• Réimaginer la terre avec les peuples autochtones

    Barbara Glowczewski

    https://lavoiedujaguar.net/Reimaginer-la-terre-avec-les-peuples-autochtones

    https://www.terrestres.org/2020/03/10/reimaginer-la-terre-avec-les-peuples-autochtones

    « À l’heure du plus grand défi de l’humanité, qui est la crise climatique causée par l’industrialisation du monde sous domination de la vision capitaliste, nous les Peuples Premiers, nous invitons le monde à revoir et reconsidérer sa relation avec ce que les Occidentaux appellent la Nature. Nous en dépendons complètement et pourtant nous restons continuellement sourds à ses cris de douleur. Chacun doit agir à son échelle, et la Guyane, en tant que pays amazonien à son rôle à jouer. La France, en tant que cinquième puissance mondiale doit assumer ses responsabilités et arrêter son hypocrisie. » Cette déclaration fut prononcée le 12 décembre 2019 par Yanuwana Christophe Pierre, réalisateur kali’na, président fondateur de la JAG (Jeunesse autochtone de Guyane), qui s’est mobilisée avec succès contre le projet de la Montagne d’Or, consortium de multinationales, russe et canadienne. Les peuples autochtones, habitants des forêts, savanes ou désert, soignaient la terre avant l’imposition de normes industrielles et administratives qui interdisent, par exemple en France, d’habiter l’endroit où l’on travaille, que ce soit une parcelle agricole ou un atelier d’artiste en ville. Le parc national en Amazonie guyanaise a autorisé le maintien de villages indiens mais leurs droits de chasse et de pêche, leurs pratiques ancestrales pour faire pousser leurs nourritures et construire leurs villages sont menacés tant par la normalisation des lois que par les orpailleurs clandestins qui polluent les rivières et la forêt en menaçant la survie de tous les habitants humains et non humains. (...)

    #peuples_autochtones #Barbara_Glowczewski #Irène_Bellier #Guyane #Montagne_d’Or #colonisation #Afrique #Australie #Canada #Mexique #Jérôme_Baschet #Malcom_Ferdinand

  • À vingt ans de la Marche de la couleur de la terre
    Les journées où tout le Mexique a vu et entendu les peuples indigènes

    Gloria Muñoz Ramírez

    https://lavoiedujaguar.net/A-vingt-ans-de-la-Marche-de-la-couleur-de-la-terre-Les-journees-ou-t

    Le pays entier a été secoué il y a vingt ans lors du passage de la Marche de la couleur de la terre, une mobilisation sans précédent dans l’histoire moderne du Mexique : pour la première fois les peuples indiens prenaient la tête d’une vaste campagne nationale et internationale appelant à mettre à l’ordre du jour non seulement les droits et la culture indigènes, mais aussi une autre façon de faire de la politique et d’affronter le pouvoir. Les partis politiques ont été bien en dessous d’une société civile mue par l’espoir de ce qu’elle allait pouvoir construire avec ses propres forces.

    La mobilisation convoquée par l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) avait plusieurs objectifs. Ils se proposaient de porter devant le Congrès de l’Union les Accords de San Andrés signés avec l’État mexicain le 16 février 1996 (avec le gouvernement antérieur) et en chemin de rencontrer l’ample mouvement indigène national et les organisations et collectifs internationaux, outre des milliers de gens de base et du monde intellectuel, artistique et scientifique.

    La Marche de la couleur de la terre a fait des peuples indigènes des protagonistes de leur propre histoire au dehors de leurs communautés. Le racisme enraciné dans les institutions et de larges secteurs de la société a subi une débâcle presque aussi forte que celle que lui a assénée, le 1er janvier 1994, le soulèvement armé zapatiste et la prise de sept chefs-lieux du Chiapas. C’est jusqu’à aujourd’hui l’une des plus grandes mobilisations de l’époque moderne en marge des partis politiques et des conflits postélectoraux. (...)

    #Mexique #zapatistes #marche #mobilisation #histoire #peuples_originaires #autonomie #sous-commandant_Marcos #commandante_Esther

  • Joe Biden face à une première crise à la frontière avec le Mexique
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/22/joe-biden-face-a-une-premiere-crise-a-la-frontiere-avec-le-mexique_6073993_3

    En un mois, plus de 10 000 enfants et adolescents sans papiers ont déjà été recensés, un niveau inédit depuis les arrivées massives de 2014. Les grandes tentes blanches disposées géométriquement sont entourées d’un grillage doublé d’une bâche textile qui les dissimule aux regards. Lorsque l’on s’approche, un gardien tire précipitamment la barrière mobile qui en commande l’entrée avant d’inviter à passer son chemin. Le camp de Donna, dans le sud-est du Texas, fonctionne depuis plus d’un mois et il est devenu un symbole de la nouvelle poussée migratoire à laquelle est brusquement confrontée l’administration de Joe Biden, un peu plus de soixante jours après son arrivée à la Maison Blanche.La frontière avec le Mexique n’est distante que d’une dizaine de kilomètres, plus au sud, au bout d’une vaste plaine agricole. Elle est annoncée par des tronçons discontinus du mur voulu par Donald Trump, mais encore inachevé.
    Comme le confirme Roderick Kise, du service des douanes et de la protection des frontières, les tentes de Donna, climatisées, accueillent depuis un mois de nouveaux candidats à l’immigration dont il se garde cependant de préciser le nombre. Il s’agit de mineurs isolés que la nouvelle administration refuse désormais de renvoyer côté mexicain pour des raisons humanitaires, comme elle le fait au contraire pour les adultes ou la majorité des familles venues pour l’essentiel d’Amérique centrale.Depuis ce changement de politique, les chiffres s’envolent. En un mois, plus de 10 000 enfants et adolescents sans papiers ont déjà été recensés, un niveau inédit depuis les arrivées massives de 2014. Environ la moitié se trouvaient dans un de ces centres du service des frontières au 21 mars. La loi impose que le séjour de ces mineurs n’y excède pas soixante-douze heures, un délai devenu très difficile à tenir. Ils doivent ensuite être remis aux services relevant du département de la santé, ou bien placés dans des familles d’accueil. L’afflux actuel place les services fédéraux d’autant plus sous tension qu’ils sont tenus de respecter les nouvelles contraintes de distance physique imposées par l’épidémie de Covid-19. Un centre de convention de Dallas a été réquisitionné pour héberger ces mineurs. La Federal Emergency Management Agency (FEMA) – l’organisme gouvernemental qui intervient lors des catastrophes naturelles – a été également appelée à la rescousse. Les enfants retenus dans ces centres ont reçu la visite d’avocats. Une délégation d’élus du Congrès s’est également rendue sur place pour évaluer leurs conditions d’hébergement, souvent spartiates. La presse a été gardée à distance. Depuis des jours, l’administration de Joe Biden refuse d’utiliser le terme de « crise » pour dépeindre la situation à la frontière, préférant celui de « défi », plus neutre. (...) l’épidémie impose de nouvelles procédures. Ces migrants, arrêtés par la police des frontières après le franchissement clandestin du Rio Grande ou bien sans le moindre visa, doivent passer par d’autres tentes, installées non loin du centre, pour y subir un dépistage du virus. C’est seulement ensuite qu’ils sont autorisés à se rendre dans le bâtiment d’un ancien night-club reconverti en foyer d’accueil, pour s’y reposer ou s’y laver, avant de repartir vers des familles d’accueil dans l’attente d’un jugement sur leur sort.(...)
    Dénonçant une politique migratoire « ravagée », qui a entraîné l’entassement de migrants côté mexicain à la frontière avec les Etats-Unis, ce dernier a immédiatement promis depuis une refonte complète et ambitieuse, y compris en évoquant une aide massive pour les sociétés civiles des pays de départ. Dans l’intervalle, la frontière reste officiellement fermée. Les responsables de l’administration Biden ne cessent depuis de marteler ce message, y compris en espagnol, sans effet notable pour l’instant sur la détermination des candidats à l’immigration. Le changement de ton à la Maison Blanche a-t-il créé un appel d’air ? « Il n’y a rien de vraiment nouveau dans le fait que des gens veuillent venir » aux Etats-Unis, estime sœur Norma Pimentel, du haut de son expérience de la frontière, « mais il est vrai que le discours compassionnel du nouveau président a pu avoir un effet ».Norma Herrera, une avocate de la vallée du Rio Grande, relativise. « Les gens qui quittent leur pays, leurs familles et leurs amis se déterminent toujours bien plus en fonction de ce qui se passe chez eux que de ce qui peut se dire ici. S’ils décident d’affronter tous les dangers que comporte le voyage vers cette frontière, c’est en premier lieu pour fuir une situation devenue insupportable », suggère-t-elle, énumérant le poids des violences liées aux gangs ou bien les effets des ouragans qui se sont abattus sur l’Amérique centrale à l’automne 2020. (...) Avant lui (Trump), des responsables républicains ont estimé que la situation faisait peser des risques pour la sécurité des Etats-Unis. Kevin McCarthy, le chef de la minorité républicaine à la Chambre des représentants, a évoqué des migrants venus du Yémen et d’Iran alors que le gouverneur républicain du Texas a dénoncé l’afflux de porteurs potentiels du virus. Après avoir suivi à la lettre le programme qu’elle s’était fixé depuis le 20 janvier, la nouvelle administration démocrate est désormais confrontée à sa première crise. Si elle perdure, elle pourrait parasiter les premiers résultats qu’elle revendique : le passage d’un gigantesque plan de soutien à l’économie, très populaire dans l’opinion américaine, et l’efficacité de la campagne de vaccination contre le Covid-19 qui permet d’espérer un début de retour à la normale. Après avoir vanté son plan de soutien en Pennsylvanie, Joe Biden a prévu de se rendre cette semaine dans l’Ohio, pour en faire de même. Il n’a cependant pas exclu, dimanche, de se rendre à la frontière « le moment venu ».

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#ameriquelatine#sante#vaccination#politiquemigratoire#stigmatisation#virus#MNA#securite

  • Pour construire des résistances antipatriarcales
    Déclaration de la Rencontre nationale de femmes
    du Congrès national indigène, Mexico, les 6 et 7 mars

    CNI

    https://lavoiedujaguar.net/Pour-construire-des-resistances-antipatriarcales-Declaration-de-la-R

    Le 8 mars 2021

    Se sont réunies 96 femmes indigènes et métisses de la campagne et de la ville, des peuples originaires Binnizá’, Ñuu savi, Mazahua, Nahua, Nhönhö/Otomi et Totonaco, des États de Veracruz, Ville de Mexico, État de Mexico, Hidalgo, Quérétaro, Oaxaca, Jalisco, Puebla, Morelos et Chiapas, ainsi que des compañeras du Brésil et du Kurdistan.

    Depuis l’occupation de l’INPI (Institut national des peuples indigènes), espace de résistance et de rébellion où les traîtres des peuples indigènes ont voulu faire croire qu’ils voulaient nous écouter et nous aider, nous nous joignons à la lutte de nos compañeras otomis qui sont fatiguées de frapper aux portes des gouvernements en place, particulièrement l’actuel, qui a tellement trompé et menti, et de souffrir tant de discrimination et de répression :

    Nous nous déclarons contre la guerre faite à nos frères et sœurs de l’EZLN, contre les assassinats des défenseurs de notre Terre mère comme notre frère Samir, contre les mégaprojets et autres « trains de la mort », au lieu de construire des hôpitaux, des écoles, des marchés et des logements dont nous avons besoin en tant que peuples, et non de ces centres commerciaux et touristiques comme ceux qu’ils ont construits à Santiago Mexquititlán dans l’État de Quérétaro, village natal de nos compañeras otomis qui actuellement résistent par l’occupation de l’INPI. (...)

    #Mexique #femmes #peuples_originaires #rencontre #résistances #antipatriarcales #EZLN #Samir_Flores #Ayotzinapa

  • Notes anthropologiques (LVII)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-LVII

    Le commerce et le sacré

    Dans les emporia, ces comptoirs dédiés au commerce maritime en Méditerranée dans l’Antiquité, les archéologues ont découvert des vestiges de temples avec de nombreux ex-voto dédiés à la divinité. Les emporia sont installés dans des endroits stratégiques entre l’arrière-pays et la mer : il s’y concentre une intense activité commerciale, surtout à la fin du VIIe siècle avant notre ère. Ainsi le nom d’une richissime famille marchande d’Égine, les Sostratos, pourrait se retrouver dans des dédicaces à Apollon ou à Aphrodite à différentes époques et dans différents lieux de cet espace méditerranéen consacré au commerce. On a retrouvé les initiales S O qui pourraient être celles de Sostratos dans une dédicace à Aphrodite gravée sur un plat à Naucratis, comptoir marchand sur le delta du Nil. À Gravisca, autre site, cette fois sur la côte tyrrhénienne à proximité de Tarquinia, les archéologues ont mis au jour une ancre marine avec cette dédicace sur la barre transversale : « J’appartiens à Apollon d’Égine, Sostratos m’a fait… » L’offrande n’était pas isolée. Une dizaine d’autres jas d’ancre, sans inscription toutefois, ont été découverts dans le même sanctuaire. Enfin, on retrouve une dédicace à Apollon d’Égine dans le delta du Pô par un certain Sostratos.

