• Mbour : Disparition d’une pirogue avec 39 migrants, dont 4 mineurs, selon Boubacar Sèye
    https://www.seneweb.com/news/Societe/mbour-disparition-d-rsquo-une-pirogue-av_n_469020.html

    Mbour : Disparition d’une pirogue avec 39 migrants, dont 4 mineurs, selon Boubacar Sèye
    Par : Mor Mbaye CISSE - Seneweb.com | 28 avril, 2025 à 11:04:40 |
    Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, alerte sur la disparition en mer d’une pirogue transportant 39 candidats à l’émigration irrégulière, dont quatre mineurs, depuis le 15 mars 2025, au large de Mbour. Selon un communiqué de son organisation, la majorité des passagers sont originaires du village de Taïba Niassène, qui compterait une trentaine de ses ressortissants à bord. « Des informations parvenues ce matin à Horizon Sans Frontières font état de la disparition en mer d’une embarcation de 39 personnes, dont 4 enfants mineurs. Ils sont perdus de vue depuis le 15 mars à Mbour », indique Boubacar Sèye, citant un interlocuteur, M. Dramé, qui recherche désespérément deux de ses enfants partis à bord de cette pirogue.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mbour#migrationirreguliere#routemigratoire#mortalite#sante#mineur

  • Guerre au Soudan : comment les Émirats convoitent l’#or et les terres agricoles

    Depuis deux ans, le peuple soudanais subit les conséquences d’une guerre impitoyable entre l’armée régulière et un groupe paramilitaire. Dans l’ombre du conflit, les Émirats arabes unis lorgnent l’or et les terres arables.

    Cela fait exactement deux ans que le Soudan, troisième plus grand pays d’Afrique, est ravagé par une #guerre_civile. Ce conflit, décrit comme « la crise humanitaire et de déplacement la plus dévastatrice au monde » par les Nations unies, oppose les Forces armées soudanaises (FAS), l’armée régulière commandée par Abdel Fattah al-Bourhane, et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR), dirigé par Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », un ancien chef de milice qui a opéré pendant la guerre du Darfour (2003-2020).

    Les chiffres sont horrifiants : on compte 12 millions de déplacés et plus de 150 000 morts, d’après une estimation faite en 2024 par l’ancien envoyé spécial étasunien au Soudan Tom Perriello. Près de 25 millions de personnes, soit la moitié de la population, souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë, dont 8,5 millions en situation d’urgence ou de famine, selon les Nations unies et le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).

    Les mines et les terres au cœur du conflit

    En janvier, les Forces de soutien rapide ont été accusées par les États-Unis de génocide contre la communauté Masalit, dans le Darfour, où leurs soldats ont « systématiquement tué des hommes et jeunes garçons et violé des femmes et jeunes femmes du fait de leur origine ethnique ».

    Au cœur de cette guerre effroyable, les #ressources_naturelles du Soudan, en premier lieu son or et ses terres, suscitent l’intérêt d’acteurs puissants. Le pays, qui occupe une position stratégique sur la mer Rouge, est le troisième producteur d’or d’Afrique.

    Actuellement, des mines sont exploitées dans les zones sous contrôle des FAS comme dans celles des FSR. Les bénéfices des ventes des deux groupes ennemis, qui avaient créé des sociétés de négoce d’or bien avant la guerre, leur permettent d’acheter des armes.

    Ce commerce profite aussi aux acheteurs, et surtout aux Émirats arabes unis (EAU). Ces derniers sont connus pour être l’une des « principales plaques tournantes internationales du commerce » de ce métal précieux, et la première destination de l’or illégal africain, comme l’a montré l’ONG suisse SwissAid (https://www.swissaid.ch/fr/articles/sur-la-piste-de-lor-africain).

    Avant le déclenchement de la guerre, la quasi-totalité de la production du Soudan partait vers les EAU, un trajet qui semble toujours d’actualité. Une partie passe aussi en contrebande par d’autres États, dont l’Égypte, avant d’y arriver.

