• L’ « altruisme affectif », une philosophie de merde pour les plus débiles des possédants. Donc, si vous entendez parler d’« #altruisme_affectif », sortez votre révolver.

    #Sam_Bankman-Fried, accusé de fraude à l’encontre des 9 millions de clients de #FTX, se réclamait de l’altruisme effectif, un mouvement philosophique utilitariste. La chute du fondateur et son arrestation entraînent une remise en question au sein du mouvement, très apprécié des #milliardaires de la #Silicon_Valley.

    L’altruisme effectif se retrouve, bien malgré lui, sous les feux des projecteurs. Sam Bankman-Fried, le fondateur de FTX, qui se réclamait de cette philosophie, attend son procès dans la maison de ses parents à Palo Alto. Il est soupçonné d’avoir commis « l’une des plus grandes fraudes financières de l’histoire des Etats-Unis », selon les autorités.
    Avant l’effondrement de sa plateforme de cryptomonnaies, les portraits élogieux abondaient pourtant dans les médias outre-Atlantique. « Sam Bankman-Fried a amassé 22,5 milliards de dollars avant ses 30 ans en profitant du boom des cryptomonnaies - mais il n’y croit pas vraiment. Il veut juste que sa fortune subsiste assez longtemps pour tout donner », écrivait le magazine « Forbes » en 2021. « Mon objectif est d’avoir de l’impact », répétait l’entrepreneur. A l’époque, il n’avait donné qu’une fraction de sa fortune, 25 millions de dollars, soit 0,1 %. Mais il espérait donner bien davantage un jour, disait-il. Depuis sa chute, l’ex-milliardaire a laissé entendre - dans une conversation qu’il croyait privée avec une journaliste de Vox - qu’il jouait surtout un rôle pour soigner son image.
    L’implosion de FTX remet en cause les fondements de l’altruisme effectif. Ce mouvement, né à la fin des années 2000 au Royaume-Uni, s’inspire largement des travaux de Peter Singer, un philosophe australien. Mais c’est aux Etats-Unis, dans la Silicon Valley en particulier, qu’il remporte ses plus francs succès.
    L’altruisme effectif s’inspire de la théorie économique classique. Il reprend notamment la notion d’utilité, qui correspond au bien-être d’un individu, et la transpose au domaine de la philanthropie. L’altruisme effectif s’efforce de maximiser le bonheur collectif, en distribuant l’argent de la façon la plus efficace possible. Il considère que cet impact peut être mesuré précisément, en années de vie ajustées en fonction du bien-être ressenti. Parmi les solutions privilégiées par les altruistes effectifs figurent notamment des ONG qui distribuent des moustiquaires imprégnées d’insecticide dans des pays en développement. Une façon d’améliorer la qualité de vie du plus grand nombre de personnes possibles à moindre coût. Mais les altruistes effectifs se laissent parfois aller à des débats abscons : ils débattent par exemple de l’impact exact du déparasitage sur la qualité de vie. Faut-il financer le déparasitage dans les pays pauvres, ou financer des études pour mesurer sa traduction en années de vie prospère ?
    Dans un libre publié l’été dernier, « What We Owe the Future », William MacAskill expose des idées long termistes. Le livre a été partagé par #Elon_Musk sur Twitter avec pour commentaire : « Cela vaut la peine de le lire. C’est très proche de ma philosophie. » Il n’est pas le seul, parmi les milliardaires de la tech, à se passionner pour ces idées.
    « Il y a une religion dans la Silicon Valley (long termisme, altruisme effectif et autre) qui s’est persuadée que la meilleure chose à faire ’pour l’humanité’ est de mettre autant d’argent que possible dans le problème de l’AGI », l’IA générale, relève Timnit Gebru, spécialiste de l’éthique dans la tech. « C’est la religion des milliardaires, elle leur permet de se sentir vertueux. La plupart sont des hommes blancs, très privilégiés » poursuit la chercheuse, qui a quitté #Google en l’accusant de censure.
    Les altruistes effectifs consacrent des sommes folles à des projets qui ne porteront leurs fruits que dans des dizaines d’années, au mieux. Ils investissent ainsi dans l’#IA ou la recherche médicale pour réduire les chances d’extinction de l’humanité. Ce qui donne lieu à des calculs très hypothétiques. « Si des milliers de personnes pouvaient, avec une probabilité de 55 %, réduire les chances d’extinction de l’humanité de 1 %, ces efforts pourraient sauver 28 générations. Si chacune de ces générations contient chacune 10 milliards de personnes, cela représente 280 milliards de personnes qui pourraient vivre des vies florissantes », écrit l’association 80.000 Heures sur son site.
    Sam Bankman-Fried, étudiant, était convaincu par l’altruisme effectif. Végan, il envisage d’abord de consacrer sa vie au bien-être animal, mais une rencontre avec #William_MacAskill le persuade d’aller dans la finance. Il commence comme #trader à Wall Street, avant de créer Alameda Research, qui tire profit des différences de prix entre le bitcoin en Asie et en Amérique.
    Frustré par les inefficacités sur les marchés des cryptos, il fonde FTX en 2019, toujours obsédé par l’impact. « Pour moi, ce que signifie [l’altruisme effectif], c’est gagner le maximum d’argent pour donner le maximum à des organismes charitables parmi les plus efficaces au monde », déclare-t-il à CNBC en septembre 2022. Depuis la faillit, William MacAskill a pris ses distances : « S’il a fait un mauvais usage des fonds de ses clients, Sam n’a pas écouté attentivement. » La fondation 80.000 Heures, qui prenait en exemple la carrière de Sam Bankman-Fried, écrit : « Nous sommes ébranlés [...], nous ne savons que dire ni penser. » Au-delà du manque à gagner pour les organisations liées à l’altruisme effectif, la chute de FTX risque de remettre le mouvement en question. Il était temps, disent les détracteurs de cette #philosophie un peu trop sûre d’elle-même.

    (Les Échos)
    #fraude_financière #intelligence_artificielle #cryptomonnaie

  • Climat : Des centaines d’activistes arrêtés à l’aéroport d’Amsterdam

    Des militants écologistes de Greenpeace et d’Extinction Rebellion se sont glissés, samedi, sur le tarmac de l’aéroport néerlandais de Schiphol. Ils ont bloqué des jets privés.

    Des centaines d’activistes pour le climat ont été arrêtés, samedi, à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol, après avoir franchi des clôtures et occupé une aire de stationnement pour jets privés. Les manifestants, dont beaucoup portaient des combinaisons blanches et certains étaient à vélo, ont envahi le tarmac vers 13h, avant de s’asseoir devant au moins 14 avions privés. Il y avait également un transporteur C-130 de l’Aviation royale canadienne sur ce tarmac.


    Les militants se sont assis devant au moins 14 avions privés et un transporteur de l’Aviation royale canadienne.

    Entonnant des slogans comme « À bas les vols » ou « Schiphol pollueur de l’environnement », ces militants des ONG Greenpeace et Extinction Rebellion ont fait le tour du tarmac, sous les applaudissements de spectateurs de l’autre côté des clôtures. « L’action d’aujourd’hui signifie que l’aéroport de Schiphol doit réduire ses émissions, il doit y avoir moins de vols », a commenté la porte-parole de Greenpeace Pays-Bas, Faiza Oulahsen. « Nous commençons par les vols dont nous n’avons absolument pas besoin, comme ceux des jets privés et les vols courts. »

    Traînés vers des bus
    Environ trois heures après le début de l’envahissement du tarmac, la police des frontières a commencé à arrêter des militants, dont certains ont été traînés vers des bus après avoir résisté passivement. « Nous prenons cela très au sérieux. Ces personnes sont dans un endroit où elles n’auraient pas dû se trouver », a déclaré son porte-parole, le major Robert van Kapel. Pour Greenpeace, la police a été « beaucoup trop dure contre les militants à vélo » et au moins une personne a été heurtée à la tête.