    La religion avec ses temples et ses inscriptions votives est bien présente dans ces lieux entièrement voués au commerce. À Égine, dans la cité et dans l’île face à l’Attique, toute l’activité des citoyens semble bien orientée et dictée par le commerce maritime et lointain et les échanges marchands (...)

    #religion #commerce #échanges #sacré #Grèce_ancienne #Moyen_Âge #État #idéologie #Staline #Poutine #Xi_Jinping #Mexique #don #résistance #zapatistes

  • Biden launches barbaric attack on immigrants
    https://www.wsws.org/en/articles/2021/03/16/immi-m16.html

    Perhaps even worse than the conditions imposed by the Biden administration on the children and youth that it has allowed to enter the country is its decision to summarily expel all arriving adult immigrants and those children crossing with relatives on the grounds that they pose a health risk due to the coronavirus.

    In a late January letter to the Biden administration, dozens of medical experts explained that such “Title 42” expulsions serve no medical purpose: “Imposing restrictions on asylum seekers and other migrants based on immigration status is discriminatory and has no scientific basis as a public health measure.” Title 42 abolishes due process, ends the right to apply for asylum or other relief, and denies immigrants the right to appear for a hearing before expulsion. Seventy percent of the over 100,000 people who attempted to cross the border in February, including thousands of children, were expelled in this manner.

    Those immigrants deported under Title 42 are sent back across the border after US authorities strip them of their possessions, including their shoelaces, leaving them to shuffle across bridges into Mexico. Many are flown hundreds of miles away from where they crossed, to be expelled at a different point along the border. Thousands presently find themselves homeless or detained along the US-Mexico border where the pandemic is spreading unabated.

    #USA #Mexique #immigration #iatrcratie #triage #covid-19 #enfants #mineurs

  • #Budget genré de #Lyon : pour l’#égalité réelle femmes/hommes

    Pour la première fois en #France, une ville de plus de 500 000 habitants va mettre en place un #budget_sensible_au_genre. La ville de Lyon, sous l’impulsion d’#Audrey_Henocque, première adjointe en charge des #finances, et #Florence_Delaunay, adjointe à l’égalité femmes-hommes, va en effet évaluer son budget selon la répartition de la #dépense_publique envers les bénéficiaires hommes et femmes.

    En 2021, les #lignes_budgétaires de cinq directions seront analysées : une mairie d’arrondissement, le musée des beaux-arts pour la culture, la direction des sports, la direction des espaces verts et la direction de la commande publique. En 2022, ce seront l’ensemble des lignes budgétaires qui seront étudiées.

    L’objectif est de prendre conscience des #déséquilibres éventuels, et d’y répondre par des #actions_correctives.

    Dès 2021, pour répondre aux déséquilibres déjà criants, la ville de Lyon met également en place des actions pour renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment en accordant autant de #subvention à l’OL féminin qu’à l’équipe masculine, et en travaillant sur les #cours_d’écoles à la fois pour les végétaliser, mais aussi les rendre plus adaptées à la #mixité des jeux. Pour que chacun et chacune ait sa place dans l’#espace_public, et dans la société. Pour passer d’une égalité de droits, à une #égalité_réelle entre les femmes et les hommes.

    Recommandé par l’ONU Femmes et le Conseil de l’Europe, le budget sensible au genre est déjà en place à #Vienne, capitale de l’Autriche, depuis plus de 15 ans, mais aussi au #Canada, #Mexique, #Australie, #Japon, #Islande. Marlène Schiappa avait d’ailleurs promis sa mise en place au niveau du budget de l’État. En matière d’environnement comme en matière d’égalité femmes-hommes, il y a ceux qui parlent, et les écologistes qui font.

    https://www.eelv.fr/budget-genre-de-lyon-pour-legalite-reelle-femmes-hommes

    #genre #école #féminisation_de_la_politique

  • Le Mexique a rapatrié les corps de migrants Guatelmatèques victimes du crime organisé
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/13/le-mexique-a-rapatrie-les-corps-de-migrants-guatelmateques-victimes-du-crime

    Une crise sécuritaire dénoncée, début mars, par un rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, qui fustige « les violences et les extorsions de la part des policiers, des agents migratoires et des groupes criminels mexicains ». Ce à quoi Gina Garibo ajoute : « Les réseaux de passeurs profitent aussi de la frustration des migrants. » Leurs tarifs ont en effet décollé, passant de 3 000 dollars à plus de 13 000 dollars pour un départ d’Amérique centrale. « Des milliers d’autres subissent le même sort, disparaissant dans des fosses clandestines » Jose Luis Gonzalez, coordinateur au Guatemala du réseau jésuite d’aide aux migrants« Certains abandonnent les clandestins en chemin, les livrent au crime organisé, qui les enlève contre rançon, les recrute de force, voire les tue », affirme Jose Luis Gonzalez, coordinateur au Guatemala du réseau jésuite d’aide aux migrants. Le religieux accompagne les proches des seize victimes du massacre de Camargo, dont les corps sont arrivés, vendredi, dans leur pays. Le président guatémaltèque, Alejandro Giammattei, a déclaré trois jours de deuil national.
    L’enquête mexicaine sur le drame s’oriente vers la rivalité territoriale entre le cartel du nord-est et celui du golfe. Les trois passeurs mexicains tués travaillaient sans doute pour la concurrence. « Des milliers d’autres subissent le même sort, disparaissant dans des fosses clandestines », souligne le père Gonzalez, qui déplore que « le discours de Biden, plus favorable aux migrants, ne se traduise pas encore dans les faits ». D’autant que le président américain a maintenu la règle des « expulsions express », instaurée par M. Trump, au nom des mesures sanitaires liées au Covid-19. Quelque 136 419 clandestins ont ainsi été expulsés et renvoyés, en janvier et en février, dans leur pays d’origine. « Ne venez pas aux Etats-Unis de manière irrégulière, la frontière reste fermée », martèle Roberta Jacobson, coordinatrice de la frontière sud à la Maison Blanche. « Les Centraméricains sont trop désespérés, par la violence et la misère dans leurs pays, pour ne pas tenter quand même la traversée », répond M. Gonzalez, qui redoute une crise migratoire et humanitaire.

    #Covid-19#migration#migrant#etatsunis#mexique#ameriquecentrale#crisemigratoire#pandemie#frontiere#politiquemigratoire#trafic#mesuresanitaire

  • Encyclopédie anarchiste
    Zapatiste (Rébellion)

    Jérôme Baschet

    https://lavoiedujaguar.net/Encyclopedie-anarchiste-Zapatiste-Rebellion

    À l’aube du 1er janvier 1994, les troupes de l’Armée zapatiste de libération nationale (Ejército Zapatista de Liberación Nacional) occupent sans combattre sept villes du Chiapas, dont sa capitale historique, San Cristóbal de Las Casas. Dénonçant l’exploitation et l’oppression des peuples indiens, la Première Déclaration de la forêt Lacandone est une déclaration de guerre à l’armée fédérale mexicaine et un appel à destituer le président Carlos Salinas de Gortari. Cette irruption ruine la fête des puissants et notamment de ce dernier qui, cette nuit-là, célébrait l’apothéose de sa politique néolibérale, avec l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena). Alors que le Mexique d’en haut rêvait de s’arrimer à la modernité du Nord, le Mexique d’en bas obligea à un complet renversement de perspective, en rappelant la réalité d’un tout autre pays. Celle d’un Mexique profond, ancré au Sud, dans la tradition des luttes armées latino-américaines ; celle d’un Mexique indien qui, ce jour-là, lançait un cinglant « ¡Ya basta ! » à cinq siècles d’oppression coloniale et de racisme toujours vivants. Un peu plus tard, le 1er janvier 1994 allait se charger également d’une signification planétaire : alors que triomphait la pensée unique néolibérale et le fameux There is no alternative de Margaret Thatcher, le geste audacieux des rebelles mayas était venu briser l’arrogante proclamation de la fin de l’Histoire qui faisait alors recette. En montrant qu’il était possible de rompre la chape de plomb du fatalisme et de la résignation, l’audace du soulèvement zapatiste a signifié pour beaucoup une féconde réouverture des perspectives de lutte. (...)

    #encyclopédie #anarchiste #Jérôme_Baschet #zapatiste #rébellion #histoire #Mexique #Chiapas #EZLN #autonomie

  • #Finance
    "Le défaut grec éclipse le krach boursier chinois" http://geopolis.francetvinfo.fr/le-defaut-grec-eclipse-le-krach-boursier-chinois-68685

    Ce que cachent les soubresauts financiers de la #Chine, par Michel Aglietta (Le Monde diplomatique, octobre 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/AGLIETTA/53963
    #Asie_Chine #Asie

    "Chine : le gouvernement ne parvient pas à endiguer la chute des Bourses" http://www.latribune.fr/economie/international/chine-le-gouvernement-ne-parvient-pas-a-endiguer-la-chute-des-bourses-4904

    "Bientôt des yuans dans toutes les poches ?"
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/DING/53198

    Chine : une chaîne de Ponzi à 7,6 milliards de dollars mise au jour
    http://www.latribune.fr/economie/international/chine-une-chaine-de-ponzi-a-7-6-milliards-de-dollars-mise-au-jour-547524.h

    Chute du promoteur immobilier chinois Evergrande et risques pour l’économie mondialeLE 06 OCTOBRE 2021
    https://www.lafinancepourtous.com/2021/10/06/chute-du-promoteur-immobilier-chinois-evergrande-et-risques-pour-

    "A la veille d’une nouvelle crise financière..."
    http://www.capital.fr/enquetes/economie/a-la-veille-d-une-nouvelle-crise-financiere-1051218#4kbemZKWvbd3sJR7.99

    « Vous avez aimé la crise financière de 2008, vous allez adorer la prochaine » http://www.lenouveleconomiste.fr/vous-avez-aime-la-crise-financiere-de-2008-vous-allez-adorer-la-p

    "La nouvelle crise arrive"
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/harribey/2015/07/23/la-nouvelle-crise-arrive/#more-447

    "Le retour des crises bancaires ? Andorre est au bord de la catastrophe" http://www.express.be/business/fr/economy/le-retour-des-crises-bancaires-andorre-est-au-bord-de-la-catastrophe/212435.htm

    "Le Crédit Agricole veut se lancer dans la titrisation de crédits immobiliers" http://www.lesechos.fr/journal20150326/lec2_finance_et_marches/0204215307968-le-credit-agricole-veut-se-lancer-dans-la-titrisation-de-cred

    "L’automne de tous les dangers !"
    http://www.latribune.fr/opinions/editos/l-automne-de-tous-les-dangers-503565.html

    Ca vaut ce que ça vaut :
    La crise économique mondiale s’aggrave. Attention, 11 indicateurs critiques viennent d’être déclenchés ! | BusinessBourse
    http://www.businessbourse.com/2015/12/07/la-crise-economique-mondiale-saggrave-attention-11-indicateurs-criti ! ( By Michael Snyder http://theeconomiccollapseblog.com/archives/alarm-bells-go-off-as-11-critical-indicators-scream-the-glo )

    « L’activité économique ralentit partout dans le monde. Un grand nombre de signes indiquent que nous nous trouvons exactement là où nous étions juste avant le grand krach de 2008. » ;
    –"Les défauts sur les créances de sociétés ont atteint leur niveau le plus élevé depuis la dernière récession. Ceci est un énorme problème parce que l’endettement des entreprises aux États-Unis a presque doublé depuis seulement la dernière crise financière." ;
    –"En 2008, les prix des matières premières s’étaient effondrés juste avant que les marchés financiers suivent. A la fin du mois dernier, l’indice Bloomberg des matières premières avait atteint un plus bas de 16 ans." ;
    –"Si on regarde ce qui s’est passé en 2008, vous verrez que les obligations pourries(junk bonds) s’étaient effondrées. C’est important car à l’époque, les obligations pourries(à haut rendement) avaient commencé à chuter avant les marchés financiers, et actuellement, ils ont chuté à leur niveau le plus bas depuis la dernière crise financière." ;
    –" Selon John Williams, de shadowstats.com, les vrais chiffres montreraient que l’économie américaine a toujours été en récession depuis 2005."

