, as well as some journalists, were arrested. Minnesota Gov. Tim Walz mobilized the National Guard, and after Chauvin was arrested, Frey set an 8 p.m. curfew for the weekend. President Donald Trump, as Barack Obama did after Freddie Gray’s killing in Baltimore, called protesters who looted stores “thugs” — though unlike Obama, Trump also called for them to be shot.

    Voir également :
    Racist History Behind Trump’s Threat to Shoot Minneapolis Protesters Spurs Twitter to Act
    https://theintercept.com/2020/05/29/twitter-restricts-access-trumps-threat-shoot-minneapolis-protesters

    In the tweet, posted just before 1 a.m. Eastern Time, Trump first wrote that “THUGS are dishonoring the memory of George Floyd,” the black man whose killing on Monday by a Minneapolis police officer who knelt on his throat as he gasped for air has prompted protests and rage. The president then threatened to have soldiers open fire unless local authorities in Minneapolis regain control, adding, “when the looting starts, the shooting starts.”

    The tweet was soon covered by an initial warning message, which said the president’s comments violated the platform’s rules, but had not been removed because “it may be in the public’s interest” to be able to read them.

    #États-Unis #Violences_policières #meurtre_raciste #Police_assassine

  • Regarder les #féminicides en face

    Le manifeste de la #grève du #14_juin évoque les #violences_domestiques et les meurtres de femmes par leur conjoint ou ex-conjoint, traités jusqu’à très récemment comme des faits divers isolés. Nous prenons enfin conscience de la gravité du phénomène.

    Un cutter, un tournevis, une ceinture de peignoir, un fer à repasser. Les #armes de la violence domestique peuvent se révéler si banales. Les arguments aussi. « Elle m’avait trompé. » « J’étais jaloux. » « Elle m’a quitté. » Voilà à quoi tient parfois la vie d’une femme.

    Oui, des #hommes subissent aussi des violences, mais l’immense majorité des #victimes sont des femmes. Non, tous les hommes ne sont pas violents, mais là n’est pas la question. Les chiffres (qui ne reflètent qu’une partie de la réalité) ne fléchissent pas : en Suisse, une femme sur cinq est toujours victime de #violences durant sa vie de couple, et une personne meurt encore tous les 15 jours des suites de violences domestiques.

    Le « féminicide » entre dans le #dictionnaire

    Ces phrases, on les a tellement lues qu’on a tendance à les survoler sans en intégrer la gravité. Comme anesthésiés par la pseudo-fatalité de ces « accidents », traités jusqu’à maintenant comme l’agrégation de cas isolés qui animaient les conversations de comptoir et noircissaient les pages des #faits_divers. « Ah l’#amour, que voulez-vous », « C’est bien triste, mais que peut-on y faire ? » Pourtant, au vu des chiffres, il serait illusoire de croire que seuls les hommes violents sont responsables de ces assassinats : une société qui hausse les épaules en regardant ailleurs, se gardant bien de se demander comment on en est arrivé là, l’est aussi.

    Une #prise_de_conscience est en train de s’opérer. Le mot « féminicide » est entré dans le dictionnaire Robert en 2015, faisant émerger le caractère systémique et les racines profondes, logées dans notre #inconscient_collectif, de cet acte. Comme le souligne la #Convention_d’Istanbul sur les violences faites aux femmes, ratifiée il y a tout juste un an par la Suisse, cette indifférence est structurelle, « un des mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une position de #subordination ».

    Problème de l’#article_113 du #Code_pénal suisse

    Les sceptiques dénonceront un complot féministe international tandis que, en face, on poursuivra les comptes d’apothicaire : en France, un homme tue-t-il sa compagne ou ex-compagne tous les 3 jours, ou tous les 2,4 jours ? Sur combien de cas se basait vraiment l’étude américaine selon laquelle 90% des jeunes de moins de 18 ans tués par leur partenaire sont des filles ? (Réponse : 2188). Pendant ce temps-là, des conjoints continueront de frapper, de tuer et, devant les tribunaux (quand tribunaux il y a), d’invoquer l’émoi et le désarroi. Après tout, l’article 113 du Code pénal suisse sur « le #meurtre_passionnel », qui bénéficie de #circonstances_atténuantes, le leur permet. Qui s’en émeut ?


    https://www.letemps.ch/opinions/regarder-feminicides-face
    #féminicide #femmes #violences_conjugales #suisse #meurtres #assassinat

  • How a Mapmaker Who Rejects Cartography Can Help You Find Yourself | Inverse

    https://www.inverse.com/article/10944-how-a-mapmaker-who-rejects-cartography-can-help-you-find-yourself

    Dennis Wood, l’homme qui voulait tuer les cartes.

