• La presse mainstream et l’extrême-droite

    L’ensemble des personnels du JDD (groupe Lagardère tout juste racheté par Bolloré) viennent de voter (à 99%) une grève de 24 heures.

    Motif, l’actuel directeur de la rédaction, Jérome Béglé prend la direction de Paris-match (itou Bolloré).

    Remplacé par Geoffroy Lejeune, grand ami de Zemmour et Le Pen la jeune, tout juste viré du Point pour extrémisme :-)

    Qui sera secondé par Charlotte d’Ornenas, la nouvelle Jeanne d’Arc des fachos...

    2027 c’est demain...

    • Geoffroy Lejeune, une croisade réactionnaire jusqu’au « Journal du dimanche »
      https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2023/06/24/geoffroy-lejeune-une-croisade-reactionnaire-jusqu-au-journal-du-dimanche_617

      Une décennie qu’il fait sien le conseil livré en 2012 par l’idéologue d’extrême droite #Patrick_Buisson : « Investissez les médias. »

      A sa sortie de l’Ecole supérieure de journalisme de Paris et d’un stage au Point, en 2011, Geoffroy Lejeune atterrit à Valeurs actuelles, recruté par le patron de l’époque, Guillaume Roquette, actuel directeur de la rédaction du Figaro Magazine. Le titre des droites anti-gaullistes vivote. Un nouveau directeur, Yves de Kerdrel, doit le relancer pour en faire le journal de « la droite qui s’assume ». En 2016, la revue célèbre ses 50 ans, le milliardaire franco-libanais Iskandar Safa vient de la racheter. Geoffroy Lejeune est promu directeur de la rédaction, il a 27 ans. Sa mission : faire oublier les excès, comme cette « une » sur les Roms ayant valu au journal d’être condamné pour provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence.
      Déterminé à mener le « combat culturel », Geoffroy Lejeune fait venir Charlotte d’Ornellas, qui a débuté au site d’extrême droite Boulevard Voltaire, proche des catholiques traditionalistes et des sphères identitaires. Mais aussi son propre frère, Bastien Lejeune, promu rédacteur en chef. Son ami Tugdual Denis, venu du Point, devient son adjoint. « Les Charlotte d’Ornellas, Eugénie Bastié, Alexandre Devecchio restent des exceptions dans le milieu médiatique », déplore-t-il, en appelant au « sursaut » à l’école créée par Marion Maréchal, l’une de ses amies les plus chères depuis l’adolescence.
      Pas de deux avec la Macronie jusqu’à l’irruption de Zemmour
      Outre la nièce de Marine Le Pen – à qui il consacre de nombreux numéros –, ses intimes comptent le chanteur Vianney, l’humoriste Gaspard Proust, avec qui il part en vacances dans son chalet des Alpes, ou encore l’écrivain aux accents réactionnaires Michel Houellebecq. En avril 2019, ce dernier l’invite à l’Elysée pour sa remise de Légion d’honneur, décision à laquelle #Geoffroy_Lejeune a concouru… à travers son ami Bruno Roger-Petit, actuel conseiller mémoire d’Emmanuel Macron.

      suivi de Comment l’extrême droite a infiltré les médias, juin 2022
      https://justpaste.it/agiif

      #media #extrême_droite #Vincent_Bolloré

    • L’impact de La Manif pour tous

      Le quinquennat de François Hollande marque un coup d’accélérateur. La droite conservatrice, pourtant peu habituée à battre le pavé, n’en revient pas du succès de La Manif pour tous, qui s’oppose au mariage entre personnes de même sexe. « J’ai été étonnée du nombre et de la durée de la mobilisation. Ça a créé un désir militant », se souvient Charlotte d’Ornellas, catholique conservatrice revendiquée, partie prenante du mouvement. Tandis que le couple Ménard lance le site de la droite « hors les murs » Boulevard Voltaire, des jeunes gens aux antipodes des caricatures poussiéreuses de la génération Le Pen ou des Versaillais en chaussures bateau trouvent le chemin des chaînes d’infos, qui cherchent justement des personnalités tranchées pour pimenter les débats – et soutenir les audiences.

