• Le #travail social suisse
    http://www.laviedesidees.fr/Le-travail-social-suisse.html

    Délesté de sa dimension militante, le travail social semble enfermé dans le traitement routinier de situations d’urgence. À rebours de cette vision pessimiste, une relecture de Michel Foucault invite à considérer le travail social comme un problème, qui interroge la constitution de la cité à partir de ses marges.

    Livres & études

    / travail, solidarité, #militantisme

    #Livres_&_études #solidarité

  • Le #travail social suisse
    http://www.laviedesidees.fr/A-propos-de-T-Gutknecht-Actualite-de.html

    Délesté de sa dimension militante, le travail social semble enfermé dans le traitement routinier de situations d’urgence. À rebours de cette vision pessimiste, une relecture de Michel Foucault invite à considérer le travail social comme un problème, qui interroge la constitution de la cité à partir de ses marges.

    Livres & études

    / travail, solidarité, #militantisme

    #Livres_&_études #solidarité

  • Le foie gras sous la mitraille
    http://www.laviedesidees.fr/Le-foie-gras-sous-la-mitraille.html

    Si, en France, le foie de canard est au cœur d’un puissant nationalisme gastronomique, c’est aux États-Unis le cheval de Troie des militants de la cause animale. Sociologie comparée des pratiques et des morales alimentaires de part et d’autre de l’Atlantique.

    Livres & études

    / #alimentation, #animaux, #militantisme, #identité_nationale

    #Livres_&_études

  • « L’activisme en soi n’est pas une thérapie. Il serait plutôt le signe d’une bonne santé mentale. A contrario, l’inaction devant une menace globale serait inquiétante, car reflétant une certaine incapacité de réagir face aux difficultés du quotidien. »
    Source : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-s-indigner-signe-de-sante-mentale-26896.php
    #Activisme #Santé_mentale

    • S’indigner, signe de santé mentale
      Sebastien Bohler, Pour la Science, le 17 mai 2011

      L’étude est aujourd’hui achevée et livre son enseignement principal : de deux jeunes qui affirment que la menace nucléaire est élevée en 1985, celui qui se lance dans des mouvements de protestation contre l’implantation des missiles, connaît moins de troubles mentaux 20 ans plus tard, que celui qui n’a pas manifesté son désaccord.

      L’activisme en soi n’est pas une thérapie. Il serait plutôt le signe d’une bonne santé mentale. A contrario, l’inaction devant une menace globale serait inquiétante, car reflétant une certaine incapacité de réagir face aux difficultés du quotidien. Les jeunes qui ne se mobilisaient pas en 1985 révélaient en fait leur difficulté à traduire leur angoisse en actes, et cette difficulté devait affecter ultérieurement d’autres domaines de leur vie. Il n’est pas étonnant que, 20 ans plus tard, ils soient dans une situation mentale plus délicate.

      Dès lors, l’indignation ou la protestation pourraient constituer un apprentissage. Une initiation à l’art de transformer son angoisse pour ne pas l’intérioriser, et chercher des solutions. On peut aider cette initiation par l’éducation. Dans leur étude, de K. Boehenke et B. Wong ont constaté que le niveau d’éducation des jeunes est souvent prédictif de leur militantisme. Le citoyen trouve dans l’instruction des façons de mettre en œuvre ses capacités de protestation. Se documenter, lire – et s’indigner – c’est déjà traiter son angoisse, la structurer, éviter qu’elle reste indifférenciée et intériorisée. Comme le soulignent K. Boehenke et B. Wong, la culture et l’engagement politique sont peut-être un enjeu de santé mentale.

      #engagement #activisme #militantisme #indignation #éducation #santé_mentale #bonne_nouvelle

  • « À la croisée du féminisme et de l’antiracisme » - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/A-la-croisee-du-feminisme-et-de-l

    je suis arrivée à une vision critique de la société par le #féminisme. Ce que j’ai d’abord lu sur les #discriminations, ce sont notamment les textes de Christine Delphy : sa façon de parler de la « production ménagère » m’a influencée. Dans la société française, on formule plus facilement le fait qu’on est discriminée en tant que femme qu’en tant qu’Arabe. Le milieu social joue aussi. Mes parents sont profs, j’ai grandi dans une banlieue très mixte de Paris, pas « en quartier ». Même si ça ne constituait pas une part énorme de mon identité d’ado, j’ai rapidement pris conscience de la montée du #racisme, du FN.

    Via Twitter, j’ai rencontré des femmes arrivées au #militantisme « par l’autre côté » : en se découvrant d’abord noire ou arabe. Je suis tombée sur tout un microcosme de collectifs de femmes en ébullition, et j’ai découvert les questions de l’#afroféminisme, de l’#intersectionnalité. J’avais déjà participé à des groupes de parole entre femmes, non mixtes (même si ça faisait encore polémique dans les milieux militants), mais j’ai découvert que la #non-mixité racisée était encore moins acceptée.