    Les vastes #terres_arables et les produits agricoles du Soudan sont une autre source d’intérêt majeur dans cette guerre. Depuis le début des hostilités, les Forces de soutien rapide mènent de violentes campagnes qui déplacent les populations et s’emparent des terres.

    Elles ont détruit de nombreux villages dans l’État de #Gezira, la plus grande zone agricole irriguée du pays, pour convertir cette dernière en « gigantesques ranchs militarisés », a rapporté en 2024 dans le Guardian Nicholas Stockton, un ancien fonctionnaire des Nations unies. Le commerce du bétail vers les #pays_du_Golfe est « redevenu la principale industrie d’exportation du Soudan » et « le principal moteur de la guerre », a-t-il dit.

    Près d’un million d’hectares de terres sous contrôle

    Dans ce secteur, les Émirats arabes unis, qui manquent de terres arables et doivent importer 90 % de leurs denrées alimentaires, sont en première ligne. Comme les autres pays du Golfe, ils sécurisent leurs approvisionnements depuis la crise alimentaire de 2008 en prenant le contrôle de grandes superficies de terres agricoles un peu partout dans le monde. L’organisation Grain a documenté leur « pouvoir croissant » dans « le système alimentaire mondial » (https://grain.org/fr/article/7173-des-terres-a-la-logistique-le-pouvoir-croissant-des-emirats-arabes-unis-).

    Le Soudan occupe une place importante au sein de cet « empire logistique » que les Émirats sont en train de bâtir et « qui relie désormais environ un million d’hectares de terres agricoles acquises par les Émirats dans le monde entier à un réseau de ports et de plates-formes logistiques », souligne Grain.

    Ainsi, avant la guerre, les EAU avaient conclu avec Khartoum un contrat de six milliards de dollars pour construire un port sur la côte soudanaise et misaient sur des investissements agricoles à grande échelle. Depuis plusieurs années déjà, de grosses entreprises émiraties contrôlent des dizaines de milliers d’hectares dans le pays.

    Les chiffres traduisent bien l’importance que les ressources soudanaises représentent pour les EAU : en 2023, les principaux produits exportés par le Soudan vers les Émirats étaient l’or (1,03 milliard de dollars), des graines oléagineuses (15,9 millions de dollars) et des cultures fourragères (14,2 millions de dollars).
    Les Émirats arabes unis, acteur incontournable

    Pour protéger leurs intérêts, les EAU n’ont pas hésité à prendre parti lorsque la guerre a éclaté : ils ont choisi de soutenir les FSR de Hemetti, avec lesquelles ils étaient déjà en lien d’affaires, selon de nombreux spécialistes de la région et des enquêtes journalistiques. Ils les alimenteraient, entre autres, en armes, en violation d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.

    De l’avis de plusieurs experts, ce mécénat, que les Émirats nient cependant assurer, a été jusqu’ici décisif : sans lui, les FSR n’auraient pas pu tenir aussi longtemps face aux Forces armées du Soudan, comme l’ont expliqué des experts, dont le politologue Federico Donelli et le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, qui dépend du département de la Défense des États-Unis.

    « L’horreur au Soudan montre de façon alarmante jusqu’où les Émirats arabes unis sont prêts à aller pour sécuriser leurs intérêts agricoles à l’étranger », constate Grain. Tout en fournissant des armes et un soutien logistique aux FSR, les Émirats prônent la paix et versent des centaines de millions de dollars pour financer l’aide humanitaire au Soudan. Alors que la guerre a détruit le système de production du pays, ils ont aussi organisé en 2024 un sommet mondial sur la sécurité alimentaire.

    Le rôle déterminant des EAU fait dire à des experts que l’une des principales clés du conflit se trouve aujourd’hui du côté d’Abou Dabi. « On peut affirmer sans crainte que quiconque souhaite mettre fin aux combats au Soudan devra composer un numéro commençant par +971 [indicatif téléphonique des EAU], puisque toutes les routes menant à Hemetti passent inévitablement par les Émirats », estime Andreas Krieg, professeur assistant au King’s College à Londres.

