• Microsoft waters down ’productivity score’ surveillance tool after backlash
    https://mashable.com/article/microsoft-365-productivity-score-workplace-surveillance-backlash/?europe=true

    Even in a world of ever-increasing employee tracking, Microsoft knows it went too far. The company announced Tuesday that, following widespread backlash, it will scale back recently announced additions to its suite of Microsoft 365 products. They let employers track employees’ digital actions in granular detail under the guise of workplace efficiency. Dubbed “Productivity Score,” the tool was announced via blog post in October, but gained notoriety in late November when Wolfie Christl, a (...)

    #Microsoft #algorithme #ProductivityScore #écoutes #surveillance #travail

  • Salesforce to buy Slack in $27.7bn deal aimed at competing with Microsoft
    https://www.theguardian.com/technology/2020/dec/01/salesforce-to-buy-slack-microsoft

    Marc Benioff’s company gains leverage against Microsoft’s threat with the largest acquisition in its 21-year history Business software pioneer Salesforce.com is buying work-chatting service Slack for $27.7bn in a deal aimed at giving the two companies a better shot at competing against longtime industry powerhouse Microsoft. The acquisition announced Tuesday is by far the largest in the 21-year history of Salesforce. The San Francisco company was one of the first to begin selling software (...)

    #Microsoft #Salesforce #Slack #algorithme #télétravail #travail

    https://i.guim.co.uk/img/media/41c2cd0f6935eca42e58a5fcf37f425dcd10333e/0_0_4457_2674/master/4457.jpg

  • Le géant informatique Salesforce achète la messagerie Slack pour près de 23 milliards d’euros
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/01/le-geant-informatique-salesforce-achete-la-messagerie-slack-pour-presque-23-

    Fondée en 2013, l’entreprise qui propose une plate-forme d’outils pour collaborer plus facilement en ligne avait fait son entrée en Bourse six ans plus tard. Salesforce, le spécialiste des technologies de relation client, a annoncé mardi 1er décembre l’acquisition de la messagerie d’entreprises Slack. Cette opération devrait lui permettre d’entrer en compétition plus frontale avec Microsoft. La transaction, en numéraire et actions, valorise Slack à 27,7 milliards de dollars (22,95 milliards d’euros), (...)

    #Microsoft #Salesforce #Slack #bénéfices #télétravail #travail

  • Microsoft’s New ‘Productivity Score’ Lets Your Boss Monitor How Often You Use Email And Attend Video Meetings
    https://www.forbes.com/sites/rachelsandler/2020/11/25/microsofts-new-productivity-score-lets-your-boss-monitor-how-often-you-use-email-and-attend-video-meetings/?sh=2a82f4801a46

    At Microsoft’s MSFT +1% annual Ignite conference in October, the company previewed a slick new tool called Productivity Score. During the virtual presentation, a senior product manager said the feature provides “insights that transform how work gets done” by showing employers how workers use Microsoft 365 services like Outlook, Teams, SharePoint and OneDrive. Productivity Score officially launched less than a month later to little fanfare, but a closer look at what data Microsoft lets (...)

    #Microsoft #algorithme #ProductivityScore #notation #surveillance #travail #télétravail

  • Productivity Score : le logiciel Microsoft qui surveille les salariés
    https://korii.slate.fr/biz/productivity-score-logiciel-microsoft-qui-surveille-salaries-surveillanc

    Chaque activité est enregistrée et donne un certain nombre de points. Les jeux vidéo, les applications sur nos téléphones et les réseaux sociaux nous ont rendu accro aux doses de dopamine que délivrent notifications, likes et micro-accomplissements constants. Microsoft l’a bien compris, et a intégré cette mécanique dans son nouveau software d’évaluation de la productivité : le Productivity Score. Soixante-douze critères sont ainsi évalués puis compilés dans plusieurs catégories. Combien de fois (...)

    #Microsoft #algorithme #Windows #notation #surveillance #télétravail #travail

  • Faut-il se méfier du « score de productivité » proposé par Microsoft pour doper l’efficacité des entreprises ?
    https://www.franceinter.fr/faut-il-se-mefier-du-score-de-productivite-propose-par-microsoft-pour-do

    Le géant américain Microsoft propose désormais aux entreprises d’améliorer leur efficacité grâce à un « score de productivité », calculé avec les données de travail des salariés. Mais la pertinence et l’utilisation de ces données pose question, alors que le télétravail est privilégié à cause de la crise sanitaire. Le « score de productivité » est un « outil » présenté par le géant Microsoft en octobre et qui, selon le géant américain, doit permettre au manager « de comprendre comment son entreprise fonctionne », et d’ (...)

    #Microsoft #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #notation #surveillance #télétravail #travail (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##visioconférence

  • Amazon, Apple stay away from new French initiative to set principles for Big Tech
    https://uk.reuters.com/article/us-france-tech/amazon-apple-stay-away-from-new-french-initiative-to-set-principles-for-

    PARIS (Reuters) - U.S. tech giants Amazon and Apple have not signed up to a new French initiative to get global tech companies to publicly commit to principles including paying their fair share of taxes, government officials said on Monday. French President Emmanuel Macron has sought for the past three years to cajole tech giants into collaborating with governments on a series of global challenges such as fighting hate speech online, preserving privacy or contributing to state coffers. (...)

    #Apple #Microsoft #Google #Amazon #Facebook #anti-terrorisme #écologie #pédophilie #pornographie #fiscalité #violence #GAFAM (...)

    ##fiscalité ##modération
    https://static.reuters.com/resources/r

  • Analyse du temps de travail, productivité et bien-être | Microsoft 365
    https://www.microsoft.com/fr-fr/microsoft-365/business/workplace-analytics

    C’est à pleuruer ce mépris des gens qui gtravaillent, réduits à des statistique sans fondement... qui doit savoir ? Regardez la première vidéo : le patron deus ex machina de l’entrperise, sait tout grâce à Microsoft. Le fascisme rampant à l’intérieur de l’entreprise « en réseau ». Non de nom, là, j’ai la colère qui monte. J’étais passé à côté de ce truc. Quand je pense qu’il y en a qui parlent avec effroi du « crédit social » à la chinoise... mais c’est pareil, ici et maintenant, et on n’en parle pas !!!! Oui, le « modèle chinois du numérique » est en train de s’exporter dans le monde entier. Microsoft doit faire ça pour ne pas être pris de vitesse par les chinois, n’est-ce pas ?

    Analyse du temps de travail
    Exploitez vos données clés en tirant des enseignements du travail quotidien dans Microsoft 365.
    Regardez la vidéo

    Harmonisez productivité et bien-être
    Microsoft réunit informations et expériences en matière de productivité et de bien-être dans Microsoft Teams pour aider les personnes et les organisations à se développer.

    #Microsoft #Crédit_social #Surveillance #Workplace_analytics

    • J’ai contacté notre service info quand j’ai pris connaissance de cette saloperie. Je m’attends un peu à ce qu’ils me répondent « On peut pas l’enlever mais vous n’êtes pas obligé de l’utiliser ! ». On va voir.
      Edit : le productivity score n’est pas activé et va le rester.

      En tout cas j’étais satisfait que la direction de notre boîte soit aussi attérée que moi face à ce truc.Bon courage à ceux qui doivent se défendre contre leur service info ET leur hierachie.

  • Microsoft Workplace Analytics
    https://www.microsoft.com/microsoft-365/partners/workplaceanalytics

    Advisory and consulting
    Give your customers unprecedented data-driven insights and analytics services. And apply your expertise to create differentiated consulting solutions that unlock customer value.

    Sample practice opportunities

    Uncover collaboration patterns that lead to higher revenue and more effective management.
    Reduce organizational complexity.
    Address wasteful collaboration and meeting cultures.
    Enhance process efficiency and effectiveness
    Drive cultural transformations.
    Inform leadership excellence and development.
    Adoption and change management
    Use Workplace Analytics to set up, implement, and measure long-term customer adoption, change and transformation initiatives.

    Sample practice opportunities

    Inform leadership initiatives and development.
    Enable salesforce transformations.
    Drive diversity and inclusion efforts.
    Change meeting and collaboration behaviors.
    Develop executive dashboards and reporting systems.
    Create and validate effective workspace planning initiatives.
    Combining our insights with your solutions and services
    Develop new solutions or expand the impact of your current solutions and services using Workplace Analytics insights and data.

    Sample practice opportunities

    Integrate new data sources to augment behavioral insights from Office 365.
    Visualize data with dashboards and reports from Power BI and other reporting tools.
    Develop new tools and solutions using Workplace Analytics data.

    #Microsoft #Surveillance #Workplace_analytics #Crédit_social

  • Transform your organization with Microsoft Workplace Analytics - Microsoft 365 Blog
    https://www.microsoft.com/en-us/microsoft-365/blog/2017/07/05/transform-your-organization-with-microsoft-workplace-analytics

    Mais oui, c’est vrai, c’est pas une fake news, c’est bien sur le site de Microsoft. Le fascisme digital avance...

    Today’s post was written by Ryan Fuller, general manager of Workplace Analytics.

    Microsoft Workplace Analytics—a powerful new organizational analytics solution—is now generally available as an add-on to any Office 365 enterprise plan.

    According to a recent Forrester report, increasing employee productivity is the number one priority for C-level executives in the next year, with 96 percent of respondents citing it as a critical or high imperative. Workplace Analytics provides unprecedented behavioral insights that can be used to improve productivity, workforce effectiveness and employee engagement.
    New insights from Office 365

    Workplace Analytics taps into Office 365 email and calendar metadata, including to/from data, subject lines and timestamps, to shine a light on how the organization collaborates and spends time. It turns this digital exhaust—the data that comes naturally from our everyday work—into a set of behavioral metrics that can be used to understand what’s going on in an organization.

    Organization level collaboration insights in Workplace Analytics.

    Microsoft has enabled Workplace Analytics with built-in privacy and compliance capabilities. Customers own their Office 365 data and decide how to apply insights generated by Workplace Analytics to solve tough business challenges. Workplace Analytics only leverages metadata that is aggregated and de-identified.

    Workplace Analytics was designed with the flexibility to address a broad range of strategic and organizational culture-based initiatives. Let’s take a look at a few ways customers are using Workplace Analytics:
    Sales productivity

    A sales organization in a Fortune 500 company used Workplace Analytics to identify the collaborative patterns of top performers and then scaled those behaviors to the broader sales organization—resulting in a significant increase in sales. Some of these insights were expected, like the amount of time spent with customers. But others were new, like the size of the person’s internal network, which may be an indicator of the salesperson’s ability to get answers and solve customer questions.

    Exploring internal network size metrics for the sales organization in Workplace Analytics.
    Manager effectiveness

    Freddie Mac used Workplace Analytics to drive a cultural change with managers. In looking at how time-usage metrics are related to engagement and retention, they found that the behaviors of managers were pivotal in determining employee engagement and retention. Behaviors, such as 1:1 manager time, level of leadership exposure given to employees and the degree to which work can be distributed evenly across an organization, are measurable through Workplace Analytics.
    Space planning

    The collaboration insights from Workplace Analytics were used by an organization to partner with its commercial real estate company, CBRE, to do space planning. They analyzed the metadata attached to employee calendar items to calculate the travel time associated with meetings. They found that as a result of the relocation, each employee reduced their travel time to meetings by 46 percent—resulting in a combined total of 100 hours saved per week across all 1,200 employees involved in the move.
    Customized queries

    Every organization has unique business questions, which is why we’ve included the ability to create custom queries directly within Workplace Analytics. Data analysts can choose from a unique set of collaboration metrics to explore activities and trends within the business, including time spent in email, time in meetings, after-hours time and network size. Analysts can also create custom queries and filter to aggregated population subsets including regions, roles and functions.

