• Un supporter tunisien s’introduit sur le terrain avec le drapeau de la Palestine contre la France - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Un-supporter-tunisien-s-introduit-sur-le-terrain-avec-le-drapeau-de-la-palestine-contre-la-france/1367720

    Les images n’ont pas été diffusées, mais un supporter portant un maillot de la Tunisie s’est introduit sur le terrain pendant le match contre la France mercredi. Il a profité de l’ouverture du score de Wahbi Khazri pour échapper au dispositif de sécurité et brandir un drapeau de la Palestine. Finalement intercepté, il a été conduit hors du terrain pendant que des « Palestine, Palestine » étaient entendus dans les gradins.

    Les #dirigeants_arabes veulent tellement montrer qu’ils sont « #civilisés » qu’ils font encore plus attention que les dirigeants occidentaux à effacer la #Palestine.

    #indigents_arabes #minables

  • Alice Coffin placée sous protection policière après son cyberharcèlement | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/alice-coffin-placee-sous-protection-policiere-apres-son-cyberharcelem

    “Ce qui s’est passé est très grave. La tempête d’insultes et de haine a été tellement violente qu’on m’a proposé une protection policière”, a confié l’élue issue du monde militant féministe. Après avoir d’abord refusé cette protection, elle a fini par l’accepter dimanche soir, précise-t-elle encore au quotidien.

    #Matzneff #Christophe_Girard #Alice_Coffin #cyber_harcèlement

  • En ouvrant un vieux placard dans la cave grâce au confinement : La gauche et les syndicats retrouvent les bienfaits de l’Etat-providence , Abel Mestre, Raphaëlle Besse Desmoulières et Sylvia Zappi
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/04/23/la-gauche-retrouve-les-bienfaits-de-l-etat-providence_6037572_823448.html

    Dans un contexte d’épidémie due au coronavirus, qui remet tout en question, de nombreuses voix plaident pour un retour de la puissance publique en France.
    « Il ne faut pas tout attendre de l’Etat. » La phrase prononcée par Lionel Jospin en 1999 serait-elle devenue le symbole de l’ancien monde ? A l’époque, le premier ministre socialiste reconnaissait son impuissance à empêcher les 7 500 licenciements décidés par Michelin. Un aveu douloureux pour ce défenseur d’un Etat stratège.
    Depuis, l’allégement de l’intervention de la puissance publique est devenu la grammaire commune des partis de gouvernement. Même en ayant appartenu à des gouvernements de gauche, certains en ont fait une marque de fabrique. Emmanuel Macron n’a ainsi jamais caché son prisme libéral, par lequel on ne doit « pas tout attendre de l’autre », selon ses propres termes quand il était ministre de l’économie. Aujourd’hui, il évoque régulièrement le rôle salvateur d’un Etat plus interventionniste. Comme si la crise liée au coronavirus avait ébranlé ses convictions passées.

    Mais, depuis quelques semaines, la gauche et les syndicats veulent croire qu’un changement de paradigme est en cours. Avec l’épidémie, tout semble avoir basculé. Aides massives aux entreprises, directives répétées aux banques et assurances, mesures de chômage partiel, prolongation des droits aux allocations de chômage, soutien à l’emploi et aide aux plus démunis… C’est par le gouvernement et les administrations centrales que les décisions vitales pour la survie économique du pays sont prises. Oubliée la règle des 3 % de déficit à ne pas dépasser et la peur des dépenses, les robinets sont ouverts.
    Avec la crise sanitaire, les services publics, notamment les hôpitaux, tiennent la première ligne, même affaiblis. Dans ce contexte, la critique de l’austérité a pris de l’ampleur et est redevenue audible.

    « Ça fait du bien »
    Avec le Covid-19, la « première gauche » – jacobine, centralisatrice, interventionniste – semble enfin tenir sa revanche : ses idées redeviennent à la mode. En premier lieu, celle de l’Etat protecteur. Une notion critiquée encore récemment par une grande partie du spectre politique, y compris l’aile droite du Parti socialiste (PS), qui vantait les bienfaits du social-libéralisme, de la « troisième voie » chère à Tony Blair, l’ancien premier ministre britannique. Il faut dire que les principaux tenants de cette ligne ont quitté les rives de la gauche pour rejoindre La République en marche (LRM) et Emmanuel Macron. Quelques années auparavant, déjà, les plus libéraux – comme Jean-Marie Bockel – avaient choisi Nicolas Sarkozy. Ces défections ont donc laissé la gauche sans contradiction interne.

