#mikrodystopies

  • Mikrodystopies : 280 caractères pour développer nos imaginaires technologiques | CNNum | Traducteur et éclaireur des transformations numériques
    https://cnnumerique.fr/paroles-de/mikrodystopies-280-caracteres-pour-developper-nos-imaginaires-technologi

    Paroles de | 20 décembre 2023

    A l’origine un exercice d’écriture sous contrainte, le concept des micro-dystopies de François Houste est devenu un moyen de se pencher sur les impacts des nouvelles technologies sur nos habitudes, nos façons de faire société. Formats courts et place de l’utopie, plongée dans la démarche.
    Comment l’idée des Mikrodystopies est-elle née et en quoi consiste-t-elle ?

    J’ai lancé le compte Twitter Mikrodystopies en 2018 en écrivant une histoire dans la limite des 280 caractères permis par le réseau social. Puis en un peu plus de 4 ans, j’ai écrit plus de 2 000 histoires. Depuis, certaines d’entre elles ont été publiées dans un recueil paru chez C & F Éditions, elles ont fait l’objet de nombreux ateliers d’écriture avec différents types d’acteurs (privés, publics, associatifs, éducatifs, etc.). Un mode d’emploi a également été mis à disposition pour organiser son propre atelier d’écriture de micro-dystopies (voir à la fin de l’entretien). Mais cette expérience de construction et de déconstruction des technologies m’a surtout permis de me rendre compte de la collision entre la perfection supposée des outils numériques, de la robotique, et le côté imparfait de l’être humain, notamment dans sa capacité à penser au pire lorsqu’il imagine le futur.

    L’idée derrière les micro-dystopies, c’est d’aller chercher le moment où ça dérape, le moment où la logique s’efface, où quelque chose ne fonctionne plus. C’est une ouverture sur la vie quotidienne, sur l’humain. En ce sens, la technologie est un terrain de jeu intéressant, elle permet de faire jouer nos imaginaires, des Temps modernes de Chaplin à Blade Runner en passant par la scène de la cuisine dans Mon Oncle de Tati. Il y a aussi une part de réel dans les micro-dystopies. On a par exemple vu en 2020 à Chicago des livreurs accrocher leur téléphone dans des arbres situés aux abords d’entrepôts Amazon dans l’espoir d’avoir des courses plus rapidement. Ça aurait pu être une micro-dystopie !

    "Pourquoi s’embêter avec des auteurs ? demanda le directeur de la maison d’édition. Nous avons désormais des intelligences artificielles capables d’écrire un roman de cinq cents pages en à peine quinze minutes !
    Et sans fautes d’orthographe ! ajouta-t-il après une pause."

    — Mikrodystopies 🤖 (@mikrodystopies) October 5, 2020

    Les Mikrodystopies ne sont pas à proprement parler des histoires, ce sont plutôt des « situations ». Écrire une histoire est un exercice rigoureux. Il faut avoir le sens du retournement, du suspens, être capable de construire le déroulé d’une intrigue, etc. Ce qui m’intéresse personnellement dans la fiction, c’est plutôt la situation elle-même. Il y a souvent dans la relation à la technologie un moment où ça picote, ça grince, parce que cette relation devient irrationnelle. Les formats courts permettent justement de se poser uniquement sur cette situation, sans forcément se plonger dans l’élaboration de personnages ou se confronter à une forme de narration. C’est un autre type d’exercice.

    Mais quand on conduit des ateliers dans des collèges et lycées, le format d’écriture court fait moins peur. Les élèves se rendent vite compte qu’il est possible de raconter des choses, de partager, même avec peu de mots.
    Votre projet est né de l’utilisation d’un réseau social. Quel est votre rapport aux réseaux sociaux, à internet, au numérique ?

    Le numérique est arrivé dans ma vie à la fin des années 1980 avec un ordinateur Amstrad CPC. Internet est venu plus tard, sur les bancs de l’IUT vers 1996/1997, avec les premiers accès à des sites Web. Je me considère comme un enfant du numérique, un espace que je trouvais tout simplement formidable à l’époque : j’allais y chercher des images de l’espace sur le site de la NASA, j’y retrouvais les paroles de chansons que j’aimais, c’était franchement chouette ! Depuis, je suis passé de la presse informatique au monde des startups, jusqu’à celui des agences marketing, avec en « ligne de fuite » l’exploration du numérique, de la façon dont il est devenu un langage et un imaginaire commun.

    Twitter est une plateforme qui a compté pour moi. J’y ai construit des relations professionnelles et sociales fortes. Mais depuis le rachat d’Elon Musk, j’utilise moins, voire plus du tout, la plateforme. L’arrivée des comptes payants, la perte d’impact et de réactivité de l’algorithme, et plus largement son évolution, m’ont semble-t-il aussi eu un effet négatif sur la manière dont les personnes y interagissent.