    “Workplace Analytics is becoming an essential part of our toolkit,” said Tom Springer, partner at Bain. “It shows us where and how our clients are deploying their scarcest resources: the time, talent and energy of their people. Workplace Analytics consistently yields unique insights into resource allocation, collaboration behaviors and organizational networks. We integrate these insights with broader perspectives on strategy, operating model and results delivery to help our clients organize for maximum productivity.”
    Building a digital, data-driven enterprise

    At Microsoft, Workplace Analytics has yielded significant insights. “We believe building a true digital, data-driven enterprise requires organizations to empower and connect their people across everything—people, processes, data and systems,” said Kathleen Hogan, chief people officer at Microsoft. “Our HR Business Insights group is using Workplace Analytics across a variety of initiatives—from understanding the behaviors driving increased employee engagement, to identifying the qualities of top-performing managers who are leading Microsoft’s cultural transformation from within. We believe people analytics is a competitive necessity for any HR team.”
    Learn more

    Workplace Analytics is available now as an add-on to any Office 365 enterprise plan. Learn more about how enterprise customers can access organizational insights from Workplace Analytics in Office 365.

    —Ryan Fuller

    #Microsoft #Crédit_social #Workplace_analytics #Surveillance

  • Microsoft could soon assign each and every Office worker a ’Productivity Score’ - MSPoweruser
    https://mspoweruser.com/microsofts-workplace-analytics-productivity-score

    J’attends les réactions à ce “crédit social” à la chinoise à l’intérieur de l’entreprise. On est où là ?

    In July Microsoft announced the general availability of Microsoft Workplace Analytics, a new organizational analytics solution that will provide rich, actionable insights into organization’s communication and collaboration trends to help make more effective business decisions.

    Workplace Analytics, which is available as part of Office 365 enterprise plan as an add-on, makes use of Office 365 email and calendar metadata, including to/from data, subject lines and timestamps to create set of behavioural metrics that can be used by the managers to know what’s going on in an organization.

    Part of those insights is your Productivity Score, an individualized and personalized number between 1 to 800 which tells managers exactly how productive Microsoft thinks you have been, by analysing your every electronic interaction such as time spent in email, time in meetings, after-hours time and network size.

    While Microsoft sold this as a way for managers to prevent burn out, New Republic notes that it is equally likely to be used to “optimise” companies based on an unproven metric.

    Their particular concern is that Microsoft will make the micro-surveillance of employees mainstream and an accepted part of the work-life, on the basis of unproven and dubious benefits, which are likely to be hacked by workers doing nonsense “grinding” in place of real productive work, simply to increase their score.

    The technology is particularly likely to be employed now so many workers are working from home, out of sight of managers.

    Microsoft says they “believe people analytics is a competitive necessity for any HR team.”

    #Microsoft #Crédit_social #Surveillance

  • Microsoft productivity score feature criticised as workplace surveillance
    https://www.theguardian.com/technology/2020/nov/26/microsoft-productivity-score-feature-criticised-workplace-surveillance

    Tool allows managers to use Microsoft 365 to track their employees’ activity Microsoft has been criticised for enabling “workplace surveillance” after privacy campaigners warned that the company’s “productivity score” feature allows managers to use Microsoft 365 to track their employees’ activity at an individual level. The tools, first released in 2019, are designed to “provide you visibility into how your organisation works”, according to a Microsoft blogpost, and aggregate information about (...)

    #Microsoft #Windows #données #surveillance #télétravail #travail

    https://i.guim.co.uk/img/media/175e64c6cfb3028f0e90d0bb310b6229bebe8ea3/0_161_3500_2101/master/3500.jpg

  • Health Data Hub : Véran s’engage à retirer l’hébergement à Microsoft d’ici « deux ans »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/221120/health-data-hub-veran-s-engage-retirer-l-hebergement-microsoft-d-ici-deux-

    Dans un courrier envoyé à la présidente de la Cnil que Mediapart s’est procuré, le ministre de la santé souscrit « pleinement » à sa demande visant à confier l’hébergement de l’ensemble des données de santé des Français à une société soumise au droit européen, en raison de risques de transferts de celles-ci vers les États-Unis. Le ministre de la santé Olivier Véran, dans un courrier en date du jeudi 19 novembre que Mediapart s’est procuré, s’est engagé auprès de la Commission nationale de l’informatique et des (...)

    #Microsoft #données #HealthDataHub #santé #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) (...)

    ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##CNIL

  • En rentrant dans de prestigieuses bibliothèques, le logiciel libre gagne ses lettres de noblesse
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/19/en-rentrant-dans-de-prestigieuses-bibliotheques-le-logiciel-libre-gagne-ses-

    L’entreprise américaine GitHub, propriété de Microsoft, sauvegarde des millions de lignes de langage informatique, qui vont être accueillies dans les bibliothèques d’Alexandrie, d’Oxford et de Stanford. Véritables temples du savoir, les bibliothèques d’Alexandrie (Egypte), d’Oxford (Royaume-Uni) et de Stanford (Etats-Unis) abritent parmi les écrits les plus précieux de l’humanité, jusqu’aux plus anciens. Mais c’est un véritable bond dans la modernité qu’elles viennent d’effectuer. A l’invitation de (...)

    #Microsoft #GitHub #copyright

  • GitHub Archive Program | Preserving open source software for future generations
    https://archiveprogram.github.com

    The world is powered by open source software. It is a hidden cornerstone of modern civilization, and the shared heritage of all humanity. The GitHub Archive Program is a testament to the importance of the open source community. It is our hope that it will, both now and in the future, further publicize the worldwide open source movement ; contribute to greater adoption of open source and open data policies worldwide ; and encourage long-term (...)

    #Microsoft #GitHub #copyright

  • Cloud : alliance inédite entre l’américain Google et le français OVH
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/10/cloud-alliance-inedite-entre-l-americain-google-et-le-francais-ovh_6059221_3

    Le géant californien et le champion hexagonal des données et services hébergés en ligne ont annoncé, mardi 10 novembre, « un partenariat stratégique », en plein débat sur la souveraineté numérique. C’est l’alliance de deux entreprises qu’on place souvent aux antipodes du « cloud », ce gigantesque et délicat marché des données et des services logiciels hébergés en ligne : d’un côté, Google, le géant américain du secteur, de l’autre OVH Cloud, le champion français. Les deux entités ont annoncé, mardi 10 novembre, (...)

    #Google #Microsoft #OVH #Amazon #CloudComputing #données #HealthDataHub #CloudAct (...)

    ##santé

  • Vie en ligne : « Il n’est pas normal que tout site Web avec une nouvelle idée se trouve à la merci de Google Search »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/07/vie-en-ligne-il-n-est-pas-normal-que-tout-site-web-avec-une-nouvelle-idee-se

    Le professeur de communication Charles Cuvelliez et le cryptographe Jean-Jacques Quisquater expliquent, dans une tribune au « Monde », comment Google est parvenu à protéger de toute concurrence son moteur de recherche.

    Tribune. Dans son combat contre les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), le ministère américain de la justice a décidé de cibler Google Search, le moteur de recherche de la firme de Mountain View. Le rapport de la commission antitrust du Congrès américain lui en donne les clés, à savoir pourquoi aucun concurrent à Google ne verra jamais le jour sans un coup de pouce réglementaire ?

    La commission distingue deux types de moteurs de recherche : horizontaux et verticaux.

    Les premiers ont une vocation généraliste.

    Les seconds sont spécialisés : ils ne cherchent que dans une catégorie donnée de contenu, comme des images (Dreamstime), le transport aérien et les voyages (Expedia). Les moteurs de recherche monétisent leur service par le placement de publicité. Ils ne facturent pas l’utilisateur. Google est leader sur les moteurs horizontaux, avec 81 % de parts de marché sur les ordinateurs et 91 % sur les mobiles. Bing, le moteur de Microsoft, n’a que 6 % de parts de marché, Yahoo 3 % et Duckduckgo 1 % aux Etats-Unis.

    Le fonctionnement d’un moteur de recherche comprend trois activités distinctes.

    Il y a d’abord le crawl : parcourir Internet avec un robot pour collecter une copie de toutes les pages Web qu’il peut trouver. Puis ce matériel est indexé et organisé en une carte géante consultable en temps réel. Enfin vient l’indexation qui consiste à organiser l’information dans un format adéquat et dans des bases de données pour la dernière étape : la réponse aux requêtes des utilisateurs, de manière pertinente. Ces dernières ne sont que la pointe visible de l’iceberg.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Concurrence : « Ni Apple ni Google n’avaient besoin de ces comportements prédateurs »

    L’indexation a un coût plus élevé et exige une infrastructure importante. C’est tout Internet ou quasiment qui s’y retrouve. Google a été le premier à l’indexer en entier. Son algorithme, PageRank, le lui impose : plus il cherche, plus les résultats sont adaptés. PageRank part du principe que les liens dans une page Web vers un autre site Web sont le meilleur critère pour détecter le contenu le plus pertinent.

    Retour de la pertinence

    Qui mieux que celui qui a conçu le site A et y a placé des liens vers le site B peut identifier que le site B a le contenu en adéquation par rapport à ce qu’il annonce sur son propre site ? C’est bien plus efficace que de répertorier indépendamment le site A et le site B et de les indexer. Google Search a donc intérêt à naviguer toujours plus dans tout Internet en suivant les renvois de site en site.

    Jusqu’ici, rien de grave : c’est l’avantage du premier arrivé sur le marché avec une innovation. Mais les grands sites Web ne se laissent plus indexer par n’importe qui. Se faire palper par trop de robots, c’est du trafic inutile, sauf si c’est celui de Google que tout le monde consulte. Bonne chance alors à un nouveau venu avec son moteur de recherche et ses robots, qui seront bloqués !

    C’est à un point tel que Yahoo et Duckduckgo sont obligés d’acheter un accès à l’index de Google. Seuls Bing, le moteur de recherche de Microsoft, a aussi l’index de tout Internet (mais sa taille est trois à cinq fois moins grande).

    Un second avantage concurrentiel irrattrapable par la concurrence, c’est la manière dont les usagers réagissent à la présentation des résultats de Google Search, sur quels liens ils ont cliqué. C’est un précieux retour de la pertinence des résultats présentés par Google. Il l’utilise ensuite dans son algorithme. C’est encore plus vrai pour les requêtes les plus rares. Savoir que ce lien-là est pertinent pour cette recherche si particulière et y laisser s’engouffrer PageRank pour collecter de là encore plus de contenu spécialisé, voilà un autre secret de la performance de Google.
    Google paie Apple

    Un troisième avantage concurrentiel est le placement par défaut du moteur de recherche de Google, tant dans Android que chez Apple !

    Pour le premier, c’est une condition pour placer les autres outils de Google si prisés (Gmail, Youtube).

    Quant à Apple, Google lui paie 12 milliards de dollars (environ 10,15 milliards d’euros) pour qu’il soit le moteur de recherche par défaut, une preuve s’il en est de l’avantage stratégique d’être pré-installé. Apple a accéléré le développement de son propre moteur de recherche pour n’être pas emporté dans la tourmente des poursuites du ministère américain de la justice.

    Google Chrome, le navigateur, propose bien évidemment Google Search par défaut. Ce dernier incite en plus l’utilisateur à installer Google Chrome. Il a 51 % de parts de marché. Safari, le navigateur d’Apple, aussi avec Google Search par défaut, occupe 31 % de parts de marché. Il ne reste plus grand-chose.

    Le quatrième défi qui se poserait aux audacieux concurrents de Google Search concerne les petits plus que ce dernier offre désormais à la présentation des résultats. Ce sont les cartes qui sont proposées quand on tape une adresse, la présentation de la fréquentation du magasin qu’on cherchait, les images, un cadre explicatif sur la droite de l’écran à propos d’une ville, de l’organisme qu’on recherche, les réponses rapides à des questions pratiques sans devoir cliquer sur rien (une perte de trafic pour le site dont le contenu a été emprunté à cet effet) : un nouvel entrant aurait du pain sur la planche pour répéter tout cela.