    « La difficulté est que l’on doit avoir des serviteurs de l’Etat à la hauteur de la tâche, mais ils sont ravagés par l’idéologie néolibérale et managériale, comme Emmanuel Macron » [et nous mêmes,ndc]

    « On vient de subir trente ans d’idéologie de haine de l’Etat [ah ah ah] . Cela a commencé dans les années 1980, et peut-être que ça se termine aujourd’hui. Toutes les sphères sociales ont été contaminées », explique l’eurodéputé Emmanuel Maurel, proche de La France insoumise, (LFI). Il estime que l’heure des néolibéraux triomphants est passée. Un sentiment partagé par Clémentine Autain. La députée (LFI) de Seine-Saint-Denis l’a expliqué dans un texte publié sur son compte Facebook : « Les services publics sont plébiscités. L’obsession de la rentabilité pour notre système de soins, visiblement criminelle, n’est plus à l’ordre du jour. (…) L’idée de nationalisation ou de réquisition s’énonce sans susciter des cris d’orfraie. (…) Oui, ça fait du bien. » Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, partage cet avis : « L’heure est venue de tourner radicalement la page d’un néolibéralisme (…) et de prendre le pouvoir sur la finance (…), de défendre et d’étendre les services publics, de prendre le contrôle des secteurs-clés de l’économie. »

    Peu de voix dissonantes dans ce concert interventionniste. Même du côté de ceux qu’on appelle les « sociaux-libéraux », qu’ils soient des anciens proches de Manuel Valls ou d’ex-partisans de Dominique Strauss-Kahn, le ton a changé. Il faut dire que l’ancien directeur du Fonds monétaire international a lui-même publié, le 5 avril, dans la revue Politique internationale, un long texte dans lequel il plaide pour l’émission massive de droits de tirage spéciaux – sorte de réserve de monnaie mondiale – pour les pays pauvres et une relocalisation des économies nationales. « Tout responsable politique, une fois l’état de sidération face au virus passé, a une responsabilité d’ouvrir les robinets [de vin rouge ? ndc] pour répondre à l’urgence sanitaire, économique et sociale et accompagner tout le monde », reconnaît Luc Carvounas, député du Val-de-Marne et ancien vallsiste.

    « Une fiscalité juste »
    Pour la première gauche, c’est le moment d’avancer ses pions et de porter un coup majeur au néolibéralisme. Plus question de laisser passer des réformes qui vont dans le sens d’un affaiblissement des autorités publiques ou même de réduction des coûts et d’investissements dans les domaines comme la santé, l’éducation ou la sécurité. [on a qu’à mettre la Garde nationale danse sures de Paris, Hidalgo] Boris Vallaud, député socialiste des Landes, confirme : « La première urgence est le retour de l’Etat protecteur face à l’insécurité sanitaire et sociale. Il faut mettre en place une sorte de caisse d’amortissement de la dette sociale. » Arnaud Montebourg ne s’y trompe pas : le moment actuel est propice pour défendre ses positions favorables à des pouvoirs publics interventionnistes. « En organisant l’austérité, on a affaibli l’Etat. Son réarmement sera le moyen par lequel les Français vont retrouver le chemin de la décision collective, avance l’ancien ministre du redressement productif. Et dépasser la remise en question et la contestation de la décision publique. » [good luck...]

    De même, ils sont nombreux à réclamer qu’on rémunère mieux ceux que la CGT appelle les « #premiers_de_corvée », les professions « les plus modestes », souvent en première ligne aujourd’hui. « Il faut revoir la politique salariale de l’Etat dans la fonction publique et revaloriser le smic dans le privé, sur lequel est appuyée l’échelle des salaires », plaide Fabrice Angei, membre de la direction de la confédération de Montreuil (Seine-Saint-Denis).

    « La première urgence est le retour de l’État protecteur face à l’insécurité sanitaire et sociale »
    Problème : comment financer cette générosité sans trop creuser la dette du pays ? « Si on veut réinvestir, il faudra le faire par l’impôt : ce nouvel Etat social demandera une fiscalité juste et un registre financier tant au plan national qu’international, afin de pouvoir mettre à contribution les plus riches et les grandes entreprises autant que nécessaire », estime Thomas Piketty, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et à l’Ecole d’économie de Paris, auteur d’une chronique dans les colonnes du Monde.

