Je savais même pas ce que c’était avant ce seen. :p
Donc protocole concurrent d’ActivityPub
▻https://atproto.com
J’en ai aussi si quelqu’un en veut
Bon moi, pour pouvoir dire que c’est de la merde (et éventuellement éviter un squat d’identité, même si je me suis bien faite oublier…)
@monolecte tu as tort, je suis en train d’essayer grâce à @fil et c’est plutôt très beau, très propre et pour l’instant beaucoup mieux fréquenté que Musk. Bien sur il faut refaire son réseau, mais pour stocker les trucs, c’est un bon complément seenthis et à terme, ça remplacera avantageusement Twitter.
Sur le microbiote, quelques mythes bons à déconstruire - Le Temps
▻https://www.letemps.ch/sciences/sante/sur-le-microbiote-quelques-mythes-bons-a-deconstruire
▻https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/df7ac883-df8f-4294-913b-fec253b515d7/medium
L’exploration de la diversité des microbes qui peuplent notre corps, et de leur rôle dans notre santé, est un domaine de recherche très populaire. Las, de nombreuses idées fausses circulent à ce sujet. Des experts tentent de rectifier le tir
#paywall (idem chez Courrier International qui résume) #microbiote
Microbiote : des mythes à déconstruire
▻https://www.courrierinternational.com/article/sante-microbiote-des-mythes-a-deconstruire
Santé. Microbiote : des mythes à déconstruire
Une étude parue fin juillet pointe douze mythes et idées fausses qui circulent au sujet du microbiote, cet ensemble de micro-organismes qui peuple notre corps. Le journal suisse “Le Temps” en a sélectionné quelques-uns.
Merci ! @cabou d’avoir transmis. si tu connais la personne qui l’a édité, peut-être lui signaler qu’il ya diverses coupes et surtout répétition de paragraphes
Ah ouais dis-donc, c’est incroyable les trucs qu’on trouve sur le web, c’est vraiment n’importe quoi. Je crois que c’est ok à présent.
Low-dose #glyphosate exposure alters gut microbiota composition and modulates gut homeostasis - ScienceDirect
▻https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1382668923000911
Recent studies have suggested that glyphosate may cause toxicity through modulation of the gut microbiome, but evidence for glyphosate-induced gut dysbiosis and its effect on host physiology at doses approximating the U.S. Acceptable Daily Intake (ADI = 1.75 mg/kg body weight) is limited. Here, utilizing shotgun metagenomic sequencing of fecal samples from C57BL/6 J mice, we show that glyphosate exposure at doses approximating the U.S. ADI significantly impacts gut microbiota composition. These gut microbial alterations were associated with effects on gut homeostasis characterized by increased proinflammatory CD4+IL17A+ T cells and Lipocalin-2, a known marker of intestinal inflammation.
La FDA approuve la première pilule fabriquée à partir de caca humain - Crumpe
▻https://www.crumpe.com/2023/04/la-fda-approuve-la-premiere-pilule-fabriquee-a-partir-de-caca-humain
La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a approuvé la première pilule fabriquée à partir de caca humain donné, l’agence a annoncé (s’ouvre dans un nouvel onglet) mercredi (26 avril). C’est le deuxième traitement dérivé du caca humain jamais approuvé ; le le premier était un traitement à base de lavement (s’ouvre dans un nouvel onglet) autorisé à être utilisé en décembre 2022.
FDA Approves First Orally Administered Fecal Microbiota Product for the Prevention of Recurrence of Clostridioides difficile Infection | FDA
▻https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-approves-first-orally-administered-fecal-microbiota-product-prevention-recu
j’ai entendu parler des « auto-vaccins » à base d’auto-#caca, un truc anti-cancer, de mémoire.
#transplantation_fécale (WP) ou, ici, depuis plus de 10 ans,
#transfusion_fécale ;-)
Du plastique jusqu’à la moelle
Ou Notre mode de vie nous empoisonne, par Mark O’Connell
▻https://www.nytimes.com/2023/04/20/opinion/microplastics-health-environment.html?searchResultPosition=1
Il y a du #plastique dans notre corps, dans nos poumons, dans nos intestins et dans le sang qui nous irrigue. Nous ne pouvons pas le voir, ni le sentir, mais il est là. Il est présent dans l’eau que nous buvons et dans la nourriture que nous mangeons, et même dans l’air que nous respirons. Nous ne savons pas encore ce qu’il nous fait, car nous n’avons pris conscience de sa présence que très récemment ; mais depuis que nous en avons pris connaissance, il est devenu une source d’anxiété culturelle profonde et multiforme.
Peut-être que ce n’est rien, peut-être que c’est bien. Peut-être que cet amalgame de fragments - morceaux de bouteilles d’eau, de pneus, d’emballages en #polystyrène, #microbilles de produits cosmétiques - nous traverse et ne nous cause aucun dommage particulier. Mais même si c’était vrai, il resterait l’impact psychologique de savoir qu’il y a du plastique dans notre chair. Cette connaissance est vaguement apocalyptique ; elle ressemble à une vengeance divine, sournoise et poétiquement appropriée. Peut-être que c’est notre destin depuis le début, de parvenir à une communion finale avec nos propres déchets.
Le mot que nous utilisons, lorsque nous parlons de cette présence troublante en nous, est « microplastiques ». Il s’agit d’une vaste catégorie qui englobe tout morceau de plastique d’une longueur inférieure à cinq millimètres, soit environ un cinquième de pouce. Une grande partie de ces matières, aussi minuscules soient-elles, sont facilement visibles à l’œil nu. Vous l’avez peut-être vu dans les photographies utilisées pour illustrer les articles sur le sujet : une multitude de minuscules éclats multicolores sur le bout d’un doigt, ou un petit tas lugubre sur une cuillère à café. Mais il y a aussi, et c’est encore plus inquiétant, ce que l’on ne voit pas : ce que l’on appelle les #nano-plastiques, qui ne représentent qu’une infime fraction de la taille des microplastiques. Ils sont capables de traverser les membranes entre les cellules et on a observé qu’ils s’accumulaient dans le cerveau des poissons.
On sait depuis un certain temps qu’ils sont nocifs pour les poissons. Dans une étude publiée en 2018, il a été démontré que les poissons exposés aux microplastiques avaient des niveaux de croissance et de reproduction plus faibles ; leur progéniture, même lorsqu’ils n’étaient pas eux-mêmes exposés, a été observée comme ayant également moins de petits, ce qui suggère que la contamination perdure à travers les générations. En 2020, une autre étude, menée à l’université James Cook en Australie, a démontré que les microplastiques modifiaient le comportement des poissons, des niveaux d’exposition plus élevés ayant pour conséquence que les poissons prennent plus de risques et, par conséquent, meurent plus jeunes.
Le mois dernier, le Journal of Hazardous Materials a publié une étude examinant les effets de la consommation de plastique sur les oiseaux de mer. Les chercheurs ont mis en évidence une nouvelle maladie fibrotique induite par le plastique, la #plasticose. Ils ont constaté que les cicatrices du tractus intestinal causées par l’ingestion de plastique rendaient les oiseaux plus vulnérables aux infections et aux parasites ; elles nuisaient également à leur capacité de digérer les aliments et d’absorber certaines vitamines.
