• Nachos au fromage
    https://cuisine-libre.fr/nachos-au-fromage

    Nachos au #Cheddar fondu pour l’apéro à la mexicaine : vos invités s’en lécheront les doigts ! Couper la tomate en petits dés. Émincer l’oignon. Couper le piment en rondelles. Dans une casserole, préparer une sauce au cheddar en faisant fondre le fromage dans un fond de lait. Disposer les nachos dans le plat de service. Couvrir de sauce cheddar. Parsemer d’oignon frais, de tomates et piment. Servir aussitôt et déguster avec les doigts : vos invités n’en feront qu’une bouchée en se léchant les doigts … Cheddar, #Raclettes_et fondues, #Tortilla, #Mexique / #Sans viande, #Végétarien, #Sans œuf, #Four

  • Quatrième partie
    « Souvenir de ce qui viendra »

    SCI Galeano

    https://lavoiedujaguar.net/Quatrieme-partie-Souvenir-de-ce-qui-viendra

    C’est il y a 35 octobres.

    Le vieil Antonio regarde le feu résister à la pluie. Sous son chapeau de paille ruisselant il allume à un tison sa cigarette roulée dans une feuille de maïs. Le feu tient bon, parfois en se cachant sous les bûches ; le vent l’aide et de son souffle avive les braises qui rougeoient de fureur.

    C’est le camp nommé Watapil, dans ce qu’on appelle la Sierra Cruz de Plata, qui se dresse entre les bras humides des rivières Jataté et Perlas. C’est l’année 1985 et octobre reçoit le groupe avec une tempête, qui présage de leurs jours à venir. Le haut amandier (qui donnera son nom à cette montagne dans la langue insurgée) observe avec compassion à son pied cette petite, toute petite, insignifiante poignée de femmes et d’hommes. Visages émaciés, peaux sèches, regards brillants (la fièvre peut-être, l’entêtement, la peur, le délire, la faim, le manque de sommeil), vêtements bruns et noirs déchirés, bottes déformées par les lianes qui s’efforcent de maintenir en place les semelles.

    Avec ses mots posés, lents, à peine perceptibles dans le bruit de la tempête, le vieil Antonio leur parle comme s’il s’adressait à lui-même :

    « Pour la couleur de la terre le Donneur d’ordres viendra à nouveau imposer sa parole dure, son JE meurtrier de la raison, sa corruption déguisée en aumône.

    Le jour viendra où la mort revêtira ses vêtements les plus cruels. Ses pas décorés d’engrenages et de grincements, la machine qui rend les chemins malades mentira en disant qu’elle apporte la prospérité alors qu’elle sème la destruction. Qui s’oppose à ce bruit qui terrifie plantes et animaux sera assassiné dans sa vie et dans sa mémoire. Dans l’une par le plomb, dans l’autre par le mensonge. Ainsi la nuit sera plus longue. La douleur sera plus prolongée. La mort sera plus meurtrière. (...)

    #Mexique #SupGaleano #zapatistes #préparatifs #voyage

    • Sur un autre plus loin, on pouvait lire : « Pourquoi pleurer quand il y a déjà trop d’eau salée », et il y avait une suite : « Ce bateau a été fabriqué par la Commission maritime de la commune autonome rebelle zapatiste “On nous reproche de mettre un nom très long aux MAREZ et aux Caracoles, mais ça nous est égal”, du Conseil de bon gouvernement “Aussi”. Produit périssable. Date de caducité : ça dépend. Nos embarcations ne sombrent pas, elles périment, ce n’est pas la même chose. Embauche de fabricants de canoës et de musiciens dans le CRAREZ (la marimba et la sono ne sont pas inclus — parce que si jamais ils coulent, on ne les remplace pas —, mais on se donne à fond pour chanter… enfin, plus ou moins. Ça dépend, quoi). Ce canoë est uniquement coté sur les marchés de la résistance. La suite sur le prochain canoë… » (bien sûr, il fallait faire le tour du canoë et des parois intérieures pour lire le « nom » en entier ; oui, vous avez raison, ça va prendre tellement de temps au sous-marin ennemi de transmettre le nom complet du navire à couler que, quand il aura fini, le navire aura déjà abordé les côtes européennes).

      […]

      « De toute façon, il n’y aura pas de place pour les femmes non plus », a argumenté le Sup « au bord de la crise de nerf ».

      Elle : « Ah, c’est que nous, nous n’allons pas en bateau. Nous allons en avion, pour ne pas vomir. Enfin, un peu quand même, mais moins. »

      Sup : « Et qui vous a dit que vous, ce serait en avion ? »

      Elle : « Nous. »

      Sup : « Mais d’où vous avez sorti toutes ces paroles que tu me dis ? »

      Elle : « C’est que Esperanza est arrivée à la réunion de comme les femmes que nous sommes et nous a informées que nous allons toutes mourir misérablement si nous allons avec ces maudits hommes. Alors nous y avons réfléchi en assemblée et nous sommes arrivées à l’accord que nous n’avons pas peur et que nous sommes très disposées et déterminées à ce que les hommes meurent misérablement et nous pas.

      #lol

  • Virus pushes twin cities El Paso and Juarez to the brink
    https://apnews.com/article/business-virus-outbreak-family-gatherings-north-america-mexico-e066bb7aaf4ad