    A l’aube d’un cataclysme monétaire et financier, par Michel Santi -
    http://www.michelsanti.fr/?p=6472

    Une chute catastrophique déclenche pour la première fois la fermeture des Bourses chinoises — RT en français
    https://francais.rt.com/economie/13154-bourses-chinoises-ferment-apres-chute
    #Chine #Crise #Finance #Crise_financière #FED #Monnaie

    Tous aux abris face à la crise qui vient ? Pourquoi le "plus jamais ça" de l’après-désastre financier de 2008 s’est transformé en mini-réformes préventives | Atlantico.fr
    http://www.atlantico.fr/decryptage/tous-aux-abris-face-crise-qui-vient-pourquoi-plus-jamais-apres-desastre-fi

    -"Si les discours qui ont suivi la crise financière mondiale de 2007-2008 étaient remplis d’alarmisme et de volonté de réformer de fond en comble le système bancaire, la réalité politique et économique a grandement édulcoré tout embryon de révolution de ce point de vue-là. A tel point qu’une nouvelle crise de grande ampleur pourrait bien voir le jour prochainement." ;
    –"En tout cas, tous les éléments d’un nouveau maelstrom financier sont réunis : des acteurs privés (aux Etats-Unis, en Europe, au Japon, en Chine) surendettés, des cours financiers complètement découplés de l’économie réelle et qui, tôt ou tard, subiront une correction. Si cette dernière est brutale, les Etats occidentaux auront beaucoup moins de marges de manoeuvre budgétaires pour sauver le secteur bancaire qu’en 2008. Et les deux grands émergents que sont la Chine et le Brésil, qui sont déjà dans une situation délicate, seront vraisemblablement emportés dans la tourmente. De sorte que l’on peut se demander d’où viendra le moteur productif susceptible d’enrayer la chute de l’économie mondiale tout entière dans la récession." ;
    –"J’ai rendu, en juin dernier, un rapport au Parlement européen sur le coût présumé du prochain krach bancaire en zone euro." ;
    –"le rapport européen Liikanen de 2012 a fait des recommandations extrêmement raisonnables en matière de séparation bancaire. Séparer les départements liés aux banques de crédit et de dépôt (la banque au coin de votre rue) et les banques d’investissement est une mesure que chaque pays peut prendre à l’échelon national, sans en référer à Bruxelles, et qui résoudrait, disons, la moitié des problèmes que nous pose la finance aujourd’hui. Cela supprimerait en effet la garantie publique implicite dont jouissent les banques « mixtes », qui cumulent ces deux types de métiers (deux métiers qui n’avaient jamais été réunis dans un même établissement avant le début des années 1990). En effet, l’Etat étant légalement contraint de se porter garant des comptes de dépôts des citoyens, est obligé de voler au secours d’une banque mixte qui menace de faire faillite. Cette garantie implicite permet aux banques concernées d’emprunter à des prix bradés sur les marchés (une rente qui n’a tout juste rien à voir avec l’efficacité présumée d’un secteur concurrentiel), et les incite à prendre des risques insensés, sachant fort bien qu’elles ont une assurance tout risque qui s’appelle le contribuable. (C’est d’ailleurs le même mécanisme qui est sous-jacent à la crise grecque : les banques françaises et allemandes ont prêté entre 2001 et 2010 des sommes absurdes à ce tout petit pays, sachant pertinemment qu’il serait incapable de rembourser, mais comptant bien sur le contribuable européen pour payer à la place des Grecs, ce qui a fini par arriver. Ces sont les Etats, la France notamment, qui ont prêté à la #Grèce pour lui permettre de rembourser sa dette aux banques. De sorte qu’à présent, c’est à nous que les Grecs doivent de l’argent.)" ;
    –"Le bilan de BNP-Paribas avoisine le PIB de la France... et c’est sans compter les positions hors-bilan de cette même banque sur les marchés d’actifs dérivés, qui représentent environ vingt fois le PIB français." ;
    –"nous ne sommes pas à l’abri d’une réédition d’un krach financier analogue à celui de 2008. L’oeil du cyclone peut se trouver en Chine mais il peut aussi provenir de la dette des étudiants nord-américains, par exemple : elle s’élève à 1500 milliards de dollars, et il est clair que ces étudiants ne pourront pas la rembourser si le marché du travail américain ne leur offre pas des postes suffisamment nombreux et bien rémunérés - ce qui suppose une forte croissance. La tempête peut aussi être provoquée par la faiblesse du prix du pétrole. Un baril à 30$ met en grande difficulté la Russie aujourd’hui mais s’il persiste à ce niveau ou, pire, diminue encore, cela ferait plonger la plupart des pays exportateurs du Sud et pourrait déstabiliser fortement le fragile équilibre macro-économique qui permet aujourd’hui aux pays émergents de tirer l’économie mondiale hors de la déflation."

    ’Un tsunami de défaillances sur dettes va s’abattre sur le monde’. Audrey Duperron - Express [FR]
    http://fr.express.live/2016/01/21/37303

    "White critique les politiques de "QE" menées par les grandes banques centrales au lendemain de la crise financière, dont il dit qu’elles ont encouragé l’endettement et créé des bulles de crédit dans le monde entier, ce qui signifie que le problème des dettes excessives a gagné les pays émergents. “Les pays émergents faisaient partie de la solution après la crise Lehman. Maintenant, ils font aussi partie du problème”, a-t-il dit.

    Les prédictions de White sont d’autant plus menaçantes qu’il fait partie d’une minorité d’experts qui ont averti l’Occident de l’imminence d’une très grave crise financière entre 2005 et 2008."

    Finance. Les Bourses prises dans une spirale baissière | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/une/finance-les-bourses-prises-dans-une-spirale-baissiere

    http://zinc.mondediplo.net/messages/8349#message8732

    Sommes-nous en train d’assister à un krach boursier des banques ? - Express [FR]. Audrey Duperron
    http://fr.express.live/2016/02/08/38178

    -"Jeudi, les actions de la banque Credit Suisse se sont écroulées à leur niveau le plus faible en 24 ans dans un contexte de volatilité des marchés, de faiblesse de la croissance mondiale, et d’intérêts de base négatifs, rapporte le Financial Times. Credit n’est pas la seule dans la tourmente : la Deutsche Bank et l’UBS ont toutes deux publié des résultats décevants pour le 4e trimestre 2015." ;
    –"les 90 plus grands établissements financiers américains ont perdu près de 330 milliards de dollars de valeur boursière cumulée depuis le début de cette année. Les banques Morgan Stanley, Citigroup et Bank of America ont toutes trois vu s’évaporer un cinquième de leur capitalisation."

    Deutsche Bank : demain la faillite de l’Etat allemand ? | AlterEco+ Alterecoplus #Allemagne
    http://www.alterecoplus.fr/deutsche-bank-demain-la-faillite-de-letat-allemand/00012196

    Deutsche Bank : un dilemme cruel pour Angela Merkel
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/deutsche-bank-un-dilemme-cruel-pour-angela-merkel-602687.html

    De quoi la Deutsche Bank est-elle le nom ?
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/de-quoi-la-deutsche-bank-est-elle-le-nom-550364.html

    "Pour remplir leurs engagements, les banques allemandes investissent à tout va dans ce qui rapporte le plus. Et qui, donc, est le plus risqué. Les subprimes aux Etats-Unis, bien sûr, mais aussi l’immobilier irlandais et espagnol ou la dette publique grecque. Les milliards des excédents allemands viennent alimenter des bulles qui explosent les unes après les autres entre 2007 et 2010. Parfois, on n’hésite pas à franchir certaines limites. Deutsche Bank, là encore, est en première ligne, comme les nombreux scandales, du Libor au financement illicite des pays sous embargo étasunien dans lesquels elle a été condamnée, l’a montré."

    "Lorsque la crise financière survient, le secteur financier allemand est clairement un des plus exposés. Et ce n’est pas un hasard. L’Etat fédéral doit oublier ses principes (qu’au besoin il a pourtant utilisé lorsque cela l’arrangeait dans les autres pays de la zone euro) : il vient au secours des banques. Commerzbank et Dresdner Bank fusionnent en janvier 2009 grâce au renflouement de Berlin qui prend 25 % du capital de la nouvelle entité. En juin 2009, la banque Hypo Real Estate, de taille équivalente à Lehman Brothers, est nationalisée"

    "Ce sauvetage a permis de réduire la facture de la crise pour la Deutsche Bank, qui n’a pas fait appel directement à l’Etat. D’autant que, fortement exposée aux dettes périphériques, elle a bénéficié de l’appui du gouvernement allemand et de la BCE qui ont tout fait pour éviter une restructuration de la dette irlandaise, et ont repoussé suffisamment celle de la dette grecque pour que la Deutsche Bank puisse vendre ses titres (en grande partie, du reste, à la BCE, dans le cadre du programme appelé SMP en 2010-2011)"

    "il ne fait aucun doute aux acteurs du marché que Berlin ne la laissera pas aller à la faillite. Il y aura alors sauvetage de la Deutsche Bank. Mais comment renflouer un tel colosse ? L’union bancaire interdit les renflouements directs par l’Etat, mais l’Allemagne acceptera-t-elle de faire payer les créanciers et les déposants de Deutsche Bank ? Entre sauver l’union bancaire et sauver son modèle économique, le choix devrait être rapide. On cherche cependant d’autres solutions. La dernière rumeur de marché veut que la BCE rachète des titres bancaires... Le gouvernement allemand, si opposé aux rachats de titres par la banque centrale, y trouverait soudain un certain charme. La « culture de la stabilité » serait alors bien oubliée..."

    "Deutsche Bank n’est qu’un symptôme : celui d’un modèle économique néfaste et dangereux, mais pourtant érigé en référence dans la zone euro. Et celui d’un système financier européen qui n’a pas été aussi maîtrisé qu’on le croyait et qui continue à s’appuyer sur la garantie implicite des Etats. Si l’on en finit avec Deutsche Bank, une autre banque prendra le relais. La menace sur la stabilité n’est pas toujours où Wolfgang Schäuble et Jens Weidmann voudraient qu’elle soit. Tant que les excédents allemands ne se réduiront pas, c’est la stabilité économique de l’Europe qui sera en danger."

    Deutsche Bank, le prochain Lehman Brother ?
    http://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/deutsche-bank-le-prochain-lehman-brother


    #Crise_financière #Crise_bancaire

    "Quand le Brexit a gagné, certains se sont demandés si on allait vers un moment Lehman, finalement non. Cette fois, ce sont les difficultés de la Deutsche Bank qui ravivent cette inquiétude, et il y a beaucoup plus de souci à se faire que pour le Brexit, car la banque allemande coche toutes les cases pour remplacer dignement Lehman Brother."

    " Depuis des mois, Berlin fait la leçon aux « mauvais élèves » de la zone euro sur ses banques et exige l’application du nouveau processus de résolution de l’union bancaire européenne qui rejette l’aide publique après la participation des déposants, créanciers et actionnaires. L’Italie a donc dû trouver une solution bancale et provisoire pour « sauver » Monte dei Paschi di Siena cet été devant le refus obstiné de Berlin de lui accorder une dérogation. Cet attachement au nouveau système a une fonction pour la stratégie allemande en Europe : elle permet de repousser la mise en place du « troisième pilier » de l’union bancaire, autrement dit la garantie paneuropéenne des dépôts de moins de 100.000 euros."

    "Quelques jours avant la faillite de Lehman Brothers, la Deutsche Post, propriété de l’Etat fédéral, acceptait de vendre la Postbank, la banque postale, troisième réseau de banque de détail du pays, à Deutsche Bank. Un accès direct à l’épargne des ménages allemands qui a sauvé la banque en 2008-2009. En 2010, le « sauvetage de la Grèce » était en réalité un sauvetage de Deutsche Bank, dont le bilan regorgeait de titres helléniques et qui a pu les céder à bon compte avec l’aide du programme SMP de la BCE pour échapper quasiment à la faillite de 2012 de l’Etat grec."

    BILD : "La Deutsche Bank n’est pas parvenue à trouver un accord avec les Américains" - Express [FR]
    https://fr.express.live/2016/10/10/deutsche-bank-echec-negociations-justice-americaine

    « la Deutsche Bank a été pendant longtemps engagée en permanence dans toutes sortes de scandales mafieux : elle est partie prenante dans plus de 6.000 procès à travers le monde. La plupart portent sur des suspicions de fraude sur des taux d’intérêt ou la manipulation des taux de change.

