• Extraits des « Cellules buissonnières », le livre qui explore l’ADN humain : « Le microchimérisme brouille les frontières du temps et de la mort »

    Les mille milliards de nos cellules humaines ne proviennent pas toutes de notre noyau originel. Certaines d’entre elles cachent un ADN différent, provenant de nos aïeux et même de nos enfants… Dans son livre, la journaliste scientifique Lise Barnéoud raconte comment le microchimérisme vient bousculer les limites de l’individu.

    Un matin, Kiarash Khosrotehrani dépose l’une de ses souris gestantes dans la chambre noire et s’apprête à éreinter ses yeux sur son écran d’ordinateur, en quête d’un minuscule signal isolé. Stupeur : une volumineuse tache fluo située au niveau de la tête de la souris crève l’écran. Le jeune chercheur délivre immédiatement l’animal pour l’observer à l’œil nu et découvre une plaie assez profonde au-dessus de la paupière. La souris s’était grattée jusqu’au sang durant la nuit. Il appelle immédiatement sa directrice de thèse, Diana Bianchi, qui ne voit qu’une seule explication : les cellules fœtales se sont concentrées ici, car elles ont été attirées par la plaie. Kiarash est plus circonspect de nature, il craint un artefact. Les plaies créent de l’humidité, ce qui peut augmenter artificiellement le reflet de lumière. Il reproduit donc l’expérience, en infligeant lui-même des plaies aux oreilles des femelles gestantes, en contrôlant mieux la bioluminescence. Et l’incroyable résultat se répète : les points lumineux convergent vers la blessure, telles des étoiles filantes attirées par un astre. « C’était vraiment fascinant », témoigne Kiarash. Par une simple égratignure, une souris lançait ainsi ce chercheur, bientôt rejoint par d’autres, sur une voie qu’ils ne quitteront plus : celle des cellules fœtales régénératrices.
    (…)
    Sur les vidéos, des cellules vert fluo battent une pulsation. Des cellules cardiaques, prélevées quelques minutes plus tôt dans des cœurs de souris gestantes. Vertes, car elles proviennent… de leurs fœtus. Je suis restée de longues minutes à les admirer, découvrant moi-même pour la première fois le microchimérisme en action. Imaginant que, peut-être, quelques cellules en provenance de mes enfants battent actuellement dans mon propre cœur. « C’était vraiment impressionnant de découvrir ça », avoue Hina Chaudhry, la scientifique à l’origine de ces vidéos. Médecin à l’hôpital Mont Sinaï de New York, elle est tombée dans le chaudron du microchimérisme par accident, par pure sérendipité. C’était en 2004. Dans son unité de cardiologie, elle croise la route de deux patientes atteintes d’une cardiomyopathie dite « du péripartum », c’est-à-dire développée durant ou juste après la grossesse. « En quelques mois, elles avaient récupéré un cœur comme neuf, alors que l’étendue des dommages me faisait craindre le pire. » Elle découvre que la chose est connue, mais encore inexpliquée : statistiquement, les femmes enceintes récupèrent mieux que les autres des accidents cardiaques. De manière générale, les femmes sont d’ailleurs moins atteintes que les hommes par les maladies du cœur. Hina a voulu comprendre pourquoi.

    Huit ans plus tard, dont une bonne partie perdue à convaincre collègues et financeurs, elle parvient à reproduire des accidents cardiaques chez des souris gestantes, sans mettre en péril leur vie ni celle de leurs fœtus. Sa patience paie : ses vidéos font le tour du petit monde du microchimérisme et même au-delà. Son équipe découvre qu’environ 40 % des cellules bioluminescentes fœtales proviennent directement du placenta – les fameuses cellules trophoblastiques, qui portent des marqueurs spécifiques –, les autres étant issues de l’embryon lui-même. Dans le cœur maternel, elles viennent se loger spécifiquement dans les régions abîmées, où elles se transforment en cardiomyocytes fonctionnelles ou bien en vaisseaux sanguins. Les railleries et les doutes s’estompent ; elle reçoit des financements importants.
    En 2019, elle produit une nouvelle étude choc. Après avoir injecté un million de cellules fœtales dans la circulation sanguine de souris mâles, elle leur fait subir un accident cardiaque. Là encore, les cellules se dirigent vers les parties abîmées du cœur et œuvrent à sa réparation. « C’est la première fois que l’on montre que les cellules fœtales peuvent réparer un autre individu que la mère qui les porte. Ces cellules peuvent agir chez tout le monde ! », s’enthousiasme la cardiologue, qui souhaite désormais étudier le phénomène sur les primates. Cette fois, les sponsors devraient suivre : il ne s’agit plus uniquement d’une potentialité naturelle propre aux mères, sur laquelle il y a peu de chances de gagner de l’argent, mais d’un éventuel traitement, y compris pour les hommes. Ceux qui tiennent les cordons de la bourse devraient donc se sentir enfin concernés. Ce n’est plus seulement une « histoire de femmes ».
    (…)
    En remontant le cours méandrique des découvertes sur le microchimérisme, un autre frein m’est apparu : notre appétence pour les frontières, qui agissent comme autant de petites digues qui se mettent en travers de la science. Nous avons en effet une fâcheuse tendance à édifier des lignes de démarcation que nous considérons dès lors comme parfaitement claires et étanches. Mais des frontières la nature se joue. Et vient déjouer nos dogmes. En envisageant le placenta comme une barrière que seuls les nutriments et les gaz essentiels au bébé peuvent franchir, comment accepter l’idée d’une circulation de cellules en double sens ?
    Même chose pour la barrière hématoencéphalique, censée protéger notre cerveau, mais qui laisse pourtant passer des cellules d’autrui. Le microchimérisme brouille aussi les frontières du temps : nous récupérons des cellules du passé, en provenance de nos mères ou nos grands-mères, autant que du futur, léguées par nos fœtus. Il trouble jusqu’aux frontières de la mort, puisque nos cellules buissonnières peuvent survivre à notre disparition. Plutôt qu’une succession d’existences confrontées à leur propre finitude, ces cellules en partage nous invitent à penser en matière de coexistence intemporelle, suggère la philosophe Margrit Shildrick. Même nos frontières corporelles sont mises à mal, car ces cellules créent une forme de continuité entre plusieurs individus, elles nous offrent un soi élargi aux autres.
    Et si nous n’avions jamais été des individus ? (...)

    « Les Cellules buissonnières. L’enfant dont la mère n’était pas née et autres folles histoires du microchimérisme », de Lise Barnéoud, éditions Premier Parallèle, 192 pages, 19 euros. EDITIONS PREMIER PARALLÈLE

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/09/21/extraits-des-cellules-buissonnieres-le-livre-qui-explore-l-adn-humain-le-mic
    https://justpaste.it/cp4xs

    #biologie #individu #ADN #holobiontes #microchimérisme

  • Migranti, l’idea di Biancofiore : “Costruire un’isola artificiale in acque internazionali”

    La senatrice centrista dice di ispirarsi all’#Isola_delle_Rose, e sulla fattispecie di quanto predisposto dall’Australia

    «Costruire, immediatamente, in acque internazionali un’isola artificiale nel Mediterraneo, una sorta di ’pit stop’ di approdo, sulla fattispecie dell’Isola delle Rose, dove realizzare un hub di accoglienza e salvezza, e di verifica se gli immigrati abbiano titolo a venire in Europa o siano clandestini». È questa l’idea, «sulla fattispecie - spiega - di quanto predisposto dall’Australia», lanciata dalla capogruppo al Senato Civici d’Italia-Noi Moderati-Coraggio Italia-Udc-Maie, #Michaela_Biancofiore, per gestire l’emergenza migranti.

    Sempre durante la trasmissione de La Verità ’Dimmi la verità’, Biancofiore osserva che si tratterebbe di agire «in accordo con l’Ue e l’Onu» e ricorda come la sua proposta sia «un pò quanto ha suggerito anche la Grecia: un luogo neutro di cooperazione internazionale nel quale, di concerto con la Croce Rossa internazionale e altre associazioni umanitarie, ci si possa prendere cura di questi disperati, farli approdare senza lasciarli annegare ma, allo stesso tempo, gli si prendano le impronte per le identificazioni e per valutare il loro diritto a chiedere ed ottenere asilo».

    «Chi non ha i requisiti - dice ancora - dovrà essere rimpatriato, come sottolineato dalla presidente Von der Leyen. Si impedirebbe così il dramma di Lampedusa o Porto Empedocle o altri luoghi rivieraschi del nostro Paese o della Spagna, della Grecia, di Malta e così via».

    «Benissimo quanto sta facendo la premier Meloni per fermare gli sbarchi di clandestini e per non far diventare l’Italia il campo profughi dell’Ue - aggiunge - Dobbiamo imprimere una vera svolta al fenomeno migratorio impedendo che i clandestini arrivino sulle nostre coste che sono, ricordiamolo, i confini dell’Europa».

    https://www.repubblica.it/politica/2023/09/20/news/emergenza_migranti_biancofiore_isola_artificiale-415161712

    Le projet auquel Biancofiore fait référence, l’#île_de_la_Rose :

    Pendant une courte période, la République espérantiste de l’île de la Rose (en espéranto : Esperantista respubliko de la Insulo de la Rozoj) a existé du 1er mai au 24 juillet 1968 en tant que micronation au large de la côte de la province italienne de Forlì dans la mer Adriatique.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_la_Rose_(micronation)
    #micro-Etat #micronation #Insulo_de_la_Rozoj

    #île #île_artificielle #Italie #migrations #asile #réfugiés #eaux_internationales #Méditerranée #externalisation #tri #catégorisation

    –-

    ajouté à la métaliste sur des #îles qui sont utilisées (ou dont il a été question d’imaginer de le faire) pour y envoyer des #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/881889

  • Wanted Dead Or Alive
    https://en.wikipedia.org/wiki/Email_spam


    Depuis toujours je rêve de faire payer avec leur temps de vie les spammeurs qui en volent à un nombre infini de gens. Si le compte était bon ils disparîtraient instantanément de la surface de la terre. Malheureusement ce n’est qu’un rêve.