    A record surge in coronavirus cases is pushing hospitals to the brink in the border cities of El Paso and Ciudad Juarez, confronting health officials in Texas and Mexico with twin disasters in the tightly knit metropolitan area of 3 million people. Health officials are blaming the spike on family gatherings, multiple generations living in the same household and younger people going out to shop or conduct business.
    The crisis — part of a deadly comeback by the virus across nearly the entire U.S. — has created one of the most desperate hot spots in North America and underscored how intricately connected the two cities are economically, geographically and culturally, with lots of people routinely going back and forth across the border to shop or visit with family.
    “We are like Siamese cities,” said Juarez resident Roberto Melgoza Ramos, whose son recovered from a bout of COVID-19 after taking a cocktail of homemade remedies and prescription drugs. “You can’t cut El Paso without cutting Juarez, and you can’t cut Juarez without cutting El Paso.”
    In El Paso, authorities have instructed residents to stay home for two weeks and imposed a 10 p.m. curfew, and they are setting up dozens of hospital beds at a convention center. Also, the University Medical Center of El Paso erected heated isolation tents to treat coronavirus patients. As of Tuesday, Ryan Mielke, director of public affairs, said the hospital had 195 COVID-19 patients, compared with fewer than three dozen less than a month ago, and “it continues to grow by the day, by the hour.” In Juarez, the Mexican government is sending mobile hospitals, ventilators and doctors, nurses and respiratory specialists. A hospital is being set up inside the gymnasium of the local university to help with the overflow. Juarez has reported more than 12,000 infections and over 1,100 deaths, but the real numbers are believed to be far higher, because COVID-19 testing is extremely limited. El Paso County recorded about 1,400 new cases Tuesday, just short of the previous day’s record of 1,443. The county had 853 patients hospitalized for the virus on Monday, up from 786 a day earlier.
    Even the mayor of Juarez hasn’t been spared. Armando Cabada was first diagnosed in May and appeared to have recovered, but then landed in the hospital last week with inflamed lungs.Last week, Chihuahua, which includes Juarez, became the only state in Mexico to return to its highest level health alert, or red, under which most nonessential services are shut down and people are encouraged to stay home. A curfew is also in effect in Juarez, but it has proved difficult to enforce in the sprawling city that is home to hundreds of factories that manufacture appliances, auto parts and other products around the clock.
    The U.S. and Mexico agreed months ago to restrict cross-border traffic to essential activity, but there has been little evidence Mexico has blocked anyone from entering. Other Mexican border cities have complained about people entering from U.S. cities that are suffering from virus outbreaks.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#frontiere#sante#circulationtransfrontaliere#crisesanitaire#politiquemigratoire

  • Le Jour des morts... Offrande et calaveras

    Estampe et art populaire

    https://lavoiedujaguar.net/Le-Jour-des-morts-Offrande-et-calaveras

    Nous sommes dans le regret de vous informer que, pour cause du reconfinement, l’exposition « Le Jour des morts... à Paris ! Offrande et calaveras » du 31 octobre au 8 novembre 2020 est annulée.

    L’exposition restera accrochée dans nos murs durant le mois de novembre pour celles et ceux qui auront la possibilité de passer la voir.

    Il suffira de sonner à la porte d’entrée de l’immeuble, marquée « atelier », au 49 bis, rue des Cascades à Paris XXe (métro Jourdain).

    Rendez-vous en 2021 pour une édition follement festive du Jour des morts… à Paris !

    Prenez soin de vous et à bientôt.

    #Jour_des_morts #Mexique #Paris #calaveras #annulation

  • HCR - Alors que le Covid-19 fait rage, une entreprise mexicaine se mobilise pour sauver des vies
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/10/5f8971baa/covid-19-fait-rage-entreprise-mexicaine-mobilise-sauver-vies.html

    Il fait partie d’une équipe qui fabrique des machines à laver à usage industriel, modifiées pour mieux éliminer les agents pathogènes et destinées à être distribuées aux hôpitaux et aux cliniques d’Amérique latine qui traitent les patients atteints de Covid-19, ainsi qu’aux centres d’hébergement pour réfugiés, demandeurs d’asile et migrants.La société pour laquelle il travaille, Mabe, produit également des « aéroboîtes », qui sont en réalité des coques de réfrigérateur en plastique transformées en écrans séparateurs pour aider à protéger les médecins, les infirmières et le personnel médical de première ligne pendant le processus délicat d’intubation des patients.« Je suis très fier de contribuer par mon travail à aider les autres pendant la pandémie », déclare ce père de deux enfants, en prenant une pause sur la chaîne de production qu’il dirige dans la ville de Saltillo, dans le nord du Mexique. « Cela sera d’une grande aide pour les familles dans les refuges. »
    José Manuel fait partie de la centaine de réfugiés et demandeurs d’asile employés par Mabe, entreprise fondée il y a 74 ans par deux entrepreneurs qui ont fui les troubles en Espagne après la guerre civile. L’entreprise est aujourd’hui l’un des plus grands fabricants d’appareils électroménagers au monde.Arraché à son pays d’Amérique centrale par les menaces de mort émanant de gangs, José Manuel est arrivé au Mexique en 2016 avec sa famille, leurs vies entassées dans quelques valises seulement.
    Après avoir quitté une ville située à la frontière sud du Mexique pour s’installer à Saltillo, à quelques heures de route du Texas, José Manuel a commencé à travailler pour Mabe en 2016 et est aujourd’hui à la tête de la chaîne de production de machines à laver. Le programme de relocalisation géré par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, procède au transfert de milliers de réfugiés depuis les points d’entrée très fréquentés du sud du Mexique vers les centres industriels plus prospères du centre et du nord.
    Ils y ont plus de chances de trouver un emploi stable, ce qui leur permet de mieux s’intégrer dans la société mexicaine. Rien qu’en 2019, le HCR a relocalisé plus de 5500 personnes, leur fournissant aussi une assistance pour les aider à redémarrer leur vie dans leur nouvelle ville d’accueil.
    Les nombreux réfugiés du Honduras, du Salvador et du Guatemala qui travaillent pour Mabe « sont extrêmement dévoués à l’entreprise et ont envie de réussir et de profiter pleinement de l’opportunité qui leur est offerte », explique Pablo Moreno, un responsable de l’entreprise.
    L’Amérique latine est actuellement l’un des épicentres de la pandémie de coronavirus. Le Mexique, avec sa population de 130 millions d’habitants, est le quatrième pays au monde, après les États-Unis, le Brésil et l’Inde, pour ce qui est du nombre de décès liés au Covid-19, selon le système mondial de suivi des cas de coronavirus de l’université Johns Hopkins.
    À ce jour, Mabe a fabriqué et fait don de plus de 30 000 « aéroboîtes » et 500 machines à laver à des hôpitaux, des cliniques et des refuges au Mexique, au Panama, au Costa Rica, au Honduras, au Salvador, au Guatemala et en République dominicaine. Et cela rend Pablo Moreno fier de ses collaborateurs réfugiés. « Nous sommes vraiment heureux du fait que nos employés réfugiés sont en première ligne de la lutte contre le coronavirus. »

    #Covid-19#migrant#migration#ameriquelatine#mexique#salvador#guatemala#sante#refugie#economie

  • Cinquième partie
    « Le regard et la distance à la porte »

