• Catalyse totalitaire

    Il y a une économie générale de la #violence. Ex nihilo nihil : rien ne sort de rien. Il y a toujours des antécédents. Cette économie, hélas, ne connaît qu’un principe : la #réciprocité – négative. Lorsque l’#injustice a été portée à son comble, lorsque le groupe a connu le #meurtre_de_masse et, pire peut-être, l’#invisibilisation du meurtre de masse, comment pourrait-il ne pas en sortir une #haine vengeresse ? Les rationalités stratégiques – faire dérailler la normalisation israélo-arabe, réinstaller le conflit israélo-palestinien sur la scène internationale –, si elles sont réelles, n’en ont pas moins trouvé parmi leurs ressources le carburant de la vengeance meurtrière.

    « #Terrorisme », mot-impasse

    La FI n’a pas commis les erreurs dont on l’accuse. Mais elle en a commis. Une – et de taille. Dans un événement de cette sorte, on ne se rend pas directement à l’analyse sans avoir d’abord dit l’#effroi, la #stupeur et l’#abomination. Le minimum syndical de la #compassion ne fait pas l’affaire, et on ne s’en tire pas avec quelques oblats verbaux lâchés pour la forme. Quand bien même ce qui est donné au peuple palestinien ignore jusqu’au minimum syndical, il fallait, en cette occurrence, se tenir à ce devoir – et faire honte aux prescripteurs de la compassion asymétrique.

    Ce manquement, réel, a cependant été saisi et déplacé pour se transformer dans le débat public en un point de sommation, d’abjuration même, sur lequel la FI, cette fois, a entièrement raison de ne pas céder : « terrorisme ». « Terrorisme » devrait-il être, comme l’affirme Vincent Lemire, « le point de départ du #débat_public » ? Non. Il n’en est même pas le point d’arrivée : juste le cul-de-sac. « Terrorisme » est un mot impasse. C’est ce que rappelle Danièle Obono, et elle a raison. Fait pour n’installer que la perspective de l’éradication et barrer toute analyse politique, « terrorisme » est une catégorie hors-politique, une catégorie qui fait sortir de la #politique. La preuve par Macron : « unité de la nation » et dérivés, 8 occurrences en 10 minutes de brouet. Suspension des conflits, neutralisation des différends, décret d’unanimité. Logiquement : les manifestations de soutien au peuple palestinien sont des manifestations de soutien au terrorisme, et même des manifestations terroristes, en conséquence de quoi elles sont interdites.

    Concéder « terrorisme », c’est annuler que ce qui se passe en Israël-Palestine est politique. Au plus haut point. Même si cette politique prend la forme de la #guerre, se poursuivant ainsi par d’autres moyens selon le mot de Clausewitz. Le #peuple_palestinien est en guerre – on ne lui a pas trop laissé le choix. Une entité s’est formée en son sein pour la conduire – d’où a-t-elle pu venir ? « On a rendu Gaza monstrueux », dit Nadav Lapid. Qui est « on » ?

    Sans avoir besoin de « terrorisme », « guerre » et « #crimes_de_guerre » sont hélas très suffisants à dire les combles de l’horreur. Très suffisants aussi à dire les #massacres abominables de civils. Si dans la guerre, qui est par principe #tuerie, on a forgé sans pléonasme la catégorie de « crimes de guerre », c’est bien pour désigner des actes qui font passer à une chose atroce en soi d’autres paliers d’#atrocité. C’est le moment de toute façon où il faut faire revenir l’#économie_générale_de_la_violence : des #crimes qui entraînent des crimes – des crimes qui ont précédé des crimes. L’acharnement à faire dire « terrorisme » ne satisfait que des besoins passionnels – et aucune exigence intellectuelle.

    En réalité, « terrorisme » et « crimes de guerre » sont deux catégories qui ne cessent de passer l’une dans l’autre, et ne dessinent aucune antinomie stable. Hiroshima est, à la lettre, conforme à la définition ONU du terrorisme : tuer des civils qui ne sont pas directement parties à des hostilités pour intimider une population ou contraindre un gouvernement à accomplir un certain acte. A-t-on entendu parler de terrorisme pour la bombe d’Hiroshima ? Et pour Dresde ? – comme Hiroshima : terroriser une population en vue d’obtenir la capitulation de son gouvernement.