    L’action est intervenue à la veille de l’ouverture, dimanche, en Égypte, de la COP27, sommet de l’ONU sur le climat. La pollution des avions, « c’est un sujet dont ils doivent parler », a déclaré Tessel Hofstede, porte-parole d’Extinction Rebellion.

    #Climat #Transport_aérien #pollution #avions #milliardaires #privilégiés #avions #riches #richesse #luxe #capitalisme #cop27 #aéroports #jets_privés

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/des-centaines-dactivistes-arretes-a-laeroport-damsterdam-728665140970

  • Inchiesta su BF, il vero “sovrano” dell’agricoltura industriale italiana

    La holding quotata in Borsa ha ormai inglobato i segmenti chiave del comparto -dalle sementi ai consorzi agrari- e tramite #Bonifiche_Ferraresi è anche la prima azienda agricola del Paese. Chi la controlla, come si muove e perché ci riguarda.

    C’è un acronimo che ben riassume i processi di trasformazione in corso nella filiera agroindustriale italiana: è BF, cioè il nome della holding quotata alla Borsa di Milano che con le sue controllate ha inglobato ormai i segmenti chiave del comparto. Dalla selezione, lavorazione e vendita delle sementi (con la Società italiana sementi Spa) alla proprietà dei terreni attraverso la più grande azienda agricola italiana per superficie utilizzata (Bonifiche Ferraresi, cui si affianca la BF agricola Spa), dalla progettazione di contratti di filiera (ad esempio con la Filiera bovini Italia Srl, in partnership con Coldiretti) alla realizzazione di impianti per la macinazione di cereali (Milling hub Spa, tra le altre), dalla trasformazione dei prodotti (BF agro-industriale Srl) alla loro commercializzazione nei canali della Grande distribuzione organizzata anche tramite un marchio di proprietà (come la pasta, le passate o i legumi de “Le Stagioni d’Italia”). Del conglomerato fa parte anche Consorzi agrari d’Italia Spa, che si occupa della commercializzazione, produzione ed erogazione di servizi e prodotti a favore degli operatori agricoli attraverso la rete dei consorzi agrari.

    Non si tratta di un comparto rilevante solo per addetti ai lavori o appassionati dell’azienda con sede a Jolanda di Savoia (FE). L’agricoltura, così come la filiera alimentare, è infatti tra le principali cause della perdita di biodiversità e dei cambiamenti climatici, come ricorda la coalizione #CambiamoAgricoltura lanciata da organizzazioni ambientaliste e dell’agricoltura biologica e biodinamica per una riforma della fallimentare Politica agricola comune (Pac) in vista del ciclo di programmazione 2023-2027. Terra e cibo rappresentano uno snodo decisivo per una non rinviabile svolta agroecologica finalizzata a proteggere la natura, a invertire il degrado degli ecosistemi e le perdite di sostanze dei suoli, a rendere “sana, equa e sostenibile” la produzione del cibo, come tratteggiato dall’Unione europea attraverso la strategia “Farm to fork” e quella sulla biodiversità per il 2030. È in questo delicato terreno che si muove BF. Non lo fa da comparsa ma da “primario operatore nazionale attivo, a livello integrato, nel settore agroindustriale”, per usare la fredda etichetta dell’Autorità garante della concorrenza e del mercato (Agcm).

    A metà ottobre 2022 gli “azionisti rilevanti” di BF erano quattro. Il primo, con il 20,13% delle quote, è la Arum Spa, che fa capo a Federico Vecchioni, amministratore delegato di BF e della sua controllata Bonifiche Ferraresi, che in passato è stato anche presidente della Confederazione generale dell’agricoltura italiana (Confagricoltura). Poi c’è la Dompé holdings Srl (al 20,04%), “contenitore” di partecipazioni finanziarie che fa capo a Sergio Dompé, imprenditore al vertice del gruppo multinazionale biofarmaceutico Dompé. Il terzo azionista è Fondazione Cariplo, che detiene il 19,29% di BF, seguita da Cdp equity Spa (in passato Fondo strategico italiano), investitore pubblico di lungo periodo che acquisisce quote in imprese di “rilevante interesse nazionale” per conto di Cassa depositi e prestiti (controllata per circa l’83% dal ministero dell’Economia e per quasi il 16% da diverse fondazioni bancarie).

    Nell’estate 2022 il campo d’azione di BF si è ulteriormente allargato. A metà luglio ha infatti perfezionato l’acquisizione del 100% della Bia Spa, azienda specializzata nella “produzione e commercializzazione di couscous da filiera italiana”, per 20,5 milioni di euro. “L’operazione si inserisce nel più ampio progetto di sviluppo di un polo cerealicolo attraverso l’integrazione delle società Ghigi 1870 Spa, Milling Hub Spa e Pasta Fabianelli Spa, già parti del Gruppo BF, e Bia, con lo scopo di creare sinergie e garantire, insieme a BF, il presidio sull’intera filiera del frumento italiano”, come ha dichiarato l’amministratore delegato Vecchioni. Lo scopo di “presidiare l’intera filiera” torna spesso nella comunicazione del colosso, che con i 7.750 ettari coltivati da Bonifiche Ferraresi tra le province di Ferrara, Arezzo, Oristano e Grosseto è anche il “primo proprietario terriero in Italia” (riso, mais, grano duro e tenero, orzo, barbabietole da zucchero, erba medica, soia, orticole, piante officinali e frutta).

    Questo potere (o “presidio”) si riproduce anche nel segmento dei semi. Come detto, BF ha in mano quasi il 42% della Società italiana sementi (Sis): controlla cioè, dal 2017, l’azienda leader nel settore del frumento e che tratta qualcosa come 600 varietà, 116 delle quali attraverso “diritti di esclusiva”. È Sis ad avere in mano l’esclusiva per la moltiplicazione e la vendita di una nota varietà denominata grano “Cappelli”. Quella stessa varietà di cui l’azienda controllata da BF, come ha denunciato più volte la Rete Semi Rurali, che si occupa di promuovere una gestione davvero dinamica della biodiversità agricola, ne avrebbe “limitato la vendita del seme solo a quegli agricoltori disposti a restituire il raccolto e ha diffuso la voce che chi non compra il loro seme certificato non può più usare il nome ‘Cappelli’ nell’etichetta del prodotto”.

    La rete di vendita su cui si appoggia Sis è prevalentemente quella dei consorzi agrari, un altro ganglio decisivo che porta, nuovamente, a BF. La società guidata da Vecchioni è infatti il primo azionista (con il 35,89%) della Consorzi agrari d’Italia (Cai Spa), veicolo che dal 2019 vorrebbe raccogliere parte di quel che resta dei 72 iniziali consorzi del nostro Paese (oggi poco più di 20), nati oltre un secolo fa sotto forma di cooperative di agricoltori. Gli altri azionisti della Cai sono il Consorzio agrario dell’Emilia-Romagna (4.300 soci), il Consorzio dell’Adriatico (oltre 3mila), il Consorzio del Tirreno (circa mille) e quello del Centro-Sud (284 soci). L’ultimo che si è aggregato in ordine di tempo è stato il Consorzio agrario del Nord-Est, attivo in Lombardia e Veneto e che nel 2021 ha realizzato un fatturato di circa 474 milioni di euro. A fine luglio 2022 il Consorzio del Nord-Est è entrato ufficialmente in Cai con il 23,58% delle quote, ricevendo il benestare dell’Antitrust che in agosto non ha ravvisato “significativi effetti verticali di restrizione della concorrenza sui mercati interessati” e ha dunque dato luce verde. BF ha festeggiato anche perché “le dimensioni raggiunte da Cai con l’ingresso di Consorzio Nord-Est conferiscono al Gruppo capacità competitiva e apportano una ancor più significativa presenza territoriale”.