    SCI Galeano

    https://lavoiedujaguar.net/Cinquieme-partie-Le-regard-et-la-distance-a-la-porte

    Supposons qu’il est possible de choisir, par exemple, le regard. Supposons que vous pouvez vous libérer, ne serait-ce qu’un moment, de la tyrannie des réseaux sociaux qui imposent non seulement ce qu’on regarde et ce dont on parle, mais aussi comment regarder et comment parler. Donc, supposons que vous relevez les yeux. Plus haut : de ce qui est local à ce qui est régional ou à ce qui est national ou à ce qui est mondial. Vous regardez ? Oui, un chaos, un fouillis, un désordre. Alors supposons que vous êtes un être humain, enfin, que vous n’êtes pas une application numérique qui, à toute vitesse, regarde, classifie, hiérarchise, juge et sanctionne. Alors vous choisissez ce que vous regardez… et comment regarder. Il se pourrait, c’est une supposition, que regarder et juger ne soient pas la même chose. Ainsi, vous ne faites pas que choisir, vous décidez aussi. Changer la question « ça, c’est mal ou bien ? » en « qu’est-ce que c’est ? ». Bien sûr, la première question conduit à un débat agréable (il y a encore des débats ?). Et ensuite au « ça, c’est mal — ou bien — parce que je le dis ». Ou, peut-être, il y a une discussion sur ce qu’est le bien et le mal, et de là, des arguments et des citations avec notes de bas de page. C’est vrai, vous avez raison, c’est mieux que de recourir à des « likes » et des « pouces en l’air », mais je vous ai proposé de changer de point de départ : choisir la destination de votre regard.

    Par exemple : vous décidez de regarder les musulmans. Vous pouvez choisir, par exemple, entre ceux qui ont perpétré l’attentat contre Charlie Hebdo ou ceux qui marchent maintenant sur les routes de France pour réclamer, exiger, imposer leurs droits. Vu que vous êtes arrivé jusqu’à ces lignes, il est très probable que vous penchiez pour les « sans-papiers ». Bien sûr, vous vous sentez aussi dans l’obligation de déclarer que Macron est un imbécile. (...)

    #Mexique #Chiapas #zapatistes #SupMarcos #Europe #France #sans-papiers #Macron #guerre #migrants #Morelos #mégaprojets #mer #radeau #marimba

  • Amérique latine : « L’accaparement des territoires indigènes s’est accéléré »
    https://www.cetri.be/Amerique-latine-L-accaparement-des

    Un entretien avec Bernard Duterme (CETRI), paru dans #Libération le 13 octobre (par Alexandra Pichard). On recense plus d’une centaine de conflits opposant des communautés autochtones à des investisseurs en Amérique latine, explique le sociologue Bernard Duterme. Le sociologue Bernard Duterme est directeur du Centre tricontinental (Cetri), un groupe d’études indépendant sur les rapports Nord-Sud, et membre du Groupe international de travail pour les peuples autochtones (Gitpa). Il est l’auteur de (...) #Le_regard_du_CETRI

    / #Mexique, #Indigènes, #Extractivisme, #Répression, #Contestation, Libération, #Homepage_-_Actualités_à_la_une, #Le_regard_du_CETRI, Le Sud en (...)

    #Le_Sud_en_mouvement
    https://www.cetri.be/IMG/pdf/liberation_20201014_14-10-2020-2.pdf

  • Sixième partie
    « Une montagne en haute mer »

    EZLN, SCI Moisés

    https://lavoiedujaguar.net/Sixieme-partie-Une-montagne-en-haute-mer

    Comité clandestin révolutionnaire indigène
    Armée zapatiste de libération nationale
    Mexique, 5 octobre 2020

    Sœurs, frères, sœurs-frères,
    Compañeras, compañeros, compañeroas,

    Nous, peuples originaires de racine maya et zapatistes, vous saluons et vous disons que ce qui est venu à notre pensée commune, d’après ce que nous voyons, entendons et sentons.

    Un. Nous voyons et entendons un monde malade dans sa vie sociale, fragmenté en millions de personnes étrangères les unes aux autres, s’efforçant d’assurer leur survie individuelle, mais unies sous l’oppression d’un système prêt à tout pour étancher sa soif de profits, même alors qu’il est clair que son chemin va à l’encontre de l’existence de la planète Terre.

    L’aberration du système et sa stupide défense du « progrès » et de la « modernité » volent en éclats devant une réalité criminelle : les féminicides. L’assassinat de femmes n’a ni couleur ni nationalité, il est mondial. S’il est absurde et déraisonnable que quelqu’un soit persécuté, séquestré, assassiné pour sa couleur de peau, sa race, sa culture, ses croyances, on ne peut pas croire que le fait d’être femme signifie une sentence de marginalisation et de mort.

    En une escalade prévisible (harcèlement, violence physique, mutilation et assassinat), cautionnée par une impunité structurelle (« elle le méritait », « elle avait des tatouages », « qu’est-ce qu’elle faisait à cet endroit à cette heure-là ?", « habillée comme ça, il fallait s’y attendre »), les assassinats de femmes n’ont aucune logique criminelle si ce n’est celle du système. (...)

    #zapatistes #EZLN #Mexique #Chiapas #féminicides #Covid19 #mégaprojets #pandémie #paramilitaires #résistance #rébellion #Europe #Espagne #voyage #avril_2021

  • La Grande Transformation (VI)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/La-Grande-Transformation-VI

    Aperçus critiques sur le livre de Karl Polanyi
    La Grande Transformation
    (à suivre)

    L’argent est la représentation de l’idée d’échange, il la matérialise en quelque sorte. Il est à la fois l’idée d’échange et le moyen par lequel l’échange se réalise (la monnaie d’échange). Dans notre société l’idée de l’échange est au départ de toute l’opération comme représentation et elle déclenche tout le mouvement de la pensée jusqu’à sa conclusion : l’échange réalisé. Nous retrouvons l’argent à toutes les étapes de l’opération : au départ, c’est le capital financier ; au cours du mouvement de la pensée, de la production d’un bien à échanger — ce que j’appellerai, à la suite de Hegel, la suppression du travail en vue de l’objet à produire —, c’est l’argent comme investissement, et cet investissement prend généralement la forme de la dette ; à la fin du processus nous retrouvons l’argent comme monnaie universelle d’échange : des marchandises contre de l’argent. Tout au long de l’opération nous trouvons le marchand et les banques. Le rôle des banques consiste principalement à prêter de l’argent en vue de la production d’un bien qui entrera dans la ronde des échanges. Elles sont les dépositaires du capital, de l’argent qu’elles vont investir sous forme de prêt (et de dette) à l’entrepreneur — du petit entrepreneur, au patron d’usine, et à l’État — et cet argent est garanti par l’État, par cette connivence implicite qui lie l’État aux marchands et aux banques ; enfin ce sont encore les banques qui récupèrent sous forme de remboursement de la dette avec intérêt les sommes qu’elles avaient investies dans la production d’une marchandise et de son échange avec toutes les autres marchandises. (...)

