• Le Feu #Nucléaire — feu le nucléaire ?
    http://www.larevuedesressources.org/le-feu-nucleaire-feu-le-nucleaire,2381.html

    Aujourd’hui, même des généraux comme Vincent Desportes estiment — contre les clichés colportés par les médias — que non seulement la place de la France dans le monde ne dépend pas de sa capacité de dissuasion nucléaire, mais ils commencent à dire que de sérieuses économies pourraient être faites du côté de l’armement nucléaire : quel progrès ! In memoriam Hiroshima (6 août 1945) & Nagasaki (9 août 1945). Le 11 mars — déjà — deux longues années se sont écoulées avec leur flux de radionucléides depuis (...) (...)

    #Biosystèmes_critiques #Guerre_d'Irak #Japon #Oswald_Spengler #Heidegger #Philosophie_et_Sciences_de_l'homme #XXe_siècle #XXIe_siècle #Guerre_froide_/_Cold_war #Post-apocalytique #Contamination_radioactive #Guerre_de_Bosnie-Herzégovine #Critique_de_la_technique #Crise_écologique #Fukushima #Référendum #Géopolitique #Dévastation #Hans_Jonas #Günther_Anders #Michel_Rocard #Paul_Quilès #Bombe_atomique #Hiroshima_&_Nagasaki #Essais_nucléaires
    http://hypertextbook.com/eworld/einstein.shtml
    http://www.astrosurf.com/luxorion/quantique-bombes-atomiques4.htm
    http://www.bfmtv.com/rocard-sur-bfmtv-veut-supprimer-la-force-actu29495.html
    http://www.liberation.fr/terre/2012/07/13/la-bombe-nucleaire-s-apparente-a-une-assurance-mort_833251
    http://www.lemonde.fr/planete/video/2012/06/21/pour-francois-hollande-la-dissuasion-nucleaire-est-un-element-qui-contribue-
    http://atomicsarchives.chez.com/victoire_guerre_froide.html
    http://www.francesansarmesnucleaires.fr/spip.php?article11
    http://nucleaire-nonmerci.net/nucleairemedical.html
    http://www.cnrtl.fr/etymologie/feu
    http://atomicsarchives.chez.com/tcherno_sous_marin.html
    http://adolfobimer.blogspot.fr

  • Entretien avec le philosophe Alain Brossat sur la question de la figure de l’étranger en France et le discours politique qui l’accompagne.
    http://www.lesinrocks.com/2013/07/17/actualite/la-france-a-peur-11409641

    Pourquoi la question de « l’étranger parmi nous » obsède-t-elle aujourd’hui, de manière démesurée, le discours politique ?

    #Alain_Brossat - Le geste philosophique dont je me sens proche s’attache davantage au « comment » qu’au « pourquoi », je veux dire aux causes ultimes ou à l’origine première des #objets ou #phénomènes sur lesquels nous travaillons. Dans ce #travail, je pars de ce #constat : d’une part, la question de l’#étranger, telle qu’elle est non seulement mise en #discours mais aussi mise en pratique par nos #gouvernants, est le domaine par excellence où les éléments de rationalité, les #stratégies, l’art de #gouverner, etc., sont constamment envahis et contaminés par les #fantasmagories. C’est, par opposition à « l’imagination au #pouvoir », le basculement et la fuite perpétuels dans l’#imaginaire, un imaginaire #réactif peuplé d’une multitude de #menaces disparates et de projections fantastiques sur les parois de la caverne du présent – le spectre du terrorisme islamique, l’insoutenable envahissement de nos cités par les #Roms, insupportables #parasites, etc.

    Un indice très sûr de cette dérive de la #politique de l’étranger de nos gouvernants dans les eaux de l’imaginaire #sécuritaire est son écart croissant avec les analyses produites par les corps de spécialistes disposant d’une expertise sur ces questions et incarnant, disons, un certain #principe de #réalité#démographes, #sociologues, #historiens, etc. Ce n’est pas par hasard que ceux qui inspirent les ministres de l’Intérieur en la matière (ceux-là mêmes qui donnent le la de la #politique de l’étranger réduite, symptomatiquement, aux conditions d’une politique de l’#immigration) sont des exaltés de la #défense #sociale repeints aux couleurs de la #criminologie comme Alain Bauer plutôt que des historiens ou des démographes respectés comme #Gérard_Noiriel ou #Hervé_Le_Bras… Ce que vous appelez la démesure en rapport avec cette question, c’est tout simplement pour moi le fait que le discours et les pratiques des gouvernants soient, en la matière, émancipés de toute prise en compte des éléments majeurs constitutifs du réel – voir la façon dont cette politique met en avant une supposée lutte contre l’ »immigration clandestine » et le « travail au noir » dont les promoteurs ne peuvent ignorer qu’ils constituent des éléments structurels dans des secteurs d’activité économique aussi importants que le #bâtiment, la #restauration, la #confection, etc.

    En quoi le sort réservé à l’étranger s’inscrit selon vous dans la longue histoire des persécutions liées au déploiement de l’Etat moderne ?

    Question essentielle à tous égards. Dans son cours au Collège de France intitulé « Il faut défendre la société », #Michel_Foucault énonce une thèse forte : le racisme, dit-il en substance, ce n’est pas en premier lieu une question d’#idéologie dévoyée, de mauvais héritage, de relations entre communautés virant à l’aigre, c’est une #technologie de pouvoir. Pour lui, le racisme devient le problème perpétuel de la politique moderne et une arme de destruction massive dès lors qu’il entre en composition dans les mécanismes de l’#Etat ; c’est qu’il est l’un des gestes décisifs par lesquels s’affirme la capacité de gouverner une #population, le geste consistant à fragmenter cette population, à produire et reconduire la coupure entre cette part des gouvernés qui a vocation à être placée sous le signe de la prise en charge de la vie et une autre, placée sous un signe de mort. Pour Foucault, ce partage (au sens de séparation) est un élément fondateur de l’exercice du pouvoir dans nos #sociétés ; il est très visible dans un temps où les massacres et le #travail #forcé accompagnent la #colonisation tandis qu’en métropole on installe le tout-à-l’égout dans les villes et on met en place la médecine sociale. Il est moins exposé aujourd’hui mais n’en demeure pas moins opérant en tant que matrice, opérateur fondamental du #biopouvoir. Comme l’a montré #Didier_Fassin dans un récent ouvrage, La Force de l’ordre, les #habitants des #quartiers #défavorisés sont soumis à un régime de police (celui qu’imposent les brigades anticriminalité) totalement différent de celui qui prévaut dans les #centres-villes ; la bavure policière, comme action homicide sans crime, telle qu’en font les frais en règle générale des sujets #postcoloniaux, est un autre exemple probant de la perpétuation de ce partage implacable entre cette part de la population (que j’appelle « l’#autochtone_imaginaire ») et cette autre qui se trouve exposée à cette violence du pouvoir dont l’abandon constitue la ligne d’horizon.

  • Michael Stipe (REM) fait l’article — et le fayot — pour Jay-Z. Cela dit, REM, ça représente quoi dans l’histoire du rock ? Rien, ou à peine quelque chose.

    Echo Chamber : Michael Stipe on Jay-Z’s Magna Carta Holy Grail | News | Pitchfork

    http://pitchfork.com/news/51569-echo-chamber-michael-stipe-on-jay-zs-magna-carta-holy-grail

    “I’ve known Jay for a long time, he’s super cool, super grounded, super smart and super talented. I’ve always had the deepest respect for him, and his music and choices. We’re thrilled (for our lyrics) to be included, it’s a really great honour.”