Ce n’est évidemment pas le bien-être des poissons ou des oiseaux de mer qui rend ces informations les plus inquiétantes. Si nous - j’entends par là la civilisation humaine - nous préoccupions des poissons et des oiseaux de mer, nous ne déverserions pas chaque année quelque 11 millions de tonnes de plastique dans les océans. Ce qui est vraiment inquiétant, c’est la perspective que des processus similaires puissent être à l’œuvre dans notre propre corps, que les microplastiques puissent raccourcir notre vie et nous rendre plus stupides et moins fertiles par la même occasion. Comme l’indiquent les auteurs du rapport sur la plasticose, leurs recherches « soulèvent des inquiétudes pour d’autres espèces touchées par l’ingestion de plastique » - une catégorie qui inclut largement notre propre espèce.
En effet, tout comme les poissons doivent nager dans le blizzard de déchets que nous avons créé dans les mers, nous ne pouvons pas non plus éviter le plastique. L’un des éléments les plus troublants de la situation des microplastiques - nous ne pouvons pas vraiment parler de « crise » à ce stade, car nous ne savons pas à quel point elle peut être grave - est son caractère étrangement démocratique. Contrairement, par exemple, aux effets du changement climatique, qui que vous soyez et où que vous viviez, vous êtes exposé. Vous pourriez vivre dans un complexe sécurisé dans les endroits les plus reculés, à l’abri des incendies de forêt et de la montée du niveau de la mer, vous seriez exposé aux microplastiques lors d’une averse. Les scientifiques ont trouvé des microplastiques près du sommet de l’Everest et dans la fosse des Mariannes, à 36 000 pieds sous la surface du Pacifique.
Dans ce contexte, la plupart des changements que nous apportons pour tenter de nous protéger de l’ingestion de microplastiques semblent essentiellement d’ordre cosmétique. Vous pouvez, par exemple, cesser de donner à votre enfant de l’eau dans un gobelet en plastique, et vous aurez peut-être l’impression de faire quelque chose pour réduire son niveau d’exposition, mais seulement jusqu’à ce que vous commenciez à penser à tous les tuyaux en #PVC par lesquels l’eau a dû passer pour arriver jusqu’à lui en premier lieu.
Dans une étude réalisée l’année dernière, des chercheurs italiens ont analysé le lait maternel de 34 nouvelles mères en bonne santé et ont constaté la présence de microplastiques dans 75 % des échantillons. Une ironie particulièrement cruelle, compte tenu de l’association du lait maternel à la pureté et au naturel, et de l’anxiété des nouveaux parents à l’égard des microplastiques. Cette recherche fait suite à la révélation, en 2020, de la présence de microplastiques dans le placenta humain. Il semble que ce soit devenu une sorte de définition : Être humain, c’est contenir du plastique.
Considérer cette réalité, c’est entrevoir une vérité plus large : notre civilisation, notre mode de vie, nous empoisonnent. Une étrange logique psychique est à l’œuvre ici ; en remplissant les océans des détritus plastiques de nos achats, en nous débarrassant négligemment des preuves de nos inépuisables désirs de consommation, nous nous sommes engagés dans une sorte de processus de répression. Et, comme l’a souligné Freud, les éléments de l’expérience que nous refoulons - souvenirs, impressions, fantasmes - restent « pratiquement immortels ; après des décennies, ils se comportent comme s’ils venaient de se produire ». Ce matériel psychique, « inaltérable par le temps », était destiné à revenir et à empoisonner nos vies.
N’est-ce pas ce qui se passe avec les microplastiques ? L’intérêt du plastique, après tout, est qu’il est virtuellement immortel. Dès son apparition dans les produits de consommation de masse, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, son succès en tant que matériau a toujours été indissociable de la facilité avec laquelle il peut être créé et de son extrême durabilité. C’est précisément ce qu’il y a de plus utile qui en fait un problème. Et nous continuons à en fabriquer, année après année, décennie après décennie. Considérez ce fait : de tout le plastique créé depuis le début de la production de masse, plus de la moitié a été produite depuis l’an 2000. Nous pouvons le jeter, nous pouvons nous tromper en pensant que nous le « recyclons », mais il ne s’absentera pas de lui-même. Il réapparaîtra dans les aliments que nous mangeons et dans l’eau que nous buvons. Il hantera le lait que les nourrissons tètent au sein de leur mère. Comme un souvenir refoulé, il demeure, inaltérable par le temps.
Dans les années 1950, alors que le plastique produit en masse commençait à définir la culture matérielle en Occident, le philosophe français Roland Barthes voyait dans l’avènement de cette matière « magique » un changement dans notre relation à la nature. "La hiérarchie des substances, écrit-il, est abolie : une seule les remplace toutes : le monde entier peut être plastifié, et même la vie puisque, nous dit-on, on commence à fabriquer des aortes en plastique.
Faire attention à ce qui nous entoure, c’est prendre conscience de la justesse de Barthes. Au moment où je tape ces mots, mes doigts appuient sur les touches en plastique de mon ordinateur portable ; le siège sur lequel je suis assis est rembourré avec une sorte de polymère à effet similicuir ; même la douce musique d’ambiance que j’écoute pendant que j’écris est envoyée directement à mes cochlées au moyen d’écouteurs Bluetooth en plastique. Ces objets ne constituent peut-être pas une source immédiate particulièrement grave de microplastiques. Mais quelque temps après qu’ils aient atteint la fin de leur vie utile, vous et moi risquons de les consommer sous forme de minuscules fragments dans l’eau. Dans l’océan, les polymères contenus dans la peinture sont la principale source de ces particules, tandis que sur terre, la poussière des pneus et les minuscules fibres de plastique provenant de tapis et de vêtements sont parmi les principaux contributeurs.
En 2019, une étude commandée par le Fonds mondial pour la nature a révélé qu’une personne moyenne pourrait consommer jusqu’à cinq grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit entière, selon les termes des auteurs du rapport. La formulation était quelque peu vague ; si nous consommons l’équivalent d’une carte de crédit, nous pouvons supposer que nous en consommons également beaucoup moins. Mais le rapport a été largement diffusé dans les médias et ses affirmations surprenantes ont capté l’imagination d’un public inquiet. Le choix de l’image de la carte de crédit n’y est pas étranger : l’idée que nous mangeons notre propre pouvoir d’achat, que nous nous empoisonnons peut-être avec notre consumérisme insistant, s’enfonce dans l’inconscient comme une idée surréaliste. Lorsque j’y pense, je ne peux m’empêcher de m’imaginer en train de passer ma carte Visa au mixeur et de l’ajouter à un smoothie.
Le récent film de #David_Cronenberg, « Crimes of the Future », s’ouvre sur une scène saisissante montrant un petit garçon accroupi dans une salle de bains et mangeant une corbeille à papier en plastique comme un œuf de Pâques. Le film part du principe que certains êtres humains ont acquis la capacité de manger et de se nourrir de plastique et d’autres substances toxiques. « Il est temps que l’évolution humaine se synchronise avec la technologie humaine », déclare l’un de ces personnages. "Nous devons commencer à nous nourrir de nos propres déchets industriels ; c’est notre destin.
