• La « balle intelligente » suivra sa cible | Big Browser
    http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/04/29/une-fois-tiree-la-balle-intelligente-suit-sa-cible

    ’"Exacto", un prototype de « balle intelligente » qui peut changer de trajectoire après avoir été tirée pour toucher une #cible_mouvante sans difficulté, résume The Verge. Le but officiel est d’aider les #snipers lors des opérations extérieures.
    #vidéo diffusée par les #militaires américains...

  • Faut-il avoir peur des robots tueurs ?
    http://www.20minutes.fr/monde/1588855-20150416-faut-avoir-peur-robots-tueurs

    Certains considèrent, comme le spécialiste de la robotique Ronald Arkin que la solution serait d’implanter dans les RLA des « logiciels éthiques » reprenant les normes internationales en vigueur pour s’assurer qu’ils les respectent strictement. « La machine n’a pas d’interprétation globale et évolutive, pas d’empathie ni de conscience des conséquences de ses actes. Elle commettra plus d’erreurs qu’un homme. Par ailleurs, ces systèmes étant voués à se diffuser, ils pourront tomber entre des mains faisant peu de cas d’un usage éthique et moral », répond Raja Chatila.

    #Armée #Drone_de_combat #Homicide #Intelligence_artificielle #Militaire #Robot #Robot_létal_autonome #Robotique

  • Cyberattaques : l’armée a activé pour la première fois une cellule de crise
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/17/cyberattaques-l-armee-a-active-pour-la-premiere-fois-une-cellule-de-crise_45

    L’état-major français des armées a activé pour la première fois de son histoire une cellule de crise cyber, depuis les attentats contre Charlie Hebdo et la menace d’attaques informatiques contre la France, dont les experts annonçaient le point d’orgue le 15 janvier.

    Une dizaine d’officiers ont été rassemblés au sein du Centre de planification et de conduite des opérations, CPCO, le centre névralgique à partir duquel sont commandées toutes les missions en cours des armées. Ces #militaires travaillent jour et nuit sans interruption depuis quelques jours. Ils font notamment la synthèse des informations liées à « l’adversaire » du moment, les groupes islamistes radicaux et djihadistes terroristes, surveillent la #toile et veillent à la protection des systèmes de la défense.

    Cela ne veut pas dire néanmoins que les attaques informatiques des jours derniers sont considérées comme graves par le ministère de la défense. Celles qui visent les opérateurs vitaux du pays sont même moins nombreuses qu’en temps normal , font savoir des sources militaires.

    Le groupe Anonymous, qui avait attaqué le site de la Direction de l’information et de la communication de la défense (Dicod) le 6 janvier pour venger la mort du militant #Rémi_Fraisse sur le site du barrage de Sivens s’est concentrés sur les groupes djihadistes. (...)

    #la_guerre_c'est_la_paix

  • L’US Air Force à la rescousse de ses pilotes de drones surmenés
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201501/15/01-4835604-lus-air-force-a-la-rescousse-de-ses-pilotes-de-drones-surmenes.p

    Ces pilotes sont dans une situation de « stress notable, du fait d’un rythme d’activité incessant », a souligné la secrétaire à l’US Air Force, Deborah Lee James dans une conférence de presse, au côté du chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Mark Welsh.

    Ils travaillent 6 jours par semaine, 13 ou 14 heures par jour, a-t-elle indiqué.

    Ils totalisent 900 à 1100 heures de « vol » par an en moyenne, contre 2 à 300 heures de vol pour un pilote d’avion.

    #Armée #Drone_de_combat #Drone_militaire #Guerre #Militaire #Pilote_d'avion #Syndrome_d'épuisement_professionnel #US_Air_Force #États-Unis

  • The Real Scale of U.S. Defense Spending
    Veronique de Rugy|Dec. 17, 2014
    http://reason.com/blog/2014/12/17/one-trillion-spent-on-war-in-afghanistan

    Remember back in 2002 when President Bush allegedly canned his chief economic advisor, Larry Lindsey, for saying that the wars in Iraq and Afghanistan could cost more than $100 billion? Well, it turns out Bush was right to fire him because his estimates were way off! So far the cost of the wars to U.S. taxpayers is nearly $3 trillion—a figure that could double in the future as the associated legacy costs (e.g., veteran healthcare benefits) mount.

    And it can’t all be blamed on President #Bush, because President #Obama hasn’t been the tightwad #peacenik that the military interventionists claim. According to a story in yesterday’s Financial Times, the war in Afghanistan has cost $1 trillion thus far and roughly 80 percent of that total was spent under the administration our Nobel Peace Prize winning president. (...)

    (...)

    Speaking of unforeseen defense costs, it is worth noting that the actual taxpayer cost of maintaining America’s global military presence and interventionist foreign policies is much higher than the Department of Defense’s budget. The chart below shows the real scale of the government’s spending on defense-related activities. The total for fiscal year 2013 is roughly $861 billion (not including interest which amounts to roughly $58 billion).