    • Pourtant, de l’aveu même de ses protagonistes, la conquête gramsciste de l’opinion, qui vise à remporter la bataille culturelle des idées, ne cesse d’avancer. « Dans les années 1980, ceux qui critiquaient l’immigration, la mondialisation, on les voyait comme des Bourvil à vélo, des vieux cons des années 1950 », décrit le député RN Philippe Ballard, quarante ans de journalisme, dont vingt-cinq à TF1, et passé au RN en 2021. Selon eux, le réel aurait simplement rattrapé des médias idéologiquement aveuglés. Pourtant, alors qu’Eric Zemmour et les rédactions revenaient, cet automne, de manière obsessionnelle sur l’immigration, ce sujet ne figurait pas en tête des préoccupations des Français. « Un combat culturel est gagné quand un sujet devient normal dans la tête des gens », insiste Charlotte d’Ornellas.

    • En cinq ans, les choses ont changé : « Quand Emmanuel Macron a été élu, les chaînes d’infos faisaient l’actu. Maintenant, c’est une espèce de système réseaux sociaux-YouTube-chaînes d’opinion », constate une source à l’Elysée

    • re : https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2023/06/24/geoffroy-lejeune-une-croisade-reactionnaire-jusqu-au-journal-du-dimanche_617

      cité par @colporteur plus haut,

      En avril 2019, [#Michel_Houellebecq] l’invite à l’Elysée pour sa remise de Légion d’honneur, décision à laquelle #Geoffroy_Lejeune a concouru… à travers son ami #Bruno_Roger-Petit, actuel conseiller mémoire d’Emmanuel Macron.

      Si le « conseiller mémoire » de Macron est membre du club des réacs, c’est pas juste les médias / mainstream qui sont « investis » par l’extrême droite ; c’est carrément, officiellement, la tête de l’état :-)

      Plus les pieds, vu qu’on a réussi collectivement à envoyer presque 90 FN au parlement.

    • « Tableau de chasse » de #Vincent_Bolloré :

      https://www.francetvinfo.fr/economie/medias/canal-i-tele-paris-match-avant-le-jdd-la-mainmise-de-vincent-bollore-su

      Vincent Bolloré récidive. Spécialisé à l’origine dans la papeterie, l’homme d’affaires a débuté la construction de son empire médiatique il y a près de dix ans, en 2014, en accédant à la présidence du conseil de surveillance du groupe Vivendi, et du même coup de sa filiale Canal+. Récemment, le milliardaire a étendu sa toile en lançant une OPA (offre publique d’achat) sur les médias du groupe Lagardère. Après la validation de l’opération par la Commission européenne, le patron ultra-conservateur est entré en conflit avec la rédaction du JDD.

    • Soutien au « JDD » : la droite défend Geoffroy Lejeune, Jean-Luc Mélenchon détonne à gauche
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/29/soutien-au-jdd-la-droite-defend-geoffroy-lejeune-jean-luc-melenchon-detonne-

      Les trois chefs de partis de gauche ont signé la tribune de soutien où l’on retrouve des élus de La France insoumise (LFI), comme les députés Clémentine Autain, Manon Aubry, Louis Boyard, Alexis Corbière, Eric Coquerel et Raquel Garrido. Mais pas de trace de Jean-Luc Mélenchon. Une décision assumée en interne par l’ancien candidat à l’élection présidentielle, qui renoue avec ses critiques contre la presse. Dans une tonalité qui dépasse largement la critique, consensuelle à gauche, de la concentration des médias.

      Dans une boucle interne, M. Mélenchon a estimé que signer la tribune n’avait « pas de sens ». Il justifie : « Le JDD nous a insultés et traînés dans la boue toutes les semaines depuis au moins un an. Et dans son dernier numéro paru, encore. C’était d’ailleurs un véritable tract pro-Le Pen. » Il ajoute que « tous les larbins de Bolloré qui composent cette rédaction vont reprendre le travail pour lequel ils sont payés depuis longtemps, promouvoir l’extrême droite ».