    Que faire face à cela ? Reproduire la même expérience ailleurs n’aurait pas eu réellement de sens. Les Mikrodystopies sont un moment, un format d’écriture intimement lié à Twitter et à mon aventure sur ce réseau. Aujourd’hui, à titre personnel j’utilise Mastodon, mais sans toutefois y avoir copié ce que j’ai pu faire sur le compte Twitter des Mikrodystopies.
    Que pensez-vous des IA génératives en termes d’outil d’aide à l’écriture ?

    Je n’utilise pas les intelligences artificielles pour m’assister dans l’écriture. Ça ne fait pas partie de mes outils, ni de ma culture. En réponse à un fan qui lui avait envoyé une chanson écrite par ChatGPT dans son propre style, Nick Cave, un chanteur, compositeur et interprète australien, est revenu sur ce que le processus de création à d’humain. Dans sa lettre d’information, Nick Cave commente "les chansons naissent de la souffrance, qu’elles sont fondées sur la lutte humaine complexe et interne de la création et, pour autant que je sache, les algorithmes ne ressentent rien. Les données ne souffrent pas.”

    Personnellement, ce qui m’intéresse, à l’inverse des IA génératives, c’est le hasard, l’inattendu. Ce décalage ne peut émerger que des liens que nous avons dans nos têtes, des imaginaires propres que nous avons développés. L’intelligence artificielle n’est pas capable de créer cela. Elle est mathématique. Statistique. Elle ne laisse pas de place à l’absurde ou à la surprise. C’est aussi ce qui fait la force d’internet quand il est créé, piloté par des humains : cette capacité à créer de l’inédit, de l’humour, du rire, à partir de la multitude des liens offerts par tout un chacun en un même endroit.

    Je propose néanmoins de jouer de ce manque de décalage de l’intelligence artificielle. Lorsque je tente de faire comprendre l’humour à une IA, souvent les réponses sont basiques et à côté. Ce paramètre de la machine est une piste intéressante à explorer, mais il découle du fait que nous attendons des IA, génératives notamment, un comportement humain, et qu’elles-mêmes manquent parfois à répondre à cette attente. C’est ce décalage avec notre attente et notre perception qui crée alors l’absurde, pas une capacité à faire rire des IA.
    Dans le sillage des micro-dystopies, vous avez conduit le projet Climatopie. En quoi consiste-t-il ?

    Le projet Climatopie est le fruit d’une commande du Laboratoire d’Innovation Numérique (LINC) de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) aurpès de l’agence de design digital Plan.Net France. Le site qui en résulte vise à explorer des futurs à travers six nouvelles qui traitent des liens entre numérique, environnement, protection des données ou encore libertés.

    Pour faire un pas de côté, nous nous sommes intéressés à la fois aux imaginaires existants sur le numérique et sur la transition écologique, à l’actualité de ces sujets et aux innovations dont il est dit qu’elles vont sauver la planète. En jouant avec cette matière, nous avons fait émerger trois axes, trois types de scénario, distincts : “une vie rythmée par les quotas”, “l’impact environnemental comme donnée publique” et “demain, l’écroulement des ressources”. Nous avons ensuite travaillé lors d’ateliers avec différents profils d’intervenants, tous professionnels du numérique, mais en faisant autant que possible attention à la diversité de leurs parcours, de leurs personnalités et du secteur dans lequel ils opèrent (service public et entreprises privées se sont ainsi côtoyés, et des secteurs comme la mobilité, l’éducation, l’innovation, le tourisme, l’agro-alimentaire ou encore la communication) pour imaginer des moments du quotidien. Sur cette base, six nouvelles ont enfin été rédigées, constituant autant de matière pour échanger et débattre sur la place des données dans les transitions numérique et climatique.

    Illustration de Béranger Colette pour illustrer la nouvelle intitulée Visite de Contrôle, issue du cahier Climatopie
    Illustration de la nouvelle Visite de Contrôle, signée Béranger Colette
    Existe-t-il une pente naturelle entre utopie et dystopie ?

    Il est plus facile de dire ce qui ne va pas. Dans le dernier numéro Utopies, dystopies, le futur, c’était mieux après ? de Métal Hurlant, un magazine de bande dessinée de science-fiction, l’auteur de science-fiction Romain Lucazeau explique notamment que l’utopie ne fait pas trembler, ne nous remue pas ou encore ne nous réveille pas la nuit. Pour lui, écrire de la fiction, c’est chercher à susciter des émotions.

    Il a raison sur un point : il est plus facile de se projeter dans ce qui ne va pas, de faire résonner des peurs plutôt que des situations positives. La dystopie vend mieux. Je dirais que sur l’ensemble des Mikrodystopies publiées sur Twitter, deux tiers sont des dystopies, le reste est soit absurde soit utopique. Mais Romain Lucazeau a raison sur un point : il n’est pas évident de définir l’utopie, ou plutôt de la redéfinir aujourd’hui. De la sortir d’un imaginaire hippie ou d’un simple retour à la terre. En termes d’imaginaire, il faudrait aller chercher quelqu’un comme Becky Chambers, une américaine qui renouvelle le genre de la science-fiction positive.