    Un avis partagé par Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, pour qui « il faudra redistribuer les richesses ». Dans une interview à Ouest-France, mardi 21 avril, ce dernier propose de créer « un impôt exceptionnel sur des entreprises liées à des secteurs qui n’ont pas été impactés par la crise, voire qui ont réalisé des bénéfices ».

    Retour du revenu universel dans les débats
    La crise sanitaire et économique actuelle oblige le personnel politique à réfléchir à de nouvelles protections. L’idée d’un revenu universel – très éloignée de la culture de la première gauche et chère à Benoît Hamon – revient dans le débat. L’ancien candidat socialiste à la présidentielle a défendu la mise en place de cet « antidote social » dans une tribune au Monde [c’est vous dire...] . D’autres pistes sont également explorées.
    Le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, Julien Bayou, prône « une garantie universelle des loyers, sorte de cinquième pilier de la protection sociale » [pas mal cette reprise du 5eme pilier, qui devait être le chômage..., ndc] . Ce dernier n’a jamais fait des nationalisations l’alpha et l’oméga de sa pensée : « Nationaliser ne rime pas forcément avec intelligence », affirme-t-il. Mais il souhaite, malgré tout, une intervention publique.

    D’autres cherchent à adapter les réponses étatiques à une économie qui a muté. « On a vu avec cette crise que notre système social est inadapté : construit au XXe siècle quand les carrières étaient linéaires et sécurisées par des CDI, il est inapte à aider des salariés précaires, intérimaires ou autoentrepreneurs qui ne peuvent bénéficier du chômage partiel et qui souffrent , assure Julia Cagé, économiste à Sciences Po, par ailleurs présidente de la Société des lecteurs du Monde. On doit mettre en place un mécanisme de revenu minimal automatique, immédiat et sans démarche administrative. » [ça alors]

    Ne pas laisser faire le seul marché
    Au-delà de cette mission de pompier [ces journalistes sont vraiment...] , le débat tourne autour du rôle stratégique de l’Etat. Des mots comme « planification » ou « nationalisation » ont refait surface. La puissance publique doit retrouver sa place centrale, plaident économistes comme politiques. « En matière industrielle, il faut être en capacité de restaurer une approche planifiée et stratégique et ne pas s’en remettre aux marchés. Dans un contexte mondialisé, ça ne peut fonctionner que s’il y a une approche coordonnée au niveau européen », assure ainsi Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière.
    « L’État en tant qu’actionnaire doit jouer son rôle dans les entreprises où il est présent », relève l’économiste et porte-parole du PS, Gabrielle Siry
    Les autorités publiques doivent donc orienter les choix majeurs de développement et ne pas laisser faire le seul marché. Au risque, sinon, de voir partir des filières stratégiques et de se rendre trop dépendants des pays fournisseurs, comme on l’a vu avec les médicaments, les masques ou les respirateurs. « On doit aller vers un Etat entrepreneur qui affiche un volontarisme, pour regagner de la souveraineté économique par des sociétés publiques d’investissement dans les secteurs des énergies, du stockage, des transformations écolos », explique ainsi M. Vallaud.

    Les leviers d’intervention sont là, il suffirait de s’en servir. « L’Etat en tant qu’actionnaire doit jouer son rôle dans les entreprises où il est présent. Il peut aussi renforcer la réglementation et agir en soutien financer avec la BPI. Et, enfin, il y a le levier de la commande publique nationale et de celle des collectivités locales pour faire pression sur les grandes entreprises pour qu’elles relocalisent et réduisent leur impact environnemental », relève Gabrielle Siry, chargée d’enseignement en économie à l’université Paris-Dauphine et membre de la direction du PS.

    A la différence des années 1980, l’urgence climatique s’est ajoutée à l’équation. En clair, la puissance publique doit anticiper l’avenir. Un point de vue partagé par Mme Cagé : « Réinjecter de l’argent de manière aveugle serait un contresens, il faut réorienter les investissements vers le moins de carbone », prévient l’économiste. En clair, on ne doit pas relancer l’industrie automobile sans se préoccuper de la conversion des chaînes de production vers la voiture propre ni engager de plan de soutien à l’aérien sans engagement ferme à moins polluer [d’ailleurs Bruno Le Maire, l’a dit : Air France, on paie, ok, mais ça doit être écolo] . M. Bayou reprend la « théorie du donut », développée par l’économiste britannique Kate Raworth, selon laquelle il est impératif de ne laisser personne tomber dans un trou, sans les éléments essentiels à la survie, tout en respectant la nature : « On agit dans un espace avec un plancher social de droits élémentaires [étiques] et un plafond environnemental des ressources à préserver. Entre les deux, c’est la société vivable. » [puisque j’aurais un gros ministère, comme Emmanuelle Cosse, mais en plus réussi car j’ai pas de mari].