Aussi grotesque que soit l’intrigue, elle est aussi perversement optimiste : Notre meilleur espoir pourrait être un saut évolutif qui nous permettrait de vivre dans le désordre que nous avons créé. (Même si l’on peut dire que ce n’est optimiste que dans la mesure où la « Modeste proposition » de Jonathan Swift l’est). Lors d’interviews réalisées à l’époque de la sortie du film, M. Cronenberg a révélé qu’il était préoccupé par les récentes informations concernant la présence de microplastiques dans le sang humain : « Peut-être que 80 % de la population humaine a des microplastiques dans sa chair », a-t-il déclaré lors d’une interview. "Nos corps sont donc différents de ce qu’ils ont été dans l’histoire. Ce phénomène n’est pas près de disparaître.
En tant que parent, je suis partagé entre le désir de protéger mes enfants des microplastiques - ainsi que de toutes les autres choses dont je veux les protéger - et le soupçon que cet effort pourrait être largement futile. Une rapide recherche sur Google a révélé que ces inquiétudes sont de plus en plus répandues chez les parents et font l’objet d’une abondance croissante de contenus en ligne. Dans un article sur la protection des enfants contre les microplastiques, je lis qu’il faut éviter de blottir les peluches dans le lit et que ces bêtes menaçantes inattendues, plutôt que de les laisser traîner dans la chambre ou dans le lit de l’enfant, devraient être conservées en toute sécurité dans un coffre à jouets (plus loin dans le même article, le scientifique de l’#environnement qui fait cette recommandation déconseille également d’inculquer la peur à nos enfants). Même si j’aimerais minimiser les menaces ambiantes pour la santé de mes enfants, je ne veux pas non plus être le genre de parent qui insiste pour que ses peluches soient rangées en toute sécurité dans un coffre lorsqu’elles ne sont pas utilisées - car de toutes les menaces ambiantes qui pèsent sur mes enfants, celle que je tiens le plus à compenser est ma propre névrose.
Et bien que les préoccupations concernant les microplastiques soient évidemment compatibles avec les discours plus larges de l’environnementalisme et de l’anti-consumérisme, elles n’intéressent pas exclusivement les gauchistes et les libéraux comme moi. Joe Rogan, qui est peut-être le plus grand vecteur de masculinité de notre culture, parle de ce sujet depuis plusieurs années. Dans un épisode de son podcast l’année dernière, M. Rogan s’est inquiété des effets alarmants des phtalates, un produit chimique utilisé pour accroître la durabilité des plastiques, dans le sang humain : Selon lui, les bébés naissaient avec des « taches » plus petites. (La tare, a-t-il précisé, est la distance entre le pénis et l’anus).
Non seulement les taches des enfants diminuent à une vitesse alarmante, mais les pénis et les testicules eux-mêmes diminuent également. « C’est un phénomène sauvage, car il modifie littéralement le profil hormonal et le système reproductif des êtres humains, ce qui nous affaiblit et nous rend moins masculins », a-t-il déclaré. Un invité a fait remarquer qu’il y avait une sorte de compromis en jeu, car si vivre dans le monde moderne signifiait une exposition sans précédent à ces produits chimiques, cela signifiait aussi vivre beaucoup plus longtemps. « En quelque sorte », a répondu M. Rogan, « mais vous vivez comme une chienne ». Tout comme le changement climatique et la pollution sont les préoccupations traditionnelles de la gauche, les effets démographiques de la baisse de la natalité sont une source d’anxiété pour les conservateurs. En d’autres termes, quel que soit le scénario apocalyptique que vous préférez, les microplastiques ont tout prévu.
Les microplastiques se sont installés dans le système sanguin culturel, et leur prévalence dans l’air du temps s’explique en partie par notre incertitude quant à la signification, du point de vue de la pathologie, du fait que nous sommes de plus en plus remplis de plastique. Cette ambiguïté nous permet d’attribuer toutes sortes de malaises, tant culturels que personnels, à cette nouvelle information sur nous-mêmes. Le tout a une résonance étrangement allégorique. Nous nous sentons psychiquement défigurés, corrompus dans nos âmes, par un régime régulier de déchets figuratifs du techno-capitalisme - par le défilement abyssal de TikToks ineptes et de prises sans cervelle, par les influenceurs d’Instagram pointant des boîtes de texte tout en faisant de petites danses, par la prolifération sans fin de contenu de pacotille généré par l’I.A.. Nous sentons notre foi dans le concept même de l’avenir se liquéfier à peu près au même rythme que les calottes glaciaires. L’idée que des déchets microscopiques traversent la barrière hémato-encéphalique semble être une entrée pertinente et opportune dans les annales de l’imaginaire apocalyptique.
Et l’aura d’indétermination scientifique qui entoure le sujet - peut-être que ce truc cause des dommages inimaginables à nos corps et à nos esprits, mais peut-être aussi que tout va bien - lui confère un caractère légèrement hystérique. Nous ne savons pas ce que ces plastiques nous font, et il n’y a donc pas de limite aux maladies que nous pourrions leur attribuer de manière plausible. Peut-être que ce sont les microplastiques qui vous rendent dépressif. C’est peut-être à cause des microplastiques que vous avez constamment un rhume de cerveau depuis Noël. Peut-être que ce sont les microplastiques qui vous empêchent, vous et votre partenaire, de concevoir un enfant, ou qui vous rendent paresseux et léthargique, ou oublieux au-delà de vos années. Ce sont peut-être les microplastiques qui ont provoqué le cancer de votre estomac ou de votre cerveau.
Je suis moi-même sujette à cette tendance. Il y a quelques années, on m’a diagnostiqué une #maladie_auto-immune chronique. Comme c’est généralement le cas pour ce type d’affection, elle est apparue sans cause connue. Elle ne met pas la vie en danger, mais il y a eu des périodes où elle m’a rendu malade au point de m’empêcher de travailler pendant une semaine ou deux d’affilée, et où j’étais si fatigué que j’avais du mal à me lever du canapé pour aller me coucher le soir. Toutes les huit semaines, je me présente dans un service de perfusion d’un hôpital, où l’on me branche à une poche contenant une solution liquide d’un anticorps monoclonal. (Ces poches sont, bien sûr, fabriquées à partir d’une sorte de #polyéthylène, un fait que vous devez m’imaginer raconter avec un haussement d’épaules élaboré, indiquant de grandes réserves d’ironie stoïque).
En 2021, une étude publiée dans la revue #Environmental_Science_and_Technology a trouvé des niveaux significativement plus élevés de microplastiques dans les échantillons de selles de personnes ayant reçu un diagnostic de DIB, mais qui étaient par ailleurs en bonne santé, par rapport à celles qui n’avaient pas de DIB.
Plus je passais de temps à faire des recherches pour cet essai, plus je me demandais si les microplastiques n’étaient pas à l’origine de mon état. Mon propos ici n’est pas d’affirmer quoi que ce soit, car je n’en sais pas assez pour le faire. Mon propos, en fait, est précisément que le fait de ne pas savoir génère sa propre énergie. Je pense qu’il est au moins plausible que ma maladie soit causée par les microplastiques, mais il est tout aussi plausible qu’elle ne le soit pas. Et je suis conscient que cette ambiguïté est elle-même étrangement séduisante, que c’est sur un tel terrain vague épistémologique que s’élèvent les grands édifices branlants de la conspiration et de la conjecture.
Jusqu’à ce que nous en sachions beaucoup plus qu’aujourd’hui, en tout cas, parler des microplastiques peut ressembler étrangement à parler des effets nocifs des radiations des téléphones portables. (Le temps viendra, tôt ou tard, où nous saurons ce que les microplastiques nous font, mais d’ici là, le sujet reste ambigu et donc très suggestif.