    #nobel_paix #base #militaire

  • Révélations sur les conversations des #gendarmes lors de la mort de Rémi #Fraisse
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/revelations-sur-les-conversations-des-gendarmes-lors-de-la-mort-de-remi-frai

    L’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, le jeune #manifestant de 21 ans, tué par une #grenade_offensive lancée par un gendarme lors des affrontements entre des opposants au projet de barrage de #Sivens (Tarn) et des #militaires, dans la nuit du 25 au 26 octobre, se révèle de plus en plus embarrassante pour les autorités.

    Selon des informations du Monde, les gendarmes ont tout de suite eu conscience de la gravité de la situation face à laquelle ils se trouvaient. C’est ce que révèle un procès-verbal daté du 29 octobre auquel nous avons eu accès, qui retranscrit les conversations des militaires sur place, enregistrées par la caméra d’un gendarme qui filme les affrontements.

    Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s’effondrer juste après le jet d’une grenade offensive, entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin. A 1 h 53, un militaire ordonne : « Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l’instant, on le laisse. » Les F4 désignent les grenades #lacrymogènes instantanées (GLI), dont l’usage a été aussi suspendu depuis par Beauvau.

    « IL EST DÉCÉDÉ LE MEC ! LÀ, C’EST VACHEMENT GRAVE »

    Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : « C’est bon, il va se relever ! Il va se relever, c’est bon ! » Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent. A 2 heures, « On y va ! », un peloton fait une sortie pour récupérer le blessé. Sur procès-verbal, les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse relèvent alors que le chef de l’unité demande à un de ses hommes « de soutenir ceux qui sont allés chercher le manifestant », sans préciser en quoi cela consiste.

    Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse. « Il respire ou quoi ? », s’inquiète le supérieur. L’infirmier de l’escadron tente alors les gestes de premiers secours. A 2 h 03, un gendarme s’écrie : « Il est décédé, le mec ! Là, c’est vachement grave… Faut pas qu’ils le sachent ! »

    Cette dernière phrase prononcée dans le feu de l’action vise les manifestants, selon la thèse avancée par le service de #communication_de_la_gendarmerie, contacté mardi 11 novembre. « Il fallait éviter que ceux qui agressaient les gendarmes ne redoublent d’ardeurs en apprenant la mort de Rémi Fraisse. » En aucun cas, affirme-t-on, il ne s’agirait d’une volonté d’étouffer l’affaire, la gendarmerie avançant pour preuve que le #parquet a été avisé dans les minutes suivantes et une enquête judiciaire diligentée dans l’heure.

    Les rentranscriptions des conversations des gendarmes au moment du décès de Rémi Fraisse jettent cependant une nouvelle ombre dans un dossier où les autorités ont – au minimum – failli dans leur communication. Le ministre de l’intérieur, #Bernard_Cazeneuve, a notamment été critiqué pour être resté silencieux pendant plus de quarante-huit heures.

    Un article de médiapart retraçant la chronologie des faits démontrait déjà que l’on avait bien affaire une politique délibérée d’#occultation des faits (premiers constats médicaux sur le corps deux heures après concluant à l’effet dune grenade, etc)
    http://seenthis.net/messages/309739

    #parole_de_flic #mensonge_d'état

  • Au-delà de la réponse sécuritaire, l’approche globale
    http://www.crisisgroup.org/fr/regions/afrique/op-eds/2014/ero-pope-countering-terrorism-must-go-beyond-international-law-enforcem

    La récente résolution du #Conseil_de_sécurité sur la lutte contre le #terrorisme a consacré seulement un dixième de son texte aux racines du problème. Le reste relève d’une approche purement #sécuritaire. Pourtant, une réponse uniquement #militaire et policière est vouée à l’#échec. Le difficile défi à relever est celui de l’équilibre des #rivalités diplomatiques internationales et régionales, afin de réduire les tensions qui alimentent le #radicalisme. Le terrorisme est davantage le symptôme d’une fracture sociale qu’une de ses causes, et l’approche purement militaire ne produit que bien peu de résultats.

  • Les militaires violées de l’armée US photographiées par Mary Calvert - Amériques - RFI
    http://www.rfi.fr/ameriques/20140906-mary-calvert-photojournalisme-femmes-armee-americaine-violence-sexuelle

    L’an dernier, 26 000 viols et abus sexuels ont été commis dans l’armée des Etats-Unis. Seule une victime sur 7 signale l’agression, et sur ce nombre, seul un cas sur dix débouche sur un procès. Car si l’armée française est surnommée « la grande muette », l’armée américaine ne vaut guère mieux : les victimes sont systématiquement poussées à quitter l’armée, alors que leurs agresseurs sont peu punis, voire pas du tout. La photographe américaine Mary Calvert est allée à la rencontre de ces femmes. Ses photos sont actuellement exposées à Perpignan à Visa pour l’image.

    #USA #armée #viol #militaires #photographie

  • #Afghanistan : pas de justice pour les milliers de #civils tués lors d’opérations menées par l’#OTAN et les #États-Unis | Amnesty International
    http://www.amnesty.org/fr/news/afghanistan-no-justice-thousands-civilians-killed-usnato-operations-2014-08

    Les familles de milliers de civils afghans tués par les forces américaines et de l’OTAN en Afghanistan ont été privées de justice, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport publié lundi 11 août. Le rapport Left in the Dark, qui se penche principalement sur les frappes aériennes et les raids nocturnes menés par les forces américaines, y compris les forces des #opérations_spéciales, indique que même certains agissements qui semblent être des #crimes de guerre n’ont fait l’objet d’aucune enquête et restent impunis.