    Pénalité

    Comme l’a montré la commission antitrust du Congrès américain, le salut ne viendra pas des moteurs de recherche verticaux. Ils ont besoin d’un accès à des données et à des ressources spécialisées, comme les données de vols pour les sites de réservation de voyages ou de billets d’avion. Les moteurs de recherche basés sur des recommandations ont, eux, besoin des interactions des usagers. En revanche, ils ne doivent pas indexer le Web. Mais ces moteurs doivent attirer des utilisateurs qui les trouvent par… Google Search.

    Ces moteurs de recherche verticaux ont avoué à la commission dépendre de Google pour 80 % à 95 % de leur trafic. Yelp, spécialisé dans la recherche locale, avait vu son contenu aspiré par Google pour son nouveau service vertical « Google Local ». Yelp a demandé à Google de retirer son contenu, mais Google lui a répondu que le seul moyen était de délister Yelp.

    Des documents ont prouvé que Google ajustait son algorithme de recherche de façon à privilégier ses propres services verticaux qu’il a commencé à développer dès 2005. Il avait identifié que la relation à long terme que ces sites pouvaient créer avec les utilisateurs allait le priver de trafic sur le long terme, même si sur le court terme, c’était l’inverse.

    L’algorithme de Google impose même une pénalité aux sites dits « de mauvaise qualité », comme, par hasard, le site de Kelkoo. Comme le disait un témoin, il n’est pas normal que tout nouveau site Web avec une nouvelle idée qui aurait réussi aux premiers temps d’Internet se trouve à la merci de Google Search qui peut le délister sous un quelconque prétexte et le copier sans même chercher à atteindre la même qualité. La moitié des clicks dans Google Search atterrirait sur des sites de… Google.

    Charles Cuvelliez (Professeur à l’Ecole polytechnique de l’université libre de Bruxelles) et Jean-Jacques Quisquater (Professeur à l’Ecole polytechnique de Louvain, université de Louvain et au Massachusetts Institute of Technology)

    #Apple #Google #Microsoft #Altaba/Yahoo ! #DoJ #DuckDuckGo #Bing #Expedia #Gmail #GoogleSearch #Kelkoo #Yelp #YouTube #Android #Chrome #PageRank #Safari #domination #algorithme (...)

    ##Altaba/Yahoo_ ! ##bot

  • Trump Forced Big Tech Out of ‘Neutrality,’ and There’s No Turning Back
    https://onezero.medium.com/trump-forced-big-tech-out-of-neutrality-and-there-s-no-turning-back-

    Tech companies once tried to skate above the political fray. No longer. Whenever Donald Trump walks out of the White House, he’ll leave behind a changed tech industry, one that let go of its reluctance to act politically during his administration, and will likely never go back. Silicon Valley, for much of its existence, thrived while asserting its platforms were neutral. Companies argued they simply built technology, and people decided how to use it. The position was convenient, allowing (...)

    #Google #Microsoft #Palantir #ICE #Amazon #Facebook #Twitter #neutralité

    ##neutralité

  • Deutsche Bahn wird ab sofort über eine US-Cloud gesteuert
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=66340

    Désormais #Microsoft et #Amazon gèrent la totalité des donnés de #Deutsche_Bahn dans leurs centres de calcul. L’auteur raconte l’aventure du renouvellement de son abonnement auprès de l’ancien service national et discute les conséquences du fait que ces corporations étatsuniennes sont en position d’exercer une influence sur le fonctionnement des chemins de fer allemands. Il aborde aussi le problème que pose l’accès aux donnés des déplacements enrégistrés de tous les utilisateurs de Deutsche Bahn par Microsoft et Amazon. Winfried Wolf nous informe également sur le déroulement de la prise de décision et de son implémentation et donne le nom des responsables à la tête de l’entreprise qui est toujours en possession de l’Allemagen fédérale.

    Les services proposés par les fournisseurs cloud allemands et européens n’ont pas été jugés adéquats pour ce projet par les chefs de l’entreprise et le gouvernement allemand.

    30.10.2020 von Winfried Wolf

    Vorbemerkung Albrecht Müller: Winfried Wolf beschreibt hier einen alarmierenden Vorgang. Er passt aber erstens ins Bild unseres totalen US-Vasallentums. Zweitens belegt der Autor das Wirken einer typischen US-Einflussperson und damit ein Phänomen, das die Politik in Deutschland im Innern und nach außen wesentlich bestimmt. Der Text enthält auch sonst noch viel Interessantes.

    Deutsche Bahn wird ab sofort über eine US-Cloud gesteuert
    Oder: Wie ich in nur 90 Minuten meine BahnCard100 in Lindau erstand.

    Am 28. Oktober konnte man im „Handelsblatt“ lesen:

    „Deutsche Bahn verlagert ihre komplette IT in die #Cloud […] Davon profitieren Amazon und Microsoft.“

    Berichtet wird, dass die Deutsche Bahn AG sich „eigentlich“ für den „grundlegenden Umbau ihrer Computer-Infrastruktur Zeit bis zum Jahr 2022 genommen“ habe. Doch dann habe man sich anders entschlossen. Gewissermaßen im Schutze der Corona-Cloud ist die gesamte IT des Bahnkonzerns in die von US-Konzernen kontrollierte Cloud abgewandert. Dazu der zitierte Bericht:

    „Noch in diesen Tagen werden im Bahn-Rechenzentrum Berlin-Mahlsdorf die letzten Rechner abgebaut […] Die eigenen Bahn-Server gibt es nun nicht mehr. Alles kommt aus der Cloud. Das sind Rechenzentren von Microsoft und Amazon, die mit ihren Diensten Azure und AWS Speicherplatz und Rechenleistungen über das Internet bereitstellen.“

    Zitiert wird dazu die IT-Chefin der Deutschen Bahn, Christa Koenen, wie folgt:

    „Wir haben quasi unter dem rollenden Rad die IT-Anwendungen in die Cloud gehoben und dann weiter optimiert.“

    Nun hieß es noch vor 16 Monaten, unter Berufung auf dieselbe DB-AG-Managerin Christa Koenen, wie folgt:

    „Schon seit 2016 verfolgt die Bahn eine konsequente Cloud-first-Strategie. Bis Juni 2020 sollen alle IT-Anwendungen in die Public Cloud migriert sein, berichtet Koenen, ein Großteil sei bereits geschafft. Für die entstehende “DB Enterprise Cloud” setzt der Konzern auf die großen Cloud-Provider Amazon Web Services (AWS) und Microsoft mit Azure. Die Inte­gration von innovativen Applikationen und Modulen in die Systeme und Prozesse der Bahn will DB Systel allerdings in der eigenen Hand behalten. Das gilt auch für den operativen Betrieb und das Management der rund 650 IT-Anwendungen.“[1]

    Inzwischen soll aber, so Frau Koenen laut Handelsblatt, „die letzte Anwendung unser Rechenzentrum verlassen“ haben. Man werde jetzt dort „den Rückbau starten“. Von den 1000 Mitarbeitern, die im Rechenzentrum beschäftigt waren, hätten „wir fast alle behalten und weiterbilden“ können.

    Alles super verschlüsselt

    Natürlich betont die Deutsche Bahn, dass man bei diesem Vorgang „einen ganz besonderen Fokus auf Sicherheit und Datenschutz gelegt“ habe. Und klar doch: „Wir verschlüsseln alle Daten. Und nur wir können sie entschlüsseln. Nur wir haben Zugriff auf die Schlüssel und nicht die Cloud-Provider.“ So könne die Bahn auch „Anwendungen, bei denen der Datenschutz eine wichtige Rolle spielt, in der Cloud betreiben.“

    Jetzt konnte man noch nie erleben, dass man Verschlüsseltes nicht entschlüsseln könnte.

    Spätestens seit der Entschlüsselung der deutschen Verschlüsselungsmaschine Enigma – ganz ausgezeichnet und spannend beschrieben im Roman von Robert Harris[2] – ist diese Erkenntnis Allgemeingut. Die Briten konnten die NS-Verschlüsselungen lesen, die US-Regierung konnte alle japanischen Verschlüsselungen lesen. Die Japaner lasen die US-Codes.

    Heute sind solche Entschlüsselungen nochmals einfacher, da moderne Computer und KI dazu eingesetzt werden. Und, ganz banal: Notfalls kauft man sich aus dem DB-AG-Management ein paar Figuren heraus. Das kann so teuer nicht sein. Wobei es in der Zeit der NS-Diktatur auch Überzeugungstäter wie Richard Sorge in Tokio gab, die wichtige Beschlüsse der Achsenmächte 1:1 durchreichen konnten, damals nach Moskau. Und natürlich wird es Verschlüsselungstechniker geben, die ihr Wissen – aus welchen Gründen auch immer – an die „Gegenseite“ durchreichen werden.

    „Das ist doch allgemein so üblich“

    Jetzt lässt sich sagen, dass die Abgabe von IT an die Cloud Stand der Technik sei, und dass diese Cloud überwiegend von US-Konzernen beherrscht werde. Dass der ganze Vorrang doch „allgemein üblich“ sei.

    Tatsächlich dürften viele Unternehmen so verfahren. Allerdings müsste man dabei konkret werden und Namen nennen. Interessant wäre, ob die deutschen Geheimdienste oder die Bundeswehr oder die Bundesregierung oder die Bundesbank oder die EZB so handeln. Und wenn sie dies tun, weil „transatlantisch“ gepolt, dann ist es nochmals eine andere Sache, ob deutsche staatliche oder EU-Institutionen so verfahren – oder ob deutsche oder französische, britische, spanische usw. Unternehmen, die sich in Konkurrenz zu US-Konzernen befinden, derart verfahren. Die Frage also lautet: Verfahren die Deutsche Bank oder Total oder Fiat oder Daimler oder Repsol oder Voest – oder auch die Nachbarbahnen SBB oder SNCF – auf die gleiche Weise? Lagern diese ihre IT komplett in eine Cloud aus, die von US-Konzernen kontrolliert wird?

    Vor allem gibt es wohl wenige Unternehmen, die hinsichtlich der Auswirkungen derart sensibel sind, bei denen eine solche Auslagerung mit potentieller Entschlüsselung und möglicher Fremdsteuerung derart weitreichende Folgen hat, wie dies auf den Deutschen Bahnkonzern zutrifft.

    Es geht dabei nicht allein und vielleicht nicht einmal vor allem um das Entschlüsseln, welche Bundesbürger wohin reisen und wo sie welche Kreditkarte einsetzen bzw. in welchem Hotel sie dann absteigen. Es geht darum, dass auf diese Weise vom Ausland aus und von privaten ausländischen, US-amerikanischen Konzernen (konkret: Amazon und Microsoft) auf die STEUERUNG EINER zentralen deutschen INFRASTRUKTUR zugegriffen werden kann. Eine Infrastruktur, mit der täglich ziemlich exakt 7,15 Millionen Bürgerinnen und Bürger befördert und täglich 4240 Güterzüge mit einigen hunderttausend Tonnen Gütern bewegt werden. All dies noch ohne die Bahntöchter Schenker Logistics und Arriva.

    Diese Leistungen können nun von weit “außerhalb” gestört, verlangsamt und was auch immer werden. Wenn das neue elektronische Sicherungssystem für den Bahnverkehr ETCS (European Train Control System) einmal weitgehend flächendeckend eingeführt ist – aktuell ist es erst auf ersten Strecken in Funktion – dann ist die entsprechende Verwundbarkeit eine nochmals größere.