    Les conséquences de cette crise peuvent être considérables. Certains espèrent que ce traumatisme provoquera un changement des règles du marché, une volonté d’investir dans les écoles ou d’anticiper les conséquences du réchauffement climatique [des climatiseurs ?]. « L’histoire nous a montré que des crises financières ou sociales peuvent transformer le rôle de l’Etat et sa conception », souligne encore Thomas Piketty.

    Les Français, en tout cas, veulent plus de protection. Selon une étude de Viavoice pour Libération, publiée le 31 mars, la « souveraineté collective », nationale et européenne, le « dépassement de la société de marché » et la défense des biens communs, rencontrent une adhésion inédite (entre 70 % et 85 % d’opinions favorables, selon les items). En affirmant, le 13 avril, qu’il souhaitait « sortir des sentiers battus, des idéologies » et se « réinventer », Emmanuel Macron a, peut-être, ouvert une brèche.

    Bel effet de surprise pour ne pas conclure et inciter à méditer la politique et ses bifurcations intempestives, en pleine conscience, il fallait oser.

    #revenu_universel #étatisme #minables
    Un seen pour mémoire sur cette « #gauche » morte qui court après un électorat qui ne vote pas.

  • Ariane Chemin : « Tout d’un coup, nous nous rendons compte qu’Emmanuel Macron dirige la France de manière assez opaque »
    https://www.franceculture.fr/politique/ariane-chemin-tout-d-un-coup-nous-nous-rendons-compte-qu-emmanuel-macr

    Entretien | La journaliste du Monde qui a révélé l’affaire Benalla se confie. Ariane Chemin évoque quelques coulisses de son enquête et réagit aux critiques d’Emmanuel Macron sur le travail de la presse. Un chef de l’Etat dont elle s’inquiète de « la petite équipe » pour diriger la France.

    Bon, elle se confie vite fait, hein !
    #benalla #police #journalisme #macron

  • L’insulte de macron est voulue…

    #Macron insulte les ouvriers très sciemment, il s’adresse aux « diplômés », aux #gagnants s’il y en a, à une jeunesse qu’il veut égoïste et superficielle, aux #couches_moyennes haïssant plus pauvre qu’eux, à ceux apeurés qui craignent le désordre, à la petite bourgeoisie vestimentaire, celle qui n’a que ses habits faussement à la mode pour se distinguer des pauvres, tous ceux chez qui on peut cultiver une conception très réactionnaire de l’avenir, et il leur dit vous vous n’avez rien avoir avec ces brutes incapables. Ces gens là sont des #vaincus, des #minables, des #assistés et vous vous êtes l’avenir. C’est pour cela qu’il cultive l’opposition de Mélenchon, les forts en gueule, les débraillés et il leur parle ce qu’il estime être leur langage pour les renvoyer à ces gens sans éducation, ces « #inutiles » qui foutent le bordel. Il veut la scission au sein des couches populaires, il la joue, il la provoque et tout ce qui contribue à cette scission est du pain béni.

    Il s’adresse bien sûr aux mentalités de #droite et d’#extrême-droite, mais il table aussi sur le travail opéré sur le #PS, sur la rupture de la gauche avec la question sociale, comment cette « #gauche » a fait passer ou a tenté de faire passer la revendication salariale aux bonnes oeuvres de la dame patronnesse du #sociétal, celle qui isole la femme, l’immigré, cherche la fusion du même pour éviter de considérer les véritables antagonismes politiques, ceux entre le capital et le travail.

    Feignant, fouteurs de bordel… Pour ceux qui s’étonnent que le président qui affirme vouloir prendre de la hauteur se commette ainsi, il y a de la naïveté dans cette découverte. Le maître du château, le bourgeois qui se prend pour un #aristocrate, celui à qui le dédain tient lieu de légitimité a toujours employé un langage grossier pour désigner les subordonnés, c’est le sens que Macron donne à « jupitérien », l’arbitraire face aux « petits ». Il opère un clivage, il créé une #haine_de_classe tout à fait consciemment et il espère même que cette haine trouvera ses exutoires #racistes et #sexistes. C’est une image de la société française qu’il est en train de construire pour tenter de durer en s’appropriant les petits diplômés, voués à la précarité, mais que l’on incite à mépriser les ouvriers, les employés, les petites gens, les vieux, les faibles, ceux à qui l’on peut flanquer des coups en toute impunité, les édentés comme disait Hollande. Il n’en est pas à son premier « dérapage » et quand il va prononcer sa phrase, il cherche la caméra pour être sûr que le « message » passera.