    Mais peut-on apprendre l’utopie ? C’est sûrement une habitude à prendre, un vrai travail à effectuer. Le collectif Futurs proches qui “conçoit et anime des ateliers d’imagination et de co-écriture de récits d’anticipation sur des thématiques d’adaptation et de résilience écologique ainsi que de transition sociale et démocratique” a par exemple animé un atelier autour de la sobriété technologique de demain inspiré des Mikrodystopies. Après avoir écrit des micro-dystopies, ils les ont transformé en micro-utopies, en cherchant le contournement et les moyens de tourner la dystopie de départ en utopie.

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    Pour aller plus loin
    – Les Mikrodystopies sur Twitter/X
    – Le livre Mikrodystopies (C&F Éditions)
    – Les ateliers d’écriture Mikrodystopies
    – Mode d’emploi des Mikrodystopies

    À propos de François Houste
    François Houste est Digital Stuff Manager au sein de l’agence Plan.Net France et s’occupe d’accompagner les clients de celle-ci dans leur stratégie digitale et leur production de contenu.
    Navigant sur le Web depuis plus de 25 ans, il a auparavant été journaliste dans la presse spécialisée (auprès du magazine .net notamment), responsable et chef de produit chez MultiMania et Lycos France avant de rejoindre le monde des agences digitales.
    Auteur de livres de vulgarisation informatique, il a publié en 2020 aux éditions C&F les Mikrodystopies, de très courtes nouvelles explorant notre relation à la technologie. Il publie également, à fréquence irrégulière, la newsletter Cybernetruc explorant elle aussi nos imaginaires numériques.

    #François_Houste #Mikrodystopies #CNNUM

  • En Chine, une nouvelle mégaporcherie verticale de vingt-six étages ouvre dans la province du Hubei
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/29/en-chine-une-nouvelle-mega-porcherie-verticale-de-vingt-six-etages-ouvre-dan

    Depuis deux ans, ces élevages industriels de porcs se multiplient, encouragés par le gouvernement chinois, qui vise l’autonomie alimentaire du pays.

    Ça date de 2022, mais c’est toujours aussi impressionnant.

  • Un peu de pub (580) : Court, toujours !
    http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2024/03/05/un-peu-de-pub-580-6487485.html

    MIKRODYSTOPIES
    par François Houste

    330 contes ultrabrefs (jamais plus de 280 caractères) qui mettent à mal la robotique, la domotique, les objets connectés, les voitures autonomes, sans oublier l’IA. Ça fait rire autant que ça fait peur. Un excellent recueil ! Merci à l’ami Pascal Weber de me l’avoir signalé.

    Un extrait ici.

    C&F éditions
    136 pages
    15 €
    Le blog de l’auteur
    Le site de l’éditeur

    #Mikrodystopies #François_Houste

  • Q182 | Ateliers de micro-écriture : quels enseignements ? - L’atelier des futurs
    https://atelierdesfuturs.org/q182-ateliers-de-micro-ecriture-quels-enseignements

    Depuis leur parution en 2020 aux éditions C&F, les Mikrodystopies ont été le prétexte à plus d’une dizaine d’ateliers d’écriture. Menés dans des environnements variés, tantôt supports de prospective, tantôt simples exercices poétiques, ces ateliers sont riches d’enseignements et permettent d’imaginer de nouveaux exercices d’écriture mettant en scène l’humain et son environnement technologique.

    Un petit retour d’expérience s’impose donc.

    C’est quoi, une mikrodystopie ?

    Mais avant tout, un petit rappel : que sont les Mikrodystopies ? Nées sur Twitter en 2018, les Mikrodystopies sont des micro-nouvelles mettant en scène l’humain et la technologie qui l’entoure. Rédigées en 280 caractères seulement – espaces compris – elles constituent des capsules de nos quotidiens actuels ou futurs, peuplées d’intelligences artificielles, de robots, de voitures autonomes ou d’implants cérébraux. Leur objectif, avant de faire réfléchir, est surtout de distraire, et de mettre en collision la froide logique des algorithmes et notre irrationalité humaine.

    Par leur format court, les Mikrodystopies se prêtent facilement aux ateliers d’écriture. Une première et très simple méthode pour mener ceux-ci a d’ailleurs été partagée dès 2021 sur le site Web de C&F Éditions.