    #Karl_Polanyi #marché #échanges #État #banques #dette #christianisme #aliénation #Mexique #zapatistes

  • Hundreds of Honduran Migrants Set Out for US Amid Pandemic | World News | US News
    https://www.usnews.com/news/world/articles/2020-10-01/hundreds-of-honduran-migrants-set-out-for-us-amid-pandemic
    https://www.usnews.com/dims4/USNEWS/5592c5f/2147483647/resize/1200x%3E/quality/85/?url=http%3A%2F%2Fmedia.beam.usnews.com%2Fa3%2F2af1c829db7ae0981d9ae8bb18386

    GUALÁN, Guatemala (AP) — About 2,000 Honduran migrants hoping to reach the United States entered Guatemala on foot Thursday morning, testing the newly reopened frontier that had been shut by the coronavirus pandemic. Guatemala’s president quickly vowed to detain them and return them to Honduras, saying the migrants represented a threat to the health of Guatemalans amid efforts to contain the pandemic."The order has been given to detain all those who entered illegally, and return them to the border of their country," President Alejandro Giammattei said in a broadcast address to the nation. “We will not allow any foreigner who has used illegal means to enter the country, to think that they have the right to come and infect us and put us at serious risk.”Giammattei issued an order that would suspend some constitutional rights in the provinces they were expected to pass through, apparently in order to facilitate detaining them.”
    Authorities had planned to register the migrants as they crossed earlier Thursday and offer assistance to those willing to turn back, but the group crossed the official border at Corinto without registering, pushing past outnumbered Guatemalan police and soldiers who made little attempt to stop them

    #Covid-19#migration#migrant#ameriquelatine#mexique#etatsunis#honduras#guatemala#politiquemigratoire#frontiere#sante#pauvrete#violence

  • Hundreds of Honduran Migrants Set Out for US Amid Pandemic | World News | US News
    https://www.usnews.com/news/world/articles/2020-10-01/hundreds-of-honduran-migrants-set-out-for-us-amid-pandemic
    https://www.usnews.com/dims4/USNEWS/5592c5f/2147483647/resize/1200x%3E/quality/85/?url=http%3A%2F%2Fmedia.beam.usnews.com%2Fa3%2F2af1c829db7ae0981d9ae8bb18386

    Guatemala’s military said it was establishing interior checkpoints to review migrants’ documents. In the past, authorities have set up roadblocks deeper in the country to winnow down larger groups. A regional agreement allows citizens of Honduras to transit through Guatemala.Governments throughout the region made it known they were watching Wednesday. Mexico’s immigration agency said in a statement that it would enforce “safe, orderly and legal” migration and not do anything to promote the formation of a caravan. The U.S. Embassy in Honduras said on Twitter Wednesday that migration to the U.S. was more difficult than ever right now — and more dangerous because of the coronavirus.
    But the factors driving migrants to leave Central America certainly haven’t eased during the pandemic. As economies have suffered, there are ever fewer jobs to be had, and the struggle for families to put food on the table has only worsened. Some migrants also cited the ever-present high rate of crime.The U.N.’s International Labor Organization said Wednesday that at least 34 million jobs have been lost in Latin America due to the pandemic. The ILO lists Latin America and the Caribbean as the worst-hit region in the world in terms of lost working hours, with a drop of 20.9% in the first three quarters of the year.The flow of migrants north from Central America had slowed dramatically during the pandemic as countries throughout the region closed their borders. Most migrant shelters along the principal routes closed their doors to new arrivals as they tried to keep the virus from spreading to vulnerable populations. Mexico and the United States deported hundreds of migrants back to their home countries to try to empty detention centers.Guatemala has now opened all of its borders, including the one with Mexico. But the U.S.-Mexico border remains closed for nonessential travel, and the U.S. government effectively shut down the asylum system at its southern border during the pandemic. Mexico tried to bus asylum seekers stuck at its northern border to other parts of the country and back to their home countries. Mexico has typically offered migrants the opportunity to seek asylum there, but many have their minds set on the United States. Migrants are also likely to find it more difficult to find work in Mexico now as the economy is expected to contract 10% this year due to the impact of the pandemic.

    #Covid-19#migrant#migration#ameriquelatine#etatsunis#mexique#guatemala#politiquemigratoire#sante#pauvrete#economie#frontiere#violence

  • Malgré la pandémie de Covid-19, au moins 3 000 migrants honduriens en route pour les Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/02/malgre-la-pandemie-de-covid-19-au-moins-3-000-migrants-honduriens-en-route-v