Mais n’y a-t-il pas quelque chose de manifestement absurde dans l’affirmation selon laquelle nous ne savons pas si le plastique que nous avons dans le sang nous fait du tort ? De quels critères de nocivité s’agit-il pour que nous devions attendre les résultats des tests avant de décider dans quelle mesure nous devons nous préoccuper des milliers de petits fragments de déchets qui circulent dans nos veines ? Il est certain que le fait de leur présence est déjà alarmant en soi, et que cette présence, en tout état de cause, se manifeste au moins aussi fortement sur le plan psychique que sur le plan physiologique.
Une série de photographies de l’artiste Chris Jordan, intitulée « Midway. Message from the Gyre », compte parmi les images les plus indélébiles et les plus bouleversantes des dommages causés à la nature par notre consommation insouciante et incessante de plastique : Message from the Gyre". Chacune de ces photographies représente le corps d’un albatros dans un état plus ou moins avancé de décomposition. Au centre de chaque carcasse évasée et desséchée se trouve un amas d’objets en plastique que l’oiseau a consommés avant de mourir. L’horreur de ces images réside dans la juxtaposition surréaliste d’éléments organiques et inorganiques et dans le volume ahurissant de plastique contenu dans leur tube digestif. Les corps de ces créatures autrefois magnifiques retournent lentement à la terre, mais les déchets humains qui les ont rendues malades restent inviolables, inaltérables par le temps : couvercles de dentifrice, bouchons de bouteilles, briquets entiers qui semblent encore fonctionner parfaitement, minuscules poupées d’enfants et mille autres traces non identifiables de notre productivité déréglée et de notre faim insouciante.
Le sujet des microplastiques est doté d’une lucidité cauchemardesque, car nous comprenons qu’il s’agit d’un symptôme d’une maladie plus profonde. Le mal impensable que nous avons fait à la planète - qui est fait à la planète en notre nom, en tant que consommateurs - est visité, de cette manière surréaliste et obscure, sur nos propres corps. Lorsque nous regardons les corps en décomposition de ces oiseaux remplis d’ordures, nous savons que nous ne regardons pas seulement ce que nous faisons au monde, mais aussi ce que notre monde endommagé nous fait.
Defending Earth’s terrestrial #microbiome | Nature Microbiology
▻https://www.nature.com/articles/s41564-022-01228-3
(PDF ▻https://research.vu.nl/ws/files/213168201/Defending_Earth_s_terrestrial_microbiome.pdf
Via « naked capitalism »)
[T]here is an emerging realization that Earth’s microbial biodiversity is under threat.
Here we advocate for the conservation and restoration of soil microbial life, as well as active incorporation of microbial biodiversity into managed food and forest landscapes, with an emphasis on soil fungi.
We analyse 80 experiments to show that native soil microbiome restoration can accelerate plant biomass production by 64% on average, across ecosystems. Enormous potential also exists within managed landscapes, as agriculture and forestry are the dominant uses of land on Earth.
Along with improving and stabilizing yields, enhancing microbial biodiversity in managed landscapes is a critical and underappreciated opportunity to build reservoirs, rather than deserts, of microbial life across our planet.
As markets emerge to engineer the ecosystem microbiome, we can avert the mistakes of aboveground ecosystem management and avoid microbial #monocultures of single high-performing microbial strains, which can exacerbate ecosystem vulnerability to pathogens and extreme events.
Harnessing the planet’s breadth of microbial life has the potential to transform ecosystem management, but it requires that we understand how to monitor and conserve the Earth’s microbiome.
Sciences. Quand des microbes voyageurs transforment les nuages…
▻https://www.ouest-france.fr/sciences/sciences-quand-des-microbes-voyageurs-transforment-les-nuages-2a8d4b1c-
▻https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjEyM2U3ODU1ZGMwOGUyMzZiOWNiN2ZlMjIyNDE0YzljMWY?width=1260&he
C’est la première fois que ces processus sont inclus dans les modèles de nuages. Jusqu’à présent, les microbes en vol étaient considérés comme inertes. « Les bactéries vivantes ont une activité dans les nuages », complète Pierre Amato. « Nous avons mis en évidence que l’activité bactérienne est aussi présente à l’extérieur des nuages », poursuit la chimiste. Les bactéries ayant besoin d’eau, les nuages sont pour elles des oasis. Mais elles survivent dans l’air humide.
Les nuages auraient donc eux aussi leur #microbiote.
What Do Cities Look Like Under a Microscope ?
▻https://www.wired.com/video/watch/wired-news-and-science-urban-microbes
Quand les microplastiques s’installent à la table du microbiote | INRAE INSTIT
▻https://www.inrae.fr/actualites/quand-microplastiques-sinstallent-table-du-microbiote
Présents partout autour de nous, les plastiques représentent une menace pour l’environnement, mais aussi pour les humains. Dégradés sous forme de microplastiques, ces composés se retrouvent dans notre alimentation. Des scientifiques d’INRAE, en collaboration avec l’Université Clermont Auvergne, ont réalisé des travaux pionniers pour évaluer leurs impacts sur le microbiote intestinal. Des résultats parus dans Journal of Hazardous Materials.
Ces analyses permettent une conclusion claire : les microplastiques de PE modifient le microbiote intestinal in vitro. Les effets varient en fonction des individus, mais une tendance se dégage. On constate une augmentation de bactéries pouvant être néfastes et une diminution de bactéries bénéfiques pour la santé. Une nouvelle encourageante cependant : ces changements n’impactent pas l’intestin dans sa fonction de barrière. Il conserve son imperméabilité et ne présente pas d’inflammation.
Le numéro 62 de la revue #Nunatak (version italophone)
La revue est disponible en ligne :
▻https://nunatak.noblogs.org/files/2022/03/nunatak.62.interni.xsito_.pdf
Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...
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métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/969908
Un’altra idea di salute
#santé #sorcières #maladie #capitalisme #anthropologie_médicale #médecine #microbiome #science
"Ousitano vivo" e l’irresistibile ascesa del movimento autonomista occitano
Contro l’operazione Titanio
#électricité #matières_premières #extractivisme #Monte_Tarinè #Ligurie #Italie #titane #Engebø #résistance #Monte_Beigua #mines #Compagnia_Europea_per_il_titanio (#CET) #rutile #multinationales #Acacia_Gold_Mining #Golder_Associates #Rio_Tinto_Group
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Del colore della terra (blog): Giù le mani dal #Beigua
L’aumento del prezzo del legno nell’età del capitalismo verde
#capitalisme_vert #bois #prix #Chine #extractivisme #incendies #mukula #okumé #Avic_Forestry #Hubei_Fuhan #Deija_Group #Russie #Union_européenne #UE #EU #globalisation #Canada #Italie #Gruppi_di_azione_locale #GAL) #ius_lignandi #forêt
Collettivismo anarchico come forma di organizzazione
Annalee sur Twitter : "I had a conversation the other day with someone who thought “soap is mechanical” meant it doesn’t actually kill germs and just wipes them away. Soap kills germs. It just does so mechanically, with crowbar-shaped molecules that pry open germs and spill their viscera." / Twitter
▻https://twitter.com/LeeFlower/status/1492531788668940288
#Gluten, l’ennemi public ?