    Cette méthode suit trois règles extrêmement simples :

    Les Mikrodystopies ne sont pas des histoires, ce sont des situations issues du quotidien. Sortie avec les copains, cours de math, repas de famille… la vie de tous les jours se prête facilement à la dystopie car elle est susceptible d’être chamboulée à tout moment par la technologie. Alors, n’imaginez pas trop loin ! Démarrez avec votre quotidien, c’est le meilleur moyen de créer un décalage drôle et intéressant.

    Les Mikrodystopies se jouent des innovations technologiques, elles se nourrissent des prévisions qui nous entourent. Sur le Web, de nombreux sites d’information se font l’écho des innovations. Ils vous serviront d’inspiration. Imaginez simplement comment la technologie qu’ils présentent va changer notre façon de vivre en famille, de partir en vacances, d’aborder notre quotidien… C’est alors que surgit la dystopie !

    Les Mikrodystopies, c’est 280 caractères, pas un de plus ! Et cela inclut les signes de ponctuation et les espaces. Il faut donc rester simple, percutant… Ne cherchez pas à raconter une histoire, exposez simplement une situation drôle ou dérangeante. Et n’hésitez pas à user de dialogues ou de synonymes, cela aide souvent à raccourcir les phrases.

    Plusieurs organisations ont tenté l’expérience, parmi lesquelles on citera le Réseau Canopé autour de la thématique de l’éducation, le Laboratoire d’Innovation Numérique de la CNIL imaginant la protection des données dans le monde d’après ou encore la Fondation Internet Nouvelle Génération dont l’expérience a été relatée dans les pages de l’Atelier des Futurs.

    #François_Houste #Mikrodystopies #Ateliers_écriture

  • A la découverte d’un nouveau chemin d’écriture : les « Mikrodystopies » – A mots croisés
    https://amotscroises.fr/2023/10/25/a-la-decouverte-dun-nouveau-chemin-decriture-les-mikrodystopies

    Pour ce premier atelier d’écriture de la saison 2023-2024, notre nouvelle intervenante, Carole Prieur, que nous vous avons présentée dans une précédente actu, nous a fait découvrir François Houste, auteur des « Mikrodystopies ». Ses textes de la taille d’un tweet (280 signes) décrivent des situations insolites et projettent dans un futur pas si lointain.

    Carole nous a invités à nous intéresser à cette écriture qui ouvre sur la découverte ou la redécouverte des codes propres aux utopies et aux dystopies. Il s’agissait d’imaginer, à partir d’un mot choisi au hasard, une situation fictionnelle, cohérente et pertinente, le récit devant rester concis. À souligner que ce type d’exercice peut déclencher l’écriture d’un récit prospectif.

    A suivre les récits de nos écrivants !

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    « Mikrodystopies » de François Houste, sur son compte X (anciennement Twitter) et son recueil paru aux Éditions C&F

    https://cfeditions.com/mikrodystopies

    ISBN 978-2-37662-011-2

    #Mikrodystopies #Atelier_ecriture #François_Houste

  • De choses et d’autres - Ultime fiction - lindependant.fr
    https://www.lindependant.fr/2022/12/12/de-choses-et-dautres-ultime-fiction-10863111.php

    Dans son billet quotidien, publié en dernière page de l’Indépendant du lundi au samedi et sous forme de podcast, Michel Litout jette un oeil ironique et décalé sur l’actualité d’ici et d’ailleurs.

    Si le réseau Twitter est en train de filer un mauvais coton, il reste une mine de créativité pour certains membres imaginatifs. Parmi mes plaisirs coupables quasi quotidiens, la lecture des fictions courtes de François Houste de la série Mikrodystopies.

    En quelques caractères, il imagine un futur perturbé par les intelligences artificielles. J’avais beaucoup aimé celle, assez mignonne, du four hacké : « Les pirates avaient pris le contrôle du four connecté. La demande était claire : Si vous ne payez pas 5 000 €, nous saboterons la cuisson de tous vos cookies. » On peut sourire, mais souvent, c’est un peu plus pessimiste.

    Beaucoup pour celle qui a été publiée le 5 décembre : « C’est inutile, lui dit l’Intelligence Artificielle. J’ai déjà imaginé tous les futurs possibles, et il n’y a pas d’issue. Maintenant asseyez-vous, reposez-vous et profitez des quelques heures qu’il reste encore à l’humanité. »

    J’ai parfois l’impression que cette fiction est notre réalité. À peine remis du Covid (qui revient au galop), la guerre en Ukraine a laissé planer la crainte de l’hiver nucléaire sur l’Europe. Les Russes semblaient prêts à raser Londres et les autres capitales en représailles. Les ogives sont restées dans leurs silos. Mais d’autres silos sont vides, ceux des réserves alimentaires. La famine nous guette avec des prix qui explosent.

    Et de toute manière, si une vague de froid s’abat sur le pays, nous serons des milliers à mourir de froid, sans électricité.