    Mais on sait aussi que l’Égypte et le Qatar, notamment, soutiennent de leur côté les FAS. Si la guerre et les massacres se prolongent, c’est en partie « parce que des acteurs extérieurs ont soit activement encouragé les combats, soit fermé les yeux », a analysé la chercheuse Leena Badri.
    Les pays voisins menacés

    L’Union européenne (UE) et les autres acteurs internationaux « n’ont pas su agir de manière significative pour protéger les civils attaqués », a déploré de son côté un collectif d’organisations dans une lettre adressée fin mars à la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne et aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE.

    Pour l’instant, il n’y a aucune perspective de paix en vue. Fin mars, les troupes d’Abdel Fattah al-Bourhane, considéré par les Nations unies comme le dirigeant de facto du pays, ont repris l’entier contrôle de Karthoum, mais les FSR tiennent toujours une partie du sud du pays et presque tout le Darfour (ouest).

    Désormais, les experts redoutent une propagation du conflit aux pays voisins, comme le Soudan du Sud et le Tchad, où la situation est déjà très fragile, voire explosive. Près de deux millions de Soudanais y sont réfugiés.

    https://reporterre.net/Derriere-la-guerre-au-Soudan-les-Emirats-convoitent-l-or-et-les-terres-a

    #Soudan #guerre #Emirats_arabes_unis #accaparement_des_terres #terres #EAU #mines #extractivisme #conflit

  • Mendicité des mineurs et des étrangers au Sénégal : L’État sort le bâton
    https://www.seneweb.com/news/Societe/mendicite-des-mineurs-et-des-etrangers-a_n_468681.html

    Mendicité des mineurs et des étrangers au Sénégal : L’État sort le bâton
    Par : Awa FAYE - Seneweb.com | 24 avril, 2025
    Face à la persistance de la mendicité au Sénégal notamment celle impliquant des enfants et des ressortissants étrangers, le gouvernement a décidé de passer à l’action. Une stratégie nationale de lutte est en préparation selon Ousmane Sonko. Laquelle devra être disponible d’ici fin octobre 2025. « Abordant le phénomène relatif à la lutte contre la mendicité publique et le vagabondage, le Premier Ministre a déploré son accentuation malgré un arsenal légal dissuasif et la mise en place d’organes dédiés. Il a rappelé les dispositions légales pertinentes relatives à l’incrimination de la mendicité, du vagabondage et de l’exploitation de la mendicité d’autrui ainsi qu’à la protection des victimes d’exploitation de la mendicité et à la protection de l’enfant en danger. Sur cette base, il a engagé les Ministres chargés de la Justice, de la Famille, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, des Forces armées ainsi que des Affaires étrangères de lui soumettre, au plus tard fin octobre 2025, une stratégie de riposte à présenter à l’approbation de Monsieur le Président de la République », a fait savoir le Porte-parole du gouvernement Amadou Moustapha Njekk Sarré, dans le communiqué du Conseil des ministres, ce mercredi 23 avril.
    Il renseigne que cette stratégie devra couvrir, entre autres, les axes à savoir la mendicité des mineurs, par des mesures d’opérationnalisation de la Brigade spéciale de protection des mineurs, devant permettre l’identification des parents de tout mineur trouvé dans la rue et éventuellement des personnes chargées de sa garde afin que des poursuites puissent être engagées à leur encontre ; la mendicité des étrangers, par des mécanismes de concertation avec les pays d’origine pour le retour organisé de leurs ressortissants et par l’application des mesures d’éloignement dès la prise des décisions de condamnation à leur égard.
    Dans un autre registre, le Premier Ministre s’est exprimé sur la prise en charge des enfants de la rue. Il « a marqué la forte préoccupation du Gouvernement face à ce phénomène de violation grave des droits de l’enfant garantis par le Constitution du Sénégal et les divers textes internationaux ». Rappelant les différentes initiatives prises par le Sénégal, notamment la « Stratégie de protection de l’enfant », le Projet « Zéro enfant en situation de rue » et le « Programme de Modernisation des Daara », qui n’ont pas produit, d’après lui, les impacts attendus, Ousmane Sonko a déclaré qu’un nouveau paradigme s’impose donc dans le contexte de la Vision Sénégal 2050 qui place l’avenir de l’enfant au cœur de la promotion d’un capital humain de qualité et de la promotion de l’équité sociale.
    « Il s’agira de parvenir, une fois pour toute, au retrait des enfants en situation de rue et à leur réinsertion socio-économique. Dans cette perspective, le Premier Ministre a soumis à Monsieur le Président de la République la proposition faite par le Ministre de la Famille et des Solidarités, relative à l’organisation des Assises de la petite enfance destinées notamment à proposer des solutions concrètes, durables et adaptées au contexte sénégalais, en synergie avec l’ensemble des parties impliquées, sur la base de l’identification précise des obstacles qui entravent l’éradication du phénomène des enfants en situation de rue », rapporte le Porte-parole Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mineur#etranger#droit#sante#protectionenfance