En abordant le sujet de l’explosion contemporaine d’#intolérance au gluten, ce film raconte en fait d’une bataille menée par certaines des sociétés les plus puissantes de la planète contre la science libre et notre #santé à nous tous. En jeu, en plus, est la survie de millions de petits agriculteurs, tout autour de la planète, qui risquent d’être chassés du marché. Comment ces choses peuvent être liées entre elles ?
▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62747_1
#industrie_agro-alimentaire #gluten #film #documentaire #film_documentaire #blé #céréales #alimentation #gluten-free #allergie #intolérances_alimentaires #business #alimentation #blé #coeliaquie #industrie_chimique #CIMMYT #Fondation_Rockfeller #engrais #engrais_chimiques #Norman_Borlaug #Sonora_64 #révolution_verte #agriculture #industrialisation #glyphosate #ABCD (#Archer_Daniels_Midland, #Bunge, #Cargill, #Louis_Dreyfus_Company) #agriculture_intensive #OGM #Monsanto #herbicide #microbiome #roundup #OMC #barrières_non-tarifaires #protectionnisme #capitalisme
voir aussi, via @odilon :
▻https://seenthis.net/messages/911865
Role of the gut microbiota in #nutrition and health | The BMJ
▻https://www.bmj.com/content/361/bmj.k2179
2018
Schematic representation of the role of the gut microbiota in health and disease giving some examples of inputs and outputs. CVD=cardiovascular disease; IPA=indolepropionic acid; LPS=lipopolysaccharide; SCFA=short chain fatty acids; TMAO=trimethylamine N-oxide
Sur les traces des « larmes de sirène » qui empoisonnent les mers
▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/28/a-tarragone-sur-les-traces-des-larmes-de-sirene-qui-empoisonnent-les-mers_61
Sur les traces des « larmes de sirène » qui empoisonnent les mers
Par Stéphane Mandard (Tarragone, Espagne)
Publié aujourd’hui à 05h08, mis à jour à 10h17
Cette appellation poétique désigne en fait les #granulés #industriels qui servent à la production de la quasi-totalité des articles en #plastique. Plus de 250 000 tonnes de ces petites #billes toxiques sont #relarguées chaque année dans les eaux.
De mémoire de pêcheurs, on n’a jamais croisé de sirènes dans le port de #Tarragone. Pourtant, régulièrement, la confrérie des surfeurs retrouve des « larmes de sirène » échouées sur les plages de cette ancienne cité antique de Catalogne, dévorée par le plus grand complexe pétrochimique du sud de l’Europe. « Enfant, je jouais avec, je pensais qu’elles étaient un élément du sable », raconte Jordi Oliva. Aujourd’hui, Jordi a 29 ans et, avec son association Good Karma Projects (GKP), cet ingénieur-surfeur en a fait son combat. Car cette appellation poétique recouvre une réalité qui l’est beaucoup moins : ces « larmes », que l’on prendrait facilement pour de petites perles multicolores polies par le sable, désignent de minuscules billes de plastique bourrées de substances toxiques.
Une #pollution aussi diffuse que méconnue. Ces #microbilles de moins de 5 millimètres de diamètre, semblables à des lentilles, ne sont pas des #résidus de plastique issus de la dégradation de bouteilles ou autres objets à usage plus ou moins unique. Il s’agit des granulés industriels qui servent de matière première à la production de la quasi-totalité des articles en plastique. « Cette fois, les industriels ne peuvent pas rejeter la faute sur les particuliers, sur l’incivisme des consommateurs », commente Xavi Curto, de l’ONG Surfrider, qui soutient l’action de GKP à travers son programme de « défenseurs des côtes ».
Des #pellets (en catalan et en anglais dans le texte), on en retrouve un peu partout sur les côtes méditerranéennes ou atlantiques. En Europe, selon la Commission européenne, chaque seconde, environ 265 000 de ces billes finissent dans l’océan, « perdues » par l’industrie lors des phases de fabrication, de stockage, de transport, de transformation ou de recyclage avant d’avoir été fondues. Au niveau mondial, on estime à plus de 250 000 tonnes la quantité de granulés relargués chaque année dans les milieux aquatiques.
La plage de La Pineda, à Vila-Seca, station balnéaire toute proche de Tarragone, en est l’un des hot spots. En novembre 2021, avec une cinquantaine de volontaires, les deux associations ont ramassé environ 800 000 « larmes » (près de 16 kg) en seulement deux heures, soit une concentration de 1 000 granulés au mètre carré. Ce matin calme et ensoleillé de janvier, une partie de la plage en est encore jonchée. Pas de vagues, la planche est restée dans le van. Mais Jordi est venu avec « la machina » : un grand tamis en forme de cylindre, actionné par une manivelle et maintenu à l’oblique au-dessus du sol par des pieds de parasol.
Pas besoin de mode d’emploi mais d’une pelle pour verser le sable dans le tambour et de seaux pour récupérer la récolte. Quelques minutes suffisent à remplir plusieurs bocaux, qui seront montrés plus tard dans les écoles pour sensibiliser les jeunes Catalans à la pollution aux #microplastiques. « Le but, ce n’est pas de nettoyer les plages, prévient Jordi, tee-shirt et masque estampillés Good Karma, mais de mettre les industriels face à leurs responsabilités pour qu’ils stoppent cette pollution. »
Dans sa « chasse aux pellets », l’ONG a entrepris un travail de fin limier pour remonter à la source. Direction l’immense complexe pétrochimique de Tarragone (1 200 hectares) et ses grandes cheminées rouge et blanc qui fument nuit et jour. Environ 2 millions de tonnes de pellets y sont produites chaque année, selon l’Association des entreprises chimiques de Tarragone (AEQT), soit 60 % de la production nationale. Cela représente 1 000 milliards de « larmes de sirène », de quoi remplir cinq piscines olympiques.
Première étape, le site du pétrolier Repsol. Le Total espagnol est le premier fabricant de pellets (entre 600 000 et 700 000 tonnes par an, soit 30 % à 35 % de la production du pôle). L’installation est traversée par une rivière rejoignant le fleuve Francoli, qui se jette dans la Méditerranée. Le réseau d’évacuation des eaux pluviales du site débouche dans la rivière. Le conduit est constellé de pellets.
« Les industriels ne peuvent plus dire que les pellets viennent de cargos qui ont perdu des conteneurs en mer ou d’un camion renversé sur l’autoroute de Barcelone », dit Jordi. Aujourd’hui, la rivière est à sec ; il n’a pas plu depuis un mois et demi. Mais quand l’eau se met à tomber, c’est le déluge : la rivière se transforme en torrent et charrie les granulés jusqu’à la mer. Dow Chemicals, un autre site de production, est, lui, situé en pleine « zone inondable », comme l’indiquent les panneaux de signalisation.
« Une grave menace pour la biodiversité »
Le ministère espagnol de la transition écologique estime à 0,5 % la proportion de granulés perdus, principalement pendant les phases de transport. Un chiffre largement sous-estimé selon GKP. Pas moins de 80 000 camions sont nécessaires pour acheminer les 2 millions de tonnes de granulés. Le premier rond-point après le site de Repsol est parsemé de pellets. On en retrouve aussi dans le fossé à la sortie d’une des cinq entreprises de distribution. Le ballet des camions-citernes est quasi permanent. Les granulés sont stockés dans une centaine de silos en aluminium aussi hauts que les montagnes russes du parc d’attractions voisin de PortAventura – les plus hautes d’Europe, atteste l’office du tourisme.