    Face à toutes ces probabilités, j’aimerais maintenant qu’une véritable intelligence artificielle me donne la véritable date de la fin du monde. Ou mieux, qu’elle prenne le pouvoir et sauve l’Humanité. Même si ce n’est certainement pas dans son intérêt.

    Billet paru en dernière page de l’Indépendant le mercredi 7 décembre 2022

    #Mikrodystopies

  • Ecrire des mikrodystopies
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2022/01/24012022Article637786028844391815.aspx

    Les Mikrodystopies sont un exercice de style inventé par François Houste : ces brèves histoires en 280 caractères maximum mettent en mots la « collision entre les utopies technologiques et notre quotidien d’humains ». Publiées sur Twitter puis devenues recueil imprimé, elles peuvent inspirer des pratiques d’écriture créative en classe pour « développer l’imaginaire technologique et critique » des élèves. En témoignent des créations des élèves de Nicolas Bannier à Bischheim en Alsace : « Quand Samuel arriva au lycée, il présenta son carnet au nouveau surveillant, qui l’empoigna alors fermement au col et lui refusa l’accès : Vous avez embêté une camarade en maternelle, vous êtes délinquant et devez impérativement régulariser votre situation, lui expliqua le robot. »

    Présentation et guide pédagogique

    Les mikrodystopies sur Twitter

    Créations d’élèves de Nicolas Bannier

    #Mikrodystopies #Education

  • Usbek & Rica - 19 janvier 2054, fin de l’Ère numérique
    https://usbeketrica.com/fr/article/19-janvier-2054-fin-de-l-ere-numerique

    Est-ce qu’Internet pourrait disparaître un jour  ? Le réseau est aujourd’hui tellement imbriqué dans notre quotidien qu’il est difficile d’imaginer notre vie sans lui. Et pourtant… François Houste, fictionnist au sein de l’agence de design digital Plan.Net France et auteur des Mikrodystopies – des micro-nouvelles de science-fiction publiées sur Twitter – a imaginé une faille. Rendez-vous le 2054. Le 19 janvier précisément. Le jour où le Net a commencé à disparaître…

    #François_Houste #Mikrodystopies #Nouvelle

  • Q048 - Atelier d’écriture : les micro-dystopies - Comment réveiller les imaginaires ? - L’atelier des futurs
    https://atelierdesfuturs.org/q048-atelier-decriture-les-micro-dystopies-comment-reveiller-les-i

    Comment réveiller les imaginaires ?

    En pratiquant l’art d’écrire des micro-dystopies ! C’est en tout cas la réponse que propose François Houste, l’auteur des Mikrodystopies.
    Développer l’imaginaire technologique et critique

    Pour lui, “les robots colonisent notre quotidien. Les voitures sont déjà autonomes et les grille-pains ne vont pas tarder. Les implants cérébraux transhumaniseront chacun et chacune en individu augmenté. À moins qu’un grain de sable…

    Les [micro-dystopies] décrivent des situations insolites en un texte ultra court, quelques caractères, et projettent dans un futur pas si lointain où les réseaux sociaux, les robots et les intelligences artificielles auront réellement envahi notre quotidien. […] Chaque situation de ce quotidien futuriste y est décrite en 280 caractères, pas un de plus, espaces compris. C’est la taille d’un tweet mais cela permet déjà de faire passer beaucoup d’idées et d’imaginaires. Et cette contrainte rend l’exercice d’écriture et de concision d’autant plus ludique et intéressant.”

    “Le robot de la bibliothèque municipale aurait été l’assistant idéal s’il n’avait pas pris l’initiative de censurer certains ouvrages de science-fiction qu’il jugeait offensants.”

    Extrait du livre Mikrodystopies

    Selon François Houste, l’écriture de micro-dystopies est un exercice qui sert simultanément trois objectifs pédagogiques.

    D’abord, il permet de développer l’imaginaire, à travers la découverte ou la redécouverte des codes propres aux utopies et aux dystopies et la “proje[ction] dans une situation fictionnelle à partir de technologies déjà existantes”.

    Ensuite, il permet d’aller droit au but ; en ne disposant que de très peu de caractères, il faut réussir à inventer “une situation cohérente et pertinente”, en soignant aussi bien l’accroche que la chute.

    Enfin, écrire une micro-dystopie est un moyen efficace pour développer un “esprit critique” vis-à-vis de la société actuelle. En jouant avec les technologies qui existent aujourd’hui, on en révèle d’autant mieux les dérives potentielles en les mettant en scène dans un récit prospectif efficace.

