• Money for nothing: #Mincome experiment could pay dividends 40 years on | Al Jazeera America
    http://america.aljazeera.com/articles/2014/8/26/dauphin-canada-cash.html

    In a 2011 study she reported an 8.5 percent drop in hospital visits, a decrease in emergency room visits from car accidents and fewer recorded instances of domestic abuse. There was also a reduction in the number of people who sought treatment for mental health issues. And a greater proportion of high school students continued to the 12th grade.

    As with U.S. experiments during the same period, there was no evidence that it led people to withdraw from the labor market, according to her research. “It’s surprising to find that it actually works, that people don’t quit their jobs,” said Forget, a University of Manitoba professor. “There’s this fear that if we have too much freedom, we might misuse it.”

    #RdB #revenu_de_base

  • Fascinating story: A Town without Poverty and with better Well-being and Health | Economic Sociology and Political Economy
    http://economicsociology.org/2014/04/07/fascinating-story-a-town-without-poverty-and-with-better-well-bei

    Dans les années 1970, pendant quatre ans, les familles de Dauphin, une petite ville rurale du Canada, se sont vues accorder un #revenu_minimum par les gouvernements fédéral et provincial. Contrairement à une protection sociale classique, réservée à certains ayant droit, cette expérimentation, intitulée Mincome, était ouvert à tous. Mincome offrait donc stabilité et prévisibilité, trait particulièrement important pour une ville tributaire de l’agriculture comptant beaucoup d’indépendants. (…) Pendant quatre ans, à Dauphin, toute personne vivant sous le seuil de pauvreté pouvait recevoir des chèques mensuels (1200 $ ou plus, selon les caractéristiques de la famille) pour accroître ses revenus, sans condition. (…)
    Pour compléter l’expérience, une armée de chercheurs fut envoyée à Dauphin pour enquêter auprès des bénéficiaires. Une enquête fut également menée sur les habitants des villes rurales des environs, pour que les données puissent être comparées à celles de Dauphin. Mais quand le gouvernement interrompit le programme en 1978, il fit entreposer les 2000 cartons de données sans se donner la peine de les analyser. (…) Après une bataille de cinq ans, en 2009, Evelyn Forget, de l’Université de Manitoba, eut accès à ces cartons. (…)
    Initialement, le programme #Mincome était conçu comme une expérience relative au marché du travail. Le gouvernement voulait savoir ce qui se passerait si on accordait à tous un #revenu_garanti, et plus particulièrement, il voulait savoir si les gens continueraient à travailler. Il se trouve que oui. (…)
    Seuls deux segments de la population active de Dauphin travaillèrent moins suite à la mise en place de Mincome : les mères d’un nouveau-né, et les adolescents. Les premières arrêtèrent de travailler parce qu’elles voulaient rester à la maison plus longtemps avec leur bébé, les seconds parce que la nécessité de soutenir leur famille s’allégeait. Ils purent passer plus de temps à l’école, et furent plus nombreux à décrocher un diplôme. Ceux qui continuèrent à travailler eurent davantage la possibilité de choisir leur emploi. (…)
    Forget a [également] découvert que Mincome a eu un effet significatif sur le bien-être. Pendant la durée du programme, les consultations à l’hôpital diminuèrent de 8,5 %. Il y eut moins de consultations pour accident du travail, moins de recours aux urgences pour accident de la route ou violence conjugale, moins de consultations pour trouble mental. L’implication des amis et des voisins dans le projet peut avoir mené à des changements dans les attitudes et les comportements sociaux, susceptibles d’influencer les comportements individuels y compris dans les familles ne recevant pas ce complément de revenu.

    Le rapport d’Evelyn Forget : http://public.econ.duke.edu/~erw/197/forget-cea%20%282%29.pdf