« A chaque chargement ou déchargement, il y a un risque de perte de pellets », observe Jordi. Certains restent sur le toit du camion, lors des transferts depuis les citernes. Quand ils ne sont pas stockés dans des cuves, les pellets sont entreposés dans des sacs de 25 kg. Plusieurs milliers d’entre eux sont entassés, à l’air libre, sur de simples palettes. « Il arrive qu’ils soient perforés lors de manipulations avec les chariots élévateurs », ajoute Jordi. Quand ce n’est pas la pluie, le mistral, lorsqu’il se réveille, se charge par ailleurs de disséminer les granulés dans la nature.
Et pas seulement sur les plages de Tarragone. L’équipe de Good Karma en a ramassé dans le parc naturel du delta de l’Ebre. Situé à une heure au sud de Tarragone, classé en zone Natura 2000, il abrite près de quatre cents espèces d’oiseaux dont des flamants roses. Or, « cette pollution représente une grave menace pour la biodiversité », pointe Xavi, biologiste de formation. Les animaux confondent les « larmes » avec des œufs de poisson. Et 100 000 mammifères marins meurent chaque année à cause de l’ingestion de microplastique, rappelle-t-il.
Mais c’est toute la chaîne alimentaire qui est contaminée. Un risque d’autant plus important que les granulés sont composés de polluants organiques persistants : les industriels ajoutent une multitude d’additifs potentiellement cancérogènes ou perturbateurs endocriniens pour rendre les plastiques plus résistants à la lumière ou à la chaleur.
La « chasse aux pellets » a mené Good Karma sur les îles Baléares à l’été 2021 : dix jours de navigation avec le voilier de l’association appareillé d’un chalut Manta, un filet artisanal en forme de raie qui permet de collecter les microplastiques à la surface de l’eau. En cet après-midi de janvier, l’équipage navigue au large de Tarragone. La pêche est maigre. Mais, en juin, elle a été prodigieuse sur les plages de Majorque et de Minorque : jusqu’à 6 000 granulés par mètre carré. Pourtant, pas de complexe pétrochimique dans les parages aux Baléares.
« Disons que ce n’est pas la priorité numéro un de l’administration, qui ne souhaite pas se mettre à dos l’industrie chimique »
L’hypothèse de GKP : les pellets ont voyagé depuis Tarragone, à plus de 200 km de l’archipel. Une étude scientifique est en cours avec l’université de Barcelone pour la valider. « Nous avons construit un modèle qui tient compte de la direction du vent et des courants, explique Marta Sugrañes, la biologiste de l’ONG. Il est tout à fait possible, dans certaines conditions météo, que des pellets puissent aller de Tarragone jusqu’aux Baléares. » Les échantillons prélevés lors de l’expédition sont également analysés pour être comparés avec ceux retrouvés à Tarragone. Limite de l’exercice : « Les entreprises refusent de nous fournir leurs granulés. »
Face au « déni » des industriels et à l’accumulation de « preuves » (photos, vidéos, prélèvements, etc.), Good Karma a décidé de déposer plainte en janvier 2021. Un an après, l’enquête de la police de l’environnement piétine. « Disons que ce n’est pas la priorité numéro un de l’administration, qui ne souhaite pas se mettre à dos l’industrie chimique », souffle une source proche du dossier. Il y a tout juste deux ans, en janvier 2020, une explosion sur une des installations avait causé la mort de trois personnes et une vague de protestations parmi la population. Depuis, l’émotion est retombée. Le complexe pétrochimique nourrit de nombreuses familles : 7 000 emplois directs et indirects.
60 000 entreprises manipulent des granulés au sein de l’UE
L’organisation professionnelle rappelle que les entreprises productrices de granulés participent toutes à l’Operation Clean Sweep (OCS) et appliquent à ce titre « les standards les plus élevés pour minimiser les risques de fuite ». Elle se défausse sur les autres maillons de la chaîne : « Il faut désormais que tous les opérateurs (transformateurs, transporteurs, recycleurs…) se joignent à l’initiative pour tendre vers l’objectif “zéro granulé”. »
OCS est un programme de « bonnes pratiques » proposé aux entreprises volontaires. Il a été lancé par les producteurs de plastique européens en 1991. « Trente ans après, c’est un échec, comme le montre la pollution persistante à Tarragone », juge Xavi, de Surfrider. L’ONG appelle l’Union européenne (UE) à légiférer pour imposer « un système d’obligations avec des contrôles et des sanctions » aux quelque 60 000 entreprises qui manipulent des granulés au sein de l’UE.
A la Commission, on indique qu’une étude est en cours sur la prévention des pertes de granulés et que des mesures, voire une proposition de loi, pourraient être présentées en fin d’année. A Tarragone, sur la plage de La Pineda, un panneau demande aux touristes de ne « pas déranger les tortues » qui viennent pondre sur le sable… au milieu des pellets. Une photo montre des œufs, si petits qu’ils pourraient être confondus avec des « larmes de sirène ».
Des obligations pour 5 500 sites industriels en France
Les côtes françaises ne sont pas épargnées par la pollution aux granulés de plastiques industriels. Depuis le 1er janvier, un décret d’application de la loi antigaspillage vise à obliger tous les sites de production, de manipulation (stockage, transformation) et de transport de granulés à se doter de procédures (et d’équipements à partir de 2023), pour empêcher leur fuite dans la nature. Au ministère de la transition écologique, on estime qu’environ 5 500 sites industriels sont concernés. Concrètement, il s’agit de l’installation de moyens de filtration, de confinement et de récupération des granulés. Il n’est pas prévu de sanctions, mais des inspections sous forme d’audits devraient être réalisées tous les trois ans par des organismes indépendants.
Stéphane Mandard
Tarragone, #Espagne
La bajon : L’ordure du reconfinement – Saison 2 - « On va passer Noël dans le placard »
▻https://www.youtube.com/watch?v=eg-8jFkG4Nc
#bill_gates #capitalisme #néolibéraux #cupidité #libre_concurrence #exploitation #Etats #Profits #services_publics #médicaments #bien-être #État-providence #Crise #endettement_public #dette #dette_privée #Événement_201 #fondation_gates #Forum_économique_mondial
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Un monde obèse
En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Enquête sur un fléau planétaire.
Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique ("Manger moins, bouger plus"), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes ?
Puis les des voix s’élèvent pour dénoncer les conséquences funestes de cette révolution, les multinationales de l’agroalimentaire, jamais rassasiées, dépensent des milliards en lobbying pour préserver leur pré carré, tout en répandant le poison de la malbouffe et des boissons sucrées à travers le globe.
Il faut des citoyens engagés pour dresser un état des lieux édifiant de cette épidémie planétaire, qui constitue le problème de santé le plus grave au monde. Mais si les constats, étayés de chiffres, se révèlent effrayants, le documentaire en expose les causes de manière limpide, et explore des solutions pour stopper cette bombe à retardement.