    Maggiore “presenza territoriale” significa del resto “maggiori ricavi”, come dimostra il fatturato consolidato di BF che include i cosiddetti “apporti” della Cai. Al 30 giugno 2022 i ricavi dalle vendite ammontano a oltre 433,2 milioni di euro contro i 32,5 del primo semestre 2021. L’esplosione (più 1.200% in un anno) è dovuta in larga parte alla vendita all’ingrosso di carburanti per autotrazione e agricoltura (135 milioni) svolta dalla Eurocap Petroli, seguita dalla vendita di concimi antiparassitari (91,2 milioni), dalla vendita di cereali da granella (65,9), di sementi (39,1), o introiti da colture foraggere e mangimi (27,3). Tradotto: l’apporto della Consorzi agrari d’Italia “pesa” sul fatturato di BF per il 91%. È il suo core business.

    A rinforzare la rete del Gruppo BF c’è anche l’alleanza con Coldiretti, la più importante associazione di rappresentanza dell’agricoltura italiana nata nel 1944 che dichiara 1,6 milioni di soci ed è presieduta da Ettore Prandini (da leggere a proposito il saggio “La Coldiretti e la storia d’Italia” di Emanuele Bernardi per Donzelli editore). Questa partnership ha anche risvolti societari. È il caso della Filiera bovini Italia Srl, nata per “sviluppare progetti e contratti di filiera che assicurino una giusta ed equa remunerazione agli allevatori negli anni”. I soci sono due: BF, al 51%, e la Filiera agricola italiana Spa, al 49%. Quest’ultima è una “struttura economica di Coldiretti” -come tra le altre la Germina Campus o la Fondazione Campagna Amica- che detiene quote anche della Società italiana sementi (4,96%).

    Ma Coldiretti non è l’unico alleato di BF. A fine 2021 la capogruppo ha infatti annunciato un accordo strategico “di ampio respiro” con Eni -che è entrata nel capitale di BF- “per lo sviluppo di prodotti agricoli sostenibili per la produzione di biocarburanti”. Eni si è impegnata dal 2030 a non usare più olio di palma nelle sue raffinerie di Gela e Marghera e punterebbe a sostituirlo con “sementi di piante oleaginose da utilizzare come feedstock”. BF dovrebbe occuparsi quindi della ricerca presso i terreni che ha in Sardegna (chiamati nel patto “Laboratori a cielo aperto”), lasciando poi a Eni la “valutazione della possibilità di produrre economicamente le stesse sementi” in alcuni Paesi in cui la multinazionale fossile è presente: Ghana, Congo, Costa d’Avorio e Kenya.

    E poi c’è l’accordo con Intesa Sanpaolo: nel 2021 la banca ha investito in BF circa 20 milioni di euro, garantendosi il 3,32% del capitale, andando a sostenere un “operatore di mercato focalizzato sulla filiera agroalimentare, settore fondamentale per l’economia italiana e il made in Italy”. È la logica del “campione nazionale” che sovrasta qualsiasi altra riflessione, anche critica, sugli impatti di un modello agricolo intensivo e industriale opposto a una gestione dinamica, biologica e collettiva della diversità agricola. Tanto che qualsiasi richiamo alla biodiversità, alla tutela degli impollinatori, alla riduzione dei pesticidi chimici o dei fertilizzanti è vissuto come un attacco al “made in Italy” o alla sovranità alimentare.

    Ne è l’emblema il discorso che Giorgia Meloni ha tenuto al “Villaggio Coldiretti” di Milano a inizio ottobre 2022, in occasione della sua prima uscita pubblica post voto. Dopo aver garantito di non voler “disturbare chi vuole fare e chi vuole creare ricchezza”, la presidente di Fratelli d’Italia, tra applausi e bandiere gialle, si è scagliata contro “l’approccio ideologico spesso assurdo” dell’Unione europea che “non aiuta la sostenibilità e la produttività”. Perché “noi vogliamo difendere l’ambiente ma con l’uomo dentro”, ha detto, salutando con favore la “pausa di riflessione” presa allora dal Consiglio europeo sul “tema dei fitofarmaci”. Come se l’Italia fosse solo la culla, leggera e priva di impatti, di un’eccellenza “minacciata” da fuori e non invece il Paese che vede oltre il 10% dei suoli già classificato come “molto vulnerabile” alla degradazione (fonte Ispra), che ha perso circa 400mila aziende agricole tra 2010 e 2020 (-30%) mentre la superficie si è ridotta del 2,5% (fonte Istat) e che al 30 giugno 2022 ha già importato in valore più prodotti agroalimentari di quanti ne abbia esportati (29,8 miliardi di euro contro 29,4, fonte Ismea): il pesce e l’olio extravergine di oliva dalla Spagna, i bovini vivi e il frumento tenero dalla Francia, i formaggi dalla Germania o i semi di soia dal Brasile.
    Uno strano concetto di “sovranità”.

    https://altreconomia.it/inchiesta-su-bf-il-vero-sovrano-dellagricoltura-industriale-italiana

    #industrie_agro-alimentaire #Italie #BF #agriculture #agriculture_industrielle #semences #Società_italiana_sementi #BF_agricola #Coldiretti #Milling_hub #BF_agro-industriale #Le_Stagioni_d’Italia #supermarchés #grande_distribution #Consorzi_agrari_d’Italia #Arum #Federico_Vecchioni #confagricoltura #Dompé_holdings #Sergio_Dompé #Dompé #Fondazione_Cariplo #Cdp_equity #Fondo_strategico_italiano #Cassa_depositi_e_prestiti #Bia #Ghigi_1870 #Pasta_Fabianelli #Gruppo_BF #blé #terres #graines #Società_italiana_sementi (#Sis) #senatore_cappelli #consorzi_agrari #Consorzi_agrari_d’Italia #Ettore_Prandini #Filiera_bovini_Italia #Eni #biocarburants #Intesa_Sanpaolo

  • New Infectious Threats Are Coming. The US Probably Won’t Contain Them. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/09/29/health/pandemic-preparedness-covid-monkeypox.html

    If it wasn’t clear enough during the Covid-19 pandemic, it has become obvious during the monkeypox outbreak: The United States, among the richest, most advanced nations in the world, remains wholly unprepared to combat new pathogens.

    #états-unis
    #santé
    #milliers_de_milliards

  • Usbek & Rica - Bunkers de luxe, refuges blindés… Comment les ultra-riches se préparent à l’effondrement
    https://usbeketrica.com/fr/article/bunkers-de-luxe-refuges-blindes-comment-les-ultra-riches-se-preparent-a

    Bunkers, hôtels privés, refuges luxueux : dans son nouveau livre pas encore traduit en français, Survival of the richest, l’auteur américain Douglas Rushkoff montre comment les ultra-riches font sécession pour se préparer à survivre aux crises sociales et environnementales du futur.

    https://seenthis.net/messages/715011
    https://oppidum.ch
    https://rushkoff.com

    We always knew but now we know. The tech elite mean to leave us all behind.

    In Survival of the Richest, Rushkoff traces the origins of The Mindset in science and technology through its current expression in missions to Mars, island bunkers, and the Metaverse.