    Wobei man sich diese Einflussnahme nicht immer als eine derart direkte vorstellen muss. Es geht vielleicht gar nicht um die Horrorvorstellung, dass da Amazon oder Microsoft irgendwann einen Schalter umlegen und dann gilt: „Alle Züge stehen still, weil der starke Google-Arm das will“. Ein US-Bericht über die Bedeutung der Entschlüsselung der NS-Chiffriermaschine Enigma beschrieb die Meta-Ebene, die eine solche Entschlüsselung hat, wie folgt:

    „Ultra [besagte Entschlüsselung von Enigma; W.W.] schuf in der Militärführung und an der politischen Spitze [in London und Washington; W.W.] ein Bewusstsein, das die Art und Weise der Entscheidungsfindung veränderte. Das Gefühl, den Feind zu kennen, ist höchst beruhigend. Es verstärkt sich unmerklich im Laufe der Zeit, wenn man regelmäßig und aufs Genaueste seine Gedanken und Gewohnheiten und Handlungsweisen beobachten kann. Wissen dieser Art befreit das eigene Planen von allzu großer Vorsicht und Angst, man wird sicherer, kühner und energischer.“[3]

    Seit 2016 geplant?

    Die Deutsche Bahn lässt nun, zur Beruhigung der Gemüter, mitteilen, es handle sich bei dieser Auslagerung der DB-IT in die Cloud um einen seit 2016 beschlossenen Prozess. Das dürfte so sein. Allerdings ist auch deutlich, dass der Bahnkonzern einiges unternahm, um die Tragweite dieses Vorgangs zu verdecken oder zu verheimlichen.

    Im Geschäftsbericht 2017 der Deutschen Bahn AG gibt es mehrere Stellen, an denen diese Entscheidung auftauchen müsste – und wo sie indirekt angesprochen oder wo „um diese Entscheidung herumgeschrieben“ wird. So gibt es dort einen ganzen Abschnitt zum Thema “Digitalisierung und Innovation (DB02)”. Dort findet sich jedoch kein Wort zum Ziel Auslagerung (S.33). Im Bericht des Aufsichtsrats (S.20f) liest man dann vage das Folgende: “Schwerpunkte der Beratung im Plenum (des AR; W.W.) bildeten … die wesentlichen Beteiligungsprojekte…” Und: “Im Rahmen dieser Sitzung (= “gesonderte Strategiesitzung der Strategie des DB-Konzerns”, so die wörtliche Bezeichnung; ein Datum wird nicht genannt; W.W.) wurde die Digitalisierungsstrategie … intensiv diskutiert.” (S.21).

    Wenn diesen Satz ein Linguistik-Fachmann untersucht, wird er sagen: Daran wurde so lange herumgefeilt, bis der Satz mit seinen sechs Zeilen und drei Mal das Wort „Strategie“ und drei Mal das Wort „Digitalisierung“ zwar sprachlich verunglückt ist, aber erreicht wurde, was das Ziel war, nämlich nichts auszusagen. Im Bericht zur Tätigkeit des Vorstands heißt es dann auf Seite 25, dass „am 22. März 2017″ das “Vorstandsressort Technik&Qualität” erweitert und umbenannt wurde in “Digitalisierung und Technik”, ein Bereich, der zunächst kommissarisch von Dr. Richard Lutz und dann – ein Datum findet sich hier nicht – “von Frau Prof. Sabina Jeschke” geführt wurde. Diese Digitalisierungs-Top-Frau – Chefin der eingangs zitierten Frau Koenen – hat dann den für das Führungspersonal der Deutschen Bahn AG typischen beruflichen Werdegang: Sie hatte vor ihrem Einflug im Bahnkonzern noch nie etwas mit Schiene zu tun gehabt, sie erwies sich jedoch als autoaffin. Wobei hinzukommt, dass sie in den USA u.a. im Umfeld der NASA aktiv war.[4]

    In diesem Geschäftsbericht gibt es auch einen ausführlichen „Konzern-Lagebericht“. Dieser beginnt auf Seite 41. In diesem gibt es eine Reihe von Kapiteln, in denen etwas über diese beabsichtige Auslagerung zu lesen sein müsste. Etwa im Abschnitt “Digitale Schiene” (S.60). Dann eventuell unter „Beteiligungen und Partnerschaften für mehr Digitalisierung” (S.64). Oder ab Seite 140 im Rahmen des Berichts zum “Geschäftsmodell Netze”. Doch nirgendwo ein Wort dazu.

    Die heiße Meldung selbst findet sich dann versteckt im Abschnitt “Beteiligungen/Sonstiges” (ab S. 148). Und da steht das Folgende: “Nach einer internationalen Ausschreibung hat die Penta Berlin GmbH den Zuschlag für den Kauf des Rechenzentrums Berlin-Mahlsdorf zum 1. Januar 2018 erhalten. Das Rechenzentrum wird zunächst noch drei Jahre durch DB Systel betrieben. Mit dem Verkauf geht die Migration von DB-Anwendungen in ein neues, zukunftsgerichtetes Cloud-System einher. Das Cloud-System wird von DB Systel gemanaged und von Amazon Webservices betrieben. Bis Ende 2021 sollen mehr als 1000 Anwendungen überführt sein.“[5]

    Einmal abgesehen davon, dass das im 250-seitigen Geschäftsbericht geradezu professionell versteckt wurde und dass es heißt, der Umzug finde erst 2021 statt, so steht dort nichts davon, dass die GESAMTE DB-IT abgeschaltet und dass ALLE IT-Vorgänge in diese Cloud und zu einer von einem US-Konzern verwalteten Cloud abwandern würden. Die Rede ist davon, dass gewissermaßen irgendwelche “DB-Anwendungen” transatlantische Migration betreiben. Auch müsste irgendwo ein Betrag genannt werden, was der Bahnkonzern dafür erhalten hat. Es muss sich dabei um einen mindestens dreistelligen Millionen-Betrag gehandelt haben. Eigentlich, um den Hartmut-Mehdorn-Sprech aufzugreifen, wäre dies zu ergänzen um die Frage, ob es dafür “Möhrchen” für diejenigen gab, die den IT-Ausverkauf eingestielt haben.[6]

    Dass dieser Verkauf an eine Cloud mit Provider im Ausland auch der Deutschen Bahn AG unangenehm ist, zeigt die Pressemitteilung der DB AG vom 28. Oktober 2020, in der der Vorgang mit blumigen Worten wie folgt beschrieben wird: „Davon profitieren die Reisenden, weil die Systeme auch unter extremer Last laufen, zum Beispiel die Fahrplanauskunft bei einem Sturm“. Das ist echt witzig: Da läuft dann die Auskunft stabil, aber der Zugverkehr bleibt oft ganz aus. Und dann steht da als Schlusssatz und in direktem Widerspruch zum Bericht im Handelsblatt und zur Eigendarstellung im Geschäftsbericht 2017 unter „Sonstiges“:

    „Die Daten der DB werden datenschutzkonform verschlüsselt und ausschließlich auf europäischen Servern in Deutschland und den Niederlanden gespeichert.“

    Das Handelsblatt betont nicht nur, dass die beiden US-Konzerne diese Cloud kontrollierten. Dort heißt es auch:

    „Anbieter aus Deutschland oder Europa gingen [bei der Ausschreibung; W.W.] leer aus.“

    Im Übrigen befindet sich die Deutsche Bahn AG zu 100 Prozent im Eigentum des Bundes. Damit muss die Bundesregierung als Vertreterin des Eigentümers Bund von dem Ausverkauf Kenntnis gehabt haben.

    G5 und Nordstream II

    Es gab in jüngerer Zeit lange Debatten, wonach „die Chinesen” nicht via G5 und Huawei auf die deutsche Telekommunikation Zugriff bekommen dürften. Da wurde – unter anderem seitens Huawei – auch dagegen argumentiert, dass doch alle Daten in Deutschland lägen und dass diese verschlüsselt seien. Dem hielt unter anderem die US-Regierung entgegen, dass es irgendwelche kleinen Tools in der G5-Technik geben könnte, mit deren Hilfe “die Chinesen” dann an das entsprechende Wissen kämen. Wobei die Regierungen vieler Länder – darunter weitgehend auch die Bundesregierung – dann den entsprechenden US-Anforderungen Folge leisteten und Huawei ganz oder weitgehend von der G5-Technik ausschließen oder ausschließen wollen.

    Im Fall Nordstream wird vergleichbar argumentiert. Hier heißt es, man dürfe sich bei der Energieversorgung nicht von “den Russen” abhängig machen. Auch da ist die Abhängigkeit eine eher weit hergeholte, da es Alternativen in der Energieversorgung gibt. Und erneut droht auch in diesem Fall das Argument des Fremdeinflusses zu obsiegen.

    Doch all das gilt bei der DB-AG-IT nicht. Da sollen US-Konzerne letzten Endes eine zentrale deutsche IT zumindest potentiell kontrollieren können. Da wird es auch keine Rückfallebene mehr geben. Man schließt das Rechenzentrum und wirft die Schlüssel für den IT-Zugang in den Atlantik.
    Formal allerdings wird argumentiert, dass man auch mal wie Rumpelstilzchen mit dem Fuß aufstampfen und die ausgelagerte IT zurückholen könne. Es sei “absolut nicht ausgeschlossen, dass wir auch mal den Cloud-Provider wechseln” – heißt es bahnoffiziell.

    Das dürfte jedoch eine Beruhigungspille sein. Die Verträge, die diesem Ausverkauf zugrunde liegen, dürften derart sein, dass die DB AG nicht so schnell aus diesen herauskommt.

    Aktuelle Anwendungen

    Kurz vor seinem Abgang sagte der damalige Bahnchef Grube, wie wertvoll “doch die Daten der Bahn” seien, und dass man da verstärkt aktiv werden würde. Das war im Herbst 2016. Ende 2016 wurde eingeführt, dass alle, die eine DB Lounge betreten, sich, wenn verfügbar, mit ihrer BC50- oder BC100-BahnComfort-Karte “ausweisen” und diese durch ein elektronisches Lesegerät ziehen müssen.

    Seit mehr als zwei Jahren gibt es den elektronischen “Komfort-Check-in”, der „die Fahrkartenkontrolle ersetzen“ soll. Vor zwei Wochen teilte der Bahnkonzern mit, dass die „Reisebegleiter” (die in jedem Zug seit mehr als 20 Jahren ausliegenden Faltblätter mit Wiedergabe des Zugverlaufs, den Umsteigeverbindungen usw.) abgeschafft wurden. Man möge sich ab sofort im Netz informieren.
    Und seit wenigen Wochen gibt es im Bordrestaurant keine Speisekarten mehr (bzw. nur noch ein Exemplar einer solchen; für Notfälle). Man möge sich die Speisekarte elektronisch einlesen.

    Bei all diesen Vorgängen geht es nicht darum, Zeit und Personal zu sparen. Meist ist das Gegenteil der Fall. Es geht allein um das eine: Daten&Daten&Daten.

    Meine jährliche BC100-Erfahrung – in diesem Jahr im schönen Lindau am Bodensee

    Am 7. September war es wieder soweit. Meine BC100 war abgelaufen; ich musste eine neue Karte erstehen. Und dies im Bahnhof Lindau. Ich war gerade am Bodensee auf Veranstaltungstour. Wie seit vielen Jahren bezahle ich diese Karte immer bar: bewaffnet mit einer dicken Tüte und vielen Scheinen. Da ist die Chefin meiner örtlichen brandenburgischen Sparkasse immer really amused. Und meist freut sich auch die eine und andere Bahn-Bedienstete an einem der verbliebenen DB-AG-Schalter. Irgendwie muss man ja, wenn auch auf lächerliche, kindische Art und Weise, Sand ins IT-Getriebe werfen.