    Mais pour ceux qui, dans la situation présente, en ont fait un point d’abjuration, « terrorisme » a une irremplaçable vertu : donner une violence pour dépourvue de #sens. Et de #causes. Violence pure, venue de nulle part, qui n’appelle rigoureusement aucune autre action que l’extirpation, éventuellement dans la forme relevée de la croisade : le choc des civilisations, l’axe du Bien, à laquelle il n’y a aucune question à poser. Il est vrai qu’ici nous naviguons en eaux vallsiennes où #comprendre est contradictoire avec s’émouvoir, et vient nécessairement en diminution du sentiment d’horreur, donc en supplément de complaisance. L’empire de la bêtise, comme une marée noire, n’en finit plus de s’étendre.

    La #passion de ne pas comprendre

    Surtout donc : ne pas comprendre. Ce qui demande un effort d’ailleurs, car l’évidence est massive et, avoir les yeux ouverts suffit – pour comprendre. Un peuple entier est martyrisé par une #occupation, ça fait bientôt 80 ans que ça dure. On les enferme, on les parque à les rendre fous, on les affame, on les tue, et il n’est plus une voix officielle pour en dire un mot. 200 morts depuis dix mois : pas un mot – entendre : qui se comparerait, même de loin, aux mots donnés aux Israéliens. Des témoignages vidéos à profusion des crimes israéliens encore frais : pas un mot. Des marches palestiniennes pacifiques à la frontière, 2018, 200 morts : pas un mot. Des snipers font des cartons sur les rotules, 42 en une après-midi, pas mal : mais pas un mot – si : « l’armée la plus morale du monde ». D’anciens militaires de l’armée la plus morale du monde expriment le dégoût, l’inhumanité de ce qu’on leur a fait faire aux Palestiniens : pas un mot. À chacune des #abominations du Hamas ce week-end, on en opposerait tant et plus commises par les militaires ou les colons – à peine quelques rides à la surface de l’eau. Les tragédies israéliennes sont incarnées en témoignages poignants, les tragédies palestiniennes sont agglomérées en statistiques. En parlant de statistique : on voudrait connaître la proportion des hommes du Hamas passés à l’attaque ce week-end qui ont tenu dans leurs mains les cadavres de leurs proches, des corps de bébés désarticulés, pour qui la vie n’a plus aucun sens – sinon la vengeance. Non pas « terrorisme » : le métal en fusion de la vengeance coulé dans la lutte armée. L’éternel moteur de la guerre. Et de ses atrocités.

    En tout cas voilà le sentiment d’injustice qui soude le groupe. Une vie qui ne vaut pas une autre vie : il n’y a pas de plus haute injustice. Il faut être épais pour ne pas parvenir à se représenter ça – à la limite, même pas par humaine compréhension : par simple prévoyance stratégique. Qu’un martyre collectif soit ainsi renvoyé à l’inexistence, que les vies arabes se voient dénier toute valeur, et que ceci puisse rester indéfiniment sans suite, c’était une illusion de colonisateur.

    Bloc bourgeois et « importation »

    Maintenant le fait le plus frappant : tout l’Occident officiel communie dans cette illusion. En France, à un degré étonnant. On s’y inquiète beaucoup des risques d’« #importation_du_conflit ». Sans voir que le conflit est déjà massivement importé. Bien sûr, « importation du conflit » est un mot à peine codé pour dire indifféremment « Arabes », « immigrés », « banlieues ». Mais le canal d’importation réel n’est pas du tout celui-là, il est sous nos yeux pourtant, large comme Panama, bouillonnant comme une conduite forcée : le canal d’importation-du-conflit, c’est le bloc bourgeois (Amable et Palombarini ©). Tout son appareil, personnel politique, éditocratie en formation serrée, médias en « édition spéciale », s’est instantanément déclenché pour importer. Pourquoi le point de fixation sur le terrorisme ? Pour la FI bien sûr – nous y revoilà. Cette fois-ci cependant avec un nouveau point de vue : le point de vue de l’importation intéressée. Le bloc bourgeois quand il fait bloc derrière Israël à l’extérieur saisit surtout l’occasion de faire bloc contre ses ennemis à l’intérieur.

    Il faudrait ici une analyse de la solidarité réflexe du #bloc_bourgeois avec « Israël » (entité indifférenciée : population, Etat, gouvernement) et des affinités par lesquelles elle passe. Des affinités de bourgeois : le même goût de la démocratie frelatée (bourgeoise), la même position structurale de dominant (dominant national, dominant régional), les mêmes représentations médiatiques avantageuses, ici celles d’Israël comme une société bourgeoise (start-ups et fun à Tel Aviv). Tout porte le bloc bourgeois à se reconnaître spontanément dans l’entité « Israël », partant à en épouser la cause.

