• Un culte du chef ? - Culture militaire et verticalité organisationnelle au #front_national | Par #Félicien_Faury et Guillaume Letourneur, Revue française de science politique, 2020/3
    https://shs.cairn.info/revue-francaise-de-science-politique-2020-3-page-399

    Au total, ce sont 15 % des responsables départementaux du #FN mariniste qui ont évolué à titre personnel dans le giron de l’institution #militaire. Comme par le passé, le monde militaire fait ainsi résolument partie des milieux surreprésentés au FN.

    [...]

    Ces récits témoignent du sentiment, chez ces anciens militaires, qu’il existe une profonde cohérence entre le monde militaire et l’institution frontiste. Le réinvestissement des capitaux (et de l’illusio qui les accompagne) de l’un vers l’autre apparaît relativement peu coûteux du fait de leur « certification interne  » au sein de l’organisation partisane. Cette facilité de recyclage des appétences et compétences d’un univers à l’autre renforce dès lors le recrutement partisan dans les milieux militaires. Un tel recrutement est par ailleurs rendu concrètement possible du fait d’une continuité des #sociabilités et des pratiques extra-politiques : les enquêtés mentionnent ainsi régulièrement la fréquentation de stands de tir, la participation à des dispositifs locaux orientés vers la sécurité (« Voisins vigilants ») ou des engagements communs dans des associations patriotiques. En Mayenne, par exemple, l’Union nationale des parachutistes, considérée par ses membres comme « non-politique », est présidée par Jean Y., un responsable départemental du FN, et peut en certaines occasions se constituer en relais vers le parti et offrir ainsi un vivier de #militants et de candidats en vue d’échéances électorales locales.

    [...]

    Supports d’exemplarités politiques et morales, objets de rétributions partisanes, les militaires sont ainsi en bonne position pour contribuer à façonner et à exprimer les normes culturelles dominantes du parti, partagées au-delà de ce seul groupe professionnel. Les illustrations sont nombreuses. S’agissant par exemple du système de récompenses partisanes, la décoration interne de la « flamme d’honneur » emprunte largement au décorum militaire, avec quatre grades et un « conseil de la flamme » à l’image d’une chancellerie. De même, les rassemblements militants sont fortement marqués par la symbolique empruntée à l’armée, avec des codes vestimentaires spécifiques, où certains militants exhibent des symboles explicitement militaires (bérets, tee-shirts, médailles) sans faire l’objet de réprobations. Le chant de l’hymne national La Marseillaise y occupe également une place centrale et revêt une connotation particulièrement patriotique et militarisée au FN, observable notamment dans la posture des corps (tous les militants se lèvent, se tiennent droit, chantent fort). Enfin, la communication partisane, au niveau national comme au niveau local, présente un soutien quasi systématique aux forces militaires, à la fois par stratégie d’entretien d’une base électorale – du fait de la surreprésentation de ces catégories dans l’électorat frontiste – et par volonté d’affirmation d’une ligne politique orientée vers les thématiques de l’ordre et de la sécurité. La culture militaire résonne également avec l’#idéologie nationaliste du parti, le travail des professionnels de l’ordre étant présenté comme d’autant plus indispensable et admirable qu’il fait écho à la défense de l’intégrité nationale et au combat contre le terrorisme. Ainsi, qu’il s’agisse des modes de hiérarchisation partisane, des moments de cohésion militante ou des thématiques de propagande électorale, l’univers militaire apparaît omniprésent dans la structuration et la vie quotidienne du #parti.

    [...]

    Si l’univers militaire imprègne tous les pans de l’organisation frontiste (du recrutement militant à l’idéologie), il fonctionne également comme mode de légitimation de sa culture organisationnelle. La structure pyramidale du parti trouve ainsi ses conditions de possibilité dans les dispositions et sensibilités de ses membres, pour lesquels la verticalité du commandement politique et la centralité du chef sont largement acceptées – rendant dès lors très difficile toute critique interne de ce fonctionnement. Grammaire discursive, la culture militaire fonctionne ainsi plus spécifiquement comme « grammaire disciplinaire  » dominante au FN, légitimant le mode hiérarchique de son organisation. La démonstration se concentrera sur trois aspects caractéristiques de la culture organisationnelle du FN : la verticalité et le centralisme du fonctionnement militant ; la faible propension aux pratiques délibératives ; la résolution des conflits internes par l’exclusion ou la défection.

    [...]

    L’examen des dispositions socioculturelles des militants permet ainsi d’expliquer comment les règles objectivées d’un parti sont entretenues, justifiées et « motivées  », et de ce fait débouchent sur des pratiques effectives. Or un des symptômes de la prégnance de la culture militaire est la manifestation parmi les adhérents au FN de croyances fortement positives à l’égard des fonctionnements hiérarchiques. Ceci correspond à ce que l’on sait par ailleurs des membres du « cercle des sympathisants » du FN – dont une étude avait montré leur rejet de principe d’une « société sans #chef ». Mais s’agissant des militants, le point qui nous semble ici important est que ces inclinations à la hiérarchie ne valent pas seulement pour « la société », mais aussi pour le parti lui-même. Ces visions du monde semblent donc constituer les « présupposés de base  » au fondement de la culture organisationnelle frontiste, légitimant sa structure hiérarchique.

  • Pentagon secrets leaker Jack Teixeira is sentenced to 15 years in prison
    https://www.npr.org/2024/11/12/nx-s1-5188606/jack-teixeira-sentenced-military-documents-leak

    An artist depiction shows Massachusetts Air National Guardsman Jack Teixeira (right) appearing in U.S. District Court in Boston on April 14, 2023. Margaret Small/AP

    La vengeance du système militaire est terrible. Voici un exemple pratique pour l’expression allemande « si la bêtise faisait mal, il y en a qui crieraient sans cesse ». La vérité est qu’un jeune accro des écrans plus ou moins autiste a suivi son besoin de partager les choses qui le touchaient. Malheureusement il s’agissait de documents secrets de son employeur, l’armée des États Unis. La guerre fait des victimes même loin des tranchées

    BOSTON — A federal judge on Tuesday sentenced a Massachusetts Air National Guard member to 15 years in prison after he pleaded guilty to leaking highly classified military documents about the war in Ukraine.

    Jack Teixeira pleaded guilty earlier this year to six counts of willful retention and transmission of national defense information under the Espionage Act following his arrest in the most consequential national security case in years. Brought into court wearing an orange jumpsuit, he showed no visible reaction as he was sentenced by U.S. District Judge Indira Talwani.

    Before being sentenced, he apologized for his actions.

    “I wanted to say I’m sorry for all the harm that I brought and caused,” Teixeira said, referencing the “maelstrom” he caused to friends, family anyone affected overseas. “I understand all the responsibility and consequences fall upon my shoulders alone and accept whatever that will bring,” he said, standing as he addressed the judge.

    Afterward, Teixeira hugged one of his attorneys and looked towards his family and smiled before being led out of court.

    The security breach raised alarm over America’s ability to protect its most closely guarded secrets and forced the Biden administration to scramble to try to contain the diplomatic and military fallout. The leaks embarrassed the Pentagon, which tightened controls to safeguard classified information and disciplined members found to have intentionally failed to take required action about Teixeira’s suspicious behavior.

    Before sentencing, Assistant U.S. Attorney Jared Dolan told Talwani that 200 months — or a little more than 16 1/2 years — was appropriate given the “historic” damage caused by Teixeira’s conduct that aided adversaries of the United States and hurt the country’s allies. He also said that recommendation by prosecutors would send a message to anyone in the military who might consider similar conduct.

    “It will be a cautionary tale for the men and women in the U.S. military,” Dolan said. “They are going to be told this is what happens if you break your promise, if you betray your country ... They will know the defendant’s name. They will know the sentence the court imposes.”

    But Teixeira’s attorney Michael Bachrach told the judge Tuesday that 11 years was sufficient.

    “It is a significant, harsh and difficult sentence, one that will not be easy to serve,” Bachrach said. “It will serve as an extreme deterrent to anyone particularly young servicemen. That is enough to keep them deterred from committing serious conduct.”

    Teixeira, of North Dighton, Massachusetts, had pleaded guilty in March to six counts of the willful retention and transmission of national defense information under the Espionage Act. That came nearly a year after he was arrested in the most consequential national security leak in years.

    The 22-year-old admitted that he illegally collected some of the nation’s most sensitive secrets and shared them with other users on the social media platform Discord.

    When Teixeira pleaded guilty, prosecutors said they would seek a prison term at the high end of the sentencing range. But the defense wrote in their sentencing memorandum earlier that the 11 years “would be essentially equal to half the life that Jack has lived thus far.”

    His attorneys had described Teixeira as an autistic, isolated individual who spent most of his time online, especially with his Discord community. They said his actions, though criminal, were never meant to “harm the United States.” He also had no prior criminal record.

    “Instead, his intent was to educate his friends about world events to make certain they were not misled by misinformation,” the attorneys wrote. “To Jack, the Ukraine war was his generation’s World War II or Iraq, and he needed someone to share the experience with.”

    Prosecutors in court filings countered that Teixeira did not suffer from any intellectual disability that would prevent him from knowing right from wrong, adding his post-arrest diagnosis of “mild, high-functioning” autism was of “questionable relevance” to the proceedings.

    Teixeira, who was part of the 102nd Intelligence Wing at Otis Air National Guard Base in Massachusetts, worked as a cyber transport systems specialist, which is essentially an information technology specialist responsible for military communications networks. He remains in the Air National Guard in an unpaid status, an Air Force official said.

    Authorities said he first typed out classified documents he accessed and then began sharing photographs of files that bore SECRET and TOP SECRET markings. Prosecutors also said he tried to cover his tracks before his arrest, and authorities found a smashed tablet, laptop and an Xbox gaming console in a dumpster at his house.

    The leak exposed to the world unvarnished secret assessments of Russia’s war in Ukraine, including information about troop movements in Ukraine, and the provision of supplies and equipment to Ukrainian troops. Teixeira also admitted posting information about a U.S. adversary’s plans to harm U.S. forces serving overseas.

    #USA #justice #militaire

  • #Toul : la #statue controversée du #général #Bigeard a été posée sur son socle

    La statue du #général_Bigeard a été posée sur son socle ce matin à partir de 9 h à Toul. Elle était entreposée dans la salle d’honneur du 516e régiment du Train qui a assuré le transport et la mise en place en présence de forces de l’ordre, du sculpteur et du délégué général de la #fondation_Bigeard. Le choix de cette statue en hommage au « premier para de France » a provoqué de nombreuses réactions hostiles, ses opposants accusant le militaire d’avoir pratiqué la #torture durant les #guerres_coloniales.


    https://www.estrepublicain.fr/societe/2024/10/24/toul-la-statue-du-general-bigeard-a-ete-posee-sur-son-socle

    #toponymie #toponymie_politique #présent_colonial #colonialité #colonialisme #passé_colonial #France #sculpture #Boris_Lejeune #armée #militaires

    ici aussi (@loutre) :
    https://seenthis.net/messages/1078590

    ping @cede @karine4

  • Bundeswehr baut eigenes Satellitennetzwerk aus und verschmäht Starlink
    https://www.heise.de/news/Kein-Bedarf-an-Starlink-Bundeswehr-bestellt-Kommunikationssatelliten-bei-Airbu
    Les militaires allemands ne font pas confiance à Elon Musk. Ils préfèrent s’équper de leurs propres satellites de communication. Et plouf 2.1 milliards de nos impôts disparaissent dans les eaux profondes de l’industrie de l’armement pendant qu’on fait encore des économies au dépens des pauvres.

    1.7.2024 von Stefan Krempl - Die Bundeswehr zahlt Airbus 2,1 Milliarden Euro für die Weiterentwicklung des militärischen Kommunikationssystems, das unabhängig und kriegstüchtig sein soll.

    Die Bundeswehr hat Airbus Defence and Space einen Großauftrag im Umfang von 2,1 Milliarden Euro erteilt, damit der Rüstungs- und Weltraumkonzern die Satellitenkommunikation der Streitkräfte (SATCOMBw) auf die nächste Stufe heben kann. Das deutsche Militär soll damit weiterhin nicht auf die Verfügbarkeit kommerzieller Satellitennetzwerke wie Starlink von Elon Musks Konzern SpaceX angewiesen sein. Der Auftrag umfasst Airbus zufolge die Entwicklung, Integration, Erprobung und Auslieferung in der Umlaufbahn von zwei neuen Telekommunikationssatelliten. Die militärischen Erdtrabanten sollen geostationär fliegen, also auf einer Kreisbahn 35.786 Kilometer über der Äquatoroberfläche.

    Die Airbus-Satelliten der neuen Generation basieren auf der Plattform Eurostar Neo, teilte das Münchner Unternehmen mit. Sie sollen rund 6 Tonnen wiegen und „über umfangreiche Fähigkeiten verfügen, um mit dem raschen Wandel in der Digitalisierung und dem ständig steigenden Datenübertragungsvolumen Schritt zu halten“. Für die Bundeswehr unterhält Airbus aktuell die Erdtrabanten COMSATBw 1B und 2B, die Basis der SATCOMBw der Stufe 2 sind. Der Konzern betreibt in diesem Rahmen auch eine große Bodenstation in Weilheim. Sie dient – wie die beiden militärisch betriebenen Pendants an den Standorten Gerolstein und Kastellaun – als Ankerstation für die Datenübertragung zu und von den Satelliten und als Schnittstelle zu den terrestrischen Kommunikationsnetzen.

    Mit dem neuen Auftrag für die 3. Stufe ist auch die Aufrüstung des bestehenden Bodensegments für zunächst weitere 15 Jahre mit der Option für eine weitere Verlängerung verknüpft. Das Verteidigungsministerium sieht in der damit gegebenen Verfügbarkeit eigener Übertragungskapazität eine „Grundvoraussetzung für die Landes- und Bündnisverteidigung“. Die Bundesregierung betonte jüngst, die hiesigen Streitkräfte bräuchten die von der EU geplante Satellitenkonstellation für hochverfügbares Breitband-Internet IRIS2 sowie private Alternativen wie Starlink dank SATCOMBw nicht unbedingt.
    OHB aus Bremen ist mit eingebunden

    Außer Airbus sind auch der Bremer Raumfahrtkonzern OHB und mittelständische hiesige Unternehmen an dem Projekt beteiligt. Zentrale Elemente wie die Führung und Integration der Nutzlasten, die Solaranlagen und der Gesamtbetrieb des benötigten Raumfahrzeugs sollen aus Deutschland kommen. Der Haushaltsausschuss gab im Juni einem Bericht zufolge 2,1 Milliarden Euro für Bundeswehr-Satelliten frei. Demnach soll OHB auch einen Frequenzsicherungssatelliten ins All schicken und betreiben. Dabei geht es darum, sich die von der Internationalen Fernmeldeunion ITU zugewiesenen Kanäle weiter verfügbar zu halten.

    Der Chef von Airbus Defence and Space, Michael Schöllhorn, freute sich, mit der Bestellung „eine deutlich verbesserte und bis in die 2040er-Jahre zukunftssichere Militärsatcom-Fähigkeit“ bieten zu können. Langfristige Partnerschaften seien „von entscheidender Bedeutung für die Gewährleistung wesentlicher Souveränität und Fähigkeiten sowie für den Schutz unserer Streitkräfte in einem zunehmend instabilen geopolitischen Umfeld“. Ralph Herzog, Vizepräsident des Bundesamts für Ausrüstung, Informationstechnik und Nutzung der Bundeswehr, hob hervor, mit SATCOMBw der Stufe 3 werde das hiesige Militär über ein kriegstüchtiges Kommunikationssystem verfügen. Bei zwei von drei Ende 2023 ins All beförderten Satelliten des Spionageprogramms Sarah von OHB musste das Verteidigungsministerium dagegen jüngst technische Probleme einräumen: Sie können bisher keine Radarbilder liefern. Grund: Die Antennenmasten mit der Sensorik lassen sich nicht ausklappen.