    . . . . . . .
    https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/10/06/linsulte-de-macron-est-voulue

    • Effrayant, j’ai des petits enfants métis-se-s et ça m’inquiète de voir que tout est possible de la part de la police sans que les associations anti-racistes Licra, Sos Racisme, venant de recevoir de Mr Valls 100 000 000 d’euro ne bougent pas d’un cil ni ne tentent d’alerter ou de prendre position sur ces dérives de la police. Adam Traoré et les victimes d’avant ces affaires restent discriminés.

    • Les causes de la mort d’Adama Traoré sont encore loin d’être claires. Les deux rapports d’autopsie diligentés depuis le décès du jeune homme de 24 ans à la suite de son interpellation à Beaumont-sur-Oise le 19 juillet, avaient unanimement signalé des « lésions » - des"abrasions cutanées" au cuir chevelu, au front et sur l’épaule ont été relevées par les médecins légistes - mais indiqué qu’elles n’avaient « pas d’incidence dans le processus mortel ».

      « L’Obs » a appris de source judiciaire que les gendarmes qui ont arrêté Adama Traoré se sont expliqués sur procès verbal devant les enquêteurs : « Nous avons employé la force strictement nécessaire pour le maîtriser ». Mais ils ajoutent également :

      « Il a pris le poids de nos corps à tous les trois au moment de son interpellation ».

      La précision est importante : les deux expertises évoquent dans leurs conclusions un « syndrome asphyxique » à l’origine du décès .

      ... mais il aura fallu plus d’une semaine aux représentants de l’Etat et aux médias pour commencer de renoncer aux bobards éhontés ("infection grave", puis « anomalie cardiaque ») et d’évoquer (avec quelle prudence !) un « syndrome asphyxique » !

      #pauvres_types
      #minables

    • les deux expertises évoquent dans leurs conclusions un « syndrome asphyxique » à l’origine du décès.

      ...mais il aura fallu plus d’une semaine pour que média et représentants de l’Etat cessent de colporter des bobards ("infection grave" !) et commencent à daigner parler de « syndrome asphyxique » (quelle prudence !)...

      #pauvres_types
      #minables

  • École : L’UMP veut la rupture (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2011/127_5.aspx

    La droite veut reconstruire l’#École. Mort du collège unique, nouveau statut enseignant, chefs d’établissement aux pouvoirs renforcés, notation publique des établissements, les propositions de l’#UMP pour l’éducation rompent nettement avec la tradition scolaire. […]
    [Les propositions] se déclinent autour de 4 points : la réforme des rythmes scolaires, celle du collège, le management scolaire et la réforme du statut des enseignants.
    […] L’UMP propose d’aller au bout des démarches et de mettre en place une école sans doute plus conforme aux principes libéraux que proche du modèle anglo-saxon. C’est la mise en concurrence des établissements qui devra assurer l’amélioration du système éducatif. C’est le chef d’établissement patron qui est seul responsable de bonne cote de sa maison. L’école semble passer du service public au service marchand.

    #éducation #réforme #on_vous_aura_prévenu #déjà-vu

  • Qui pilote la France ? Bon dieu, c’est surréaliste ! Le monde s’écroule, tous annoncent la récession, même les plus optimistes, mais c’est sans compter sur la notre. Admirative visiblement de la méthode Coué, sa boule de cristal lui annonce l’embellie !!

    nous pensons que la croissance peut revenir à tout moment parce que les fondamentaux de l’économie française sont bons, parce qu’il s’agit d’abord d’une question de confiance dans la stabilité de la zone euro

    sic !
    Il faudra se rappeler de cette phrase :

    Valérie Pécresse a répété que le gouvernement ne comptait pas lancer de troisième plan de redressement des finances publiques, car « ce n’est pas ce dont la France a besoin ».

    Pour celles et ceux qui ont du temps à perdre, le lien : http://www.boursier.com/actualites/economie/pecresse-veut-croire-a-un-rebond-de-la-croissance-12342.html
    #incompétence #voyance #hasard #ump