    u moins 3 000 migrants honduriens, selon l’Institut guatémaltèque des migrations, ont franchi, jeudi 1er octobre, la frontière du Guatemala, dans l’espoir de rejoindre les Etats-Unis, malgré les risques et les restrictions liés à la pandémie due au nouveau coronavirus.Ces migrants ont quitté dans la nuit de mercredi à jeudi San Pedro Sula, deuxième ville du Honduras, située à 180 km au nord de Tegucigalpa, pour fuir la pauvreté et la violence dans ce petit pays d’Amérique centrale.Un migrant hondurien, devant des membres de l’armée guatémaltèque, à Entre Rios, au Guatemala, après avoir traversé la frontière du Honduras, le 1er octobre 2020. Du côté hondurien, au poste frontière de Corinto (nord-est), des policiers et militaires ont encerclé les migrants pour les empêcher de passer s’ils ne montraient pas de test négatif au Covid-19. Mais les forces de l’ordre ont finalement cédé devant la pression des migrants massés aux cris de « dehors JOH ! », du nom du président hondurien, Juan Orlando Hernandez.
    Au Guatemala, qui a rouvert la semaine dernière ses frontières terrestres, aériennes et maritimes, fermées six mois en raison de la pandémie, les migrants ont été contraints par les militaires de patienter en une longue file d’attente pour présenter leurs documents d’identité et poursuivre leur route, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP).
    Selon la directrice de l’Institut national des migrations du Honduras, Carolina Menjivar, des migrants ont été refoulés du Guatemela. « L’ordre vient d’être donné que soient arrêtés sur le territoire du Guatemala tous ceux [les Honduriens] qui sont entrés illégalement » dans le pays, a dit jeudi le président du Guatemala, Alejandro Giammattei, lors d’une allocution solennelle à la télévision.
    Comme lors des caravanes précédentes, les migrants ont invoqué le chômage, des services défaillants d’éducation et de santé, ainsi que la violence des gangs pour expliquer leur fuite. Raisons auxquelles s’ajoutent désormais les conséquences économiques et sociales de la pandémie de Covid-19. « Nous partons à cause de la pauvreté, de la pandémie et de tout ce qui se passe ici, a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Geovanny Torres, 27 ans. Nous sommes à la recherche d’autres rêves. Nous voulons évoluer. Si nous restons ici, nous allons mourir de faim. »D’autres, comme Carlos Salgado, 21 ans, ont traversé illégalement la frontière en ouvrant une clôture non loin du poste de douane. « A cause de la pandémie, la situation va encore s’aggraver » sur le plan économique. « Tout l’argent pour la pandémie a été volé par Juan Orlando » Hernandez, accuse le jeune homme.
    En majorité, les migrants ne portaient pas de masques pour prévenir toute contamination, a constaté l’AFP, et des infirmières, dépêchées sur place, pour prendre leur température. Selon la Croix-Rouge hondurienne, qui porte assistance aux migrants, 1 200 personnes ont quitté dans la nuit San Pedro Sula dans un premier groupe, suivi quelques heures plus tard par environ 2 000 autres.
    Des journalistes de l’AFP ont pu les voir en train de cheminer le long de routes en direction de la frontière avec le Guatemala. La majorité des migrants sont des hommes jeunes. Moins de femmes avec des enfants en bas âge ont été aperçus dans les groupes que précédemment.« Nous ne pensons pas à la pandémie, c’est la dernière chose à laquelle on pense. Nous voulons que notre famille s’en sorte », a expliqué à l’AFP Jefrey Amaya, 20 ans, avec sept autres jeunes de la communauté d’El Negrito, dans le département de Yoro, à une vingtaine de kilomètres de San Pedro Sula. Le jeune homme a rapporté avoir vu un appel à se rassembler sur les réseaux sociaux.

    #Covid-19#migrant#migration#honduras#guatemala#mexique#etatsunis#sante#politiquemigratoire#pandemie#pauvrete#economie#violence

  • Attaque paramilitaire contre l’ejido de Tila au Chiapas
    Communiqué du Congrès national indigène

    https://lavoiedujaguar.net/Attaque-paramilitaire-contre-l-ejido-de-Tila-au-Chiapas-Communique-d

    C’est avec douleur et rage que nous dénonçons la lâche attaque au cours de laquelle a été assassiné le compañero Pedro Alejandro Jiménez Pérez de l’ejido Tila, au Chiapas, le 11 septembre dernier, lorsque la population de Tila a été attaquée à l’arme lourde par le groupe paramilitaire « Paz y Justicia », associé à des personnes liées à la mairie. Suivant l’accord de l’assemblée générale, la population allait libérer les blocages que ces groupes avaient installés sur les accès à la municipalité dans le but d’encercler notre village, là où les paramilitaires avaient détruit un portail de sécurité, le 25 août dernier. En plus du compañero Pedro Alejandro, assassiné durant cette attaque, ont également été blessés par balles Medardo Pérez Jiménez, Ángel Vázquez Ramírez et Jaime Lugo Pérez.

    Nous dénonçons le fait que le chef paramilitaire Arturo Sánchez Sánchez, son fils Francisco Arturo Sánchez Martínez ainsi que le président municipal Limber Gregorio Gutiérrez Gómez se sont consacrés à renforcer et à promouvoir l’action de groupes armés pour mettre fin à l’autonomie de l’ejido de Tila. Ils veulent le dépouiller au profit d’un prétendu « fonds légal », afin d’y installer leur centre de corruption et de pourriture et d’ouvrir la porte au contrôle narco-paramilitaire. (...)

    #Mexique #Chiapas #paramilitaires #attaque

  • Coronavirus infections spike as seasonal farmworkers are blocked from testing - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/business/2020/09/24/seasonal-farm-workers-coronavirus

    In Yakima County, Wash., some fruit orchard owners declined on-site testing of workers by health departments at the height of harvest season even as coronavirus infections spiked. In Monterey, Calif., workers at some farms claimed foremen asked them to hide positive diagnoses from other crew members. And in Collier County, Fla., health officials did not begin widespread testing of farmworkers until the end of harvest, at which point the workers had already migrated northward.At the height of harvest season, growers supplying some of America’s biggest agricultural companies and grocery store chains flouted public health guidelines to limit testing and obscure coronavirus outbreaks, according to thousands of pages of state and local records reviewed by The Washington Post.
    The pandemic redefined where essential work happens in America and brought recognition to seasonal agricultural workers under the H-2A visa program.
    At the same time, state agencies and growers were slow to determine how and when to test workers, what protocols to adopt when workers tested positive, and how to institute contact tracing, advocates say. They say that there should have been mandatory personal protective equipment and clear guidance on worker safety at the federal and state levels.Worker advocates say the failures put millions of workers at greater risk of contracting and spreading the virus among themselves and to other Americans as they crossed state lines to move with the harvest season. The struggles to contain the virus among migrant farmworkers are documented in internal state and county agriculture and health department records, as well as email exchanges with farm bureaus, grower associations, and public health and worker advocacy groups that were obtained by the Documenting COVID-19 project at Columbia University’s Brown Institute for Media Innovation through public records requests and shared with The Post. These documents and additional interviews by The Post show a pattern that extended across more than a dozen agricultural counties in 10 states — and that largely withstood officials’ attempts to stop the spread of the virus among agricultural workers.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#travailleurmigrant#saisonnier#agriculture#test#contamination#visa#politiquemigratoire

  • Ten Groups to Know From the Ascendant Psych and Garage Scene of Northern Mexico | Bandcamp Daily
    https://daily.bandcamp.com/scene-report/sonoran-desert-psych-list