    #Allemagne #militaire #satellites #armwment #surveillance

  • Wir werden von Leuten regiert, die keine Ahnung vom Krieg haben“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/wir-werden-von-leuten-regiert-die-keine-ahnung-vom-krieg-haben-li.2

    Vous voluez comprendre ce qui se pass en Allemagne de l’Est ? Écoutez l’assistant de Heiner Müller.

    16.6.2024 von Stephan Suschke - Eine Erfahrung aus der Nationalen Volksarmee: Alles, was mit militärischer Ordnung zusammenhängt, ist das Unfreieste, was die Welt zu bieten hat.

    Die Wahl zum Europäischen Parlament ist vorbei und die Politiker-Reflexe greifen wie gewohnt, genauso wie die der Medien. Caren Miosgas Wahlauswertung natürlich ohne jemanden aus dem Osten, die Politiker sinnieren darüber, dass sie ihre Botschaften nur besser verkaufen müssen, was an den Intentionen des Wahlviehs aber vorbeigeht. Denn die ostdeutsche Herde hat genau diese Art der Politik abgewählt.

    Und die „Westmedien“ – wo ist nur der kalte Krieger Karl-Eduard von Schnitzler abgeblieben? – überbieten sich in ihren Erklärungsversuchen, begreifen nicht, dass sie Teil des Problems sind. Ich hatte vor einiger Zeit einen „Wut-Brief“ – wie ihn die Berliner Zeitung nannte – geschrieben, nachdem ich auf der Onlineseite der FAZ einen Text über die Verbrüderung von Anton Hofreiter und Norbert Röttgen gelesen hatte, die den Defätismus von Bundeskanzler Scholz in der Taurus-Frage geißelten.

    Die Gedankenlosigkeit der beiden Bundestagsabgeordneten zeigt sich schon in ihrer Fahrlässigkeit im Umgang mit Sprache: Defätismus war einer der Lieblingsbegriffe von Goebbels am Ende des Zweiten Weltkrieges. Damit bezeichnete er Kritik am Naziregime, die für viele, die sie geäußert hatten, den Tod bedeutete. Interessant, dass den Redakteuren der FAZ das nicht auffiel.

    Ich lese die Onlineausgaben von FAZ, Zeit und Spiegel, auch wenn sie mir immer wieder gegen den Strich gehen, weil ich es wichtig finde, nicht immer in der gleichen Blase, die eine Echokammer ist, herumzurudern, um sich in deren freundlich-warmen Klima wieder und wieder bestätigen zu lassen. Ich mute mir auch Filme wie „Ukraine – Kinder im Krieg“ zu, weil ich wissen möchte, was der von Russland angezettelte Krieg für die Menschen in der Ukraine bedeutet. Er ist eine Katastrophe!
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    Aber spätestens seit dem Beginn dieses Krieges, wahrscheinlich schon mit der Corona-Krise, bemerkte ich einen einschneidenden Paradigmenwechsel bei den genannten Zeitungen, die ich plötzlich nicht mehr wiedererkannte. Das betraf auch andere Medien, wie ARD, ZDF, den Deutschlandfunk, die plötzlich über diesen Krieg und seine Auswirkungen in einer Einhelligkeit berichten, die mir Angst macht.

    Da mein Interesse an Verschwörungstheorien gering ist, glaube ich nicht an aktive „Gleichschaltung“ durch staatliche Institutionen, sondern bin bestürzt, dass aus einem mir unergründlichen mythischen Urgrund plötzlich eine indifferente Phalanx emporsteigt, welche die Sprache des Krieges aus vergessenen Tiefen hervorholt und sie spricht, als wäre es ihre eigene. Da gibt es kaum Versuche, die unterschiedlichen, sich möglicherweise widersprechenden Argumente auszubreiten, die es zu einem so komplexen Geschehen vor dem Hintergrund einer komplexen Historie geben könnte. Stattdessen werden die Geschehnisse dieses Krieges mit einer Einseitigkeit bewertet, die mich an die DDR erinnert.

    Als Harald Welzer und Richard David Precht vor über einem Jahr mit „Die vierte Gewalt“ ihre polemische Abrechnung mit den „Leitmedien“ veröffentlichten, gab es empörte Einwände durch dieselben, weil die „empirischen Beweise“ dafür nicht geliefert worden wären. Als Harald Welzer die Daten im April des vergangenen Jahres nachlieferte, herrschte Schweigen im Blätter-Wald, weil sich dummerweise auch die Empirie auf die Seite der Polemik geschlagen hatte.

    Hinzu kommt, dass in Fernsehsendern Gesprächsrunden zusammengestellt werden, bei denen die Einseitigkeit Programm ist. Wenn die Redaktion des ZDF-„Morgenmagazins“ auf den ukrainischen Botschafter Oleksij Makejew Anton Hofreiter folgen lässt, die sich beide übereinstimmend für die Lieferung von Taurus-Raketen aussprechen, frage ich mich, warum ich vor einer Propaganda-Sendung sitze.

    Wie aus dem Handwerkskasten des Stalinismus

    Als ich mich in einer E-Mail dazu kritisch äußerte, war die Antwort des ZDF: „Wir suchen die Gäste für unsere Sendungen sorgfältig aus. Idealerweise vertreten die verschiedenen Gesprächspartner fundiert das aktuelle Thema und unterschiedliche Standpunkte. Die Zusammensetzung unserer Gesprächsrunden diskutieren wir jede Woche aufs Neue. In diesem Sinne danken wir für Ihre Rückmeldung.“ Das Quotenvieh soll das Maul halten. In Talkshows läuft das ähnlich, deren Besetzung durch die Redaktionen lassen eine Agenda vermuten.

    Da gibt es keinen Aufschrei, auch nicht, wenn der Bandera-Liebhaber Melnyk, damals noch Botschafter der Ukraine, den Präsidenten der Bundesrepublik beschimpft; es gibt nicht mal den Hauch einer Irritation, wenn der gleiche Mann den ja eher freundlich-harmlosen SPD-Fraktionsvorsitzenden Rolf Mützenich als „widerlich“ beschimpft, weil der zu fragen wagt, ob man über das „Einfrieren“ des Konflikts mal nachdenken könnte, vom Papst ganz abgesehen. Dem werden sofort Handlangerdienste für Putin zugeschrieben, man kommt sich vor wie in den Moskauer Prozessen, wo die Angeklagten mindestens im Auftrag Trotzkis gehandelt haben, aber auf alle Fälle in dem des „Klassenfeinds“.

    Da herrscht plötzlich „Einheitsfront“, da werden die publizistischen Reihen fest geschlossen, da gilt nicht mal mehr ein Minimum an bürgerlichem Anstand. Die Muster – Unterstellungen und Diffamierungen – scheinen aus dem Handwerkskasten des Stalinismus zu kommen, auf den ich noch einen schielenden Blick werfen werde.

    Auf der Fahrt nach Österreich hält der Zug am Erfurter Hauptbahnhof. Rechter Hand der Erfurter Hof, das Hotel, aus dessen Fenster Willy Brandt 1970 seinen ostdeutschen Landsleuten zugewunken hatte. Die Mauer umschloss Berlin noch mit festem Betongriff, aber Brandt hatte mit seiner Entspannungspolitik Dynamit unsichtbar an ihre Fundamente gelegt; die deutsche Einheit ist deren Folge. Viele der Politiker, die heute die Brandt-Politik als naiv bezeichnen, eine Revidierung fordern, als ob man Geschichte verschwinden lassen könnte, wären ohne sie undenkbar.

    Mein Text erschien damals in der Onlineausgabe der Berliner Zeitung; ich war ein bisschen enttäuscht, dass er nicht in der gedruckten Ausgabe stand, aber bemerkte schnell, dass er im Netz eine andere Dynamik entfaltete, eine für mich zugegeben zwiespältige: Nach einem Tag sagte ich zu einem befreundeten Kollegen, der den Brief nicht mochte, dass ich nach den Reaktionen im Netz enttäuscht bin, dass die AfD Pankow mir noch nicht die Stelle des Ortsgruppenführers angeboten habe.

    Triumphierend blickte er mich an – selber Schuld, entnahm ich seinem Blick. Aber die Reaktionen, die eigenartige Mischung von Schwarmintelligenz und Schwarmdummheit waren interessant. Jeder hatte sich für seinen geistigen Kleingarten das herausgepickt, was er durch Prägung, Erziehung, Haltung herauslesen wollte, das Grünen- bzw. Obrigkeitsbashing zum Beispiel.
    Ideologie und Ahnungslosigkeit

    Aber das war für mich eher die Unterhaltungsebene. Mich interessiert mehr, wie die Ideologiegetriebenheit der Politiker an Ahnungslosigkeit gekoppelt ist bzw. wie das eine das andere verdeckt. Wir werden von Leuten regiert, die in ihrer überwiegenden Anzahl keine Ahnung von Krieg, keine Ahnung von militärischen Fragen haben. Ich weiß zumindest, was Armee bedeutet; ich war in der Nationalen Volksarmee, es war die traumatischste Zeit meines Lebens und ich verstehe die Hohepriesterin der Freiheit, Frau Strack-Zimmermann nicht, die keinen Moment bedenkt, dass alles, was mit militärischer Ordnung zusammenhängt, das Unfreieste ist, was die Welt zu bieten hat.

    Ach ja, Freiheit. Das Freiheitsgeschrei der Hl. Agnes und der Hl. Annalena, das ständige Hantieren mit diesem gleißenden Begriff soll das Sterben ausblenden wie die Maskerade der Straßenbahnen, die mittlerweile durch Berlin fahren: tarnfarben, mit dem Bild eines deutschen Soldaten, der seine Waffe mit weißen Handschuhen präsentiert. Daneben die Slogans „Mach, was wirklich zählt“ und „Bei uns geht es ums Weiterkommen, nicht nur ums Stillstehen“ rahmen den Blick des unschuldigen Jungengesichts. Goebbels war eine gute Schule, nicht nur in der militaristischen Propaganda. Aber worüber wir nicht reden, ist über das Sterben, nicht über das Blut, das Leid, die sichtbaren und unsichtbaren Verletzungen von vielen, vielen Unschuldigen.

    Ich war nach der Veröffentlichung meines Textes noch über etwas anderes überrascht. Mir wurde in vielen Mails immer wieder für meinen Mut gedankt. Aber ich fühlte mich nicht mutig. Mutig war ich, als ich mich während des Studiums weigerte, Reserveoffizier zu werden. Aber augenscheinlich gibt es bei vielen Menschen in unserem Land die Meinung, dass es mutig ist, etwas zu sagen, was nicht der Meinung der Regierenden entspricht. Das erzählt von einem Klima der Angst, das ich bisher nicht wahrgenommen habe, vielleicht weil ich in einem Milieu agiere, wo es möglich ist, alles zu sagen. Das wird zunehmend schwieriger, auch weil identitätspolitische Debatten politische Korrektheit einfordern, die das Klima der Ambivalenz, das für Theater und die Gesellschaft lebensnotwendig sind, gefährden.

    Interessant auch die Differenz zwischen Reaktionen aus Ost und West, auch wenn dieses Verhältnis nicht statisch ist, hier Zustimmung aus dem Osten, dort Ablehnung aus dem Westen. Aber ein von mir geschätzter, kluger Mensch, aus dem Westen, reagierte harsch: „Wahrscheinlich ist für Dich der Maidan auch ein vom CIA geplanter Umsturz und Selenskyj ein jüdischer Nazi, der das neurussische Volk versklavt. Für mich galt immer: pacta sunt servanda und die Menschenrechte. Aber wahrscheinlich täusche ich mich, wenn ich verkenne, dass Putin ein lupenreiner Demokrat ist und in Russland weder die Meinungsfreiheit noch die Menschenrechte grob verletzt werden. Oje – da trennen uns wirklich Welten!“

    Eine Reaktion, die mich ob ihrer Emotionalität verwunderte und ob der Unterstellungen. In seiner Mail wurde, von ihm unbewusst, wie in Zeitungen, auf Bundestagsdiskussionen usw. das Handwerkszeug des Stalinismus ausgepackt, das ein Ziel verfolgt: die (nicht physische) Vernichtung durch Diffamierung.

    Kurz nach Erscheinen des Textes traf ich auf der Straße eine Frau, die ich lange kenne und deren Klugheit ich schätze; sie monierte die Form meines Briefes. Ich antwortete ihr, dass es die einzige Form war, in der ich das schreiben konnte. Ich kann doch nicht weinerlich auf den Zynismus der Regierenden reagieren. Dann erzählte ich ihr von der harschen Mail und fragte sie, die aus Hamburg kommt, woher die unterschiedlichen Reaktionen herrühren.
    Mein Bild von den Russen war vielschichtig

    Sie: „Das sind Prägungen. In der DDR waren die Russen Freunde, bei uns im Westen eher nicht.“ Sie hatte recht und irrte, es war, wie manches in der DDR, widersprüchlicher. „Die Russen“, das war in weiten Teilen der DDR-Bevölkerung nicht das Brudervolk. Brudervolk war Ideologie, der ein Großteil der Menschen nicht über den Weg traute. Die Vergewaltigungen am Ende des Zweiten Weltkrieges durch die Russen hatten sich ebenso ins kollektive Gedächtnis eingeschrieben wie der Abtransport von Industrieanlagen als sogenannte Reparationen. Aber trotzdem hatte sich in vierzig Jahren DDR irgendwo in tieferen Gedächtnisschichten ein diffuses Gefühl gegenüber den Russen erhalten, was nicht auf Feindschaft beruhte und sich auch durch die Frontstellung im Kalten Krieg behauptete.

    Mein Bild von den Russen war vielschichtig. Als Kind war ich scharf auf die Abzeichen der russischen Kinder, deren Offizierseltern unweit von uns in der Kaserne gewohnt haben. Ich kann mich an den Geruch der Soldaten erinnern, ein Gemisch aus Leder und Schweiß, an die schmutzig-grüne Farbe der ungehobelten Holzbretter, welche die Kaserne umzäunten, die an meinem Schulweg lag.

    Nach dem Abzug der Russen wurde dort die SED-Kreisleitung untergebracht, nach der Wende das Finanzamt. Besser lässt sich die Verschiebung von Machtverhältnissen nicht beschreiben. Gorbatschow war für mich die schnell welkende Hoffnung auf „den Kindertraum von einem Sozialismus ohne Panzer“. Noch im Studium habe ich mit meinem Freund Stefan Kolditz nach zwei Jahren Russisch-Unterricht eine Konversation über das Berliner Ensemble veranstaltet, eine unangenehme Fleißaufgabe, da uns nichts, aber auch gar nichts mit dieser Sprache verband. Keine zehn Jahre später, mit dem Berliner Ensemble im Moskau der Jelzin-Ära. Ich konnte gerade so die kyrillischen Buchstaben entziffern und mich vorstellen.

    Aber jenseits des Persönlichen gab es für die ehemaligen DDR-Bürger noch etwas anderes, das sich eingeprägt hat: die Bilder der abrückenden Soldaten aus der auseinanderfallenden Sowjetarmee. Das waren nicht die strahlenden Sieger vom Ehrenmahl in Treptow, nicht die ordensbehängten, martialisch marschierenden Soldaten-Reihen auf dem Roten Platz, sondern armselige, hungrige Verlierer.

    Und man hat sich – auch das ein Ergebnis der deutschen Vereinigung – eher mit den Verlierern identifiziert als mit den Siegern; das waren ja die anderen, die mittelmäßigen Eliten aus dem Westen, die „unsere“ Betriebe, „unsere“ Hochschulen und Universitäten und „unsere“ Kulturinstitutionen übernommen hatten. Kollektive Mentalitätsgeschichte, die eine Geschichte gemeinsamer Erfahrung ist, wirkt länger als die kurzatmige des politischen Überbaus.