    Et le bloc bourgeois français est plus israélien que les Israéliens : il refuse qu’on dise « #apartheid » alors que des officiels israéliens le disent, il refuse de dire « Etat raciste » alors qu’une partie de la gauche israélienne le dit, et qu’elle dit même parfois bien davantage, il refuse de dire la #responsabilité écrasante du gouvernement israélien alors qu’Haaretz le dit, il refuse de dire la politique continûment mortifère des gouvernements israéliens alors qu’une kyrielle d’officiers supérieurs israéliens le disent, il refuse de dire « crimes de guerre » pour le Hamas alors que l’ONU et le droit international le disent. Gideon Levy : « Israël ne peut pas emprisonner deux millions de Palestiniens sans en payer le prix cruel ». Daniel Levy, ancien diplomate israélien à une journaliste de la BBC qui lui dit que les Israéliens sur le point d’annihiler Gaza « se défendent » : « Vous pouvez vraiment dire une chose pareille sans ciller ? Ce genre de #mensonges ? » Le bloc bourgeois : « Israël ne fait que se défendre ». Il dit « Terreur » quand les Russes coupent toute ressource à l’Ukraine, il ne dit rien quand Israël coupe toute ressource à Gaza. Le bloc bourgeois vit un flash d’identification que rien ne peut désarmer.

    Il le vit d’autant plus intensément que la lutte contre les ennemis du frère bourgeois au dehors et la lutte contre les adversaires du bloc bourgeois au-dedans se potentialisent l’une l’autre. C’est comme une gigantesque résonance inconsciente, qui prend toute son ampleur dans une situation de crise organique où le bloc bourgeois contesté est devenu prêt à tout pour se maintenir.

    Le bloc regarde autour de lui, il ne se voit plus qu’un seul ennemi significatif : la FI. PS, EELV, PC, il a tout neutralisé, plus aucune inquiétude de ce côté-là, ces gens ne représentent aucun danger – quand ils ne sont pas de précieux auxiliaires. La FI, non. Une occasion se présente pour l’anéantir : ne pas hésiter une seule seconde. Comme avec Corbyn, comme avec Sanders, les affabulations d’antisémitisme, connaissaient déjà leur régime de croisière, mais une opportunité pareille est inespérée. Providentiel loupé inaugural de la FI : tout va pouvoir s’engouffrer dans cette brèche : le mensonge ouvert, la défiguration éhontée des propos, les sondages bidons sur des déclarations ou des absences de déclarations fabriquées, les accusations délirantes. La BBC s’abstient de dire « terroriste » mais la FI doit le dire. Des universitaires incontestables produisent de l’analyse sur les plateaux, mais la même analyse fournie par la FI est un scandale. La FI a une position somme toute fort proche de l’ONU, mais elle est antisémite. « Que cherche Jean-Luc Mélenchon ? A cautionner le terrorisme islamiste ? » s’interroge avec nuance La Nuance.

    #Cristallisation

    La violence du spasme que connait la vie politique française n’a pas d’autre cause. L’événement a œuvré comme un puissant réactif, révélant toutes les tendances actuelles du régime, et les portant à un point que même les émeutes de juillet ne leur avaient pas fait atteindre. L’effet de catalyse est surpuissant. Crise après crise, la dynamique pré-fasciste ne cesse de prendre consistance et de s’approfondir. Le terme en a été donné par Meyer Habib député français d’extrême-droite israélienne : « Le RN est entré dans le camp républicain ».

    Les moments de vérité recèlent toujours quelque avantage : nous savons désormais en quoi consiste le #camp_républicain. C’est le camp qui interdit le #dissensus, qui interdit l’#expression_publique, qui interdit les #manifestations, qui impose l’#unanimité ou le #silence, et qui fait menacer par ses nervis policiers tous ceux et toutes celles qui seraient tentés de continuer à faire de la politique autour de la question israélo-palestinienne. C’est le camp qui fait faire des signalements par des institutions universitaires à l’encontre de communiqués de syndicats étudiants, qui envisage tranquillement de poursuivre des organisations comme le NPA ou Révolution permanente, qui doit sans doute déjà penser secrètement à des dissolutions.