    Enfin, mon cheminement militant s’est aussi fait par les sciences sociales. J’ai eu l’occasion de travailler pour une enquête de l’Insee sur l’immigration. Une des variables de l’enquête, c’était le pays de naissance des parents. Une approche forcément biaisée. Pour prendre mon exemple : mes parents sont nés en France, ou plutôt en Algérie française. Cette #catégorie administrative occulte l’expérience quotidienne du racisme. De même pour les personnes issues des DOM-TOM : on n’a aucun moyen de saisir leur expérience spécifique, puisque les statistiques ethniques sont interdites. Il y a à peine dix ou quinze ans que des sociologues (blancs pour la plupart) se penchent sur ce hiatus.

  • Bonjour à toutes et tous, plus de nouvelles de moi depuis un peu plus d’un an. Il y a un an j’ai trouvé ce manifeste :

    CLHEE – Collectif Lutte et Handicaps pour l’Egalité et l’Emancipation
    http://clhee.org

    Nous faisons l’amer constat qu’en France aucun mouvement militant, activiste et autonome de défense des personnes handicapées n’a pu voir le jour et s’installer durablement dans le paysage des luttes d’émancipation.

    J’ai trouvé ce manifeste et ce collectif "quasiment" modèle en tous points et touchant de très près la plupart de mes positions personnelles. Je dis "quasiment" car en vérité de nombreux points me posaient questions et remarques. Alors je leur ai écrit. Le courrier que voici. J’ai eu des réponses lapidaires me disant que les positions du CLHEE étaient non négociables alors que ce que je cherchais moi était de l’ordre du dialogue.
    Mon courrier :

    Je connais votre manifeste depuis sa parution en 2016. Celui-ci m’a fait beaucoup de bien et sur bien des points je peux m’y reconnaître. C’est donc d’abord une grande preuve de sympathie et d’égalité de niveau d’engagement que je voulais vous témoigner.

    Ma première admiration : ce que vous dites du validisme.
    En 2008, alors que je terminais ma licence, j’ai trouvé deux textes d’un certain Zig Blanquer qui m’ont retourné !
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/validisme.pdf
    http://gendertrouble.org/article135.html
    Ce gars-là écrivait ma vie. Je ne le connaissais pas et j’avais globalement l’habitude de côtoyer très peu de personnes handicapées. Mais ces textes mettaient le doigt sur des choses infimes, des petits détails (notamment ce second texte qui parlait très intimement de sa vie amoureuse) que j’avais pensés mais sans pour autant être capable de mettre en mots. Et ce premier texte contenait le terme validisme et d’ailleurs, vous me le direz, je crois que c’est lui qui a inauguré ce terme. Il s’en est suivi trois ans de grande admiration de mon côté. Le texte sur le validisme avait un ton plein d’énergie, de sarcasmes, et de jeunesse. Quelque chose d’énervant et d’irrévérencieux. C’était délectable.
    Alors en lisant ce manifeste, j’ai vu théorisé ce terme de validisme jusqu’à en faire un concept pouvant s’inscrire dans le paradigme des terrains de luttes sociales. C’était nécessaire de politiser le terrain social de l’invalidité. Exprimer le rapport de domination qui s’exerce dans toute les sphères de la société. Voilà d’abord pourquoi j’espère que ce manifeste fera date.

    Une altérité fertile.
    Sur la question de l’accompagnement sexuel, question venue de nulle part et créée, je le crois, de toutes pièces par quelques professionnels constatant leur propre incompétence, puis relayée par des médias affamés, j’ai cru voir un miroir de mes propres positions.
    En fait un miroir, pas tout à fait ! Car ce chapitre du manifeste n’est pas absolument identique à ce que j’exprime dans mon « petit pamphlet ».
    En toute première analyse, le manifeste du CLHEE, semble décrire des positions féministes qu’on désigne aujourd’hui par abolitionnistes c’est à dire contre toute forme de prostitution. Mon pamphlet n’emprunte pas cette voie. Pardonnez-moi mais ce n’est pas sur ce point que j’y vois une différence notable.
    Si je vois une différence entre mon texte et le manifeste, c’est sur la forme et on aurait bien tort d’y voir un aspect mineur.
    Même si j’ai toujours refusé l’appellation de « témoignage » pour mon texte, beaucoup de librairies et journaux l’ont étiqueté sous cette appellation que je trouve infiniment réductrice. Il est vrai que je ne me prive pas de dire « je », mais je tente de m’éloigner de la position individuelle pour essayer de réfléchir et pour en tirer quelque chose de politique. C’est donc un enjeu collectif que je vise.
    Mais il reste un certain point aveugle à mon pamphlet. Le point de vue individuel ne peut rien répondre au témoignage : « oui, Rémi mais moi je souffre ! ». Et cette réponse, je l’ai triturée dans tous les sens et je ne sais quoi dire. J’ai bien essayé mais je n’en suis pas tout à fait fier : https://seenthis.net/messages/350003 .
    Sur cette question le manifeste du CLHEE présente une forme particulière qui éloigne infiniment le risque de témoignage : un certain ton, précisément, de manifeste politique... La dimension universitaire et/ou sociologique est de nature à agréger du collectif. Le manifeste me semble une prise, dont beaucoup pourraient se saisir. Bravo.
    Appréhender le manifeste comme un miroir me permet alors de poser sur mon propre texte un regard différent. Je constate un certain ton cabotin. Je m’aperçois que le potentiel collectif de certains arguments sont un peu dilué dans le risque de « témoignage ». Merci.