    (Als ich am Tag, nachdem Sebastian Kurz in Österreich die Wahlen gewonnen hatte, über Wien einflog, sah ich Vierkanthöfe. Über die Landschaft verteilt Vierkanthöfe, Vierkanthöfe, Vierkanthöfe und ich begriff, dass Österreich – Internet hin, Digitalisierung her – ein mentalitätsgeschichtlich agrarisches Land geblieben war, deren äußerster Eindruck, der das Fremde abschirmende Vierkanthof ist.)
    Russlandfeldzug mit liberalen Mitteln

    Für den Westen Deutschlands war Gorbatschow eine kurze, überschwänglich gefühlte Zäsur, die mit Jelzins Machtantritt schnell dem Desinteresse wich. Putin und dessen kleptokratische Clique machte es in den letzten Jahren leicht, bruchlos an den Kalten Krieg anzuknüpfen, der eine Fortsetzung des Russlandfeldzuges war, mit liberalen Mitteln versteht sich.

    Neben dem zwiespältigen Gedächtnis an die Russen – „Die Hälfte der Menschheit lebt vom löchrigen Gedächtnis der anderen Hälfte“ (Brecht) – kam, kommt bei den Ostdeutschen etwas anderes hinzu: eine andere Sensibilität gegenüber den Lügen. Wir sind mit Lügen aufgewachsen, die vor allem das Politische betrafen, auch wenn sie in das persönliche Leben hineinragten. Wir wussten aber auch, dass das Lügen sind, wussten, dass man dem neuen Deutschland nicht glauben konnte. Das uneinlösbare Glücksversprechen des Ostens hatte man individuell als Ideologie entlarvt, als Lüge.

    Horst Sagert, Bühnenbildner des poetischen Lehrstücks über die Diktatur schlechthin, „Der Drache“: „Jeder Staat ist zu einer besonderen Lüge in der Lage; die DDR hat das nicht geschafft: Wer nicht schön verführen kann, soll die Waffen niederlegen.“ Nichts anderes hat Günter Schabowski am 9. November 1989 getan.

    Seitdem steht für die Leute aus dem Osten das Glücksversprechen des Westens auf dem Prüfstand. Nach dreißig Jahren haben sie begriffen, dass der gewachsene Wohlstand tagtäglich bezahlt werden muss, aber auch, dass die glücksverheißende Welt der Waren ihre Verheißung nicht einlösten. Diese schmerzliche Erfahrung geht, spätestens seit der Corona-Krise, mit einer anderen Erfahrung einher, die Verengung des Meinungskorridors einerseits und eine moralgeleitete Ideologieproduktion auf der anderseits. Und das, nachdem wir nicht nur den Zusammenbruch eines Systems, sondern auch dem Zerbersten einer Ideologie, einer Lüge beiwohnen durften.

    Es gab zwei Problemfelder, mit denen Heiner Müller sich bis in die letzten Lebenszüge mit großer Verve verbissen hatte. Nicht verstanden hatte ich seine nicht enden wollende Beschäftigung mit dem Stalinismus. Ich war mir sicher, dass es ein Phänomen der Vergangenheit war. Dass er immer wieder für „Ideologiezertrümmerung“ plädierte, behauptete, dass Brecht dies nach dem Zweiten Weltkrieg als Hauptaufgabe begriffen hatte, verstand ich eher. Müller beschrieb Ideologie „als falsches Bewußtsein. Sie wird geschaffen, indem wesentliche Aspekte von Wirklichkeit einfach weggelassen werden.“

    Mittlerweile wird deutlich, dass die Vergangenheit nicht vergangen ist. Instrumente stalinistischer Herrschaft sickern unbemerkt in die Debatten der Gegenwart ein. Was einst im Namen der sozialistischen Moral, in der Auseinandersetzung mit dem „Klassenfeind“ gepflegt wurde, wird immer mehr zu einem Werkzeug in öffentlichen Auseinandersetzungen.

    Der zarte Pesthauch der Diktatur

    Keine Diskussion über die Ukraine ohne die Verurteilung des „brutalen russischen Angriffskrieges“ (ich kann mich nicht erinnern, dass während des Einmarschs der Amerikaner im Irak mit Zehntausenden Toten die Medien mit derartigen Geschützen aufgefahren sind, von der Lüge Powells schweige ich), keine Verurteilung der tausendfachen (!) Tötung der Bevölkerung von Gaza ohne die Verurteilung des Terrorangriffs der Hamas. Stattdessen laufende Forderung nach Zurücknahme von Gesagtem.

    Russische Sängerinnen und Dirigenten werden vor Auftritten Ergebenheitsadressen abverlangt. Vertreter der Documenta, der Berlinale werden verdächtigt, beschuldigt und zur Selbstkritik aufgefordert, als ob wir uns im Jahr 1938 befinden. Das Gespenstische dabei, dass immer häufiger Vertreter staatlicher Institutionen, ob nun Frau Roth oder Herr Chialo, nicht nur die Diskurshoheit beanspruchen, sondern damit drohen, deren Durchsetzung zu erzwingen.

    Thomas Heise hat in dieser Zeitung auf die Wortwahl des Kultursenators Joe Chialo aufmerksam gemacht. Wenn Chialo laut überlegt, dass Jurys nur noch nach politischer Willfährigkeit besetzt werden, hört er sich an wie ein SED-Kreissekretär, wenn mit „klaren Ansagen“ und „Anweisungen“ in die „Kulturräume hinein diskutiert“ werden soll, klingt er wie ein FDJ-Funktionär; das bedeutet aber auch das Ende eines demokratischen Diskurses, da weht der zarte Pesthauch der Diktatur.

    Diese ideologische Denkweise ist im Zusammenhang mit Israel besonders pikant. Wenn in Israel eine rechtsextreme Regierung ihre antidemokratischen Gesetze durchpeitscht, stellt sich die Frage, wie sich das zu deutscher „Staatsraison“ und „wertegeleiteter Außenpolitik“ verhält. Diese vollkommen willkürlichen Begriffskonstruktionen rahmen den riesigen Kinderfriedhof von Gaza; die blutige Realität hat den Sinn der Begriffe pulverisiert.

    Was wird mit dem „unverbrüchlichen transatlantischen Bündnis“, wenn Trump Präsident wird und Putin die Ukraine in den Schoß fallen lässt? Dann werden sich all die Formeln als so leer erweisen wie die „deutsch-sowjetische Freundschaft“, die „blühenden Landschaften“ und die Hülsen der Artilleriegeschosse in der Ukraine. Kluge nannte das den Angriff der Gegenwart auf die übrige Zeit. Aber die Zeit schlägt zurück: „Wo früher Geister kamen aus Vergangenheit, so jetzt aus Zukunft ebenso.“

    Die Momente der ideologischen Vereinnahmung und Zurichtung sickern ein wie die Gifte des russischen Geheimdienstes. Wo leben wir denn? Wenn ich etwas ernst genommen habe an diesem System, dann die freie Meinungsäußerung. Aber auf einmal wird all das schrittweise zurückgenommen, was angeblich gegen „die Russen“ verteidigt werden soll.

    Das wird natürlich über Geld geregelt werden, über „Zuwendungen“ im Kulturbereich etwa, dafür haben wir ja den Kapitalismus, und über Canceln. Wobei auch Letzteres ökonomische Folgen hat: Wenn durch das Canceln Aufträge ausbleiben, bedroht das die bürgerliche Existenz, weil man die Miete nicht bezahlen kann.

    Ideologisch verbrämter Freiheitsbegriff

    Heiner Müller gab mir während seiner „Mauser“-Inszenierung am Deutschen Theater ein Buch: „Humanismus und Terror“ von Maurice Merleau-Ponty, einem Philosophen im Umkreis und vom Range Jean-Paul Sartres. In Reaktion auf Koestlers „Sonnenfinsternis“ hat er sich auch mit dem Stalinismus beschäftigt. Müller interessierte bei Merleau-Ponty eine Überlegung: „Was aber in Wahrheit gefährlich ist und die Zivilisation bedroht, ist nicht, daß man einen Menschen wegen seiner Ideen tötet (das ist in Kriegszeiten oft getan worden), sondern, daß man dies tut, ohne es sich einzugestehen und ohne es zu sagen, sondern der revolutionären Gewalt die Maske des Strafrechts aufsetzt. Denn dadurch, dass man die Gewalt verbirgt, gewöhnt man sich an sie und institutionalisiert sie.“ Es geht also um das, was man landläufig als „Ehrlichmachen“ bezeichnet.

    Ehrlich machen heißt, die geopolitischen Ziele des Westens offenzulegen. Das kann sich nicht im Vorzeigen eines ideologisch verbrämten Freiheitsbegriffes erschöpfen.

    Zur Ehrlichkeit gehört auch eine Kostenrechnung, welche die Politik bisher schamhaft vermieden hat. Gewinn-und-Verlust-Rechnungen kennt jeder Freischaffende. Abstrakte, also ideologische Posten wie „Freiheit“ verbieten sich dort, weil die das Finanzamt, zumindest auf meiner Steuererklärung, nicht anerkennt. Wenn klar ist, wie viel der Ukrainekrieg jeden Einzelnen kostet, wird das Nachdenken endlich auf ordentliche kapitalistische Füße gestellt.

    Und weil die westliche Welt sich auch in einem ideologischen Konflikt befindet, sollten wir endlich eingestehen, dass die Regierenden genauso Propaganda betreiben wie der Gegner, „der Russe“: Herr Pistorius, der die Kriegstauglichkeit der Armee beschwört, Frau Stark-Watzinger, die Schüler besser auf den Krieg vorbereiten möchten, Zeitungen wie FAZ, Zeit und Spiegel, welche den Kriegsbefürwortern den breiten Raum einräumen, der ihrer ideologischen Präferenz entspricht, aber nicht der Ausgewogenheit eines politischen Meinungsspektrums.

    Ach ja, und die Berliner Verkehrsgesellschaft natürlich auch. Wenn die seriösen Medien, zu denen ich all die genannten zähle, nicht die Breite dieses Spektrums abbilden, wird sich Öffentlichkeit immer weiter atomisieren, in den Untergrund des Netzes, in die Echokammern abtauchen, wird die Gesellschaft noch weiter auseinanderdriften als bisher. Wenn Politiker Denkverbote erteilen, Freiheitsräume in Kunst und Kultur durch die Verteilung finanzieller Zuwendungen einschränken wollen, was nichts anderes als Zensur bedeutet, wird das öffentliche Leben genauso langweilig und genauso beschränkt werden wie die Politik, aber was schlimmer ist, autoritärer.

    Ich kann mich an unseren Bataillonskommandeur erinnern, der auf den schönen sprechenden Namen Eisenschmidt hörte. Er räsonierte darüber, dass wir uns gut auf den Angriff des Klassenfeindes vorbereiten müssten, aber natürlich den Kampf dorthin tragen werden, von wo er ausgeht: „Wir lassen uns doch nicht unsere Häuser zertöppern, unsere Schulen und unsere Kindergärten. Wir dürfen nicht so tun, als wäre auf der Welt alles Friede, Freude – und hier versprach er sich – Eiterkuchen.“ Recht hatte er, oder mit Hamlet: „Es ist was faul im Staate Dänemark.“ Oder: Am vergangenen Sonntag ist das Haus der Lüge zusammengebrochen, erst mal im Osten.

    Stephan Suschke stammt aus Weimar. Von 1982 bis 1987 studierte er Theaterwissenschaften an der Humboldt-Universität Berlin. Er begann seine Karriere als Dramaturg am Theater Greifswald und wurde danach Mitarbeiter bei den Inszenierungen Heiner Müllers in Berlin und Bayreuth. Von 1997 bis 1999 war er künstlerischer Leiter des Berliner Ensembles. Derzeit ist Stephan Suschke Schauspieldirektor am Landestheater Linz.

    Allemagne #DDR #militaire #militarisme_vert #censure #fanatisme #Poutine #guerre

  • Guerra e tecnica: l’umano gesto sotto attacco
    https://radioblackout.org/2024/06/guerra-e-tecnica-lumano-gesto-sotto-attacco

    Era il 1970 quando gli Stati Uniti lanciarono l’operazione Iglù bianco: un aereo della marina lanciò decine di migliaia di microfoni per cogliere i passi dei guerriglieri, rilevatori d’attività sismica per cogliere vibrazioni minime sul terreno, sensori olfattivi per cercare l’ammoniaca presente nell’urina umana. Dispositivi di raccolta dati direttamente legati ai bombardamenti a tappeto in […]

    #L'informazione_di_Blackout #cibernetica #guerra_all'umano #guerra_totale
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/06/guerratecnica.mp3

  • Get Serious About the Science of Influence | Proceedings - June 2024 Vol. 150/6/1,456
    https://www.usni.org/magazines/proceedings/2024/june/get-serious-about-science-influence

    Two Information Warfare Types

    Broadly, there are two information warfare types: command-and-control (C2) manipulation and psychological influence. The former refers to bettering and defending one’s C2 while disrupting an adversary’s—depriving it of information or feeding it false or misleading data. This is typically accomplished through electronic signature control—hiding one’s signature, spoofing it, and finding and fixing enemy signatures. It is a back-and-forth of signature detection, jamming, antijamming, counter antijamming, and so on. Cyber tools can defend and attack C2 as well, even with something as simple as a power outage. Importantly, this type of information warfare is used primarily at the tactical level and requires no special insights about a target’s psychology or cognitions. It may be informed by knowledge of an adversary’s institutional decision-making processes; tactics, techniques, and procedures (TTPs); and kill chains—those processes that take place among individuals and across units as opposed to existing inside a single person’s head.

    The other type of information warfare—psychological influence—is used primarily at the strategic and operational or campaign levels and, unlike C2 manipulation, does rely on information about the psychology and cognitions of individuals or groups (e.g., local populations, military leaders, etc.). This type of information warfare is very much in vogue.

    China, Russia, Iran, and North Korea conduct information warfare externally and internally—against their own populations. In both directions, they promote truths and falsehoods that benefit them and restrict those that could harm them. This is accomplished through heavy internet controls and restrictions on speech and the press. Newspapers and websites are shut down or nationalized. Russia’s detention of Wall Street Journal reporter Evan Gershkovich and China’s arrest and detention of Apple Daily newspaper owner Jimmy Lai are two examples. Beijing seized and shuttered Apple Daily, one of the last independent media publications in Hong Kong.9 Excluding journalists, China jails more writers than any other nation according to PEN America’s 2023 Freedom to Write Index. It is followed by Saudi Arabia, Iran and Vietnam (tied for 3rd place); Israel (including the occupied territories); and Russia and Belarus (tied for 6th place).

    These tactics are pursued internationally as well, though with less success. To influence international narratives, authoritarian states turn to clandestine influence, subversion, and sabotage. Beyond social media, they use international law, money, and politics to shape narratives—just as they use the same methods to mold the rules-based order to their advantage.

    In competition, the manipulation of news through social media, state-owned media, and financially compromised foreign media appears mostly ineffective.10 While the size and number of these operations is large, their returns are few. Most followers of Chinese-run Facebook campaigns turn out to be Chinese-owned or -purchased bots.11 Alarmists warn that AI-generated news and deepfakes will soon be indistinguishable from real news, and populations will be easily fooled or doubt truth as something they can discern—though, it seems at least as likely that consumers will become more skeptical and discerning. Deepfake detectors are already available. Indeed, U.S. adversaries have so heavily invested in these ineffective influence methods, it bears considering whether we should be spending tax dollars to counter them.

    Two purported cases claimed as evidence of disinformation’s harmful effects are the 6 January 2021 attack on the U.S. Capitol and COVID-19 vaccine hesitancy. Those examples have at least face validity, and though the evidence and arguments for them are beyond the scope of this essay, they raise questions that demonstrate the complexity involved in determining the conditions under which influence operations may work and the distinct causal contributions of multiple independent variables. For example, if it is the case that the 2020 presidential election disinformation causally contributed to the 6 January attack, to what degree was the effect from the disinformation having a domestic, rather than foreign, source? Similarly, in assessing the effects of COVID-19 mis- and disinformation, to what degree does it matter that most interactions with misinformation happen when people seek out views with which they already agree?