    « Des milliers d’Afghans ont été tués ou blessés par les forces américaines depuis l’invasion, mais les victimes et leurs familles ont peu de chances d’obtenir réparation. Le système de #justice #militaire des États-Unis n’oblige presque jamais les soldats responsables d’#homicides illégaux et d’autres violations à répondre de leurs actes », a déclaré Richard Bennett, directeur du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.

    (...)

    Deux des études de cas, impliquant un raid des forces spéciales sur une maison dans la province de Paktia en 2010 et des disparitions forcées, des actes de torture et des exécutions dans les districts de Nerkh et Maidan Shahr (province de Wardak), de novembre 2012 à février 2013, rassemblent de nombreux éléments irréfutables indiquant que des crimes de guerre ont été commis. Personne n’a été poursuivi pénalement pour ces faits.

    Qandi Agha, détenu par les forces spéciales américaines en Nerkh à la fin de 2012, a parlé des séances de torture quotidiennes qu’il a subies. « Quatre personnes m’ont battu avec des câbles. Ils m’ont attaché les jambes et frappé sur la plante des pieds avec un bâton. Ils m’ont frappé au visage et m’ont donné des coups de pied. Ils m’ont cogné la tête sur le sol. » Cet homme a également déclaré qu’il a été trempé dans un baril d’eau et soumis à des décharges électriques.

    Qandi Agha a déclaré que des soldats américains et afghans ont participé aux séances de torture. Il a également expliqué que quatre des huit prisonniers détenus avec lui ont été tués alors qu’il était détenu par les forces américaines. Il a été témoin de l’homicide d’une de ces personnes, Sayed Mohammed.

    #victimes_civiles

  • Catastrophe urbanistique au #Kosovo : le #chaos_urbain de #Pristina

    Connaissez-vous le « style classico-orientalo-américano-victorien improvisé » ? C’est lui qui caractérise les nouvelles constructions de la capitale du Kosovo. En 15 ans, 75% du bâti existant a été détruit, y compris les vieux quartiers, et la majorité des constructions nouvelles sont illégales.


    http://balkans.courriers.info/article25337.html

    #urbanisme #géographie_urbaine #ville

    • [citation du lien donné]

      Pour Visar Geci, l’un des architectes fondateurs d’Archis Interventions, la cause majeure de cette situation invraisemblable fut la #corruption. « Un inspecteur du bâtiment tolérait le début de votre construction et s’arrangeait pour qu’il n’y ait aucune visite de contrôle. Puis, un autre inspecteur découvrait votre chantier non autorisé et empochait des ’frais’. Ce petit manège se répétait plusieurs fois au cours de la construction. Aucun de ces édifices n’a été terminé sans que leurs propriétaires ne déboursent des milliers d’euros en ’frais complémentaires’ »...

      Quand-même pas si étonnant que ça, vu que Kosovo ainsi que l’ #Albanie est classifié par la #OCDE [ #OECD ] comme pays du #tiers_monde

      Un peu plus sur des conditions en détail

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Kosovo

      [...]

      Les problèmes économiques sont nombreux :

      Un taux de #chômage officiel autour de 40 %, qui favorise l’économie souterraine au détriment des finances publiques, et peut encourager des dérives mafieuses. De fait, un développement mafieux de l’#économie, un fort #crime_organisé, trafic de #drogue, d’organes et des détournements des fonds d’aide internationale sont soulignés.
      Les tensions irrédentistes du nord du pays accroissent les difficultés du pays.
      Le pays doit faire face à la dégradation ou à l’insuffisance des infrastructures que la guerre de 1999 n’a fait qu’aggraver. La distribution d’#électricité est souvent interrompue faute de réseaux et de moyens de #production suffisants. La principale #centrale_électrique du pays, située à Obilić, alimentée par le lignite extrait à proximité, est partiellement inopérante malgré les aides reçues de l’’Union_européenne. Le manque de fiabilité du réseau électrique a des conséquences sur toute l’économie et en particulier l’#industrie.
      Le pays n’offre pas assez de protection pour les #investissements étrangers, qui s’avèrent peu ou pas rentables, et qui par ailleurs manquent cruellement de promotion par le jeune État pour réellement soutenir et développer leurs activités.
      Aujourd’hui le #secteur_privé se développe toutefois plus vite que le #secteur_public largement sous-financé au regard des missions qu’il devrait offrir à la population.
      Mais depuis le début de la Grande Récession en 2008, dont le centre s’est déplacé vers l’Europe, l’État kosovar souffre lourdement de difficultés à trouver des #financements, mais aussi à rentabiliser les investissements et dépôts réalisés auprès des #banques étrangères et normalement utilisés pour garantir la #solvabilité de ses #emprunts. Il peine par ailleurs du fait du ralentissement mondial de l’activité (surtout avec les pays européens voisins eux aussi en difficulté, qui constituent pourtant son principal débouché commercial) et de sa forte dépendance énergétique qui se facture entièrement en devises étrangères. Enfin les apports de #devises par les populations kosovares émigrées se sont raréfiés et les efforts pour développer le #tourisme depuis l’#Europe se sont avérés coûteux, peu efficaces sans les #infrastructures vitales qu’il peine à garder fonctionnelles, et donc trop peu rentables pour lui apporter des entrées de taxes supplémentaires.