    Whether you’ll admit it or not, it’s fairly common to wonder — in anxiety’s throes, the solitude of a dark bedroom, and possibly your entire 20s — something along the lines of: How do I find myself? It may not be in those words, and it may not be so well-defined, but it remains common to ponder one’s place in life, one’s metaphorical location. Inverse turned to Denis Wood for help.

    It wouldn’t exactly be accurate to call Denis a cartographer; it is, however, safe to say that he thinks and writes about maps for a living. He’s got a collection of “literally tens of thousands of maps” in his home, he says, but the maps he makes himself are…atypical, to say the least. Wood’s maps resemble none of the maps you’ve ever seen before: in them, Wood hones in on the obscure, the unobvious, the heretofore unmappable.

    In his own words: “I’ve never really thought about myself as a mapmaker.”

    #cartographie #meurtre_cartographique

  • Je ne connaissais pas les revues de presse de @Bastamag, ils semblent avoir les mêmes obsessions pour les listes que moi ! Par exemple sur l’Aquarius :
    https://portail.bastamag.net/Aquarius

    Plus jamais ça ? Non seulement l’Italie, l’Allemagne et l’Autriche s’associent pour développer leur politique anti-juifs, euh pardon, anti-migrants, mais en plus les médias appellent cette alliance l’Axe (l’axe des volontaires), au cas où on aurait des doutes...

    Un « axe » Italie-Autriche-Allemagne pour s’opposer à Merkel sur l’immigration
    Métro, le 13 juin 2018
    http://journalmetro.com/monde/1620116/un-axe-italie-autriche-allemagne-pour-sopposer-a-merkel-sur-limmigrati

    Et pour en rajouter sur l’Italie :

    En Italie, les crimes racistes ont été multipliés par onze en quatre ans
    Emile Costard et Coumba Kane, Le Monde, le 13 juin 2018
    https://www.lemonde.fr/afrique/video/2018/06/13/en-italie-les-crimes-racistes-ont-ete-multiplies-par-onze-en-quatre-ans_5314

    La France ne fait pas mieux, alors mieux vaut en rire qu’en pleurer :

    Est-ce qu’on aurait dû accueillir l’Aquarius ? Le Moment Meurice
    Guillaume Meurice, France Inter, le 13 juin 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=2js1RAvzVoo

    Merci aussi pour Guillaume Meurice et, à la fin de la chronique, il est dit qu’on peut aider le bateau en donnant à :
    https://don.sosmediterranee.org/b/mon-don

    #Aquarius #Migrants #Meurtre_de_sang_froid #Italie #Allemagne #Autriche #France #Guillaume_Meurice #SOS_Méditerranée

  • Mass shooting statistics in the United States - Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/graphics/2018/national/mass-shootings-in-america

    The Parkland, Fla., school shooting is a developing story and information is incomplete.

    The places change, the numbers change, but the choice of weapon remains the same. In the United States, people who want to kill a lot of other people most often do it with guns.

    Related

    The number of U.S. mass shootings depends on how you count

    Public mass shootings account for a tiny fraction of the country’s gun deaths, but they are uniquely terrifying because they occur without warning in the most mundane places. Most of the victims are chosen not for what they have done but simply for where they happen to be.

    There is no universally accepted definition of a public mass shooting, and this piece defines it narrowly. It looks at the 150 shootings in which four or more people were killed by a lone shooter (two shooters in a few cases). It does not include shootings tied to gang disputes or robberies that went awry, and it does not include shootings that took place exclusively in private homes. A broader definition would yield much higher numbers.