    • J’en parlais ici des grévistes du JDD :
      https://seenthis.net/messages/1007908#message1007917

      Les grévistes du JDD ont-ils une explication au fait qu’ils ont zappés eux aussi ce naufrage sur ordre de Frontex ? Ont-ils une explication sur leur « point de vue équilibré » dans leur compte-rendu sur les évènements qui ont ponctué la réforme des retraites ? Pourquoi vont-ils s’étonner quand ils vont s’apercevoir que plus personne n’est en mesure de les soutenir, à la façon de l’histoire du « quand ils s’en sont pris aux juifs, je n’ai rien fait, etc... » ?

  • Réactions françaises. Enquête sur l’extrême droite littéraire, de François Krug (Seuil, 224 p.)

    #Michel_Houellebecq, #Sylvain_Tesson et #Yann_Moix, chacun de ces auteurs a réécrit, à sa manière, La Lettre volée (1844), d’Edgar Allan Poe. Ecrivains en vogue, ils ont cultivé des accointances avec l’extrême droite. Ces faits sont connus, mais, dans le débat public, une forme de pudeur persiste avant de les évoquer. Dans une enquête haletante, #François_Krug lève le voile sur ces relations. Journaliste indépendant, il collabore régulièrement au Monde et à « M Le magazine du Monde ».

    C’est sur Sylvain Tesson que François Krug nous en apprend le plus. Son récit Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016) vient d’être adapté au cinéma avec Jean Dujardin dans le premier rôle. Le succès a permis à Sylvain Tesson de parfaire son personnage d’écrivain bourlingueur, usant sa bohème à maudire la modernité. Il marche dans les pas de Jean Raspail, amant lui aussi du voyage et auteur du Camp des saints (Robert Laffont, 1973), un roman imaginant une France envahie par une horde d’immigrés. Depuis son premier voyage, en 1993, jusqu’à la mort de Raspail, Tesson correspond avec lui. Il était également proche de #Dominique_Venner, père de l’extrême droite d’après-guerre. François Krug démontre d’ailleurs que l’émission « Un été avec Homère », animée par Sylvain Tesson, sur France Inter, en 2017, offrait une interprétation de l’Iliade et de l’Odyssée étrangement proche de celle développée par Venner.

    Sinistre cohérence

    Pour sa part, Michel Houellebecq accompagne depuis longtemps la carrière de jeunes pousses de l’ultradroite journalistique et littéraire. #Geoffroy_Lejeune arrive à la direction de la rédaction de #Valeurs_actuelles alors qu’il n’a pas encore 30 ans, et, très rapidement, il reçoit le soutien de Houellebecq.

    En 2010, le Goncourt remporté par le romancier pour La Carte et le territoire (Flammarion, 2010) lui ouvre les portes de l’Elysée. Michel Houellebecq répond à l’invitation à dîner de Nicolas Sarkozy, en se rendant au palais présidentiel accompagné des animateurs d’un ancien site de la fachosphère (Sur le ring), #David_Kersan et #Laurent_Obertone – auteur de La France Orange mécanique (Ring, 2013), un essai dénonçant le prétendu « ensauvagement » de notre pays.

    En 1996, Sébastien Lapaque et Luc Richard, jeunes membres de l’Action française, sont séduits par la poésie antilibérale de Michel Houellebecq et réalisent, avec lui, une interview pour Immédiatement, la revue monarchiste qu’ils viennent de créer. Michel Houellebecq continue de fréquenter l’#Action_française.

    En 2019, la presse avait révélé comment Yann Moix avait créé et distribué des fanzines antisémites lorsqu’il était étudiant. Par la suite, il s’est lié d’amitié avec Paul-Eric Blanrue, auteur d’un documentaire élogieux sur le négationniste #Robert_Faurisson. Pour Tesson, Houellebecq et Moix, ces rencontres ne relèvent pas de l’accident de parcours, mais d’une sinistre cohérence, que reconstitue, avec soin, le journaliste.