      Le principal employeur du pays (et pourvoyeur de devises) reste encore la base américaine de #Camp_Bondsteel, la plus grande aux #Balkans, faisant du Kosovo un État très dépendant économiquement des #États_Unis. Ces derniers se servant de cette base stratégique comme point de contrôle de la région, et d’observation de la Fédération de #Russie.

      [...]

      #USA #militaire
      #migration

  • EN IMAGES. #Israël - #Gaza : le retour du #front des #soldats de #Tsahal

    Ils et elles ont pour la plupart entre 19 et 23 ans et ont déjà vu la mort de près. Des centaines de #soldats_israéliens viennent de passer plus de deux semaines dans la bande de Gaza, pour combattre les membres du Hamas, la mouvance islamiste palestinienne.
    Les jeunes recrues de Tsahal sont désormais stationnées à la frontière de l’enclave palestinienne, dans le sud d’Israël, prêts à retourner au front à tout moment en cas d’alerte.


    http://www.leparisien.fr/international/en-images-israel-gaza-le-retour-du-front-des-soldats-de-tsahal-10-08-2014
    #photographie
    cc @albertocampiphoto

  • Economie - L’arrêt des exportations d’armes vers Israël par l’Europe sans effet ? - France 24
    http://www.france24.com/fr/20140805-israel-tsahal-armes-exportation-royaume-uni-espagne-gaza-conflit-

    (...)L’Espagne et le Royaume-Uni ne sont pas les seuls pays européens qui fournissent du matériel militaire à Israël. La France, par exemple, a accordé en 2012 des autorisations d’exportations d’une valeur de plus de 200 millions d’euros. Elles concernent, essentiellement, des roquettes, missiles, aéronefs et du matériel électronique (guidage, brouillage de radar etc.). Mais comme Madrid, Paris n’est qu’un petit joueur.

    Outre les États-Unis, le seul autre pays à avoir un poids relativement important dans ce commerce avec Israël est l’Allemagne. Berlin “vend des sous-marins et les moteurs pour les tanks israéliens”, explique Pieter Wezeman. Le circuit des exportations de moteurs est cependant cocasse. Ils sont produits en Allemagne puis envoyés “aux États-Unis où ils sont assemblés afin de pouvoir être considérés comme des produits d’exportations américains qu’Israël peut payer avec l’argent avancé chaque année par Washington à Tel Aviv pour s’équiper”, précise cet expert du SIPRI.(...)

  • L’armée française, l’une des plus puissantes d’Europe ?
    http://www.lecourrierderussie.com/2014/07/armee-francaise-europe

    La France possède un puissant complexe militaro-industriel [voir chiffres ci-dessous], qui fournit presque totalement les forces armées du pays en équipement et en technologieThe post L’armée française, l’une des plus puissantes d’Europe ? appeared first on Le Courrier de Russie.

  • “The dark side of .io: How the U.K. is making web domain profits from a shady Cold War land deal

    The .io domain is a hit, but few startups using it appreciate the associations it carries — a mass expulsion that took place within living memory, and a crucial staging-post for the “War on Terror”.”

    http://gigaom.com/2014/06/30/the-dark-side-of-io-how-the-u-k-is-making-web-domain-profits-from-a-shady-co

    #ccTLD

  • The Guardian : Le Pentagone se prépare à contrer les mouvements de rupture de la société civile, par Nafeez Ahmed

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=65987

    Les messages et les conversations sur Twitter seront examinés pour “identifier quels sont les individus mobilisés dans une contagion sociale, et quand ils se sont mobilisés”.

    Un autre projet retenu cette année à l’université de Washington “cherche à découvrir dans quelles conditions naissent les mouvements politiques visant un changement politique et économique à grande échelle”. Le projet, dirigé par le service de recherche de l’armée US, est centré sur “les mouvements de grande ampleur mettant en cause plus de 1000 participants engagés dans une action durable” et devrait couvrir 58 pays au total.

    L’an dernier, la Minerva Initiative du Dpt de la Défense a financé un projet intitulé “Qui ne devient pas terroriste, et pourquoi ?”, projet qui met pourtant dans le même sac militants pacifistes et “partisans de la violence politique” ne différant des terroristes qu’en ce qu’ils ne se lancent pas eux-mêmes dans le “militantisme armé”. Le projet vise explicitement l’étude des militants non violents :

    « Dans n’importe quel contexte il se trouve nombre d’individus qui partagent les mêmes conditions familiales, culturelles et/ou socio-économiques que ceux déterminés à s’engager dans le terrorisme, et qui, même s’ils ne vont pas jusqu’à l’engagement armé, éprouvent de la sympathie pour les buts des groupes armés. Le champ des études sur le terrorisme n’a pas, jusqu’il y a peu, pris en compte l’étude de ce groupe témoin. Ce projet ne concerne pas les terroristes, mais les sympathisants de la violence politique. »

    Chacune des 14 études de cas du projet “met en œuvre des entretiens approfondis avec plus de 10 activistes et militants de partis ou ONG qui, bien que favorables à des causes radicales, ont choisi la voie de la non-violence”.