    Voici un des avocats de la bande californienne qui a osé m’envoyer un email pour m’inciter à les engager pour détruire mes ennemis. Manque de peau je fais partie des gens qui ont connu l’internet avant qu’un cabinet d’avocats états-unien (bien sûr) a fait perdre du temps de vie à un nombre illimité de gens par le premier email publicitaire envoyé en grande quantité. Je ne suis pas dupe.

    At the beginning of the Internet (the ARPANET), sending of commercial email was prohibited. Gary Thuerk sent the first email spam message in 1978 to 600 people. He was reprimanded and told not to do it again. Now the ban on spam is enforced by the Terms of Service/Acceptable Use Policy (ToS/AUP) of internet service providers (ISPs) and peer pressure.

    Spam is sent by both otherwise reputable organizations and lesser companies. When spam is sent by otherwise reputable companies it is sometimes referred to as Mainsleaze Mainsleaze makes up approximately 3% of the spam sent over the internet.

    On ne peut pas le savoir, mais peut-être un jour la prophétie du Hitchhiker’s Guide to the Galaxy sera réalité.
    https://hitchhikers.fandom.com/wiki/Sirius_Cybernetics_Corporation

    The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy describes the Marketing Department of the Sirius Cybernetics Corporation as: “A bunch of mindless jerks who’ll be the first against the wall when the revolution comes.”

    Ceci concerne d’abord les #Microsoft de ce monde, mais ces law firms rentrent bien dans le cadre.

    #USA #SPAM #avocats #juristes #wtf

  • Comment configurer Windows 11 sans compte Microsoft ?
    https://www.monwindows.com/blog/comment-configurer-windows-11-sans-compte-microsoft-t114074.html

    Microsoft tente d’imposer un compte chez eux pour toute installation de leurs OS (ils rêvent de faire ce qu’Apple fait depuis des années ^^) : 2 méthodes pour installer Windows 11 sans compte Microsoft

    Voir aussi https://www.it-connect.fr/avec-rufus-plus-besoin-dun-compte-microsoft-pour-installer-windows-11 pour créer avec Rufus une clé USB bootable avec un compte local prédéfini

    #compte_utilisateur #Windows #Microsoft #installation #rufus

  • Microsoft submits new deal for review after CMA confirms original deal is blocked - GOV.UK
    https://www.gov.uk/government/news/microsoft-submits-new-deal-for-review-after-cma-confirms-original-deal-is-blocke

    Under the restructured deal, Microsoft will not acquire cloud rights for existing Activision PC and console games, or for new games released by Activision during the next 15 years (this excludes the European Economic Area). Instead, these rights will be divested to Ubisoft Entertainment SA (Ubisoft) prior to Microsoft’s acquisition of Activision.

    Microsoft has stated that the restructured deal is intended to address the concerns set out in the CMA’s Final Report in April. In particular, the transaction is intended to provide an independent third-party content supplier, Ubisoft, with the ability to supply Activision’s gaming content to all cloud gaming service providers (including to Microsoft itself). Ubisoft will be able to license out Activision’s content under different business models, including subscription services. The deal also proposes that Ubisoft would have the ability to require Microsoft to provide versions of games on operating systems other than Windows.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #finance #rachat #microsoft #activision_blizzard #ubisoft #cma

  • Drogue. La Silicon Valley carbure aux substances psychédéliques… y compris au boulot
    https://www.courrierinternational.com/article/drogue-la-silicon-valley-carbure-aux-substances-psychedelique

    Le milieu de la tech aux États-Unis carbure aux drogues psychédéliques, raconte “The Wall Street Journal”. Des entrepreneurs vantent les bienfaits des “microdoses” pour la santé et la créativité, allant parfois jusqu’à encourager tacitement leurs employés. Un mouvement qui n’est pas sans lien avec les perspectives mirobolantes qu’offre le développement des substances hallucinogènes à des fins médicales.

    The Wall Street Journal
    Traduit de l’anglais
    Dessin de Willis, Tunisie.
    [...]
    Tim Sae Koo avait créé une start-up de marketing numérique à San Francisco lorsqu’il a découvert les substances psychédéliques à Coachella, en 2014. Il raconte avoir compris par ce moyen qu’il avait créé son entreprise pour que sa mère soit fière de lui et qu’il était temps de la revendre. “Beaucoup de ces explorations pendant mes voyages psychédéliques m’ont aidé à voir plus clairement que j’avais créé l’entreprise en raison de traumatismes”, témoigne-t-il.

    Depuis cinq ans, il organise des cérémonies d’ayahuasca au Costa Rica pour des entrepreneurs et PDG de la tech. Il compte à ce jour plus de 500 participants, y compris quelques fondateurs de start-up qui pèsent plus d’un milliard de dollars, précise-t-il.

    https://jpst.it/3lcI0

    • https://www.arte.tv/fr/videos/113512-034-A/28-minutes (à partir de 42’25’’) :
      Transcription de l’exposé de Marie Bonnisseau :

      Jean Mathieu Pernin : Marie, vous, ce soir vous allez nous parler de la fin d’un tabou en entreprise, hein, dans les start up de la Silicon Valley, il est désormais courant de cosommer et de parler de drogues.
      Marie Bonnisseau : oui et c’est très sérieux, c’est une tendance qui fait l’objet d’un long article dans le très sérieux Wall Street Journal, la bible des milieux d’affaires américains, et qui racontent comment un demi siècle, plus d’un demi-siècle après le « summer of love », les drogues psychédéliques sont en train de faire leur retour main dans la main avec le capitalisme. Et de citer Elon Musk qui prendrait de la kétamine, Sergey Brin, le cofondateur de Google qui s’autorise parfois quelques champignons hallucinogènes, et plus largement des milliers de cadres de ces start up (j’ai pas le chiffre exact évidemment car c’est illégal) qui, le matin avec leur thé vert, s’administreraient une micro-dose, toute petite dose de LSD, de MDMA, de psylocibe, ce champignon qu’on dit magique, juste avant de se mettre au travail. Ou alors le vendredi avec ce qu’on appelle les « microdosing fridays », oui ça existe.
      Alors pourquoi ? Oui ces substances, nous disent-ils, prises en très très petites quantités régulièrement ne donnent non pas des hallucinations mais seraient sensées aider à se concentrer, à être plus présent sur le moment et à penser « out of the box », hors du cadre, vous savez, cette expression chérie de la tech qui survalorise les idées nouvelles, les innovations constantes. L’i-phone n’aurait jamais existé sans LSD, une phrase qu’on attribue à Steve Jobs, et qui est reprise en boucle par ces adeptes, euh ... de la drogue. Renaissance psychédélique qui est beaucoup plus cadrée professionnelle que dans les années 70, et qui est paradoxalement poussée par une méfiance de la jeune génération envers toute l’industrie pharmaceutique accusée de zombifier les patients, l’expression est d’Elon Musk, à coups d’antidépresseurs. Et comme on est dans la Silicon Valley, ce projet s’accompagne de millions de $ d’investissements dans la recherche et les essais cliniques privés sur ces psychotropes qu’on dit à fin thérapeutique. Même si pour le moment beaucoup sont en train de s’auto-administrer ces drogues sans aucun suivi médical et ignorent délibérément cette réalité que je vous rappelle : « l’usage des produits stupéfiants est dangereux pour la santé et strictement interdit par la loi ». Qu’importe, il y a de gros investisseurs qui sont déjà en train de parier sur une prochaine légalisation, ils y croient, de la MDMA, des champignons, et ils prévoient même un marché de 12 millions de $ d’ci la fin de la décennie. En attendant, ils ne craignent pas grand chose :
      - La FDA (qui est le régulateur américain) se fiche complétement de nous - ça c’est un adepte du micro-dosing qui explique ça avec beaucoup de cynisme au journal les Échos.
      – C’est une industrie, dit-il, qui ne draine pas beaucoup d’argent pour l’instant, qui ne génère pas de violence. Pourquoi aller embêter des Blancs éduqués qui peuvent se payer un avocat ?

      Drogues de riches, drogues de privilégiés, que certains d’ailleurs comparent à la cocaïne qui a ravagée Wall Street dans les années 80, et qui transforment aujourd’hui cette « expérience psychédélique » des hippies d’antan en dopage de bureau.

  • La guerre des puces | ARTE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=IQXPbTjMH8w

    Rediffusion jusqu’au 13/09/2023

    Depuis la pandémie de Covid-19, les microprocesseurs sont au coeur d’une lutte opposant la Chine, les États-Unis et l’Europe. Nourri d’interviews d’acteurs majeurs du secteur, un décryptage des enjeux de cette nouvelle guerre politique et industrielle.

    Ordinateurs, voitures, smartphones, grille-pain, machines à laver... : les microprocesseurs sont essentiels au fonctionnement des appareils que nous utilisons au quotidien. Leur omniprésence dans nos vies est telle que les pénuries provoquées par la pandémie de Covid-19 ont suscité un vent de panique et une vague d’investissements ciblés aux États-Unis comme en Europe. Après avoir abandonné la fabrication des puces à l’Asie dans les années 1990, les dirigeants occidentaux ont exprimé la volonté de relocaliser au plus vite pour maîtriser leur approvisionnement. En août 2022, la loi « Chips and Science Act » du président américain Joe Biden répondait ainsi au « Chips Act » présenté quelques mois plus tôt par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. L’objectif de ces deux plans : relancer la production de composants électroniques (les semi-conducteurs) pour peser à nouveau dans ce secteur hautement stratégique. Mais cette reconquête de souveraineté économique est-elle possible ? Les Occidentaux peuvent-ils remettre en cause les fondements mêmes de la mondialisation ?