    It’s a frigid November evening on the outskirts of Hermosillo when grunge quintet Margaritas Podridas finally hit the Posadelic stage to dole out their signature cocktail of mosh-inducing riffs and earthshaking wails. The raging group was one of the buzzier hometown acts on the 2019 Posadelic lineup—a festival, now in its fourth year, that has become a lightning rod for new garage, punk, and psych rock across the state of Sonora in Northern Mexico. While Margaritas Podridas’ loud, distorted guitar filled the chilly desert air, a quick survey of the crowd revealed an international cast of musicians from bands like Mesquite, Hooveriii, El Shirota and La Bruja de Texcoco, all mingling and kicking back ahead of their own thrilling sets.

    https://themudhowlers.bandcamp.com/track/the-beast

    #rock_garage #mexique #musique #bandcamp

  • Where is the border? - Architecture - e-flux

    https://www.e-flux.com/architecture/at-the-border/325748/where-is-the-border

    The border as a line that separates nations from each other is a signifier. It is an imaginary vector in space, materialized by pen on paper. Thinking about the word “border” produces a collective eidetic memory, removed from the scale of the body; an aerial view of landscapes divided by a thick black line. The border line is what separates two places, demonstrating a difference. It is a mechanism of othering that creates a reality of here and there; of us and them. If seen as a symbol of separation, the border starts to become diffuse, lifted from its geospatial location on a map to become enacted within the experiences and memories of people throughout entire regions. The Mexico-US border divides a region that has long been interconnected through economic, political, and social ties. While we acknowledge that there is a reality in which the border separates California from Baja California, Arizona from Sonora, Texas from Chihuahua, and so on, there exists another reality in which the experiential weight of the border is perpetuated in the mentality of people living in places such as Ulysses, Kansas or Pachuca, Hidalgo. The border is not just a line. It is a psycho-spatial experience carried within people.
    Seeing borders

    Contemporary conceptions of borders are rooted in cartography. Early maps were developed for navigation and to delineate political territories. In North America, survey maps were critical in the colonial endeavors of the French, British, and Spanish empires. These survey maps served to authorize the carving up and dividing of a territory that had previously been made up of much more diffuse edges between native inhabitants. After the 1848 Treaty of Guadalupe, for instance, a binational joint survey commission took six years to draw the first detailed border between Mexico and the US. Over the next few decades, the border line solidified through disputes as rivers moved and cities on the border grew. These political maps became the root for a collective image of Mexico-US relations, always refocusing attention to the band between the countries. In the meantime, trade agreements and migration were connecting places far beyond the border region.

    For some immigrants, the border is always close by, as they imagine their adopted land as a neighbor of their homeland. For others, the border is distant as the journey to cross it is filled with danger and their families are unreachable. For many people, the border seems far away, as their own personal experiences don’t engage with transnational issues in a conscious way. The imagination of borders is relative. The stories we tell of borders not only connect faraway places, typically considered as separate. They show how important transborder connections are to sustain each other. Without one side, the other would become pockmarked with voids; a place with character unable to be real.
    Drawing borders

    By visualizing the importance of transborder networks in building the lived reality, we can alter the eidetic memory of borders. Cartography is a tool to redraw how we envision the territory. Maps are a form of representation, and while we consider them scientific and infallible, the way we draw and retrace them involves subjective representational decisions. The colors that underlay each territory, the thicknesses of lines, and the amount of information included all involve careful decision.

    #frontières #murs

    • Maps become dominant images in collective imaginaries, especially in creating national identities. By creating new maps through collages, we can create new images to represent collective realities. This new cartography aims to create images that more accurately depict the psycho-spatial border that blankets the Mexico-US region. People’s experiences distort physical space. Remittances can collapse the space between two cities, using the strings of wire transfers and communications networks to draw two places closer together. Immigration can make a place in which you physically live actually seem like a foreign country, while your own family experiences the same place with the liberty to cross between the two. The migration of bodies, money, and dreams are expanded derives; crossing longer distances, transgressing generations, but just as deserving of mapping. Narratives in combination with tools of mapping reconstruct the malleable reality of the US and Mexico. It also liberates people to draw their own conclusions about the relationship between two places. Rather than borders being othering devices, they can outline two places that work together to enhance each other. Disengaging the border and showing how it blankets the region has the potential to rewrite how two nations can interact with each other.

      #visualisation #cartographie #imaginaire #identités_nationales #collages #cartoexperiment #Mexique #USA #Etats-Unis #liens

      ping @mobileborders

  • ’It’s not the same’: How Trump and Covid devastated an Arizona border town | US news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2020/sep/04/nogales-arizona-trump-border-wall-covid
    https://i.guim.co.uk/img/media/7192daa3bfdbb8f4d81a87f104c427f3dddd3e71/0_244_4000_2400/master/4000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    When Francis Glad was a child growing up in Nogales, Arizona, the US-Mexico border near her home was nothing like it is now. “It was more like a neighbor fence, like you have at your house,” she remembers. “It was very symbiotic. Just people coming back and forth.” But today, a towering 30ft border wall, made of dizzying steel bollards, slices through the Nogales sister cities. The economies of the two Nogaleses have always been intrinsically linked and mutually dependent on cross-border commerce, with residents from each side passing through to do their daily shopping or to visit with friends and family. Years ago, Glad’s mother ran a hotel in downtown Nogales, Arizona, which was almost always packed with businesspeople and tourists. But, she says, the bustle has stopped. In part, Glad blames the Trump administration’s anti-immigrant rhetoric and lies about the borderlands. “Outsiders believe that Nogales is a war zone,” she says, “with ‘murdering, rapist,’ undocumented [people] climbing the border wall like the zombies from World War Z, when it’s far from the truth.” More recently, Covid-19 restrictions on “nonessential” border crossings have turned downtown Nogales into a ghost of its formerly busy self. In a small town with a $28,000 median income and a poverty rate of 33.9%, the slowing of traffic comes with potentially dire economic consequences for workers and small business owners. But even before Covid-19, Glad says, “The parking lots [were] empty. And that was not the case prior to 2016.” Glad moved away several times in early adulthood, but always returned home to Nogales. Every visit back, she noticed changes: new sections of wall. A larger border patrol presence. Today, Glad says that border militarization has changed her community – and the lives of the people in it.
    As defined by the National Network for Immigrant and Refugee Rights, border militarization is “the systematic intensification of the border’s security apparatus, transforming the area from a transnational frontier to a zone of permanent vigilance, enforcement and violence”.Over the past three decades, US administrations have enacted federal policy with lasting consequences for border residents. In 1994, the Clinton administration launched a border patrol strategy called “prevention through deterrence”, aimed at curbing undocumented immigration by sealing off urban ports of entry. Towns along the US-Mexico border were transformed by the addition of walls, surveillance towers, motion and thermal sensors, helicopters and drones, federal agents and roving border patrol checkpoints. Today border peoples are hugely affected by militarization. In some places, rural residents must stop at border patrol checkpoints just to go to the gas station or get groceries. Tohono O’odham tribal members – whose nation is literally severed by the US-Mexico border – report racial profiling by border agents; drone and tower surveillance; and disruptions to their traditional hunting and ceremonial practices. And tragically, militarization created a death trap for migrants, who now must navigate by foot through remote, dangerous terrain in order to cross the border. In the last two decades, nearly 8,000 migrants have been found dead along the southern border, but the real number of fatalities is certainly much higher. Thousands are missing.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#mexique#frontiere#sante#economie#mortalite#violence#militarisation