    In Lindau nun war der Bahnbedienstete hinter dem Schalter, als ich ihn fragte, ob er sich das antun wollte, eine BC100 mir direkt zu besorgen und bar bezahlt zu bekommen, begeistert. In echt. Es handelte sich ersichtlich noch um einen echten Bahnbeamten und um einen engagierten Bahner. Er tat mir gleich kund, warum er mein Ansinnen so gut fände: Sein Schalter werde nämlich in Bälde geschlossen. Wenige Stunden vor meiner Ankunft vor dem Schalter sei die “Chefin“ – von der Bahntochter Station und Service – vor Ort gewesen und habe mitgeteilt, dass der gesamte DB-AG-Service aus dem wunderbaren Jugendstil-Bahnhof Lindau hinausverlagert werde … in einen Container. Das erfüllte die beiden Männer vor und hinter dem Schalter mit einigem Grimm. Der hinter dem Schalter kämpft um seinen Arbeitsplatz und den seiner Kolleginnen und Kollegen. Der vor dem Schalter kämpft seit vielen Jahren, zusammen mit Freunden vor Ort, gegen die Auflösung des Jugendstilbahnhofs auf der Insel.[7]

    Ich benötigte dann für den Erwerb meiner BC100-Karte ziemlich genau 95 Minuten. Zwei Mal unterbrachen wir die Angelegenheit, um die Schlange, die sich hinter mir bildete, wieder abzuarbeiten. Einmal musste der Bahnbeamte mir sein Handy durch die (Corona-Plastik-Schutzwand) hindurchreichen, da die BahnComfort-Zentrale mit mir direkt reden wollte…

    Ich musste dann wieder – wie in jedem Jahr – ein rund 65 Zentimeter langes Papier-Formular ausfüllen. Der Bahnbeamte war sich zunächst sicher, er könne das Ganze über seinen PC und die DB-AG-IT machen. Doch das ging nicht. Eben weil ich die Dienstleistung am Schalter haben und nicht „ins Netz gehen“ wollte. Also ging alles “zu Fuß”, handschriftlich. Auf Print. Mit allen meinen Daten. Obgleich ich eine Art Goldene BahnCard100 haben müsste, weil ich seit 1985 durchgängig eine Netzkarte respektive eine BC100 habe.

    Wie üblich erhielt ich nach besagten eineinhalb Stunden (die ich im Übrigen so auch bereits zuvor eingeplant hatte) eine provisorische BC100. Ein ziemlich windiger Wisch, im Aussehen wie eine einfache 14-Euro-50-Fahrkarte. Darauf der Hinweis, dass ich in rund zwei Wochen meine Plastikkarte zugesandt bekommen würde.

    Stattdessen erhielt ich 16 Tage später einen Brief von BahnComfort. Dort die Mitteilung: Die DB könne mir die Plastikkarte nicht zustellen, da ich nicht erkenntlich bezahlt hätte. Ich müsse das belegen. Ich nannte via E-Mail Ort und Zeit und Bahnhof, wo ich bezahlt hätte. Und dies in bar. Antwort: Das reiche nicht. Ich musste dann meine vorläufige BC100 kopiert und per Brief einer Bahn-Comfort-Firma, immerhin noch in Frankfurt am Main angesiedelt, zusenden. Sodann erhielt ich – fünf Wochen nach dem Kauf meiner BC100 im schönen Lindau am Bodensee – meine Plastikkarte.

    Natürlich bin ich jetzt gespannt, wie das am 9. September 2021 laufen wird. Und ob ich dann mit einer freundlichen Dame in Kalifornien oder einem Call Centre in Neu Dehli telefonieren darf. Und am Ende Post aus Paris, Texas, bekomme.

    [«1] Bericht in: CIO vom 29.6.2019

    [«2] Robert Harris, Enigma, München 1995 (englisches Original im gleichen Jahr unter dem gleichen Titel). Die Enigma-Verschlüsselungsmaschine wurde erstmals als Patent im Jahr 1918 in Deutschland angemeldet. Sie wurde in den Folgejahren mehrfach weiterentwickelt und teilweise in der zivilen Wirtschaft eingesetzt. Ab 1935 wurde sie nur noch von der deutschen Wehrmacht eingesetzt und in diesem Zusammenhang weiterentwickelt; ein ziviler Einsatz wurde unterbunden.

    [«3] Simon Singh, Geheime Botschaften, Carl Hanser Verlag, München 2000, S. 229f.

    [«4] Auszüge aus der Darstellung auf der Website der Deutschen Bahn AG: „Prof. Dr. Sabina Jeschke wurde am 27. Juli 1968 in Kungälv, Schweden geboren. […] Nach Forschungsaufenthalten bei der NASA, dem Ames Research Center Kalifornien und dem Georgia Institute of Technology in Atlanta promovierte sie 2004 zum Dr. rer. nat. […] 2009 erfolgte die Berufung an die RWTH Aachen mit den Schwerpunkten Informatik und Kybernetik im Maschinenbau. […] Zu ihren Schwerpunkten gehören die Bereiche „Verkehr und Mobilität“, „Internet of Things“, „Robotik und Automatisierungstechnik“ und „Künstliche Intelligenz“. Nach Forschungsaufenthalten in Hongkong und Singapore in 2015 und 2016 widmete sie sich 2017 im Rahmen eines Sabbaticals bei der Volvo Car Corporation in Göteborg dem Aufbau eines Think Tanks für „Starke künstliche Intelligenz“. […] Am 10. November 2017 wurde sie in den Vorstand der Deutschen Bahn AG berufen. Sie verantwortet dort den Bereich „Digitalisierung und Technik“. Nach dreijähriger Vertragslaufzeit wurde ihr Vertrag durch den Aufsichtsrat am 11. Dezember 2019 um fünf Jahre bis Ende 2025 verlängert.“

    [«5] Deutsche Bahn, Integrierter Bericht 2017, Seite 149. Im selben Geschäftsbericht gibt es auf den Seiten 240f ein ganzes Kapitel zu Datenschutz, wonach dieser jetzt verschärft – an die “EU-weite Datenschutzgrundverordnung” angepasst – werden würde, wonach es einen “Datenschutzbeirat” gibt. Ein Abschnitt trägt die Überschrift “Digitalisierung und Big Data…” Auch da kein Wort zur beabsichtigten Auslagerung.

    [«6] Im Herbst 2008, als der Börsengang der Deutschen Bahn AG abgesagt worden war, stellte sich heraus, dass die Mitglieder im Bahn-Vorstand, und dabei bevorzugt der damalige Bahnchef Hartmut Mehdorn für den Verkauf der DB-AG-Anteile Boni in Millionen-Euro-Höhe erhalten hätten. Mehdorn bezeichnete dies als „üblich“ und als „Möhrchen“.

    [«7] Nach der Verkündung von „Stuttgart21“ im April 1994 hatte der Bahnchef und Bahn-Ausverkäufer Heinz Dürr vergleichbare Projekte in anderen Städten mit „Frankfurt21″ und „München21“ angekündigt. Immer mit dem dümmlichen Argument, Kopfbahnhöfe müssten durch Durchgangsbahnhöfe ersetzt und nach Möglichkeit in eine Maulwurfsebene verlegt werden. Gegen Stuttgart21 wird weiter gekämpft. Frankfurt21 musste wegen eines ausgezeichneten organisierten Widerstands 2001 aufgegeben werden – das Projekt ersteht jedoch jetzt neu (zum Widerstand dagegen siehe: frankfurt22.de). In Lindau gelang es einem breiten Bündnis, den Halt der Regionalzüge auf der Insel zu verteidigen. Allerdings baute die Bahn einen neuen Fernverkehrshalt am Rande der Stadt, in Reutin, der in diesen Wochen in Betrieb genommen wird. Den wunderschönen Inselbahnhof lässt sie bewusst verfallen. Die Gleise sollen um ein paar hundert Meter zurückgenommen werden, womit der Charakter eines Empfangs direkt an der Seepromenade entfällt. Und womit der Bahnhof selbst faktisch in Bälde aufgegeben werden wird – zugunsten von man weiß noch nicht genau was. Siehe Karl Schweizer / Winfried Wolf / Klaus Gietinger / Wolfgang Hesse, Bahnhofskrimi Lindau, Michendorf 2004.

    #économie #surveillance #transport #nuage

  • Pour contrer Amazon, Microsoft sort son cloud des sentiers battus
    https://korii.slate.fr/tech/microsoft-cloud-projets-natick-azure-space-spacex-concurrence-amazon

    Dans l’espace ou les océans, la firme explore des pistes originales pour concurrencer l’ogre AWS. Relativement inconnu du grand public, le marché du cloud computing est pourtant un mécanisme omniprésent dans nos utilisations quotidiennes du net. C’est en outre un marché colossal, qui selon certaines analyses représente 321 milliards d’euros en 2020, un chiffre qui pourrait grimper à 710 milliards d’ici cinq ans. Streaming, télétravail, enseignement à distance : l’épidémie de Covid-19 a largement (...)

    #Microsoft #AmazonWebServices-AWS #Amazon #domination #BigData #CloudComputing #lutte (...)

    ##Azure

  • The Battle That Will Define Big Tech for Decades - Will Oremus
    https://onezero.medium.com/the-battle-that-will-define-big-tech-for-decades-141f192b86d5

    Google’s antitrust case won’t reshape the industry. But it’s the start of something that might. The Department of Justice’s antitrust lawsuit against Google got a lot of attention this week, and understandably so. It mirrors the landmark antitrust case against Microsoft two decades ago, which stands as the prototypical example of the U.S. government grappling with a big tech company’s power. But it is also, in many ways, a narrow case : It focuses exclusively on Google’s dominance of internet (...)

    #Alphabet #Google #Microsoft #DoJ #Facebook #Twitter #procès #domination #modération #BigData #GAFAM #microtargeting #surveillance (...)

    ##FTC

  • #ýoutube-dl est un logiciel libre permettant de télécharger des vidéos depuis plusieurs plateformes de distribution (pas seulement #YouTube). Il était distribué à partir de la plateforme de développement de logiciels #GitHub (le Facebook des geeks), propriété de #Microsoft. Il vient d’être retiré, sans discussion et sans possibilité pour l’auteur de se défendre (à la cow-boy, comme souvent aux États-Unis) suite à une demande #DMCA de la #RIAA, le lobby d’Hollywood.

    L’ancien dépôt : https://github.com/ytdl-org/youtube-dl

    La lettre de la RIAA : https://github.com/github/dmca/blob/master/2020/10/2020-10-23-RIAA.md

    L’article de TechCrunch : https://techcrunch.com/2020/10/23/the-riaa-is-coming-for-the-youtube-downloaders

    Celui de ZDnet : https://www.zdnet.com/article/riaa-blitz-takes-down-18-github-projects-used-for-downloading-youtube-videos

    Un miroir (assez chargé en ce moment mais je pense que d’autres apparaitront) : https://git.rip/mirror/youtube-dl

    #copyrightMadness #appropriationIntellectuelle

  • Spam filters are efficient and uncontroversial. Until you look at them.
    https://algorithmwatch.org/en/story/spam-filters-outlook-spamassassin

    An experiment reveals that Microsoft Outlook marks messages as spam on the basis of a single word, such as “Nigeria”. Spam filters are largely unaudited and could discriminate unfairly. In an experiment, AlgorithmWatch sent a few hundred emails to 10 email inboxes at Gmail, Yahoo, Outlook, GMX and LaPoste (the last two are used by millions of Germans and French, respectively). All accounts were created specifically for the experiment. The results, which are available online, show that (...)

    #Altaba/Yahoo ! #Microsoft #Gmail #outlook.com #censure #discrimination #biais #AlgorithmWatch

    ##Altaba/Yahoo_!