    “Survival of the Richest is more than a primer on a soulless worldview pervading all aspects of life. Defying fantasies of escape—from each other, from earthliness, from Earth—Rushkoff offers something at once more realistic and more imaginative: mutual regard, responsibility, and flourishing. In so doing, he mounts an impassioned defense of everything and everyone marked expendable in the fanatical pursuit of a blank slate.” – Jenny Odell

    #Douglas_Rushkoff #survivalisme

    • Tout commence par une invitation. La plus généreuse que l’écrivain américain Douglas Rushkoff a jamais reçu, « et de loin ». Spécialiste des enjeux technologiques et de la culture cyberpunk, cet essayiste multi-récompensé croit d’abord se rendre à l’une de ces luxueuses conférences organisées par des fonds d’investissement ou des grandes banques. Le genre d’endroit où il est – de son propre aveu – rémunéré pour « donner son avis sur les derniers mots à la mode comme s’il s’agissait de symboles boursiers : IA, VR, CRISPR ». À ceci près que, cette fois, l’événement en question a lieu en plein désert, dans un complexe hôtelier encerclé par de somptueux bâtiments en pierre et en verre. Encore plus déstabilisant, le matin même de son intervention, Rushkoff est escorté dans une salle de réunion où il ne trouve, en guise de public, que cinq personnes. Cinq hommes, dont au moins deux milliardaires, que l’auteur décrit comme « des membres de l’échelon supérieur du monde de l’investissement technologique et des fonds spéculatifs ».

      Ce club ultra-resserré dégaine alors une première salve de questions, d’ordre plutôt général, autour des dernières tendances tech du moment, auxquelles Rushkoff s’efforce de répondre poliment. Très vite, l’intéressé sent pourtant le cours de la discussion virer vers des préoccupations nettement moins banales. Le ton devient plus agité, les questions moins technophiles, presque existentielles. « Entre la Nouvelle-Zélande et l’Alaska, quelle zone sera la moins impactée par la crise climatique  ? », lui demande l’un d’entre eux. « Quelle sera la plus grande menace : le changement climatique ou la guerre biologique  ? », renchérit son voisin. Et la litanie d’empirer : « Combien de temps conseillez-vous de prévoir pour pouvoir survivre sans aucune aide extérieure  ? », « Un abri souterrain doit-il être équipé d’un système d’aération  ? », « Quelle est la probabilité de contamination des eaux souterraines  ? » Précisant « être sur le point de terminer la confection de [son] bunker », le PDG d’une société de courtage va jusqu’à demander : « Selon vous, comment pourrais-je être en mesure de conserver mon autorité sur mes forces de sécurité après ‘L’événement’  ? »

      (...) engagé dans un business model clairement effondriste [l’ancien président de la Chambre de commerce américaine en Lettonie, J. C. Cole, aujourd’hui fer de lance d’une entreprise de « fermes refuges » autonomes secrètes dans la région de New York.] n’a ainsi « réussi à convaincre personne d’investir dans ses fermes » pour l’instant, tout simplement parce que « les projets qui attirent le plus d’attention et d’argent [dans ce secteur] sont ceux qui n’ont aucun élément coopératif et qui consistent, au contraire, à faire cavalier seul »


      Capture d’écran du site Oppidum © https://oppidum.ch

      « (...) Ils ont succombé à un état d’esprit où ‘gagner’ signifie gagner suffisamment d’argent pour se protéger des dommages qu’ils créent… en gagnant de l’argent de cette façon », analyse avec une pointe d’ironie Rushkoff. Et d’en conclure : « Le bunker du milliardaire correspond moins à une stratégie durable qu’à une métaphore de leur approche complètement déconnectée de la vie. Le style de vie qu’il implique ressemble plus à celui d’une forteresse assiégée qu’à celui d’une oasis accueillante. »

      le règne de la séparation ne finira pas

      #collapsologie #preppers #effondrement #survivalisme #milliardaires #société_d'abandon

  • In an Emergency, Disabled People Are on Their Own - Jamison Writes
    https://jamisonwrites.com/2019/11/18/in-an-emergency-disabled-people-are-on-their-own

    Last month I was without electricity for several days. If you pay attention to the news, or you’re like me and listlessly scroll through Twitter, then you probably heard about the power outages here in California.

    #états-unis #milliers_de_milliards #leadership

  • Les habitants de Baltimore sont invités à faire bouillir l’#eau du robinet après la détection d’E coli | Baltimore - Les Actualites
    https://lesactualites.news/monde/les-habitants-de-baltimore-sont-invites-a-faire-bouillir-leau-du-rob

    D’autres villes des #États-Unis ont connu des crises similaires de contamination de l’eau. Plus tôt cette semaine, on a découvert que l’East Village de New York contenait des niveaux élevés d’arsenic dans ses systèmes d’eau, forçant des milliers d’habitants à utiliser des bouteilles d’eau et des stations d’eau potable.

    #milliers_de_milliards
    #leadership

  • Jets privés des milliardaires : « Ce n’est certainement pas une curiosité mal placée qui incite le public à s’intéresser à ces vols »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/08/17/jets-prives-des-milliardaires-ce-n-est-certainement-pas-une-curiosite-mal-pl

    Pour Suzanne Vergnolle, spécialiste du droit du numérique, le traçage et la publication de données sur les vols des jets privés des grands groupes comme Bouygues, Bolloré, Artémis, Decaux ou Arnault est justifiée par le #droit à l’information et le droit environnemental.

    #paywall

    #carbone #climat

    • Si tout le monde s’accorde sur l’importance et la nécessité des données de #trafic_aérien, leur réutilisation pour d’autres finalités irrite les détenteurs de ces #avions. D’aucuns n’hésitent pas à prendre leur défense, en invoquant le droit au respect de la vie privée. Il est vrai que la Cour de cassation (première chambre civile, 23 octobre 1990) reconnaît que « toute personne, quels que soient son rang, sa naissance, sa fortune, ses fonctions présentes ou à venir, a droit au respect de sa vie privée ». Bien sûr, les #milliardaires ont aussi droit au respect de leur vie privée. Seulement, l’argument de la protection de la vie privée au bénéfice de ces trajets ne convainc pas, et ce pour plusieurs raisons.

      Tout d’abord, ce ne sont pas M. Pinault et M. Bouygues qui sont suivis, mais bien les avions détenus par leurs groupes (Artémis et Bouygues) – immatriculation de société qui s’explique pour des motifs fiscaux. Dès lors, la vie privée que certains appellent à protéger ici n’est pas celle d’une personne physique, mais bien celle d’un avion détenu par une personne morale. D’ailleurs, les #entreprises ont justifié les trajets polluants en invoquant les divers collaborateurs pouvant utiliser l’avion. S’il ne fait nul doute que le droit au respect de la vie privée des personnes physiques doit être garanti, il semble plus que contestable d’étendre cette reconnaissance au bénéfice d’avions détenus par des personnes morales.

      Ensuite, et quand bien même l’argument du droit au respect de la vie privée (ou du droit des données personnelles d’ailleurs) pourrait valablement être invoqué, ne serait-il pas possible d’opposer l’existence d’un droit du public à l’information ? Le droit au respect de la vie privée n’est pas absolu et doit être mis en balance avec d’autres intérêts, tels que la lutte contre la corruption, le droit à l’information ou la liberté d’expression… A ce sujet, la Cour européenne des droits de l’homme rappelle régulièrement à quel point « les sites Internet contribuent grandement à améliorer l’accès du public à l’actualité et, de manière générale, à faciliter la communication de l’information » (10 mars 2009, Times Newspapers Ltd contre Royaume-Uni).