  • La Grande Transformation (IV)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/La-Grande-Transformation-IV

    Aperçus critiques sur le livre de Karl Polanyi
    La Grande Transformation
    (à suivre)

    Dans la représentation indo-européenne de la société, la troisième fonction ne comprend au tout début que les éleveurs et les agriculteurs, ce n’est qu’au cours du temps que les marchands vont s’infiltrer et s’immiscer dans cette dernière catégorie de la population, qui comprendra alors les marchands, les paysans et les artisans. L’importance des marchands est alors pleinement reconnue. Leur fonction sociale s’ajoute à celle des prêtres et à celle des guerriers. Les marchands forment désormais une classe sociale comme les brahmanes et comme les ksatriya (les guerriers et les princes). C’est intéressant car cette dernière fonction, productrice de richesses, comprend les marchands chargés de l’échange de biens et ceux qui produisent les biens à échanger. La production de biens (la richesse) par les paysans et les artisans passe chez les nobles par l’intermédiaire des marchands, et les nobles se chargent d’offrir ces biens à d’autres nobles de manière ostentatoire. Cette représentation de la réalité ne cherche pas à être une critique de la réalité, elle dit seulement ce qui est, elle est une représentation mentale qui se veut conforme à la réalité et qui donne la clé du réel ; c’est bien, ainsi que le signale Georges Dumézil : une idéologie offrant les cadres mentaux et catégoriels qui permettent de saisir et de comprendre la réalité, d’appréhender le monde tel qu’il s’est constitué suite à la domination indo-européenne et tel qu’il s’impose à la conscience des sages, qui sont les « intellectuels » de ces temps. (...)

    #Karl_Polanyi #Georges_Dumézil #échanges #cosmovision #domestication #Cangaceiros #aliénation #Mexique #exploitation #festins #ripaille #Grèce #Renaissance #Bruegel #ivresse #coronavirus

  • [BD] Regeneración - Journal indépendant de combat ! Les anarchistes dans la révolution mexicaine - Brochure [PDF]
    https://www.partage-noir.fr/bd-regeneracion-journal-independant-de-combat-les-anarchistes-622

    [BD] Regeneración - Journal indépendant de combat ! Les anarchistes dans la révolution mexicaine

    / Révolution mexicaine (1910), #Mexique

    #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine #Révolution_mexicaine_1910_

  • Agression contre les communautés zapatistes,
    le Congrès national indigène appelle à la solidarité

    CNI

    https://lavoiedujaguar.net/Agression-contre-des-communautes-zapatistes-le-Congres-national-indi

    Aux peuples du Mexique et du monde,

    Le Conseil indigène de gouvernement - Congrès national indigène dénonce la lâche attaque des membres du groupe paramilitaire appelé Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (Orcao) qui, le samedi 22 août aux environs de 11 heures du matin, ont volé et brûlé les installations du Centro de Comercio Nuevo Amanecer del Arcoiris situé sur le site connu comme « croisement » de Cuxuljá, Commune autonome Lucio Cabañas, à l’intérieur de la municipalité officielle d’Ocosingo, Chiapas.

    L’organisation paramilitaire Orcao a maintenu depuis des années une pression, et une violence constante sur les communautés zapatistes ; c’est le cas dans la Commune autonome Moisés Gandhi, pour arrêter l’organisation autonome, pour privatiser les terres qui ont coûté la lutte et l’organisation des peuples originaires bases d’appui zapatistes, pour terroriser et menacer les compañeros et compañeras qui depuis le bas ont parié sur l’espoir. C’est le cas aussi des diverses agressions contre les compañeros du Congrès national indigène qui furent violentés et séquestrés par les paramilitaires de l’Orcao, les « Chinchulines » et des gens du parti Morena.

    Nous dénonçons la guerre qui, depuis le haut, se déploie contre l’organisation des communautés zapatistes en même temps que d’en haut les mauvais gouvernements cherchent à imposer, dans tout le pays, les mégaprojets de mort auxquels nous nous opposons et nous opposerons, parce que nous ne sommes pas disposés à renoncer à nos territoires et à permettre la destruction que nous promettent les puissants. (...)

    #Mexique #Chiapas #zapatistes #paramilitaires #agression #solidarité

  • Le long de la frontière : Superpositions sonores et variations visuelles (autour des films « Shadows » de John Cassavetes, « La Soif du mal » d’Orson Welles et la musique de Charles Mingus)

    http://liminaire.fr/entre-les-lignes/article/superpositions-sonores-et-variations-visuelles

    Le texte ci-dessus est un extrait d’un projet de récit autour de Charles Mingus, la vie, le caractère, l’engagement et la créativité artistique du compositeur américain : Autoportrait en trois couleurs (...) #Journal / Journal, #Art, #Biographie, #Voix, #Vidéo, #Inventaire, #Musique, #Sons, #Paris, #Ville, #Paysage, #Poésie, #Mingus #Recit #Quotidien, #Mexique #Cinéma #Welles #Cassavates (...)❞

  • WATCH: Viral video claims to show ‘Trump’s border wall’ COLLAPSE under the wrath of #Hurricane_Hanna

    A section of the US-Mexico border wall in Texas allegedly failed to withstand the power of nature, according to a viral video. While its authenticity has been questioned, the clip sent President Trump’s critics into overdrive.