    None of this speaks to potential consequences from combined attacks of simultaneous disinformation and kinetic effects. Even if disinformation’s value is short-lived, it could be of outsized benefit in crisis or the chaotic opening hours of conflict. Today, a deepfake video of the U.S. President saying a ransomware attack has compromised coastal electric grids might do little harm before it is quickly debunked. The same video released simultaneously with cyberattacks causing blackouts at the start of actual conflict could potentially cause substantial confusion and disarray—even delaying a defensive, military response .

    The successful use of Russian influence activities in Crimea, which has a large population of Russian Black Sea Fleet sailors and veterans already inclined to agree with Russian narratives—and the consensus view among researchers that this is the kind of circumstance under which influence operations could have an effect—suggests that some subpopulations in the United States may be susceptible to specific instances of foreign malign influence. “Russia is our friend,” for example, was among the slogans white supremacists chanted at Charlottesville.18 But while there will always be some U.S. citizens and service members predisposed to believe adversarial messaging, mis- and disinformation interventions, such as media literacy education, are unlikely to benefit them. Theirs is a problem of values—not of defending against malign information.

    Studies skeptical of the efficacy of mis- and disinformation operations do not show that they have no effects. They show, rather, that we do not yet know if they are, or can be, effective—and if they can be, under what circumstances. Answering those questions requires rigorous, controlled studies that both detect effects and measure effect sizes.

    To date, the few effects studies there are suggest that attempts to leverage psychological influence against foreign audiences have limited effectiveness and largely depend on an audience’s prior attitudes toward the messenger and message. Ukraine, for example, has successfully lobbied for international aid and support, but that success is limited to countries that already favored Ukraine—or at least opposed Russia.

    #Désinformation #Psyops #Influence #Militaires #Guerre_psuchologique #Education_médias_information

  • WHO-Pandemievertrag : Schleichende Militarisierung der Pandemiepolitik
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/who-pandemievertrag-schleichende-militarisierung-der-pandemiepoliti

    Au sein de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) médecins, militaires et l’industrie phamaceutique fon bon ménage. Résultat : un plan de protection contre les épidémies dystopique qui ferait frémir Orwell.

    Les autrices de l’article craignent une militarisation de la médecine. En réalité les poids sont inversés et nous sommes soumis à une médicalisation des guerre et de la politique.

    On apprend par l’article comment les médecins et entreprises phamaceutiques se servent des methodes et infrastructures militaires pour exercer leur contrôle de la population mondiale. Il va de soi que cette collaboration a des répercussions sur les formes d’exercice de la profession médicale. Ce fait ne change rien au constat que le militaire est au service des médecins et suit ses ordres.

    4.5.2024 von Amrei Müller, Silvia Behrendt - Das neue Pandemieabkommen und die Reform der Internationalen Gesundheitsvorschriften folgen einer militärischen Logik. Im Zentrum steht die „Gesundheitssicherheit“.

    Ende Mai sollen ein neues Pandemieabkommen und eine Reform der Internationalen Gesundheitsvorschriften verabschiedet werden.

    Wie kürzlich in einem offenen Brief an die WHO gerügt, werden die Verhandlungen in den entsprechenden WHO-Gremien in großer Eile und wenig transparent geführt. Das untergräbt die internationale Rechtsstaatlichkeit und verhindert eine gründliche Prüfung und Diskussion in den Mitgliedstaaten.

    Genau diese erscheinen jedoch besonders wichtig, denn sowohl der Verhandlungsentwurf des Pandemieabkommens als auch die Änderungsvorschläge der Internationalen Gesundheitsvorschriften verfestigen eine seit Covid-19 intensivierte Militarisierung der Pandemiepolitik.

    Die Doktrin hinter den Reformen: die globale Gesundheitssicherheit

    Diese Militarisierung ist auf die Doktrin der globalen Gesundheitssicherheit zurückzuführen. Tatsächliche oder potenzielle Infektionskrankheiten und ihre Erreger werden behandelt und bekämpft wie ein militärischer „Feind“ – Erreger und Krankheiten, insbesondere jene mit Pandemiepotenzial, werden als „Sicherheitsrisiko“ verstanden. Folglich müssen „biologische Risiken“ minimiert werden. Sicherheitspolitische oder militärische Strategien und Abläufe zur Biogefahrenabwehr und Biokriegsführung werden mit denen der öffentlichen Gesundheit verbunden. So schleicht sich eine militärische Logik in die Gesundheitspolitik ein.

    Besonders deutlich wird das im sogenannten Allgefahrenansatz (all-hazards approach). Egal ob es sich um einen natürlichen Krankheitsausbruch, um Biokriegsführung, Bioterrorismus oder Laborunfälle handelt – man wendet die gleichen Vorsorge- und Bekämpfungsstrategien an.

    Ein Beispiel: Die Biowaffenforschung geht stets mit der (präventiven) Impfstoffforschung Hand in Hand, um sogenannte Blowbacks zu verhindern: Wenn eingesetzte Biowaffen den eigenen Truppen (oder gar der eigenen Zivilbevölkerung) nicht schaden sollen, müssen Impfstoffe für die eigene Seite vorhanden sein.

    In der globalen Pandemievorsorge- und -bekämpfungspolitik geht man nach demselben Prinzip vor: Auch wenn ein Krankheitsausbruch nicht durch Biowaffen verursacht wurde, will man doch genauso darauf reagieren. Das heißt: vorbereitet sein und schnell mit „Gegenmaßnahmen“, nämlich Impfstoffen, reagieren.

    Unter anderem über die Coalition for Epidemic Preparedness Innovation (CEPI) betreibt die WHO seit Jahren Forschung zu Erregern mit Pandemiepotenzial. CEPI ist eine privat-öffentliche Partnerschaft der WHO. Sie will in Zukunft (experimentelle) Prüfimpfstoffe (Englisch: investigational medicinal products) innerhalb von 100 Tagen entwickeln, testen, notfallzulassen, global vertreiben und verabreichen, sobald der WHO-Generaldirektor einen Gesundheitsnotstand Internationaler Tragweite ausgerufen hat.

    Normalerweise braucht die reguläre Vollzulassung von sicheren und effektiven Impfstoffen mindestens acht bis zehn Jahre. Den 100-Tage-Plan hat CEPI kürzlich internationalen Akteuren auf der Münchener Sicherheitskonferenz präsentiert.

    Die Biowaffenforschung geht stets mit der (präventiven) Impfstoffforschung Hand in Hand, um sogenannte Blowbacks zu verhindern. Kay Nietfeld/dpa

    Die militärische Denkweise erreichte während der Bekämpfung von Sars-CoV-2 einen Durchbruch. In Deutschland, Österreich, Großbritannien, Irland und anderen Staaten war das Militär stark in die Umsetzung von Covid-19-Gegenmaßnahmen eingebunden. In Frankreich verkündete Präsident Macron: „Wir sind im Krieg gegen das Virus.“ Auch Ausgangssperren wurden verhängt, eine von der Doktrin der Gesundheitssicherheit empfohlene nichtmedizinische Gegenmaßnahme.

    In vielen Ländern tragen nationale Institutionen oder Abteilungen den Begriff „Gesundheitssicherheit“ bereits im Namen. Dazu gehören die Abteilung für Gesundheitssicherheit im deutschen Gesundheitsministerium und die Health Security Agency im Vereinigten Königreich (vor Oktober 2021 noch Public Health England). Die Vereinigten Staaten von Amerika haben erst vor kurzem ihre eigene „Globale Gesundheitssicherheitsstrategie 2024“ erneuert.

    Momentan ist zu befürchten, dass die Weltgesundheitsversammlung Ende Mai Reformen beschließt, die die Militarisierung der Pandemievorsorge- und -bekämpfungspolitik weiter verfestigt.

    Ausweitung der Notstände – Machtzuwachs des WHO-Generaldirektors

    Schon heute können der WHO-Generaldirektor und ein von ihm einberufener Notfallausschuss einen sogenannten Gesundheitsnotstand Internationaler Tragweite ausrufen und daraufhin den WHO-Mitgliedstaaten diverse medizinische und nichtmedizinische Gegenmaßnahmen zur Bewältigung des Notstands empfehlen.

    Laut dem jüngsten Entwurf zur Reform der Internationalen Gesundheitsvorschriften vom April 2024 sollen diese Empfehlungen völkerrechtlich unverbindlich bleiben. Das heißt allerdings nicht, dass sie nicht trotzdem einen großen Einfluss haben werden. Bereits während des Covid-19-Notstands konnte man beobachten, welch große Autorität die WHO genießt, auch ohne über rechtlich bindende Anweisungen oder Sanktionsmöglichkeiten zu verfügen.

    Nach wie vor gilt: Einer Kontrolle durch die WHO-Mitgliedstaaten, die Weltgesundheitsversammlung, nationale oder internationale Gerichte unterliegen Entscheidungen des WHO-Generaldirektors und des Notfallausschusses nicht.

    In Frankreich verkündete Präsident Macron: „Wir sind im Krieg gegen das Virus.“ Stevens Tomas/imago&

    Tatsächlich sehen die aktuellen Entwürfe eine Ausweitung der Kompetenzen des WHO-Generaldirektors vor. Er kann leichter einen Gesundheitsnotstand ausrufen. In den Entwürfen ist auch von einem „Frühwarnzustand“ die Rede – einem Gesundheitsereignis, das noch keinen Gesundheitsnotstand Internationaler Tragweite darstellt. Hinzu kommt ein „pandemischer Notstand“, wohl als besonders schwerer Fall.

    Wenn künftig allerlei diffuse Situationen zu einem Gesundheitsnotstand erklärt werden können, erweitert sich damit auch der Anwendungsbereich der Internationalen Gesundheitsvorschriften insgesamt. Das schließt die WHO-Kompetenz ein, weitreichende Empfehlungen zu medizinischen und nichtmedizinischen Gegenmaßnahmen auszusprechen.

    Ständige Bioüberwachung

    Zweitens zielen die Reformen darauf ab, ein globales Bioüberwachungssystem aus- und aufzubauen. Dazu gehört ein globales Labornetzwerk, das „biologische Risiken“ wie Krankheitserreger mit Pandemiepotenzial identifiziert und ihre genomische Sequenzierung sicherstellt. Basierend auf dem sogenannten One-Health-Ansatz, über den die Gesundheit von Menschen, Tieren und Ökosystemen gleichermaßen ins Visier gerät, soll insbesondere die Schnittstelle Mensch-Tier-Umwelt überwacht werden, um sogenannte zoonotische Übertragungs- und Rückübertragungsereignisse schnell entdecken zu können.
    Allgefahrenansatz: Impfstoffe dominieren als „Gegenmaßnahme“

    Drittens konzentrieren sich viele der Reformvorschläge – dem Allgefahrenansatz folgend – einseitig auf biotechnologische Gegenmaßnahmen. Dazu gehören die beschleunigte Forschung und Entwicklung, Herstellung und globale Verabreichung von notfallzugelassenen Tests, Medikamenten und Impfstoffen. Derartige Gegenmaßnahmen und Empfehlungen dominierten bereits den Covid-19-Notstand. Andere Maßnahmen, wie ein Ausbau der ärztlichen und pflegerischen Versorgung, treten in den Hintergrund.

    Bereits während des Covid-19-Notstands konnte man beobachten, welch große Autorität die WHO genießt, auch ohne über rechtlich bindende Anweisungen oder Sanktionsmöglichkeiten zu verfügen.

    Bereits während des Covid-19-Notstands konnte man beobachten, welch große Autorität die WHO genießt, auch ohne über rechtlich bindende Anweisungen oder Sanktionsmöglichkeiten zu verfügen.Vincent Isore/imago
    Informationskontrolle und Zensur

    Und als letztes Beispiel für eine Militarisierung der Pandemiepolitik kann die effektive „Risikokommunikation“ (Informationskontrolle) während eines Gesundheitsnotstands genannt werden, einschließlich der Bekämpfung von Fehl- oder Desinformation.

    Ganz neu ist auch das nicht. Bereits während des Covid-19-Gesundheitsnotstands stützte sich die WHO auf ein sogenanntes Infodemieprogramm. In enger Zusammenarbeit mit den großen Technologieunternehmen (zum Beispiel Facebook/Meta und Google/YouTube) und den Regierungen wurden kritische Informationen und Fragen „prebunkt“, „debunkt“ und zensiert. Dieser Praxis will man jetzt eine stabilere Rechtsgrundlage geben.

    Durch Prebunking werden zum Beispiel gezielt Vorabinformationen verbreitet, die die angeblichen Strategien und Techniken derjenigen erläutern, die Fehl- oder Desinformationen verbreiten. Oder es werden bestimmte Quellen im Voraus als unzuverlässig und nicht vertrauenswürdig eingestuft, um so die Bevölkerung gegen Fehl- und Desinformation zu „impfen“, wie es in einem Fachartikel vom Oktober 2020 genannt wurde.

    Debunking bezieht sich auf das Hinzufügen von Hinweisen und Korrekturen zu Artikeln und Beiträgen in sozialen oder anderen Medien. Oft geschieht das durch „Faktenchecks“ oder durch die Weiterleitung an „vertrauenswürdige“ Quellen wie die Website der WHO oder die Social-Media-Konten des WHO-Generaldirektors. Eine weitere Methode ist die Drosselung der Reichweite durch Aussetzen der algorithmischen Verstärkung bestimmter Konten oder Beiträge mit vermeintlichen Fehl- und Desinformationen. Manche vermeintliche Fehl- oder Desinformation wird ganz gelöscht, manches Social-Media-Konto gesperrt.

    Wie und von wem genau bestimmt werden soll, welche Information als Fehl- oder Desinformation klassifiziert wird, legen weder die Änderungsvorschläge zu den Internationalen Gesundheitsvorschriften noch der Entwurf des Pandemievertrags fest.

    Eine breite öffentliche Diskussion ist vonnöten

    Die anvisierten Reformen können weitreichende Folgen für die Wirtschaft, die Gesundheit und den Menschenrechtsschutz haben. Diese finden kaum Beachtung in den Diskussionen der WHO-Verhandlungsgremien.

    Diverse Rechtsgüter sind in Gefahr. Dazu gehören das Recht, nicht ohne informierte Einwilligung medizinischen Behandlungen oder medizinischen Experimenten ausgesetzt zu werden, und das Recht auf Meinungs-, Informations- und Wissenschaftsfreiheit.

    Auch hart erkämpfte medizinrechtliche Standards für die Entwicklung und Herstellung wirksamer und sicherer Medikamente könnten unterminiert werden, wenn im Falle eines Gesundheitsnotstands routinemäßig neuartige Pandemieprodukte rasch notfallzugelassen und weltweit verabreicht werden.

    Weitere drängende Fragen bleiben unbeantwortet: Wie soll die Biosicherheit bei dem vorgesehenen Ausbau des globalen Bioüberwachungssystems und der vermehrten gefährlichen Forschung an Erregern mit Pandemiepotenzial sichergestellt werden? Wie soll man mit der Tatsache umgehen, dass selbst aus Laboren, die als die sichersten der Welt gelten, regelmäßig biotechnologisch hergestellte Viren entweichen? Wie lässt sich derartige Forschung überhaupt mit der UN-Biowaffenkonvention und dem Genfer Giftgasprotokoll vereinbaren?

    _Kühlcontainer für Impfstoffe. Von der Artland-Kaserne im Landkreis Osnabrück aus wurden in der Pandemie Corona-Impfdosen in Deutschland verteilt. Friso Gentsch/imago

    Die militärische Logik erweist sich nicht zuletzt für die Pharmaindustrie als äußerst lukrativ. Sie ist bereits – direkt oder indirekt, über diverse öffentlich-private Partnerschaften – sehr eng mit der WHO verbandelt.