▻https://www.youtube.com/watch?v=LLsMeZFf5yA
#obésité #choix #responsabilité #volonté_individuelle #volonté_personnelle #épidémie #industrie_agro-alimentaire #système_alimentaire #alimentation #exercice_physique #coca-cola #calories #culpabilité #culpabilisation #honte #métabolisme #graisse #sucre #céréales #produits_transformés #manipulation_des_ingrédients #aliments_artificialisés #hormones #déséquilibre_hormonal #insuline #glucides #satiété #flore_intestinale #microbiote #grignotage #multinationales #économie #business #prix #pauvres #désert_alimentaire #marketing #manipulation #publicité #santé_publique #diabète #suicide_collectif #prise_de_conscience
vers minute 32’20 :
"#Death_Recipe" by
#Erica_McMath_Sheppard speaks on growing up in a family and an environment haunted by Type 2 Diabetes in her piece, DEATH RECIPE, directed by Jamie DeWolf.
▻https://www.youtube.com/watch?v=Xe69WNbNS0g
ping @sinehebdo
Une personne interviewée dans le film ayant mis en place la #campagne :
« Ce qui a le plus d’impact, c’est quand je montre aux jeunes un plan de San Francisco avec les #statistiques par quartier du nombre d’#hospitalisation pour des #amputations, des #insuffisances_rénales et du #diabète. Ensuite je leur montre les dépenses pour les campagnes de pub dans ces mêmes quartiers, pour coca-cola, les #sodas, les #sucreries etc.
Au premier atelier qu’on a organisé une jeune fille noire m’a regardé et m’a dit : ’Pourquoi ils nous font ça ?’
Je lui ai répondu : ’Voilà le thème de ton poème’ »
–-> #cartographie_radicale #cartographie_critique
Le voici :
#Tassiana_Willis : #The_Longest_Mile
Tassiana Willis, 24, is a poet, singer, and actor from San Francisco. “The Longest Mile,” is bookended with an anecdote about running the mile in school, but what Tassiana really wants you to take away from the piece is reflecting on the “tragic traditions” low income families are often forced to practice when some of the most marketed and accessible sources of joy are unhealthy foods.
▻https://www.youtube.com/watch?v=r7MH08Yf-Gk&feature=emb_logo
–—
site web de la campagne :
The Bigger Picture (a partnership with UCSF’s Center for Vulnerable Populations at Zuckerberg San Francisco General Hospital) inspires young people to change the conversation about Type 2 diabetes by exposing the environmental and social conditions that lead to its spread.
Microboutiek
▻https://www.nova-cinema.org/prog/2020/179-a-la-folie-waanzin/varia/article/microboutiek
La Microboutiek propose de manière régulière une sélection de sa collection de micro-éditions (livres, CD, Vinyles, fanzines, DVD, etc) en vente dans le bar. Stand de diffusion alternatif d’une scène indépendante bruxelloise mais pas que, la Microboutiek est alimentée par son propre public et s’enrichit au grès des évènements de cinéma et autres que le Nova invite. La collection entière est inventoriée sur le site de la Microboutiek.
dimanche 4 octobre 2020 à 18h, samedi 10 octobre 2020 à 18h, dimanche 18 octobre 2020 à 18h
Bacteria on the outside of the International Space Station survived for years in the vacuum of space | Salon.com
▻https://www.salon.com/2020/08/30/bacteria-on-the-outside-of-the-international-space-station-survived-for-years
The discovery prompts new speculation as to whether microbial could spread between planets
Le billet sciences. La fonte de l’#Arctique, une bombe à retardement pour la planète
▻https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/le-billet-sciences-la-fonte-de-larctique-une-bombe-a-retardement-pour-l
Un des facteurs probables de l’accident ["la fuite d’une cuve qui a déversé 20.000 tonnes de diesel dans une rivière" russe] est le dégel du #pergélisol, appelé également #permafrost (sol gelé en permanence qui couvre près de 25% des terres de l’arctique). Ce mélange de composé organique, de matière minérale et de glace s’enfonce jusqu’a plus d’un kilomètre de profondeur dans certaines zones de la #Sibérie.
Le dégel de ce pergélisol fragilise les #sols et menace, d’ici à 2050, jusqu’à 70% des infrastructures en Arctique, mais ce n’est pas le seul risque. Le danger est aussi bien environnemental que #sanitaire car des #méga-virus jusque-là endormis sous la #glace pourraient bien se réveiller. « Avec l’industrialisation on fait d’énormes trous dans ce pergélisol. Donc il y a un lien possible entre les #microbes qui existaient à l’époque de l’homme de #Neandertal avec les #microbes de notre époque. Ce lien a été réaffirmé par de récents travaux qui ont montré que des #virus qui dataient environ 35 000 ans étaient encore capables d’infecter leurs hôtes » estime Jean Michel Claverie, Professeur de médecine à Marseille.
En 2016 l’anthrax, une maladie bactérienne disparue depuis 75 ans, a réapparu car un cadavre infecté conservé dans la glace a refait surface avec le dégel. Le pergélisol contient aussi des #bactéries et virus que nous ne connaissons pas. On mesure alors le danger sanitaire, conséquence du réchauffement.
Le second problème est que l’Arctique est une zone à forts enjeux économiques. Les Etats ont compris l’intérêt qu’il y avait a exploiter les #sous-sol. Mais aussi de profiter de la fonte des glaces pour naviguer par ces nouvelles routes pôlaires qui font gagner des jours de #navigation.
Le développement de l’activité humaine dans cette région accentue le réchauffement climatique et ouvre une grosse boîte de Pandore. Et ce n’est pas le seul danger ! Ces sols gelés en permanence renferment le plus grand réservoir de #mercure de la planète ! Le dégel pourrait bien en libérer une grande quantité qui, par les cours d’eau et l’atmosphère, pourraient affecter les #écosystèmes à des milliers de kilomètres.
Le pergélisol renferme également 1 700 milliards de tonnes de #CO2 piégés là depuis des millénaires sous forme de matière organique gelée. C’est deux fois plus que dans l’atmosphère ! Le réchauffement climatique accentue le dégel du pergélisol. Ce dégel dégage du CO2 et accélère à son tour le réchauffement climatique. On appelle ça une boucle de rétroaction positive. « Il y a beaucoup de composés organiques qui sont gelés et donc inactivés dans le pergélisol, profitant du dégel, les bactéries s’en nourrissent, augmentent le Co2 atmosphérique, et aggravent l’effet de serre. Il est donc urgent de limiter très rapidement nos émissions de gaz à effet de serre », affirme Florent Dominé Directeur de recherche au CNRS. Faut-il croire à la folie ou la sagesse de l’humanité, la réponse se trouve dans l’Arctique et nous sommes tous concernés.
Permissive microbiome characterizes human subjects with a neurovascular disease cavernous angioma | Nature Communications
▻https://www.nature.com/articles/s41467-020-16436-w
Cavernous angiomas (CA) are common vascular anomalies causing brain hemorrhage. Based on mouse studies, roles of gram-negative bacteria and altered intestinal homeostasis have been implicated in CA pathogenesis, and pilot study had suggested potential microbiome differences between non-CA and CA individuals based on 16S rRNA gene sequencing. We here assess microbiome differences in a larger cohort of human subjects with and without CA, and among subjects with different clinical features, and conduct more definitive microbial analyses using metagenomic shotgun sequencing. Relative abundance of distinct bacterial species in CA patients is shown, consistent with postulated permissive microbiome driving CA lesion genesis via lipopolysaccharide signaling, in humans as in mice. Other microbiome differences are related to CA clinical behavior. Weighted combinations of microbiome signatures and plasma inflammatory biomarkers enhance associations with disease severity and hemorrhage. This is the first demonstration of a sensitive and specific diagnostic microbiome in a human neurovascular disease.