    A viral video purportedly showing a partial collapse of the border fence between the United States and Mexico was widely shared online on Sunday. While it was not immediately clear where it was recorded and which segment of the fence was affected, several local journalists and media reports indicated the incident happened somewhere between Texas and the northeastern Mexican state of Tamaulipas as the storm battered the region.

    https://www.rt.com/usa/495928-texas-border-wall-collapse-hurricane

    #murs #barrières_frontalières #destruction #walls_don't_work #les_murs_tombent #frontières #USA #Etats-Unis #Mexique

    –—

    ajouté à la métaliste sur les murs qui tombent...
    https://seenthis.net/messages/823380

    • Writers on the Range: The wall with Mexico will come tumbling down

      Few walls last forever. Last winter, part of President Trump’s new border wall wavered toward collapse under the force of strong winds whipping through the twin cities of Calexico and Mexicali. An 80-foot segment lurched into Mexican territory, and it took cranes from the U.S. side to right the steel panels.

      Most of the families I know that live close to the border have arrived at the same conclusion: The monstrous wall so close to them has further militarized our international boundary with Mexico. They say that a steel barrier with a yard-wide concrete footer — and lighting that never dims — permanently blocks the free flow of wildlife, seeds, pollen, water, religious pilgrims and essential workers across the U.S.-Mexico border. We have watched U.S. agencies rush to build a wall through the poorest communities in western North America without local consent.

      Both supporters and opponents of this bigger wall speak fatalistically about the barrier. They seem to concede that more miles of wall are irreversible because the courts have upheld Trump’s legal waivers of 41 state and federal laws.

      Meanwhile, the wall does damage wherever it’s built or expanded. Habitats for endangered species have been fragmented, and human remains in sacred sites have been desecrated. The doom-and-gloomers say there is no going back.

      But one needs to read only a bit of world history to realize that walls can come down as a quickly as they were put up.

      Thirty years ago this last November, the Berlin Wall was demolished after 26 years of dividing Berlin and East Germany from West Germany. Its deconstruction cost far less than its original construction, thanks in part to eager people who pitched in to turn the concrete part of the wall back into rubble. The two sections of Berlin have now been reunited for a longer period of time than the construction of the wall in 1961 divided them.

      Closer to home, the first barrier built on our southern border, dividing Nogales Arizona from Nogales Sonora, came tumbling down faster than the walls at the Battle of Jericho. This wall was erected a little over a century ago, during the time that Mexico was in the depths of a revolution.

      American-made rifles were frequently smuggled into Sonora through Ambos Nogales. To slow the flow of firearms, Sonora’s Gov. Maytorena ordered the erection of an 11- strand barbwire fence to run down the middle of International Street, where the two countries met.

      Yes. That’s right: The first border barrier along the boundary line was erected to keep U.S. citizens from illegally passing rifles into Mexico.

      But that first border wall so enraged the community of Ambos Nogales that it was brought down within a mere four months of its being erected. As soon as Gen. Obregón defeated Mexican revolutionary Pancho Villa in Nogales, Sonora, in 1915, he ordered the 11-strand fence torn down.

      Regardless of your political stance about our current border policies, it is time that we recognize that a permanent border wall is not a fait accompli. The pandemic has reminded us what a true “national emergency” is, and a hyped-up emergency at the border does not justify such environmental and economic costs.

      If we don’t want it, it can be legally deauthorized, once again allowing surface waters to flow. Dozens of species of wildlife now threatened by habitat fragmentation could once again migrate, and seeds could tumble across the desert floor.

      A debate is already underway about how the wall should be deconstructed, how its materials could be recycled, how sacred sites along its pathway would be reconsecrated, and how damaged natural habitats could at last be restored.

      I live just 14 miles as the crow flies from the Arizona-Sonora, Mexico, border, and though no one can predict when the times will dramatically change, it is never too early to consider the possibility that this foolish wall will fall.

      It is already time to support a broad-based “Border Wall De-Commission,” one with United States, Mexican and tribal nation representatives. Let us now envision and restore a more just and humane future along our border with Mexico, and with trans-border tribes.

      https://www.parkrecord.com/news/writers-on-the-range-the-wall-with-mexico-will-come-tumbling-down

      via @isskein

  • [29] BD Regeneración devient l’organe de la Fédération anarchiste mexicaine
    https://www.partage-noir.fr/29-bd-regeneracion-devient-l-organe-de-la-federation-anarchiste

    Le 15 août 1918, Ricardo et Librado sont respectivement condamnés pour sédition à 20 et 15 ans de prison. Durant leur procès, le juge déclare au jury : les activités de ces hommes ont été une constante violation de la loi, de toutes les lois. Ils ont violé à la foi la loi de Dieu et celle des hommes. Ils seront conduits au pénitencier de Mc Neil Island (État de Washington) pour purger leurs peines. Le 20 novembre 1922 #Ricardo_Flores_Magón est retrouvé mort dans sa cellule. Les anarchistes mexicains (...) #[BD]Regeneración-_Journal_indépendant_de_combat !_Les_anarchistes_dans_la_révolution_mexicaine

    / Ricardo Flores Magón, #Librado_Rivera, (...)

    #Mexique

  • Contre RTE et EDF, rencontrons-nous

    L’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Contre-RTE-et-EDF-rencontrons-nous

    Les juges ont fini par comprendre dans quel état de nécessité se trouvent les lanceurs d’alerte qui se battent contre le transformateur de Saint-Victor-et-Melvieu. Le même état que tous les militants qui résistent ici et ailleurs et partout contre les projets inutiles, liberticides, écocides que les dirigeants de tout poil s’ingénient à promouvoir. En effet le tribunal de Rodez a acquitté les quatre camarades et condamne RTE (Réseau de transport d’électricité, filiale d’EDF) à rendre les terres aux paysans, à verser des dommages et intérêts au village pour troubles de l’ordre social, à réparer les préjudices subis par l’Amassada sous forme de nuits blanches et inhalation de gaz lacrymogène. Il condamne, en outre, à faire publicité de leurs excuses, les nombreux gendarmes qui ont accepté des missions de mercenariat au service d’intérêts industriels criminels.

    Eh bien non, c’est pas vrai, c’est un rêve, c’est une vilaine blague.

    Les inculpé·e·s du 12 octobre 2019 écopent de quatre à sept mois de prison avec sursis, de un mois avec sursis pour refus de se soumettre à la violation de leur ADN, cinq ans d’interdiction de se rendre sur le site de RTE, 100 euros par gendarme plaignant pour préjudice moral. (...)

    #Aveyron #EDF #Amassada #tribunal #rencontres #Mexique #Tehuantepec #ZAD #solidarité