    L’intersectionnalité et la totalité.
    J’ai découvert le terme intersectionnalité il n’y a pas très longtemps et je ne le maitrise pas encore très bien dans ce qu’il représente théoriquement en dehors de l’idée d’oppression multiple. Mais l’idée que je retiens comme phare à ce manifeste me semble être : pas de lutte contre le validisme sans lutte contre le capitalisme, le sexisme, le racisme, l’homophobie, l’impérialisme et réciproquement. C’est l’idée qu’aucune activité revendicative du côté du handicap ne peut être cohérente et ne peut avoir de sens que si elle est explicitée, à minima, comme politique et généralement que si elle s’inscrit dans la totalité des luttes sociales existantes.
    De ce côté-là, nous sommes encore loin de tout ce que nous pourrions espérer. D’un côté, le monde est loin de reconnaître ce terrain de lutte sociale. Et de l’autre, les organes constitués disposant de leviers agissant ont beaucoup de retard culturel sur les questions de lutte contre le validisme.

    Des institutions en général...
    Je trouve donc dans le manifeste du CLHEE un niveau politique et intellectuel très poussé de nature à lui donner son caractère de manifeste. C’est à dire un texte politique faisant dialoguer un ensemble de positions individuelles et restituées sous la forme d’une parole qui a vocation, elle, à être collective. Mais il me semble qu’un certain côté pêche par son dogmatisme et son manque d’enquête.
    Même si, jusqu’à 18 ans j’ai vécu chez mes parents, même si les trois années suivantes passées en internat spécialisé ont été terribles, je ne perçois pas bien le clivage qui rendrait une vie à domicile individuel généralement et forcément plus épanouie qu’une vie en internat. Encore plus, l’ensemble de ce manifeste me semblerait représenter des prises de positions défendables, y compris, dans les internats spécialisés eux-mêmes.
    Je crois, à vrai dire, reconnaître dans les positions anti-institutionnelles exprimées par le CLHEE un réflexe issu de l’époque, peut être encore trop actuelle, où il fallait revendiquer le comme les autres, qu’il s’agisse de l’éducation ou de tout autre élément du parcours d’un.e citoyen.ne lambda. Je crois y reconnaître la colère de ceux et celles qui ont toujours dû se battre individuellement, et parfois jusqu’à épuisement , pour mener leur vie comme ils et elles l’entendaient.
    J’y ai même l’impression que la vie seule ou en couple dans un domicile dont on serait locataire ou propriétaire est hissée dans ce manifeste au rang de mode de vie parfaitement idéale, ce qui, à sa manière, essentialise et normalise les personnes handicapées. Alors que ce manifeste réclame l’inscription des luttes qui concernent le handicap dans toutes les luttes sociales, nous nous retrouvons à courir derrière un mode de vie valide, alors même que ce mode de vie occidental et bourgeois est, partout, remis en cause. Ce qui nous sépare radicalement du reste des luttes sociales.
    Je m’interroge alors. Que voulons-nous dire par institutions ? Frédéric Lordon considère que, du simple passage piéton à l’idée de nation toute entière, une institution est la forme que l’humanité se donne pour exprimer un choix collectif. Si on approfondit cette expérience de pensée, on se rend bien compte que, quotidiennement, notre vie est régie par pléthore d’institutions. Toujours pour partir de mon expérience personnelle, je suis locataire d’un bailleur social qui est une institution, depuis un an je me rends fréquemment au CHU de Rennes qui est une institution, un SAVS fait intervenir chez moi régulièrement une assistante sociale et c’est évidemment une institution, avant mes 18 ans, je grandissais au domicile parental qui était aussi une institution, je fais aujourd’hui des films produits par The Kingdom qui est une société donc une institution. Matériellement, chacune de celles-ci peut se rendre coupable à mon égard de privation de liberté voire même de maltraitance. Il se trouve que ce n’est pas le cas. Dès lors je ne vois, à priori, rien qui condamne les internats spécialisés à la privation de liberté et à la maltraitance. Et si aujourd’hui vous observez ceci, cela me semble être une raison de plus d’y militer. Car la privation de liberté et la maltraitance sont intolérables et ne doivent s’exprimer nulle part. Pas la peine de voir dans la situation actuelle ce qui justifierait d’exclure la totalité des personnes handicapées vivants en internat spécialisé d’une lutte en raison de son mode de vie « institutionnalisée ».