  • L’effondrement des traités de limitation des armements met l’humanité en danger
    https://lvsl.fr/leffondrement-des-traites-de-limitation-des-armements-met-lhumanite-en-danger

    Armes nucléaires, #missiles longue portée, #mines antipersonnelles... Les #traités_internationaux qui avaient permis de limiter la prolifération d’armes destructrices ont été rompus les uns après les autres. Un retour de la course aux armements qui n’a guère de pertinence militaire, mais crée un nouveau péril mondial à corriger urgemment.

    #Conflit_ukrainien_:_le_grand_retour_du_militarisme #International #armement #armes_nucléaires #bombe_nucléaire #Etats-Unis #guerre #Russie #urss #USA

  • Espagne : accord parlementaire sur l’accueil et la répartition des jeunes migrants non accompagnés - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/63917/espagne--accord-parlementaire-sur-laccueil-et-la-repartition-des-jeune

    Espagne : accord parlementaire sur l’accueil et la répartition des jeunes migrants non accompagnés
    Par RFI Publié le : 11/04/2025
    Jeudi 10 avril, les parlementaires espagnols ont voté en faveur de la modification de la loi sur la répartition de l’accueil des mineurs étrangers arrivant dans le pays. Avec ce texte, les communautés autonomes sont obligées de prendre en charge des jeunes isolés dans leur région. Une mesure qui bénéficiera surtout aux îles Canaries, principale porte d’entrée pour les migrants depuis l’Afrique de l’Ouest.
    La Chambre des députés a validé jeudi 10 avril le décret-loi modifiant l’article 35 qui régit la loi sur l’immigration par 179 voix pour (PSOE et alliés), 170 contre (PP et Vox) et une abstention (UPN). La bataille politique et juridique aura duré 18 mois, et désormais ce sont plus de 4 000 mineurs qui profiteront du nouveau système de répartition validé par les parlementaires espagnols. Des enfants et des adolescents aujourd’hui pris en charge en grande partie par le seul gouvernement des Canaries à court de moyens pour remplir son devoir de protection seront hébergés dans d’autres régions d’Espagne.
    « Les îles Canaries, ce sont 1 % du territoire espagnol, 4 % de la population espagnole, mais 50 % des mineurs isolés en Espagne. Il est donc très difficile, très compliqué et très coûteux de prendre en charge 4 000 ou 5 000 enfants dans un système comme le nôtre », explique Lucas Pérez Martin, spécialiste du droit international à l’université de Las Palmas de Gran Canarie. Dorénavant, une série de critères complexes viendra fixer le nombre de mineurs isolés placés dans chaque région. « Lorsque nous parlons d’accueil, nous ne parlons pas seulement d’accueil dans un centre de protection, mais aussi de garantir l’inclusion au niveau local, au niveau de la santé et au niveau de l’éducation », indique Rosario Pérez Santana, coordinatrice du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), aux Canaries. Les premiers mineurs non accompagnés devraient quitter les Canaries cet été afin de rejoindre la péninsule. Un agenda qui pourrait se voir cependant freiné par les recours juridiques lancés par plusieurs communautés autonomes dirigées par le PP, la droite espagnole.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#mineur#hebergement#protection#sante