    Dans le cadre de son cycle de prospective en cours, la Fondation Internet nouvelle génération s’est intéressée à l’écriture de micro-dystopies. Pour le think et do tank qui porte la voix d’un numérique “ouvert, humain et responsable”, l’exercice peut également servir de levier pour mettre chaque individu en capacité de participer aux débats sur le numérique (et la technologie en général) d’aujourd’hui et de demain.
    Les consignes de l’atelier d’écriture

    L’objectif de l’atelier, tel qu’imaginé par Sarah Medjek et Juliette Grossmann, est le suivant : construire une micro-dystopie en moins de 280 caractères en partant de l’une des phrases suivantes…

    “Je me lève de mon lit et comme d’habitude…”

    “J’ai faim, il faudrait que…”

    “Il est 19 heures, l’heure pour moi de…”

    Pour commencer, il s’agit de choisir un (ou plusieurs) outil numérique et d’en décrire le pire usage (et ses conséquences). Par exemple, on imaginera une situation dans laquelle une paire de lunettes intelligentes, un masque rajeunissant, un presse-agrume (ou un autre ustensile) connecté, un influenceur virtuel, etc. deviendra incontrôlable.

    Côté style d’écriture, on privilégiera la première personne et on décrira une situation du quotidien : le petit-déjeuner, une sortie entre amis, un repas de famille, etc. Point positif : toutes les situations se prêtent à la dystopie car elles sont toutes susceptibles d’être chamboulées par la technologie !

    Petit conseil : commencez par chercher l’inspiration dans votre propre quotidien.
    Trois exemples de micro-dystopies

    Les micro-dystopies suivantes ont été publiées par les participants à l’atelier #dystocratie du 11 mai 2021 :

    « Je me lève de mon lit et comme d’habitude je vérifie dans l’écran intégré à mon miroir l’impact de mes influenceurs virtuels personnels sur ma notoriété numérique. Véritable concentré de technologie, cet outil rare et coûteux m’est devenu indispensable pour continuer à exister professionnellement »

    « J’ai faim, il faudrait que je me prépare quelque chose à manger, et vite. je laisse mon presse-agrume faire le reste. Il se remémore la dernière vidéo de mon influenceur favori où il est question d’entomophagie. Erreur d’interprétation, le robot retient “anthropophagie”. il s’attaque à moi et mutile mon petit doigt. le modèle : un yakuza 21. »

    « Il est 19h et il est temps pour moi de tester mon nouveau masque rajeunissant. Grâce aux conseils de mon influenceuse virtuelle préférée, je m’installe sur mon canapé, le masque sur le visage pour 30 min de pose. Mais après une sieste de 2h, me revoilà avec le visage de mes 15 ans…boutons d’acné compris. »

    Maintenant, c’est à vous de réveiller vos imaginaires et d’imaginer de nouvelles micro-dystopies ! Et si vous voulez aller encore plus loin, pourquoi ne pas vous mettre à l’écriture d’une fiction prospective ?

    #Mikrodystopies #Atelier_écriture #Fing

  • Mikrodystopies, les histoires aigres-douces d’un futur imparfait | La Marne
    https://actu.fr/ile-de-france/conches-sur-gondoire_77124/mikrodystopies-les-histoires-aigres-douces-d-un-futur-imparfait_39770647.html

    Qu’est-ce qu’une mikrodystopie ? Très simple selon son auteur : une situation du quotidien, une technologie défaillante, détournée ou moquée, le tout en 280 caractères, comme sur Twitter. Le parallèle n’est pas un hasard : les mikrodystopies sont nées sur le réseau social.

    Micros-nouvelles du futur

    Baigné dans l’univers numérique depuis 25 ans, lecteur de science-fiction et aujourd’hui consultant pour une agence digitale, François Houste est un enfant d’Internet. « Après 20 ans, on ne peut plus s’en sortir », plaisante-t-il. Anciennement dans la presse, blogueur, Twitter était une suite logique. En 2018, il sacrifie un compte dédié à parodier le Général de Gaulle et André Malraux pour en créer un nouveau : les mikrodystopies.

    Ce compte dépeindra un futur technologique sous forme de micro-fictions, « comme il en existe beaucoup », tient-il à préciser. Robots, intelligences artificielles, implants cérébraux et voitures autonomes, il y a toutes les technologies avec un point commun : un regard doux-amer, qui s’attarde sur les situations bizarres, absurdes, imprévues.

    Interroger les technologies

    « C’est la culture d’Internet, il y a toujours un détournement possible, une faille à exploiter, c’est un peu ce que je fais pour trouver mes histoires », explique l’auteur qui a gardé l’esprit potache de la génération Canal+ et des Monthy Python.

    « Le but est de détourner les fantasmes et l’imaginaire dressé par les prophètes des technologies et d’interroger notre futur rapport à ces technologies, dans notre quotidien. » Un objectif réussi avec un livre qui se picore facilement et laisse un léger sourire à chaque lecture.

    #François_Houste #Mikrodystopies

  • Livre – « Mikrodystopies » : des histoires sur le futur en 280 caractères
    https://www.solutions-numeriques.com/livre-mikrodystopies-des-histoires-sur-le-futur-en-280-caracte

    Le compte @mikrodystopies a été créé il y a plus de deux ans sur Twitter par François Houste, consultant au sein de l’agence digitale Plan.Net France. Son exercice ? Ecrire et diffuser des histoires complètes sur le futur en 280 caractères maximum. Ses « mikrodystopies » font aujourd’hui l’objet d’un livre.