    Rivalités géopolitiques

    Alors que la pandémie a mis en lumière la dépendance électronique de l’Occident, l’industrie des microprocesseurs cristallise de plus en plus les rivalités entre grandes puissances. Dans un contexte de guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis, les deux pays, auxquels se mêle l’Union européenne, se livrent une lutte acharnée pour dominer le marché. De Taïwan à Shanghai en passant par Bruxelles et San Francisco, le journaliste d’investigation Nicolas Vescovacci est allé à la rencontre des acteurs les plus influents du secteur pour éclairer les enjeux de cette guerre des puces, qui pourrait redéfinir les contours de la géopolitique mondiale.

    Documentaire de Nicolas Vescovacci (France, 2023, 52mn)

    #USA #Chine #Taïwan #Europe #chips #microprocesseurs #économie #géopolitique #TSMC #Intel #Huawei #SMIC #ASML

  • Sur le microbiote, quelques mythes bons à déconstruire - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/sante/sur-le-microbiote-quelques-mythes-bons-a-deconstruire
    https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/df7ac883-df8f-4294-913b-fec253b515d7/medium

    L’exploration de la diversité des microbes qui peuplent notre corps, et de leur rôle dans notre santé, est un domaine de recherche très populaire. Las, de nombreuses idées fausses circulent à ce sujet. Des experts tentent de rectifier le tir

    #paywall (idem chez Courrier International qui résume) #microbiote

  • Gestohlener Cloud-Master-Key : Microsoft schweigt – so fragen Sie selbst
    https://www.heise.de/news/Gestohlener-Cloud-Master-Key-Microsoft-schweigt-so-fragen-Sie-selber-9229395.h

    Voici pouquoi je n’utilise jamais de compte Microsoft pour la création de l’utilisateur initial d’un nouvel ordinateur windows.

    Le « vol » d’une ou de plusieurs clés de sécurité chez Microsoft a compromis sans exception tous les services « cloud » de l’entreprise. Cet article chez heise.de contient les questions que les clients peuvent poser á l’entreprise afin d’apprendre de quelle manière ils sont touchés par l’énorme trou de sécurité .

    Lors de l’nstallation d’un nouveau windows il ne faut jamais accepter la « proposition » de création de compte Microsoft. Les dialogues font croire que c’est obligatoire, mais on peut contourner cette étape en choississant toujours les réponses négatives quand on est demandé d’en créer un. A la fin on peut créer un utilisateur local qui n’est vraisemblablement pas concerné par la faille de sécurité. Ceci vaut pour les licences « chères » de type professional, ultimate etc. Les systèmes sous licence « home » sont à éviter de toute manière.

    N’oublions jamais que ce sont les plateformes sous contrôle des géants capitalistes qui constituent le véritable problème de sécurité. L’existence des virus et des autres menaces sont le résultat de leur manière de coder et structurer leus logiciels et réseaux. Au fond il n"y a pas de différence entre les cartels mafieux et les « corporation » suivant la common law .

    28.7.2023 von Jürgen Schmidt - Der Diebstahl eines Signatur-Schlüssels wirft weiterhin Fragen auf, die Microsoft nicht beantwortet. Was betroffene Unternehmen jetzt selbst tun können.

    Der Vorfall rund um den Diebstahl eines Signatur-Schlüssels bei Microsoft wirft viele Fragen auf. Wie Microsoft dokumentiert, gelang es mutmaßlich chinesischen Angreifern, damit die E-Mails vornehmlich europäischer Regierungsbehörden in deren Exchange Online auszuspionieren. Doch war das wirklich alles? Die aktuell bekannten Fakten deuten darauf hin, dass das Sicherheitsproblem sehr viel größer war – und immer noch ist.

    Denn nach aktuellem Kenntnisstand könnten nahezu alle Nutzer von Microsofts Cloud-Diensten betroffen sein. Das sind unter anderem Outlook, Sharepoint, Office365, Teams, Onedrive und Drittanwendungen, die die Funktion „Sign in with Microsoft“ anbieten. Die Angreifer hätten sich demnach prinzipiell Zugang zu fast allen Konten bei Diensten der Microsoft-Cloud verschaffen können.

    Mittlerweile hat Microsoft den gestohlenen Schlüssel zwar gesperrt und dieses Scheunentor geschlossen. Doch die Angreifer hätten diese Cloud-Dienste bereits zuvor angreifen und mit Hintertüren versehen können, um diese dann später zu nutzen. Genauer beschreibt das der heise-Security-Artikel Microsofts gestohlener Schlüssel mächtiger als vermutet.

    Prüfen, aber wie?

    Eigentlich müsste man deshalb jetzt die komplette Microsoft-Cloud nach möglichen Hintertüren und kompromittierten Zugängen durchsuchen. Doch niemand weiß so richtig, wie man das machen könnte. Und Microsoft? Eigentlich würde man erwarten, dass der Cloud-Riese seinen Kunden das entweder abnimmt oder diese zumindest bestmöglich dabei unterstützt. Doch Microsoft will nicht einmal die Existenz dieses Problems zugeben. Jedenfalls nicht in der Dimension, wie es sich nach den aktuellen Erkenntnissen abzeichnet.

    Was Microsoft zu diesem Thema bisher von sich gibt, genügt längst nicht, um das Problem in den Griff zu bekommen. Dazu liefert Microsoft viel zu wenig konkrete Details zu dem Vorfall und dessen Hintergründen. Auf konkrete Fragen antwortet der Cloud-Riese nicht oder nur ausweichend. Vielleicht ändert sich das, wenn mehr Betroffene fragen und klarstellen, dass sie das nicht weiter akzeptieren werden.

    Fragen wir doch Microsoft

    Wo und wie wurde der gestohlene MSA Signing Key aufbewahrt und wie wurde er dort entwendet?
    Wie kam es dazu, dass dieser MSA Signing Key im Azure AD funktioniert? („Validation Issue“ ist da zu dünn)
    Welche (Microsoft-)Dienste außer Exchange Online waren davon grundsätzlich betroffen?
    Können Sie bestätigen, dass der entwendete Key auch bei anderen Microsoft-Diensten wie SharePoint oder Teams funktioniert hätte?
    Können Sie bestätigen, dass der entwendete Key auch bei Kunden-Apps, die für den Multi-Tenant-Betrieb oder Personal Accounts konfiguriert sind, funktioniert hätte?
    Gibt es eine Anleitung, wie Microsoft-Kunden einfach selbst überprüfen können, ob es Zugriffsversuche auf ihre Dienste mit diesem Schlüssel (bzw. mit von ihm signierten Tokens) gab und ob diese Erfolg hatten?
    Welche Maßnahmen empfiehlt Microsoft seinen Kunden, die jetzt besorgt um die Sicherheit ihrer in der Microsoft-Cloud laufenden Dienste sind?

    Anmerkung: Diese Fragen dürfen Sie nach Belieben kopieren und für eigene Anfragen etwa an Microsoft verwenden.

    Selbstverständlich haben wir von heise Security unter anderem bei Microsoft nachgefragt, um für unsere Berichterstattung konkrete Antworten auf die offenen Fragen zu bekommen (siehe Kasten „Fragen für die Berichterstattung“). Der Verlag setzt selbst auch Microsoft-Dienste wie Microsoft-Teams ein. Deshalb haben wir auch aus der Sicht eines möglicherweise betroffenen Unternehmens nachgehakt und Fragen gestellt, wie sich dieser Vorfall auf die Sicherheit unserer IT auswirkt. Doch als Antwort kam bislang nur ein Verweis auf die bereits bekannten Microsoft-Veröffentlichungen, die genau diese Fragen offen lassen.

    Deshalb haben wir diese Fragen mit den Mitgliedern von heise Security Pro geteilt. Das ist eine Community von Sicherheitsverantwortlichen in Firmen, Behörden und Organisationen (siehe etwa Drei Jahre heise Security Pro – eine Zwischenbilanz). Diese haben das äußerst positiv aufgenommen und bereits ihrerseits entsprechend angepasste Fragen an ihre Kontakte bei Microsoft weitergeleitet.

    Jetzt veröffentlichen wir eine mit dem Feedback aus dem Pro-Forum weiterentwickelte Version dieses Fragenkatalogs für alle Betroffenen, die Sie frei verwenden können. Vielleicht hilft das ja Ihrem Unternehmen, die eigenen Fragen an Microsoft zu konkretisieren und dann auch an den jeweiligen Kunden-Betreuer zu übermitteln. Privatkunden könnten diese Fragen entsprechend angepasst etwa an die Microsoft Kunden-Hotline stellen. Vielleicht ändert Microsoft ja angesichts dieser Anfragen seine Informationspolitik doch noch.

    Ich beziehe mich auf den von Microsoft dokumentierten Vorfall, dass eine vermutlich chinesische Angreifergruppe namens „Storm-0558“ einen Microsoft Signing Key entwendet und sich damit Zugriff auf Mails im Exchange Online mehrerer Regierungsbehörden verschafft hat (siehe Links). Wir nutzen unter anderem !!!Exchange Online, Sharepoint und Microsoft Teams!!!. Nach unserem aktuellen Kenntnisstand hätte Storm-0558 unter Umständen auch auf unsere Microsoft-Cloud-Dienste zugreifen können. Also fragen wir uns:

    Hätte Storm-0558 mit dem gestohlenen Key prinzipiell auf unsere Microsoft-Cloud-Dienste zugreifen können? Mit welchen Zugriffsrechten und Konsequenzen? Wie genau können wir das feststellen/ausschließen? Oder können Sie das kategorisch ausschließen? (Wenn ja, hätten wir dafür gerne eine technisch einleuchtende Begründung)
    Wie können wir selbst überprüfen, ob das versucht wurde und ob das eventuell sogar Erfolg hatte? Oder hat Microsoft das explizit überprüft? (Wenn ja, dann wüssten wir gerne wie und mit welchem Ergebnis.) Kann Microsoft das überhaupt prinzipiell überprüfen?
    Welche Vorkehrungen können wir treffen, dass das nicht in Zukunft auf ähnliche Art geschieht, beziehungsweise dass wir solche, nicht von uns autorisierten Zugriffe Dritter wenigstens bemerken? Wie wird uns Microsoft dabei unterstützen?