    –- While the art world has been divided on Jay-Z’s recent Magna Carta Holy Grail endeavors, R.E.M.’s Michael Stipe is more than O.K. with Jay-Z repurposing lyrics from R.E.M.’s classic “Losing My Religion” for the Grail track “Heaven”. (via NME)

    #REM #Michael_Stipe #Jay-Z #marketing #copinage

  • Une #recension d’Aude sur le dernier livre de #Michéa, publiée hier.

    Vu que c’est globalement positif, si elle se fait repérer par les « antifas », elle va se faire gourmander sévère. :D

    Les Mystères de la #gauche - Mon blog sur l’#écologie #politique
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/Les-Mysteres-de-la-gauche

    Les Mystères de la gauche fait l’archéologie de la gauche au XIXe siècle, la cherche sans succès dans les mouvements révolutionnaires (ni Marx ni les mouvements ouvriers ne s’en réclament) et la trouve chez les libéraux et les radicaux, prêts à écraser la révolution de Juillet ou le soulèvement de la Commune au nom de leurs valeurs. Celles qui sont toujours au goût du jour : liberté individuelle, « démocratie » représentative. La petite #bourgeoisie éclairée lutte avec autant d’âpreté contre l’absolutisme monarchique que contre les soulèvements ouvriers, contre la vieille aristocratie que contre les classes populaires.

    #libéralisme #Histoire #philosophie #Lumières #signifiant #Jean-Claude-Michéa

    • http://www.les-crises.fr/michea-la-gauche-sa-vie

      La plupart des « gens ordinaires » – dont l’ambition première est de vivre décemment d’une activité ayant un sens humain – sont encore massivement attachés à l’idée qu’« il y a des choses qui ne se font pas » (Orwell) et, en particulier, à l’idée que la générosité ou l’esprit d’entraide – ne serait-ce qu’à l’intérieur de la famille – sont des vertus humaines fondamentales. Plus attachés à cette idée, en tout cas, que les membres de l’élite dirigeante pour qui – chacun peut le constater quotidiennement – tous les moyens sont bons pour accumuler de la richesse (business is business), du pouvoir et de la « célébrité ». C’est pourquoi cet attachement des gens ordinaires à un certain nombre de valeurs morales minimales (il ne s’agit évidemment pas de rétablir un quelconque « ordre moral ») constitue, à mes yeux, un point de départ privilégié pour quiconque entend mobiliser l’ensemble des classes populaires (qu’elles votent à gauche, à droite ou préfèrent s’abstenir) contre un système dont l’amoralité de principe conduit précisément à détruire tout ce qui donne encore un sens à leur vie.

      Quant à l’exaspération spécifique du « petit peuple de droite » (je ne parle évidemment pas ici de cette droite d’affaire que symbolisent Jean-François Copé et Christine Lagarde) je reconnais bien volontiers qu’elle prend des formes ambigües quand – du fait de sa diabolisation rituelle par les belles âmes de la gauche bourgeoise – elle en vient à tourner sa colère légitime contre des cibles secondaires et inadéquates.

      Mais ceci nous rappelle seulement que l’indignation morale n’est que le point de départ de la critique politique. Le simple fait d’être un individu décent dans sa vie quotidienne ne protège évidemment pas contre les effets de l’aliénation, ni ne rend spontanément intelligible l’essence de la société capitaliste (d’autant que la désinformation médiatique – notamment dès qu’il s’agit d’économie ou de réforme « sociétale » – a atteint aujourd’hui un stade industriel). Mais pour aider ce petit peuple de droite à surmonter ses confusions idéologiques, il est d’abord nécessaire de comprendre les racines réelles de sa colère. Or ce n’est certainement pas la gauche de Christiane Taubira et de Pascal Lamy – celle qui a définitivement échangé le socialisme de Jean Jaurès contre l’affairisme de Pierre Bergé – qui pourra s’acquitter d’une telle tâche. Surtout si elle persiste à juger des problèmes qu’affrontent quotidiennement les classes populaires à travers le seul prisme de la vie parisienne ou de celle des beaux quartiers.

      Ce serait un progrès humain évident que de proposer un nouveau pacte d’union civile accordant à tous les individus, quels que soit leur orientation sexuelle, les mêmes droits protecteurs (notamment en matière de séparation ou de décès de l’un des conjoints) que ceux qui sont garantis par le mariage traditionnel. A partir du moment, en revanche, où l’une des fonctions anthropologiques de ce mariage traditionnel est d’organiser officiellement la filiation (et, à travers elle, un nouveau système de parenté entre deux familles à présent alliées) il était clair que la volonté politique de substituer au projet d’un véritable « pacte pour tous » celui – purement libéral – du « mariage pour tous », allait faire surgir aussitôt toute une série de problèmes connexes, comme la procréation assistée, la « location » de « mères porteuses » ou l’élargissement du marché de l’adoption.

      Et ce n’est qu’à partir de ces problèmes apparemment connexes qu’il est possible de comprendre qu’avec cette revendication libérale d’un « mariage pour tous » il s’agissait beaucoup moins – pour la gauche – de lutter contre l’« homophobie » que de déstabiliser un peu plus tout ce qui, dans l’organisation familiale existante, fait encore obstacle au déchaînement des rapports marchands (la famille est, en effet, l’une des dernières institutions où la logique du don prend encore le pas sur celle de l’échange économique).

      Avec, à la clé, la possibilité d’un monde encore plus inégalitaire – comme celui que décrit Andrew Niccol dans Bienvenue à Gattaca – dans lequel finiraient un jour par coexister – sur fond de marchandisation généralisée de l’existence – deux races distinctes d’enfants : les « enfants de la nature » et ceux (supposés génétiquement plus « parfaits ») de la science et des nouvelles technologies. Nous sommes, certes, encore très loin de ce rêve taubirien. Mais nous savons aussi, malheureusement, que la dynamique aveugle du marché ne possède aucun principe interne de limitation. Ce n’est que du dehors qu’elle pourra être remise à sa place.

      et cc @aude_v et aussi @bug_in qui connaît le bonhomme
      vous en pensez quoi ?

    • Pas de souci pour le retard @aude_v, tu n’as pas à t’excuser :-)
      J’apprécie pas mal Michéa aussi sur son analyse de la disparition de la #logique_du_don et idem j’ai pas mal tiqué sur ce texte-là, notamment sa vision ici un peu angélique de la famille, perçue comme le "dernier bastion" de la logique du don, comme si les relations familiales ne pouvaient pas contenir de nombreuses formes de violence, d’exploitation et de chantage, et comme si on ne pouvait pas en dehors de la famille développer des liens d’amitié, d’entraide mutualisée etc. Je l’ai trouvé assez naïf sur ce coup, ça m’a surpris. Même si ce n’est pas la première fois que je le vois combiner analyses fines et aveuglements (il me semble parfois insister volontairement sur certaines postures « vieux-jeu » comme pour appuyer son démarquage vis à vis de a gauche libérale, quitte à perdre ce faisant en recul critique), là ça m’a semblé gros.

      Si je vois dans certains ethos ruraux et modestes des pratiques bien plus décentes qu’ailleurs où on se flatte avec de grands mots ►http://blog.ecologie-politique.eu/post/Do-it-yourself, je ne la lis pas comme un éthique de droite, mais comme une éthique modeste et non-libérale-libertaire

      Oui, je vois les choses comme ça également.

      Pour moi c’est de ce manque de soin, de ces prétextes de merde, qu’il s’agit avec le libéralisme, serait-il libertaire.

      Même avis.