  • Shoshana Zuboff : « Nous avons besoin de nouveaux droits pour sortir du capitalisme de surveillance »
    https://aoc.media/entretien/2020/10/23/shoshana-zuboff-nous-avons-besoin-de-nouveaux-droits-pour-sortir-du-capitalis

    Sociologue et professeure émérite à la Harvard Business School, Shoshana Zuboff s’est intéressée à l’économie des big data. Alors que son dernier livre paraît en français, elle expose ici les rouages du « capitalisme de surveillance », dernier stade du capitalisme à l’ère numérique, marqué par la transformation de nos données personnelles en produits marchands. Un phénomène inquiétant qui devrait nous conduire à définir au plus vite un droit qui garantisse à chacun la souveraineté sur son expérience personnelle.

    Shoshana Zuboff enseigne à la Harvard Business School depuis 1981. Elle a publié en 1988 une analyse des transformations du travail dans In the Age of the Smart Machine : The Future of Work and Power. En 2019, elle fait paraître un livre déjà traduit en une vingtaine de langues, qui a d’ores et déjà un impact considérable sur les analyses de l’économie des big data et des plateformes, et qui vient de paraître en français aux éditions Zulma sous le titre L’âge du capitalisme de surveillance. Le combat pour un avenir humain face aux nouvelles frontières du pouvoir. Elle présente ici quelques points fondamentaux de l’appareil théorique proposé par son ouvrage, en même temps qu’elle discute des revendications politiques sur lesquelles il débouche. YC.

    Comment inscrivez-vous l’économie actuelle des big data et de la surveillance dans les développements du capitalisme ?Retour ligne automatique
    Il y a un modèle de longue durée que suit le capitalisme et qu’a décrit Karl Polanyi dans La Grande Transformation dans une analyse restée célèbre. Ce modèle est en fait très complexe. Il implique que le capitalisme évolue et se développe en prenant des objets qui existent en dehors de la dynamique du marché, et en les insérant dans cette dynamique du marché, en les transformant en objets qui peuvent être vendus et achetés. C’est ce que Polanyi appelait des marchandises fictionnelles. Le capitalisme industriel a fait cela en visant la nature, une nature qui vivait innocemment sa propre vie. Les prairies, les rivières et les forêts se sont trouvées intégrées à la dynamique du marché et transformées en sources de matières premières, en sources d’énergie, en biens fonciers et immobiliers, en choses qui pouvaient être vendues et achetées. Au cours de cette marchandisation, nous perdons la trace de la nature comme nature, et nous ne pouvons plus la percevoir que sous sa forme marchande. En parlant de « marchandises fictionnelles », Polanyi attirait l’attention sur le fait que la nature n’est pas en elle-même une marchandise, qu’elle n’est pas née marchandise : elle est devenue marchandise à cause du capitalisme.Retour ligne automatique
    Avançons maintenant, très rapidement, vers le XXIe siècle, le siècle du numérique. Nous sommes dans la Silicon Valley, parmi les start-up, en l’an 2000 ou 2001. Il s’y produit ce qu’on appelle « l’effondrement de la bulle Internet » : le marché se rend compte que toutes ces petites start-up ont été surévaluées. Les investisseurs se retirent et beaucoup de start-up font faillite. Cela s’explique en partie par le fait qu’elles n’ont pas trouvé de moyen de monétiser leurs activités. Elles sont sur Internet, elles ont des clients et elles offrent des produits et des services, mais elles ne gagnent pas d’argent : elles n’ont pas trouvé leur marchandise fictionnelle. Pendant un moment, ça a été la panique dans la Silicon Valley. Quelle sera la « marchandise fictionnelle » de la nouvelle économie, qui pourra être vendue et achetée, qui produira ex nihilo des revenus et du profit ? Personne, personne ne savait. Personne ne comprenait. Personne n’avait la réponse.

    C’est là le tournant de la nouvelle forme de capitalisme que vous appelez le « capitalisme de surveillance » ?Retour ligne automatique
    Exactement, et voilà comment s’est opéré ce tournant. La réponse – et c’est Larry Page qui l’a formulée en 2001, je crois, pour Google – c’était ce qu’on a appelé « les données personnelles ». Mais plus précisément, c’était l’expérience humaine personnelle. À un moment donné, on a compris que l’expérience humaine personnelle était le nouveau bois vierge, la nouvelle forêt, la nouvelle prairie inexploitées – pouvant être monétisée et transformée en marchandise fictionnelle. Une nouvelle source de matière première qui pouvait être revendiquée unilatéralement et qui pouvait être introduite dans la dynamique du marché. Donc, à la place de la nature, c’était la nature humaine : notre expérience personnelle. Et par là-même, ce qui s’est passé, c’est qu’on a considéré l’expérience humaine personnelle comme une matière première disponible, traduite en données comportementales par les processus informatiques de ces entreprises.Retour ligne automatique
    L’important est de comprendre que ces données comportementales étaient alors implicitement définies comme confidentielles. Elles étaient à nous sans même qu’on pense qu’elles pouvaient être appropriées par autrui. Eh bien, elles se sont trouvées transférées, déplacées dans ce que je considère comme une nouvelle « chaîne d’approvisionnement ». Chaque interface avec des entreprises comme Google, chaque interface activée par Internet s’est fait intégrer dans une chaîne d’approvisionnement. Et maintenant, on a des réseaux de chaînes d’approvisionnement complexes, qui commencent avec la recherche et la navigation en ligne, mais qui s’étendent désormais à toute activité en ligne.Retour ligne automatique
    Les données comportementales prétendument confidentielles, qui circulent dans les chaînes d’approvisionnement, où vont-elles ? Eh bien, comme toutes les matières premières, elles vont dans une usine. Mais c’est une usine de l’ère numérique, nommée « intelligence artificielle », « apprentissage machine » ou « apprentissage automatique ». Et ce qui se passe dans cette nouvelle forme d’usine, c’est la même chose que ce qui se passe dans toutes les usines : on fabrique des produits. Sauf que dans le cas présent, ce sont des produits informatiques.

    Quelle est la spécificité de ces produits mis en circulation par le capitalisme de surveillance ? Qu’est-ce donc qui s’y vend ?Retour ligne automatique
    Pendant des années, quand j’essayais de comprendre les fondements du capitalisme de surveillance, ses mécanismes fondamentaux, je regardais toute la journée des vidéos de gens comme Eric Schmidt ou Larry Page – les dirigeants de Google – en train de donner une conférence, de discuter avec des développeurs, de prononcer des discours ou de parler de leurs résultats financiers. Et cela m’a fasciné d’entendre si souvent Eric Schmidt répéter : « Vous savez, nous ne vendrons jamais vos informations personnelles ». Je m’asseyais à mon bureau et je pensais : pourquoi ne le fait-on pas arrêter, ou dénoncer, pour avoir tout simplement menti aux gens ? Je veux dire : comment peut-il affirmer « nous ne vendrons jamais vos informations personnelles », alors que c’est précisément ce qu’ils font ?Retour ligne automatique
    Mais peu à peu, je me suis plutôt efforcée de répondre à la question suivante, qui est un peu différente : comment se fait-il que ce que répétait Eric Schmidt est finalement vrai ? J’ai décidé de supposer qu’il n’a pas le culot de mentir à tout le monde encore et encore. Et c’est ainsi que j’ai pu comprendre le surplus comportemental. C’est cela que monétise le capitalisme de surveillance. Car il s’avère que ce qui se trouve dans ces chaînes d’approvisionnement ne se limite pas aux « informations personnelles », que je donne sciemment à Google, Facebook, Amazon, Microsoft, Twitter ou autre. Ces informations personnelles que je donne sciemment en échange de services gratuits ne représentent qu’une infime partie des informations qu’ils ont sur moi. Leur modèle repose sur le fait que, bien au-delà de ces seules informations personnelles, ils passent en revue chacune des empreintes que je laisse dans le monde numérique, chaque trace que je laisse de mon activité sur Internet, où que ce soit. Ils extraient toutes ces traces et les analysent pour leurs signaux prédictifs.Retour ligne automatique
    L’important est qu’ils ont découvert très tôt – et on peut le voir dans leurs demandes de brevet – qu’ils pouvaient rechercher des informations personnelles sur l’ensemble de l’Internet, où que l’on soit. Et ils pouvaient rassembler toutes ces informations, et, à partir de ces données, les scientifiques disent être capables d’induire ou de déduire des informations vous concernant et que vous n’aviez jamais eu l’intention ni la conscience de divulguer : votre orientation politique, votre personnalité, votre orientation sexuelle, etc.

    C’est tout ceci qui constitue « le surplus comportemental » qui est la nouvelle matière première exploitée par le capitalisme numérique ?Retour ligne automatique
    Oui, et un an plus tard, lorsque Facebook est apparu, la collecte d’informations ne s’est pas cantonnée à ce que vous dites dans un post. Elle s’est rapidement étendue au fait que vous y utilisez des points d’exclamation, ou des puces. Ce n’est pas seulement les photos de votre visage qui vous taguent, c’est l’analyse des muscles de votre visage pour déceler les micro-expressions, parce que celles-ci trahissent vos émotions et que vos émotions prédisent fortement votre comportement. Et puis c’est la saturation des couleurs des photos, pas seulement le contenu des photos. Toutes ces données, ce sont des surplus comportementaux, qui donnent des informations. En tant qu’utilisateurs, nous ne pouvons pas les identifier, et nous n’avons aucune idée de la manière dont ils sont extraits.Retour ligne automatique
    Je résume : ce qui entre dans les tuyaux du capitalisme de surveillance, ce qui arrive dans ses nouvelles usines, c’est en partie des informations que nous avons sciemment données (les « données personnelles »), mais ce sont surtout ces énormes flux de surplus comportementaux qu’ils nous soustraient. Cela a commencé avec nos traces laissées en ligne, mais maintenant, cela s’étend à tous nos comportements, à tous nos déplacements, c’est le fondement de la révolution de la mobilité. En effet, si le smartphone a été inventé, c’est parce que le smartphone est devenu la mule du surplus comportemental. Chaque application que l’on installe sur son téléphone transmet le surplus comportemental – en même temps que les informations que vous avez données à l’application – dans ces « agrégateurs », dans leurs chaînes d’approvisionnement : la localisation du microphone, la caméra, les contacts, tout cela.