    Links

    Wir beziehen uns dabei auf folgende Veröffentlichungen, die die oben genannten Fragen aufwerfen, aber leider nicht beantworten können:

    https://msrc.microsoft.com/blog/2023/07/microsoft-mitigates-china-based-threat-actor-storm-0558-targeting-of
    https://blogs.microsoft.com/on-the-issues/2023/07/11/mitigation-china-based-threat-actor
    https://www.microsoft.com/en-us/security/blog/2023/07/14/analysis-of-storm-0558-techniques-for-unauthorized-email-access
    https://www.heise.de/news/Microsoft-reagiert-auf-Online-Exchange-Fiasko-Mehr-Logs-fuer-alle-9222889.html
    https://www.heise.de/news/Neue-Erkenntnisse-Microsofts-Cloud-Luecken-viel-groesser-als-angenommen-922464

    Anmerkung: Diese Fragen dürfen Sie nach Belieben kopieren und für eigene Anfragen etwa an Microsoft verwenden.

    #Microsoft #sécurité #wtf

    • Aucune référence sur le Google News FR... :-/

      Ah si, il faut parler des méchants chinois pour en trouver trace.

      Des cyberespions chinois ont infiltré des agences gouvernementales américaines et européennes
      https://trustmyscience.com/cyberespions-chinois-infiltre-agences-gouvernementales-americaines-e

      Pour s’introduire dans les systèmes, les espions ont exploité une ouverture créée par un problème de validation de jeton. Cette ouverture leur a permis de se faire passer pour un utilisateur autorisé de l’environnement Azure AD et d’accéder aux courriers des agences. En effet, les clés MSA et les clés Azure AD sont gérées par des systèmes distincts et ne sont valides que pour leurs systèmes respectifs.

    • C’est un truc gravissime qui aurait éliminé n’importe quelle boîte d’une importance moindre que Microsoft.

      Mais, enfin, bof, nous vivons dans un monde où à Berlin l’ambassade des #USA se trouve à 350 mètres du Reichstag / assemblée nationale et à 780 mètres de la chancellerie. On voit les structures sur le toit de l’ambassade qui cachent leurs antennes. Il a été prouvé et documenté que la chancelière et son équipe ont systématiquement été espionnées par nos amis d’Amérique.

      Bref, désormais les Chinois sont au courant de tout ce que nos amis d’outre-mer savaient déjà, et alors ?
      Commentaire historique d’Angela Merkel : « Spionieren unter Freunden, das geht garnicht. » Ca ne va pas qu’on s’espionne entre amis. C’est une facon de dire qu’on s’en fout. Circulez, il n’y a rien à voir.

      Pour les personnes qui ne font pas partie du #racket transatlantique les choses se présentent sous un angle différent.

      #WTF

  • Sony agrees to a Call of Duty deal with Microsoft - The Verge
    https://www.theverge.com/2023/7/16/23792215/sony-microsoft-call-of-duty-cod-deal-signed

    Sony has agreed to a deal for Call of Duty with Microsoft to keep the franchise on PlayStation after the proposed Activision Blizzard acquisition. Microsoft Gaming CEO Phil Spencer says Sony and Microsoft have agreed to a “binding agreement” to keep Call of Duty on PlayStation. It’s not immediately clear if this is a 10-year deal, like Microsoft has signed with Nintendo and other cloud providers.

    Phil Spencer sur Twitter :
    https://twitter.com/XboxP3/status/1680578783718383616

    We are pleased to announce that Microsoft and PlayStation have signed a binding agreement to keep Call of Duty on PlayStation following the acquisition of Activision Blizzard. We look forward to a future where players globally have more choice to play their favorite games.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #finance #rachat #microsoft #sony #activision_blizzard #jeu_vidéo_call_of_duty #ftc #cat #cma

  • Comment perdre son temps : sous Windows les utilisateurs sont autorisés à semer la pagaille
    https://answers.microsoft.com/en-us/windows/forum/all/how-to-enable-the-gpeditmsc-on-windows-10-and-11/dbc76919-f2b5-4dec-a2b7-bcf545c34d00

    Dans le context d’un système raisonnable l’accès aux tâches administratives est réservé aux gens qui s’y connaissent. Sous Windows par contre n’importe quel utilisateur peut modifier la résolution de l’écran, le type de clavier et plein d’autres paramètres. C’est gênant quand plusieurs personnes ou groupes se partagent un ordinateur.

    MS met à disposition l’outil policy editor (GPEdit.msc) qui permet d’empêcher les utilisateurs à mettre l’ordi dans un état inutilisable. Manque de bol, Microsoft a apute GPEdit.msc de Windows 10/11 HOME. Voici comment l’activer pour ces versions lowcost de votre source d’ennui quotidien.

    To install the Local Group Policy Editor in Windows 10 Home edition, open a command prompt as administrator and run two one-line commands in sequence:

    FOR %F IN ("%SystemRoot%\servicing\Packages\Microsoft-Windows-GroupPolicy-ClientTools-Package~*.mum") DO (DISM /Online /NoRestart /Add-Package:"%F")
    FOR %F IN ("%SystemRoot%\servicing\Packages\Microsoft-Windows-GroupPolicy-ClientExtensions-Package~*.mum") DO (DISM /Online /NoRestart /Add-Package:"%F")

    Also these commands can be used to install gpedit.msc console in Windows 11 Home.

    For convenience, you can save this code to a text file gpedit-install.bat and run it as administrator. Wait a while until DISM installs the packages from the Windows 10 component store.

    Maintenant on peut passer à l’acte. Lancer GPEdit.msc puis ...

    How can I prevent an application (or user) from changing the screen resolution ?
    https://superuser.com/questions/396765/how-can-i-prevent-an-application-or-user-from-changing-the-screen-resolut

    disable the settings tab for users as policy:

    Local Security Policy > User Config > Admin Templates > Control Panel > Display > Hide Settings Tab

    Here is the MSDN documentation for this settting: http://msdn.microsoft.com/en-us/library/ms811676.aspx

    C’est un truc qui risque de ne pas marcher sous des version récentes de Windows. On peut alors prendre des mesures plus radicales.

    How to Prevent Other Users from Changing Settings in Windows 11
    https://www.makeuseof.com/windows-11-lock-settings-menu

    How to Disable Settings Using the Local Group Policy Editor

    To disable the Settings app with the Local Group Policy Editor, press the Win key + R to open Windows Run. Then, enter gpedit.msc in the text box and hit Enter
    ....
    Under User Configuration, select Administrative Templates > Control Panel. Then, right-click Prohibit access to Control Panel and PC settings and select Edit.

    Click on the Enabled radial button.

    Click on OK to close the dialog box and apply the changes.

    Now whenever anyone tries to open the Settings app, it will close itself automatically, preventing them from using it. You can easily undo the changes by opening the Prohibit access to Control Panel and PC settings policy again and clicking on the Not Configured radial button.

    And the best part is that this will also disable Control Panel, which is another way users can change the PC’s settings. In fact, if you tried opening Control Panel after disabling it, you’d get the error message below.

    #Microsoft #Windows

  • Microsoft vs FTC : qui peut gagner ? Quels sont les secrets révélés ? Le récap du procès
    https://www.frandroid.com/marques/microsoft/1731565_microsoft-vs-ftc-qui-va-gagner-quels-sont-les-secrets-reveles-le-

    Le procès entre la FTC et Microsoft est devenue l’enjeu principal pour déterminer l’avenir du projet de rachat d’Activision Blizzard. C’est aussi l’occasion de découvrir des secrets de l’industrie.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #microsoft #activision-blizzard #ftc #rachat #finance #business #procès jeu_vidéo_call_of_duty

  • Windows 11 Specs and System Requirements | Microsoft
    https://www.microsoft.com/en-us/windows/windows-11-specifications


    Pourquoi je n’utiliserai Windows 11 que dans des situations exceptionnelles et très spécifiques.

    These are the minimum system requirements for installing Windows 11 on a PC. If your device does not meet these requirements, you may not be able to install Windows 11 on your device and might want to consider purchasing a new PC.

    O.K. allez vous faire f...

    Toutes mes machines aussi vieilles qu’elles soient fonctionnen très bien et je ne les échangerai pas seulement parce votre nouveau système d’exploitation (le terme francais est bien choisi, éh oui !) essaye de m’y contraindre. Aujourd’hui il y a des alternatives à tout.

    Internet connection and Microsoft account

    Windows 11 Pro for personal use and Windows 11 Home require internet connectivity and a Microsoft account during initial device setup.

    Switching a device out of Windows 11 Home in S mode also requires internet connectivity. Learn more about S mode here.

    For all Windows 11 editions, internet access is required to perform updates and to download and take advantage of some features. A Microsoft account is required for some features.

    Alors là, excusez-moi mais je ne jouerai pas votre jeux en me laissant espionner. Je ne louerai pas vos softs et je me partagerai plutôt avec mes amis les frais pour des NAS interconnectés que de vous confier mes données afin de vous permettre de fouiller mes archives pour des choses qui ne vous regardent pas. Nextcloud n’est pas parfait mais ce système libre fait tout dont nous avons besoin à la base.

    Je continuerai par contre à me servir de logiciels hautement spécialisés qui exigent l’utilisation de votre dernier système d’exploitation. Le monde n’est pas parfait, alors je ferai tout pour que ces situations soient de plus en plus rares et je partagerai avec chacune et chacun le savoir faire qui me permet de vous écarter presque partout

    C’est bien vous qui avez déclaré cette guerre contre vos concurrents et utilisateurs à la fois.