      Sur la question "sociétale" tes constats rejoignent ceux de @le_bougnoulosophe qui disait récemment https://twitter.com/bougnoulosophe/status/428167503982780416 https://twitter.com/bougnoulosophe/status/428169112481574912 https://twitter.com/bougnoulosophe/status/428172840852918274 https://twitter.com/bougnoulosophe/status/428173215240691712

      Le PS s’est servi de combats minoritaires (antiracisme, féminisme...) de manière sociétale sans jamais les articuler avec la question sociale. Grâce au PS, ces combats minoritaires ont été discrédités, tandis que les conditions socio-économiques n’ont jamais été aussi mauvaises...
      Le « traitement sociétal », c’est le supplément d’âme, la danseuse, le gadget du néo-libéralisme de « gauche »... Comme « l’identité nationale » était le supplément d’âme du néo-libéralisme de droite...

    • Ben, je suis globalement d’accord hein, jvais pas dire le contraire.

      Je suis d’accord (ou plutôt « j’ai confiance en… » car je n’ai pas moi-même l’expertise pour être d’accord historiquement parlant) avec la plupart des diagnostiques de Michéa sur le libéralisme, et son histoire (philosophique et factuelle). Tout en étant très critique sur plusieurs points dont je pense
      – soit qu’il n’a pas creusé, qu’il a mal interprété, ou qu’il amalgame (le féminisme notamment, comme si tout était dans un même sac)
      – soit qu’il fait exprès pour choquer ou pour se mettre à l’écart, un peu comme le dit @koldobika

      Ça pourrait être bien de mettre en commun une liste de questions et/ou critiques formulées de manière bienveillantes. Et si un jour l’un de nous le rencontre (débat) ou a un moyen d’échanger avec lui (mail ou autre), on a cette liste sous la main.

    • @aude_v oui c’est vrai, c’est un aspect important de la famille aussi, comparé à ce que seraient des relations « stratégiques » ou se fait un réseau de potes en fonction de leur CV ou presque. Mais ça suppose que des liens et un sens du devoir et de la générosité subsistent au sein de la famille, et ça j’ai l’impression que ça se délite de plus en plus sérieusement. Dans certains endroits plus que dans d’autres peut-être mais je pense en tout cas que le #narcissisme a fait de gros dégâts dans la famille aussi.
      Et l’inclusivité peut aussi exister dans les liens amicaux. Je pense par exemple aux koadrila qu’on trouve ici en Pays Basque, c’est-à-dire la bande de potes qui se forme dans l’enfance et dure le plus souvent toute la vie, et qui apporte soutien et socialisation (et compagnie pour sortir boire des coups). (et en sortant boire des coups on fait caisse commune, on mégote pas sur qui paie quoi etc., ça relève aussi du don non comptable)

  • Guy Debord archivé à la BnF - autrefutur.net
    http://www.autrefutur.net/Guy-Debord-archive-a-la-BnF

    La non exposition à la BNF, justifiée par l’achat d’un fond de documents, avec le soutien de la veuve de Debord, pour empêcher qu’il parte à l’université de Yale qui le convoitait, a fermé ses portes le 13 juillet 2013.

    "… ce sont les collectionneurs ou les musées, notamment américains, qui, gorgés de faux, auront intérêt à en maintenir la bonne réputation, tout comme le Fonds Monétaire International maintient la fiction de la valeur positive des immenses dettes de cent nations." [1]

    Seul petit bijoux présenté, une vidéo de l’INA où Pierre Dumayet, dans sa célèbre émission de l’ORTF « Lecture pour tous », en septembre 1960, interview Michèle Bernstein, auteur d’un premier roman, « Tous les chevaux du roi ».
    Épouse de Guy Debord pendant une décennie et membre de l’Internationale situationniste dont elle démissionnera en 1967, elle joue, avec une malice incroyable, avec le vieil intervieweur rusé qui se laisse volontiers faire.

    #debord #michèlebernstein #pierredumayet #ortf

  • « Tout a été fait pour étouffer l’affaire des évadés fiscaux #HSBC »
    http://www.liberation.fr/economie/2013/07/11/tout-a-ete-fait-pour-etouffer-l-affaire-des-evades-fiscaux-hsbc_917355

    En 2008, il avait fui la #Suisse avec les noms de plusieurs milliers d’évadés fiscaux français. Cinq ans plus tard, alors que la lutte contre la fraude se retrouve au premier plan, Hervé Falciani raconte et accuse.

    [...]

    Témoignant en votre faveur à Madrid, le procureur Eric de Montgolfier avait mis en cause la chancellerie, qui avait refusé de saisir #Eurojus afin que la traque fiscale soit coordonnée à l’échelon européen...

    J’ai été témoin de réunions avec le procureur Eric de Montgolfier. Les Suisses exigeaient alors la restitution des scellés (les fichiers HSBC copiés par Falciani, ndlr). Le procureur était d’accord pour leur envoyer une copie, mais certainement pas les rendre comme si de rien n’était. Est venu un ordre de #Michèle_Alliot-Marie : il faut les restituer. Le procureur Eric de Montgolfier était abasourdi, il n’y croyait pas : « Je les garderai dans mon coffre. » J’ai trouvé son attitude admirable. Dès lors, MAM s’est contentée de l’envoi d’une copie en Suisse. Au minimum, elle a essayé d’entraver l’enquête.

    Vous en voulez aussi à #Eric_Woerth ?

    Quand il était ministre du Budget, on s’est focalisé sur une liste de noms, en évitant d’aller plus loin sur les mécanismes de l’évasion fiscale, en stoppant les enquêtes plus générales. Woerth a brandi son listing de 3 000 noms, puis expliqué devant les députés qu’il provenait de fichiers volés ! C’est inimaginable de la part d’un responsable en charge du dossier (la Cour de cassation annulera plus tard certaines procédures fiscales en reprenant l’argument, ndlr). Un agent du #fisc m’a alors prévenu : « On va tout foutre à la poubelle, les fichiers vont être déclarés volés. » Je me pince : d’une main ils feignent de lutter contre l’ #évasion_fiscale et de l’autre ils freinent des quatre fers !

    Dans la foulée, votre nom est jeté en pâture..

    Cette divulgation ne pouvait qu’entraver l’enquête alors en cours. On m’a très vite demandé de stopper toute collaboration, alors qu’on n’avait pas abordé le fond du problème. L’explication du système s’est arrêtée aux balbutiements. On s’est alors limité à quelques clients particuliers déjà condamnés ou fichés au #STIC. Ce n’est pas cohérent : l’objectif aurait dû être non pas d’identifier ceux qui le sont déjà mais aussi de dissuader les tentations.

    C’est alors que vous partez en Espagne.

    Je savais que je me retrouverai en prison, car je faisais l’objet d’un mandat d’arrêt international. Mais j’ai choisi l’Espagne car c’est le pays le mieux outillé pour lutter contre la corruption, avec la possibilité d’y faire du bruit. Emilio Bottin, à la tête de la plus puissante banque européenne, Santander, a ainsi été redressé de 200 millions d’euros.

    Parallèlement, d’autres pays ont fait appel à vous ?

    Mi-2009, j’ai été en contact avec la justice italienne, qui avait reçu de France une liste partielle de 8 000 clients. On a entamé une démarche scientifique pour aller au-delà, révéler les prête-noms, travailler sur l’ensemble des données. Mais les Italiens n’ont pas pu récupérer le tout. Je n’ai donc pas pu les aider comme j’aurai voulu, nos contacts ont cessé mi-2011. En juin 2012, peu avant de me rendre en Espagne, j’ai été en contact avec les autorités américaines : un procureur s’est déplacé personnellement à Paris, en présence d’un magistrat français. Mais j’ai vite compris que les Américains se méfiaient des Français, qu’ils prennent pour des alliés des Suisses… Je veux rappeler que dans l’héritage de Nicolas Sarkozy, il y a le fait que #Panama soit sorti de la liste noire des paradis fiscaux. Ce n’est pas anodin car tout l’immobilier louche se retrouve là-bas. Sarkozy a fait obstruction sur le plus grand dossier fiscal de l’histoire, il est le premier président à bénéficier d’autant de données et n’en a rien fait. Sauf à consolider une des places financières les plus toxiques par son opacité.