    Nötig wäre daher, sowohl die privatwirtschaftlichen Interessen als auch die militärische Logik im Bereich der Pandemiepolitik und ihres rechtlichen Rahmens zurückzudrängen. Noch 2019 argumentierte die WHO basierend auf der Studienlage von 2018/2019 in einem Dokument gegen weitreichende Schul- und Geschäftsschließungen, Maskentragen und Kontaktverfolgung.

    Stattdessen empfahl man gezielte Schutz-, Versorgungs- und Pflegemaßnahmen für betagte Personen oder Menschen mit geschwächtem Immunsystem auf freiwilliger Basis sowie einfache Hygienemaßnahmen wie Händewaschen und das Zuhausebleiben im akuten Krankheitsfall für jüngere Personen. Namhafte Epidemiologen forderten in der Great-Barrington-Erklärung bereits im Oktober 2020 ebenfalls gezielte Schutzmaßnahmen, bei denen Nutzen und Schaden gründlich abgewogen würden.

    Es bräuchte eine Rückkehr zu diesen ganzheitlicheren Ansätzen im Umgang mit Ausbrüchen von Infektionskrankheiten, wie sie vor Covid-19 in jedem nationalen Pandemieplan gang und gäbe waren. Lockdowns, „Informationskontrolle“ und globale Massenimpfungen mit Notfallprodukten, verabreicht unabhängig von Wohnort, Alter und Gesundheitsstatus einer Person, waren ausgeschlossen. Das sollten sie auch in Zukunft (wieder) sein.

    –---

    Dr. Amrei Müller ist Assistenzprofessorin an der Sutherland School of Law, University College Dublin, Irland.

    Dr. Silvia Behrendt ist österreichische Verwaltungsjuristin und hat über die Internationalen Gesundheitsvorschriften an der Universität St. Gallen und am Georgetown University Law Center, Washington D.C., promoviert. Sie war WHO Expert Consultant und hat eng mit dem WHO-Sekretariat der Internationalen Gesundheitsvorschriften in Genf zusammengearbeitet.

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde. Mit Open Source gibt der Berliner Verlag jedem Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten. Ausgewählte Beiträge werden veröffentlicht und honoriert.

    #iatrocratie #dictature #épidémie #militaire #WHO

  • RTS  : La « conduite inappropriée » de certains soldats israéliens à Gaza dénoncée

    En Israël, l’avocate générale des armées met en garde contre des comportements inacceptables de la part de certains soldats à Gaza. En effet, plusieurs d’entre eux ont affiché leurs faits d’armes sur les réseaux sociaux, notamment des actes de #vengeance.

    Dans une lettre envoyée au bureau du procureur militaire, l’avocate générale des armées fait état de « conduites inappropriées qui s’écartent des valeurs de l’armée israélienne » : des recours à la force injustifié, des #pillages, des #destructions de biens civils…

    Moqueurs, sans-gêne, destructeurs...
    Plusieurs publications de vidéos prises en territoire palestinien par des soldats israéliens ont été dénoncés. Par exemple, sur l’une d’elles, un soldat assis sur une chaise sort d’un sac posé devant lui des maillots de football de grands clubs européens.

    Sur d’autres images, un militaire montre un pendentif qu’il compte, dit-il, ramener à sa petite amie. Tandis qu’un autre joue avec une guitare trouvée dans les décombres et que d’autres forcent un petit coffre-fort.

    Dans une autre vidéo, tournée dans une papeterie du camp de réfugié de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, un militaire renverse un présentoir encore rempli de crayons et d’autocollants. Il jette les cahiers qui se trouvent sur les étagères de cette petite boutique alors que son camarade le filme en riant.

    Des images de soldats qui mettent le feu à des cartons de nourriture et à des packs d’eau trouvés à l’arrière d’un camion dans un entrepôt ont aussi été diffusées. Le militaire qui filme retourne la caméra vers lui et conclut tout sourire par souhaiter à tous de bonnes vacances et de joyeuses fêtes de #hanouka.

    Un préjudice stratégique
    Selon l’avocate générale de l’armée israélienne, de tels actes causent à l’Etat d’israël et à l’armée un préjudice stratégique sur la scène internationale. Certains incidents dépassent le seuil disciplinaire et franchissent le seuil pénal, poursuit Yifat Tomer Yérushalmi.

    Ces actes entachent l’image des forces de défenses israéliennes qui se sont longtemps targuées d’être l’armée la plus morale au monde.

    Dans une lettre envoyée tout récemment à ses troupes, le chef d’état-major de l’armée, Herzi Halevi, rappelle notamment aux soldats qu’il ne faut rien prendre qui ne leur appartient pas et qu’il ne faut pas filmer de vidéos de vengeance.

    Sujet radio : Charlotte Derouin
    Adaptation web : juma
    Publié vendredi à 09:57 Modifié vendredi à 09:58

    Source : https://www.rts.ch/info/dossiers/2023/guerre-entre-israel-et-le-hamas/2024/article/la-conduite-inappropriee-de-certains-soldats-israeliens-a-gaza-denoncee-28413706

    #vols #destruction #moralité #armée #militaires #exactions #soldats #violence #butin #racisme #religion

  • « l’ordre, l’ordre, l’ordre », E.M, 24 juillet 2023

    Nord : le gouvernement annonce le déploiement d’une #force_d'action_républicaine à Maubeuge
    https://www.bfmtv.com/grand-lille/nord-le-gouvernement-annonce-le-deploiement-d-une-force-d-action-republicaine

    Policiers, officiers de police judiciaire, fonctionnaires des finances, personnels éducatifs ou encore travailleurs sociaux aideront à la sécurisation des quartiers à Maubeuge.
    Le gouvernement a dévoilé ce jeudi 26 octobre son plan d’action en réponse aux émeutes qui ont eu lieu dans toute la France après la mort de Nahel, en juin et juillet dernier.

    Élisabeth Borne a annoncé devant un parterre d’élus des villes les plus touchées le déploiement de plusieurs forces d’action républicaines sur le territoire. Un groupe arrivera notamment bientôt à Maubeuge.

    Ce qu’il faut retenir des mesures annoncées par Elisabeth Borne à la suite des émeutes urbaines de cet été, selon Le Monde
    https://www.lemonde.fr/societe/live/2023/10/26/en-direct-elisabeth-borne-devoile-le-plan-du-gouvernement-pour-repondre-aux-

    Comme « réponse pénale exemplaire et refus total de l’impunité » attendue par les élus locaux, Elisabeth Borne annonce soumettre au vote des parlementaires, sans donner la date, la possibilité de placer « des jeunes délinquants, de manière obligatoire, dans des unités éducatives de la protection judiciaire de la jeunesse » jusqu’à « envisager un encadrement de jeunes délinquants par des #militaires ».

    La responsabilité parentale a aussi été évoquée par la cheffe du gouvernement. Toujours dans un projet de loi, l’exécutif souhaite sanctionner de « stages de responsabilité parentale ou [de] peines de travaux d’intérêt général (…) des parents qui se soustraient à leurs devoirs éducatifs ». Aussi, le gouvernement a annoncé créer une contribution financière citoyenne et familiale que les mineurs et leurs parents devront payer à des associations de victimes et qu’en cas de dégradation Elisabeth Borne veut « s’assurer » que les parents paient les dommages causés.

    Le gouvernement veut donner la possibilité aux polices municipales d’accomplir certains actes de police judiciaire. _[ à tout seigneur tout honneur, commençons par Mantes-la-Ville, Hayange, Hénin-Beaumont, Perpignan, Fréjus, Bruay-la-Buissière, Orange, Cogolin, ...]

    Quant aux réseaux sociaux, dont la première ministre a estimé qu’ils ont joué un « rôlé-clé (…) pour encourager les violences et créer l’escalade », une suspension d’un compte de six mois sera mise en place.

    #jeunes #parents #villes #sécurité #police #police_municipale #PJJ #enfermement #discipline #bannissement_numérique #stages_de_responsabilité_parentale #TIG_parentaux

  • #Nahel : ces #milices d’#extrême_droite qui se substituent à la #police | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/030723/nahel-ces-milices-d-extreme-droite-qui-se-substituent-la-police?userid=eb4
    #revoltes
    #violences_urbaines

    Un autre marche, mains attachées dans le dos et tête maintenue baissée, entouré par ceux qui l’ont « interpellé ». Plusieurs témoins rapportent à Mediapart des tabassages, notamment d’une personne qui tentait de mettre le feu à une poubelle. Plus gênant, une partie de ces faits se seraient déroulés avec la complicité de la police. Un employé d’un magasin de bricolage confie en effet avoir vu un équipage de la #BAC, dans une Skoda noire, « faire le lien entre la milice et le reste des #effectifs_de_la_police » lors de trois interpellations sauvages auxquelles il dit avoir assisté. « On les a également vus courir à côté des #policiers en tenue… », poursuit-il.

    « On a laissé faire en début de soirée, parce que ça nous a soulagés, confie un policier au Télégramme. Mais en fin de “séquence”, certains d’entre nous ont finalement décidé de les disperser, se rendant compte qu’ils y allaient un peu fort. »

    Trois autoproclamés « #anticasseurs » ont accordé une interview à la radio locale Jaime, dans laquelle ils n’ont aucune difficulté à reconnaître leur bonne entente avec les forces de l’ordre. « On se concertait avec la BAC qui nous disait où ne pas aller. Quant aux émeutiers, dès qu’ils nous voyaient, ils couraient. On courait aussi. Si on les attrapait, on leur mettait des Serflex aux mains. » Les #Serflex sont ces colliers de serrage qui font office de menottes de fortune. Leur utilisation contredit les propos tenus à la #radio, lorsqu’ils expliquent que leur action était improvisée.

    Qui sont les membres de cette milice soi-disant « spontanée » ?

    Les trois « anticasseurs » interviewés par la radio nient appartenir à un groupuscule d’extrême droite. Même si leur rhétorique, sommaire, reprend ses codes. « Non, nous sommes juste des personnes qui veulent sauver la France », résume une jeune femme. « On est des civils qui veulent sauver la France, on est des patriotes, complète un jeune homme. Je ne voulais pas voir ma ville brûler, c’est tout. Cela aurait pu être des “#extrême droite”, des “extrême gauche”, des centristes, des écologistes, j’aurais agi pareil. »

    Voir le Rassemblement national au pouvoir les effrayerait-il ? leur demande le journaliste de Jaime Radio. Réponse : « Est-ce que c’est une bonne ou une mauvaise chose, on ne peut pas savoir tant que ça n’arrive pas… »

    Des militants de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, ou du syndicat d’extrême droite La #Cocarde étudiante ont été vus cette nuit-là à Lorient au moment de l’intervention de la milice. « Mais c’était trop bien rodé, l’organisation était millimétrée. Jamais les partisans locaux de Reconquête ne seraient capables de cela », veut croire l’employé de magasin de bricolage précité.

    Au sein d’une ville connue pour abriter 4 000 militaires de la marine nationale, l’hypothèse d’une participation, au sein de la milice, de fusiliers marins ou de commandos marine, des anciens ou d’active, revient avec insistance. Ceux qui les ont vus agir en sont convaincus. Lors de l’entretien accordé à la radio locale, l’un des « anticasseurs » répète à plusieurs reprises « en tant que civil », une expression plutôt propre aux #militaires. Mais à ce stade, Mediapart n’a pas pu confirmer leur participation.

    • Nahel : l’armée ouvre une enquête sur la milice de Lorient
      https://www.mediapart.fr/journal/france/040723/nahel-l-armee-ouvre-une-enquete-sur-la-milice-de-lorient

      Ces derniers jours, les forums de discussion militaires et paramilitaires sur les réseaux sociaux évoquaient les événements. Lundi 3 juillet au soir, un certain « Coyote », affichant le logo des fusiliers marins augmenté d’un coyote en tenue militaire et armé, avait publié un message d’alerte : « À tous, urgent. Il semblerait que la DRM [Direction du renseignement militaire, c’est-à-dire le service de renseignement des armées – ndlr] se soit saisie de l’affaire de l’autre soir à Lorient pendant les émeutes. J’invite chacun d’entre vous qui ont des informations sur l’événement et qui en ont parlé à leurs potes de supprimer tout ça et ceux y ayant participé de serrer les fesses. »

      [...]

      Lundi soir, les démentis du maire de Lorient et de la responsable policière – qui n’ont pas répondu à nos sollicitations – ont été encore plus spectaculairement contredits par des éléments recueillis par Ouest-France.
      Le quotidien régional a publié le témoignage d’un des anticasseurs qui affirme : « Certains policiers nous ont remerciés et ont accepté notre aide, d’autres préféraient nous mettre à distance. Je comprends que ça puisse créer un malaise. Comme le maire de Lorient qui a dit que notre présence n’était qu’une rumeur : n’importe quoi ! »
      L’homme de 25 ans se présente comme un militaire ayant déjà à son actif plusieurs missions à l’étranger dans des zones de conflit. Il détaille avoir agi avec une trentaine d’autres « collègues » militaires, âgés « entre 20 et 25 ans », « mais aussi de quelques civils ». Il évoque « des fusiliers, peut-être des commandos. Il y avait différentes unités ».

      [... Enfin, une réalité statistique peut s’avérer gênante pour les garants du maintien de l’ordre. Dans la nuit de vendredi à samedi, les émeutes à Lorient ont donné lieu à quatre interpellations, comme l’a confirmé à Mediapart le procureur de la République. Or, Ouest-France compte, d’après le témoignage du milicien, quatre personnes livrées par les anticasseurs à la police. Lundi, un salarié d’un magasin de bricolage racontait à Mediapart avoir assisté à « au moins » trois interpellations sauvages .
      Faut-il en déduire que les seuls à être parvenus à appréhender des émeutiers à Lorient vendredi soir étaient des miliciens ?

      Matthieu Suc et Marine Turchi ne semblent guère soucieux du sort de leur source...

      #militaires

    • Chambéry : un homme reçoit un coup de marteau à la tête en marge d’un défilé de l’ultradroite
      https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/chambery-un-homme-recoit-un-coup-de-marteau-a-la-tete-en-marge-d-un-defil

      À Chambéry, un groupe d’une cinquantaine d’individus d’ultradroite s’est rassemblé dans le centre-ville ce lundi soir, dans le secteur du Carré Curial. Des bagarres ont ensuite éclaté et un homme a été gravement blessé à la tête après avoir reçu un coup de marteau.

    • Nahel : l’armée ouvre une enquête sur la milice de Lorient | Mediapart
      https://www.mediapart.fr/journal/france/040723/nahel-l-armee-ouvre-une-enquete-sur-la-milice-de-lorient

      L’article 73 du Code de procédure pénale prévoit les interpellations par de simples citoyens : « Dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche. »

      Mais en l’état, plusieurs éléments interrogent. D’abord, le fait que les membres de ce groupe se soient dissimulés sous des cagoules et des cache-nez pour interpeller d’autres citoyens. Ensuite, le caractère musclé de leur intervention, qu’a reconnu le milicien interviewé par Ouest-France : « Ça aurait pu être moins violent. Quand certains allaient un peu fort, on leur disait de se calmer. »

      Enfin, une réalité statistique peut s’avérer gênante pour les garants du maintien de l’ordre. Dans la nuit de vendredi à samedi, les émeutes à Lorient ont donné lieu à quatre interpellations, comme l’a confirmé à Mediapart le procureur de la République. Or, Ouest-France compte, d’après le témoignage du milicien, quatre personnes livrées par les anticasseurs à la police. Lundi, un salarié d’un magasin de bricolage racontait à Mediapart avoir assisté à « au moins » trois interpellations sauvages.

      Faut-il en déduire que les seuls à être parvenus à appréhender des émeutiers à Lorient vendredi soir étaient des miliciens ? 