    Vous voulez savoir pourquoi j’ai envie de vous le dire ? J’ai passé des années de ma vie à résoudre des problèmes pour lesquels vous êtes responsables mais n’avez jamais développé des solutions. J’ai traîné dans vos forums de MVS exploités où on n’apprend pas des solutions à vos problèmes mais des « workaround » pour les contourner. J’ai vu trop de thèses et travaux de bachelor avalées par vos traitements de texte qui ne les ont jamais recraché et j’ai supporté vos utilisateurs dans leur désespoir dans lequel vous les avez plongé par l’impossibilité de sortir de votre jardin surveillé et entouré de murs plus hauts et rigides que le mur de Berlin.

    Aujourd’hui vous essayez de nous enfermer parmi des murs encore plus insurmontables, alors je vous traite comme les stasis que vous êtes : Je passe à côté de votre mur parce que je sais accéder par des portes et itinéraires que vous ne contrôlez pas au territoire que vous monopolisez encore.

    Pour terminer voici la dernière strophe d’une chanson de quelqu’un qui vit de votre côté de l’atlantique :

    Masters of War
    Written by : Bob Dylan (1963)
    https://www.bobdylan.com/songs/masters-war-mono

    And I hope that you die
    And your death’ll come soon
    I will follow your casket
    In the pale afternoon
    And I’ll watch while you’re lowered
    Down to your deathbed
    And I’ll stand o’er your grave
    ’Til I’m sure that you’re dead

    Vous voyez, nous partageons un terrain d’entente. Le message est clair. Il n’y a pas de malentendu.

    https://www.youtube.com/watch?v=xMxm8lRm4Cc



    #Microsoft #système_d_exploitation #LINUX

  • « Aujourd’hui, 40 kilos de pluie de plastique sont attendus » : la « météo plastique » arrive à Paris
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/25/aujourd-hui-40-kilos-de-pluies-de-plastique-sont-attendues-la-meteo-plastiqu

    Son lancement mondial à Paris n’est pas dû au fait que la capitale française soit sujette à un microclimat plastique particulier, mais à ce qu’elle accueille du 29 mai au 3 juin la deuxième session de négociations consacrées à l’élaboration d’un traité international visant à en finir avec la pollution au plastique.

    L’opération de sensibilisation passera par un affichage dans le métro, sur les Abribus et autres panneaux publicitaires numériques pendant la durée des négociations. Les bulletins « météo plastique », comme ceux de Météo-France, pourront, eux, être consultés sur le site Plasticforecast.com, même après le sommet des Nations unies. « Le Plastic Forecast prouve qu’il est quasi impossible de se soustraire à cette menace », commente Marcus Gover, coordinateur des recherches sur le plastique à la Fondation Minderoo. Associée au très sérieux Boston College, la fondation a publié cette année un rapport de référence qui évalue le coûts des impacts environnementaux et sanitaires de la pollution au plastique, estimée à plus de 350 millions de tonnes par an à l’échelle de la planète.

    Même lorsque les prévisions sont au beau fixe, le bulletin annonce des « précipitations » de plastique de l’ordre de 40 kilos sur une journée. Par temps de pluie, c’est jusqu’à 420 kg de plastique qui s’abattent sur la tête des Parisiens. .... La Fondation Minderoo se fonde sur le chiffre de 48 tonnes par an à Paris pour son modèle.

    https://justpaste.it/2j464

    #plastique #météo_plastique #pollution #microparticules #nanoparticules #the_plastic_people_of_the_universe

  • Low-dose #glyphosate exposure alters gut microbiota composition and modulates gut homeostasis - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1382668923000911

    Recent studies have suggested that glyphosate may cause toxicity through modulation of the gut microbiome, but evidence for glyphosate-induced gut dysbiosis and its effect on host physiology at doses approximating the U.S. Acceptable Daily Intake (ADI = 1.75 mg/kg body weight) is limited. Here, utilizing shotgun metagenomic sequencing of fecal samples from C57BL/6 J mice, we show that glyphosate exposure at doses approximating the U.S. ADI significantly impacts gut microbiota composition. These gut microbial alterations were associated with effects on gut homeostasis characterized by increased proinflammatory CD4+IL17A+ T cells and Lipocalin-2, a known marker of intestinal inflammation.

    #microbiome #microbiote #pesticides #santé

  • Yet Another Problem With Recycling: It Spews Microplastics
    https://www.wired.com/story/yet-another-problem-with-recycling-it-spews-microplastics

    THE PLASTICS INDUSTRY has long hyped recycling, even though it is well aware that it’s been a failure. Worldwide, only 9 percent of plastic waste actually gets recycled. In the United States, the rate is now 5 percent. Most used plastic is landfilled, incinerated, or winds up drifting around the environment.

    Now, an alarming new study has found that even when plastic makes it to a recycling center, it can still end up splintering into smaller bits that contaminate the air and water. This pilot study focused on a single new facility where plastics are sorted, shredded, and melted down into pellets. Along the way, the plastic is washed several times, sloughing off microplastic particles—fragments smaller than 5 millimeters—into the plant’s wastewater.

    [...]

    Their microplastics tally was astronomical. Even with filtering, they calculate that the total discharge from the different washes could produce up to 75 billion particles per cubic meter of wastewater. Depending on the recycling facility, that liquid would ultimately get flushed into city water systems or the environment. In other words, recyclers trying to solve the plastics crisis may in fact be accidentally exacerbating the microplastics crisis, which is coating every corner of the environment with synthetic particles.

    It seems a bit backward, almost, that we do plastic recycling in order to protect the environment, and then end up increasing a different and potentially more harmful problem,” says plastics scientist Erina Brown, who led the research while at the University of Strathclyde.

    [...]

    The full extent of the problem isn’t yet clear, as this pilot study observed just one facility. But because it was brand-new, it was probably a best-case scenario, says Steve Allen, a microplastics researcher at the Ocean Frontiers Institute and coauthor of the new paper. “It is a state-of-the-art plant, so it doesn’t get any better,” he says. “If this is this bad, what are the others like?

    These researchers also found high levels of airborne microplastics inside the facility, ready for workers to inhale. Previous research has found that recycled pellets contain a number of toxic chemicals, including endocrine-disrupting ones. Plastic particles can be dangerous to human lung cells, and a previous study found that laborers who work with nylon, which is also made of plastic, suffer from a chronic disease known as flock worker’s lung. When plastics break down in water, they release “leachate”—a complex cocktail of chemicals, many of which are hazardous to life.

    Recycling a plastic bottle, then, isn’t just turning it into a new bottle. It’s deconstructing it and putting it back together again. The recycling centers are potentially making things worse by actually creating microplastics faster and discharging them into both water and air,” says Deonie Allen, a coauthor of the paper and a microplastics researcher at the University of Birmingham. I’m not sure we can technologically engineer our way out of that problem.

    #plastique #pollution #recyclage #eau #air

  • La FDA approuve la première pilule fabriquée à partir de caca humain - Crumpe
    https://www.crumpe.com/2023/04/la-fda-approuve-la-premiere-pilule-fabriquee-a-partir-de-caca-humain

    La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé la première pilule fabriquée à partir de caca humain donné, l’agence a annoncé (s’ouvre dans un nouvel onglet) mercredi (26 avril). C’est le deuxième traitement dérivé du caca humain jamais approuvé ; le le premier était un traitement à base de lavement (s’ouvre dans un nouvel onglet) autorisé à être utilisé en décembre 2022.

    FDA Approves First Orally Administered Fecal Microbiota Product for the Prevention of Recurrence of Clostridioides difficile Infection | FDA
    https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-approves-first-orally-administered-fecal-microbiota-product-prevention-recu

    #microbiome #microbiote

  • Microsoft / Activision deal prevented to protect innovation and choice in cloud gaming - GOV.UK
    https://www.gov.uk/government/news/microsoft-activision-deal-prevented-to-protect-innovation-and-choice-in-cloud-ga

    The CMA has prevented Microsoft’s proposed purchase of Activision over concerns the deal would alter the future of the fast-growing cloud gaming market, leading to reduced innovation and less choice for UK gamers over the years to come.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #finance #rachat #acquisition #cma #activision_blizzard #microsoft #décision #refus #concurrence #royaume-uni #cloud_gaming

  • Du plastique jusqu’à la moelle

    Ou Notre mode de vie nous empoisonne, par Mark O’Connell
    https://www.nytimes.com/2023/04/20/opinion/microplastics-health-environment.html?searchResultPosition=1

    Il y a du #plastique dans notre corps, dans nos poumons, dans nos intestins et dans le sang qui nous irrigue. Nous ne pouvons pas le voir, ni le sentir, mais il est là. Il est présent dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous mangeons, et même dans l’air que nous respirons. Nous ne savons pas encore ce qu’il nous fait, car nous n’avons pris conscience de sa présence que très récemment ; mais depuis que nous en avons pris connaissance, il est devenu une source d’anxiété culturelle profonde et multiforme.

    Peut-être que ce n’est rien, peut-être que c’est bien. Peut-être que cet amalgame de fragments - morceaux de bouteilles d’eau, de pneus, d’emballages en #polystyrène, #microbilles de produits cosmétiques - nous traverse et ne nous cause aucun dommage particulier. Mais même si c’était vrai, il resterait l’impact psychologique de savoir qu’il y a du plastique dans notre chair. Cette connaissance est vaguement apocalyptique ; elle ressemble à une vengeance divine, sournoise et poétiquement appropriée. Peut-être que c’est notre destin depuis le début, de parvenir à une communion finale avec nos propres déchets.