    #états-unis #armes #armement #meurtre_de_masse #massacre

  • #Etats-Unis : #manifestation_anti-police à #Milwaukee après le décès d’un suspect
    Des manifestations ont éclaté samedi 13 août dans la soirée à Milwaukee, dans le Wisconsin, après la mort d’un suspect armé, tué par la police. Un policier en uniforme a abattu un homme de 23 ans lors d’une poursuite à pied, rapporte la police de Milwaukee.
    L’homme avait été arrêté à un feu de circulation dans l’après-midi par les autorités et s’était enfui. Le suspect, qui était connu des services de police, était armé d’un pistolet volé. Les autorités ne précisent pas s’il a utilisé son arme face aux policiers.
    Une centaine de personnes, selon les médias, se sont réunies à Milwaukee quelques heures après. Des manifestants ont incendié une voiture de police, ainsi qu’une station essence et une banque. Les manifestants ont tiré des coups de feu et lancé des projectiles sur la police. Un policier a notamment été atteint à la tête par une brique lancée sur sa voiture. Au moins trois personnes ont été arrêtées.
    De nombreuses manifestations ont éclaté récemment dans plusieurs villes américaines, Baton Rouge, Dallas, Ferguson, New York ou Oakland, contre les #violences_policières.

    source : le monde 14/08/16


    http://www.cheribibi.net

    • La ville de Milwaukee (nord) a connu dans la nuit de dimanche à lundi une deuxième nuit de violences au cours de laquelle sept policiers ont été blessés et 11 personnes arrêtées, deux jours après que les forces de l’ordre eurent tué un suspect noir armé.
      La nuit a été marquée par des jets de pierres et des coups de feu après que des policiers, en tenue antiémeute, ont investi le quartier du Sherman vers 23H00 locales (04H00 GMT) pour disperser une foule de manifestants en colère.
      Sept policiers ont été blessés et 11 personnes ont été arrêtées, a déclaré lundi le chef de la police Edwards Flynn. Celui-ci a précisé qu’une trentaine de coups de feu avaient été entendus dans la nuit.
      Ces tirs et jets de pierre ont visé des véhicules de police. Un agent a essuyé le tir d’un « projectile » non identifié, mais s’en est tiré sans trop de dommages grâce à son casque, a précisé la police.
      M. Flynn a tenu à souligner que la police s’est gardée d’ouvrir le feu, dans un souci d’apaisement.
      Malgré ces incidents, le chef de la police a considéré que ses hommes avaient davantage maîtrisé la situation que la nuit précédente.
      Tout a commencé samedi après-midi lorsque deux policiers ont arrêté deux suspects en voiture qui se sont ensuite enfuis à pied. « Lors de cette course poursuite, l’un des policiers a tiré sur un suspect armé d’un pistolet semi-automatique » qui est mort sur place, selon la police de Milwaukee.
      Le suspect de 23 ans, Sylville Smith, avait un casier judiciaire fourni et son arme avait été volée lors d’un cambriolage en mars, avait-elle précisé.
      Une photo de la scène « montre sans aucune hésitation qu’il avait une arme en main, les gens doivent savoir cela », a souligné le maire de Milwaukee, Tom Barrett.
      L’agent de police qui a tué Sylville Smith, lui-même noir, a été placé en congés administratifs, comme il est d’usage dans ce type d’affaire, et il loge chez des proches en dehors de la ville par crainte pour sa sécurité, a encore dit M. Flynn.
      Les événements ont dégénéré dans la soirée de samedi quand la police a tenté de disperser au moins 200 manifestants exaspérés, certains jetant des pierres et des briques vers les forces de l’ordre. Une adolescente de 16 ans avait été blessée et hospitalisée, ses jours n’étant toutefois pas en danger.
      – Véhicule blindé -
      Quatre policiers avaient été conduits à l’hôpital et 17 personnes avaient été arrêtées au cours de cette première nuit de violences.
      Au moins six commerces avaient été incendiés, dont une station-service, selon la police. Parmi ces commerces figuraient également une banque, une boutique de produits de beauté et un magasin de pièces automobiles, selon le journal local, le Milwaukee Journal Sentinel.
      Des policiers ont été pris pour cibles dans plusieurs endroits des Etats-Unis ces dernières semaines, notamment à Dallas (Texas) et Baton Rouge (Louisiane), où plusieurs ont été abattus par des tireurs, dans un contexte de manifestations très tendues après la mort de plusieurs Noirs victimes de violences policières.
      « Nous n’avions plus été défiées de cette manière depuis des années », a repris Tom Barrett.
      Dans la nuit, le pare-brise d’un véhicule blindé a été touché de plusieurs projectiles, envoyant des bouts de verre dans les yeux de deux policiers. Les #forces_de_l'ordre ont aussi eu recours à un véhicule blindé pour porter secours à une victime blessée par balle qui a été conduite à l’hôpital.
      Environ 125 membres de la garde nationale avaient été réquisitionnés et étaient prêts à intervenir, même s’ils n’ont finalement pas été mis à contribution.
      Appelant à l’apaisement, le gouverneur Scott Walker avait rappelé dimanche que le Wisconsin « possède une loi requérant une enquête indépendante à chaque fois qu’il y a des tirs mortels effectués par un officier des forces de l’ordre ».