      Dans Ouest-France, le jeune homme interviewé assume en tout cas son action : « Finalement, qu’importe qu’on soit “mili”, pharmacien ou vendeur de vélos, l’essentiel, c’est ce qu’on a fait », explique-t-il. Avant de conclure : « On est fiers de ce qu’on a fait et on recommencera si le besoin se présente. Quand tu veux tout brûler, tu dois t’attendre à des réponses. »

    • Je me réjouis que des jeunes militaires de #Lorient aient apporté spontanément leur concours à la #Police dans la lutte contre les émeutiers. Ils ont ainsi concouru à éviter le pire et à protéger les personnes et les biens.

      https://twitter.com/marclefur/status/1676513406298251264

      Marc LE FUR, Député des Côtes d’Armor, Conseiller régional de Bretagne. Whitey né à Dakar, haut fonctionnaire, LR.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Le_Fur

  • Nach Auseinandersetzung : US-Soldat in Rheinland-Pfalz von Security-Mitarbeiter angeschossen
    https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/nach-auseinandersetzung-us-soldat-in-rheinland-pfalz-von-security-mitar

    Opsreys in Baumholder at Baumholder Military Training Area, April 23, 2014. (U.S.Army photo by Visual Information Specialist Erich Backes/ Released)

    Rappel : A la différence avec l’armée rouge les forces d’occupation états-uniennes n’ont jamais quitté l’Allemagne. On les a rebâtisé « partenaires » et « amis » mais leur mission stratégique n’a jamais changé profondément. Ils sont là pour contenir l’ennemi à l’Est, rendre impossible qu’il crée une alliance avec l’Allemagne et empêcher le pays d’accéder au rang de puissance indépendante.
    Ce fait divers est typique pour la vie quotidienne dans le périmètre des garnisons

    Am US-Militärstandort Baumholder in Rheinland-Pfalz ist ein US-Soldat von einem Sicherheitsdienstmitarbeiter mit einem Schuss ins Bein verletzt worden.

    Ersten Ermittlungen zufolge war es in der Nacht zum Sonntag zunächst zu einer Auseinandersetzung zwischen zwei Security-Mitarbeitern und dem 23-jährigen Soldaten gekommen, nachdem dieser am Haupteingangstor den Sicherheitsdienst angriffen haben soll.

    Daraufhin schoss einer der Securityleute auf den Oberschenkel des Soldaten, wie die Polizeistationen in Baumholder und Trier mitteilten.

    Der US-Soldat sei sofort notversorgt und im Anschluss in ein Krankenhaus gebracht worden, hieß es. Laut den Angaben sollte der 23-Jährige die Klinik am Sonntag oder am Montag wieder verlassen können.

    Die genaueren Hintergründe des Vorfalls waren zunächst unklar. „Die Kriminalpolizei ist vor Ort und es laufen Vernehmungen“, sagte eine Polizeisprecherin.

    Angrenzend an die Gemeinde Baumholder befindet sich einer der größten Standorte der US-Army in Europa. In der „Baumholder Military Community“ sind etwa 6000 Amerikaner ansässig, neben den Soldatinnen und Soldaten leben dort auch Familienangehörige.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Baumholder

    Die Kasernen der Amerikaner heißen Smith Barracks und Wetzel Barracks. In den Einrichtungen der US Army leben rund 15.000 Menschen. Auch existiert das Baumholder Airfield, ein Flugplatz für militärische Zwecke. Die Amerikaner betreiben eine eigene Polizeiwache (Military Police), zwei eigene Kirchen, ein PX, ein Commissary, ein Krankenhaus, sowie eigene Schulen. Viele Geschäfte der Gemeinde akzeptieren US-Dollar als Zahlungsmittel und sind in hohem Maße von den Amerikanern abhängig.

    1979–81 war der spätere Serienmörder Jeffrey Dahmer als Soldat im medizinischen Dienst der Amerikaner in Baumholder stationiert.

    Bis heute sind die US-Streitkräfte und die Bundeswehr die größten Arbeitgeber für die örtliche Bevölkerung.

    Der Truppenübungsplatz Baumholder steht unter der Verwaltung der Bundeswehr. Auf mehr als 35 Schießbahnen und Feuerstellungen für Infanterie, Panzertruppe und Artillerie üben Soldaten der Bundeswehr, der USA und anderer NATO-Mitglieder.

    Seit 2002 verlagerte die US Army ihre Übungen zunehmend auf die Truppenübungsplätze Grafenwöhr und Hohenfels in der Oberpfalz, die ihrer eigenen Kontrolle unterstehen. Teile der im Ort stationierten US-Truppen wurden regelmäßig im Irakkrieg eingesetzt und kehrten großteils auch wieder nach Baumholder zurück.

    Am 13. Januar 2012 gab US-Verteidigungsminister Leon Panetta ein massives Sparprogramm für die US-Streitkräfte bekannt. So sollen unter anderem zwei der vier in Europa stationierten Kampfbrigaden der US Army abgezogen werden. Die 170. US-Infanteriebrigade, welche bisher in Baumholder stationiert war, wurde im Jahr 2012 aufgelöst.

    Seit 2012 wird die Baumholder Military Community aus Kaiserslautern geleitet. Es sind eine Logistikbrigade (16th SB), Flugabwehreinheiten (5–7 ADA), ein Fernmeldebataillon (44th ESB) und eine Medizinbrigade (30th MED) in Baumholder stationiert. Außerdem sind einige kleinere Einheiten in Baumholder stationiert, die einer größeren Einheit einer anderen Garnison unterliegen. Auch sind Untereinheiten von in Baumholder stationierten Einheiten in anderen Garnisonen beheimatet, z. B. im nah gelegenen Kaiserslautern oder in Grafenwöhr.

    Im April 2019 wurde das 44th Expeditionary Signal Battalion (44th ESB) mit 500 Soldaten samt Familien aus Grafenwöhr nach Baumholder verlegt. Im Januar 2019 wurden für die Angehörigen dieser Einheit 84 kleinere „Townhouses“ für 48 Millionen Euro fertig gestellt, weitere sollen folgen. Neben den Investitionen in die Townhouses will die US-Armee weitere 100 Millionen Euro für die Sanierung von älteren Kasernengebäuden ausgeben. Zudem sind Mehrfamilienhäuser, Schulen und ein zusätzliches Sportgelände geplant.

    #Allemagne #USA #occupation #militaire #

  • Les assassins végans
    https://taz.de/Bundeswehroffiziere-ueber-Verpflegung/!5920029

    Hitler était végétarien, soit, mais nous pouvons faire mieux. L’Allemagne se dote alors de commandeurs d’assassins végans.

    Ce n’est étonnant qu’au premier regard car la raison d’être des armées teutones n’a jamais été d’abattres les pauvres animaux et plantes. Bien au contraire, depuis Hermann le Chérusque nous éliminenons (avec l’avènement du véganisme le terme "tuer’"est réservé pour les actes d’agression létale contre les plantes) avec grâce les ennemis humains. Notre Frédéric II de Prusse, dit le Grand et ami temporaire de Voltaire fit le choix d’être enterré à côté de ses chiens plutôt qu’avec une épouse ou un ami humain.

    Nous sommes les amis des fleurs et de la nature que nous protégeons avec nos boucliers. Enfin la guerre moderne nous a libéré du fardeau du sacrifice des pauvres chevaux. Nous n’exposons à l’artillerie ennemie plus que les véhicules motorisés et leurs équipages. Nos guerres modernes ne sont plus les boucheries animalières d’avant et leurs victimes civils sont élevés au rang de dommages collatéraux. Il est établi que nous nous battons du côté du progrès.

    Dans l’interview du journal à peine belliciste TAZ deux compères végans expliquent leurs choix étique avec toute la sincérité d’assassins de bonne fois. Qu’ils soient loués ! Ils donnent raison à notre devise éternelle.

    Am deutschen Wesen mag die Welt genesen.

    Bundeswehroffiziere über Verpflegung : „Es gibt kein veganes Menü“

    22.3.2023 von Friederike Gräff - Die vegan lebenden Bundeswehroffiziere Martin A. und Patrick A. fordern vegane Verpflegung für die Truppe. Doch die Bundeswehr ist zögerlich.
    Zwei Männer in Militäruniform

    Fordern bessere vegane Verpflegung in der Truppe: die Bundeswehroffiziere Martin A. und Patrick A Foto: Privat

    taz: Martin A., Patrick A., Veganismus ist nicht das Erste, was man mit der Truppe verbinden würde. Tut man ihr da unrecht?

    Martin A.: Das Thema ist in der Bundeswehr noch nicht weit verbreitet. Doch auch vegetarische Ernährung war vor Jahrzehnten ein Fremdwort für die Truppe und für uns ist die Weiterentwicklung des vegetarischen Gedankens der nächste logische Schritt.

    Empfinden Sie sich als Avantgarde oder als Exoten innerhalb der Bundeswehr?

    Patrick A.: Weder noch. Ich empfinde eine gewisse Verantwortung, anzusprechen, wenn Sachverhalte überarbeitungswürdig sind. Das sind die Regelungen zur Truppenverpflegung.

    Martin A.: Wir sind beide nicht als Veganer in die Streitkräfte eingetreten, sondern haben eine persönliche Entwicklung durchlaufen, die wir auch in unserer Gesellschaft seit einiger Zeit verstärkt erkennen.

    Wie ist die Reaktion der Bundeswehr?

    Patrick A.: Die Bundeswehr begründet zunächst, wie Truppenverpflegung aussehen soll: bedarfsgerecht, vollwertig, ernährungsphysiologisch ausgewogen und an den Erkenntnissen der Ernährungswissenschaft orientiert. Die Bundeswehr ist der Meinung, dass vegane Ernährung diesen Vorgaben nicht entspricht.

    Inwiefern nicht?

    Patrick A.: Die Bundeswehr orientiert sich eng an den Empfehlungen der Deutschen Gesellschaft für Ernährung. Diese weist zwar auf kritische Nährstoffe hin, macht jedoch auch deutlich, dass eine gut geplante vegane Ernährung bedarfsdeckend und gesundheitsförderlich sein kann. Zudem ergäben sich Chancen, die Klimabilanz der Bundeswehr zu verbessern und als zeitgemäßer Arbeitgeber wahrgenommen zu werden.
    Martin A. und Patrick A.

    Oberstleutnant Martin A. und Korvettenkapitän Patrick A. sind Offiziere der Bundeswehr. Während Martin A. (36) aus dem Bereich Operative Kommunikation kommt und in seiner letzten Verwendung Kompaniechef war, fuhr Patrick A. (35) bisher unter anderem als Wachoffizier und Verantwortlicher für den Gefechtsdienst auf Marineschiffen zur See. Beide leben aus ethischen Gründen vegan und teilen hier ausschließlich ihre persönlichen Einblicke und Einschätzungen.

    Die Bundeswehr lehnt nicht den Mehraufwand ab, sondern argumentiert mit dem Nährstoffbedarf der Soldat:innen?

    Patrick A.: Sie geht von einem Mangel kritischer Nährstoffe aus und davon, dass vegane Ernährung qualifiziert begleitet werden müsste. Das könne nicht geleistet werden.

    Welches Angebot gibt es derzeit für Ve­ga­ne­r:in­nen in der Kantine oder bei einem Manöver?

    Patrick A.: Es gibt kein reguläres veganes Angebot. Das Essen ist mischköstlich, stets mit einer vegetarischen Variante. Wir plädieren für eine ernstzunehmende vegane Alternative. Wobei es bei der bedarfsdeckenden veganen Verpflegung eine große Rolle spielt, dass industriell verarbeitete Lebensmittel gemieden und möglichst vollwertige pflanzliche Kost zum Einsatz kommt. Wenn das in der Bundeswehr fest auf dem Verpflegungsplan stehen soll, müssten diese Komponenten zu einem Menü arrangiert und durch die Truppenküchen ausgegeben werden.

    Das passiert nicht?

    Patrick A.: Einen veganen Menüvorschlag schließt die aktuelle Vorschriftenlage kategorisch aus. Dabei entspräche ein solches Angebot einfach der gesellschaftlichen Realität. Einen Hinweis liefern da flexitarische Ernährungsgewohnheiten. Ich sehe viele fleischessende Kameradinnen und Kameraden das vegetarische Angebot bestellen. Wenn das Angebot da ist, wird es genutzt. Bei veganer Kost wird das ähnlich sein.

    Warum sind Sie Veganer geworden?

    Martin A.: Ich habe mich schon vor Jahren mit tierrechtlichen Aspekten befasst. Wenn man mit offenen Augen durch die Welt geht, kommt man um schockierende Bilder aus der Tierhaltungsindustrie, die auch im Rahmen des rechtlich Zulässigen entstehen, kaum herum. Irgendwann war mir das Verdrängen schlicht nicht mehr möglich.

    Patrick A.: Das kann ich unterstreichen, gerade die Bilder von häufig geradezu missbräuchlichen Methoden in der Haltung sogenannter Nutztiere müssen einen zum Umdenken bringen.

    Martin A., Sie sind wegen Ihrer Forderung nach veganer Verpflegung sogar vor Gericht gegangen. Mit Erfolg?

    Martin A.: In dem Verfahren ging es um Verpflegungspauschalen. Ich habe gegen Abrechnungen geklagt, die mir unterstellten, am Verpflegungssystem der Bundeswehr teilnehmen zu können – was mir praktisch jedoch nicht möglich war. Das Gericht hat den Kern meines Anliegens mit einer sehr ausführlichen Urteilsbegründung gestützt. Mir ging es hier vorrangig darum, zu verdeutlichen, dass die vegane Lebensweise grundrechtlichen Schutz genießt.

    Was stand in der Begründung?

    Martin A.: Das Gericht war überzeugt, dass meine ethisch begründete Entscheidung vegan zu leben in den Schutzbereich der Gewissens- und Weltanschauungsfreiheit fällt. Gleichzeitig hat es festgestellt, dass mir eine Teilnahme am derzeitigen Verpflegungsangebot der Bundeswehr nicht möglich ist.

    In der Praxis hat das Gerichtsurteil aber nichts verändert.

    Martin A.: Auf den ersten Blick nicht. Aus dem Urteil leitet sich kein unmittelbarer Anspruch auf vegane Verpflegung ab. Doch das gerichtlich umfassend mitgetragene Argument, dass der Veganismus eine verfassungsrechtlich schützenswerte Lebensweise ist, kann nun anderen vegan lebenden Soldatinnen und Soldaten helfen.

    Gibt es denn Schritte der Bundeswehr auf Sie zu?

    Martin A.: Wir erkennen durchaus etwas Aufmerksamkeit für das Thema. Vergleichsweise prominent erwähnt der jüngste Bericht der Wehrbeauftragten nun das zweite Jahr in Folge die Anliegen von Veganerinnen und Veganern in der Bundeswehr.

    Aber in der Kantine sehen Sie davon noch nichts.

    Martin A.: Konkrete Vorhaben sind uns nicht bekannt, nein. Allerdings ist uns auch bewusst, dass eine Organisation mit den Personalzahlen und den logistischen Anforderungen, wie sie die Bundeswehr hat, nicht von heute auf morgen Entscheidungen solcher Tragweite treffen wird.

    Wie wollen Sie die Bundeswehr überzeugen?

    Martin A.: Eines der größten Hindernisse scheint die Position der Deutschen Gesellschaft für Ernährung darzustellen. Im internationalen Vergleich ist die DGE noch relativ vorsichtig, sich für eine gänzlich vegane Verpflegung auszusprechen. Jedoch nicht, weil es nicht möglich wäre, sondern weil sie der Bevölkerung mehrheitlich eher nicht zutraut, sich umfassend genug mit der eigenen Ernährung auseinanderzusetzen.

    Ist damit überhaupt Bewegung in der Sache denkbar?

    Martin A.: Die Frage ist doch, sind die Streitkräfte gut beraten, die unumgänglich zunehmende Zahl an Veganerinnen und Veganern in der Bundeswehr zu ignorieren, während die DGE zwar Sorge äußert, aber dennoch bestätigt, dass eine gut geplante pflanzliche Ernährung bedarfsdeckend und gesundheitlich vorteilhaft sein kann? Wir können uns diesem Wandel noch lange entgegenstemmen. Doch verzichten wir damit auf die bereits genannten Chancen.