      Dans le cas des #jets_privés, il semble que l’intérêt du public à recevoir ces informations soit décisif pour lui permettre de se faire une opinion sur ces #multinationales. D’ailleurs, en seulement quelques semaines, le compte Twitter @i_fly_Bernard a attiré plusieurs dizaines de milliers d’abonnés.

      https://justpaste.it/3tvd4

  • #MDR : Leurs jets privés suivis à la trace : les milliardaires, irrités par la publication en ligne de leurs trajets aériens RTBF
    https://www.rtbf.be/article/leurs-jets-prives-suivis-a-la-trace-les-milliardaires-irrites-par-la-publicatio

    Comment agacer à la fois des hauts responsables chinois, Elon Musk et Kylie Jenner ? Pister leurs jets privés. Les sites et comptes Twitter qui suivent en temps réel le trafic aérien provoquent des réactions épidermiques, de la simple plainte aux saisies de matériel.

    Chaque année des compagnies de fret aérien russes, des propriétaires d’avions saoudiens ou d’autres personnes demandent à Dan Streufert, fondateur du site américain de suivi de vol ADS-B Exchange https://globe.adsbexchange.com , d’arrêter de publier leurs déplacements. Sans succès.

    « Nous n’avons rien supprimé jusqu’à présent. Ce sont des informations publiques. Et je ne veux pas être l’arbitre qui décide qui a raison ou tort », explique M. Streufert.

    Un système par satellite obligatoire
    Certaines limites existent, mais les groupes qui reconstituent les trajectoires de vol soulignent que la source d’information principale est disponible légalement et accessible à tous ceux qui disposent de l’équipement nécessaire.

    La loi américaine exige que les avions se trouvant dans certaines zones soient équipés du système par satellite ADS-B, qui envoie périodiquement la position de l’appareil par radio aux contrôleurs aériens.

    Un site comme Flightradar24 https://www.flightradar24.com dispose de 34.000 récepteurs au sol à travers le monde pouvant capter ce type de signaux, des données envoyées vers un réseau central et croisées avec les horaires de vol et d’autres renseignements sur les avions.

    Réussir à identifier le propriétaire d’un avion est une autre paire de manches, selon Jack Sweeney, 19 ans, créateur du compte Twitter « Celebrity Jets », qui a déniché le jet privé d’Elon Musk après une demande d’information aux archives publiques du gouvernement américain.

    Landed in Brownsville, Texas, US. Apx. flt. time 41 Mins. https://www.flightradar24.com
    -- ElonJet (@ElonJet) August 5, 2022

    Le patron de Tesla lui a proposé 5.000 dollars pour enterrer le compte « ElonJet » https://www.rtbf.be/article/la-minute-insolite-elon-musk-est-pret-a-payer-pour-quon-ne-traque-plus-son-avio , plus de 480.000 abonnés, qui suit tous les mouvements de l’avion du multi-milliardaire.

    « Il suscite tellement d’intérêt, je fais quelque chose qui marche. Les gens aiment voir ce que les célébrités font, ça, et le truc autour des émissions », note M. Sweeney auprès de l’AFP, en référence à l’indignation vis-à-vis de l’empreinte carbone des avions.

    Publier ce type d’informations sur Twitter permet aux gens « d’y accéder plus facilement et de comprendre », ajoute-t-il.

    « Les données sont déjà là »
    En juillet, le compte « Celebrity Jets » a révélé que la star de la téléréalité Kylie Jenner avait pris un jet privé pour un vol de 17 minutes en Californie provoquant un tollé sur les réseaux sociaux.

    « Ils nous disent à nous, les gens de la classe ouvrière, de culpabiliser pour notre vol annuel lors de vacances bien nécessaires pendant que ces célébrités prennent des jets privés tous les deux jours comme si c’était un Uber », a tweeté une internaute outrée.

    En France, un compte Instagram https://www.instagram.com/laviondebernard/?hl=fr permet de suivre depuis mai les trajets du milliardaire et patron de LVMH Bernard Arnault afin de " rendre visible l’injustice climatique par un exemple simple ", disent les créateurs du compte Instagram contactés par Reporterre.

    Dans la foulée, le compte Twitter https://twitter.com/i_fly_Bernard , qui suit les trajets des jets privés des milliardaires français a révélé que l’avion de François-Henri Pinault avait volé 55,3 heures et émis 248,8 tonnes de CO₂, cumulant l’exploit du plus grand nombre de vols et du trajet le plus court : moins de 20 minutes pour aller à Londres.

    Cette activité génère aussi des revenus, même s’ils sont difficiles à évaluer. Dan Streufert reconnaît gagner sa vie de cette façon mais refuse de donner des détails tandis que M. Sweeney assure que ses comptes de suivi de vol lui ont rapporté environ 100 dollars par mois.

    Nancy Pelosi suivie aussi
    Le pistage de vol peut aussi avoir un impact important au-delà de l’ire des célébrités et des milliardaires, comme l’a montré la visite controversée de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan mardi, dont le vol était suivi par plus de 700.000 personnes sur le site Flightradar24 au moment de son atterrissage. https://www.rtbf.be/article/taiwan-lavion-de-nancy-pelosi-scrute-par-708000-personnes-un-record-pour-le-sit

    En août, le rapport d’une ONG accusant l’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, de faciliter le refoulement de migrants tentant la périlleuse traversée de la Méditerranée s’est appuyé sur des données de systèmes ADS-B, tout comme des médias américains s’en sont servi pour dénoncer la présence de vols de surveillance pendant les manifestations anti-racistes à Washington en 2020.

    Des dizaines d’élus au Congrès avaient, après ces révélations, exhorté dans une lettre le FBI et d’autres agences gouvernementales comme la garde nationale à « cesser de surveiller les manifestants pacifiques ».

    Ailleurs dans le monde, des gouvernements ont clairement montré que ces technologies et ce type de données n’étaient pas les bienvenues.

    Un média d’Etat chinois a rapporté en 2021 que le gouvernement avait saisi des centaines de récepteurs utilisés par des sites de suivi de vols en temps réel, sous couvert d’un risque « d’espionnage ».

    « Dans beaucoup de cas, ce sont les régimes autoritaires qui n’aiment pas ce genre de visibilité », souligne Dan Streufert.

    #surveillance #espionnage #flicage #données #gafam #pollution #avions #élon_musk #milliardaires #privilégiés #avions #Frontex

  • Les milliardaires font flamber la planète et l’Etat regarde ailleurs Oxfam France - Charlotte Jarry
    https://www.oxfamfrance.org/rapports/les-milliardaires-font-flamber-la-planete-et-letat-regarde-ailleurs

    Selon un nouveau rapport d’Oxfam France et de Greenpeace France, le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50% de la population française. Cette nouvelle étude inédite pose la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir, surtout après un quinquennat marqué par le mouvement des Gilets jaunes.

    Empreinte carbone du patrimoine financier des milliardaires : les chiffres-clés
    L’analyse d’Oxfam France et Greenpeace France révèle que :
    • Le patrimoine financier de 63 #milliardaires_français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % des ménages français. Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent #CO2 en une année, le patrimoine financier de ces 63 milliardaires émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis.
    • Trois milliardaires français émettent, via leur patrimoine financier, plus qu’un cinquième des Français.
    • À elle seule, la famille #Mulliez (#Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.

    Lire le rapport : https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2022/02/rapport_milliardaires_carbone220222.pdf

    Patrimoine financier des milliardaires : une empreinte carbone vertigineuse !
    Jusqu’à présent, plusieurs études ont calculé les émissions associées au style de vie et de consommation (#yatchs, #jets_privés…) des milliardaires. Mais ce n’est ici que l’arbre qui cache la forêt. Au-delà de leur mode de vie, c’est leur #patrimoine financier, via leur participation dans des #entreprises polluantes, qui est le poste le plus important de leur empreinte carbone totale.

    Le rapport de #Greenpeace France et #Oxfam France révèle ainsi que les émissions carbone du patrimoine financier des 63 milliardaires français est égale à 152 millions de tonnes CO2 eq soit l’empreinte du patrimoine financier de 50 % des ménages Français.