AXE #INTESTIN-#CERVEAU : Désordre intestinal et hémorragie cérébrale ? | santé log
▻https://www.santelog.com/actualites/axe-intestin-cerveau-desordre-intestinal-et-hemorragie-cerebrale
C’est une « drôle » d’association, découverte par cette équipe de l’Université de Chicago : les patients atteints d’une maladie cérébrale hémorragique [angiome caverneux, héréditaire ou non] présentent aussi des #microbiomes intestinaux très désordonnés.
[..,]
En substance, l’analyse identifie [dans les selles de] ces patients une communauté bactérienne « très perturbée » : « Les patients atteints d’angiome [caverneux] cérébral présentent tous le même microbiome distinctif, qu’ils aient hérité de la mutation ou qu’ils aient développé une lésion sporadique. Ce déséquilibre bactérien produit des molécules de lipopolysaccharides (LPS), qui voyagent via le sang vers le cerveau et se fixent à la paroi des vaisseaux sanguins du cerveau, entraînant le développement de lésions »
Le #microbiome est une cause de lésions plutôt qu’un effet, concluent les chercheurs.
Analyse de 65 ans de travaux sur le lien entre forêt, déforestation et émergence de #maladies_infectieuses
La pandémie mondiale de Covid-19 met en lumière l’importance de certains domaines scientifiques jusque-là peu étudiés, comme le lien entre les #écosystèmes, leur #biodiversité et l’émergence de nouvelles maladies infectieuses. En effet, les humains exploitent de plus en plus leur #environnement et sont par conséquent plus exposés à certains #microbes tapis dans l’#ombre, ce qui peut accroître les risques de nouvelles #contaminations. Des chercheurs d’INRAE, du Cirad, de l’IRD et de l’Institut Pasteur de la Guyane viennent d’effectuer, dans la revue Environmental Research Letters, une analyse de synthèse bibliométrique sur un corpus de 565 publications, publiés entre 1953 et 2018, sur les liens entre forêts, déforestation et maladies infectieuses émergentes. Ils pointent une fragilité des connaissances sur cet enjeu majeur.
▻https://www.inrae.fr/actualites/CP-analyse-lien-foret-deforestation-maladie
#déforestation #forêt #santé
▻https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/ab8dd7
Deforestation and associated changing landscapes are major components of environmental changes, with important implications for ecosystem functioning and biodiversity conservation. Tropical forests are hot-spots of biodiversity, and also an important source of new potential emerging microbial threats to human. While forests provide multiple goods and ecosystem services which benefit people in many ways, they also play an important role in health-related legends, myths, and fairy tales from all over the world. Although plausibly numerous abundant microbial forms may exist with a forest origin, our systematic literature review shows that forest-derived infection studies are relatively unexplored and both taxonomically and geographically biased through time. Since biodiversity has been associated with emergence of novel infectious diseases at macro-scale, we describe the main biogeographical patterns in the emerging infection-biodiversity-forest loss nexus. Then, we illustrate four fine-scale case studies to decipher the underlying processes of increased infection risk in changing forest clearing landscapes. Finally, we identify scientific challenges and regional management measures required to mitigate these important emerging threats.
#Microbes could survive on planets with all-hydrogen #atmospheres - ABC News
▻https://abcnews.go.com/Technology/microbes-survive-planets-hydrogen-atmospheres/story?id=70581628
In the new study, researchers investigated how well two different kinds of microbes grew in the lab in 100% hydrogen: the bacterium E. coli, which lacks a nucleus, and yeast, which has one. Although neither microorganism normally lives in environments dominated by hydrogen, the scientists found both could reproduce, switching from their preferred oxygen-consuming metabolism to less efficient anaerobic processes.
Their growth rates were slower in hydrogen atmospheres, perhaps due to the lack of energy the microbes would normally get from oxygen. E. coli reached numbers roughly half those they would have in regular air, and yeast was hundreds of times less abundant than it would otherwise have been.
Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre
Ces #bactéries, #phages et #champignons essentiels à notre équilibre nous sont transmis à la naissance et constituent notre microbiote, ou flore intestinale. Longtemps méconnu, ce microbiote dévoile peu à peu ses secrets et mobilise des milliers de chercheurs dans le monde. Il laisse espérer une #révolution_scientifique. Non seulement les microbes qui le composent s’avèrent indispensables à notre bien-être, mais ils ouvrent un nouveau #champ_thérapeutique : le transfert d’#excréments_humains se révèle ainsi efficace dans le #traitement de certaines #pathologies_intestinales.
Ancient “chewing gum” contains a 5,700-year-old genome | Ars Technica
▻https://arstechnica.com/science/2020/02/ancient-chewing-gum-contains-a-5700-year-old-genome
The long-dead woman had blue eyes and dark skin, and she was lactose intolerant.
#Danemark #ADN #waouh via @maliciarogue
Donc l’intolérance au lactose n’est pas seulement une mode destinée à montrer sa singularité ?
Intéressant... Je n’avais aucune idée que ça pourrait varier si vite.
"This combination of physical traits has been previously noted in other European hunter-gatherers, suggesting that this phenotype was widespread in Mesolithic Europe and that the adaptive spread of light skin pigmentation in European populations only occurred later in prehistory,” wrote Schroeder and his colleagues.
This single discarded piece of ancient chewing gum tells us that the ancient woman, who Schroeder and his colleagues have nicknamed Lola, was probably lactose intolerant, ate duck and hazelnuts, and may recently have had pneumonia. She also had blue eyes, dark brown hair, and dark skin
Article original :
A 5700 year-old human genome and oral microbiome from chewed birch pitch
Theis Z. T. Jensen, Jonas Niemann, Katrine Højholt Iversen, Anna K. Fotakis, Shyam Gopalakrishnan, Åshild J. Vågene, Mikkel Winther Pedersen, Mikkel-Holger S. Sinding, Martin R. Ellegaard, Morten E. Allentoft, Liam T. Lanigan, Alberto J. Taurozzi, Sofie Holtsmark Nielsen, Michael W. Dee, Martin N. Mortensen, Mads C. Christensen, Søren A. Sørensen, Matthew J. Collins, M. Thomas P. Gilbert, Martin Sikora, Simon Rasmussen & Hannes Schroeder
Nature Communications 10:5520 (2019)
►https://www.nature.com/articles/s41467-019-13549-9
A rajouter à la compilation #archéologie :
►https://seenthis.net/messages/633249
#histoire #préhistoire #anthropologie #civilisation #évolution #nourriture #genome #microbiome
Microboutiek
▻https://www.nova-cinema.org/prog/2020/176/varia/article/microboutiek
La Microboutiek propose de manière régulière une sélection de sa collection de micro-éditions (livres, CD, Vinyles, fanzines, DVD, etc) en vente dans le bar. Stand de diffusion alternatif d’une scène indépendante bruxelloise mais pas que, la Microboutiek est alimentée par son propre public et s’enrichit au grès des évènements de cinéma et autres que le Nova invite. La collection entière est inventoriée sur le site de la Microboutiek.
vendredi 17 janvier 2020 à 19h, samedi 8 février 2020 à 18h