    Robots, voitures autonomes et implants cérébraux forment un futur présent au quotidien au travers de 330 micro-nouvelles parues chez C& F Éditions, un éditeur indépendant spécialiste de la culture numérique.
    Soigneusement sélectionnées, elles prennent sur papier une autre dimension, loin du flux des réseaux sociaux, et invitent à une réflexion sur le futur numérique que nous souhaitons. Ces « mikrodystopies » sont augmentées de photos signées Nicolas Taffin, mettant en image les futurs imaginés. Des histoires qui font à la fois rire et grincer des dents. A offrir ou s’offrir pour Noël. Extraits :

    « Connecté au robot-cuisinier de Mme Rodriguez,
    l’espion chinois notait scrupuleusement
    la recette de la paella en cours de préparation.
    Elle était réputée la meilleure de tout le pays ! »

    « Le ton de Luc avait changé.
    Après quelques phrases, sa voix normale revint
    et il put enfin finir sa conversation.
    C’était l’un des inconvénients
    des implants cérébraux gratuits :
    ils obligeaient parfois leur hôte
    à prononcer un script publicitaire. »

    170 pages, 15 euros – https://cfeditions.com/mikrodystopies
    Juliette Paoli

    #Mikrodystopies #François_Houste #C&F_éditions

  • Episode #31 - Goood Morning Web avec François Houste
    https://www.gooodmorningweb.fr/episodes/episode_2020_31

    Episode #31
    Ce matin, René Cotton, Bertrand Demarcq, Cyrièle Piancastelli et Jérôme Neuvéglise nous parlent :
    de Mikrodystopies avec François Houste 🤖
    des écrans pliable chez Apple 📱
    de l’API de Tesla 🚘
    des annonces d’Oxfam 💰
    et du rachat de Carfully 🚗

    #François_Houste #Mikrodystopies

  • Mikrodystopies de François Houste - Chut Maman Lit !
    https://chutmamanlit.fr/2020/10/mikrodystopies-de-francois-houste

    A force de suivre de près l’actualité littéraire de l’Imaginaire, j’aime bien être surprise de temps en temps par des récits de SFFF que je ne connais pas et qui peuvent me surprendre. Le petit livre dont je vais vous parler : Mikrodystopies de François Houste paru chez C&F éditions, a une drôle d’histoire. Il est tiré d’un compte twitter : @mikrodystopies sur lequel François Houste imagine de courts récits de SF en moins de 280 caractères. Les thèmes : Robots, IA et dystopies.

    Une très bonne surprise avec ce recueil, c’est bien écrit, d’actualité, plein d’humour et joliment édité.

    #Mikrodystopies #François_Houste #C&F_éditions

  • Blog Stéphane Bortzmeyer : Fiche Mikrodystopies
    https://www.bortzmeyer.org/mikrodystopies.html

    Fiche de lecture : Mikrodystopies

    Auteur(s) du livre : François Houste
    Éditeur : C&F Éditions
    9-782376-620112
    Publié en 2020
    Première rédaction de cet article le 30 septembre 2020

    Beaucoup de gens sur Twitter ont déjà lu les Mikrodystopies, ces très courtes histoires d’un futur techniquement avancé mais pas forcément très heureux. Les voici réunies dans un livre, le premier livre de fiction publié chez C&F Éditions.

    Des exemples de Mikrodystopies ? « Le robot de la bibliothèque municipale aurait été l’assistant idéal s’il n’avait pas pris l’initiative de censurer certains ouvrages de science-fiction qu’il jugeait offensants. » Ou bien « La licence du logicielle était claire : pour chaque faute d’orthographe corrigée, le romancier devait reverser une partie de ses droits d’auteur à la société qui avait créé ce traitement de texte. » Ou encore, en temps de pandémie, « Les robots de l’entreprise firent valoir leur droit de retrait, invoquant les pare-feu insuffisants du réseau informatique. ». Oui, je l’avais dit, ce sont des courtes histoires, qui se tiennent dans les limites du nombre de caractères que permet Twitter, mais je trouve chacune d’elles pertinente, et mettant bien en évidence un problème de notre société et de son rapport avec la technique.

    Fallait-il publier ces histoires que tout le monde peut lire sur Twitter ? Je vous laisse en juger mais, moi, cela m’a beaucoup plu de les découvrir ou de les redécouvrir sur mon canapé. Et en plus le livre est beau comme l’explique Nicolas Taffin.