    C’est bien davantage qu’un spasme en fait. Par définition, un spasme finit par relaxer. Ici, ça cristallise : une phase précipite. Et pas n’importe laquelle : #catalyse_totalitaire. « Totalitaire » est la catégorie qui s’impose pour toute entreprise politique de production d’une #unanimité_sous_contrainte. L’#intimidation, le forçage à l’alignement, la désignation à la vindicte, la déformation systématique, la réduction au monstrueux de toute opinion divergente en sont les opérations de premier rang. Viennent ensuite l’#interdiction et la #pénalisation. Témoigner du soutien au peuple palestinien est devenu un #délit. Arborer un #drapeau palestinien est passible de 135€ d’amende – on cherche en vain une base légale présentable. « Free Palestine » est un graffiti antisémite – dixit CNews, devenu arbitre des élégances en cette matière, signes de temps renversés où d’actuelles collusions avec des antisémites distribuent les accusations d’antisémitisme, et d’anciennes collusions avec le nazisme celles de nazisme. Sous l’approbation silencieuse du reste du champ politique et médiatique. Dans les couloirs de toute la galaxie Bolloré, on ne doit plus en finir de se tenir les côtes de rire, pendant qu’à LREM, à France Inter et sur tous les C Trucmuche de France 5, on prend la chose au tout premier degré. Le camp républicain, c’est le camp qui suspend la politique, les libertés et les droits fondamentaux, le camp soudé dans le racisme anti-Arabe et dans le mépris des vies non-blanches.

    Le monde arabe, et pas seulement lui, observe tout cela, et tout cela se grave dans la #mémoire de ses peuples. Quand la némésis reviendra, car elle reviendra, les dirigeants occidentaux, interloqués et bras ballants, de nouveau ne comprendront rien. Stupid white men .

    https://blog.mondediplo.net/catalyse-totalitaire
    #à_lire #7_octobre_2023 #Palestine #Israël #Gaza #Frédéric_Lordon #médias

  • Mass shooting statistics in the United States - Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/graphics/2018/national/mass-shootings-in-america

    The Parkland, Fla., school shooting is a developing story and information is incomplete.

    The places change, the numbers change, but the choice of weapon remains the same. In the United States, people who want to kill a lot of other people most often do it with guns.

    Related

    The number of U.S. mass shootings depends on how you count

    Public mass shootings account for a tiny fraction of the country’s gun deaths, but they are uniquely terrifying because they occur without warning in the most mundane places. Most of the victims are chosen not for what they have done but simply for where they happen to be.

    There is no universally accepted definition of a public mass shooting, and this piece defines it narrowly. It looks at the 150 shootings in which four or more people were killed by a lone shooter (two shooters in a few cases). It does not include shootings tied to gang disputes or robberies that went awry, and it does not include shootings that took place exclusively in private homes. A broader definition would yield much higher numbers.

    #états-unis #armes #armement #meurtre_de_masse #massacre

  • Operation Protective Edge: A war waged on Gaza’s children
    http://www.dci-palestine.org/documents/operation-protective-edge-war-waged-gazas-children

    DCIP independently verified the deaths of 547 Palestinian children among the killed in #Gaza, 535 of them as a direct result of Israeli attacks. Nearly 68 percent of the children killed by Israeli forces were 12 years old or younger.

    #enfants #enfance #crimes #impunité #Israel

  • Eurovision 2015 : la chanson de la Hongrie provoque la colère d’Israël
    http://tvmag.lefigaro.fr/le-scan-tele/etranger/2015/03/22/28007-20150322ARTFIG00076-eurovision-2015-la-chanson-de-la-hongrie-pr
    https://www.youtube.com/watch?v=WETXc5Z7Cng#t=91

    LE SCAN TÉLÉ - La chanson hongroise intitulée Guerres pour rien faisait mention du nombre d’enfants palestiniens tués à Gaza l’été dernier. Choquées, les autorités israéliennes ont demandé le retrait de ce passage polémique de la chanson.

    La guerre semble visiblement avoir beaucoup inspiré les participants du prochain concours de l’Eurovision. Si la représentante française Lisa Angell évoque la Seconde Guerre mondiale dans le titre N’oubliez pas qu’elle défendra en mai prochain à Vienne, elle n’est pas la seule à avoir choisi de traiter un sujet aussi lourd. Le groupe Boggie, réprésentant de la Hongrie, a lui décidé de parler de la guerre, et notament du conflit israëlo-palestinien, dans la chanson qu’il interprétera lors du concours. Mais ce choix ne plaît visiblement pas à tout le monde.