    Wie glauben Sie, verändern Sie als Veganer den Blick auf die Bundeswehr?

    Patrick A.: Ich denke, die Bundeswehr ist heute diverser als viele Außenstehende es glauben mögen. Wir sind Menschen mit unterschiedlichen Religionen, Interessen, Neigungen und eben Ernährungsgewohnheiten.

    Wenn Sie sagen, die Bundeswehr ist diverser, als man es von außen annimmt, ist sie auch linker?

    Patrick A.: Die vegane Ernährung ist ein buchstäblich junges Thema, nachweislich insbesondere bei den 14- bis 29-Jährigen. Und all jenen würde ich pauschal keine politische Orientierung unterstellen. Der Veganismus ist im Mainstream angekommen.

    Martin A.: Wenn wir für junge Menschen, die wir dringend brauchen, auch künftig eine Option darstellen wollen, müssen wir uns einer Vielzahl an Themen stellen – dazu zählt zeitgemäße Verpflegung. Ich sehe auch keinen Widerspruch zwischen Militärdienst und Veganismus. Ich verstehe meinen Dienst im Kern als das Eintreten für Schutzlose, wenn nötig mit zwingender Gewalt. Die Entscheidung für eine möglichst tierleidfreie Lebensweise führt in meinem Fall, auch ganz ohne politische Verortung, zu einer noch deutlicheren Übereinstimmung meiner persönlichen und dienstlichen Wertvorstellungen.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Am_deutschen_Wesen_mag_die_Welt_genesen

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Emanuel_Geibel

    #militaire #alimentation #éthique #véganisme #wtf

  • Hobby Club’s Missing Balloon Feared Shot Down By USAF | Aviation Week Network
    https://aviationweek.com/defense-space/aircraft-propulsion/hobby-clubs-missing-balloon-feared-shot-down-usaf

    Voilà un article qui confirme ma conviction que le militaire réunit l’élite des idiots de chaque pays. En France j’ai entendu l’expression « plus con tu meurs ». Je commence à en saisir la signification tragique. En effet il faut une sacrée dose d’idiotie pour mourir pour son pays. Là les choses sont moins graves. L’armée de l’air étatsunienne a dépensé quelques millions pour des missiles Sidewinder afin de pulvériser des jouets aeronautiques C’est un fait d’armes digne de la sérîe télévisée Space Force . J’adore les militaires quand ils nous font rire.

    https://www.youtube.com/watch?v=xDLvUqhwHZc

    16.2.2023 by Steve Trimble - A small, globe-trotting balloon declared “missing in action” by an Illinois-based hobbyist club on Feb. 15 has emerged as a candidate to explain one of the three mystery objects shot down by four heat-seeking missiles launched by U.S. Air Force fighters since Feb. 10.

    The club—the Northern Illinois Bottlecap Balloon Brigade (NIBBB)—is not pointing fingers yet.

    But the circumstantial evidence is at least intriguing. The club’s silver-coated, party-style, “pico balloon” reported its last position on Feb. 10 at 38,910 ft. off the west coast of Alaska, and a popular forecasting tool—the HYSPLIT model provided by the National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA)—projected the cylindrically shaped object would be floating high over the central part of the Yukon Territory on Feb. 11. That is the same day a Lockheed Martin F-22 shot down an unidentified object of a similar description and altitude in the same general area.

    There are suspicions among other prominent members of the small, pico-ballooning enthusiasts’ community, which combines ham radio and high-altitude ballooning into a single, relatively affordable hobby.

    “I tried contacting our military and the FBI—and just got the runaround—to try to enlighten them on what a lot of these things probably are. And they’re going to look not too intelligent to be shooting them down,” says Ron Meadows, the founder of Scientific Balloon Solutions (SBS), a Silicon Valley company that makes purpose-built pico balloons for hobbyists, educators and scientists.

    The descriptions of all three unidentified objects shot down Feb. 10-12 match the shapes, altitudes and payloads of the small pico balloons, which can usually be purchased for $12-180 each, depending on the type.

    “I’m guessing probably they were pico balloons,” said Tom Medlin, a retired FedEx engineer and co-host of the Amateur Radio Roundtable show. Medlin has three pico balloons in flight in the Northern and Southern hemispheres.

    Aviation Week contacted a host of government agencies, including the FBI, North American Aerospace Defense Command (NORAD), the National Security Council (NSC) and the Office of the Secretary of Defense for comment about the possibility of pico balloons. The NSC did not respond to repeated requests. The FBI and OSD did not acknowledge that harmless pico balloons are being considered as possible identities for the mystery objects shot down by the Air Force.

    “I have no update for you from NORAD on these objects,” a NORAD spokesman says.

    On Feb. 15, NSC spokesman John Kirby told reporters all three objects “could just be balloons tied to some commercial or benign purpose,” but he did not mention the possibility of pico balloons.

    Launching high-altitude, circumnavigational pico balloons has emerged only within the past decade. Meadows and his son Lee discovered it was possible to calculate the amount of helium gas necessary to make a common latex balloon neutrally buoyant at altitudes above 43,000 ft. The balloons carry an 11-gram tracker on a tether, along with HF and VHF/UHF antennas to update their positions to ham radio receivers around the world. At any given moment, several dozen such balloons are aloft, with some circling the globe several times before they malfunction or fail for other reasons. The launch teams seldom recover their balloons.

    The balloons can come in several forms. Some enthusiasts still use common, Mylar party balloons, with a set of published calculations to determine the amount of gas to inject. But the round-shaped Mylar balloons often are unable to ascend higher than 20,000-30,000 ft., so some pico balloonists have upgraded to different materials.

    Medlin says he uses a foil balloon sold by Japanese company Yokohama for $12. The material has proven to be resilient for long periods at high altitude, he says, even if the manufacturer never intended the balloon to be used for that purpose. An alternative is Meadows’ SBS, which makes a series of balloons designed specially for circumnavigational flights.

    The pico-ballooning community is nervous about the negative attention by some members of Congress and the White House, who have called the objects shot down at altitudes of 20,000-40,000 ft. dangerous to civil aviation.

    “We did assess that their altitudes were considerably lower than the Chinese high-altitude balloon and did pose a threat to civilian commercial air traffic,” Kirby says. “And while we have no specific reason to suspect that they were conducting surveillance of any kind, we couldn’t rule that out.”

    In fact, the pico balloons weigh less than 6 lb. and therefore are exempt from most FAA airspace restrictions, Meadows and Medlin said. Three countries—North Korea, Yemen and the UK­—restrict transmissions from balloons in their airspace, so the community has integrated geofencing software into the tracking devices. The balloons still overfly the countries, but do not transmit their positions over their airspace.

    The community is also nervous that their balloons could be shot down next. Medlin says one of his balloons—call sign W5KUB-112—is projected by HYSPLIT to enter U.S. airspace on Feb. 17. It already circumnavigated the globe several times, but its trajectory last carried the object over China before it will enter either Mexican or U.S. airspace.

    “I hope,” Medlin said, “that in the next few days when that happens we’re not real trigger-happy and start shooting down everything.”
    What Is a Pico Balloon?

    Pico balloons are typically about 3 ft. in diameter on the ground before they are launched. As they ascend to altitudes of 20,000-50,000 ft., the super-pressure balloon envelope expands by about 2-3 times in size and achieves neutral buoyancy, allowing them to float at a roughly consistent altitude. Wind currents then push them through the atmosphere, with some balloons capable of circling the world several times before they pop or fall.

    The balloon owners keep track of them through HF and VHF/UHF radio links. A small GPS tracking device is attached to the balloon by a tether. The balloon broadcasts its position using the WSPR protocol on HF and the ASPR standard for line-of-sight on VHF/UHF. Most pico balloons lack the lifting power to carry batteries, so the tracking coordinates usually are broadcast in daylight hours, with tiny attached solar arrays sending power to the transmitter.

    #militaire #wtf

  • Pas coconstruire, Seulement Nous Utiliser : le SNU et l’éducation populaire, un rendez-vous raté – L’allume feu
    https://allume-feu.tila.im/index.php/2023/01/30/pas-coconstruire-seulement-nous-utiliser-le-snu-et-leducation-popula

    La recette pour un SNU réussi selon le gouvernement ? On prend des gens qui n’ont pas du tout la même fonction, ni le même but, ni la même culture, et qui ne travaillent jamais ensemble, on mélange tout ça sans préparation et… PAF ! ça fait n’importe quoi. J’ai été témoin d’incompréhensions, de contradictions, de disputes mêmes, en pleine réunion, de ces différents acteurs, chacun voulant faire comme il a l’habitude de faire et ne comprenant pas la même chose des objectifs du SNU.

    Par exemple, alors que je tentais de me faire recruter comme chef de centre (directeur de séjour de cohésion) pour le compte de mon association, je passe en entretien d’embauche. Je suis reçu par une fonctionnaire de la jeunesse et des sports, un militaire, et le recteur d’académie de l’Éducation nationale. En vient une discussion sur la pédagogie à appliquer.

    Ayant bien révisé mes circulaires (et étant issu de l’éducation populaire), je sais que le gouvernement a demandé de réduire au minimum les activités en pédagogie descendante, pour préférer des pédagogies participatives ou par le jeu. Je défends donc cette conception et, puisqu’elle vient d’un document du ministère, ne me doutant pas une minute de la controverse que j’allais soulever. En effet, le militaire n’est pas d’accord : le séjour de cohésion doit être uniforme partout en France et donc on ne peut pas se permettre de pédagogies autres que descendantes. Je vois l’horreur sur le visage de la fonctionnaire de la jeunesse et des sports, qui tente de nuancer ses propos. Le militaire ne l’accepte pas et rebondit. S’en est suivi un dialogue de sourds à la limite de la dispute durant 5 bonnes minutes entre les deux gestionnaires du projet, devant un candidat à l’embauche. Pour ceux qui se demanderaient quel était l’avis du recteur d’académie, il était à moitié en train de dormir sur son bureau. La fonctionnaire de la jeunesse et des sports me rappelle quelques jours après pour me signifier que je ne suis pas pris… et me précise que c’est bien dommage car c’est le militaire tout seul qui n’a pas voulu ! Quelle formidable synergie entre collègues !

    #snu #armée #militaire #éducation

  • Only about a third of the FY2023 spending bill is for programs unrelated to military and law enforcement
    https://stephensemler.substack.com/p/only-about-a-third-of-the-fy2023

    All appropriations considered : Department of Defense and Military Construction and Veterans Affairs appropriations bills ; Department of Homeland Security Title II provisions (Customs and Border Protection ; Immigration and Customs Enforcement ; Transportation Security Administration ; Coast Guard provisions in DHS ; Secret Service ; FEMA police grants) ; State and Local Law Enforcement Assistance and COPS Program ; Bureau of Prisons ; Alcohol, Tobacco, and Firearms ; Drug Enforcement Administration ; Marshals Service ; Parole Commission ; Federal Bureau of Investigation ; DOJ National Security Division ; Interagency Crime and Drug Enforcement ; the military aid portion of the Additional Ukraine Supplemental Appropriations Act, 2023 ; DOD and BOP facilities in the Disaster Supplemental Appropriations Act, 2023 ; State Department Title IV, International Security Assistance ; National Nuclear Security Administration.

    #états-unis

  • L’armée britannique en renfort pour remplacer les grévistes des secteurs critiques afp/ami - RTS
    https://www.rts.ch/info/monde/13610635-larmee-britannique-en-renfort-pour-remplacer-les-grevistes-des-secteurs

    L’armée britannique sera appelée en renfort pour remplacer des travailleurs grévistes dans certains secteurs sensibles comme la police aux frontières ou les ambulances, a indiqué jeudi le gouvernement. Le pays est confronté à des débrayages à répétition, dans un contexte d’augmentation du coût de la vie.

    « Ces grèves récurrentes vont perturber tout le monde, et cela inclut notre personnel militaire qui devra, malheureusement, se mobiliser et remplir certaines des fonctions vitales dont nous avons besoin pour que le pays continue de fonctionner », a indiqué à la presse un porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak.

    Face à la multiplication des appels à la grève dans le transport ferroviaire, la santé, le courrier et la logistique ou encore la police aux frontières, le gouvernement avait déjà prévenu qu’il envisageait de recourir à l’armée.

    « Des discussions sont en cours avec le ministère de la Défense » pour que des militaires remplacent des ambulanciers grévistes, au moment où le système public de santé vit une crise inédite, en particulier dans les services d’urgence, a précisé le porte-parole. Les infirmières seront ainsi en grève deux jours en décembre, une première à l’échelle nationale depuis plus de 100 ans.

    Formation en vue de l’engagement
    Par ailleurs, des militaires sont « en cours de formation » pour soutenir la police aux frontières, a ajouté le porte-parole. Quelque 2000 militaires seraient ainsi en train d’être formés, a précisé la ministre de l’Education Gillian Keegan, jeudi matin sur Sky News.

    Mercredi, le syndicat PCS a lancé un appel à la grève pour les agents de la police aux frontières de plusieurs aéroports britanniques au moment des fêtes de fin d’année, laissant augurer d’importantes perturbations notamment à Heathrow et Gatwick.

    Ce recours à l’armée ne serait pas unanimement apprécié dans les rangs des militaires, selon des informations rapportées par le quotidien The Telegraph.

    Contexte d’inflation
    Ces grèves interviennent par ailleurs sur fond de revendications salariales dans un contexte d’inflation dépassant les 10% qui provoque une sévère crise du coût de la vie.

    Si les négociations ont abouti dans certaines entreprises, elles semblent au point mort dans plusieurs secteurs et le gouvernement a durci son discours ces derniers jours.

    Le Premier ministre Rishi Sunak a promis mercredi de mettre en place de « nouvelles lois dures » pour lutter contre les conséquences des grèves.

    #grève #greve #salaires #Transports #perturbations #luttes_sociales #militaires

  • Var : un incendie se déclare dans un vaste camp militaire à Canjuers, 200 hectares brûlés - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/var-un-incendie-se-declare-dans-un-vaste-camp-militaire-a-canjuers-200-he

    Pour l’instant, le feu a progressé dans une zone « polluée, c’est-à-dire où il y a des obus et des explosifs non explosés et où pour raison de sécurité les pompiers ne peuvent pas pénétrer », indiquent les soldats du feu.

    Un incendie causé par un tir d’artillerie ...

    #trop_cons

  • Soupçons de viol : non-lieu pour les six pompiers de Paris accusés par une touriste norvégienne - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/soupcons-de-viol-non-lieu-pour-les-six-pompiers-de-paris-accuses-par-une-

    La juge d’instruction a concentré son analyse sur la notion de consentement. Elle estime que rien ne permet de remettre en cause la version des militaires, qui décrivaient d’une relation sexuelle librement consentie avec cette jeune Norvégienne, à la caserne Plaisance en mai 2019.