    Le mot que nous utilisons, lorsque nous parlons de cette présence troublante en nous, est « microplastiques ». Il s’agit d’une vaste catégorie qui englobe tout morceau de plastique d’une longueur inférieure à cinq millimètres, soit environ un cinquième de pouce. Une grande partie de ces matières, aussi minuscules soient-elles, sont facilement visibles à l’œil nu. Vous l’avez peut-être vu dans les photographies utilisées pour illustrer les articles sur le sujet : une multitude de minuscules éclats multicolores sur le bout d’un doigt, ou un petit tas lugubre sur une cuillère à café. Mais il y a aussi, et c’est encore plus inquiétant, ce que l’on ne voit pas : ce que l’on appelle les #nano-plastiques, qui ne représentent qu’une infime fraction de la taille des microplastiques. Ils sont capables de traverser les membranes entre les cellules et on a observé qu’ils s’accumulaient dans le cerveau des poissons.

    On sait depuis un certain temps qu’ils sont nocifs pour les poissons. Dans une étude publiée en 2018, il a été démontré que les poissons exposés aux microplastiques avaient des niveaux de croissance et de reproduction plus faibles ; leur progéniture, même lorsqu’ils n’étaient pas eux-mêmes exposés, a été observée comme ayant également moins de petits, ce qui suggère que la contamination perdure à travers les générations. En 2020, une autre étude, menée à l’université James Cook en Australie, a démontré que les microplastiques modifiaient le comportement des poissons, des niveaux d’exposition plus élevés ayant pour conséquence que les poissons prennent plus de risques et, par conséquent, meurent plus jeunes.

    Le mois dernier, le Journal of Hazardous Materials a publié une étude examinant les effets de la consommation de plastique sur les oiseaux de mer. Les chercheurs ont mis en évidence une nouvelle maladie fibrotique induite par le plastique, la #plasticose. Ils ont constaté que les cicatrices du tractus intestinal causées par l’ingestion de plastique rendaient les oiseaux plus vulnérables aux infections et aux parasites ; elles nuisaient également à leur capacité de digérer les aliments et d’absorber certaines vitamines.

    Ce n’est évidemment pas le bien-être des poissons ou des oiseaux de mer qui rend ces informations les plus inquiétantes. Si nous - j’entends par là la civilisation humaine - nous préoccupions des poissons et des oiseaux de mer, nous ne déverserions pas chaque année quelque 11 millions de tonnes de plastique dans les océans. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est la perspective que des processus similaires puissent être à l’œuvre dans notre propre corps, que les microplastiques puissent raccourcir notre vie et nous rendre plus stupides et moins fertiles par la même occasion. Comme l’indiquent les auteurs du rapport sur la plasticose, leurs recherches « soulèvent des inquiétudes pour d’autres espèces touchées par l’ingestion de plastique » - une catégorie qui inclut largement notre propre espèce.

    En effet, tout comme les poissons doivent nager dans le blizzard de déchets que nous avons créé dans les mers, nous ne pouvons pas non plus éviter le plastique. L’un des éléments les plus troublants de la situation des microplastiques - nous ne pouvons pas vraiment parler de « crise » à ce stade, car nous ne savons pas à quel point elle peut être grave - est son caractère étrangement démocratique. Contrairement, par exemple, aux effets du changement climatique, qui que vous soyez et où que vous viviez, vous êtes exposé. Vous pourriez vivre dans un complexe sécurisé dans les endroits les plus reculés, à l’abri des incendies de forêt et de la montée du niveau de la mer, vous seriez exposé aux microplastiques lors d’une averse. Les scientifiques ont trouvé des microplastiques près du sommet de l’Everest et dans la fosse des Mariannes, à 36 000 pieds sous la surface du Pacifique.

    Dans ce contexte, la plupart des changements que nous apportons pour tenter de nous protéger de l’ingestion de microplastiques semblent essentiellement d’ordre cosmétique. Vous pouvez, par exemple, cesser de donner à votre enfant de l’eau dans un gobelet en plastique, et vous aurez peut-être l’impression de faire quelque chose pour réduire son niveau d’exposition, mais seulement jusqu’à ce que vous commenciez à penser à tous les tuyaux en #PVC par lesquels l’eau a dû passer pour arriver jusqu’à lui en premier lieu.

    Dans une étude réalisée l’année dernière, des chercheurs italiens ont analysé le lait maternel de 34 nouvelles mères en bonne santé et ont constaté la présence de microplastiques dans 75 % des échantillons. Une ironie particulièrement cruelle, compte tenu de l’association du lait maternel à la pureté et au naturel, et de l’anxiété des nouveaux parents à l’égard des microplastiques. Cette recherche fait suite à la révélation, en 2020, de la présence de microplastiques dans le placenta humain. Il semble que ce soit devenu une sorte de définition : Être humain, c’est contenir du plastique.

    Considérer cette réalité, c’est entrevoir une vérité plus large : notre civilisation, notre mode de vie, nous empoisonnent. Une étrange logique psychique est à l’œuvre ici ; en remplissant les océans des détritus plastiques de nos achats, en nous débarrassant négligemment des preuves de nos inépuisables désirs de consommation, nous nous sommes engagés dans une sorte de processus de répression. Et, comme l’a souligné Freud, les éléments de l’expérience que nous refoulons - souvenirs, impressions, fantasmes - restent « pratiquement immortels ; après des décennies, ils se comportent comme s’ils venaient de se produire ». Ce matériel psychique, « inaltérable par le temps », était destiné à revenir et à empoisonner nos vies.

    N’est-ce pas ce qui se passe avec les microplastiques ? L’intérêt du plastique, après tout, est qu’il est virtuellement immortel. Dès son apparition dans les produits de consommation de masse, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, son succès en tant que matériau a toujours été indissociable de la facilité avec laquelle il peut être créé et de son extrême durabilité. C’est précisément ce qu’il y a de plus utile qui en fait un problème. Et nous continuons à en fabriquer, année après année, décennie après décennie. Considérez ce fait : de tout le plastique créé depuis le début de la production de masse, plus de la moitié a été produite depuis l’an 2000. Nous pouvons le jeter, nous pouvons nous tromper en pensant que nous le « recyclons », mais il ne s’absentera pas de lui-même. Il réapparaîtra dans les aliments que nous mangeons et dans l’eau que nous buvons. Il hantera le lait que les nourrissons tètent au sein de leur mère. Comme un souvenir refoulé, il demeure, inaltérable par le temps.

    Dans les années 1950, alors que le plastique produit en masse commençait à définir la culture matérielle en Occident, le philosophe français Roland Barthes voyait dans l’avènement de cette matière « magique » un changement dans notre relation à la nature. "La hiérarchie des substances, écrit-il, est abolie : une seule les remplace toutes : le monde entier peut être plastifié, et même la vie puisque, nous dit-on, on commence à fabriquer des aortes en plastique.

    Faire attention à ce qui nous entoure, c’est prendre conscience de la justesse de Barthes. Au moment où je tape ces mots, mes doigts appuient sur les touches en plastique de mon ordinateur portable ; le siège sur lequel je suis assis est rembourré avec une sorte de polymère à effet similicuir ; même la douce musique d’ambiance que j’écoute pendant que j’écris est envoyée directement à mes cochlées au moyen d’écouteurs Bluetooth en plastique. Ces objets ne constituent peut-être pas une source immédiate particulièrement grave de microplastiques. Mais quelque temps après qu’ils aient atteint la fin de leur vie utile, vous et moi risquons de les consommer sous forme de minuscules fragments dans l’eau. Dans l’océan, les polymères contenus dans la peinture sont la principale source de ces particules, tandis que sur terre, la poussière des pneus et les minuscules fibres de plastique provenant de tapis et de vêtements sont parmi les principaux contributeurs.

    En 2019, une étude commandée par le Fonds mondial pour la nature a révélé qu’une personne moyenne pourrait consommer jusqu’à cinq grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit entière, selon les termes des auteurs du rapport. La formulation était quelque peu vague ; si nous consommons l’équivalent d’une carte de crédit, nous pouvons supposer que nous en consommons également beaucoup moins. Mais le rapport a été largement diffusé dans les médias et ses affirmations surprenantes ont capté l’imagination d’un public inquiet. Le choix de l’image de la carte de crédit n’y est pas étranger : l’idée que nous mangeons notre propre pouvoir d’achat, que nous nous empoisonnons peut-être avec notre consumérisme insistant, s’enfonce dans l’inconscient comme une idée surréaliste. Lorsque j’y pense, je ne peux m’empêcher de m’imaginer en train de passer ma carte Visa au mixeur et de l’ajouter à un smoothie.

    Le récent film de #David_Cronenberg, « Crimes of the Future », s’ouvre sur une scène saisissante montrant un petit garçon accroupi dans une salle de bains et mangeant une corbeille à papier en plastique comme un œuf de Pâques. Le film part du principe que certains êtres humains ont acquis la capacité de manger et de se nourrir de plastique et d’autres substances toxiques. « Il est temps que l’évolution humaine se synchronise avec la technologie humaine », déclare l’un de ces personnages. "Nous devons commencer à nous nourrir de nos propres déchets industriels ; c’est notre destin.

    Aussi grotesque que soit l’intrigue, elle est aussi perversement optimiste : Notre meilleur espoir pourrait être un saut évolutif qui nous permettrait de vivre dans le désordre que nous avons créé. (Même si l’on peut dire que ce n’est optimiste que dans la mesure où la « Modeste proposition » de Jonathan Swift l’est). Lors d’interviews réalisées à l’époque de la sortie du film, M. Cronenberg a révélé qu’il était préoccupé par les récentes informations concernant la présence de microplastiques dans le sang humain : « Peut-être que 80 % de la population humaine a des microplastiques dans sa chair », a-t-il déclaré lors d’une interview. "Nos corps sont donc différents de ce qu’ils ont été dans l’histoire. Ce phénomène n’est pas près de disparaître.