    Vous distinguez clairement le cas restreint des « données personnelles » des masses bien plus larges de ce que vous appelez « surplus comportemental ». Je me demande si une distinction similaire pourrait se faire entre le cas restreint de ce qu’on appelle habituellement « l’attention » et ces masses bien plus importantes que vous appelez « expérience humaine personnelle ». Cela remettrait dans une perspective très différente, et très suggestive, ce qu’on appelle « l’économie de l’attention ».Retour ligne automatique
    Oui, je pense en fait que le langage de « l’économie de l’attention » a empêché le grand public de comprendre ces phénomènes, et que c’est un concept malavisé. Pour être honnête, lorsque j’écrivais ma thèse de doctorat à Harvard en psychologie sociale dans la deuxième moitié des années 1970, on faisait notre travail de recherche et puis, dans mon département, il fallait rédiger deux études d’envergure dans ce que vous aviez choisi comme domaines de spécialité – deux articles dans les domaines de spécialité. Et j’ai choisi l’histoire du travail comme l’un de mes domaines de spécialité. J’ai écrit mon mémoire sur ce que j’ai appelé L’interaction sociale et l’histoire du travail, avec pour sous-titre L’organisation sociale de l’attention. Je commençais par parler des éthologues qui étudiaient le comportement du regard, le comportement du regard des primates en petits groupes. J’ai réinvesti ces études dans mon travail sur l’invention de l’organisation de l’usine et le contrôle de l’attention.Retour ligne automatique
    Et j’ai toujours tenu à définir l’économie de l’attention comme ce que nous faisons maintenant, dans cet entretien par Zoom : c’est une affaire de regard, souvent à plusieurs. Par exemple, nous regardons l’écran, notre attention se concentre sur l’écran – notre attention visuelle. C’est bien entendu un phénomène réel, à l’évidence – et ce n’est pas une bonne chose que nous regardions des écrans toute la journée… Mais encore faut-il mettre cela en parallèle avec une logique économique. Et c’est là que l’on fait erreur. Le fait que notre attention soit sollicitée par l’écran est un effet, non une cause. Et c’est là que l’idée d’économie de l’attention s’effondre. Le fait que notre attention soit hypnotisée, les phénomènes dit d’addiction, tous ces phénomènes sont les effets d’une cause, tout comme la désinformation. Notre vulnérabilité à la désinformation est un effet d’une cause.Retour ligne automatique
    Or la cause de ces effets est la logique économique que j’appelle le capitalisme de surveillance, avec ses lois d’airain et ses impératifs économiques. Et l’effet, c’est que le surplus comportemental est maximisé par une plus grande mobilisation de l’attention. Ainsi, le surplus comportemental – la maximisation de l’extraction du surplus comportemental – est un impératif économique. Les économies d’échelle sont un impératif économique.Retour ligne automatique
    La mobilisation de l’attention est seulement un moyen d’atteindre cet objectif. Ici aussi, en réfléchissant au surplus comportemental plutôt qu’à l’économie de l’attention, on s’aperçoit que d’énormes volumes de surplus comportementaux sont extraits à notre insu, sans que nous en ayons conscience et, surtout, sans que nous y prêtions attention. Et c’est pourquoi j’appelle cela « capitalisme de surveillance » : c’est parce que cela doit se produire d’une manière qui nous est cachée pour être efficace. Si nous le savions, nous y résisterions.

    Vous venez de mentionner les « économies d’échelle » et, dans le livre, vous passez de ce concept assez familier aux « économies de gamme » (economies of scope) et aux « économies d’actions ». De quoi s’agit-il dans ces deux derniers cas ?Retour ligne automatique
    Le principe est que la dynamique du capitalisme de surveillance est orientée vers la collecte de la totalité des données, parce que la totalité des données mène à une certitude parfaite. On a vu que le capitalisme de surveillance avait mis en place des usines de calcul, traitant le surplus comportemental, pour en tirer quoi ? Des produits de prédiction (predictive products). Ces produits de prédiction sont vendus sur des marchés à terme comportementaux (behavioral futures markets). Je les ai aussi appelés « marchés à terme humains » (human futures markets) parce que ce sont des marchés qui négocient des contrats à terme humains, tout comme nous avons des marchés pour négocier des contrats à terme sur la poitrine de porc ou sur le pétrole ou sur le blé. Alors, qu’est-ce qui se vend sur ces marchés à terme humains ? Eh bien, en gros, on vend de la certitude. C’est à cela que les programmes de prédiction aspirent : des résultats fiables pour vendre de la certitude. Quelles sont donc les dynamiques concurrentielles si vous vendez de la certitude, si vous concurrencez l’incertitude ?Retour ligne automatique
    Tout d’abord, vous avez besoin de beaucoup de données, parce que l’I.A. s’améliore avec l’échelle. Plus les algorithmes ont de données, meilleurs ils sont. Ensuite, il faut de l’envergure, toute une large gamme de données diverses entre elles, parce qu’il faut du volume mais aussi de la variété. Ces deux aspects sont en fin de compte assez faciles à comprendre. C’est effrayant de comprendre ce qu’est vraiment la variété et ce qu’est le volume de tout cela, parce que c’est tellement vaste. Mais on voit quelles sont les économies d’échelles (en extension) et de gamme (en diversité).Retour ligne automatique
    Les économies d’action nous font sortir de la métaphore du web et des écrans, pour nous faire entrer dans le monde, à savoir nos maisons, nos voitures, nos villages, nos villes, nos parcs, nos restaurants, nos cafés, etc. Il est de plus en plus difficile d’y échapper à la surveillance.Retour ligne automatique
    La concurrence pour la certitude devient un domaine toujours plus intrusif. Elle apprend à influencer notre comportement, non seulement à observer mais à intervenir activement dans le cours de nos vies ordinaires et à les régler en s’y insinuant de diverses manières – indices subliminaux, nudges, dynamiques de comparaison sociale artificielles, microciblages psychologiques, gamification, récompenses et punitions en temps réel. Tout cela, ce sont des techniques, des mécanismes utilisés sur le web et en dehors du web, dans le monde physique, pour influencer notre comportement, pour pousser notre comportement dans une certaine direction. Cela maximise la certitude, cela maximise les résultats attendus des prédictions et devient donc plus lucratif dans la compétition pour la certitude. Il s’agit donc d’un tout nouveau domaine, qui relève d’économies d’actions.

    On pourrait vous objecter que ces dispositifs d’influence ne datent pas des années 2000, mais remontent à bien plus loin.Retour ligne automatique
    Les gens me disent en effet souvent : « Nous avons de la publicité persuasive depuis le milieu du XIXe siècle. Il n’y a rien de nouveau là-dedans ». Ce genre de choses me rend folle, parce que c’est la rengaine « plus ça change, plus c’est la même chose ». Mais non, ce n’est pas « la même chose » ! Il faut être attentif aux circonstances matérielles toujours changeantes dans lesquelles la vie humaine se déploie. Et ces circonstances matérielles produisent un changement qualitatif, et pas seulement quantitatif, dans les conditions d’existence. Il est très dangereux de dire « Oh, ce n’est que de la persuasion ». Nous disposons maintenant d’une infrastructure numérique ubiquitaire qui imprègne nos vies en ligne et nos vies dans le monde réel. Et cette infrastructure omniprésente peut être mobilisée pour influencer notre comportement, nos attitudes, nos pensées, nos sentiments. Et cela est absolument sans précédent.Retour ligne automatique
    C’est pourquoi je parle de la naissance d’un pouvoir instrumentarien, en essayant d’expliquer pourquoi nous ne le comprenons pas et combien il est essentiel pour nous de le comprendre. Parce que c’est une nouvelle forme de pouvoir et qu’il s’inscrit dans nos sociétés, dans nos vies et dans notre politique. En effet, ces économies d’action, la capacité à l’échelle d’utiliser ces mécanismes – indices subliminaux, dynamiques de comparaison artificielles, microciblages psychologiques, etc. –, d’utiliser ces mécanismes et de les réorienter à des fins politiques, c’est précisément ce que nous avons vu avec Cambridge Analytica. Cela a fait peur à tout le monde. C’est ce que nous avons vu se produire – nous le savons à présent – lors de la campagne de Trump en 2016, et cela a peut-être fait la différence lors de l’élection de Trump en 2016. C’est cela, les mécanismes et les méthodes inventés par le capitalisme de surveillance et la compétition pour la certitude, réquisitionnés par des agents politiques, axés sur des objectifs politiques, qui pourraient bien être responsables de la présidence de Trump.

    Outre les usages politiques des technologies de surveillance, j’aimerais revenir brièvement sur la nature du capitalisme dont il est question ici. Quel est son lien avec les développements récents de la finance, et avec ce que des analystes comme Randy Martin ont appelé « la financiarisation de la vie quotidienne ».Retour ligne automatique
    S’il n’y avait pas eu de financiarisation, je ne suis pas sûre que le capitalisme de surveillance aurait pu voir le jour. La financiarisation a grandement participé à insinuer dans la mentalité humaine l’idée selon laquelle le capitalisme tournerait moins autour de la vente de biens et de services que sur des activités complètement dérivées – sur des sortes de produits dérivés, des valeurs plus abstraites, dérivées de vrais produits et services. En effet, c’est à ce moment-là que les entreprises ont commencé à gagner de l’argent non plus sur leurs produits, mais sur le financement de leurs produits. Les entreprises ont commencé à gagner de l’argent non plus grâce à leurs services, mais grâce à leurs investissements de portefeuille dans des produits financiers – ce qu’elles pouvaient se permettre grâce au capital généré par leurs services. Voilà comment la financiarisation nous a appris à penser la capitalisation comme étant intrinsèquement parasitaire et dérivée.Retour ligne automatique
    Le capitalisme de surveillance va plus loin dans cette voie. Toute la logique d’accumulation – la richesse s’accumulant effectivement dans le capitalisme de surveillance – est entièrement dérivée, entièrement parasitaire. Cela commence par un surplus comportemental arraché à notre expérience. Notre expérience, en tant que telle, n’a aucun intérêt pour le capitalisme de surveillance. Guérir ma maladie, cela n’a aucun intérêt. Les capitalistes de surveillance veulent juste savoir ce que je cherche sur le web au jour le jour. M’aider à obtenir un prêt hypothécaire équitable, cela n’a aucun intérêt. Ils veulent seulement savoir le travail que j’ai fait pour essayer d’obtenir un prêt hypothécaire. Qu’est-ce que j’ai cherché ? Et comment cela se combine-t-il à mes données démographiques, à mon crédit et à mes achats ? Ils font tout cela en créant des profils sur moi. Mais personne ne revient en arrière pour dire : « Hé, laissez-moi vraiment vous aider à obtenir un prêt hypothécaire honnête pour vous et votre famille. » Cela n’a absolument aucun intérêt pour eux. C’est pourquoi je parle de surplus comportementaux « arrachés » : ce qui reste derrière, c’est la carcasse de nos vies présentes. C’est comme prendre l’ivoire d’un éléphant. Ce qui reste, c’est moi et ma vie avec tous mes problèmes et mes difficultés.Retour ligne automatique
    Quand Henry Ford a inventé le modèle T, il essayait en fait de résoudre des problèmes de la vie réelle de vraies personnes (des gens qui voulaient une voiture au prix qu’ils étaient en mesure de payer – des agriculteurs et des commerçants). Certes, Henry Ford était une personne horrible : il était antisémite et misogyne, et il était détestable à bien des égards. Mais le capitalisme industriel fondé sur la production de masse s’est étendu dans le monde entier parce qu’il résout les problèmes réels de gens réels. C’est ce dont Schumpeter a fait l’éloge.Retour ligne automatique
    À présent, le secteur de la Tech reprend une expression de Schumpeter, celle de « destruction créative », et s’en sert comme insigne d’honneur pour son activité parasitaire. Alors qu’en fait Schumpeter ne parlait pas seulement de « destruction créative ». Schumpeter parlait de mutations économiques qui, selon sa propre théorie, profitent à tout le monde, donc augmentent la classe moyenne, augmentent la prospérité des gens ordinaires : c’est ce qui définit la mutation économique dans son esprit. Or ce n’est pas du tout ce qu’a fait le capitalisme de surveillance – dont le modèle de profit est parasitaire en ne s’intéressant qu’aux produits dérivés de nos expériences personnelles.