      http://info.arte.tv/fr/afp/actualites/etats-unis-7-policiers-blesses-11-arrestations-apres-une-2e-nuit-de-violen

  • Un film d’horreur de toute beauté


    Creep, Christopher Smith, 2004

    C’est court. C’est sombre. Ca fait peur. Méga peur. Méga glauque. Méga crado. Délicieux.
    Truffé de maladresse mais très efficace. Sordide à souhait.
    Je spoile : C’est l’histoire d’un métro qui tombe en panne. C’est tout.

    Je vais dire un peu ce qu’il n’y a pas : il y a pas quoi ?
    Y a pas de twist tout pourri. Y a pas de - début qui fonctionne super bien pour finalement s’emmerder pendant deux tiers du film -. Y a pas de kung-fu. Y a pas d’effet spéciaux trop mal fait mais y a pas non plus rien du tout. Je veux dire qu’il y a des films qui s’attachent à faire monter la pression pendant 1h30 pour à la fin donner un générique. Y a pas un film d’horreur qui met tout sur le visuel @intempestive.
    https://www.youtube.com/watch?v=p9vbt_3lFGY


    #dritique_a_2_balles #cinema #creep #2004 #horreur #métro_en_panne #Christopher_smith #meurtre_de_femme_bien_crado #gore #angoisse #glauque #court #cours #solitude #organes_à_l'air #tentative_de_viol_et_c'est_la_qu'on_voit_que_les_monstres_ont_un_intérêt

  • À Rennes, un jeune homme désemparé abattu de cinq balles par la police
    https://paris-luttes.info/a-rennes-un-jeune-homme-desempare-4500

    Dans la nuit du 2 au 3 décembre dernier, un Sénégalais de 27 ans a reçu cinq balles dans le corps. C’est un policier qui a tiré. L’incompétence manifeste des agents de l’ordre couverte plus que jamais par l’état d’urgence, voilà qui explique probablement le drame. La version des journaux « respectables », reprise de la version du procureur, ne laisse pas d’intriguer, sinon de révolter.

    #etat_d'urgence #violences_policières #meurtre_de_la_police

  • Marche en Hommage à Babacar Gueye abattu par la police. / Rennes, via Maison de la Grève @MG_Rennes
    https://maisondelagreve.boum.org

    La semaine dernière, un homme est mort, abattu par la police à Maurepas, Rennes.

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, du 2 au 3 décembre 2015, un ami lui a proposé de venir dormir chez lui, ce qu’il a fait. Au cours de la nuit, il s’est réveillé, comme pris d’une crise d’angoisse. Son ami est venu le calmer et il s’est rendormi. Puis il s’est à nouveau réveillé et il est allé chercher un couteau à pain avec lequel il s’est auto mutilé. Son ami a essayé de le maîtriser, sans y parvenir, et, ce faisant, il a été blessé. Cet ami a donc appelé les pompiers au secours. Les policiers sont arrivés sur les lieux. Face à cet homme armé d’un simple couteau à pain, la #police, pourtant équipée de tazers, gazeuses, matraques, flash balls, l’a abattu de cinq balles dans le haut du corps.

    Cet homme s’appelait Babacar Gueye. Il était sénégalais. Il avait 27 ans.

    Nous lui rendons hommage lors d’une marche, organisée samedi 12 décembre 2015, à 12h, au départ du centre commercial du Gast, à Maurepas.