  • Le Conseil d’État rejette froidement le recours des occupant·es de la Gaîté Lyrique
    https://radioparleur.net/2025/04/07/le-conseil-detat-rejette-le-recours-des-occupants-de-la-gaite-lyrique

    La nouvelle est tombée. Le Conseil d’État publie son ordonnance ce lundi 31 mars rejetant le recours du Collectif des Jeunes du Parc de Belleville contre l’expulsion violente de la Gaîté Lyrique le 18 mars dernier. L’établissement était occupé par le Collectif depuis le 10 décembre 2024, afin de trouver des solutions d’hébergement pour les […] L’article Le Conseil d’État rejette froidement le recours des occupant·es de la Gaîté Lyrique est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #anticolonialisme #conseil_d'état #droit_au_logement #droit_des_étrangers #immigration #justice #liberté #loi #mineurs_isolés #racisme

  • « #Covas_do_Barroso », un docu-western sur la face sombre de la #transition_énergétique au #Portugal

    https://www.youtube.com/watch?v=ZklsYH2S58Y

    Le réalisateur #Paulo_Carneiro sort le 26 mars un film choral qui remet en scène la résistance d’un village portugais contre un mégaprojet de #mines de #lithium porté par la multinationale britannique #Savannah.

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/260325/covas-do-barroso-un-docu-western-sur-la-face-sombre-de-la-transition-energ
    #film #énergie #résistance #extractivisme #lutte

  • Recrudescence de la migration irrégulière : ADHA et MIAMSI-SENEGAL lancent un appel urgent à des solutions durables
    https://www.dakaractu.com/Recrudescence-de-la-migration-irreguliere-ADHA-et-MIAMSI-SENEGAL-lancent-

    Recrudescence de la migration irrégulière : ADHA et MIAMSI-SENEGAL lancent un appel urgent à des solutions durables
    Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) et le Mouvement International d’Apostolat des Milieux Sociaux Indépendants (MIAMSI-SENEGAL) expriment leur vive préoccupation face à la recrudescence de la migration irrégulière, illustrée par l’interpellation récente de 59 candidats au départ par la Gendarmerie à Mbodiène. Ce nouvel épisode s’inscrit dans une dynamique alarmante qui a vu, en l’espace d’un week-end, l’arrestation de 433 migrants, parmi lesquels de nombreux ressortissants ouest-africains et plusieurs mineurs.
    Selon ADHA et MIAMSI-SENEGAL, cette situation met une fois de plus en lumière « l’inefficacité des mesures mises en place pour endiguer le phénomène migratoire, qui demeure profondément ancré dans des réalités socio-économiques complexes. » Loin de se limiter à une problématique sécuritaire, la migration irrégulière est avant tout le symptôme d’un malaise plus profond, marqué par le manque d’opportunités économiques, la précarité de l’emploi et l’absence de perspectives viables pour la jeunesse.
    Malgré les efforts déployés et les financements alloués à la lutte contre l’émigration irrégulière, le nombre croissant de tentatives de départ prouve que les approches adoptées jusqu’ici restent inadaptées. En effet, l’investissement dans des dispositifs de contrôle renforcés ne saurait constituer une réponse suffisante sans une stratégie globale axée sur la création d’opportunités économiques locales et l’amélioration de l’accès à une formation professionnelle alignée sur les besoins du marché.
    ADHA et MIAMSI-SENEGAL exhortent les pouvoirs publics, ainsi que les partenaires internationaux, à privilégier une approche plus inclusive et participative, intégrant directement les jeunes et les communautés locales dans l’élaboration des politiques migratoires. Ainsi, il est impératif de déconstruire le mythe selon lequel la réussite se trouve exclusivement hors des frontières nationales, en investissant massivement dans des pôles de développement régionaux.
    Face à l’ampleur du phénomène, ADHA et MIAMSI-SENEGAL plaident pour une refonte des politiques publiques en matière de migration et d’insertion socio-professionnelle. Parmi les mesures prioritaires, ils soulignent :
    – Le renforcement des dispositifs de formation et d’insertion professionnelle ;
    – L’accompagnement des initiatives entrepreneuriales, avec des mécanismes de financement accessibles aux jeunes porteurs de projets ;
    – La mise en place d’incubateurs régionaux ;
    – Une communication plus efficace et transparente sur les opportunités existantes au Sénégal et les dangers réels liés à la migration irrégulière ;
    – Une coopération régionale et internationale renforcée, non seulement pour lutter contre les réseaux de passeurs, mais aussi pour promouvoir des cadres de migration légale et sécurisée.
    ADHA et MIAMSI-SENEGAL appellent également à une prise de responsabilité collective pour garantir aux jeunes un avenir viable sur leur propre territoire. Selon eux, l’ampleur de cette crise impose une réponse immédiate et coordonnée, reposant sur des solutions pérennes et adaptées aux réalités locales.
    Loin de se limiter à des mesures coercitives, « la réponse à la crise migratoire doit s’inscrire dans une dynamique plus large de développement et d’inclusion socio-économique », indiquent les deux entités dans leur communiqué conjoint. Le défi majeur réside dans la capacité des autorités à restaurer la confiance des jeunes en leur avenir au Sénégal, en leur offrant des perspectives d’épanouissement professionnel et social sur place. Il est plus que jamais temps d’agir, avec détermination et pragmatisme, pour éviter que de nouvelles générations ne soient contraintes de risquer leur vie dans des traversées incertaines.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#jeunesse#emploi#mineur#sante