    [...]

    #Cahuzac

  • #Entretien avec #Félix_Guattari qui évoque entre autres la tyrannie des thérapies comportementales qui n’ont qu’un seule objectif selon lui, celui de construire des individus qui intègre le « système »

    Partie 1
    http://www.youtube.com/watch?v=jXi8eNHlSM4

    http://1libertaire.free.fr/Guattari16.html

    Né le 30 mars 1930, à Villeneuve-les-Sablons (Oise), Félix Guattari passa son enfance et son adolescence dans une proche banlieue ouvrière de Paris, à La Garenne. Les bouleversements considérables de cette période ont marqué profondément son existence : lui-même faisait très souvent référence à ce qu’il avait baptisé le « complexe de 1936 ». Indirectement touché — vu son jeune âge — par l’éclatement des mouvements de jeunesse et la dispersion des idéaux politiques, en opposition avec son milieu familial relativement aisé, il connut sa première grande rupture émancipatoire avec la rencontre qu’il fit de #Fernand_Oury, artisan passionné du futur mouvement de #Pédagogie_institutionnelle.

    Encouragé par le frère de Fernand, #Jean_Oury, #psychiatre, il s’oriente à partir de 1950 vers la #psychiatrie, alors en pleine effervescence. Par son « don » des rencontres, par sa rapidité d’esprit et son insatiable curiosité, il sut intégrer de façon très ouverte de multiples univers — philosophie, #ethnologie, #linguistique, architecture, etc. — afin de mieux définir l’orientation, la délimitation et l’efficacité de l’acte psychiatrique. Avec Jean Oury, dont il était devenu depuis 1955 le principal collaborateur, il poursuivit cette recherche à la clinique psychiatrique de #La_Borde à Cour-Cheverny. Lieu de stage pour d’innombrables étudiants, philosophes, #psychologues, ethnologues, #travailleurs_sociaux, La Borde resta pour Félix Guattari le principal ancrage.

    Partie 2
    http://www.youtube.com/watch?v=hUj-UmEvITE

    Il participa au mouvement du #G_T_psy, qui regroupa de nombreux psychiatres au début des années soixante et créa la Société de psychothérapie_institutionnelle en novembre 1965. C’est au même moment que Félix Guattari fonda, avec d’autres militants, la F.G.E.R.I. (Fédération des groupes d’études et de recherches institutionnelles) et sa revue Recherches , s’ouvrant sur la philosophie, les mathématiques, la psychanalyse, l’#éducation, l’architecture, l’ethnologie, etc.

    La #F_G_E_R_I. représentait l’aboutissement des multiples #engagements #politiques et culturels de Félix Guattari : le Groupe jeunes hispano, les Amitiés franco-chinoises (à l’époque des communes populaires), l’opposition active à la #guerre d’#Algérie, à la guerre du #Vietnam, la participation à la M.N.E.F., à l’U.N.E.F., la politique des bureaux d’aide psychologique universitaire (B.A.P.U.), l’organisation des groupes de travail universitaire (G.T.U.), mais également les réorganisations des stages des centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (C.E.M.E.A.) pour infirmiers psychiatriques, ainsi que la formation d’Amicales d’infirmiers (en 1958), les études sur l’architecture et les projets de construction d’un hôpital de jour pour « étudiants et jeunes travailleurs ». Très influencé par le travail de #Lacan — dont il fut l’analysant jusqu’en 1960 —, il prit cependant quelques distances vis-à-vis de l’élaboration théorique de celui-ci. Il fut l’un des acteurs des événements de mai #1968, à partir du Mouvement du 22 mars. Engagé #existentiellement et #éthiquement dans cette remise en question des valeurs fondamentales, c’est alors qu’il rencontra #Gilles_Deleuze à l’#université_de_#Vincennes — deuxième grande rencontre.

    Partie 3
    http://www.youtube.com/watch?v=Fk_OrkMG5YI

    Dans son dernier livre, #Chaosmose (1992), dont le thème est déjà partiellement développé dans Qu’est-ce que la philosophie ? (1991, avec G. Deleuze), Félix Guattari reprend son thème essentiel : la question de la subjectivité. « Comment la produire, la capter, l’enrichir, la réinventer en permanence de façon à la rendre compatible avec des Univers de valeur mutants ? Comment travailler à sa libération, c’est-à-dire à sa re-singularisation ? [...] Toutes les disciplines auront à conjoindre leur créativité pour conjurer les épreuves de #barbarie. » Cette idée revient comme un leitmotiv, depuis Psychanalyse et #transversalité (regroupement d’articles de 1957 à 1972) jusqu’aux Années d’hiver — 1980-1986 (1985) et aux Cartographies #schizo-analytiques (1989). Il insiste sur la fonction de récit #« a-signifiant », lequel joue le rôle de support d’une subjectivité en acte, à partir de quatre paramètres : « Les flux sensibles et signalétiques, les #Philum de propositions #machiniques, les #Territoires #existentiels et les Univers de référence incorporels. » Ce travail d’#écriture est en prise avec ses engagements #sociopolitiques et culturels, comme en témoignent les Neuf Thèses de l’opposition de #gauche . Il est l’un des principaux organisateurs de l’opération « Un milliard pour le Viet-Nam ». En 1967, il figure parmi les fondateurs de l’#Osarla (Organisation de solidarité et d’aide à la révolution latino-américaine).

    Partie 4
    http://www.youtube.com/watch?v=aleBHgDS-Qg

    C’est au siège de la F.G.E.R.I. que se rencontrent, en 1968, Daniel Cohn-Bendit, Jean-Jacques Lebel, Julian Beck... En 1970, il crée le C.E.R.F.I. (Centre d’études et de recherches et de formation institutionnelle) qum reprend la direction de la revue Recherches . Celle-ci publiera des ouvrages relevant de domaines variés, avec la participation de #Gilles_Deleuze, Theodor Zeldin, #Michel_Foucault... Plus tard, soutenant les radios libres, il fonde #Radio Tomate en 1980. Il est attiré par l’expérience #gauchiste autonome italienne. Dans la lignée de #Basaglia, puis de #Rotelli, il participe aux élaborations de l’expérience psychiatrique de #Trieste. Son voyage à Athènes puis à l’île de Léros le met directement en contact avec la révoltante misère psychiatrique concentrationnaire. Ses engagements et son travail philosophique lui ayant valu une renommée internationale, il est reçu dans les universités du Japon, du Brésil, des États-Unis, du Canada, etc. C’est alors qu’il s’engage dans les mouvements #écologiques, essayant de trouver une voie autre que celle de la droite ou de la #« vieille gauche ». Dans #Les_Trois_Écologies (1989), il soutient que l’#« écologie_environnementale » devrait être pensée d’un seul tenant avec l’#écologie_sociale et l’#écologie_mentale, à travers une « écosophie » de caractère #éthico-politique. Au printemps de 1987, il fait paraître, avec Deleuze, le premier numéro de la revue #Chimères. Ses multiples engagements, ponctués par un séminaire se tenant chez lui à Paris, ne l’empêchaient pas de poursuivre avec Gilles Deleuze un travail philosophique scandé par la parution d’ouvrages fondamentaux, tels que #Mille_Plateaux (1980), #Rhizome (1976), #Kafka, pour une littérature mineure (1975). Leur premier livre en commun, L’Anti-Œdipe (1972), avait fait scandale. Ils soutenaient que le délire est « l’investissement inconscient d’un champ social historique ». Critiquant l’élaboration théorique de la psychanalyse, ils proposaient la notion de #« machines_désirantes » ainsi qu’une pratique originale : la #« schizoanalyse ». C’est dans cette perspective que Félix Guattari écrivit #la_Révolution_moléculaire (1977) et #L_Inconscient_machinique (1979).