    Par leurs soutiens financiers à des entreprises en France ou à l’international, les milliardaires rendent possible et encouragent des projets émetteurs d’émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de la planète. Ce sont donc eux qui ont la capacité de transformer ce modèle insoutenable en décarbonnant ces entreprises.

    Des investissements dans des secteurs parmi les plus polluants
    Notre rapport montre que, dans le top 3 des empreintes carbones des milliardaires, se trouvent des secteurs particulièrement polluants :
    #Gérard_Mulliez, dans la grande distribution (Auchan)
    #Rodolphe_Saadé, opérateur de transport maritime
    #Emmanuel_Besnier, propriétaire de #Lactalis (agro-alimentaire)

    Alors que la population française est appelée à faire de plus en plus d’efforts face au #changement_climatique, les grandes entreprises ne sont aujourd’hui soumises à aucune obligation climatique.

    ISF climatique : pour une fiscalité climatique efficace et équitable
    Ces inégalités vertigineuses posent la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir. Aujourd’hui, la fiscalité carbone pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes, par comparaison avec les 20 % de ménages les plus aisés.

    L’#empreinte_carbone démesurée des #milliardaires appelle à une correction aussi radicale que pragmatique. Greenpeace France et Oxfam France préconisent ainsi l’instauration d’un #ISF climatique dès 2022. Son idée est simple : il s’agit d’inclure dans le calcul de l’impôt des plus fortunés un malus assis sur l’empreinte carbone de leur patrimoine financier. Le calcul de l’ISF prendrait donc en compte deux variables : d’une part le niveau de patrimoine (la taille de la fortune), d’autre part, la quantité de CO2 qu’il contient (son impact sur le climat).

    Oxfam France et Greenpeace France appellent par ailleurs à une taxe supplémentaire sur les #dividendes pour les entreprises qui ne respectent pas l’Accord de Paris , qui rapportera au minimum 17 milliards d’euros aux finances publiques.

  • « #Pandora_Papers » : des #milliers_de_milliards de dollars toujours à l’abri dans des #paradis_fiscaux
    https://www.francetvinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/pandora-papers-des-milliers-de-milliards-de-dollars-toujours-a-labri-da

    Tiré de la vidéo d’introduction :

    Ces documents, pour la toute première fois, montrent que les #Etats-Unis sont eux-mêmes un paradis fiscal.

    (Pourtant c’était bien connu, à défaut d’être sérieusement relaté)

    […]

    Je pense que cela démontre surtout que les personnes qui pourraient mettre fin au secret offshore, qui pourraient mettre fin à ce qui se passe, en profitent elles-mêmes. Il n’y a donc pas d’incitation à y mettre fin.

  • Questions-réponses sur les #subventions aux #combustibles_fossiles | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/fr/news/2021/06/08/questions-reponses-sur-les-subventions-aux-combustibles-fossiles

    En dépit de cette urgence, les gouvernements du monde entier subventionnent directement chaque année le secteur des combustibles fossiles à hauteur de milliards de dollars, et le soutien gouvernemental aux entreprises de ce secteur a augmenté dans le cadre des dépenses liées à la relance économique post-Covid-19. Le secteur bénéficie également de réglementations environnementales inadéquates et doit rendre peu de comptes en matière de nettoyage, lui permettant d’externaliser le coût réel des combustibles fossiles sans avoir à s’acquitter de leurs impacts environnementaux, sanitaires et économiques.

    Plutôt que de parler de milliards, il faut parler de #milliers_de_milliards

    Gita Gopinath sur Twitter :

    "New IMFNews research: Fossil fuel subsidies were $5.9 trillion in 2020, primarily reflecting undercharging for environmental costs. […] / Twitter
    https://twitter.com/GitaGopinath/status/1442147778638057472

    #climat

  • Polémique autour d’un donateur de l’association anticorruption Anticor
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/13/polemique-autour-d-un-donateur-de-l-association-anticorruption-anticor_60730

    L’association, en attente du renouvellement par le gouvernement de l’agrément qui lui permet des actions en justice, doit se justifier après avoir reçu des dons d’un homme d’affaires pratiquant l’optimisation fiscale.

    C’est un caillou dans la chaussure d’Anticor depuis plus d’un an : un « donateur mystère » qui a versé 89 000 euros à l’association anticorruption depuis 2017 et dont l’identité, gardée secrète par les dirigeants d’Anticor jusque dans leurs rangs, alimente le soupçon sur l’indépendance de cette dernière.

    Or, voilà qu’en pleine lutte entre Anticor et le gouvernement pour le renouvellement de son agrément d’ici au 2 avril – un agrément vital qui l’autorise à agir en justice –, le nom de ce généreux mécène se voit enfin dévoilé, à la suite de plusieurs articles, notamment dans l’édition du 8 mars du Journal du dimanche : il s’agit d’Hervé Vinciguerra, un homme d’affaires français fortuné, ancré à gauche, qui a bâti un petit empire industriel offshore, du Luxembourg à Singapour.

    De quoi brouiller l’image d’une association à qui la loi impose de rester indépendante et désintéressée – même si la totalité des dons effectués par ce mécène ne représente que 7 % du budget de la structure au cours des quatre dernières années – et, surtout, faire peser un risque supplémentaire sur l’obtention du sésame gouvernemental.

    « On doit être irréprochables »
    De fait, Anticor, qui est à l’origine de plusieurs enquêtes judiciaires gênantes pour la majorité, dont les affaires Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale), Alexis Kohler (secrétaire général de l’Elysée) et, tout récemment, Eric Dupond-Moretti (garde des sceaux), ne serait guère appréciée au sommet de l’Etat. Le travail d’instruction d’un agrément, censé durer deux mois, a été prolongé à l’initiative du gouvernement. Il donne lieu à de multiples échanges de courriels entre l’association et sa tutelle.

    « Le gouvernement n’avait pas à connaître l’identité de ce donateur, mais les administrateurs, oui », martèle Françoise Verchère, référente d’Anticor en Loire-Atlantique et figure de l’opposition à la direction actuelle, suspendue de ses fonctions en février. Pour elle, cette question est l’un des ferments de la crise interne que traverse Anticor. « On ne peut pas se permettre d’être marqués politiquement. Lorsqu’on dérange, et c’est le cas, on doit être irréprochables. Que le gouvernement veuille faire peur à Anticor, c’est évident, mais qu’on donne le bâton pour nous faire battre, c’est désolant. »

    • Blast : Une affaire médiatico-politico-financière par Maxime Renahy
      Journaliste d’investigation

      Mécontent de mes révélations sur le fonctionnement du média « Blast » et ses collusions avec le financier quasi-milliardaire Hervé Vinciguerra (proche d’Arnaud Montebourg et donateur anonyme de l’association Anticor), Denis Robert annonce qu’il engage des poursuites judiciaires contre moi. J’ai donc décidé de publier ci-dessous la preuve d’une entente de sa part avec Hervé Vinciguerra.

      Dans les heures qui ont suivi la diffusion de mon communiqué du 11 mars, dans lequel j’exposais les raisons de mon départ du média « Blast », Denis Robert a nié un grand nombre des faits que j’alléguais.

      Pour rappel, j’y indiquais que Denis Robert, président de « Blast », avait été présenté à Hervé Vinciguerra par Elise Van Beneden, présidente de l’association anticorruption « Anticor » et cofondatrice de « Blast ». Et qu’il avait accepté en échange du soutien financier que celui-ci promettait à « Blast », la réalisation d’enquêtes journalistiques sur des adversaires d’Arnaud Montebourg (notamment Anne Hidalgo et Patrick Drahi), ainsi qu’un compte-rendu privé et bimensuel concernant les enquêtes en cours du pôle investigation du média.