    ...et de l’APF en particulier
    Parce que ma mère y a été responsable de délégation depuis mes 12 ans, et que j’ai choisi d’y être militant actif depuis la fin de mes études en 2012, je connais un peu l’histoire et l’organisation de cette gigantesque association. J’ai aujourd’hui choisi d’arrêter d’y être actif mais je crois y avoir suffisamment milité pour me rendre compte de l’énorme inertie dont elle fait preuve en terme d’actions et de revendications. Je ferai donc bien volontiers le constat du manque total d’efficacité actuelle de celle-ci. Mais je suis toujours gêné lorsqu’on la présente comme quelque chose qui pourrait ressembler à l’ennemi principal.
    En premier lieu parce que les valeurs de liberté et d’autonomie des personnes handicapées me semblent être à la base de la création de l’APF comme elles sont encore aujourd’hui leurs motifs théoriques principaux.
    Ce qui me semble toutefois être à l’origine de la situation actuelle où quelques militant.e.s se retrouvent à voir en l’APF un participant/gestionnaire du validisme de toute la société, c’est un choix fait par cette association il y a déjà très longtemps.
    Car à l’origine l’enjeu principal, et ce qui était absolument indispensable, c’était que la société reconnaisse enfin le besoin des premiers activistes de ne plus vivre chez leurs parents. Les premiers établissements ont donc été une victoire et un gain de liberté et d’autonomie. Ainsi cette toute jeune association pouvait revendiquer une expertise et une reconnaissance auprès des organes du gouvernement. C’est ici que cette association s’est vue proposée, et a accepté, un rôle de gestionnaire d’établissement.
    Mais j’insiste toujours pour dire que l’APF est une association de personnes handicapées, rien à voir avec le fameux : « parents et ami.e.s ».
    Très tôt également, il a été choisi de conserver les fonctions de revendication des droits des personnes handicapées. Ainsi depuis très longtemps l’APF est, aussi bien dans ses participants, que dans la gestion de ses fonds, que dans son organisation, constituée de deux branches : une branche gestionnaire de dizaines d’établissements, très largement financée par l’Etat, et une branche, politique, auprès de laquelle le gouvernement ne délègue rien du tout : le mouvement. Ce fonctionnement est aussi une des garanties qui a permis que le mouvement ait toujours un contrôle sur les établissements, en terme d’autonomie et de prévention de l’enfermement et de la maltraitance. Je ne sais pas du tout à quel point les débats sont en cours pour que la partie associative/revendicative se détache de la partie gestionnaire pour reprendre une fonction plus radicale qu’aujourd’hui. Ce que je sais c’est que lorsque j’y étais actif beaucoup de militant.e.s ne se gênaient pas pour critiquer ouvertement certaines positions de la partie gestionnaire.
    Ainsi il faut toujours garder en tête qu’en terme politique, c’est bien des personnes handicapées qui orientent cette association. Certes, ceci ne garantit aucune orientation politique mais je crois que ce rapide et imparfait historique permet de constater que les reproches que l’on peut faire à l’APF sont bien plus contextuels que structurels.
    Ce que je retiens des années difficiles passées en établissement et, plus tard, des trois ans de militantisme à la délégation de Charentes c’est une idée qui me semble constitutive de celle de militantisme : être au contact de personnes aux opinions parfois très différentes mais de la même condition sociale, victimes de la même domination. J’ai croisé beaucoup de personnes à la culture politique balbutiante, car il ne faut pas sous estimer les dégâts que peuvent produire une vie passée en internat ou soumis à la culture validiste de la tragédie. En terme de stratégie, je n’ai pas de réponse toute faite mais l’élitisme et l’entre soi m’a toujours semblé être un risque. C’est pour ça que j’ai toujours trouvé dans ces différentes rencontres beaucoup de richesses.