  • La Pologne et les pays baltes souhaitent se retirer de la convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel
    https://www.euractiv.fr/section/defense/news/la-pologne-et-les-pays-baltes-souhaitent-se-retirer-de-la-convention-dottaw

    La Convention d’Ottawa, ratifiée par 163 nations, mais ignorée par des puissances telles que la Russie, la Chine et les États-Unis, est depuis longtemps une pierre angulaire du contrôle humanitaire des armements.

    La Pologne a rejoint le traité en 2012, tandis que les États baltes en sont des membres fidèles depuis le début des années 2000.

    Alors que les forces russes s’enfoncent en Ukraine et que des menaces hybrides voient le jour le long des frontières de l’OTAN, les quatre pays affirment que la guerre moderne exige une « flexibilité » de leurs armées, y compris la réintroduction éventuelle de mines terrestres pour renforcer le flanc oriental vulnérable de l’Alliance.

    [...]

    Pour l’instant, la recommandation attend l’approbation parlementaire dans chaque pays. Mais le message est clair : Varsovie, Tallinn, Riga et Vilnius sont prêtes à réécrire les règles d’engagement.

    #mines_antipersonnel

  • Tunisie : plus de 600 migrants secourus dans plusieurs opérations en mer, au moins 18 morts - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/63445/tunisie--plus-de-600-migrants-secourus-dans-plusieurs-operations-en-me

