• Délinquance : le Lot et le Gers, départements les plus tranquilles de France - France 3 Midi-Pyrénées
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/delinquance-lot-gers-departements-plus-tranquilles-fran


    #Politique du #chiffre : ne pas confondre les causes et les effets. Chez nous, pas de police — car en zone rurale — et des gendarmeries de plus en plus concentrées… et donc, loin des gens, pour ne pas dire inaccessibles. Quand on arrive quand même, c’est sous-effectif sur place et bien sûr, pratiquement toujours un discours pour dissuader de porter plainte et pour plutôt poser une main courante à la place : le truc qui ne sert à rien, mais qui fait que le péquin ne râle pas trop d’avoir fait des bornes pour rien et que son histoire, tout le monde s’en fout.
    Après, ne parlons même pas de la manière dont les signalements divers et variés — pourtant légaux et obligatoires — se perdent mystérieusement dans les tuyaux procéduriers sans jamais arriver sur le bureau du procureur. Tout ça, avec une culture de l’entresoi et du ligne sale lavé en famille — voire du règlement de compte à la western, quand on parle d’endroit où il y a une arme dans chaque foyer ou presque — et tu vois à quel point la règle, c’est de fermer sa gueule et de ne pas faire de vagues.
    À l’arrivée, c’est merveilleux, on a des territoires où ça ne bastonne pas dans les balloches, où les filles ne sont jamais agressées, ni par tonton, ni pendant la troisième mi-temps et où quand il y a un mort par arme à feu, c’est toujours un accident de chasse !

    Alors que la Seine-Saint-Denis compte 18 agressions pour 1000 habitants, dans le Lot ce chiffre est de 3,50 pour 1000. Il est de 3,61 dans le Gers. Cela fait de nos deux départements ruraux les plus sûrs en matière d’atteintes aux personnes devant la Lozère (3,72 pour 1000), département également d’Occitanie. Notre région fait mieux que des départements réputés encore plus tranquilles comme la Creuse (3,91/1000) ou le Cantal (3,92/1000).

    • Oh, si… j’ai un ami, bientôt 70 ans, né dans le village à côté avec son jumeau. Un jour, alors qu’ils ont 10 ans, ils jouent devant la maison dans leur petite cour, quand le fils du maire, à moitié bourré, perd le contrôle de sa grosse voiture neuve et percute de plein fouet leur petite maison. Mon pote restera à l’hosto très longtemps, mais son frère jumeau meurt sur le coup.
      C’est super grave, la mort d’un enfant. Ben figure-toi que pendant que la mère pleurait son enfant étendu sur la table de la cuisine, le maire, le chef de brigade et tout l’aréopage s’est pointé chez elle pour l’encourager à bien fermer sa gueule quand le procureur la convoquerait. Le fils à papa n’a jamais été inquiété. La femme était pauvre, elle a pris l’argent du silence, mais je crois que ce fric l’a rongée toute sa vie… il ronge encore le survivant.
      Quant au fils à papa, il a continué sa petite carrière de connard sans cœur et sans cervelle. Il a eu du pognon et une bonne vie de salopard, comme on en connait plein.
      Après, un gosse de pauvres, hein… surtout qu’elle en avait un de rechange, quand même…