    Partie 5
    http://www.youtube.com/watch?v=CV_w--wir50

    #Psychanalyse #Philosophie #Anti_oedipe #Individuation #Domination #Anti-psychiatrie #Subjectivité #Perception #Transmission #Structuralisme #Scientisme #Ethique #Ecosophie #Sciences_sociales #Psychologie #Singularité #Esthétique #Technoscience #Mass_média #Livres #Vidéo

  • MIchel Foucault : L’utopie du corps
    Conscience de soi, conscience du corps ou l’utopie d’un continent à soi.

    Transcription intégrale de la conférence de Michel Foucault : « Le Corps utopique », conférence radiophonique prononcée le 7 décembre 1966 sur France-Culture. Cette conférence a fait l’objet, avec celle intitulée « Les hétérotopies », d’une édition audio sous le titre « Utopies et hétérotopies »

    http://www.youtube.com/watch?v=NSNkxvGlUNY

    http://culturevisuelle.org/imagination/2010/06/05/foucault-«-le-corps-utopique-»

    Ce lieu que #Proust, doucement, anxieusement, vient occuper de nouveau à chacun de ses réveils, à ce lieu-là, dès que j’ai les yeux ouverts, je ne peux plus échapper. Non pas que je sois par lui cloué sur place – puisque après tout je peux non seulement bouger et remuer, mais je peux le “bouger”, le remuer, le changer de place –, seulement voilà : je ne peux pas me déplacer sans lui ; je ne peux pas le laisser là où il est pour m’en aller, moi, ailleurs. Je peux bien aller au bout du monde, je peux bien me tapir, le matin, sous mes couvertures, me faire aussi petit que je pourrais, je peux bien me laisser fondre au soleil sur la plage, il sera toujours là où je suis. Il est ici irréparablement, jamais ailleurs. Mon corps, c’est le contraire d’une utopie, ce qui n’est jamais sous un autre ciel, il est le lieu absolu, le petit fragment d’espace avec lequel, au sens strict, je fais corps.

    Mon corps, topie impitoyable. Et si, par bonheur, je vivais avec lui dans une sorte de familiarité usée, comme avec une ombre, comme avec ces choses de tous les jours que finalement je ne vois plus et que la vie a passées à la grisaille ; comme avec ces cheminées, ces toits qui moutonnent chaque soir devant ma fenêtre ? Mais tous les matins, même présence, même blessure ; sous mes yeux se dessine l’inévitable image qu’impose le miroir : visage maigre, épaules voûtées, regard myope, plus de cheveux, vraiment pas beau. Et c’est dans cette vilaine coquille de ma tête, dans cette cage que je n’aime pas, qu’il va falloir me montrer et me promener ; à travers cette grille qu’il faudra parler, regarder, être regardé ; sous cette peau, croupir. Mon corps, c’est le lieu sans recours auquel je suis condamné. Je pense, après tout, que c’est contre lui et comme pour l’effacer qu’on a fait naître toutes ces utopies. Le prestige de l’utopie, la beauté, l’émerveillement de l’utopie, à quoi sont-ils dus ? L’utopie, c’est un lieu hors de tous les lieux, mais c’est un lieu où j’aurai un corps sans corps, un corps qui sera beau, limpide, transparent, lumineux, véloce, colossal dans sa puissance, infini dans sa durée, délié, invisible, protégé, toujours transfiguré ; et il se peut bien que l’utopie première, celle qui est la plus indéracinable dans le coeur des hommes, ce soit précisément l’utopie d’un #corps incorporel. Le pays des fées, le pays des lutins, des génies, des magiciens, eh bien, c’est le pays où les corps se transportent aussi vite que la lumière, c’est le pays où les blessures guérissent avec un beaume merveilleux le temps d’un éclair, c’est le pays où on peut tomber d’une montagne et se relever vivant, c’est le pays où on est visible quand on veut, invisible quand on le désire. S’il y a un pays féerique, c’est bien pour que j’y sois prince charmant et que tous les jolis gommeux deviennent poilus et vilains comme des oursons

    #Michel_foucault #Philosophie #Corps #Utopie #Mythologie #Histoire #Société #Civilisation #Sacré #Rituel #Tatouage #Corps_continent

  • #France_Culture aujourd’hui 18h15 : « Victime et poseur de bombes : un dialogue basque », reportage de #Bixente_Vrignon.

    Invité(s) : #Jean-Pierre_Massias, professeur de droit public, spécialiste du processus de #paix au #Pays_Basque et auteur du livre « Faire la paix au Pays Basque », préfacé par #Michel_Rocard.

    Depuis 20 ans, des guerres meurtrières ont trouvé leur solution, des dictatures se sont effondrées et des sociétés ont été pacifiquement reconstruites, offrant aux observateurs et aux acteurs de précieuses expériences. De l’accord du Vendredi Saint en Irlande, de la Commission Vérité et Réconciliation d’Afrique du sud à l’instauration de la démocratie en Europe de l’est et dans le monde arabe, bon nombre de signes viennent montrer le chemin de la paix et de la démocratie. De ces succès - et aussi de certains échecs - ressort une certitude : la paix se renforce dans la démocratie, et la démocratie s’instaure/se consolide dans la négociation. La construction de l’avenir ne peut se faire sans un regard objectif et lucide sur le passé ; la violence et la dictature ne sont pas des accidents de l’histoire, mais procèdent de logiques sociales dont il faut comprendre les ressorts pour tenter de les réduire.

    Cette construction est souvent complexe, et comme l’avait dit Michel Rocard lors du débat « L’Art de la paix » de Saint-Jean-de-Luz en 2007, « négocier, c’est bien sûr vouloir, mais c’est aussi savoir ». Savoir comprendre son adversaire, savoir organiser le dialogue, son calendrier et ses différents aspects... mais c’est également accepter de faire des concessions et de laisser le champ libre aux médiateurs. C’est d’ailleurs sans doute dans cette dernière affirmation que réside la principale leçon de ces processus : celle de l’abandon de la mystique révolutionnaire, faite de bien et de mal, pour s’aventurer sur la voie du compromis et de l’équilibre. Passer, comme disait Adam Michnik - le véritable héros du syndicat polonais Solidarité - du « Eux ou Nous » au « Eux et nous »...

    Ces constats, vérifiés dans le monde entier, s’appliquent aussi au conflit basque qui, d’Hernani à Madrid, dresse face à face deux visions du monde, lesquelles doivent trouver à s’accorder.

    Ce livre est fait de ces certitudes, forgées par vingt ans de recherches et d’observation en Europe de l’est, mais aussi en Afrique et sur d’autres théâtres d’opération, puis à partir de 2006 au Pays Basque. De ces certitudes et d’aucune autre : le présent ouvrage ne porte pas sur le conflit basque, ni sur sa nature profonde et - surtout - ne prétend donner aucune leçon à ceux en charge de trouver les solutions. Redisons-le : il est le livre d’un constat, d’observations et d’interrogations.