    En tant que parent, je suis partagé entre le désir de protéger mes enfants des microplastiques - ainsi que de toutes les autres choses dont je veux les protéger - et le soupçon que cet effort pourrait être largement futile. Une rapide recherche sur Google a révélé que ces inquiétudes sont de plus en plus répandues chez les parents et font l’objet d’une abondance croissante de contenus en ligne. Dans un article sur la protection des enfants contre les microplastiques, je lis qu’il faut éviter de blottir les peluches dans le lit et que ces bêtes menaçantes inattendues, plutôt que de les laisser traîner dans la chambre ou dans le lit de l’enfant, devraient être conservées en toute sécurité dans un coffre à jouets (plus loin dans le même article, le scientifique de l’#environnement qui fait cette recommandation déconseille également d’inculquer la peur à nos enfants). Même si j’aimerais minimiser les menaces ambiantes pour la santé de mes enfants, je ne veux pas non plus être le genre de parent qui insiste pour que ses peluches soient rangées en toute sécurité dans un coffre lorsqu’elles ne sont pas utilisées - car de toutes les menaces ambiantes qui pèsent sur mes enfants, celle que je tiens le plus à compenser est ma propre névrose.

    Et bien que les préoccupations concernant les microplastiques soient évidemment compatibles avec les discours plus larges de l’environnementalisme et de l’anti-consumérisme, elles n’intéressent pas exclusivement les gauchistes et les libéraux comme moi. Joe Rogan, qui est peut-être le plus grand vecteur de masculinité de notre culture, parle de ce sujet depuis plusieurs années. Dans un épisode de son podcast l’année dernière, M. Rogan s’est inquiété des effets alarmants des phtalates, un produit chimique utilisé pour accroître la durabilité des plastiques, dans le sang humain : Selon lui, les bébés naissaient avec des « taches » plus petites. (La tare, a-t-il précisé, est la distance entre le pénis et l’anus).

    Non seulement les taches des enfants diminuent à une vitesse alarmante, mais les pénis et les testicules eux-mêmes diminuent également. « C’est un phénomène sauvage, car il modifie littéralement le profil hormonal et le système reproductif des êtres humains, ce qui nous affaiblit et nous rend moins masculins », a-t-il déclaré. Un invité a fait remarquer qu’il y avait une sorte de compromis en jeu, car si vivre dans le monde moderne signifiait une exposition sans précédent à ces produits chimiques, cela signifiait aussi vivre beaucoup plus longtemps. « En quelque sorte », a répondu M. Rogan, « mais vous vivez comme une chienne ». Tout comme le changement climatique et la pollution sont les préoccupations traditionnelles de la gauche, les effets démographiques de la baisse de la natalité sont une source d’anxiété pour les conservateurs. En d’autres termes, quel que soit le scénario apocalyptique que vous préférez, les microplastiques ont tout prévu.

    Les microplastiques se sont installés dans le système sanguin culturel, et leur prévalence dans l’air du temps s’explique en partie par notre incertitude quant à la signification, du point de vue de la pathologie, du fait que nous sommes de plus en plus remplis de plastique. Cette ambiguïté nous permet d’attribuer toutes sortes de malaises, tant culturels que personnels, à cette nouvelle information sur nous-mêmes. Le tout a une résonance étrangement allégorique. Nous nous sentons psychiquement défigurés, corrompus dans nos âmes, par un régime régulier de déchets figuratifs du techno-capitalisme - par le défilement abyssal de TikToks ineptes et de prises sans cervelle, par les influenceurs d’Instagram pointant des boîtes de texte tout en faisant de petites danses, par la prolifération sans fin de contenu de pacotille généré par l’I.A.. Nous sentons notre foi dans le concept même de l’avenir se liquéfier à peu près au même rythme que les calottes glaciaires. L’idée que des déchets microscopiques traversent la barrière hémato-encéphalique semble être une entrée pertinente et opportune dans les annales de l’imaginaire apocalyptique.

    Et l’aura d’indétermination scientifique qui entoure le sujet - peut-être que ce truc cause des dommages inimaginables à nos corps et à nos esprits, mais peut-être aussi que tout va bien - lui confère un caractère légèrement hystérique. Nous ne savons pas ce que ces plastiques nous font, et il n’y a donc pas de limite aux maladies que nous pourrions leur attribuer de manière plausible. Peut-être que ce sont les microplastiques qui vous rendent dépressif. C’est peut-être à cause des microplastiques que vous avez constamment un rhume de cerveau depuis Noël. Peut-être que ce sont les microplastiques qui vous empêchent, vous et votre partenaire, de concevoir un enfant, ou qui vous rendent paresseux et léthargique, ou oublieux au-delà de vos années. Ce sont peut-être les microplastiques qui ont provoqué le cancer de votre estomac ou de votre cerveau.

    Je suis moi-même sujette à cette tendance. Il y a quelques années, on m’a diagnostiqué une #maladie_auto-immune chronique. Comme c’est généralement le cas pour ce type d’affection, elle est apparue sans cause connue. Elle ne met pas la vie en danger, mais il y a eu des périodes où elle m’a rendu malade au point de m’empêcher de travailler pendant une semaine ou deux d’affilée, et où j’étais si fatigué que j’avais du mal à me lever du canapé pour aller me coucher le soir. Toutes les huit semaines, je me présente dans un service de perfusion d’un hôpital, où l’on me branche à une poche contenant une solution liquide d’un anticorps monoclonal. (Ces poches sont, bien sûr, fabriquées à partir d’une sorte de #polyéthylène, un fait que vous devez m’imaginer raconter avec un haussement d’épaules élaboré, indiquant de grandes réserves d’ironie stoïque).

    En 2021, une étude publiée dans la revue #Environmental_Science_and_Technology a trouvé des niveaux significativement plus élevés de microplastiques dans les échantillons de selles de personnes ayant reçu un diagnostic de DIB, mais qui étaient par ailleurs en bonne santé, par rapport à celles qui n’avaient pas de DIB.

    Plus je passais de temps à faire des recherches pour cet essai, plus je me demandais si les microplastiques n’étaient pas à l’origine de mon état. Mon propos ici n’est pas d’affirmer quoi que ce soit, car je n’en sais pas assez pour le faire. Mon propos, en fait, est précisément que le fait de ne pas savoir génère sa propre énergie. Je pense qu’il est au moins plausible que ma maladie soit causée par les microplastiques, mais il est tout aussi plausible qu’elle ne le soit pas. Et je suis conscient que cette ambiguïté est elle-même étrangement séduisante, que c’est sur un tel terrain vague épistémologique que s’élèvent les grands édifices branlants de la conspiration et de la conjecture.

    Jusqu’à ce que nous en sachions beaucoup plus qu’aujourd’hui, en tout cas, parler des microplastiques peut ressembler étrangement à parler des effets nocifs des radiations des téléphones portables. (Le temps viendra, tôt ou tard, où nous saurons ce que les microplastiques nous font, mais d’ici là, le sujet reste ambigu et donc très suggestif.

    Mais n’y a-t-il pas quelque chose de manifestement absurde dans l’affirmation selon laquelle nous ne savons pas si le plastique que nous avons dans le sang nous fait du tort ? De quels critères de nocivité s’agit-il pour que nous devions attendre les résultats des tests avant de décider dans quelle mesure nous devons nous préoccuper des milliers de petits fragments de déchets qui circulent dans nos veines ? Il est certain que le fait de leur présence est déjà alarmant en soi, et que cette présence, en tout état de cause, se manifeste au moins aussi fortement sur le plan psychique que sur le plan physiologique.

    Une série de photographies de l’artiste Chris Jordan, intitulée « Midway. Message from the Gyre », compte parmi les images les plus indélébiles et les plus bouleversantes des dommages causés à la nature par notre consommation insouciante et incessante de plastique : Message from the Gyre". Chacune de ces photographies représente le corps d’un albatros dans un état plus ou moins avancé de décomposition. Au centre de chaque carcasse évasée et desséchée se trouve un amas d’objets en plastique que l’oiseau a consommés avant de mourir. L’horreur de ces images réside dans la juxtaposition surréaliste d’éléments organiques et inorganiques et dans le volume ahurissant de plastique contenu dans leur tube digestif. Les corps de ces créatures autrefois magnifiques retournent lentement à la terre, mais les déchets humains qui les ont rendues malades restent inviolables, inaltérables par le temps : couvercles de dentifrice, bouchons de bouteilles, briquets entiers qui semblent encore fonctionner parfaitement, minuscules poupées d’enfants et mille autres traces non identifiables de notre productivité déréglée et de notre faim insouciante.

    Le sujet des microplastiques est doté d’une lucidité cauchemardesque, car nous comprenons qu’il s’agit d’un symptôme d’une maladie plus profonde. Le mal impensable que nous avons fait à la planète - qui est fait à la planète en notre nom, en tant que consommateurs - est visité, de cette manière surréaliste et obscure, sur nos propres corps. Lorsque nous regardons les corps en décomposition de ces oiseaux remplis d’ordures, nous savons que nous ne regardons pas seulement ce que nous faisons au monde, mais aussi ce que notre monde endommagé nous fait.

    #microplastique

  • Pendant ce temps-là, LVMH devient la première société européenne à atteindre les 500 milliards de $ en Bourse

    Rien ne semble pouvoir arrêter #LVMH. Le leader mondial du luxe (propriétaire des « Echos ») a dépassé lundi en séance les 500 milliards de dollars de #capitalisation (453 milliards d’euros), avant de clôturer juste en dessous. Une première pour une société cotée du Vieux Continent. C’est également la seule entreprise européenne à s’inviter parmi les 10 plus grandes capitalisations mondiales. LVMH a dépassé l’émetteur de cartes bancaires Visa et pourrait très vite dépasser Tesla, valorisé 505 milliards de dollars.

    L’ambition d’entrer dans le Top 5 est bien là. Jusqu’à présent, seule la société saoudienne de production pétrolière, Saudi Aramco, a rivalisé avec #Apple, #Microsoft, #Google et #Amazon à ces niveaux : tous affichent des capitalisations supérieures à 1.000 milliards de dollars.