    “Il y a un jeu de guerre, a déclaré Price, qui met en scène des militants de l’environnement protestant contre une pollution engendrée par une centrale à charbon près du Missouri, dont certains étaient membres de la fameuse ONG environnementale Sierra Club. Les participants étaient chargés de “distinguer ceux qui étaient des ‘porteurs de solutions’, ceux qui étaient des ‘fauteurs de troubles’, et le reste de la population, vouée à devenir la cible d’opérations d’information, afin de faire bouger son centre de gravité vers cet ensemble de perspectives et de valeurs constituant le ‘terminus souhaité’ de la stratégie de l’armée.”

    Ces jeux de guerre sont en phase avec toute une série de documents de planification du Pentagone, qui suggèrent que la surveillance de masse de la National Security Agency (NSA) est en partie motivée par la préparation à la déstabilisation que provoquera la survenue des chocs environnemental, énergétique et économique.

    Le professeur James Petras, titulaire de la chaire Bartle de sociologie à l’université Binghamton de New York, rejoint les préoccupations de Price. Les chercheurs en sciences sociales subventionnés par Minerva et rattachés aux opérations anti-insurrectionnelles du Pentagone sont impliqués dans “l’étude des émotions provoquées par l’exacerbation ou la répression des mouvements idéologiques”, dit-il, y compris “la neutralisation des mouvements issus de la base”.

    Minerva est un excellent exemple de la nature profondément bornée et vouée à l’échec de l’idéologie militaire. Pire encore, le refus des responsables du DoD de répondre aux questions les plus élémentaires est symptomatique de ce simple fait : dans leur inébranlable mission de défense d’un système mondial de plus en plus impopulaire au service des intérêts d’une infime minorité, les agences de sécurité n’ont aucun scrupule à nous dépeindre, nous le reste du monde, comme de potentiels terroristes.

    • Cela rappelle également les recherches de la RATP avec le projet #Prismatica couplé à la vidéosurveillance dans le métro, des #sociologues spécialistes des mouvements de foule ont été mis à contribution pour repérer ce qu’ils ont nommé « #comportement_déviant » : courir en sens inverse de la foule, attendre deux fois une rame, lever un poing en l’air … Plus récemment ce sont les panneaux publicitaires qui filment et analysent le comportement des passants pour en extraire des informations commercialisables.

      http://bigbrotherawards.eu.org/Projet-PRISMATICA-RATP
      http://www.bastamag.net/Les-cameras-publicitaires-un-pur

    • Intéressant... Quand j’étais étudiante, la RATP avait demandé à certains chercheurs de nos labos de travailler dans une tout autre perspective : il s’agissait d’utiliser la perception éthologique de l’espace et des sons pour désamorcer les aspects inquiétants et|ou agressifs de certains territoires du métro. Il s’agissait donc de modifier la manière dont le son pouvait se réverbérer dans certains espaces avec des matériaux différents, en modifiant des angles, en apportant d’autres sonorités. Il s’agissait aussi d’ouvrir la vue des espaces trop confinés (mettre des miroirs dans les angles des couloirs, par exemple, modifier les tonalités) ou, au contraire, de briser les perspectives quand elles sont génératrices d’angoisse, guider les flux, les rendre fluides et doux, transformer l’expérience perceptive du déplacement dans le réseau du métro, pour en évacuer les dimensions angoissantes ou agressives.

      Complètement à l’inverse de ce qui est recherché 10 ans plus tard : je pense que cela traduit un changement profond de société où l’on est passé de la pacification des rapports sociaux à la stigmatisation et la démonstration de force.
      http://seenthis.net/messages/267761

  • Amazing Military Infographics — The Message — Medium

    https://medium.com/message/1ba60bdc32e7

    Some nights I like to get the kids to bed, pour a drink, and search the web for military-produced PDFs in order to look at the amazing graphics within them. I’d thought I was the only person with this hobby, but a few weeks ago my friend Finn Smith told me that he, too, likes military PDF graphics. The Internet is wonderful at bringing people together.

    #armement #armée #visualisation

    • After a while you realize that this image could be used anywhere in any paper or presentation and make perfect sense. This is a graphic that defines a way of describing anything that has ever existed and everything that has ever happened, in any situation. The United States Military is operating at a conceptual level beyond every other school of thought except perhaps academic philosophy, because it has a much larger budget.

      Une déscription qui colle partout et décrit n’importe quoi n’a aucune valeur disctinctive. Couplée avec un budget quasiment illimité elle permet de justifer des mesures d’une connerie sans bornes.

      Rien de nouveau donc par rapport à ce qu’on savait déjà sur les militaires.

      merci @reka

      P.S. #Publicitaires et #militaires même #combat !