    Que dites-vous aux défenseurs de Google qui pourraient dire : « OK, Google extrait mon surplus comportemental pour profiter de ses produits dérivés, mais il me rend aussi un service réel : lorsque je fais une recherche, je peux trouver quelque chose facilement. Henry Ford a produit des voitures et Google produit une capacité d’accès à des informations pertinentes sur l’énorme quantité de données sur Internet » ?Retour ligne automatique
    Henry Ford a produit des voitures – et maintenant nous avons le réchauffement climatique ! Autrement dit : nous avons des externalités. Cela aurait pu être différent, mais nous devons maintenant faire face à ces externalités. Tout ce que nous avons sera remis en question pour compenser ces externalités. Maintenant, pour être juste envers Ford, il n’avait aucune idée de tout cela, nous n’avions pas la science du climat, donc il ne l’a pas fait exprès.Retour ligne automatique
    Google nous permet de faire des recherches Internet et c’est formidable, mais cela s’accompagne aussi d’externalités. Cependant, contrairement à Henry Ford, nous savons maintenant identifier ces externalités. Nous connaissons les externalités provenant de concentrations de connaissances sans précédent, provoquant des concentrations de pouvoir sans précédent – générant un pouvoir que j’appelle « instrumentarien ». Nous connaissons les objectifs visant à remplacer la démocratie par une gouvernance informatique, par une gouvernance algorithmique. Nous avons déjà bien vu cela, dans de nombreux cas, et ce n’est qu’un début. Nous connaissons les objectifs de la modification des comportements. Nous voyons les effets de la désinformation, nous voyons les effets de l’addiction. Nous en voyons les effets chez nos enfants : diminution de l’identité, de la capacité de jugement moral indépendant. Nous sommes face à ce chaos. Dans mon pays, en ce moment, le chaos dans lequel nous nous trouvons à l’approche de cette élection très importante est dû à 100 % aux externalités du capitalisme de surveillance.Retour ligne automatique
    Ma réponse à cela est donc : faisons des recherches sur Internet, et utilisons les réseaux sociaux, faisons-le, faisons appel à la technologie numérique – mais faisons-le sans les externalités du capitalisme de surveillance. Utilisons la technologie numérique d’une manière qui réponde réellement à nos problèmes, qui subvienne aux besoins des gens et qui réponde aux véritables besoins sociaux. Pas cette activité parasitaire dans laquelle toutes ces prédictions qui sortent des usines de calcul sont centrées sur moi, mais pas pour moi. Elles sont vendues à un groupe restreint d’entreprises clientes qui parient sur mon comportement futur afin d’améliorer leurs revenus et leurs profits.Retour ligne automatique
    Vous avez donc ces marchés qui profitent de mes problèmes et qui parient sur mon avenir. Vous avez les entreprises de la Tech, les capitalistes de la surveillance qui profitent de ma vie sans y contribuer. Et vous avez les investisseurs qui bénéficient de la capitalisation boursière, la capitalisation boursière construite sur ces opérations parasitaires, fondamentalement illégitimes. Il y a donc un groupe restreint de personnes qui s’enrichissent, et le reste d’entre nous qui observe cette concentration croissante de connaissances, de richesses et de pouvoir, en se disant « Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Et nous, alors ? »

    Comment nous émanciper de ce pouvoir instrumentarien et extractiviste, qui profite de l’exploitation de nos expériences personnelles en générant des externalités funestes ? Autrement dit, quel agenda politique émane de votre analyse du capitalisme de surveillance ?Retour ligne automatique
    Il semble parfois n’y avoir aucun espoir, mais ce n’est pas le cas. La première chose à savoir, c’est que le capitalisme de surveillance n’a que vingt ans. La démocratie est plus ancienne. La raison pour laquelle le capitalisme de surveillance a connu un tel succès depuis vingt ans est qu’il n’y a pratiquement pas eu de loi pour lui faire obstacle. À la marge, un peu ici et là, dans quelques pays, le RGPD (règlement général sur la protection des données) a pu être un vague obstacle, comme certains ont pu le penser : mais c’est juste un début, et certainement pas une fin. Nous n’avons donc pas vraiment eu de loi pour faire obstacle au capitalisme de surveillance. Si nous avions vraiment pris des mesures en ce sens ces vingt dernières années et que nous étions toujours dans cette situation, je serais beaucoup plus pessimiste. Mais ce n’est pas le cas.Retour ligne automatique
    Mon point de vue est le suivant : qu’il s’agisse de l’antitrust ou du RGPD, nous n’avons pas encore le type de lois et de paradigmes de réglementation (de chartes, des droits et de structures institutionnelles) dont nous avons besoin pour rendre cet avenir numérique compatible avec la démocratie. Et cela veut dire que nous n’avons pas les outils, les outils juridiques dont nous avons besoin pour suspendre et interdire les mécanismes clés du capitalisme de surveillance. Il est donc essentiel de comprendre ces mécanismes, car, une fois qu’on les a compris, la perspective de les suspendre et de les interdire n’est pas aussi écrasante.Retour ligne automatique
    Par exemple, j’ai soutenu que les marchés qui font le commerce de l’avenir humain (markets that trade in human futures) devraient être illégaux. Les marchés qui font le commerce d’organes humains sont illégaux. Les marchés qui font le commerce d’êtres humains sont illégaux. Et ils sont illégaux parce que nous savons qu’ils entraînent indubitablement des conséquences néfastes, dangereuses et antidémocratiques. Ils entraînent indubitablement des préjudices qui sont intolérables pour une société démocratique. Et je soutiens que les marchés, le commerce de l’avenir humain, entraînent également des dommages qui sont intolérables pour la démocratie. Nous pouvons donc rendre ces marchés illégaux.Retour ligne automatique
    Et si nous le faisons, nous supprimons complètement les incitations financières. Nous éliminons de toute cette sphère ce que j’appelle le « dividende de la surveillance », ce dividende parasitaire. Et nous disons alors : « Donnez-nous la technologie numérique, mais donnez-nous la technologie numérique sous une forme qui nous respecte, qui respecte notre droit de revendiquer la souveraineté sur notre propre expérience personnelle ».Retour ligne automatique
    Du côté de la demande, donc, nous avons ces marchés à terme où il y a des incitations financières qui créent une demande pour les produits de prédiction. Du côté de la demande, il y a donc un moyen d’intervenir et de changer réellement la dynamique. Et si nous le faisions, cela ouvrirait instantanément le paysage concurrentiel à une véritable innovation. Pour tous les gens qui sont là – car il y en a littéralement des centaines dans ma boîte de réception chaque semaine qui ont des idées sur la façon dont nous devrions faire de la recherche et sur la façon dont nous devrions utiliser la technologie numérique pour résoudre toutes sortes de problèmes sans le capitalisme de surveillance –, nous pouvons facilement imaginer le numérique sans le capitalisme de surveillance. En revanche, nous ne pouvons pas imaginer le capitalisme de surveillance sans le numérique. La suspension de ces incitations financières ouvre donc la voie à une nouvelle ère d’innovation numérique. Tant mieux.

    Voilà pour ce qui concerne le côté de la demande. Comment peut-on agir du côté de l’offre ?Retour ligne automatique
    Le côté de l’offre, c’est celui où l’expérience humaine personnelle est considérée comme matière première gratuite, dont on cherche à extraire des surplus comportementaux. Cette activité que l’on appelle capitalisme de surveillance est conçue pour être secrète, pour nous maintenir dans l’ignorance. Si vous la décrivez à n’importe quel enfant de huit ans, il répondra : « Mais c’est du vol ! » Et il aura raison. Le système actuel est un permis de voler. Les capitalistes de surveillance ont eu le droit de voler, tout l’édifice est construit sur une base illégitime, à savoir nous prendre sans demander. Donc, du côté de l’offre, nous devons définir de nouveaux droits, que j’appelle des droits épistémiques.Retour ligne automatique
    Depuis que j’ai publié le livre, j’ai beaucoup écrit sur l’égalité épistémique, sur les droits épistémiques, et sur la justice épistémique. Les questions principales sont : Qui sait ? Qui décide ? Qui décide qui sait ? Qui décide qui décide ? Ce sont des questions de connaissances, d’autorité et de pouvoir.Retour ligne automatique
    Avant le pouvoir instrumentarien, on considérait comme un droit élémentaire le fait que je sois le seul à connaître mon expérience personnelle – et peut-être que je la partage avec un ami, ou avec ma famille, ou avec mon partenaire, mais c’est moi qui décidais. Je savais et je décidais. Et il n’y avait pas vraiment matière à contestation à ce sujet, car la vie humaine était ainsi faite. Les humains ont une vie limitée dans le temps : on mourait, parfois nos vies étaient traduites en histoire ou en mythe, et puis plus tard il restait des photos et des lettres… Le fait de savoir quand décider qui sait ou ne sait pas ne devait pas être codifié en un droit juridique formel.Retour ligne automatique
    Mais maintenant, c’est le cas. Les droits sont codifiés dans l’histoire, tout comme le droit à la liberté d’expression a été codifié dans l’histoire. Je veux dire que quiconque est né sans handicap particulier peut parler. Si vous êtes en bonne santé d’un point de vue physiologique, vous pouvez parler. Vous n’avez pas besoin d’un droit à la parole, pas plus que vous n’avez besoin d’un droit de vous lever et de vous asseoir (tant que vous êtes en bonne santé). Mais à un certain moment de l’histoire de l’humanité, à cause de la pression politique, de la nature changeante de la société et nos conditions d’existence, nous avons dû codifier un droit à la liberté d’expression. Et nous l’avons fait.Retour ligne automatique
    Maintenant, au XXIe siècle, nous devons définir un droit qui garantisse à chacun la souveraineté sur son expérience personnelle – à savoir : je connais et je décide qui connaît mon expérience personnelle. Si je veux que mon expérience personnelle soit traduite en données, et si je veux donner ces données à un groupe qui travaille sur une forme particulière de cancer, ou à un groupe qui cherche à trouver des solutions contre la pauvreté dans mon quartier ou dans ma communauté, ce sont des décisions que je prends.

    C’est là, pour vous, le défi principal de notre époque ?Retour ligne automatique
    Tout à fait. Du côté de l’offre, nous avons besoin d’un nouveau droit. Du côté de la demande, nous avons besoin de nouvelles lois et de nouveaux paradigmes de réglementation. Et ces mesures ne sont pas difficiles à mettre en place. Ne pas les mettre en place, ce serait comme si nous étions arrivés à la fin du XXe siècle et qu’il n’y avait pas de lois sur le travail des enfants ; ou bien qu’il n’y avait pas de droit d’adhérer à un syndicat ou de négocier collectivement ; pas de droit de grève ; pas d’institutions qui encadrent les institutions démocratiques, qui encadrent la sécurité des salariés, leurs salaires ; pas d’institutions qui encadrent la sécurité de nos aliments, de nos médicaments, de nos bâtiments, de notre environnement ; pas de filets de sécurité en matière de santé, de retraite et de vieillissement. Imaginez que l’on ait vécu au XXe siècle sans rien de tout cela. Le XXe siècle aurait été un siècle de ténèbres, de souffrance, d’oligarchie, de servitude.Retour ligne automatique
    C’est là où nous en sommes aujourd’hui. Nous nous dirigeons vers un avenir numérique sans les protections dont nous avons besoin. Et mon argument est que, Dieu merci, ce n’est pas la fin du XXIe siècle. C’est encore le début. Nombre de ces protections dont nous disposions au XXe siècle ne sont pas apparues avant la troisième et la quatrième décennie. Je suis donc convaincue à présent que cette décennie, la troisième décennie du XXIe siècle, doit être le moment où nous nous attelons à ce travail. Parce qu’une décennie de plus sans protection et sans trouver une nouvelle voie pour l’avenir deviendra très, très difficile – et, j’en ai bien peur, beaucoup plus violente que ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui.Retour ligne automatique
    Voici donc mon appel à agir pour les législateurs, pour les citoyens, pour tous ceux qui se soucient de l’avenir de la démocratie : nous devons élaborer un modèle d’avenir numérique qui soit conforme à nos aspirations en tant que démocraties libérales. Et nous n’avons pas encore fait ce travail.

    Shoshana Zuboff, L’Âge du capitalisme de surveillance, traduit de l’anglais par Bee Formentelli et Anne-Sylvie Homassel, éditions Zulma, 2020.

    Traduit de l’anglais par Clément Duclos.

    L’enregistrement audio de cet entretien en anglais est disponible en podcast sur le site de l’EUR ArTeC.

    Yves Citton

    Professeur de littérature et médias, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, co-directeur de la revue Multitudes

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