    Un stress-test récent de la BCE montre que la Deutsche Bank – comme ABN Amro et Société Générale – ont exactement 3 euros de capital pour 100 euros engagés. La plupart des experts préconisent un taux de 10 pour 100. »

    Coucou, c’est moi, la crise financière, je suis de retour… : Reflets
    https://reflets.info/coucou-cest-moi-la-crise-financiere-je-suis-de-retour

    Dix ans après la crise, où en est-on ? | ARTE Info
    http://info.arte.tv/fr/dix-ans-apres-la-crise-ou-en-est

    "Aujourd’hui, plusieurs signaux inquiètent les économistes, et leur font craindre une nouvelle crise. Aux Etats-Unis, la crise immobilière des « subprimes » a laissé place à la dette étudiante, une bulle qui ne cesse de grossir. Au niveau mondial, certaines pratiques très risquées et peu réglementées ont continué de se développer. Explications."

    CADTM - La montagne de dettes privées des entreprises sera au coeur de la prochaine crise financière. par Eric Toussaint
    http://www.cadtm.org/La-montagne-de-dettes-privees-des

    « Dans le monde réel, les entreprises capitalistes empruntent du capital sur les marchés financiers ou auprès des banques centrales pour racheter leurs actions en Bourse afin d’augmenter la richesse de leurs actionnaires et donner l’impression que la santé de l’entreprise est excellente »

    « Les entreprises empruntent pour acheter des créances. Elles achètent des produits structurés composés de crédits octroyés à d’autres entreprises ou à des particuliers. Elles achètent surtout des obligations émises par d’autres entreprises privées ainsi que des titres publics. »

    « Le marché des dettes à risque s’amplifie »

    « pour financer ces achats de dettes, Apple comme les autres entreprises ont emprunté »

    « lorsque les taux d’intérêts montent, la valeur des titres de dette des entreprises baisse »

    Et si les banques craquaient à nouveau ? - L’Express L’Expansion
    https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/et-si-les-banques-craquaient-a-nouveau_2070517.html

    « Le projet d’union bancaire, et notamment la mise en place d’un système de garantie des dépôts des particuliers en cas de faillite qui serait financé par les banques, et non par les contribuables, est toujours dans les limbes. L’Allemagne s’y oppose »

    Les clients institutionnels retirent 1 milliard de dollars par jour de la #Deutsche_Bank - Express Dominique Dewitte 17 juillet 2019
    https://fr.express.live/deutsche-bank-bank-run

    –-
    CADTM - Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
    http://cadtm.org/Enterrees-les-lecons-de-la-crise

    « Imaginez que vous vous soyez endormi, longtemps endormi, juste après la crise de 2008 … et que l’on vous réveille le 30 septembre 2015, jour où la Commission Européenne présente son nouveau Plan d’Action pour une Union des marchés de capitaux. Vous n’en croiriez pas vos yeux, mais il s’agit bien de raviver des techniques financières telles que la titrisation, qui ont pourtant joué un rôle majeur dans la crise. Et la relance de la titrisation n’est que l’une des propositions du Plan d’Action qui nous posent des problèmes »

    "Attention danger ! Le projet d’Union des marchés de capitaux de la Commission européenne doit être stoppé !" http://www.marianne.net/les-eco-att/attention-danger-projet-union-marches-capitaux-commission-europeenne-doit-

    "Menace sur la régulation financière"
    http://www.alternatives-economiques.fr/menace-sur-la-regulation-financiere_fr_art_1389_73337.html

    "Avis de dérégulation financière en Europe" - Les Dessous de Bruxelles
    par Frédéric Lemaire
    http://www.dessousdebruxell.es/spip.php?article228

    -"Huit ans après la crise financière, le temps n’a jamais été aussi favorable à la finance et aux banques dans l’Union européenne. Les timides initiatives de régulation financière avancées après la crise sont déjà remises en cause. Et de nouvelles initiatives de dérégulation financière s’apprêtent à voir le jour, dans le cadre du projet d’Union des marchés de capitaux(...). Au risque de préparer les catastrophes financières de demain."

    –"Les lobbies financiers ne se contentent plus de bloquer, avec l’aide de gouvernements complaisants, les timides réformes menées sous l’égide de l’ancien commissaire Michel Barnier : il s’agit désormais de reprendre la marche en avant de la dérégulation financière. Pour cela, ils peuvent compter sur la nouvelle Commission : son président Jean-Claude Juncker, ancien Premier ministre du Luxembourg et paradis fiscal notoire ; et son commissaire aux services financiers Jonathan Hill, fondateur d’une entreprise de lobbying financier, Quiller Consultants. "

    –"Avec une proposition phare : la titrisation des prêts bancaires. " ; « c’est cette technique qui a largement contribué à la crise financière de 2008, en incitant les banques à adopter des comportements risqués dans l’octroi des crédits. Elle a participé au développement d’un système financier parallèle non régulé (shadow banking system), qui favorise la création de bulles financières de crédit. »

    Finance, Bruxelles rallume la mèche, par Frédéric Lemaire & Dominique Plihon (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/01/LEMAIRE/54461
    Les entreprises dans l’engrenage de la finance, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, janvier 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/engrenagefinance

    -"M. Hill lui-même admet exagérer le bénéfice de son projet pour les petites entreprises afin d’amadouer les gogos — comprendre : les citoyens européens. « Si les PME sont mises en avant dans le débat européen, révèle-t-il devant un auditoire trié sur le volet, c’est parce qu’elles sont perçues comme un élément important de l’économie et qu’il est plus facile de convaincre le public avec des propositions qui les renforcent (6). » " ;
    –"Pour financer ces activités parfois hautement spéculatives, les banques ont besoin d’argent frais. Elles pourront désormais se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE), qui a décidé d’accepter les crédits titrisés comme garantie en échange de liquidités. Ce soutien de la BCE à la titrisation prétend stimuler le crédit vers l’« économie réelle »" ;
    –"Protégée des regards du public par la technicité du sujet, la Commission européenne réunit tranquillement les ingrédients d’une nouvelle crise majeure. D’autant que le développement de l’union des marchés de capitaux s’inscrit dans un contexte de démantèlement des maigres avancées obtenues depuis 2008." ;
    –"l’UMC cumule les handicaps. Son fondement même repose sur un diagnostic erroné, puisque la Commission écarte d’emblée l’une des principales causes de la stagnation économique dans l’espace européen : les politiques d’austérité budgétaire et salariale. Comme le démontrent de nombreuses enquêtes, dont celle de la BCE auprès des PME (10), les entreprises n’investissent pas faute de débouchés, par suite d’une demande déprimée par les politiques restrictives."

    http://zinc.mondediplo.net/messages/3830
    http://zinc.mondediplo.net/messages/8489 http://zinc.mondediplo.net/messages/3429
    http://zinc.mondediplo.net/messages/9461#message14437
    #UE #Finance #Union_des_marchés_de_capitaux
    =====>http://zinc.mondediplo.net/messages/10359 ; http://zinc.mondediplo.net/messages/7830

    #Crise_financière2007/2008 #Crise_des_subprimes
    Crise financière mondiale débutant en 2007 — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_financi%C3%A8re_mondiale_d%C3%A9butant_en_2007#Sauvetage_du_sect
    Crise des subprimes — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes#Des_plans_de_sauvetage_dans_de_nombreux_pays
    Introduction - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial - Dossiers - La Documentation française
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/crise-financiere-2007-2008/introduction.shtml
    Chronologie - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial - Dossiers - La Documentation française
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000041-crise-financiere-2007-2008-les-raisons-du-desordre-mondial/chronologie

    « Nous ne sommes pas un protectorat américain », par Andrés Manuel López Obrador (Le Monde diplomatique, avril 2017)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/04/LOPEZ_OBRADOR/57385
    #Etats-Unis_Trump #Mexique

    « Après la crise de 2008, par exemple, Washington a orchestré le sauvetage des organismes financiers en faillite en leur versant plus de 16 000 milliards de dollars entre 2008 et 2013, au détriment de la population. Quelques années plus tard, le gouvernement américain a cherché à réduire le fardeau de la dette en amputant les services publics de 85 milliards de dollars (El País, 26 février 2013). On estime que la dette américaine atteint désormais 17 000 milliards de dollars, cependant que, entre 2005 et 2012, 14 287 687 personnes ont été expulsées de leur logement. »

    Les remèdes toxiques à la crise financière, par Cédric Durand (Le Monde diplomatique, février 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/DURAND/57130
    #Economie

    "le 2 avril 2007, la New Century Financial Corporation sombrait"

    " Au cours de l’hiver 2008-2009, les pays riches ont mobilisé l’équivalent de 50,3 % de leur produit intérieur brut (PIB) — leur production de richesse annuelle — pour tenter de ranimer un système financier au bord de l’apoplexie (1). Recapitalisations ou prêts exceptionnels aux banques en difficulté, émission de liquidités supplémentaires pour relancer le crédit, rachats d’actifs toxiques qui grevaient les bilans des établissements financiers"

    "Incapables de générer une dynamique suffisamment autonome, les économies en développement n’enregistrent pas de meilleurs résultats. En 2016, la Chine connaît son plus faible taux de croissance depuis 1990, tandis que le PIB se contracte en Russie et au Brésil, confirmant le positionnement périphérique de ces deux pays dans le capitalisme mondial."

    "Depuis 2010, les pays du G7 ont amputé leurs dépenses publiques, réduisant leurs déficits d’une moyenne de 6,6 % en 2009 à 2,7 % en 2015"

    "Comme l’a montré le chercheur Mark Blyth (5), les arguments invoqués par M. Rehn ne résistent cependant pas à l’examen"

    "Le drame grec aurait pu achever de convaincre les hésitants : depuis 2010, le pays a tranché dans ses dépenses sans que sa situation économique s’améliore. Mais rien n’y fait : l’austérité demeure la principale boussole des dirigeants politiques.

    Conséquence de ce choix, les États se privent des moyens d’intervenir sur le front macroéconomique, laissant les banques centrales agir seules"

    "En décembre 2016, le taux d’intérêt exigé par les investisseurs pour acquérir de la dette française à cinq ans était négatif (autour de — 0,28 %) ; à dix ans, il s’établissait autour de 0,65 %. Dans le même temps, l’augmentation des prix à la consommation (l’inflation) s’élevait en France à 0,7 % par an (8)."

    "L’action des banques centrales — et notamment celle, tardive, de la Banque centrale européenne (BCE) — a tari la source de la spéculation sur les dettes souveraines, à l’origine de la mutation de la crise des subprime en crise de l’euro"

    " Qu’ont fait les entreprises de ces sommes ? Une note publiée en octobre 2016 par le groupe Edmond de Rothschild répond à la question (non sans une certaine candeur) : « Les entreprises ont fait deux choix : tout d’abord, augmenter les dividendes, et ensuite, effectuer des rachats d’actions"

    " l’abondance de crédit profite aux actionnaires, sans se traduire par le moindre frémissement de l’investissement."

    "si la hausse des taux engagée aux États-Unis s’accélérait, elle provoquerait une tout aussi rapide augmentation des défauts sur les crédits, susceptible de contaminer le système financier, puis l’économie dans son ensemble. La faiblesse de la rémunération des créances d’État a également conduit certains investisseurs à acquérir des actifs de plus en plus risqués. De fil en aiguille, de nouvelles bulles se sont formées, qui éclateraient en cas de hausse soudaine des taux. Comme le résume l’American Enterprise Institute, l’un des principaux think tanks patronaux outre-Atlantique, la situation est alarmante"

    "Comme le notait dès les années 1940 l’économiste Michał Kalecki, « la fonction sociale de la doctrine d’“assainissement des finances publiques” est de faire dépendre le niveau d’emploi de la “confiance” (13)  ». Cette doctrine donne la main aux milieux d’affaires, toute politique venant contrarier leurs desseins se voyant sanctionnée par une baisse de l’investissement et de l’emploi."

    "un gouvernement peut intervenir pour obtenir le plein- emploi, à la seule condition qu’il assure la couverture des importations par des exportations. Les « experts » liés à la finance et à l’industrie écartent cette option"

    "La crise de 2007 a accéléré le phénomène de concentration des acteurs économiques"

    "Des investisseurs institutionnels géants comme BlackRock, State Street et Capital Group contrôlent 10 à 20 % de la plupart des grandes entreprises américaines, y compris lorsqu’elles se trouvent en concurrence les unes avec les autres. Ces actionnaires imposent des stratégies uniformes visant à maximiser les retours à court terme tout en limitant les investissements."