      #wtf

  • Attaque terroriste à la centrale nucléaire de Golfech - 18/04/2014 - LaDépêche.fr
    http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/18/1865800-attaque-terroriste-a-la-centrale-nucleaire-de-golfech.html

    Un hélicoptère de la gendarmerie, une équipe cynophile, des gendarmes de la compagnie de Castelsarrasin et du PSPG de Golfech, des démineurs de la Sécurité civile et des agents EDF ayant pris part aux PC de crise : ce sont environ 80 personnes qui ont été mobilisées, hier matin, par un vaste exercice de sécurité à la centrale nucléaire de Golfech.

    #foutage_de_gueule
    #militaires
    #nucléaire

    L’analphabétisme militaire est patent, et donc, ils feront quoi des missiles ? On voit bien qu’ils sont de fiers soldats qui ne veulent pas se retrouver à nouveau humiliés par des petits militants anti-nucléaire, rentrés à plusieurs reprises dans ces enceintes !
    Mais en cas d’attaque aérienne, de tremblement de terre, d’accident technique, donc de possible fuites du réacteur, on fera appel à eux pour stopper les radiations avec leurs petits bras et la #propagande de #La_dépêche ?

    Une seule solution : arrêtons les centrales nucléaires.

  • 2700 militaires dans des #favelas de Rio jusqu’à fin juillet | Amérique latine
    http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201404/03/01-4754255-2700-militaires-dans-des-favelas-de-rio-jusqua-fin-juillet.php

    Dimanche à l’aube, 1180 policiers #militaires de diverses unités, appuyés par 15 blindés, 132 policiers civils et quatre hélicoptères avaient pris possession en quinze minutes et sans rencontrer de résistance de ce fief du trafic de drogue peuplé de 130 000 habitants.

    L’opération de samedi, dont l’heure n’a pas été révélée, prévoit l’utilisation de blindés de l’armée et de la marine, outre des véhicules de transport et logistique, des motos et avions.

  • Une #Chine moins « pacifique » accroît les craintes de ses voisins

    Interview de Valérie Niquet, maîtresse de recherche et responsable du pôle Asie à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), et Emmanuel Puig, chercheur à Asia Centre et enseignant à Sciences Po, qui analysent les raisons de cette #hausse sensible des #dépenses #militaires #chinoises.

    http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/03/06/une-chine-moins-pacifique-accroit-les-craintes-de-ses-voisins_4378324_3216.h

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 03/03/2014

  • La #Chine dévoile une #hausse à deux chiffres de son #budget #militaire

    La Chine a annoncé mercredi augmenter de 12,2% son budget militaire en 2014, une nouvelle hausse à deux chiffres propre à aviver les inquiétudes des pays voisins impliqués dans des différends territoriaux avec #Pékin — en particulier le Japon.

    Selon certains analystes, cette augmentation serait même sous-estimée, pour un budget qui représenterait plus du tiers de la richesse nationale.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jvDiFZdm-Ho8gesa8WXzFDNpQl_Q

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 03/03/2014

  • De la puissance militaire : Aron revisité | ceriscope
    http://ceriscope.sciences-po.fr/puissance/content/part1/de-la-puissance-militaire-aron-revisite?page=show

    En 1962, Raymond Aron publiait la première version de ce qui deviendra l’une des références francophones dans le domaine des Relations internationales : Paix et guerre entre les nations. L’année 2012 fut l’occasion de revisiter cette œuvre tant du point de vue de sa qualification théorique (Aron est-il un théoricien réaliste ?) que de sa postérité scientifique (que reste-t-il aujourd’hui de cette approche ?).

    Dans le prolongement de ces réflexions, cet article propose une analyse du concept de puissance tel qu’élaboré par Aron. Ce concept est en effet au cœur de son projet sociologique appliqué aux relations internationales. L’un des objectifs qui anime Aron est de corriger les errements dont font preuve les réalistes américains de l’époque. Si plusieurs arguments avancés demeurent pertinents de nos jours, les choix et les occultations sous-jacentes à la démarche aronienne sont sujets à discussion.
    Affinité n’est pas identité : le débat entre Aron et Morgenthau sur le concept de puissance

    Dans la plupart des manuels de Relations internationales, Aron est considéré de manière systématique comme un théoricien réaliste. D’autres références, comme l’article « Political Realism in International Relations » de la Stanford Encylopedia of Philosophy qualifient Aron de réaliste classique aux côtés de John H. Herz (1951), Hans Morgenthau (1948) et George Kennan (1951). Une tendance contemporaine défend également l’idée selon laquelle Aron serait un réaliste, qu’il soit constitutionnaliste (Michael Doyle 1997) ou bien néoclassique (Dario Battistella 2012). De telles tentatives n’emportent pas la conviction. Non seulement la pensée d’Aron échappe à toutes les familles de pensée, lui-même étant particulièrement vigilant et trop soucieux d’hygiène intellectuelle pour résumer sa démarche à une chapelle (ce qui entraîne la dénonciation de tous les « –ismes », que ce soit des idéologies politiques ou bien des taxinomies scientifiques). Mais plus fondamentalement, Aron est bien trop attaché à rendre compte de la réalité internationale pour vouloir réduire celle-ci à une seule propriété. Pour reprendre l’expression de Pierre Hassner (2007), il semble bien « trop réaliste » pour être un réaliste ! Il est en effet fort sceptique à l’égard des volontés académiques de définir a priori le champ des relations internationales. Or, le débat qu’il engage avec Morgenthau sur le concept de puissance est une clef de voûte dans son argumentation. Elle lui permet de clarifier sa propre posture par contraste, pour ne pas dire opposition à l’auteur de Politics among Nations.