  • #Côte_d'Ivoire : la Cour de #Justice tranquillise Alliot-Marie
    http://survie.org/billets-d-afrique/2013/224-mai-2013/article/cote-d-ivoire-la-cour-de-justice-4466

    Est-ce vraiment une surprise ? Dans l’affaire du bombardement de Bouaké, #Michèle_Alliot-Marie, l’ancienne ministre française de la Défense, ne sera pas poursuivie devant la Cour de justice de la République, seule habilitée à enquêter sur les actions menées par des ministres dans l’exercice de leur fonction. La plainte déposée en novembre 2012 pour complicité d’assassinats par huit des victimes et leurs familles a donc été classée sans suite malgré les mensonges grossiers de MAM. Circulez, il n’y a donc (...)

    #224_-_mai_2013 #Salves

  • Petite Poucette : la douteuse fable de Michel Serres | Revue Skhole.fr
    http://skhole.fr/petite-poucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres

    C’est bien une sorte de conte, une histoire fabuleuse, comme le suggère le titre du livre, que Michel Serres nous propose, et c’est ce qui rend tout d’abord ce petit livre sympathique et enthousiasmant, et explique sans doute son succès : on aimerait y croire, alors que tant d’autres essais et débats ne cessent de nous annoncer au contraire le déclin, la catastrophe, la crise, etc. Mais cet ouvrage relève aussi, nous semble-t-il, d’un dangereux fantasme, dangereux en ce qu’il fait systématiquement l’impasse sur tous les aspects négatifs ou ambivalents des évolutions en question, produisant ainsi une sorte d’illusion idéologique conduisant à justifier l’état des choses en toute bonne conscience.

    Mais d’autre part, les enjeux de l’éducation et de l’apprentissage, en particulier scolaires, ne peuvent être résumés à la seule « transmission du savoir », même bien comprise. « Apprendre », pour un enfant, ce n’est pas seulement acquérir des connaissances - apprendre que – mais aussi, indissociablement et souvent d’abord, développer des capacités et des savoirs-faire déterminés – apprendre à – et même adopter des lignes de conduites, acquérir certaines dispositions générales, intellectuelles et pratiques, changer de perspective, bref grandir en s’éduquant.

    Et c’est pourquoi la perspective « illitchienne » de M. Serres d’une société où règneraient les processus d’« auto-éducation » et d’ « inter-éducation » entre pairs, et où auraient disparu maîtres, disciplines et écoles - voire éducateurs et parents[29] - ne saurait être autre chose qu’une abstraite utopie. Car s’il y a des maîtres - ainsi que des parents - ce n’est pas parce que ceux-ci seraient essentiellement des autorités cherchant à maintenir leur pouvoir sur les jeunes générations, à perpétuer un monde ancien (le leur) en empêchant que la nouveauté advienne[30], et dont on pourrait désormais faire l’économie en s’en libérant enfin : c’est parce que dans toute société humaine, il y a des générations d’âge différents qui cohabitent, entre lesquelles il est nécessaire et utile d’assurer des passages, une continuité dynamique qui n’est pas obstacle mais condition du développement à venir.

    Mais tout occupé à célébrer ainsi l’agonie des sociétés disciplinaires, Serres feint d’ignorer ce qui se dessine pour leur succéder, et que Gilles Deleuze ou Antonio Negri ont pourtant commencé à penser, dès les années 90, sous le nom de « sociétés de contrôle » : un nouveau régime de domination ayant substitué à la logique visible et centralisée de l’enfermement disciplinaire, celle du contrôle instantané et continu, disséminé et réticulaire, d’une multitude d’individus atomisés, tel qu’il est rendu possible et particulièrement efficient par le développement de l’informatique en réseau dans toutes les sphères de l’existence

    • Je vais vous étonner mais je suis assez d’accord avec la critique de Julien Gautier... et avec le bouquin de Serres. Pour moi, Gautier, qui prétend démolir l’opuscule de Serres, le complète utilement. Le livre de Serres est court, très court. On ne peut pas exiger de son auteur qu’il couvre tous les cas et toutes les nuances. Aujourd’hui, dans la sphère médiatique (les autorités, ceux que Serres appelle les semi-conducteurs car leur discours ne va que dans un seul sens, celui du danger de l’Internet, de l’informatique, des nouvelles technologies, qu’il faudrait absolument civiliser). Il est donc tout à fait justifié de frapper fort en sens inverse, comme le fait Serres. Son livre est un manifeste. Reproche t-on à Marx que son Manifeste du Parti Communiste était tellement court et virant souvent au schématique et au caricatural ? Le but d’un manifeste est de réveiller. Serres proclame que les technologies de l’information et de la communication ne sont pas forcément négatives et que les inquiétudes des semi-conducteurs sont avant tout dues à leurs peurs d’être dépossédés de leur pouvoir (un aspect très concret des « conditions concrètes dominantes dans lesquelles se développent aujourd’hui les technologies numériques » dont Gautier oublie complètement de parler).

      Alors, bien sûr, c’est plus compliqué que cela, Serres est trop unilatéral, etc. C’est pour cela que j’apprécie qu’on complète et nuance sa pensée. Mais Serres a raison sur le point principal : les vieilles institutions craquent de partout et nous avons une occasion de les changer.

      Enfin, sur l’éducation, Gautier est aussi caricatural que Serres. Serres laisse en effet entendre que l’éducation peut se faire juste en laissant Petite Poucette et sa tablette devant le Web. Mais Gautier, en critiquant cette vision, défend une vision tout aussi unilatérale (et franchement corporatiste), un monde merveilleux où tous les enseignants seraient parfaits, passionnants et auraient tous à cœur le progrès de leurs élèves, vers l’état de bon citoyen heureux. Que l’école puisse servir à l’endoctrinement, à l’abrutissement, à l’apprentissage de la haine (l’école de Jules Ferry tournée vers la ligne bleue des Vosges) est complètement oublié.

      (J’ajoute que, si l’article de Gautier est bien écrit et argumenté, la grande majorité des commentaires sont ahurissants de nullité, tendance « vieux con », à faire passer Finkielkraut pour un fana d’Internet et Topaze pour un pédagogue. Involontairement, ces commentaires participent bien à la démonstration de Serres comme quoi les semi-conducteurs ont peur de la remise en cause de leur position.)

  • Mathematical Impressions: Goldberg Polyhedra
    https://www.simonsfoundation.org/multimedia/mathematical-impressions-goldberg-polyhedra

    In the 1930s, Michael Goldberg designed a family of highly symmetric spherical forms consisting of hexagons and pentagons. Because of their aesthetic appeal, organic feel and easily understood structure, they have since found a surprising number of applications ranging from golf-ball dimple patterns to nuclear-particle detector arrays …

    Source: Simons Foundation: Advancing Research in Basic Science and Mathematics

    #goldberg_polyhedra #george_hart #geometry #mathematics #michael_goldberg #geometry #mathematical_impressions #mathematics

  • Le Monde publie les lubies d’un certain Michel Moawad, « Président du Mouvement de l’Indépendance libanais ». Encore un fils de, totalement insignifiant au Liban, mais avec plein d’idées pas du tout originales qui passent dans le journal de référence.
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/18/syrie-l-inaction-ou-le-choix-du-chaos_3432163_3232.html

    C’est la question d’une zone d’influence iranienne en Méditerranée, et au contact d’Israël qui est posée, le clan Assad apparaissant de plus en plus clairement comme un vassal de l’Iran à l’instar du Hezbollah.