    " Paul Sweezy, suggère que la monopolisation nourrit la financiarisation et la stagnation"

    "Le camp de l’émancipation affronte désormais deux adversaires"

    La crise de 2007, une tragédie en quatre actes | Alternatives Economiques. Par SANDRA MOATTI 
    https://www.alternatives-economiques.fr/crise-de-2007-une-tragedie-quatre-actes/00079852

    « Les finances publiques ont, elles aussi, encaissé une partie du choc. En 2011, les dettes publiques des pays avancés atteignent en moyenne 100 % du PIB, 30 points de plus que quatre ans auparavant ! Une partie de ce gonflement est imputable au sauvetage des banques. Selon les estimations du Fonds monétaire international (FMI), les soutiens au secteur financier avaient coûté rien que jusqu’en 2012 environ 5 % de leur PIB aux pays avancés, déduction faite des sommes déjà remboursées. Certains pays ont cependant payé un prix nettement plus fort pour les folies de leurs banques : l’équivalent de 40 % du PIB en Irlande ! Encore ne s’agit-il là que des sommes dépensées jusqu’à présent, sans compter les garanties apportées par les Etats sur les titres émis par les établissements financiers ni les nouvelles injections de capital public qui pourraient être nécessaires. »

    « ue faire ? Première solution : repasser le mistigri aux autres Etats membres. Mais les traités prévoient que chaque Etat est responsable de ses propres dettes et ne peut être renfloué par les autres. Deuxième solution : faire racheter la dette par la banque centrale, dont le pouvoir de création monétaire est illimité, comme l’ont largement fait les Etats-Unis et le Royaume-Uni depuis le début de la crise. Mais, là encore, les traités interdisent la monétisation des déficits publics. Reste à faire assumer les pertes par les créanciers. Mais l’intégration des marchés financiers européens est telle – les banques de chaque pays détenant de gros paquets d’obligations publiques de l’ensemble des autres Etats – qu’un défaut souverain est susceptible de précipiter un nouveau cycle infernal de pertes bancaires. »

    « Pendant près de trois ans, les Européens se sont enferrés dans cette triple impossibilité et ont laissé ce qui n’était qu’une crise localisée à de petits pays périphériques dégénérer en crise de la zone euro. »

    « Ils ont voulu croire que l’austérité drastique à laquelle se soumettent les Etats calmerait les marchés »

    Vers une nouvelle crise financière ? Philippe Lamberts- International - LeVif.be
    http://www.levif.be/actualite/international/vers-une-nouvelle-crise-financiere/article-opinion-746061.html

    "une véritable « marche arrière » réglementaire est actuellement à l’oeuvre, dont le vote intervenu ce jeudi en séance plénière du Parlement constitue certainement la manifestation la plus emblématique. Un majorité d’eurodéputés s’est en effet prononcée en faveur de la relance du marché de... la titrisation ! Oui, vous avez bien lu.

    Officiellement, le texte adopté - qui fait l’objet d’un accord conclu avec les ministres européens des Finances - vise à soutenir davantage le financement de l’économie réelle, en incitant les banques à octroyer plus de crédits aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). Pourtant, la Banque centrale européenne (BCE) reconnaît elle-même que l’accès au financement constitue le « problème le moins important » pour les PME de la zone euro."

    « La relance de la titrisation au sein de l’Union européenne constitue un signal très alarmant. Elle démontre combien les leçons de la crise financière de 2007 n’ont pas été tirées par nos dirigeants politiques. »

    10 ans après l’éclatement de la crise les financiers se portent bien, les peuples un peu moins !
    http://www.cadtm.org/10-ans-apres-l-eclatement-de-la-crise-les-financiers-se-portent-bien-les

    « En Grèce, une récente étude universitaire a démontré les liens évidents entre mesures d’austérité et accroissement spectaculaire du taux de mortalité dans le pays, un taux dont la croissance a dépassé de cinq fois celle de la moyenne européenne durant la même période. [5] »

    « En Espagne, on estime à 800.000 les familles qui ont perdu leur logement pour cause d’insolvabilité alors qu’au même moment, le gouvernement grec s’est engagé face à ses créanciers à vendre aux enchères 135.000 logements d’ici 2021. »

    Dix ans après la crise financière, les ingrédients du choc (Le Monde diplomatique, septembre 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/krach2008

    L’arène nue : Faut-il s’attendre à une crise financière majeure ? Réponses avec J.M. Naulot
    https://l-arene-nue.blogspot.com/2018/10/faut-il-sattendre-une-crise-financiere.html

    "je ne crois pas, mais je peux naturellement me tromper, à la répétition de Lehman, à savoir la faillite d’un grand établissement. Le 15 septembre 2008, la décision de laisser tomber Lehman a été désastreuse. Du jour au lendemain, tout s’est arrêté dans la finance. Les banques ne prêtaient plus, craignant de ne jamais être remboursées et surtout de ne plus pouvoir se financer. L’impact sur l’économie réelle a été immédiat. Derrière le discours très moralisateur tenu à l’époque par les autorités américaines et par un certain nombre de banquiers aux Etats-Unis et en Europe, à savoir « il faut faire un exemple », il y avait en réalité un discours qui l’était beaucoup moins : « il faut faire tomber un concurrent » ! C’était une folie. De fins observateurs ont remarqué que le secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson, avait fait toute sa carrière chez Goldman Sachs et qu’il en avait été président pendant huit ans. Les mêmes ont également observé que le lendemain de la chute de Lehman, il décidera cette fois de sauver AIG en apportant 180 milliards de dollars. Or, Goldman Sachs avait des engagements très importants sur AIG. Grâce à cet apport, AIG fera un chèque de 12 milliards de dollars à Goldman Sachs quelques mois plus tard ce qui évitera à cette banque d’être en grande difficulté…"

    " Certains dirigeants politiques, et parfois certaines agences de notation, cherchent toutefois à faire peur en agitant la menace d’une forte augmentation de la dette en cas de sortie de l’euro. Ils laissent planer le doute sur l’application de la Lex Monetae qui dit qu’en matière monétaire ce sont les décisions nationales qui s’appliquent aux investisseurs. Tout Etat est libre de changer de monnaie et de rembourser sa dette dans sa nouvelle monnaie. Le Code monétaire et financier affirme, à son article premier, que « La monnaie de la France est l’euro ». L’euro n’est pas une devise étrangère, c’est la monnaie de chaque pays. Si l’Italie sort de l’euro, elle remboursera sa dette en lires avec un montant inchangé, quel que soit le montant de la dévaluation. Il ne faut pas faire de l’euro un enjeu politique et raconter n’importe quoi. Il faut raisonner en termes de droit international et en termes économiques. "

    "Pour que l’euro soit un succès, il fallait deux choses : que les politiques convergent, notamment dans les domaines social et fiscal, et qu’il existe une solidarité financière entre l’Allemagne, grande bénéficiaire de l’euro, et les autres pays."

    "les dysfonctionnements annoncés par les économistes qui doutaient des avancées fédérales avant la création de l’euro se produisent : mouvements des capitaux en direction des zones les plus attractives sur le plan fiscal et sur le plan des coûts de production et de la tradition industrielle, monnaie sous-évaluée pour certains pays (de 15% pour l’Allemagne selon le FMI) et surévaluée pour d’autres (de 12% pour la France), déséquilibres des paiements courants (en vingt ans l’Allemagne est passée de l’équilibre à un excédent de 8% du PIB), désindustrialisation (production industrielle : -10% en France en depuis 2000, + 35% en Allemagne), émigration des jeunes du Sud vers le Nord. Économiquement, socialement et politiquement, cette évolution est explosive."

    La prochaine crise...

    Omar Aktouf, Professeur titulaire à HEC Montréal, chroniqueur chez POUR, nous décrit les 5 bulles qui nous menacent.

    https://www.facebook.com/pour.press/videos/vb.761506467280582/350819535510172/?type=2&theater

    Subprimes : Goldman Sachs achète la fin des poursuites pour cinq milliards
    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_etats-unis-immobilier-goldman-sachs-solde-des-poursuites-pour-5-06-milli

    Jeux, Wall Street, castes, riches, (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/A/56205

    « d’éminents juristes de la Deutsche Bank ont pantouflé et rétropantouflé entre la banque et la SEC »

    Amende de 14 milliards de dollars : la Deutsche Bank rattrapée la crise des subprimes - France 24
    http://www.france24.com/fr/20160916-etats-unis-deutsche-bank-subprimes-amende-justice-cdo-banque-cris

    "elle cherchait frénétiquement à vendre ses CDO d’un côté, et misait sur leur effondrement de l’autre.

    Dès 2006, Greg Lippmann, le patron des traders de la Deutsche Bank incarné par Ryan Gosling dans le film « The Big Short », se doute que le marché de l’immobilier américain va s’effondrer à cause des crédits hypothécaires accordés trop libéralement à des acheteurs qui n’ont pas les moyens de rembourser leurs dettes (les subprimes). Il avertit à plusieurs reprises ses supérieurs et obtient le droit de… miser sur l’effondrement de ce système."

    Le poison des taux d’intérêt négatifs
    ar Frédéric Lemaire & Dominique Plihon 
    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/11/LEMAIRE/60936

    –- #Monnaie #Finance
    Le Bitcoin ne devrait pas changer le monde, mais la blockchain pourrait bien s’en charger. Par David Glance
    http://theconversation.com/le-bitcoin-ne-devrait-pas-changer-le-monde-mais-la-blockchain-pourr

    Les #Cryptomonnaies : une révolution pour la coopération internationale ? - Equal Times María Crespo
    https://www.equaltimes.org/les-cryptomonnaies-une-revolution?lang=en

    L’administration Biden et les cryptomonnaies : vers une régulation fédérale ?Briefings de l’Ifri, 3 novembre 2021 #Environnement #Energies
    https://www.ifri.org/fr/publications/briefings-de-lifri/ladministration-biden-cryptomonnaies-vers-une-regulation-federale

    • #Alimentation : La bourse ou la vie ? 1/2 - vidéo Dailymotion
      http://www.dailymotion.com/video/xjeb1x_alimentation-la-bourse-ou-la-vie-1-2_news

      Pièces à conviction : « Banquiers, ils avaient promis de changer » - France 3 - 15 mai 2013 - En replay
      http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-15-mai-2013_320303.html #Finance #Conflits_d'intérêts #Médias ("Economiste à gage")

      #Finance
      Comment la Banque Postale pousse, par tous les moyens, ses clients vers le crédit à la consommation - Basta !
      http://www.bastamag.net/Comment-la-Banque-Postale-pousse-par-tous-les-moyens-ses-clients-vers-le-c

      "À la Poste, comme dans toutes les grandes boîtes aujourd’hui, le néo-management impose de mettre tout le monde en concurrence : les bureaux entre eux, les salariés aussi. Des indicateurs sont mis en place avec un système de points : un conseiller bancaire qui aide un client à résoudre un problème n’a aucun point, alors que celui qui lui a fait prendre une assurance en a quatre."

      "« En Isère il y a 60 000 clients éligibles sur le crédit renouvelable : vous allez vous gaver »"

      " « la clef d’un crédit à la consommation, c’est qu’un client qui y a goûté, il y retourne toujours (…). Vous l’aurez compris, au moment où notre groupe vit un moment majeur, il faut faire en sorte que l’Isère fasse un carton sur les crédits à la consommation. Je compte sur vous et toute La Poste compte sur vous. ». We need you !, pour mettre les gens dans la merde"

    • La France désarmée face à une nouvelle crise financière : cette gauche élue pour être l’ennemie de la finance et qui s’est surtout fait le relais du lobby bancaire | Atlantico.fr
      http://www.atlantico.fr/decryptage/france-desarmee-face-nouvelle-crise-financiere-cette-gauche-elue-pour-etre
      #PS #Conflits_d'intérêts #Crise_financière

      -"les « deals » entre grandes entreprises, sur lesquels il a pu travailler, n’étaient souvent pas neutres, sur un plan social, pour les salariés de ces dernières... Emmanuel Macron, en tant que haut-fonctionnaire, est issu de l’Inspection générale des Finances (IGF) : un grand corps prestigieux et rattaché à Bercy, dont la mission est de contrôler les finances de l’Etat. Ce réseau est très puissant dans l’économie française et il a de multiples connexions avec les entreprises du CAC40. Par exemple, beaucoup d’anciens de l’IGF se retrouvent par la suite dans différents exécutifs des grands groupes français" ;
      –"Au moment de la conception de la loi bancaire, les banques universelles - la Société générale, BNP Paribas ou encore le Crédit agricole - ont d’abord actionné le cabinet de Pierre Moscovisci - et ce de manière insistante - mais également le lobby de l’IGF." ;
      –"le plus offensif contre cette loi, en reprenant les éléments de langage de la Société Générale et de la BNP Paribas a été Moscovici. Il a d’ailleurs multiplié les déclarations en faveur d’une loi a minima à l’automne 2012, ce qui n’a pas échappé à François Hollande. Au final, comme Emmanuel Macron n’est pas un technicien lambda et a un sens politique avec une certaine ambition, il sait qu’il doit bien se garder d’être offensif pour éviter les critiques."