    (Le Monde)

    #extrême_droite #écrivains #curious_about

  • Michel Houellebecq, de la posture à la position : entretien avec Vincent Berthelier par Pierre Tenne https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/18/houellebecq-entretien-berthelier

    Depuis la parution, cet automne, de ses propos islamophobes dans la revue d’extrême droite Front Populaire, #Michel_Houellebecq a réécrit certains passages de son entretien à la suite d’une menace de plainte par la Grande Mosquée de Paris. L’une de ses phrases séparant les musulmans des Français et justifiant la violence contre eux (« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent ») s’en prend désormais aux étrangers avec lesquels il les confond (« Ce que les Français demandent, et même ce qu’ils exigent, c’est que les criminels étrangers soient expulsés, et en général que la justice soit plus sévère avec les petits délinquants »). Pour le défendre, une partie de la presse française a mis en avant son rôle d’écrivain. Mais n’est-ce pas justement la littérature qui est utilisée par le militant politique Michel Houellebecq pour faire passer ses idées et éviter la justice ? Le chercheur #Vincent_Berthelier, qui a analysé le #style_réactionnaire de Maurras à Houellebecq, analyse cet épisode, les stratégies de l’auteur et le contexte littéraire et politique français où les représentations de l’extrême droite littéraire se sont (ré)implantées...

    #extrême_droite #Michel_Onfray #écrivain #réaction #littérature #écrivain_réactionnaire #racisme #PMA #islam #insécurité #idéologie #droitisation #prix_Nobel #Annie_Ernaux

  • Injure raciste ou #Liberté_d'expression : la réponse des tribunaux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020216/injure-raciste-ou-liberte-dexpression-la-reponse-des-tribunaux

    Comment les juges s’y prennent-ils pour caractériser le « #racisme » d’une phrase, d’une blague ou d’un dessin ? Fallait-il condamner Charlie, Dieudonné, Houellebecq, Hortefeux et tous ceux passés ces dernières années au tribunal ? Réponses avec la professeure de droit Gwénaële Calvès, qui publie un livre dans lequel elle donne du sens aux décisions de justice et met à mal la théorie du « deux poids deux mesures ».

    #France #Antisémitisme #blasphème #Brice_Hortefeux #caricatures_de_Mahomet #Charb #Charlie_Hebdo #christiane_taubira #Dieudonné #Georges_Frêche #islamophobie #Michel_Houellebecq #Minute #Présent

  • Dans le tombeau de l’intellectuel français de souche - Page 4 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/171015/dans-le-tombeau-de-l-intellectuel-francais-de-souche?page_article=4

    Cela fait des années maintenant que les médias, avec une persévérance qui confine à l’obsession, sont devenus le théâtre de l’emphase identitaire, la scène sans cesse rejouée de l’inconfort français : identité malheureuse, racisme anti-Blanc, phobie de l’autre s’y donnent à lire sans scrupule ni recul. Et sur cette scène, c’est la même histoire qui est racontée, celle du « petit Blanc » oublié, méprisé, insulté par le « méchant » Maghrébin et sa femme voilée, la masse colorée des Français sans souche qui transgressent les règles du jeu de la laïcité, de la République.

    L’objectif est clair : connecter les transformations de la société française à la question de l’immigration. Et pour cela, construire la figure d’un ennemi intérieur, un autre inassimilable, le Musulman, le Rom, l’Étranger, le jeune de banlieue, selon les mêmes méthodes utilisées par les antisémites pour construire la figure du Juif malfaisant. Il s’agit moins de défendre le vrai peuple injustement méprisé, comme le prétend Onfray, que de reconfigurer la société, en traçant une frontière entre les insiders et les outsiders, les Français et les réfugiés, le Citizen et le Denizen…

    Ce message, ce sont les médias qui le formatent et le diffusent. Les intellectuels médiatiques n’en sont que les porte-parole. Il n’ont même pas le privilège de l’antériorité. C’est flagrant dans le cas de Michel Onfray, qui ne fait que suivre, à l’instar de politiques, la pente d’une opinion publique formatée par les médias. Ça l’est plus encore d’Éric Zemmour, qui n’appartient pas à la sphère intellectuelle mais à l’univers médiatique des radios et des talk-shows. C’est aussi vrai d’Alain Finkielkraut, qui se confie depuis des années à ce qu’il dénonce et se précipite dans le grand trou noir médiatique qui nourrit et aiguise ses obsessions et ses peurs.