    Cette nouvelle configuration laisse craindre un effacement des Etats tels que nous les connaissons au Proche et Moyen Orient, au premier rang desquels la Syrie et le Grand Liban. On est en droit de craindre la disparition de la diversité et de la richesse culturelle et religieuse régionale au profit d’une uniformatisation par l’extrémisme, d’une disparition des minorités, notamment chrétiennes, et d’un renforcement de l’influence iranienne et de ses velléités nucléaires. Les portes de l’Europe s’agitent et pourraient s’ouvrir sous la pression des extrémistes et l’intensification de la pression migratoire.

    Le « Mouvement de l’Indépendance » n’a aucun député depuis 2009 (la fiche Wikipédia décrit le mouvement comme néoconservateur).

  • „Secret, sécurité et vie privée” par #Michel_Wieviorka

    http://wieviorka.hypotheses.org/191

    Edward Snowden n’était pas au cœur du système, c’était un consultant, peu diplômé, un sans grade, dont les orientations idéologiques, libertariennes, auraient pu être connues aisément de ses employeurs. Les révélations qu’il a pu faire suggèrent des carences dans la façon dont la NSA assure sa propre sécurité électronique. Les Etats-Unis surveillent le monde entier, mais cette surveillance ne résiste pas elle-même à l’intrusion et à la divulgation.

    Cette affaire conduit aussi à examiner le modèle d’Etat qu’elle illustre. Ce modèle ne correspond pas à un régime totalitaire visant à contrôler jusqu’aux consciences individuelles, et il ne faudrait pas pousser trop loin la comparaison avec 1984 de George Orwell – un livre publié en 1949 dont les ventes viennent d’être relancées par cette affaire. Il s’agit plutôt de voir, en fouillant dans Google, Face Book, etc., comment se forment les idées, y compris au niveau d’une personne qui envoie des mails, des SMS, des images qui sont analysés dans leur éventuelle évolution. Au delà d’un hypothétique savoir sur le terrorisme en préparation, le pouvoir ne vise pas à imposer aux consciences sa vision du monde, mais à savoir en temps réel comment pensent les individus.

    #Données_personnelles #Big_data #liberté #Vie_privée #Transparence #Sociologie #Société #Contrôle #Etats_unis

  • Michel Rocard : « Pour sortir de la crise, il faut travailler moins » - Technikart
    http://www.technikart.com/les-blogs/raphael-turcat-technikart/6511-michel-rocard-pour-sortir-de-la-crise-il-faut-travailler-moins

    Justement : pour lutter contre le chômage, vous avancez qu’il faut passer aux 32 heures hebdomadaires et à la semaine dequatre jours. Votre plan secret, c’est que Laurence Parisot fasse un infarctus ?
    (Sourire.) C’est même la seule chose à faire puisque rien d’autre ne marche ! Il s’agit à la fois de combattre le chômage et la précarité. Et, pour comprendre, il faut réveiller la mémoire. Pendant les cent premières années du capitalisme, les salaires ont été multipliés par huit et le temps de travail, divisé par deux. Au début des années 1920, Henry Ford trouve que l’économie est encore trop ralentie par les effets de la Première Guerre mondiale. Il adopte la semaine de travail de cinq jours payés six, ce qu’il traduit par cette formule : « Je paye mes salariés pour qu’ils m’achètent mes voitures. » Puis viennent les Trente Glorieuses (1935-1973) qui ont été des années à 5% de croissance dans tous les pays capitalistes ainsi que de plein emploi. Les négociations faisaient qu’on indexait le salaire sur la productivité.

    #Michel_Rocard #productivité #chômage

  • « Les mots et les choses » de #Michel_Foucault est une des oeuvres fondatrice de la pensée « structuraliste ».
    http://www.youtube.com/watch?v=CVy_frFL7w4


    #Philosophie #Linguistique #Ethnologie #Epistémologie #Ordre #Vérité #Sciences_humaines #Homme_nouveau #Marxisme #Humanisme #Structuralisme #Livre #Pierre_Dumayet #Vidéo

    Une présentation de l’ouvrage :
    http://michelfoucault.fr/2010/03/13/les-mots-et-les-choses

    Les Mots et les Choses n’est pas tant l’histoire de la constitution des sciences humaines, pas plus que celle du discours. Ce qui importe n’est pas en premier lieu les linéaments hésitants de Foucault dans son histoire de la vérité, que l’hésitation elle même, ou plutôt faudrait-il dire la lutte de Foucault avec les mots pour l’instauration de cette nouvelle pratique discursive critique. Celle-ci prend pour objet le discours en tant que sujet historique. Mais cette instauration posait problème, car la possibilité même de l’analyse historique critique du discours demandait à être fondée au sein du discours. Pour le dire plus simplement : discourir sur les modes de constitution du discours avait pour préalable de forger dans la langue une seconde langue qui se prête à cette analyse.

  • McDonald’s : 1.000 Emplois d’avenir devraient être créés en juin - RTL.fr
    http://www.rtl.fr/actualites/info/article/mcdonald-s-1-000-emplois-d-avenir-devraient-etre-crees-au-mois-de-juin-776190622

    INFO RTL - La chaîne fast food McDonald’s devrait très prochainement annoncer la création de 1.000 Emploi d’avenir pour renforcer ses équipes.

    McDo peut se vanter d’une chose : faire preuve de dynamisme en matière d’emploi. Toujours à la pointe sur ce sujet, la chaîne de restauration rapide semble prête, selon une information RTL, à recruter 1.000 Emplois d’avenir, ce dispositif d’insertion professionnelle mis en place par le gouvernement en direction des moins de 25 ans.

    Pour l’instant, McDonald’s refuse de s’exprimer sur le sujet. Ces 1.000 jeunes devraient avoir un profil similaire à ceux recrutés par les entreprises publiques, dans ce même cadre : des jeunes de moins de 26 ans déscolarisés.

    McDo serait en train de régler les derniers détails de ces embauches avec les services de Michel Sapin au ministère du Travail. Ces 1000 emplois d’avenir deviendront ainsi les premiers crées dans le secteur marchand.

    #Michel_Sapin #précaires #jeunes #McDonald

  • P.O. : une chômeuse meurt lors d’une saisie faite pour Pôle Emploi
    http://www.midilibre.fr/2013/05/31/info-midi-libre-p-o-une-chomeuse-meurt-d-un-malaise-lors-d-une-saisie-fait

    Info Midi Libre - Une femme de 51 ans a été victime d’un malaise fatal jeudi après-midi à Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales) alors qu’un huissier venait effectuer une saisie à son domicile pour recouvrer une dette de 1790 € qu’elle avait auprès de Pôle Emploi.

    La victime s’est effondrée à l’arrivée des gendarmes, appelés par l’huissier à la suite d’une première altercation avec la quinquagénaire.