    Encore plus particulier : la loi de février 2005
    Il n’est peut être pas la peine de tenter de prouver à quel point les militant.e.s de l’APF (comme ceux d’autres associations) ont poussé le gouvernement à faire cette loi de 2005, imparfaite évidemment qui a, notamment, eu le tort de sortir les services sociaux (pour en faire des institutions financées par l’Etat) des délégations APF (organes du mouvement présent dans chaque département).
    C’est cette loi qui instaure (pour le moment) la PCH qui nous permet de vivre (à peu près) de manière autonome. Même si d’autres associations (en particulier la CHA) sont à l’origine de cette revendication, l’APF y est aussi pour beaucoup.
    A propos du versant sur l’accessibilité, c’est à la fin de l’échéance que je me suis trouvé à militer à l’APF, je sais donc à peu près ce qu’il s’y est passé. En 2013 le constat fait était que, tant au niveau gouvernemental que médiatique, rien n’avait été fait pour permettre la mise en application de cette partie de la loi. Et qu’étant donné l’inertie du gouvernement à la faire appliquer avant l’échéance, rien ne serait fait pour punir les établissements ne respectant pas la loi. L’APF a donc alerté le gouvernement sur ce constat avec le raisonnement suivant : nous attendons l’accessibilité de la société depuis l’ordonnance de 1975 nous pouvons bien attendre trois ans de plus. Mais à condition d’avoir des garanties. C’est donc d’arrache pied que deux personnes expertes salariées par l’APF ont participé pendant un an à la commission parlementaire mise en place. Ils m’ont racontés la surdité totale de cette commission peuplée de lobbies des professions libérales et des commerçants. La suite, nous la connaissons : les ADAPs et le recul grotesque qu’ils ont formalisé. Et c’est entre autre pour ça que je n’ai pas participé à la campagne « non au report ».
    La certitude que j’ai eu et que j’ai encore aujourd’hui c’est que l’APF aurait du mobiliser ses membres en même temps que ces négociations se faisaient. Car cette loi était loin de pouvoir se discuter entre personnes de bonnes volonté et sans un rapport de force appuyé par la rue.

    Et pourquoi un si long courrier ?
    Ce qui me pousse encore à adhérer à l’APF c’est, à tout sujet, la conviction que c’est le nombre de personnes de même condition qui permet de faire levier agissant. Malgré l’état déplorable de la conscience politique des personnes handicapées en France aujourd’hui, quelque chose est encore construit du côté de l’APF : une masse de membres, une organisation, des moyens humains et financiers.
    Je vous l’ai dit je trouve le manifeste modèle en beaucoup de points et l’idée me réjouissait de pouvoir discuter avec vous. Il me paraitrait d’ailleurs important, voire essentiel de pouvoir diffuser celui-ci en y trouvant d’autres appuis.
    Je pense que nous traversons une époque terrible, et vraiment pas seulement au sujet des personnes handicapées. Si mon courrier, et en particulier les points qui objectiveront peut être un désaccord, ne vous semblent pas rédhibitoire à un travail en commun, je serai heureux de pouvoir rejoindre le CLHEE. Dans tous les cas, j’espère que nous pourrons dialoguer.

    • Ca fait plaisir de te lire à nouveau @unvalide après tout ce temps. Tes chroniques ciné et les discutions sur les films avec toi me manquent. Merci pour tes écrits sur le handicape, le validisme et le CLHEE, APF, je vais lire tout ca attentivement.

    • Le lien gendertrouble ne fonctionne pas.
      Pour le texte infokisoques sur le validisme je reconnais des choses que j’ai pu voire et faire ou pensé en tant que valide. Ca met bien les points sur les I, en langage neutre en plus c’est classe.
      Il y a une question que je me pose (une question validocentrique sorry) , par rapport à cette partie :

      Le/la valide ne dit jamais qu’il-e est valide, il-e dit “je ne suis pas handicapé-e”. Il-e a besoin de négation pour se considérer un minimum existant, apte.

      « je ne suis pas handicapé-e » vs « je suis valide » je ne comprend pas exactement pourquoi l’un passe mieux que l’autre. Avec le couple valide-unvalide c’est la personne en situation de handicape qui se retrouve avec une négation, ou une privation, alors que quant on dit « handicapée VS pas-handicapé-e », c’est la personne valide qui se trouve niée.
      Dans la tournure « je ne suis pas handicapé-e » ce qui me semble le plus problématique c’est le verbe être, qui renvoie à une essence, alors que le verbe avoir ne produit pas cet effet. Du coup j’aurais tendance à dire « je n’ai pas de handicape » mais c’est peut être la même chose. Bref si tu as la patience de m’éclairé je suis preneuse.

  • How ‘Doxxing’ Became a Mainstream Tool in the Culture Wars - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/08/30/technology/doxxing-protests.html

    “Dox a Nazi all day, every day,” she said.

    Online vigilantism has been around since the early days of the internet. So has “doxxing” — originally a slang term among hackers for obtaining and posting private documents about an individual, usually a rival or enemy. To hackers, who prized their anonymity, it was considered a cruel attack.

    But doxxing has emerged from subculture websites like 4Chan and Reddit to become something of a mainstream phenomenon since a white supremacist march on Charlottesville, Va., earlier this month.

    The ethics — and even the definition — of doxxing is murky. It is the dissemination of often publicly available information. And, some at the protest asked, are you really doxxing a person if he or she is marching on a public street, face revealed and apparently proud? It is not as though they are hiding their identities.

    “For us, it slows things down. We try to integrate people back to humanity,” Mr. McAleer said. “If isolation and shame is the driver for people joining these types of groups, doxxing certainly isn’t the answer.”

    In short, once someone is labeled a Nazi on the internet, that person stays a Nazi on the internet.

    The next year, doxxing became a tool by in the “GamerGate” controversy, an online dispute purportedly about ethics in video game journalism that became a foundational moment for some of today’s fringe far right. Mostly male video-game players began to publish personal information — including home address and phone numbers — for women in their community, typically journalists and game designers who they said were unfairly politicizing gaming culture.