    La dérive droitière des intellectuels est la forme que prend leur ralliement à la doxa médiatique, leur soumission à l’air du temps. Ils ne dérivent pas à droite, ils suivent la pente des idées reçues. Ils sont absorbés par le trou noir des médias, cette bouche d’ombre qui avale et dévore toute expérience réelle de création ou de pensée. Ce n’est pas seulement à la dérive droitière d’intellectuels que nous assistons, mais à la dévoration médiatique de toutes les figures publiques de la représentation. Homo politicus. Homo academicus. Homo mediaticus. Toutes les figures publiques y succombent l’une après l’autre : la figure du politique, privée de sa puissance d’agir, celle du journaliste, de son indépendance, celle de l’intellectuel, du magistère de la pensée.

    Homme politique sans pouvoir, journaliste embedded et intellectuel sans œuvre : voilà les trois figures de la dévoration médiatique. Déchargées de leur puissance d’agir, ayant perdu toute autonomie, elles fusionnent sous nos yeux pour donner naissance à l’histrion, au polémiste, qui est la forme terminale de l’intellectuel médiatique. Dans un univers où la manipulation des pulsions a pris la place de l’échange des idées et des expériences. C’est la mort de l’intellectuel français de souche.

    Il ne manquait qu’un meeting à la Mutualité, sans autre prétexte que la défense de Michel Onfray, pour lui servir d’obsèques nationales. Ce sera chose faite le 20 octobre prochain. Qui s’en plaindra ?

    #médias #intellectuels

  • Dans le tombeau de l’intellectuel français de souche - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/171015/dans-le-tombeau-de-l-intellectuel-francais-de-souche

    Homme politique sans pouvoir, journaliste embedded et intellectuel sans œuvre : voilà les trois figures de la dévoration médiatique. Déchargées de leur puissance d’agir, ayant perdu toute autonomie, elles fusionnent sous nos yeux pour donner naissance à l’histrion, au polémiste, qui est la forme terminale de l’intellectuel médiatique. Dans un univers où la manipulation des pulsions a pris la place de l’échange des idées et des expériences. C’est la mort de l’intellectuel français de souche.

    • « Il ne manquait qu’un meeting à la Mutualité, sans autre prétexte que la défense de Michel Onfray, pour lui servir d’obsèques nationales. Ce sera chose faite le 20 octobre prochain. »

      Michel Onfray convoque ses soutiens à la mutualité
      Olivier Faye, Le Monde, le 19 octobre 2015
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/19/michel-onfray-convoque-ses-soutiens-a-la-mutualite_4763591_823448.html

      « Régis Debray, Alain Finkielkraut , Pascal Bruckner, Jean-François Kahn, Jean-Pierre Le Goff et bien d’autres devraient être présents... »

    • Ce matin il passait sur France culture dans la matinale. C’est très étrange. Quand on lui demande pourquoi il écrit une tribune dans éléments dans le voisinage antisémtite de Ratier, l’explication est remarquablemnt capillo-tractée, j’en concevrais presque de l’admiration pour sa part de fiction et d’improvisation et limite je me dirais, ça se teindrait presque si, et c’est là où je veux en venir, il ne finissait pas par expliquer qu’en gros il est obligé, contraint, à son corps défendant, de parler et d’écrire partout parce que sinon on ne parle pas assez de lui et de son oeuvre. Et alors là les bras m’en tombent. Par exemple en été depuis douze ans, son temps d’antenne sur France Culture est de 28 heures mensuelles, ce dont personne ne peut se targuer. Et donc quand on lui fait remarquer que tout de même il bénéficie d’une émission sur le même France Culture , le monde selon Michel Onfray, là je dois dire que je n’ai pas le courage d’aller écouter pour voir, en gros il répond que oui, mais vraiment à Libération on dit que du mal de lui et on ne le publie pas. Et pire au Monde

      En fait ce type a un problème de mégaphone, il voudrait un autre modèle dans une autre marque.

      Sans compter que je trouve remarquable quand un intellectuel est à ce point persuadé que son travail mérite une plus grande audience. Je n’ai jamais compris sur la base de quel raisonnement, il parvenait à jauger ce manque à gagner.