Alors que normalement qu’est-ce qu’on veut, hmmm ? RÉDIGER DU TEXTE BORDEL
Pas chercher un pictogramme, se battre avec un JS qui a planté ta jolie interface TinyMCE ou mieux une implémentation de ce joyeux bordel qui ne fonctionne pas dans ton navigateur (si, c’est possible).
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Et notre rôle — à nous concepteurs — est, avant d’être un poil feignants, d’éduquer correctement nos utilisateurs. Je parle d’utilisateurs dans un premier temps, pas de clients, mais les deux ne sont pas incompatibles. Et c’est là qu’interviennent les extraordinaires formats de texte structuré que sont Markdown et Textile.
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Les formats de texte structurés appliquent ce modèle d’interaction depuis la nuit des temps, en y ajoutant la visibilité du changement de mode, la lisibilité en affichage dégradé et une structure syntaxique exploitable tant pour le formatage (usages actuels) que pour la gestion de documents longs, telles les publications en Setext des années 90, dont les lecteurs assidus disposaient d’afficheurs sophistiqués gérant bibliothèques de documents, tables des matières, chapitres, rappel de liens en bas de page etc., tout cela à partir d’un contenu lui-même parfaitement lisible en texte brut et surtout, surtout, sans attendre des rédacteurs la maîtrise des concepts de plan/structure/feuille de style.
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Les gars de chez Textpattern ont presque fait l’interface de rédaction ultime. Un champ texte, point barre. Et une liste de commandes disponibles à côté. […] Le but est de laisser en permanence sous les yeux du rédacteur les commandes les plus usitées (dans son contexte de rédaction). Passées les quelques heures d’apprentissage, l’utilisateur n’aura même plus besoin de regarder cette aide et pourra se concentrer sur ce qu’il fait : rédiger.