    #Doxxing #Culture_numérique #militantisme #USA

  • WOMANHOOD trailer Indiegogo - YouTube

    https://www.youtube.com/watch?v=NPZTLk-ZmPM

    Womanhood, un web-documentaire sous forme de kaléidoscope égyptien. 15 femmes égyptiennes y donnent leur « vision du monde », à travers 75 entrées lexicales autour de la notion de Genre. 7 heures de témoignages, divisées en 80 petites vidéos-définitions. Cet abécédaire interactif est disponible en libre accès sur Internet http://www.womanhood-egyptian-kaleidoscope.com

    Il s’agit, pour l’utilisateur du site, de cliquer sur le terme qui l’intéresse parmi les 75 mots-clés, et de découvrir les définitions qu’en donnent les 15 participantes ; de naviguer à travers leurs champs lexicaux.
    Pour contextualiser ces 7 heures de témoignages, le site comporte également une frise chronologique des militantismes féminins en Egypte (1873-2017), une bibliographie thématique et la biographie de chaque intervenante.

    #égypte #genre #féminisme #militantisme_féminin

  • Faut-il parler aux méchants ?
    https://reflets.info/faut-il-parler-aux-mechants

    Benjamin Bayart, président de la #FFDN, nous adresse le #Droit_de_réponse ci-dessous à la suite de notre article « Fabriquer de l’Internet, c’est faire de la politique« . Mon camarade Drapher, dans deux articles récents, soulève […]

    #Technos #Benjamin_Bayart #collecte_de_données #Groupama #Logiciel_libre #militantisme #multinationales #Neutralité_du_Net #SCANI

  • Fabriquer de l’Internet, c’est faire de la #Politique
    https://reflets.info/fabriquer-de-linternet-cest-faire-de-la-politique

    « Les gens savent maintenant que l’économie c’est de la politique » : cette phrase, tirée de la conférence et de l’interview d’un hacktiviste, Lunar — que vous pouvez entendre dans la dernière du Pistolet et la […]

    #Technos #Benjamin_Bayart #big_data #collecte_de_données #FFDN #IoT #militantisme #mouchards #Neutralité_du_Net #politique_d'Internet #Surveillance #télécommunications

  • Comment nommez-vous les farines ?

    Je me suis rendu compte d’une différence de perception notable entre une personne de mon entourage et moi sur les farines de blé.
    Je vois de la farine blanche là où cette personne voit déjà de la farine complète.
    Est-ce à traîner dans les milieux de la bio et des militants qui remettent en question leur alimentation ? Je ne sais pas pas, mais ça forme un ensemble perceptif différent.

          |  En Culture générale  |   En Bio / Critique   |
    T 45  |         Fleur         | Trop blanche, pas bon |
    T 55  |        Blanche        |       Blanche         |
    T 65  |        Blanche        |       Blanche         |
    T 80  |    Semi C. (Bise)     |       Blanche         |
    T 110 |       Complète        |         Bi.           |
    T 150 |       Intégrale       |      Complète         |
    T 155 |     N'existe pas      |     Bien complète     |

    Le hic, c’est que ça a tourné au conflit. Comme si mon échelle de valeur était inversée :
    - farine complète = santé, farine blanche = mort.
    Et pour cette personne :
    - farine complète = indigestion, farine blanche = bien être.

    Donc il y a une question fondamentale sur la manière dont la fréquentation de nos milieux nous influence ou nous déconstruit.
    #cuisine #militantisme @cuisinelibre

  • Prendre soin de soi
    –> Par Jonas Lubec ~ Carnet d’un rêveur
    http://casdenor.fr/index.php?post%2F2016%2F02%2F07%2FPrendre-soin-de-soi

    Prendre soin de soi est important. Cela semble aller de soi, pour autant, dans le #militantisme, cette idée est profondément sous-estimée. Il y a tout d’abord, dans le milieu militant, une tendance viriliste à être solide, puissant-e, à tenir dans la durée face aux micros-agressions, à la mauvaise foi et aux #agressions tout court d’ailleurs. Ce #virilisme ne naît pas d’une volonté d’être meilleur que les autres (même s’il peut s’y adjoindre) mais plutôt d’une volonté de combattre un système cherchant à briser, et donc à se montrer inbrisable, ce qui offre la sensation de le « battre » là où bien souvent, on se retrouve plus face à des moulins à vent insupportables. Il y a le fait aussi que prendre soin de soi, ça veut dire aussi parfois partir un peu en arrière, prendre du temps pour soi. Or cette idée de prendre du temps pour soi se retrouve face à l’idée couramment répandu que seuls les privilégiés peuvent se le permettre. Qu’une #femme ne pourra pas prendre de temps pour elle sans vivre de misogynie. Ce qui est vrai.

    un texte qui m’a fait énormément de bien, et un énième qui confirme ma sensation qu’on prend super cher, les filles de luttes... mais que nojs blessures sont bien moins sexy que du sang, des bleus et des bosses. Pourtant elles nous marquent tout autant et certain-e-s vont très loin très bas à cause de ça...