    La critique d’Aron est double. Morgenthau pêche par confusion et par prétention. Tout d’abord, il ne procède pas à une distinction pourtant majeure entre la puissance comme but et la puissance comme moyen de la politique étrangère. D’une part, ces deux perspectives renvoient à deux objets de recherche différents (finalités recherchées versus forces disponibles). D’autre part, l’étude de ces deux objets ne permet pas une comparaison systématique des résultats. Pour Aron, les moyens ne sont pas tous mesurables du seul fait qu’ils ne peuvent se restreindre à un décompte des capacités matérielles (militaires, économiques) puisqu’ils doivent également comprendre des facteurs tels que la cohésion nationale ou l’influence culturelle, à titre d’exemple. Quant aux buts, ils ne sont pas constants car les dirigeants ont la liberté de définir des objectifs politiques variables en fonction des circonstances historiques.

    Ensuite, Morgenthau est guidé par la prétention de hisser la recherche de l’équilibre des puissances au titre de mécanique universelle. Si Aron reconnaît que cette pratique correspond bien à une période européenne à partir de la modernité, il refuse de la transférer à d’autres aires culturelles ou de lui conférer un caractère immuable. Une modalité historique et singulière d’organisation des relations internationales ne saurait avoir les caractéristiques d’une donnée permanente.

    Confusion et prétention aboutissent à une illusion : celle de vouloir bâtir une théorie générale sur la base d’un concept aussi fragile que celui de puissance. Ne saisir la réalité internationale qu’à l’aune ce celle-ci relève plus de la chimère inquiétante que de la parcimonie bienvenue. Ce scepticisme repose sur l’épistémologie aronienne inspirée à la fois de Weber (contre les excès positivistes) et de Kant (pour une approche critique des concepts). Il s’appuie également sur le rejet du modèle économique dans l’étude des relations internationales. La maximisation de la puissance ne constitue pas l’équivalent de la maximisation du profit dans la théorie pure de Walras. L’acteur politique n’est pas l’analogue du sujet économique capable de mener des conduites logiques ayant l’utilité comme objet.

    En d’autres termes, une affinité ontologique se manifeste entre Morgenthau et Aron. Tous les deux considèrent que les acteurs centraux sont des entités politiques qui admettent la violence comme une des formes normales de leurs relations. Ce que résume Aron par la « légitimité ou la légalité du recours à la force » pour caractériser le champ international. Mais il n’y a pas identité dans le sens où Aron conteste l’idée d’une théorie générale, qu’elle soit d’obédience réaliste ou autre. Cette position résulte d’une sévère critique à l’encontre de l’idée selon laquelle le concept de puissance puisse offrir le pilier d’une théorie des relations internationales ayant le même statut que la théorie économique. Cette précision épistémologique effectuée, comment Aron appréhende-t-il les phénomènes de puissance ?

    Tout d’abord, Aron identifie une loi tendancielle à la diminution de la rentabilité des conquêtes. Si les guerres entre Etats n’ont pas totalement disparues, elles sont l’objet d’une régulation. Quand bien même les statistiques à disposition aujourd’hui reposent sur des méthodologies distinctes (du Stockholm International Peace Research Institute aux rapports sur la Sécurité humaine des Nations unies, à titre d’illustration), elles prouvent que les affrontements entre grandes puissances se sont atténués sur le temps long. Et ce, en dépit d’une évolution des modalités de projection des forces sous l’effet de la professionnalisation des armées ou de la logique du New Public Management incitant les Etats à recourir à des sociétés militaires privées. Cette loi tendancielle ne doit toutefois pas aveugler. Aron n’en déduit pas une disparition du phénomène guerrier. Ainsi, il exprime ses réticences à l’égard d’une « paix par la peur » issue du facteur nucléaire. L’école optimiste dont Gallois (1960) est l’un des éminents représentants considère que la guerre thermonucléaire est impossible. Beaucoup plus sceptique, Aron souligne que l’équilibre de la terreur n’est pas stable a priori. De plus, la dissuasion peut elle-même favoriser des guerres limitées. Ce pessimisme entraîne la défense d’options stratégiques comme la riposte graduée ou bien la détente, lesquelles s’inscrivent dans une volonté toute clausewitzienne à la fois de contrôle politique et d’enrayage de la montée aux extrêmes. Le lecteur pourra considérer que ces passages sur la puissance nucléaire ont vieilli. D’ailleurs, Aron reconnaissait lui-même que la partie « Histoire » de Paix et guerre entre les nations où la stratégie nucléaire est analysée avait subi l’influence des circonstances, à l’instar du grand débat qui se cristallise entre 1961 et 1963 avec Gallois. Ils sont assurément le produit d’une époque, mais ils s’articulent aussi de façon étroite à une philosophie de l’action qui guide l’ensemble du raisonnement, à savoir la retenue stratégique.