      A la parution de mon communiqué, Denis Robert a formellement démenti avoir été mis en relation avec le financier Hervé Vinciguerra par Élise Van Beneden.

      Au même moment, Hervé Vinciguerra, contacté par le site « Arrêt sur Images », prétendait ne pas me connaître. « Je ne connais pas Maxime Renahy et ne veux pas en parler » disait-il, un brin amnésique.

      On l’aura compris, cette affaire était censée n’avoir jamais existé…

      Si Denis Robert se souvient enfin de cette partie de l’histoire, il continue cependant à démentir toute entente avec un donateur susceptible de compromettre l’indépendance de « Blast ». « J’aurais accepté que [Hervé Vinciguerra] supervise le pôle enquête et commande des papiers contre des ennemis politiques. Il soutiendrait un des candidats à la présidentielle. Et nous roulerions donc pour celui-ci, ainsi qu’Anticor. », dit-il. « (…) La construction forcenée que tente Maxime est fausse et profondément diffamatoire. C’est un coup d’une bassesse inouïe. »

      Pourtant, Denis Robert a bel et bien négocié un financement de « Blast » par M. Hervé Vinciguerra, en échange de contreparties. Le « deal » était clair : 100 000 euros à la création du média puis 20 000 euros par mois la première année. Ces sommes étaient destinées à payer les salaires. La contrepartie : des réunions bimensuelles permettant au financier de suivre les investigations du pôle.

      A plusieurs reprises, j’ai demandé à Denis de renoncer à toute entente et à toute implication financière d’Hervé Vinciguerra. Mais en février, des premières sommes d’argent arrivaient dans le crowdfunding, tronçonnées à la demande de Denis.

      Denis Robert me reproche dans le même texte d’avoir voulu « [me] servir des propos que nous avions eu dans notre échange avec cet homme d’affaires pour enquêter sur lui. » Quand Hervé Vinciguerra est venu nous expliquer ses desseins et l’origine (offshore) de ses fonds, j’ai en effet commencé à enquêter sur lui et ses réseaux. Peu importe qu’il nous ait livrés spontanément certains de ses secrets ; en tant que journaliste, j’avais le devoir d’enquêter sur cette affaire.

      Rappelons qu’elle implique un richissime donateur dont les actifs sont dans les paradis fiscaux, affirmant ouvertement soutenir Arnaud Montebourg et avoir besoin du concours de la presse dans le cadre de l’élection présidentielle de 2022. Denis a estimé qu’en faisant cela, je rompais un « pacte de confiance ».

      Ce type de montage va à l’encontre même de ce que doit être un média, c’est-à-dire un contre-pouvoir dans une démocratie. En agissant ainsi, le richissime Hervé Vinciguerra et le président de Blast Denis Robert, ont dévoyé le rôle de ce média et rompu le lien de confiance que celui-ci doit avoir avec le public.

      Maxime Renahy

      Le 16 mars 2021

      https://seenthis.net/messages/899444#message906680

    • De nouvelles révélations ébranlent Anticor, l’association anticorruption
      Publié le 13 mars 2021
      https://www.letelegramme.fr/france/de-nouvelles-revelations-ebranlent-anticor-l-association-anticorruption

      « Ces révélations sont une bombe ! », réagit Françoise Verchère, ex-maire de Bouguenais, près de Nantes, figure de proue de la lutte contre le projet de Notre-Dame-des-Landes, prix éthique d’Anticor 2017 avant d’intégrer le conseil d’administration de l’association anticorruption… et d’en être brutalement évincée quatre ans plus tard. « Nous avons été plusieurs à réclamer l’identité de ce donateur. Quand on s’appelle Anticor, on doit être sûr de l’origine de ses fonds. En tant qu’administrateurs, nous en sommes pénalement responsables. Cela nous a systématiquement été refusé », s’étonne-t-elle. « Quand le député François Ruffin de La France Insoumise a fait un don de 1 000 euros, cela a provoqué 1 h 30 de débats pour savoir s’il fallait l’accepter. Là, avec ce donateur, il s’agit de 89 000 euros ! »

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      La dernière désillusion

      6 mars 2021 Par Françoise VERCHERE Blog
      https://blogs.mediapart.fr/francoise-verchere/blog/060321/la-derniere-desillusion

      C’est la triste histoire d’une belle et nécessaire association qui est en train de se perdre pour n’avoir pas voulu appliquer à son propre fonctionnement ce qu’elle recommande aux autres, la transparence et la démocratie interne.

  • OpenLux : Enquête sur le Luxembourg, coffre-fort de l’Europe
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2021/02/08/openlux-enquete-sur-le-luxembourg-coffre-fort-de-l-europe_6069132_4355770.ht

    OpenLux est une enquête lancée par Le Monde sur la face cachée du Luxembourg, un paradis fiscal situé au cœur de l’Union européenne. Malgré les engagements pris par le Grand-Duché en matière de transparence et de fair-play fiscal, nos articles révèlent que près de la moitié des entreprises commerciales enregistrées dans le pays sont de pures holdings financières, des sociétés offshore totalisant pas moins de 6 500 milliards d’euros d’actifs. Derrière ces montages savants et ces filiales en cascade, Le Monde a pu identifier entreprises du CAC 40 et grandes fortunes, célébrités et criminels en col blanc.

    #paradis_fiscal #évasion_fiscale

    • OpenLux : Luxembourg, radiographie d’un paradis fiscal, Anne Michel , Maxime Vaudano , Jérémie Baruch et Maxime Ferrer
      https://justpaste.it/8rdhw

      ENQUÊTE Multinationales, milliardaires, artistes, sportifs, criminels : l’enquête du « Monde » révèle pour la première fois de manière exhaustive ce que dissimule le centre financier du Grand-Duché.

      C’est un secret bien gardé, un mystère persistant, une question en suspens depuis des années : que cache le centre financier du Luxembourg ? Que trouverait-on si l’on ouvrait le coffre-fort de ce tout petit Etat situé au cœur de l’Union européenne, placé par de nombreux chercheurs dans le top 5 mondial des paradis fiscaux ? L’enquête OpenLux, conduite par Le Monde avec seize médias partenaires pendant plus d’un an, apporte des réponses : 55 000 sociétés offshore gérant des actifs dont la valeur atteint au moins 6 500 milliards d’euros.

      Ces sociétés fantômes sans bureau ni salarié ont été créées par des #milliardaires, des multinationales, des sportifs, des artistes, des responsables politiques de haut rang et même des familles royales. Le Luxembourg agit comme un aimant pour la richesse du monde : sur un territoire de 2 586 km2, Tiger Woods et la famille Hermès côtoient Shakira et le prince héritier d’Arabie saoudite. Des centaines de #multinationales (LVMH, Kering, KFC, Amazon…) y ont ouvert des filiales financières. De riches familles y font fructifier leur patrimoine immobilier.

      Plus surprenant (...), OpenLux révèle que des fonds douteux, suspectés de provenir d’activités criminelles ou liés à des criminels visés par des enquêtes judiciaires, ont été dissimulés au Luxembourg. C’est le cas de sociétés liées à la #Mafia italienne, la ’Ndrangheta, et à la #pègre russe. La Ligue, le parti d’#extrême_droite italien, y a caché une cagnotte recherchée par les autorités transalpines. Des proches du régime vénézuélien y ont recyclé des fonds de marchés publics viciés.