    #feminisme #burnout #bienveillance #collectif

    • Come je le dis ce texte m’a fait du bien à un moment où j’allais mal à cause de souffrances sont il est difficile de parler dans le cercle des luttes, et encore plus en dehors. J’ai pas trop perçu ce dont tu parles, bien plus intéressées par les questionnements qu’il soulève. Désolée s’il t’incommmode par contre, c’était pas le but en le publiant ici.

  • Jour honteux
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2017/01/28/Jour-honteux

     

    Je ne suis pas sûre que vous vous rappelerez où vous vous trouviez le vendredi 27 janvier 2017, jour de commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, il y a soixante-douze ans. Une journée qui avait été décrétée il y a une douzaine d’années, la « journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’holocauste », cette catastrophe humaine qui n’hante plus certaines mémoires parce que l’événement ne leur parle pas dans leurs fibres, et leur semble aussi théorique que la guerre de cent ans.

    Je ne suis pas certaine que vous vous souviendrez d’un choc particulier ce jour, suffisant pour ancrer dans votre mémoire les faits du quotidien banal qui auront tout à coup pris une valeur de signet ineffaçable de votre mémoire. Et pourtant, je suis prête à vous parier que cette date sera inscrite dans les (...)

    #West_Side_Stories #actualité_sociale #angoisse #Histoire #militantisme #politique #résistance #solidarité #Trump

  • A Bure, la lutte contre le #nucléaire s’enracine et vise le long terme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180117/bure-la-lutte-contre-le-nucleaire-s-enracine-et-vise-le-long-terme

    Cachée entre les arbres, la cabane "La Communale", 10 janvier 2017 (JL) Pour lutter contre le projet de site d’enfouissement de déchets nucléaires #Cigéo, des dizaines de personnes se sont installées temporairement ou pour longtemps autour du village de Bure, dans la Meuse. Contre l’atome, elles veulent habiter le territoire et « empaysanner » la lutte, espérant ainsi fonder une nouvelle manière de militer.

    #France #andra #démocratie #Désobéissance_civile #Ecologie #militantisme

  • A Bure, la lutte contre le #nucléaire s’enracine et vise le long terme
    https://www.mediapart.fr/journal/france/180117/bure-la-lutte-contre-le-nucleaire-senracine-et-vise-le-long-terme

    Cachée entre les arbres, la cabane "La Communale", 10 janvier 2017 (JL). Pour lutter contre le projet de site d’enfouissement de déchets nucléaires #Cigéo, des dizaines de personnes se sont installées temporairement ou pour longtemps autour du village de Bure, dans la Meuse. Contre l’atome, elles veulent habiter le territoire et « empaysanner » la lutte, espérant ainsi fonder une nouvelle manière de militer.

    #France #andra #démocratie #Désobéissance_civile #Ecologie #militantisme

  • « J’étais trop petit pour le basketball et trop nerveux pour être voleur. J’ai commencé comme peintre, et je n’étais pas si mal, mais j’ai réalisé que les gens à qui je voulais parler – et dont je voulais parler – ne connaissaient rien à de Kooning, Van Gogh ou qui que ce soit d’autre. Puis j’ai commencé à écrire. Mais là encore, j’ai réalisé qu’ils ne lisaient pas. J’ai donc arrêté, avant de finir par comprendre ce que j’avais à faire. Si je voulais leur parler, et qu’ils ne venaient pas à moi, alors j’irais à eux. Et où était mon public ? Il était au cinéma. J’ai donc commencé à faire des films. Une putain de belle affaire [Big fucking deal] ! C’était ça ou la musique, étant donné que je n’avais aucune raison de faire de la poterie ou du macramé. Les miens allaient au cinéma, c’est donc au cinéma que je suis allé. Ce n’était pas ma décision. Cette décision a été le produit d’un contexte plus large. Si j’avais pensé que vendre des hot-dogs pouvait améliorer le sort des Africains-Américains, je n’aurais plus jamais touché une caméra. J’aurais vendu des hot-dogs ! »

    #Melvin_Van_Peebles


    http://www.cairn.info/revue-cultures-et-conflits-2013-1-page-115.htm
    #Blaxploitation #cinéma #réalisateur #acteur #scénariste #compositeur #producteur #militantisme

  • Géographie de la lutte
    http://www.laviedesidees.fr/Geographie-de-la-lutte.html

    Les mouvements « Occupy » ont remis en avant l’importance, souvent négligée, de la dimension spatiale des mouvements sociaux. Un ouvrage collectif récent permet de relancer le questionnement sur la diversité de ces usages de l’espace dans les contestations politiques.