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    #Diplomatie
    #Politique-Étrangère
    #Stratégie
    #Conflits
    #Guerre
    #Militaires

  • #Chine : les #soldats devenus trop #gros et trop #grands pour leurs #tanks

    Par rapport à la moyenne d’il y a 20 ans, les #militaires #chinois ont grandi de deux centimètres et pris cinq centimètres de tour de taille.

    Voici l’info militaire de la semaine...

    http://www.atlantico.fr/atlantico-light/chine-soldats-devenus-trop-gros-et-trop-grands-pour-tanks-987155.html#LcFt

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 17/02/2014

  • Exclusif.
    Le document choc sur la bombe A en Algérie - Le Parisien

    Des documents secret-défense montrent l’étendue des retombées radioactives des essais nucléaires français dans le Sahara au début des années 1960.

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-document-choc-sur-la-bombe-a-en-algerie-14-02-2014-3590523.php

    Pour la première fois, le grand public découvre l’étendue exacte des retombées nucléaires radioactives des essais aériens réalisés par la France dans le Sahara algérien. Sur cette carte, que nous dévoilons aujourd’hui, les mesures de l’armée française montrent que, loin de rester cantonnées au désert, les retombées ont recouvert toute l’Afrique du Nord et même subsaharienne. On constate ainsi que treize jours après le tir de la première bombe aérienne française, la fameuse Gerboise bleue, des retombées radioactives atteignent les côtes espagnoles et recouvrent la moitié de la Sicile !

    Des normes de radioactivité dépassées à certains endroits

    Quelles étaient les doses enregistrées ? Dans les documents secret-défense, les militaires assurent qu’elles étaient « généralement très faibles » et sans conséquences. « Cela a toujours été le système de défense de l’armée », explique Bruno Barillot, spécialiste des essais nucléaires. C’est lui qui a analysé ces documents déclassifiés, obtenus par les associations qui ont porté plainte. « Sauf que les normes de l’époque étaient beaucoup moins strictes que maintenant et que les progrès de la médecine ont démontré depuis que même de faibles doses peuvent déclencher, dix, vingt ou trente ans plus tard, de graves maladies. »

    Autre découverte, les militaires reconnaissent qu’à certains endroits les normes de radioactivité ont été largement dépassées : à Arak, près de Tamanrasset, où l’eau a été fortement contaminée, mais aussi dans la capitale tchadienne de N’Djamena. « La carte du zonage des retombées de Gerboise bleue montre que certains radioéléments éjectés par les explosions aériennes, tel l’iode 131 ou le césium 137, ont pu être inhalés par les populations malgré leur dilution dans l’atmosphère, explique Bruno Barillot. Personne n’ignore aujourd’hui que ces éléments radioactifs sont à l’origine de cancers ou de maladies cardio-vasculaires. »

  • #Afrique_de_l'Ouest : La #France va ouvrir deux écoles #militaires, dont l’une à vocation régionale
    http://fr.allafrica.com/stories/201401241598.html

    Soumeylou Boubèye Maïga a indiqué que le futur centre de formation pour les forces spéciales africaines, à vocation régionale, sera implantée à Gao, dans le nord du Mali, et accueillera des stagiaires en provenance des pays de la région.

    La France va réorganiser sa présence militaire dans le #Sahel
    http://www.rfi.fr/afrique/20140125-france-va-reorganiser-presence-militaire-le-sahel

    La France va réorganiser son dispositif dans le Sahel, afin de mieux lutter contre les « groupes jihadistes », a expliqué le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite à Washington vendredi. Inquiet de la situation dans le sud de la Libye, le ministre a exposé sa stratégie : capitaliser sur le succès de l’opération au Mali et redéployer le dispositif militaire français en Afrique autour de pôles au Niger, au Mali, au Tchad et en Côte d’Ivoire.

    " Le risque et les menaces sont toujours là, au nord, dans la zone des trois frontières,et il faut avoir une action de longue durée. Nous engageons ce processus qui couvrira l’ensemble de la zone avec des #bases. L’ensemble comportera à peu près 3000 militaires permanents, sur la longue durée. Le port d’#Abidjan sera le lieu de la logistique majeur. "

  • Présentation critique du « complexe militaro-informatique » - LA BRIQUE
    http://labrique.net/agenda/article/presentation-critique-du-complexe

    Samedi 18 janvier à 16h à L’Insoumise Lille Présentation critique du « complexe militaro-informatique »

    La Défense reste le premier levier de profits, d’investissements et d’emplois en France. Actualisant la formule d’Eisenhower, nous verrons comment la dualité des technologies actuelles (militaires et civiles) nécessitent de les critiquer radicalement. L’État et ses industries se soutiennent mutuellement : d’une part la guerre s’informatise, d’autre part les « intérêts vitaux de la Nation », dépendant d’infrastructures informatiques, sont défendus par des technologies militaires.

    Trois autres discussions seront organisées à ce propos : une sur le contrôle spécifiquement sanitaire ; une autre sur la "crise" économique et les réponses sécuritaires ; une dernière sur la Doctrine de guerre révolutionnaire (dite aussi contre-insurrectionnelle) théorisée et pratiquée par l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Des présentations plus précises arriveront bientôt.

    Voir en ligne : http://linsoumiselille.wordpress.com