    #trop_perçu #pôle_emploi #Michel_Sapin #chômage

  • Le Moine Bleu: La nostalgie #Zenkyoto
    http://www.lemoinebleu.blogspot.fr/2013/05/la-nostalgie-zenkyoto_8141.html

    Dans un entretien accordé le 6 mai dernier au journal Libération, M. #Michel_Sapin – toujours vert – faisait la déclaration suivante : « Lors de mes déplacements, je ne ressens pas de violence à notre endroit. » Que M. Sapin incline à estimer suffisante la résistance, voire proche le redressement, dans l’opinion, du gouvernement auquel il appartient, la chose paraît bien compréhensible. Elle procède, à vrai dire, d’une politique d’auto-persuasion primitive adoptée, jusqu’à un certain point, relativement à la qualité intrinsèque des marchandises qu’ils proposent, par tous les commerçants de l’univers. Ainsi, du point de vue d’Ordralfabétix, par exemple, le poisson vendu par ses soins aux habitants de son village restera frais l’éternité entière. De même, pour M. Servier et ses amis, le Médiator aura toujours parfaitement honoré ses nobles fonctions de médicament. Et le temps nous manque, hélas ! pour évoquer, autant que nous le souhaiterions, d’autres produits du même genre, telles les succulentes lasagnes de la maison Findus ou les prothèses mammaires du célèbre docteur Maure. 
    Mais revenons, si vous le voulez bien, à M. Sapin. 
    Celui-ci, donc, pour traduire ses propos cités plus haut en un langage quelque peu #populaire, nous livre au fond la confidence suivante : « Tout marche comme sur des roulettes, vous avez vu ? Malgré ce qu’on leur fout dans la gueule tous les jours, à ces cons-là, je peux même sortir dans la rue sans me faire défoncer la bouche… » (...) nous ne saurions cependant trop inciter M. Sapin à la mesure, voire à la prudence. Il est en effet des situations où le désespoir, fût-il absolument parfait, n’entraîne pas comme seules conséquences nécessaires – inoffensives – la passivité ou l’indifférence publiques. (...)

    Il s’agit de s’éloigner franchement de la situation française – et européenne – du moment pour vérifier, dans cet éloignement même, la permanence de certaines vérités et processus.
    Oublions donc un peu, quelques minutes seulement, MM. Hollande, Fabius ou Sapin.
    Prenons de la hauteur.
    Changeons complètement de sujet.
    Évoquons plutôt le cas du #socialiste japonais Inejiro Asanuma, et de son assassinat sanglant – à coups de sabre – en 1960, devant des millions de téléspectateurs. (...)

    #japon #

  • L’Archéologie du savoir, par #Michel_Foucault
    http://www.youtube.com/watch?v=Wzjw6LGQtMw

    http://1libertaire.free.fr/CourssurFoucault04.html

    L’Archéologie du savoir entreprend de penser la discontinuité dans l’#histoire des #idées, des #sciences, de la #philosophie de façon « #archéologique », ie en demandant comment on passe des #documents aux monuments, comment on construit des faits historiques. Par là même, Foucault suggère de modifier drastiquement le concept usuel de temps historique : au lieu d’un temps linéaire et totalisable, il faut se représenter une stratification, une dispersion, des séries d’événements. Il faut penser une histoire « qui ne serait pas #système, mais dur #travail de la #liberté » (p. 23). (cf. p. 25-26, pour l’idée qu’il ne s’agit pas d’appliquer une quelconque #méthode #structuraliste, ni d’utiliser les #catégories des totalités #culturelles - visions du #monde, types idéaux, etc. -, mais de « définir une méthode d’analyse historique qui soit affranchie du thème #anthropologique »). Et par là même se trouve abandonnée l’idée d’une histoire progressive de la #raison et celle du #sujet comme conscience - #conscience #rationnelle, ou conscience historique qui rassemblerait les événements discontinus en des totalités intelligibles et unitaires. Il n’y a plus de sujet fondateur. « En ce point se détermine une entreprise dont l’Histoire de la #folie, la #Naissance de la #clinique, Les_Mots_et_les_Choses ont fixé, très imparfaitement, le dessin. Entreprise par laquelle on essaie de prendre la mesure des #mutations qui s’opèrent en général dans le domaine de l’histoire » (p. 25).

    De fait, c’est là qu’apparaît à ce stade l’unité du travail de Foucault : se débarrasser de la #souveraineté_du_sujet classique - afin qu’il devienne possible, dans une dernière phase, d’entreprendre de repenser l’#individu (mais plus comme conscience constituante). L’archéologie du savoir représente une étape essentielle de ce processus, celle qui permet de faire éclater simultanément la conscience transcendantale et le temps historique traditionnel. Elle représente en ce sens un retour réflexif sur la démarche « aveugle » des livres précédents :
    « Les enquêtes sur la folie et l’apparition d’une #psychologie, sur la #maladie et la naissance d’une #médecine clinique, sur les sciences de la #vie, du #langage et de l’#économie ont été des essais pour une part aveugles : mais ils s’éclairaient à mesure, non seulement parce qu’ils précisaient peu à peu leur méthode, mais parce qu’ils découvraient - dans ce débat sur l’#humanisme et l’#anthropologie - le point de sa possibilité historique » (p. 26).

    #Philosophie #Structuralisme #Histoire #Foucault #Vidéo

  • Emplois d’avenir, le gouvernement en appelle au secteur privé - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/tout-info-tout-eco/emplois-d-avenir-le-gouvernement-en-appelle-au-secteur-prive-982473-2013-

    Après les stages Barre, en 1976, après l’interdiction du #RMI aux moins de 25 ans par le #P.S (et une assemblée nationale unanime), en 1988, nos bons maitres restent toujours prêts à organiser les conditions du dressage à la précarité des entrants dans le #salariat.

    #précarité #emploi-d'avenir #jeunes #Michel_Sapin

  • DAFT PUNK :: : Critiques et perspectives de la musique populaire | Gonzai
    http://gonzai.com/daft-punk-critiques-et-perspectives-de-la-musique-populaire

    Vidéo : http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-musique/pid5065-live-du-grand-journal.html?vid=849208

    Dit plus clairement : jadis réputé comme d’incontrôlables merdeux capables de sortir des clips pornos sur Internet, capables aussi de s’affranchir du système en organisant eux-mêmes leurs tournées, capables aussi de refuser les mirobolantes offres de l’industrie, La Femme se retrouve aujourd’hui propulsé sur le devant de scène, là devant Nabila, ô temps suspends ton envol, pour un concert au Grand Journal, tous maquillés comme des enfants prêts à divertir les grands sans même avoir conscience que le piège vient de se refermer sur eux. Too much, too soon.
    Personne n’a jusque là tressé de parallèle avec feu la scène des Baby Rockers, mais paradoxalement les plus vieux se souviendront tout de même que, mêmes causes, mêmes effets, l’industrie finit toujours par étouffer ceux qui croient pouvoir biaiser le système de l’intérieur. En s’affichant ainsi sur un média de masse, la clique des vingtenaires ignore certainement qu’elle vient de griller une première vie.

    #industrie #musique #La_Femme #LGJ ~#Michel_Denisot #Daphné_Burki #Nabila

  • Les drogues entre influence, quête d’ailleurs et liberté

    http://www.politis.fr/Les-drogues-entre-influence-quete,21207.html

    Une fois n’est pas coutume, parlons exposition et œuvres d’art. Et pas n’importe quelles œuvres ! Sous la férule de son commissaire, Antoine Perpère – ancien infirmier de Marmottan, reconverti artiste – l’exposition Sous influences dévoile deux siècles de relations intimes entre artistes et psychotropes. Certaines sont occasionnelles, d’autres sont régulières, voire de concubinage notoire. Elles sont pour la plupart assez fusionnelles et quelques-unes traduisent un certain penchant à l’incontinence.

    Toutes donnent lieu à des essais de traduction visuelle ou audiovisuelle de ces moments d’ailleurs, ces voyages intérieurs provoqués par la prise de ce qu’on appelle communément les « drogues ». Perpère préfère les qualifier de « produits psychotropes », incluant de fait l’alcool et les médicaments, que les bien-pensants, experts ès drogues ou ès prévention des addictions, s’obstinent à sortir du tableau....

    http://www.dailymotion.com/video/xxhl76_sous-influences-teaser_creation&start=4

    #drogues #psychotropes #art #artaud #antoine_perpère #michaud #picabi #charcot #bellmer #Yayoi_Kusama #ailleurs #paradis_artificiels #frederic_post #Bryan_Lewis_Saunders #enjoy ;-)