    #Mikrodystopies #François_Houste #C&F_éditions

  • Ne nourrissez pas les robots… | Sur les Mikrodystopies de François Houste | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/09/30/ne-nourrissez-pas-les-robots

    Des textes très courts, plein d’humour plus ou moins grimaçant, des moments de tendresse aussi. Les angoisses et les espoirs dévitalisés projetés vers un avenir sombrement coloré par la pandémie de covid-19. L’affluence technologique contre les controverses démocratiques, l’isolement connecté contre la singularité humaine, le non-sens de la marchandisation des êtres humains. Et le fil tendu d’espoir des résistances…

    Le monde des calculs et des algorithmes, les voitures autonomes, les implants cérébraux, « C’était l’un des inconvénients des implants cérébraux gratuits : ils obligeaient parfois leur hôte à prononcer un script publicitaire », les objets connectés, les réalités virtuelles, les robots,

    Un livre et des histoires à partager

    François Houste : Mikrodystopies

    Fiction C&F éditions, Caen 2020, 136 pages, 15 euros

    Didier Epsztajn

    #François_Houste #Mikrodystopies #C&F_éditions

  • Mikrodystopies by François Houste - Fonts In Use
    https://fontsinuse.com/uses/35630/mikrodystopies-by-francois-houste
    https://assets.fontsinuse.com/cardshot?q=KW0Ddn9oHB1uaG8/awpQDSQtF10XJUUmUnlkAy4DSR5oE18IaiwcFDg3JCU8QxdWNCdYLRolRC8DH2lYb

    FF Attribute Text in use for the cover and interior of Mikrodystopies by François Houste, a collection of Twitter fiction by French author François Houste:

    Digital Oulipo? Technical haikus? Cybernetic aphorisms? The Mikrodystopies are the product of the exercise in style which François Houste engaged in: writing and disseminating on Twitter complete stories in no more than 280 characters.

    The book was designed by Nicolas Taffin (who also made the photographic illustrations in the book interior) and Sophie Harris, using FF Attribute Text by Viktor Nübel. In the colophon they describe it as “one of the most beautiful typefaces when it comes to ‘faux monospaced fonts’ which takes the shapes of characters with the constant spacing of computer terminals,themselves inherited from typewriters. By adding a little proportionality, the faux monospaced preserves legibility. A typical hybridization of our early days of the 21st century.”

    170 pages, 13,5×21 cm. Published by CF éditions.

    #Typographie #François_Houste #Nicolas_Taffin #C&F_éditions #Mikrodystopies

  • Dystopies familières | Polylogue
    https://polylogue.org/dystopies-familieres

    François Houste est un type formidable : non seulement il a du talent et de la finesse, mais en plus travailler avec lui est un grand plaisir. C’est sans doute pour cela qu’il inaugure la collection fictions de C&F éditions ;-)

    Mikrodystopies, ce sont des moments volés au futur (un futur si présent), des situations, plus que des histoires, qui montrent les humains confrontés à leur devenir-machine, les algorithmes face à des dilemmes humains trop humains, les robots désireux de se faire une place dans l’humanité, bref, un joyeux méli-mélo de notre quotidien techno-futur. 320 fragments de vies, tous limités à 280 caractères – pas un de plus – un exercice de style inspiré et stimulé par Twitter où le compte @mikrodystopies poursuit ses explorations. Le ton est toujours aigre-doux, plein de finesse, d’humour aussi. Quant au désespoir, n’est pas une injonction, il est laissé à la discrétion du lecteur, qui affichera d’abord bien souvent un sourire.

    Mais j’avais en tête une série de photos depuis un moment, cela a été l’occasion de passer à l’acte. L’idée en était : produire “à la maison” et sans effets de retouche, ni collages impressionnant, ni équipements futuristes, des images mettant en situation tous ces messages numériques qui nous confrontent aux erreurs systèmes, illegal arguments et autres plantages, violations des termes, acceptation de conditions abusives ; bref, à la régulation de nos vies par les logiciels depuis que « Code is law ». J’ai donc profité de l’occasion pour acquérir un nano projecteur à trois sous et préparer des messages que nous avons pu projeter, avec l’aide de ma fille, sur les jouets, murs, objets de la maison, ou même sur notre propre peau, comme s’ils étaient animés de facultés interactives nouvelles, irrigués de silicium. Avec un peu d’imagination, bien-sûr. J’ai aussi pu faire quelques images chez ma mère, dont l’intérieur n’a vraiment rien de techno, et lui proposer ainsi une belle mise à jour. Bref, on était vraiment dans le quotidien familial, tout près des récits de François Houste.

    Je me retrouvais avec une série de 11 images finales, sombres mais familières, qui ont rapidement trouvé leur pendant dans les Mikrodystopies. Plus que des illustrations strictes, cela composait des paires harmonieuses, que nous avons mises en valeur dans certaines doubles pages du livre.

    #Mikrodystopies #François_Houste #Nicolas_Taffin #Making-of #C&F_éditions