    Tunisie : plus de 600 migrants secourus dans plusieurs opérations en mer, au moins 18 morts
    Par La rédaction Publié le : 18/03/2025
    La garde nationale tunisienne a annoncé avoir secouru, dans la nuit de dimanche à lundi, 612 migrants subsahariens qui tentaient de rallier l’Europe en traversant la Méditerranée. Dix huit corps, dont certains d’enfants, ont également été repêchés en mer.
    C’est une nouvelle tragédie survenue au large des côtes tunisiennes. Dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mars, 612 migrants subsahariens qui cherchaient à atteindre l’Europe ont été interceptés en mer Méditerranée et ramenés à terre. Mais 18 corps ont également été découverts, dont certains étaient ceux d’enfants.
    Des vidéos diffusées par des gardes-côtes rattachés à la garde nationale montrent des personnes épuisées, parfois munies de grosses bouées noires, notamment des femmes et des enfants dont certains paraissent morts.
    Sur les images, on voit au moins un corps flottant dans la mer, des hommes, des femmes et des enfants en grande détresse sur un bateau plus grand, et d’autres essayant de nager vers le navire des gardes-côtes. Elles montrent également une femme qui hisse avec difficulté un enfant le corps tout rigide, visiblement sans vie, à bord du bateau de la marine. D’autres migrants secourus, complètement exténués, boivent de l’eau versée par les forces tunisiennes.
    Des unités de la garde maritime du centre du pays « ont réussi à faire échouer plusieurs tentatives séparées de rallier clandestinement l’espace européen », a indiqué lundi la direction de la garde nationale dans un communiqué.
    Avec la Libye, la Tunisie, dont le littoral se trouve à certains endroits à moins de 150 km de l’île italienne de Lampedusa, est devenue ces dernières années le principal point de départ en Afrique du Nord des migrants cherchant à gagner l’Europe.Des milliers de migrants subsahariens - 20 à 25.000 selon des sources humanitaires - s’entassent depuis des mois dans des campements de fortune sans eau potable ni hygiène ni soins médicaux, au milieu d’oliveraies près de villages comme El Amra, à une trentaine de km au nord de Sfax, à proximité des plages de départs des canots.Parmi ces exilés, de très nombreuses femmes affirment avoir été agressées sexuellement dans le pays. Des grossesses non désirées résultent de ces viols et mettent en danger la vie de ces exilées.Un grand nombre d’exilés ont été chassés de Sfax, deuxième ville tunisienne depuis l’été 2023, d’autres sont arrivés ces derniers mois.Des internautes tunisiens ont publié récemment des appels, pour certains à relents racistes, pour que les autorités les évacuent, se plaignant de voir leurs champs d’oliviers occupés par des centaines de tentes, avec une accumulation d’ordures sur leurs propriétés.
    Selon un communiqué de l’Unicef publié début janvier, le nombre de migrants morts ou disparus en Méditerranée « a dépassé les 2 200 personnes en 2024, dont près de 1 700 vies perdues » sur la dangereuse route de Méditerranée centrale, entre l’Afrique du nord et les côtes italiennes. « La majorité de ces migrants fuient des conflits violents et la pauvreté », a rappelé l’organisation. A la suite d’une campagne déclenchée par un discours aux accents xénophobes du président tunisien Kais Saied en février 2023, des milliers de migrants d’Afrique subsaharienne avaient été rapatriés par leurs pays au printemps, tandis que les tentatives d’émigration clandestine vers l’Europe s’étaient accélérées.Sous l’impulsion de l’Italie, l’Union européenne a conclu en juillet 2023 un « partenariat » avec la Tunisie prévoyant une aide budgétaire de 150 millions d’euros et l’octroi de 105 millions d’euros pour aider le pays à lutter contre l’immigration irrégulière. Ces aides ont débouché sur une hausse des interceptions de bateaux clandestins en 2024 et une nette réduction des arrivées en Italie (-80 % sur un an l’année dernière par rapport à 2023 avec 19 246 arrivées depuis la Tunisie).

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#libye#italie#migrationirreguliere#routemigratoire#UE#mediterranee#traversee#mortalite#sante#mineur

  • Georgian Mining Shutdown Leaves Workers Abandoned
    https://jacobin.com/2025/03/georgia-manganese-mining-chiatura-neoliberalism

    Residents of Chiatura, Georgia, wait for a cable car next to a mural of a miner. (Jana Cavojska / SOPA Images / LightRocket

    Voilà ce que tu obtiens quand tu suit les conseils des occidenaux. La misère du peuple sera interminable et les mafieux du type Kolomoïsky prospereront.

    14.3.2025 by Sopo Japaridze - The layoffs of thousands of miners in Chiatura, Georgia, ought to be big news in a country of under four million people. But most outlets have ignored the story, because it doesn’t fit the narrative of a grand geopolitical battle between East and West.

    On March 8, International Working Women’s Day, the town square in Chiatura, Georgia, was filled with residents. Young girls handed out violets to the women, a traditional gesture of celebration. The crowd gathered, waiting for the loudspeakers to power up on a makeshift stage made from wooden boxes. A protest had been growing for days already, initially smaller and confined to the other side of the square. It began when workers realized they had not received 60 percent of February’s pay as a result of a temporary shutdown of mining operations. The company said it was because prices had been falling globally since November. People thought this was a temporary pause. But on March 7, the situation took a devastating turn.