      Mué, la dernière phrase est à oublier. #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Finance #PS #Sauvetages_bancaires

      À quand la fin de l’impunité pour la pègre de la finance ? | Le Club de Mediapart
      https://blogs.mediapart.fr/patrick-saurin/blog/080916/quand-la-fin-de-limpunite-pour-la-pegre-de-la-finance
      #PS #Finance #Finances_publiques #Dette_publique

      "Aux États-Unis, le scandale des subprimes qui a spolié, jeté à la rue et plongé dans la misère des millions de ménages modestes est un exemple de ces pratiques délétères. En France, nous en avons une autre illustration avec les emprunts toxiques qui ont permis à un cartel de banques privées de piller les finances de milliers de collectivités, hôpitaux et organismes de logement social.[ii] Mais de part et d’autre de l’Atlantique on observe de significatives différences de traitement à l’égard des banques impliquées."

      "Quant aux autorités de régulation financière[ix], nous sommes toujours dans l’attente de leur première sanction contre les banques en matière d’emprunts toxiques.

      Curieusement, c’est dans une note de 2008 de l’agence de notation FitchRatings, que nous trouvons la critique des emprunts toxiques la plus corrosive.[x] Dans leur étude, les analystes insistent sur la responsabilité des banques dans la mise en place de « produits… extrêmement risqués pour leurs souscripteurs »[xi] et relèvent que du fait de pratiques comptables inadaptées, « les collectivités… sont… incitées à une véritable fuite en avant consistant à masquer leurs pertes potentielles par la souscription de nouveaux financements encore plus risqués. »[xii] Ils résument la philosophie des emprunts toxiques en une simple phrase : « Les prêteurs ont donc réussi à imposer une situation paradoxale où, au lieu d’être rémunérés pour prendre un risque (de crédit) supplémentaire, ils l’ont été pour faire prendre un risque (de taux) à leurs clients. »"

      "Depuis 2008, le gouvernement et le parlement n’ont cessé d’apporter des milliards d’euros à Dexia sous la forme de cash en vue de sa recapitalisation ou de garanties. Cette situation est d’autant plus choquante que Dexia, la banque la plus impliquée dans le scandale des emprunts toxiques, apparaît plus de 30 000 fois dans les documents des « Panama Papers ». Nous apprenons qu’Experta Corporate and Trust Services, une de ses filiales basée au Luxembourg, a créé 1 659 sociétés offshore[xv]. Plus grave encore, après la crise bancaire de 2008, alors qu’il venait de bénéficier d’une aide de 6,4 milliards d’euros de la part des États belge, luxembourgeois et français et d’une garantie financière de 150 milliards d’euros, le groupe Dexia a poursuivi ses agissements coupables dans les paradis fiscaux. Ainsi, dans le même temps où les États mettaient à sa disposition de l’argent provenant des impôts payés par leur population, cette banque aidait de riches contribuables à frauder contribuant ainsi à priver les États de ressources fiscales."

      "Finalement, la réponse du gouvernement consista à faire voter par le parlement en juillet 2014 un projet de loi de validation rétroactive. Le but de cette loi était de rendre légaux des contrats que les juges, saisis par les collectivités, déclaraient illégaux."

      " la vocation véritable de ces fonds financés par les citoyens[xx] était d’inciter les centaines de collectivités qui avaient engagé des procès contre les banques à abandonner leurs actions, car l’octroi de l’aide est conditionné à la conclusion d’une transaction avec la banque et au renoncement définitif à toute poursuite contre celle-ci."

      "Le dispositif mis en place par l’État pour sortir des emprunts toxiques est critiquable à plusieurs titres. Il évite aux banques d’être jugées, fait supporter la totalité des surcoûts financiers aux contribuables et au final assure aux délinquants de la finance une quasi-totale impunité. Jean-François Gayraud a bien identifié les rouages de l’impunité dont bénéficie le monde de la finance.

      « Cette impunité… s’appuie sur un double mécanisme. D’abord, la justice punitive a dérivé vers une justice négociée : la transaction comme mode de traitement de la faute financière l’a emporté sur la justice rétributive… Ensuite, la responsabilité individuelle s’est évaporée, la personne morale occupant désormais le devant de la scène pénale. »"

      –- <http://seenthis.net/messages/10737#message16127>

    • Aux #Etats-Unis, la dette étudiante, bombe à retardement, par Christopher Newfield (Le Monde diplomatique, septembre 2012)
      https://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/NEWFIELD/48135
      #Etats-Unis #Dette

      Crise de la dette étudiante, la grosse bulle qui monte aux Etats-Unis - Libération
      http://www.liberation.fr/planete/2016/09/18/crise-de-la-dette-etudiante-la-grosse-bulle-qui-monte-aux-etats-unis_1501

      Aux Etats-Unis, le nombre de défauts d’emprunts étudiants explose
      https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0302147153710-aux-etats-unis-le-nombre-de-defauts-demprunts-etudiants-explo

      Devenez actionnaire... d’un individu, par Laura Raim (Le Monde diplomatique, août 2014)
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/RAIM/50696

  • Women in Mexico are protesting femicide. Police have responded with force. - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/world/2021/03/09/womens-day-protests-amlo-mexico

    Femicide protests in Mexico City turned violent Monday after women clashed with riot police stationed outside the National Palace, the residence of President Andrés Manuel López Obrador. Activists say he’s failed to take rampant sexual violence seriously, even as it’s led to the deaths of 10 women a day.

    #féminicide #Mexique #femmes_en_colère

  • President Biden Faces Challenge From Surge of Migrants at the Border - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/03/08/us/politics/immigration-mexico-border-biden.html

    WASHINGTON — Thousands of migrant children are backed up in United States detention facilities along the border with Mexico, part of a surge of immigration from Central Americans fleeing poverty and violence that could overwhelm President Biden’s attempt to create a more humane approach to those seeking entry into the country.The number of migrant children in custody along the border has tripled in the past two weeks to more than 3,250, according to federal immigration agency documents obtained by The New York Times, and many of them are being held in jail-like facilities for longer than the three days allowed by law.The problem for the administration is both the number of children crossing the border and what to do with them once they are in custody. Under the law, the children are supposed to be moved to shelters run by the Health and Human Services Department, but because of the pandemic the shelters until last week were limiting how many children they could accommodate.
    The growing number of unaccompanied children is just one element of an escalating problem at the border. Border agents encountered a migrant at the border about 78,000 times in January — more than double the rate at the same time a year ago and higher than in any January in a decade.
    Immigration authorities are expected to announce this week that there were close to 100,000 apprehensions, including encounters at port entries, in February, according to people familiar with the agency’s latest data. An additional 19,000 migrants, including adults and children, have been caught by border agents since March 1.
    “We’re at an inflection point,” said Theresa Cardinal Brown, the director of immigration and cross-border policy at the Bipartisan Policy Center, an independent research group. “How quickly can the government process people safely and humanely?”The situation resembles the huge wave of migrant children that filled detention centers in 2014 that preceded the harsh crackdown imposed by President Donald J. Trump. Seven years ago, Mr. Biden, the vice president at the time, traveled to Guatemala and declared that “the current situation is untenable and unsustainable.”
    Now, Mr. Biden is facing a migration challenge of his own — one that his administration has refused to call a “crisis” but could nevertheless become a potent political weapon for his Republican adversaries and upend his efforts to legalize millions of undocumented immigrants.
    The president has proposed overhauling the nation’s decades-old immigration system by making it easier for asylum seekers and refugees, expanding legal pathways for foreign workers, increasing opportunities for family-based immigration and vastly reducing threats of mass deportations. His State Department announced on Monday that foreigners rejected after Jan. 20, 2020, under Mr. Trump’s travel ban could try to obtain visas without paying additional fees.‘We Wanted to See the Owl, and We Also Wanted to Go for a Run’But his approach — to broadly reopen the nation’s borders to vulnerable children with what he hopes will be a welcoming contrast to Mr. Trump’s erection of legal and physical barriers — is already at risk from the grim realities of migration patterns that have roiled the globe for years. Sensing a change in tone and approach after Mr. Trump’s defeat, migrants are once again fleeing poverty, violence and the devastation left by hurricanes and heading north toward the United States.
    Hundreds of migrant families are also being released into the United States after being apprehended at the border, prompting predictable attacks by conservatives. Liberal politicians are denouncing the expansion of detention facilities and railing against the continued imposition of Trump-era rules intended to prevent the spread of the coronavirus from immigrants. And advocates for families separated at the border during Mr. Trump’s administration are pressuring the president to move faster to reunite them.

    #vulnerabilite
    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#sante#frontiere#politiquemigratoire#regularisation#famille#pandemie

  • La lutte des femmes contre le féminicide au Mexique

    Alejandra López Lujano

    https://lavoiedujaguar.net/La-lutte-des-femmes-contre-le-feminicide-au-Mexique

    Le texte ci-dessous est le témoignage d’une féministe mexicaine qui participe à la lutte contre les féminicides. Il a été traduit par la commission journal de Courant alternatif.

    Au Mexique, dix femmes sont assassinées chaque jour selon des scénarios de violence toujours plus indescriptibles. La violence patriarcale qui pèse sur nos corps a pris un nom dans le contexte latino-américain lorsque diverses militantes et universitaires ont décidé de « désigner les raisons patriarcales pour lesquelles les femmes sont assassinées par des hommes ». Marcela Lagarde, anthropologue mexicaine, a introduit le terme de féminicide au Mexique en reprenant les contributions théoriques de Diana Russell et de Jid Radford dans son texte Femicide. The Politics of Woman Killing. Lagarde a décidé de traduire le terme femicide par « féminicide », en le définissant comme un génocide contre les femmes qui se produit « lorsque les conditions historiques génèrent des pratiques sociales qui permettent des atteintes à l’intégrité, à la santé, aux libertés et à la vie des femmes », cet acte étant l’acmé de la spirale de la violence féminicide.

    Non seulement le contexte du féminicide que Marcela Lagarde a décrit dans ses différents articles depuis 1994 ne s’est pas amélioré, mais il se multiplie aujourd’hui, générant une immense douleur qui devient une digne rage de milliers de femmes qui ont décidé de descendre dans la rue pour pousser le cri désespéré de ¡Ni una más ! [Pas une de plus !]. Celles d’entre nous qui ont porté notre douleur dans la rue sont avant tout des jeunes femmes, mais ce sont aussi les milliers de mères qui marchent dans ce pays à la recherche de la vérité et de la justice pour leurs filles, pour les filles qui leur ont été enlevées et pour lesquelles elles ont décidé de se battre jusqu’à ce que ce slogan devienne une promesse pour toutes les femmes. (...)

    #Mexique #féminicide #impunité #lutte #stratégies #féministes

  • UN agencies begin registering asylum seekers at US-Mexico border | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2021/02/1085642

    According to the agencies involved, an initial group could be allowed to enter the US this week, pending approval by authorities there. In a joint news release, the UN agencies said that the US and Mexican governments prioritized the Matamoros camp due to the difficult humanitarian conditions there. Other individuals with active MPP cases living outside the Matamoros camp will also be processed, they added. An estimated 25,000 applicants being processed in the US, were returned to Mexico under the policy known as the Migrant Protection Protocols (MPP). After the policy was terminated, a first group with active MPP cases entered the US on 19 February at the San Ysidro port of entry between Tijuana (Mexico) and San Diego (US).
    The UN agencies involved in the exercise – the Office of the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR), the International Organization for Migration (IOM) and the UN Children’s Fund (UNICEF) – are conducting in-person registrations, ensuring humane treatment of children and their families, and carrying out COVID-19 tests.
    In coordination with US authorities, UNHCR launched a website on 19 February for people with active MPP cases to pre-register. About 12,000 people signed up in the first three days of operation. The website is supplemented by alternative registration channels including email, social media, and telephone. Similarly, in addition to conducting COVID-19 testing, IOM is coordinating transportation to the designated ports of entry. UNICEF is offering support for the most vulnerable child protection cases, and providing information to families and children. Similarly, partner organizations the International Committee of the Red Cross (ICRC) and the Mexican Red Cross are offering free telephone calls to allow asylum-seekers to maintain contact with their families before crossing into the US.
    The UN agencies also noted that according to the new US policy, all persons with active cases under the MPP programme will be able to enter the country to continue their immigration proceedings and lodge asylum claims.
    They clarified that the dates and points of entry to the United States for persons who have already completed registration are determined by the US government. “All individuals who qualify will be processed based upon the order determined by the US and not based on the date when they pre-register with UNHCR using the website or the hotline”, they added.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#sante#asile#politiquemigratoire#depistage#famille#vulnerabilite

  • Agressions et détentions arbitraires
    à l’encontre de membres du Congrès national indigène
    à Ocosingo dans le Chiapas

    CNI

    https://lavoiedujaguar.net/Agressions-et-detentions-arbitraires-a-l-encontre-de-membres-du-Cong

    Nous, compañeros en résistance José Espinoza Gómez, José Alfredo Espinoza Pérez, Juan Espinoza Pérez, Mario Espinoza Pérez, Carlos Hernandez Méndez, Juan Ramon Gutiérrez Espinoza et Miguel Espinoza Hernández, habitants des rancherías Jolmuc’ulha et Taquinton, qui appartiennent à l’ejido Peña Limonar, dans la municipalité d’Ocosingo, au Chiapas, et membres du Congrès national indigène, dénonçons énergiquement la détention arbitraire et injuste de nos compañeros Fernando Espinoza Pérez et Baldemar Espinoza Pérez, injustement emprisonnés dans le centre de détention 16 d’Ocosingo, où ils ont été emmenés par les autorités de l’ejido, suite aux événements qui ont eu lieu le 10 février de cette année.