    Le parcours boursier de LVMH montre que le groupe pourrait bien y parvenir. En un an, la plus grande capitalisation européenne a bondi de 46 %. Son titre s’échange à plus de 900 euros, ce qui correspond à plus de 26 fois les bénéfices par action attendus pour l’année qui vient. Pour le CAC 40 dans son ensemble, ce ratio de valorisation dépasse tout juste les 13 fois.

    Locomotive pour la Bourse de Paris
    « C’est mérité », glisse un professionnel des marchés, qui souligne la qualité des résultats publiés chaque année par LVMH et ses concurrents dans le secteur du luxe. Le groupe a fait état d’une croissance de 17 % de ses ventes au premier trimestre, liée au rebond de la consommation en Chine.

    Son concurrent #Hermès affiche des ventes en hausse de 22 %. Il est plus petit, mais encore mieux valorisé : à plus de 2.000 euros par titre, soit plus de 50 fois les bénéfices attendus dans l’année. Hermès et LVMH ont joué le rôle de locomotive pour l’ensemble de la #Bourse_de_Paris depuis le 1er janvier. Les deux valeurs affichent les plus fortes progressions du CAC 40 cette année, avec un bond de 32 % pour LVMH et de 39 % pour Hermès, contre une hausse de 17 % pour l’indice.

    (Les Échos)

    #ruissellement #capitalisme #bourse #secteur_du_luxe #économie_du_luxe

  • Defending Earth’s terrestrial #microbiome | Nature Microbiology
    https://www.nature.com/articles/s41564-022-01228-3

    (PDF https://research.vu.nl/ws/files/213168201/Defending_Earth_s_terrestrial_microbiome.pdf
    Via « naked capitalism »)

    [T]here is an emerging realization that Earth’s microbial biodiversity is under threat.

    Here we advocate for the conservation and restoration of soil microbial life, as well as active incorporation of microbial biodiversity into managed food and forest landscapes, with an emphasis on soil fungi.

    We analyse 80 experiments to show that native soil microbiome restoration can accelerate plant biomass production by 64% on average, across ecosystems. Enormous potential also exists within managed landscapes, as agriculture and forestry are the dominant uses of land on Earth.

    Along with improving and stabilizing yields, enhancing microbial biodiversity in managed landscapes is a critical and underappreciated opportunity to build reservoirs, rather than deserts, of microbial life across our planet.

    As markets emerge to engineer the ecosystem microbiome, we can avert the mistakes of aboveground ecosystem management and avoid microbial #monocultures of single high-performing microbial strains, which can exacerbate ecosystem vulnerability to pathogens and extreme events.

    Harnessing the planet’s breadth of microbial life has the potential to transform ecosystem management, but it requires that we understand how to monitor and conserve the Earth’s microbiome.

    #sols #marché

  • Au Svalbard, une expédition pour sauver la mémoire des glaciers
    https://lejournal.cnrs.fr/articles/au-svalbard-une-expedition-pour-sauver-la-memoire-des-glaciers

    « Nous sommes un peu comme le moine franciscain du Nom de la Rose, Guillaume de Baskerville, qui essaie de sauver quelques ouvrages dans une bibliothèque en feu  », confie Jérôme Chappellaz, président de la Fondation Ice Memory. Celle-ci ambitionne de sauvegarder des carottes des #glaciers du monde entier, qui contiennent la mémoire de l’environnement et des #climats passés. Le sanctuaire Ice Memory sera constitué en 2024-2025, près de la station franco-italienne Concordia, à 1 100 kilomètres à l’intérieur du continent #antarctique.

    Son principe est le suivant : il s’agit, à 3 200 mètres d’altitude, de creuser une cave à 10 mètres de profondeur puis de créer une arche en neige fraisée pour la recouvrir, en vue d’y stocker les carottes de glace du monde entier. « Cette #carothèque pour les générations futures » sera localisée là où l’on trouve «  le meilleur congélateur du monde », assure Jérôme Chappellaz. À la surface, la température moyenne est de -55 °C, n’atteignant que les -20 °C au plus chaud de l’été.

    [...] Alors que l’urgence devient criante de sauvegarder ces archives mondiales en voie de disparition, huit scientifiques s’apprêtent justement à installer leur camp de forage, durant la deuxième quinzaine du mois d’avril 2023, au sommet du glacier Holtedahlfonna, à 1 150 mètres d’altitude dans l’archipel norvégien du #Svalbard, à 40 kilomètres du village scientifique international Ny-Ålesund.

    [...] Avec le programme Sentinel, qui vise in fine à étudier l’impact de la disparition de la banquise sur les cycles climatiques et biogéochimiques de l’Atlantique Nord supérieur, les chercheurs n’étudient plus seulement les bulles d’air. Ils ont développé au cours des dix dernières années de nouvelles techniques d’investigation, notamment le séquençage du génome des micro-organismes de la glace, pour mieux comprendre comment ces #micro-organismes sont liés aux changements des conditions environnementales et comment ils peuvent être utilisés comme sentinelles pour mesurer l’impact de ces changements.

    #ice_core_science

  • L’IA Potemkine et le futur du travail, une conversation avec Antonio Casilli | Le Grand Continent
    https://legrandcontinent.eu/fr/2023/04/07/lia-potemkine-et-le-futur-du-travail-une-conversation-avec-antonio-

    D’abord, il faudrait rappeler comment on arrive à faire ce micro-travail. Si une personne voulait commencer aujourd’hui à faire du micro-travail, elle devrait d’abord savoir vers où se tourner. Il y a plusieurs manières, la plus simple étant de passer par des plateformes sur Internet. Elles ressemblent à des sites classiques d’annonces d’emplois sauf qu’il ne s’agit pas d’emplois formels. C’est du freelancing extrême parce qu’on vous recrute pendant une minute pour regarder 15 photos ou pour laisser un commentaire sur un moteur de recherche. Vous êtes payés quelques centimes, voire quelques dollars. L’inflation monte, impactant ces micro-tâches. Il y a quinze ans, elles étaient payées quelques centimes ; aujourd’hui elles commencent à être payées autour d’un dollar. Quand on fait des estimations, on voit que la médiane tourne autour de deux dollars de l’heure. Ces personnes-là ne sont pas embauchées pour travailler sous contrat, elles n’ont pas d’horaires à proprement parler, elles sont payées pendant les quelques minutes où elles travaillent.

    Quelques mois après le lancement de ChatGPT, le magazine Time a découvert qu’il y avait des personnes au Kenya qui faisaient ce type de micro-tâches, et qui étaient payées entre 1,34 et 2 dollars de l’heure. Ces micro-tâches montrent un changement dans notre manière de fonctionner ; une partie de ces activités se situe en dehors de la civilisation salariale, en dehors de la protection du Code du travail.

    Certaines inégalités se manifestent de manière plus forte chez les populations déjà fragilisées et marginalisées, et qui ont déjà des difficultés d’accès au marché du travail. Dans les pays plus riches du Nord, les femmes sont légèrement majoritaires parmi ceux qui travaillent sur ce type de plateforme. En France, dans notre dernière enquête de 2019, 56 % des micro-travailleurs sont des femmes. Or elles sont systématiquement celles qui gagnent le moins ; celles qui se tournent vers ce type d’activité ont besoin de compléter leur salaire principal, parce qu’elles travaillent à mi-temps. Dans notre enquête, ce sont surtout des femmes vivant seules avec un enfant. Elles doivent jongler entre leur activité principale, le micro-travail, le travail domestique et le soin des enfants. Dans ce contexte-là, elles n’ont pas de temps pour consacrer du temps à chercher les meilleures micro-tâches ou à s’entraîner ; c’est pourquoi elles sont les micro-travailleurs les moins bien payés.

    #IA #travail #micro_travail

  • Tant va la puce à l’eau... - Le site du journal L’âge de faire
    https://lagedefaire-lejournal.fr/tant-va-la-puce-a-leau

    Des conflits d’usage de l’eau font des vagues dans la cuvette grenobloise. Avec l’agrandissement des usines de puces électroniques STMicroelecrtonics et Soitec, l’équivalent de 16 méga-bassines d’eau potable comme celles de Sainte-Soline seraient pompées et polluées chaque année.

    https://stopmicro38.noblogs.org/post/2023/02/13/manifestation-du-1er-avril

    Comment STMicro pollue l’eau via @le_postillon
    https://lepostillon.org/Comment-STMicro-pollue-l-eau.html

    « Mais qu’est-ce qu’ils en font de toute cette eau ? »
    Depuis nos articles sur le #pillage_de_l’eau par les industriels de la #microélectronique, on a eu plusieurs retours s’interrogeant sur le sort réservé à ce bien commun par #STMicro ou Soitec. William trouve notre parallèle avec les méga bassines agricoles malvenu et nous demande : « C’est sûr que ce sont de grosses quantités d’eau, mais si ST s’en sert avant de la rejeter dans l’Isère, quel est le problème ?{} »
    Le « problème », c’est que ST ne s’en « sert » pas comme d’une simple force motrice. L’eau qui arrive à ST subit de multiples maltraitances et pollutions avant d’être rejetée dans l’Isère. Et de récentes actualités laissent craindre que ces rejets n’aillent encore plus polluer les nappes phréatiques du coin. Voyons voir ça en détail.

    #Grenoble #pollution

  • #chatGPT, #Bard et cie : nouvelle course à l’IA, et pourquoi faire déjà ?
    https://framablog.org/2023/03/23/chatgpt-bard-et-cie-nouvelle-course-a-lia-et-pourquoi-faire-deja

    Google va ajouter de l’IA générative dans Gmail et Docs. Énième actualité d’un feuilleton permanent depuis « l’irruption » de ChatGPT. Et chez moi, un sentiment de malaise, d’incompréhension, et même de colère. Qu’est-ce que ChatGPT ? Qu’est-ce que l’IA ? Ce sont d’abord … Lire la suite­­

    #Enjeux_du_numérique #Apprentissage_automatique #Derrac #environnement #Google #IA #Intelligence_articielle #Microsoft