      #blanchiment

  • #Covid-19 : les #Etats-Unis dans le rouge avec plus de 100 000 hospitalisations - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2020/12/03/covid-les-etats-unis-dans-le-rouge-avec-plus-de-100-000-hospitalisations_

    Jamais le nombre de patients hospitalisés à cause du Covid-19 n’avait été aussi important aux Etats-Unis. Depuis mercredi, ils sont désormais plus de 100 000, 100 226 très exactement selon le Covid Tracking Project, un projet collaboratif de suivi de l’épidémie lancé en mars par deux journalistes et un scientifique américains. Le pays, qui demeure le plus touché au monde par la pandémie en valeur absolue, a également enregistré mercredi plus de 2 700 décès liés au virus, selon les chiffres de l’université américaine Johns Hopkins, qui font référence. Un niveau quotidien qu’il n’avait pas connu depuis le mois d’avril et qui porte désormais le bilan total à plus de 273 000 morts.

    #milliers_de_milliards

    • Avec des soignants épuisés, démoralisés, désespérés et à la fois sous-équipés et trop peu nombreux,

      U.S. Covid hospitalizations top 100,000, an ’unfathomable’ milestone
      https://www.cnbc.com/2020/12/03/us-tops-unfathomable-milestone-of-100000-covid-hospitalizations.html

      ...she’s heard from colleagues elsewhere of dire situations, where health workers have to ration care, like in “low-income countries.” Ranney said her time training in East Africa as a Peace Corps volunteer helped her prepare for the current crisis.

      “I witnessed decisions being made about patients being put on ventilators that I never thought I would experience in the United States,” she said.

      [.,.]

      “We’re all on edge. We made it through the first week in the spring, and it is frustrating and exhausting to be going through this again,” Ranney said. “It feels sometimes hopeless. ... And it feels even more hopeless because we don’t see any sign of the surge stopping.”

      [...]

      “This is a surge with no staff,” she said. “This is widespread, and it’s happening all at the same time, and everybody’s getting hit simultaneously. Before, we were able to share resources and assets, whether it’s staffing, whether it’s supplies, whether it’s the bed space, but now that’s something that is a luxury.”

      Hospitalizations aren’t rising as rapidly in New York City as they did in the spring, Madad said, but hospital systems across the state are preparing for a potential surge. Gov. Andrew Cuomo announced Monday that the state is implementing emergency measures to help hospitals cope with what he called “a new phase in the war against Covid.”

      One of these measures is the identification of retired nurses and doctors in case their service is needed as hospitals fill up.

      “You can add as many beds as you want, but if you have nobody to man those beds and actually be able to provide patient care, then that is absolutely useless,” she said. “Staffed beds are everything. Beds by itself are nothing.”

      #politique #leadership

  • How the U.S. Messed Up #Covid-19 So Badly | by Kate Green Tripp | Nov, 2020 | Elemental
    https://elemental.medium.com/how-the-u-s-messed-up-covid-19-so-badly-4005516c8dc6

    Elemental: You report that the United States, which is responsible for 4% of the global population, has seen 22% of the Covid-19 deaths—and of course that only accounts for numbers through September 2020. Apart from being incredibly sobering, what do these numbers tell us?

    Nancy Krieger: I think a very important thing to point out is that with a lot of the Covid-19 data, people have resorted to counting cases and then looking at what percentage of the population they are. So, when you come up with statistics like 4% of the population and 22% of the deaths, it tells you something — but it doesn’t tell you enough. The better data, to really compare countries accurately, that isn’t compromised by variables like how many people have access to testing, how accurate the testing is, how Covid-19 deaths are being defined, etc., is the data around excess deaths.

    We calculated something on the order of 260,000 excess deaths for the United States for the period of January 1 through September 12, 2020. Soon after we published our findings, the Morbidity and Mortality Weekly Report (the main journal of the CDC) came out with its analysis showing upwards of 300,000 excess deaths in the United States.
    So, the disproportion—4% of the population responsible for 22% of the deaths—is one part of understanding what we’re seeing in the United States during this pandemic. Another part is just how many excess deaths we’re seeing.

    [...]

    How do we swallow what we’re seeing in America when it comes to Covid-19 alongside the idea that the United States is a supposed world leader in medicine?

    The United States has phenomenal resources available to some people with regard to biomedical advances, but the U.S. also leads, among industrialized nations, in the number of people who are uninsured. We can say the U.S. leads in terms of biomedical technology and expertise, but in terms of actual access of the population to health care itself, the U.S. does not lead—it falls way, way behind.

    Public health and clinical care should be complementary partners . In the United States, clinical care has gotten a lot more attention in terms of health dollars. Privatization has a lot to do with this. In the U.S., public health has long been underfunded.

    After the 2008 economic debacle, lots of public health was cut and then never recovered. And, of course, the functions of public health departments are very different from the functions of medical entities providing care to patients. The fact that there are some public health agencies across this country that still rely on pen and paper and fax machines is an indicator.

    #états-unis #milliers_de_milliards #santé #surmortalité #privatisation #santé_publique #données #data

  • La pandémie les a rendus plus riches qu’avant
    http://cadtm.org/La-pandemie-les-a-rendus-plus-riches-qu-avant

    Alors que la crise actuelle augmente à toute vitesse les niveaux de pauvreté et d’indigence sur toute la planète, un groupe restreint de multimillionnaires voit croître ses richesses d’une manière impressionnante.

    Il s’agit des 2.000 personnes les plus riches de la planète. Exactement, 2.189 multimillionnaires (31 de plus qu’en 2017) qui, à la fin juillet 2020, déclaraient une fortune totale de 10.200 milliards de dollars US. Un chiffre équivalent aux revenus de 4.600 millions de personnes dans le monde entier.

    #sans_vergogne

  • Largest-to-Date COVID Mortality Study Released | MedPage Today
    https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/89613

    Marty Makary (Hopkins) :

    We have the most comorbid country, probably, in the world, in the most contemporary time in the world. We have the most obese, the most comorbid, the most hospitalized, the most medicated, the most disabled population in the history of the world. People wonder why...

    #états-unis #milliers_de_milliards #santé

  • Why is life expectancy in the US lower than in other rich countries? - Our World in Data
    https://ourworldindata.org/us-life-expectancy-low

    Why do Americans have a lower life expectancy than people in other rich countries, despite paying so much more for health care? 

    The short summary of what I will discuss below is that Americans suffer higher death rates from smoking, obesity, homicides, opioid overdoses, suicides, road accidents, and infant deaths. In addition to this, deeper poverty and less access to healthcare mean Americans at lower incomes die at a younger age than poor people in other rich countries.

    #états-unis #milliers_de_milliards

  • l’histgeobox: Inglan is a bitch, Linton Kwesi Johnson (1980)
    https://lhistgeobox.blogspot.com/2020/11/inglan-is-bitch-linton-kwesi-johnson.html

    Linton Kwesi Johnson ou LKJ, est né en Jamaïque en 1952. Il quitte son île natale en 1963 pour rejoindre sa mère installée à Londres. Sa trajectoire s’inscrit dans le mouvement plus vaste des migrations caribéennes vers la capitale au cours du second XXè siècle. Son arrivée se situe à un moment clé de la dislocation de l’empire britannique rapidement suivie d’une dégradation du contexte économique. Ce double retournement de conjoncture favorise l’expression d’un racisme décomplexé de plus en plus violent qui s’ajoute aux discriminations quotidiennes préexistantes.

    Le titre de Linton Kwesi Johnson en rend compte à l’aide de deux outils puissants : la poésie et la musique. D’autres choisiront la littérature, ou le cinéma. Dans la société londonienne et a fortiori britannique post-coloniale, les arts deviennent des armes de luttes, d’affirmation, de revendication, de mobilisation. Loin d’être de l’usage exclusif d’une communauté, elles sont, au contraire souvent, des terrains de rencontres, d’échanges, d’hybridations, d’appropriations diverses. En s’en saisissant, the empire strikes back[2],et donne une nouvelle visibilité et centralité aux différentes productions et modes d’expressions artistiques des diasporas.