    Comme le rapporte le site i24news, Israël a fait part de son indignation en apprenant que la Hongrie allait évoquer les massacres d’enfants à Gaza lors de son passage à l’Eurovision. En effet, dans sa chanson Wars for nothing (Guerres pour rien), le groupe hongrois revient sur l’opération Bordure protectrice contre le Hamas l’été dernier. Les paroles de la chanson expliquent notamment : « 2014. Gaza. Les deux tiers des victimes étaient des civils, dont plus de 500 enfants ».

    Selon le site Ynet, l’ambassadeur israélien Ilan Mor a manifesté les réserves de son pays vis-à-vis à de cette chanson et demandé que le passage mentionnant les massacres à Gaza soit retiré. Et Ilan Mor a obtenu gain de cause. En effet, un haut fonctionnaire de l’autorité hongroise a assuré à l’ambassadeur israélien que les règles de l’Eurovision interdisant les messages politiques, le passage polémique serait bel et bien supprimé pour l’Eurovision.

    Ilan Mor a également demandé à rencontrer les membres du groupe hongrois Boggie afin de leur expliquer les raisons qui l’ont conduit à demander ce retrait.

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    Mohammed Assaf : Arab Idol
    interrogé par Mouloud Achour - Ajoutée le 26 mars 2015

    https://www.youtube.com/watch?v=MOAvcYPyLqU&feature=youtu.be

  • Cambodia : The Legacy of #Silence

    Cambodia—synonymous with paradoxical ideas: ‘Pearl of the East,’ ‘war,’ ‘Kingdom of Wonder,’ ‘genocide,’ and ‘Land of Smiles’—where deep and irrevocable truths hide behind such broad and overused concepts, standing in the way of reconciliation for a people who are struggling to come to terms with the past and find a way to rebuild, restore, and live again.


    http://www.warscapes.com/art/cambodia-legacy-silence
    #Cambodge #génocide #mémoire #photographie
    cc @albertocampiphoto

  • Bhopal : 30 ans après la catastrophe, encore des victimes, encore des morts, toujours la souffrance et la désolation.

    Giftskandalen i Bhopal krever fortsatt liv - Nyheter, tv og radio fra hele verden - NRK.no

    http://www.nrk.no/verden/giftskandalen-i-bhopal-krever-fortsatt-liv-1.12073335

    GIFTSKADET : Tre år gamle Abdul leker med sin mor Rukhsana hjemme i Bhopal. Han er en av mange barn som fikk psykiske og fysiske skader etter giftutslippet for 30 år siden.
    Foto : DANISH SIDDIQUI / Reuters
    Giftskandalen i Bhopal krever fortsatt liv

    http://gfx.nrk.no//LjB4YR-QNFxcVLQ8r1WUrgTjHqOSEgX6SOAFFB5DPEHg.jog

    #inde #bhopal #états-unis #meurtre_de_masse #Union_Carbide et #Warren_Anderson le directeur criminel de l’usine à l’époque - mort il y a tout juste deux mois... pas de paix pour son âme.
    Deformerte barn, forurenset drikkevann og høye sykdomsforekomster. 30 år etter giftkatastrofen i Bhopal i India koster ulykken fortsatt fattigfolk dyrt, men ingen vil ta ansvar for å rydde opp.

  • #Kathryn_Cook, Memory of trees
    15 02 … 18 05 2014

    Comment parler d’un #meurtre_de_masse sans tomber dans des formes « compassionnelles » ou strictement documentaires ? Le #génocide_arménien, contrairement à la Shoah, s’est dévoilé dès l’origine au travers de la #photographie. Dénoncés dès 1915 en tant que « crime contre l’humanité et la civilisation », les faits étaient largement connus et diffusés par la presse internationale.
    Un siècle plus tard, Kathryn Cook s’empare de la question arménienne en la traitant avec poésie, par allusions. Elle utilise efficacement la #métaphore, s’égarant entre le passé et le présent dans une indistinction assumée mêlant l’histoire et l’intime.

    http://www.museeniepce.com/index.php/exposition/actuelles/Kathryn-Cook-Memory-of-trees

    #musée_Nicéphore:Niépce :
    http://www.museeniepce.com

    #Arménie #exposition
    cc @albertocampiphoto