    (...) Cet acte qui viole totalement les droits humains, n’est pas un fait isolé, c’est la conséquence d’une constante et ininterrompue guerre de basse intensité contre les communautés en résistance qui s’opère depuis 1994. Car cette agression s’inscrit dans une série de violations des droits humains, d’emprisonnements injustes, d’attaques armées contre nos maisons, de tailles illégales d’arbres, de vols de bois, d’incursions armées contre nos travailleurs, soutenues par les agissements et la protection des autorités ejidales. Depuis plus de dix ans, ces agressions ont bouleversé la paix et la vie collective communautaire, elles reflètent de manière évidente une exacerbation des conflits et des hostilités à l’encontre des communautés zapatistes et du Congrès national indigène et visent à nous déposséder de notre territoire. (...)

    #Mexique #Chiapas #conflits #territoire #résistance

  • « Ici, l’ambiance est “Covid-free” » : au Mexique, des mesures sanitaires souples pour sauver le tourisme
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/16/ici-l-ambiance-est-covid-free-au-mexique-des-mesures-sanitaires-souples-pour

    « Ne dites pas à mon patron que je suis au Mexique », confie, sous couvert d’anonymat, une comptable espagnole de 31 ans, qui vient de débarquer dans la station balnéaire de Tulum, sur la Riviera Maya (sud-est). Les mesures sanitaires locales, plutôt permissives face à la pandémie de Covid-19, attirent les étrangers qui fuient les restrictions dans leur propre pays. Au point que le Mexique s’est hissé du septième au troisième rang mondial des nations les plus prisées en ces temps de coronavirus. Le pari, qui permet au secteur touristique de mieux résister à la crise, semble néanmoins risqué. Le télétravail a été la planche de salut de cette employée d’une grande entreprise à Barcelone : « Je ne supportais plus le couvre-feu dans mon appartement. » C’est l’absence de restriction de voyage et l’envie de soleil qui l’ont incitée, fin janvier, à s’envoler pour le Mexique. La comptable travaille à distance dès 3 heures du matin, décalage horaire oblige. « A partir de midi, c’est la liberté à la plage ! »
    Comme elle, des milliers d’Européens et d’Américains se laissent séduire par les plages de sable fin. « C’est conjoncturel, tempère Miguel Torruco, le ministre du tourisme. Le secteur n’est pas épargné. Mais la crise est moins forte qu’ailleurs. » L’arrivée de touristes étrangers a chuté de 46 % en 2020 (24 millions de visiteurs internationaux), contre une baisse de 74 % au niveau mondial. Le manque à gagner, pour le secteur, s’élève à plus de treize milliards de dollars (10,7 milliards d’euros) ; le chiffre d’affaires, lui, a accusé un recul de 55 % en un an. Un quart des quatre millions d’emplois directs générés par le secteur ont été supprimés. Les mesures sanitaires non coercitives ont néanmoins limité la casse. Pas de confinement obligatoire, pas d’amende, pas de tests Covid-19 imposés aux étrangers… Le gouvernement a joué la carte de la souplesse, misant sur une limitation des activités commerciales en fonction d’un code d’alerte sanitaire de quatre couleurs selon les régions. Objectif : sauver un secteur-clé de l’économie (il pèse 8,7 % du produit intérieur brut) qui représente la troisième source de devises après les transferts de fonds des émigrés et le pétrole. « Nous n’avions pas le choix, justifie M. Torruco. Six salariés sur dix vivent au jour le jour sans être déclarés, spécialement dans le tourisme. » Le ministre précise néanmoins que « des protocoles sanitaires stricts sont appliqués » dans les hôtels, les restaurants et les transports. Bilan : début février, les vols internationaux étaient revenus à 67 % de leur niveau d’avant le Covid, selon le Centre de recherche et de compétitivité touristique (Cicotur) de l’université Anahuac de Mexico. Quant au taux d’occupation hôtelière, il atteignait environ 50 % fin 2020, contre plus de 70 % en temps normal. « La pandémie a changé les pratiques touristiques, précise le directeur du Cicotur, Francisco Madrid. Les touristes étrangers sont moins nombreux, mais ils restent plus longtemps. Par ailleurs, les Américains, qui représentent la moitié des visiteurs au Mexique, optent pour des vols plus courts, de moins de quatre heures. Notre proximité avec les Etats-Unis est un atout. » De quoi satisfaire Céline Desfeux, qui gère une vingtaine de locations Airbnb à Tulum. « On est plein depuis juin 2020 », se félicite cette Française de 33 ans, dont treize passés dans la région. Les tarifs abordables constituent un autre avantage concurrentiel : les touristes dépensent en moyenne 1 000 dollars (sans le vol) pour une ou deux semaines au Mexique, contre 2 500 dollars aux Etats-Unis, d’après Cicotur. Les professionnels répondent aussi aux exigences sanitaires des étrangers : « Nous avons installé des centres de tests Covid dans les hôtels et les aéroports », explique Braulio Arsuaga, président du Conseil patronal touristique mexicain, qui se dit néanmoins « inquiet » des nouvelles restrictions aériennes.

    #Covid-19#migrant#migration#mexique#europe#etatsunis#sante#teletravail#travailleurmigrant#tourisme#restrictionsanitaire#hotel#depistage

  • Tournée pour la vie et l’espoir

    Raúl Zibechi

    https://lavoiedujaguar.net/Tournee-pour-la-vie-et-l-espoir

    Dans tous les recoins du monde, ceux d’en haut perpètrent un génocide silencieux des peuples originaires et noirs, des paysans et des pauvres de la ville et de la campagne.

    L’armée turque envahit le nord de la Syrie, rasant les villages et villes kurdes. Le gouvernement israélien ne vaccine pas la population palestinienne. À Manaus, en Amazonie brésilienne, des milliers de personnes meurent dans des hôpitaux saturés. En seulement trois semaines de 2021 se sont déjà produits en Colombie six massacres, qui ont fait plus de quinze morts.

    Les féminicides se sont multipliés pendant la pandémie, comme une part indissociable du génocide contre celles et ceux d’en bas.

    Au Chiapas, les bandes paramilitaires attaquent à coups de feu les communautés de Moisés Gandhi. Le scénario est toujours le même : des paramilitaires, comme l’Orcao (Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo), qui sont assistés par l’armée, attaquent les bases de soutien zapatistes ; le gouvernement fédéral et celui de l’État gardent le silence, autrement dit, consentent. Les médias et les partis politiques se taisent, autrement dit consentent.

    Dans les périphéries urbaines et les zones rurales reculées d’Amérique latine, non seulement on ne parle pas de vaccins, mais on ne dispose pas d’infrastructures hospitalières, de médecins ou d’infirmières en nombre suffisant. (...)

    #Amérique_latine #Mexique #EZLN #Europe #expédition #coordonner #apprentissage

  • L’Évasion d’un guérillero
    Écrire la violence

    Ernest London

    https://lavoiedujaguar.net/L-Evasion-d-un-guerillero-Ecrire-la-violence

    Militant de l’Armée populaire révolutionnaire (EPR), Andrés Tzompaxtle Tecpile, dit Rafael, est enlevé, détenu et torturé par l’armée mexicaine en 1996. Par un récit polyphonique, fruit d’un long travail d’enquête de terrain, le journaliste américain John Gibler dévoile la stratégie contre-insurrectionnelle de l’État mexicain. Il interroge également le processus d’écriture, les rapports de celle-ci avec une supposée objectivité, avec les partis pris, la violence qu’elle impose en voulant témoigner. Adaptant un mot d’ordre zapatiste, il défend la forme d’un écrit qui écoute (escribir escuchando). « Ce livre cherche à utiliser une arme coloniale, l’écriture, pour combattre la violence coloniale. »

    S’appuyant essentiellement sur trente heures d’entretien avec Andrés Tzompaxtle Tecpile, mais aussi sur les témoignages des journalistes qui ont assisté à son enlèvement, d’une travailleuse sociale et d’une avocate, membres d’une association de défense des droits de l’homme, sur les articles de presse parus au sujet de cette affaire, il livre un récit polyphonique, notamment de la détention, des séances de torture infligées pendant quatre mois, et de son incroyable évasion, objet de beaucoup de suspicions. Son enfance dans une communauté indigène nahua de la Sierra de Zongolica (Veracruz) est aussi racontée, imprégnée d’un permanent sentiment d’injustice qui le pousse à rejoindre la guérilla. « La violence à la fois ontologique et corporelle de l’invasion est gravée dans ce que nous appelons aujourd’hui l’État, le droit, l’économie. On perpétue le massacre du massacré en se justifiant par cette chose qu’on appelle le droit. » (...)

    #Mexique #guérilla #John_Gibler #écriture #écoute #violence #torture #guerre_sale #droit #État

  • The ‘Dr. Fauci’ of the Texas Border Is Counting the Dead - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/02/01/us/coronavirus-laredo-texas.html

    Challenges also exist across the border in the Mexican city of Nuevo Laredo, where Dr. Cigarroa also occasionally makes house calls. He said cartel members there had begun controlling the trade in oxygen tanks. Some Nuevo Laredo families, Dr. Cigarroa said, plead with doctors to list pneumonia instead of Covid-19 as the cause of death so they can skirt regulations that prohibit family members from being present at Covid-19 burials, a phenomenon he said is contributing to an undercount of the pandemic’s toll along the border. Sergio Mora, the host of the Laredo political podcast “Frontera Radio,” said the crisis hit home recently when in the space of a few days he lost two people close to him — a longtime employee at his family’s towing company across the border, in Nuevo Laredo, and his grandmother.
    “Dr. Cigarroa is a respected voice who is out there ringing the alarm bells,” Mr. Mora said. “People just need to listen.”Agitating against the virus’s spread comes somewhat naturally to Dr. Cigarroa, a fourth-generation Mexican-American whose family forged one of Texas’ most remarkable medical dynasties.Both Dr. Cigarroa’s father and uncle were influential doctors who led the effort to bring Texas A&M International University to Laredo. Born into a family of 10 children, one of Dr. Cigarroa’s siblings is a nurse and three are doctors, including his brother, Francisco, a transplant surgeon and former chancellor of the University of Texas System. Dr. Cigarroa’s son, also a doctor, now practices in the same cardiology clinic he does. When Laredo’s hospitals began struggling with the influx of coronavirus patients, Dr. Cigarroa, a graduate of Princeton University and Harvard Medical School, took the unconventional step of converting his practice into a makeshift Covid-19 clinic.Each evening after Dr. Cigarroa signs death certificates, patients stream into the clinic where they are evaluated, treated and sometimes promptly hospitalized in an adjacent part of the medical complex.Many are uninsured, but Dr. Cigarroa treats them anyway. He said his aim was not to make a profit but to stay afloat financially while paying the salaries of his employees.The daily grind takes its own toll. In July, Dr. Cigarroa himself came down with Covid-19. At first he thought it would be a case of relatively mild “corona light” and opted to rest at home for a few days.But then he awoke short of breath, in a panic. Wary of using any of Laredo’s last remaining doses of remdesivir, the antiviral drug used for treatment of Covid-19, he opted to be taken to University Hospital in San Antonio, where his brother is a doctor.“I went down like a dog baying at the moon,” Dr. Cigarroa said. “I was a bit callous before that. I came back a much better physician".

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#sante#personnelmedical#famille#frontiere#systemesante

  • La Grande Transformation (XIV)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/La-Grande-Transformation-XIV

    Aperçus critiques sur le livre de Karl Polanyi
    La Grande Transformation (fin)

    « Nous ne pouvons réaliser la liberté que nous cherchons à moins de comprendre ce que signifie véritablement la liberté dans une société complexe », écrit Karl Polanyi dans la conclusion de son livre La Grande Transformation. Dans une société complexe marquée par la séparation entre ceux qui se sont approprié la pensée dans sa vocation sociale et la population qui, dépossédée de la pensée de son activité, est contrainte au travail, l’unité nouvelle de la société complexe est apportée par l’aliénation de la pensée. J’ignore si notre époque marque un terme à ce lent procès du travail de l’aliénation de la pensée au sein de la société occidentale, chrétienne et marchande, commencé vers le VIIe siècle avant notre ère, apportant ainsi une unité factice sous la forme d’un simulacre de vie sociale ; ce qui est, nous devons en convenir, le propre de l’aliénation. Que signifie véritablement la liberté dans une société complexe ? Suppose-t-elle la liberté dans l’aliénation et c’est la conclusion à laquelle est arrivé Karl Polanyi, semble-t-il, dans la mesure où la question de l’aliénation paraît lui échapper ? Ou bien marque-t-elle la fin de l’aliénation ?