    Livres & études

    / #espace, #mobilisation, #militantisme

    #Livres_&_études

  • L’anniversaire de Sandy Hook
    http://otir.net/dotclear/index.php/post/2016/12/14/Lanniversaire-de-Sandy-Hook

     

    Parce que je milite pour le contrôle des armes aux Etats-Unis, une cause délicate et compliquée à comprendre quand on n’est pas né dans la culture américaine, qui place la constitution et notamment son second amendement au même rang que d’autres cultures placent la Bible ou leur credo le plus cher, je redoute toujours les commémorations autour des tragédies, notamment désormais celle de Sandy Hook, qui m’a touchée de très près à cause de sa proximité géographique, puis humaine, puisque les victimes ont très rapidement été à moins de six degrés de séparation dans ma propre vie.

    Oui, la « mort kilométrique » joue un rôle dans la prise de conscience et le temps qui sépare un événement de sa commémoration ne change rien à l’affaire.

    Dans cette #tragédie particulière, j’ai eu à tisser des liens plus intimes avec (...)

    #West_Side_Stories #militantisme #Sandy_Hook_Elementary #violence

  • Pérégrinations d’un parti de #gauche
    http://www.laviedesidees.fr/Peregrinations-d-un-parti-de-gauche.html

    Fondée dans les années 1960, la Ligue communiste révolutionnaire a vu le profil de ses adhérents évoluer depuis le 21 avril 2002. Florence Johsua, retraçant l’histoire de ce parti et de ses transformations, montre que le #déclassement et la crise économique ont constitué de nouvelles raisons de militer.

    Livres & études

    / #militantisme, #parti_politique, gauche, déclassement, #engagement

    #Livres_&_études

  • Deadly Shade of Green - Intercontinental Cry
    https://intercontinentalcry.org/deadly-shade-green

    Latin America is, by far, the most dangerous region in the world for environmental human rights defenders (EHRDs). The murder of campaigner Berta Cáceres in March reverberated worldwide, but a new report by ARTICLE 19, CIEL, and Vermont Law School, A Deadly Shade of Green, reveals this to be only the tip of the iceberg, documenting an atmosphere of violence and physical threats, as well as surveillance, spurious charges, and arbitrary detention, across the region.

    Key findings include:

    Human rights violations (from murder and physical attacks to arbitrary detention and surveillance) often linked to business interests of extractive industries and the State;
    Mining and construction projects implemented at the cost of local communities and the environment. Absence of transparency and a lack concern for the environment are major issues;
    Honduras is the most dangerous country for EHRDs. Proposed new laws to restrict protest and civil society activity are a worrying trend;
    Vested interests and weak rule of law increase vulnerability. Attacks on women environmental defenders doubled between 2012 and 2014.

    “Those with vested interests in the exploitation of land in Latin America employ an armoury of threats to silence dissenting voices, who speak out against business and state interests,” stated Thomas Hughes, Executive Director at ARTICLE 19. “Those who violate the rights of EHRDs often do so with impunity, with state apathy or even complicity, creating a climate of fear and self-censorship. The situation is dire: urgent action is needed to protect defenders, and the environment they fight to protect,” Hughes added.

    #militer #militantisme #environnement #répression

  • Angela Davis , figure du mouvement social aux Etats-Unis, revient sur son parcours politique. Elle propose également ses analyses sur les luttes actuelles.
    http://www.zones-subversives.com/2016/07/angela-davis-et-les-luttes-actuelles.html
    #Angela_Davis #black_power #militantisme #apartheid #black_panthers
    Petite bibliographie critique sur le « mouvement de libération noire » aux Etats-Unis - Yves Coleman -
    http://mondialisme.org/IMG/pdf/petite_bibliographie_critique_sur_le_aux_etats.pdf

  • Combattre pour des idées – Au sujet du #romantisme révolutionnaire
    https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/06/12/combattre-pour-des-idees-au-sujet-du-romantisme-revoluti

    “Combien de ces choix sont en réalité surtout motivés par un sentiment d’appartenance à un groupe, un plaisir de participer à des moments rares, de partager des références communes, des haines et des bonheurs avec ses camarades ? Et combien d’autres … Continue reading →

    #ANTICAPITALISME #critique #luttes #matérialisme #militantisme #pensé_critique #politique #ré-enchanter

  • "Introduction to safer communication
    Over the last two decades the information revolution has radically changed the way political activists communicate; but alongside the new opportunities, there remains the age-old problem of how to get information to your allies confidentialy. Using an alias (or aliases) is an equally old but still effective security technique.

    As long as very few people know the connection between your online and real identities, it will not be easy to discover your identity if your alias is incriminated. This requires having an email provider who will not (or cannot) disclose your personal details if they are pressured by the police. Communicating securely is everyone’s business. Even if your activism is currently legal, you can help make the internet safer for everyone and help the “open web” with some of these security practices."

    https://flossmanuals.net/tech-tools-for-activism