    La presse parle d’un « forcené »...
    #meurtre_policier

  • L’offensive contre Gaza en 2014 était légitime et légale, selon Israël - Moyen-Orient - RFI - Avec notre correspondant à Jérusalem, Christian Brunel - Publié le 14-06-2015
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150614-bordure-protectrice-rapport-officiel-israel-hamas

    L’armée israélienne n’a « pas visé de façon intentionnelle des civils et a agi de façon légitime conformément au droit international », estime le document officiel de 300 pages. Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahu espère avec ces arguments contrer un autre rapport que la commission des droits de l’homme de l’ONU doit rendre public dans les prochains jours sur l’opération « Bordure protectrice ». Lancée l’été dernier, elle a coûté la vie à plusieurs centaines d’enfants.

    • Aucun civil visé lors de la guerre à Gaza, selon un rapport officiel israélien
      Jérusalem (AFP) 14.06.2015
      http://www.courrierinternational.com/depeche/aucun-civil-vise-lors-de-la-guerre-gaza-selon-un-rapport-offi

      Un rapport gouvernemental israélien a conclu dimanche que son armée n’avait visé aucun civil ou cible civile lors du conflit de juillet-août 2014 à Gaza qui a fait près de 2.200 morts parmi les Palestiniens, en majorité des civils selon l’ONU.

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      Remembering the Victims of Israeli Operation ‘Protective Edge’ on Gaza 1,901 Palestinians as
      of 8/14/14

      http://www.beyondthenumber.org

    • Israeli Report Finds 2014 Gaza War “Lawful” and “Legitimate” Ahead of Critical U.N. Investigation
      Monday, June 15, 2015
      http://www.democracynow.org/2015/6/15/israeli_report_finds_2014_gaza_war

      AMY GOODMAN: Gideon Levy, your latest piece in Haaretz is headlined “Israel washed itself clean of Gaza’s dead beach children.” Talk about what happened on that beach in Gaza and what this report has to do with that.

      GIDEON LEVY: I think it’s a nice indication to the way that Israel is so-called investigating itself. Four children are being shelled on the beach of Gaza in front of the eyes of international journalists, who were screaming and screaming, “Those are children!” No way that the Israeli army, with more sophisticated devices, couldn’t see that those were children. And then, one year later, Israel just closes the file, in a case which could really serve the Israeli propaganda, in a case in which Israel could really prove the world that, at least in one case, Israel is investigating itself. But no, even the blood of those four fishermen children, those beach boys of Gaza, even their blood is not a reason for Israel to apologize, to bring someone—to take someone accountable for this. Their killing was, you know, force majeure. Nobody pushed the button. Nobody shelled them one bomb after the other. It’s not only one bomb; it were at least two bombs on them. And this, in a nutshell, the whole story, the report of the foreign Israeli—of the Israeli Foreign Ministry is, above all, pathetic and embarrassing. I mean, if they think that anyone in the world will take this piece of propaganda seriously, they underestimate the intelligence and the morality of the world. It’s really almost shameful to suggest this kind of report, when, as my friend said just now, when the facts on the ground are streaming, are crystal clear, more than 500 children being killed. You can blame all the killing on the Hamas. Can you really believe that anyone will take you seriously? Really, I mean, it’s every time, again and again—

  • La rébellion de Freddie Gray – Baltimore, Maryland, Etats-Unis 2015


    https://paris-luttes.info/la-rebellion-de-freddie-gray-3274

    Le 19 avril 2015, Freddie Gray est assassiné par la police de Blatinore, Maryland, Etats-Unis. Pleine de rage, la communauté noire de Baltimore s’organise pour manifester contre cet assassinat et contre la dictature policière en générale. Baltimore s’ajoute à la liste de toutes les communautés noires nord américaines qui ont été poussées à bout par un système éminement raciste.
    C’est ce qui arrive lorsque les gens commence à autoriser leurs mémoires à remplacer leurs peurs. C’est à ça que cela ressemble lorsque l’on affronte la suprématie blanche et la violence étatique aux Etats-Unis. Traduction en français réalisée avec l’auteur de l’article Freddie Gray Rebellion

    #violence-policière #meurtre_de_la_police #freddie_gray

  • Operation Protective Edge: A war waged on Gaza’s children
    http://www.dci-palestine.org/documents/operation-protective-edge-war-waged-gazas-children

    DCIP independently verified the deaths of 547 Palestinian children among the killed in #Gaza, 535 of them as a direct result of Israeli attacks. Nearly 68 percent of the children killed by Israeli forces were 12 years old or younger.

    #enfants #enfance #crimes #impunité #Israel