    Tant que l’on n’appréhende pas l’unité nouvelle d’une société complexe sous l’angle de l’aliénation de la pensée, il n’est pas aisé de dire ce que serait cette liberté souhaitée par l’auteur ou par les partisans d’un nouveau monde. Dans sa conclusion, Karl Polanyi, revient à cette question de liberté pour découvrir, occultée par le marché, la société (...)

    #Karl_Polanyi #aliénation #société #marché #appartenance #Mexique #Indiens #monde_bourgeois

  • Déclaration de la Cinquième Assemblée conjointe
    du Congrès national indigène et du Conseil indigène de gouvernement

    CNI

    https://lavoiedujaguar.net/Declaration-de-la-Cinquieme-Assemblee-conjointe-du-Congres-national-

    Frères et sœurs du monde entier, nous vous saluons, nous qui conformons le Congrès national indigène. Nous sommes des peuples et des communautés qui habitaient déjà nos terres et nos territoires avant l’imposition de ce qu’on appelle l’État mexicain, nous avons non seulement notre propre langue et notre façon de nous habiller, mais aussi une forme de gouvernement, une façon de voir, de comprendre et de vivre le monde différente de celle du monde capitaliste, qui voit tout comme une marchandise. Nous sommes des peuples qui aiment la terre, les montagnes, les eaux, les collines, les oiseaux et tous les êtres vivants qui habitent notre mère la terre. Pour nous la vie est sacrée, nous la vénérons. Au cours des ans, les donneurs d’ordres, ceux qui ont pour but de dominer et d’exploiter, ont voulu en finir avec nous, détruire notre culture et notre territoire. Nous sommes une histoire de dépossession, de résistance et de rébellion, et aujourd’hui, après plus de cinq cents ans de conquête et de guerre, nous sommes en danger d’extinction, avec le monde entier.

    Frères et sœurs zapatistes, frères et sœurs aîné·e·s, comme toujours vos paroles et vos initiatives créent une lumière d’espoir et un chemin pour nos peuples. Les mégaprojets, les sociétés transnationales, le crime organisé en coordination avec le gouvernement nous envahissent toujours plus pour exploiter et détruire notre territoire, pour détruire la vie. Les paroles mensongères de López Obrador et sa soi-disant Quatrième Transformation cherchent à créer un mur qui cache la guerre qui fait rage contre les peuples (...)

    #Mexique #peuples_originaires #résistance #mégaprojets #zapatistes #capitalisme #assemblée #accords

  • Why Medical Tourism Is Drawing Patients, Even in a Pandemic - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/01/19/travel/medical-tourism-coronavirus-pandemic.html

    In recent years, while still on her ex- husband’s health insurance policy, she had received hormonal treatments to ease the pain so she could go about her daily life. But since her divorce last year and the coronavirus restrictions placed on the beauty industry in March, those treatment costs have become prohibitive, especially with no insurance.“There is no real cure for endometriosis, but if I want to free myself from this pain then I need to get a hysterectomy,” Ms. Jackson said, her voice shaking as she described the procedure to remove her uterus. “As if the surgery isn’t bad enough, I need to find 20,000 bucks to pay for it, which is just crazy so I’m going to have to find a way to go to Mexico.”
    The coronavirus pandemic has pushed millions of Americans into poverty and stripped more than 5.4 million American workers of their health insurance, according to a study by the nonpartisan consumer advocacy group, Families USA. Many people like Ms. Jackson have experienced a significant deterioration in their health because they have delayed medical procedures. The fear of large medical bills has outweighed fear of contagion for some, giving rise to an increased number of patients seeking medical treatment in a foreign country.
    “We are seeing a pent-up demand for medical tourism during the pandemic, particularly in the U.S. where a fast-growing number of Americans are traveling across the land border with Mexico for health purposes,” said David G. Vequist IV, the founder of the Center for Medical Tourism Research, a group based in San Antonio, Texas, and a professor at the University of the Incarnate Word in San Antonio. Even before the pandemic, millions of Americans traveled to other countries for savings of between 40 to 80 percent on medical treatments, according to the global medical tourism guide Patients Beyond Borders. Mexico and Costa Rica have become the most popular destinations for dental care, cosmetic surgery and prescription medicines while Thailand, India and South Korea draw in patients for more complex procedures including orthopedics, cardiovascular, cancer and fertility treatment.
    In 2019, 1.1 percent of Americans traveling internationally did so for health treatments, according to the National Travel and Tourism Office, although that figure only accounts for those who traveled by air and does not include the thousands of travelers who crossed the United States-Mexico border. Definitive statistics on medical tourism are hard to come by because countries have different recording methods and definitions of the sector.
    Medical tourism has been decimated by coronavirus restrictions, but, even so, the twin crises of the economy and the enormous strain that Covid-19 has placed on the already faulty American health care system are pushing many patients to travel. Demand for nonessential surgeries has also been building up after more than 177,000 scheduled surgeries were postponed in the United States between March and June in 2020, according to the Center for Medical Tourism Research. “Our market has always been what I call the ‘working poor’ and they just keep getting poorer,” said Josef Woodman, the chief executive of Patients Beyond Borders. “The pandemic has gutted low-income and middle-class people around the world and for many of them the reality is that they have to travel to access affordable health care.” In April, following the initial global lockdown to curb the spread of the coronavirus, medical travel bookings were down by more than 89 percent in the most popular destinations, including Mexico, Thailand, Turkey and South Korea, according to Medical Departures, a Bangkok-based medical travel agency. Since August, the numbers have slowly been rebounding, but bookings in Mexico, which has seen an uptick in American travelers in recent months, are still down by 32 percent compared to the same period of August to December in 2019.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#turquie#coreedusud#thailande#sante#tourismemedical#systemesante#inegalite#frontiere

  • America’s Salad Bowl Becomes Fertile Ground for Covid-19 - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/01/22/us/coronavirus-arizona-yuma-covid.html

    Because Yuma County produces the lettuce, broccoli and other leafy greens that Americans consume during the cold months, it is known as “America’s salad bowl.” Now it has become a winter hothouse for Covid-19.
    Over the course of the pandemic, the Yuma area has identified coronavirus cases at a higher rate than any other U.S. region. One out of every six residents has come down with the virus.Each winter, the county’s population swells by 100,000 people, to more than 300,000, as field workers descend on the farms and snowbirds from the Midwest pull into R.V. parks. This seasonal ritual brings jobs, local spending and high tax revenue. But this year, the influx has turned deadly.Father Chapa’s parish is weathering the full spectrum of the pandemic’s surge. In Spanish and English, he ministers to Mexican-American families who have been rooted here for generations as well as the seasonal residents, all of them afflicted. The church is handling three times the number of funerals it usually does.
    While coronavirus cases are starting to flatten across the country, the virus is still raging in many border communities. Three of the six metro areas with the highest rates of known cases since the outbreak began are small cities straddling Mexico: Yuma; Eagle Pass, Texas; and El Centro, Calif.
    Seasonal migration, the daily flow of people back and forth and lax measures to contain the virus’s spread have created a combustible constellation. Arizona has seen among the highest increases in newly reported deaths of any state over the past two weeks — and it is not clear when this troubling trend will abate.Halfway between San Diego and Phoenix, but geographically isolated from both, Yuma has only one hospital. Understaffed and overwhelmed with cases, it has been airlifting critically ill patients to other cities. And the fallout from Christmas and New Year festivities is not over.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#frontiere#circulation#sante#famille#migrationsaisonniere#communauté#texas#arizona#californie

  • Environ 4 500 migrants honduriens se dirigeant vers les Etats-Unis parviennent à entrer au Guatemala
    https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/16/environ-4-500-migrants-honduriens-arrivent-a-entrer-au-guatemala_6066467_321

    Au moins 4 500 migrants honduriens souhaitant se rendre à pied aux Etats-Unis ont réussi à entrer sur le territoire du Guatemala vendredi soir 15 janvier, après avoir forcé un cordon policier à la frontière, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). L’estimation du nombre de migrants a été donnée par un chef de la police guatémaltèque au poste frontière d’El Florido, à 220 km à l’est de la capitale Guatemala. Les Honduriens ont pris la route à pied vendredi, formant une caravane humaine animée par l’espoir d’entrer aux Etats-Unis et d’y trouver une vie meilleure, malgré les restrictions imposées par le Guatemala et le Mexique sur leur chemin. Beaucoup de migrants veulent croire que le président Joe Biden, qui sera investi mercredi, assouplira la politique migratoire des Etats-Unis, même si Washington les a déjà mis en garde.
    Des migrants se dirigeant, vendredi 15 janvier, vers la frontière avec le Guatemala en route pour les Etats-Unis, défilent dans la municipalité de Santa Rita, dans le département hondurien de Copan.Le gros de la foule est parti de San Pedro Sula, à 180 km au nord de Tegucigalpa, en direction d’Agua Caliente, frontalière avec le Guatemala, un trajet d’environ 260 km, a constaté l’AFP. Un premier contingent de 300 personnes avait déjà pris la route jeudi.
    Un groupe s’est détaché vendredi du gros cortège pour se diriger vers un autre poste-frontière, celui d’El Florido, plus proche, avec l’intention de rejoindre le reste de la caravane une fois entré au Guatemala. Des centaines de policiers guatémaltèques en tenue antiémeute ont pris position aux postes-frontières de la frontière Guatemala-Honduras.La situation économique de nombreux habitants du pays d’Amérique centrale, déjà soumis à la violence des gangs et des narcotrafiquants, s’est encore détériorée avec le passage de deux puissants ouragans en novembre et les conséquences de la pandémie due au coronavirus SARS-CoV-2.
    Les migrants marchent en colonne le long des routes, sac au dos, la plupart le visage couvert d’un masque en raison de la pandémie de Covid-19.
    Le Guatemala impose aux migrants pour traverser la frontière de présenter des documents d’identité en règle et un test PCR négatif. La police guatémaltèque a annoncé avoir refoulé environ 600 migrants de l’avant-garde de la caravane, faute de documents ou de tests.La décision de ne pas aller à l’épreuve de force avec les migrants a été prise après avoir constaté que leur groupe comportait de nombreuses familles avec des mineurs, a expliqué un chef de la police guatémaltèque au poste-frontière d’El Florido, à 220 km à l’est de la capitale Guatemala. De son côté, le gouvernement mexicain a averti qu’il « ne permettra pas l’entrée illégale [sur son territoire] de caravanes de migrants ». Quelque 500 policiers ont été envoyés à la frontière avec le Guatemala.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#honduras#guatemala#mexique#sante#pandemie#economie#violence#politiquemigratoire#test#emigration

  • Production

    Jean Robert

    https://lavoiedujaguar.net/Production

    Don Bartolo habite une masure derrière ma maison. Comme beaucoup d’autres personnes déplacées, c’est un intrus, un « envahisseur » ou un « parachutiste », comme on dit au Mexique. Avec du carton, des bouts de plastique et de la tôle ondulée, il a édifié une cabane dans un terrain au propriétaire absent. S’il a de la chance, un jour il construira en dur et couronnera les murs d’un toit d’amiante-ciment ou de tôle. Derrière sa demeure, il y a un terrain vague que son propriétaire lui permet de cultiver. Don Bartolo y a établi une milpa : un champ de maïs ensemencé juste au début de la saison des pluies afin qu’il puisse donner une récolte sans irrigation. Dans la perspective de l’homme moderne, l’action de Bartolo peut paraître profondément anachronique.

    Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Mexique, comme le reste du « Tiers-Monde », fut envahi par l’idée du développement. La popularité de ce concept doit beaucoup au président Harry Truman, qui en fit l’axe politique de son discours de prise de pouvoir en 1949. Selon Truman, la politique du développement consiste à « appuyer tous les peuples libres dans leurs efforts pour augmenter la production d’aliments, de textiles pour l’habillement et de matériaux de construction de maisons, ainsi que celle de nouvelles forces motrices pour alléger leur effort physique ». Il ajoutait que « la clé du développement est la croissance de la production et la clé de celle-ci, l’application ample et vigoureuse des connaissances scientifiques et techniques ».

    #Jean_Robert #Mexique #milpa #développement #production #Kant #Goethe #Defoe #Adam_Smith #valeur #Ricardo #rareté #Marx #économie #progrès #destructivité #croissance #Keynes #maïs