  • #Chili : la lutte #Mapuche continue sous état d’urgence
    https://fr.squat.net/2022/01/27/chili-la-lutte-mapuche-continue-sous-etat-durgence

    Dans une partie des zones mapuche, soit les quatre provinces de Bío Bío, #Arauco, #Malleco et #Cautín, l’Etat chilien a décrété l’état d’urgence le 12 octobre dernier suite à l’offensive des groupes de lutte qui multiplient les attaques d’intérêts forestiers et les occupations de terres. Cela signifie notamment une augmentation de barrages policiers sur les […]

    #actions_directes #Amériques #arbres #Biobío #militaires

  • Nine staff infected with Covid-19 evacuated from Argentina’s Antarctic research base | South China Morning Post
    https://www.scmp.com/news/world/americas/article/3164203/nine-staff-infected-covid-19-evacuated-argentinas-antarctic

    Nine staff infected with Covid-19 evacuated from Argentina’s Antarctic research base
    For the first time since the start of the pandemic the coronavirus has reached an Argentine research base in Antarctica, causing the evacuation of nine unvaccinated staff who tested positive for Covid-19, an official said on Thursday.Twenty-four of the 43 scientists and military personnel at Argentina’s La Esperanza base have been infected, Patricia Ortuzar of the government’s National Directorate of the Antarctic said.Nine of the 24, who have no symptoms, were evacuated to Buenos Aires by helicopter as a precaution.They had been in Antarctica since before the start of Argentina’s vaccination campaign in 2021, and were due to travel to the capital to be jabbe.
    They had decided to wait to get their shots in Argentina, fearing having to deal with possible side effects in the extreme environment that is Antarctica.Previously, Covid-19 cases were reported at a Belgian research station in the icy continent in December 2021.The situation at La Esperanza base was “under control”, said Ortuzar.The other 15 coronavirus-positive staff, also asymptomatic, remained at the base with the rest of the team. All are vaccinated.The La Esperanza base, built in 1952 in the extreme northwest of Antarctica, is one of 13 belonging to Argentina – six of them permanent.In the winter months, Argentina has some 200 scientists, military personnel and assistants at its permanent bases, a number that roughly doubles in summer.The outbreak at La Esperanza started on January 12, when a base occupant was likely infected by a new arrival, said Ortuzar.To prevent infection at its Antarctic outposts, Argentina has isolated and tested some 300 scientists and military personnel since December aboard an icebreaker which is currently bringing them back to Antarctica.Like many other countries, Argentina is battling a third pandemic wave, with more than 100,000 cases reported daily.The South American country of 45 million people has registered more than 7.4 million infections since March 2020, and 118,000 deaths.

    #Covid-19#migrant#migration#argentine#antartique#sante#immigration#virus#pandemie#militaire#scientifique#vaccination

  • Les militaires américains basés au Japon, jugés responsables de la propagation d’Omicron dans l’Archipel
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/11/les-militaires-americains-bases-au-japon-juges-responsables-de-la-propagatio

    Les militaires américains basés au Japon, jugés responsables de la propagation d’Omicron dans l’Archipel. La libre circulation des soldats américains stationnés dans l’Archipel, qui sont exemptés des règles de quarantaine et des tests aux frontières, est soupçonnée de contribuer au rebond de l’épidémie.La propagation du variant Omicron au Japon ravive les débats sur le statut spécial dont bénéficient les militaires américains stationnés dans l’Archipel. Jugés en partie responsables de la nouvelle vague, ces militaires ont accepté, avec retard et après de multiples requêtes du gouvernement nippon, de restreindre, à partir du lundi 10 janvier et « pendant deux semaines », leurs activités « non essentielles » hors des bases. Ils ont aussi réinstauré le port du masque obligatoire en extérieur et les tests pour le personnel arrivant de l’étranger. Le ministre des affaires étrangères japonais, Yoshimasa Hayashi, avait auparavant « insisté pour un renforcement des mesures de prévention » et le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno, avait fait part de ses « fortes préoccupations » sur la situation dans les bases, alors que le Japon vit une résurgence des contaminations à l’échelle nationale, 6 436 cas de Covid-19 le 10 janvier, contre 574 le 1er janvier.
    L’armée américaine est soupçonnée de contribuer au rebond de l’épidémie dans le pays, car l’essentiel des cas vient d’Okinawa (sud). Ce petit archipel abrite plus de 60 % des 50 000 GI du Japon. Les premières contaminations de la dernière vague auraient été détectées fin décembre sur la base américaine de Camp Hansen. Le 8 janvier, Okinawa enregistrait 1 759 cas en une journée, un record depuis le début de la pandémie, dans cette préfecture de 1,5 million d’habitants, qui n’inclut pas les cas des bases américaines, qui s’élevait à 547 le même jour. Le gouverneur, Denny Tamaki, partisan de la réduction des forces américaines dans son département, a fait part de sa « colère » face à la « hausse alarmante » des contaminations.Cela a a des conséquences sérieuses puisque 485 médecins et infirmières cas contacts d’Okinawa ont dû cesser le travail, alors que le taux d’occupation des lits réservés au Covid-19 augmente vite. Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima ont réimposé, le 9 janvier, des restrictions à l’ouverture des bars et restaurants et appelé la population à limiter les déplacements.La situation a ravivé les questions sur le statut des forces américaines du Japon (Status of Forces Agreement (SOFA), défini en 1960, lors de la signature du traité bilatéral de sécurité. Ce cadre offre une quasi-extraterritorialité aux bases américaines et une forme d’impunité aux militaires, facteur de mécontentement à chaque fait divers impliquant un GI. L’article 8 du SOFA les exempte aussi des procédures imposées aux frontières, y compris, donc, les règles strictes de quarantaine et de tests imposées par Tokyo.Dans un éditorial du 6 janvier, le quotidien de centre gauche Asahi qualifiait le SOFA d’« échappatoire » ayant permis à Omicron de se propager au Japon. L’agence de presse Jiji regrettait, le 9, un statut qui « entrave le contrôle du virus aux frontières ».Le mécontentement est vif, car les autorités américaines ont admis, en décembre, que l’ensemble des forces du Japon n’étaient plus testées depuis le 3 septembre. Elles sont critiquées pour ne pas donner d’informations sur les cas contacts, à la différence des forces américaines de Corée du Sud, plus transparentes.
    Des mesures de prévention ont été prises, mais le premier ministre, Fumio Kishida, attaché à l’alliance bilatérale dans un contexte de tension croissante avec la Chine et la Corée du Nord, exclut toute révision du statut. En décembre, le Japon a même accepté de payer plus pour la présence militaire américaine, validant une enveloppe de 8 milliards d’euros pour les cinq prochaines années, en hausse de 573 millions d’euros par rapport à la période précédente.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#etatsunis#sante#militaire#contamination#epidemie#omicron#virus#frontiere#circulation#controle#depistage

  • Silat al-Harithiya (Palestine) : les forces de l’ordre israëliennes démolissent six maisons palestiniennes
    https://fr.squat.net/2021/12/21/silat-al-harithiya-palestine-les-forces-de-lordre-israeliennes-demolissent

    Lundi 20 décembre 2021, dans le village de Silat al-Harithiya, près de Jénine, les forces de l’ordre israëliennes ont prévenu des familles palestiniennes de leurs intentions de démolir leurs six maisons. Les soldats israëliens les ont perquisitionnées, mises sens dessus-dessous, et sont repartis après avoir menacé tout le monde et tiré une douzaine de coups […]

    #expulsion #militaires #Moyen-Orient #Palestine/Israël

  • Tod eines opportunistischen Killers
    https://www.heise.de/tp/features/Tod-eines-opportunistischen-Killers-6222916.html?seite=all

    20.10.2021 von Gerd Roettig - Colin Powell zeigt vor den UN am 5. Februar 2003 eine Ampulle, vermeintlich mit Milzbranderregern. Der Irak, sagte er, verfüge wahrscheinlich über solche Massenvernichtungswaffen. Bild: U.S. Government

    Colin Powell war nicht der größte Lügner der Regierung Bush Juniors. Bei der Durchsetzung des Angriffskriegs auf den Irak vor knapp zwei Jahrzehnten spielte er aber eine Schlüsselrolle.

    Der vor wenigen Jahren verstorbene Schriftsteller #Gore_Vidal beschrieb seine Heimat einst als United States of Amnesia, als Land des Vergessens. Vidal, einer der scharfzüngigsten Kritiker der Regierung Georg W. Bushs – oder, wie er sie selbst nannte, #Cheney-Bush-Junta – befürchtete bereits damals, dass deren völkerrechtliche Verbrechen in Serie nicht nur nicht aufgeklärt zu werden drohten, sondern alsbald historisch verklärt werden würden.

    Diese Befürchtung bestätigte sich einmal mehr vor wenigen Monaten, als auch hiesige Medien den Tod von Ex-Pentagon-Chef Donald Rumsfeld mit ausgesprochen milden Tönen quittierten. Gegen den notorischen Scharfmacher und Hauptarchitekten des neokonservativen Programms einer über Leichen gehenden US-Hegemonie war immerhin auch hierzulande Klage wegen Kriegsverbrechen, gefährlicher Körperverletzung und Verstoßes gegen die UN-Folterkonvention eingereicht worden, woran sich offenbar nur noch die Wenigsten zu erinnern vermochten.

    Mit Colin Powell ist gestern nun ein weiteres führendes Mitglied der ersten Regierung Georg W. Bushs im Alter von 84 Jahren gestorben. Und erneut kommen die meisten Nachrufe einer Geschichtsfälschung gleich, in dem sie Powell beinahe als naives Opfer einer Politik beschreiben, für die er selbst nicht gestanden hätte.

    Anders als Rumsfeld, der sich in seiner politischen Laufbahn schon früh als aktiver Kriegstreiber empfahl, nahm Powell tatsächlich stets die Rolle des befehlsergebenen Soldaten ein, mithilfe derer er sich auch in der US-amerikanischen Öffentlichkeit einen Nimbus von Glaubwürdigkeit und Integrität zu erkaufen wusste:

    Ein soziales Kapital, das der Regierung Bush-Cheney sehr zupasskam, als es darum ging, die Weltöffentlichkeit mit dem Lügenmärchen von Saddam Husseins Massenvernichtungswaffen hinters Licht zu führen und die US-Gesellschaft für den völkerrechtswidrigen Angriffskrieg gegen den Irak zu mobilisieren.

    Powells spätere Behauptung, dass seine 2003 vor den UN abgelegte Falschaussage auf einem „großen Versagen der Geheimdienste“ gründete, ist gelinde gesagt wenig glaubhaft.

    Powell trug mit seiner UN-Rede zum Krieg bei

    Selbst Powells ehemaliger Stabschef Lawrence Wilkerson urteilte später, dass die Rede sowohl wegen ihrer „Unaufrichtigkeit“ als auch wegen Powells „Gravität“ einen entscheidenden „Beitrag der zweijährigen Bemühungen der Bush-Regierung leistete, die Amerikaner für den Krieg zu gewinnen“.

    „Diese Bemühungen“, schrieb Wilkerson 2018, „führten zu einem Krieg, der zu katastrophalen Verlusten für die Region und die von den USA geführte Koalition führte und den gesamten Nahen Osten destabilisierte“.

    Trotz millionenfachen Leids, unzählbarer Toten und einer auf absehbare Zeit hoffnungslosen Lage eines mutwillig zerstörten Staates, der erst durch die US-Invasion zum Exporteur terroristischer Gewalt wurde, blieben die Hauptakteure unbehelligt.

    Während Georg W. als welpenmalender netter Onkel auch in Talkshows des liberalen Mainstreams wieder gern gesehener Gast ist und Dick Cheney immer noch damit beschäftigt sein dürfte, sein in Öl- und Waffenindustrie gemachtes Geld zu zählen, äußerte Powell bereits 2005, seine Rede vor der UN-Vollversammlung zu bereuen, und befreite dabei gleichzeitig Leute wie Ex-CIA-Chef George Tenet von ihrer Verantwortung.

    Dabei hatte der „gute Soldat“ (Powell über Powell) bereits seine frühe Karriere damit begründet, stets das zu liefern, was seine Vorgesetzten von ihm hören wollten.

    1968 war der damals Anfang Dreißigjährige im Dienstgrad eines Majors nach #Vietnam versetzt und zu jener Division abkommandiert worden, aus deren Reihen nur kurze Zeit zuvor das Massaker von Mỹ Lai begangen worden war: Diesem waren mehr als 500 vietnamesischen Zivilisten zum Opfer gefallen, was nach Bekanntwerden wesentlich zum Anwachsen der Antikriegsproteste in den USA führen sollte.

    Eine direkte Mittäterschaft an diesen Kriegsverbrechen ist Powell nicht anzulasten. Sehr wohl war er aber Teil der Vertuschung und des Stillschweigens durch die US-Armee.

    In Berichten an die Armeeführung spielte Powell die Gewaltexzesse als Ausrutscher herunter. Hinweisen auf andere Kriegsverbrechen ging er nur halbherzig nach: „Es mag vereinzelte Fälle von Misshandlung von Zivilisten und Kriegsgefangenen geben, aber dies spiegelt keineswegs die allgemeine Haltung der gesamten Division wider.“

    Die Beziehungen zwischen den US-amerikanischen Soldaten und der vietnamesischen Bevölkerung seien vielmehr ausgezeichnet.

    Powell sagte, was seine Vorgesetzten hören wollten

    Diese Haltung, seinen Vorgesetzten genau das zu sagen, was sie hören wollten, und nicht die Wahrheit zu sagen, wurde zu einem der Markenzeichen der militärischen Karriere Powells, auf deren Höhepunkt er es zum Vier-Sterne-General brachte und als solcher federführend an der US-Invasion in #Panama (1989) und des Zweiten Golfkrieges (1991) beteiligt war.

    Auch seine Auffassung von Recht und Unrecht dürfte Powell bereits aus dem Vietnamkrieg mitgebracht haben, der Vieles der von Bush und Konsorten begonnenen und unter Obama fortgesetzten Kriegsserie im Nahen Osten vorweggenommen hatte. In seinen Vietnam-Memoiren aus den 90er-Jahren erinnerte sich Powell:

    Wenn ein Hubschrauber einen Bauern in einem schwarzen Pyjama entdeckte, der auch nur entfernt verdächtig aussah, umkreiste der Pilot ihn und feuerte auf ihn. Wenn er sich bewegte, wurde dies als Beweis für feindliche Absichten gewertet, und der nächste Schuss fiel nicht vor ihm, sondern auf ihn. Brutal? Das mag sein (….) Aber das Töten oder Getötetwerden im Gefecht führt dazu, dass die Wahrnehmung von Recht und Unrecht getrübt wird.
    Colin Powell

    Wie sehr durch die ewig dauernden Kriege die Wahrnehmung von Recht und Unrecht auch jenseits der Gefechte getrübt ist, zeigt nun die Mystifizierung Powells, die dessen Tod unmittelbar folgt.

    Sie macht vor dem „progressiven“ Lager nicht halt. Jamaal Bowman, afroamerikanischer Kongressabgeordneter und Mitglied der Democratic Socialists twitterte Stunden nach Powells Tod, dass für ihn als schwarzer Mann, „der gerade versuchte, die Welt zu verstehen, Colin Powell eine Inspiration“ gewesen sei. „Er stammte aus New York City, besuchte das City College und stieg in die höchsten Ränge unserer Nation auf.“

    In der Tat gehörte Colin Powell einer Generation Afroamerikaner an, für die das Militär neben dem Hochleistungssport eine der sehr wenigen Möglichkeiten sozialen Aufstiegs in einer zutiefst rassistischen und segregierten Gesellschaft bot.

    Gleichzeitig sollte dies nicht vergessen machen, dass Powell dabei Nutznießer von Kämpfen anderer war, für die er selbst nie bereit zwar, sich einzusetzen.

    Der Bürgerrechtsaktivist Kwame Ture machte bereits in einem Fernsehinterview 1995 darauf aufmerksam, dass Powell seine Position als ranghoher Militär ironischerweise den Errungenschaften der Bürgerrechtskämpfe im Allgemeinen und dem Wirken von #Martin_Luther_King im Besonderen zu verdanken habe.

    Letzterer hatte seinen Einsatz für die Emanzipation der Schwarzen in den USA in dem gleichen Schicksalsjahr #1968 mit dem Leben bezahlen müssen, als Ersterer mit seiner soldatischen Karriere in Vietnam durchstartete.

    Für Kwame Ture gab es bereits damals keinen Zweifel: „Mr. Powell ist ein Lügner. Mr. Powell ist ein Verräter an seinem Volk, und Mr. Powell ist ein Verräter an der Menschheit. Wenn Sie King lieben, können Sie Powell niemals lieben.“

    #USA #impérialisme #guerre #histoire #militaire