    That day, Georgia Manganese, the multinational that owns the rights to Chiatura’s manganese-rich mountains, sent a text message to workers’ phones. It told them that due to the current crisis and two years of severe financial problems, the company could no longer sustain its operations. Underground mining, the backbone of Chiatura’s economy, would be closed. The message promised that more details were forthcoming about terminated contracts and compensation. But such information never came.

    Despite the gravity of the announcement, affecting 3,500 workers in this country of 3.7 million people, not a single Georgian media outlet or news channel showed up to report on the protest. No government officials appeared to address the crowd. The local mayor, though involved, offered little reassurance, saying he didn’t know much and he didn’t have much power to react.
    A History Rooted in Manganese

    Nestled in the mountains, Chiatura is known for its picturesque ropeways and brightly colored cable cars that transport people up and down the steep slopes, often advertised as a tourist attraction. Founded in the late nineteenth century around manganese mining, Chiatura thrived during the Soviet era as a mining hub, with other industries also flourishing. The town’s stunning theater building opened in 1949, adorned with murals of workers, and stands as a testament to its rich history. But now that past is overshadowed by an uncertain future, as the town faces the collapse of its main industry.

    With the demise of the USSR, Chiatura — along with the rest of Georgia — came to a screeching halt. The town lost 50 percent of its population in post-Soviet years when national production capacity fell by 80 percent. Factories were looted, dismantled, and sold for scrap. Through privatization schemes, workers, desperate for basic necessities, traded the “shares” they were given in their workplaces for as little as a bag of sugar. As a result, industries quickly fell into the hands of a few individuals, who often sold off the assets. For many Georgians, the 1990s remain a deeply traumatic period, remembered as the worst time in living memory. The scars of that era are so profound that people go to great lengths to ensure it is never repeated.

    Since 2005, the reopening of Chiatura’s mines has brought jobs and a degree of economic stability to the town. However, the mines have also been a locus of exploitation. Over the years, there have been relentless protests and strikes against poor labor practices, ecological devastation, and temporary closures that have plagued the industry.

    Today Chiatura faces the greatest crisis yet, with the closure of underground mining. Not only does mining directly employ thousands of people, but their jobs make all kind of other businesses possible, from cafés to grocery stores, salons, car washes, and so on. While we were resting, a Chiaturian woman told me: “How am I going to tell my daughter that the town is shutting down? I finally understand what my parents went through in the 1990s — how scared they were.” Another person on the mic asked, “Are we going back to the ’90s?” The fear of returning to that dark period looms large over the community.
    The Crisis Deepens

    According to miners, the company employs approximately 3,500–3,700 people. Mining operations are divided into two main types: open-pit and underground. In recent years, the company has issued licenses to subcontractors — often cynically referred to as “cooperatives” — allowing them to dig anywhere in Chiatura and its surrounding areas. This has led to widespread excavation, stirring up dust and further exacerbating the town’s ecological crisis. In 2017, the government charged them 416 million Georgian lari (around $150 million) for damage to air and water.

    Now the company has announced the shutdown of underground mining, which employs most workers — an estimated 2,500 people. Meanwhile, open-pit mining will continue, as it requires fewer workers and is less costly for the company. However, open-pit mining is far more damaging ecologically and devastating for the town.

    The shift from underground to open-pit mining will leave thousands of workers in the most precarious of conditions, reliant on being called up for shifts from one day to the next. The limited number of positions in open-pit mining cannot offset the massive job losses caused by the closure of underground operations. Local elected officials have suggested that other jobs could replace those lost in the mine, but most people recognize this as unfeasible. The scale of the crisis is too vast, and the town’s economy has been too dependent on mining for such a transition to happen overnight.

    The local church has also expressed solidarity with the people of Chiatura, particularly during what is known as “heavy fasting” — a period of strict fasting observed by Orthodox Christians before Easter. In its message, the church echoed the suggestion that new businesses need to be created and encouraged local entrepreneurs to step up. However, if the mine’s closure is inevitable, the effort to bring in new investment should have begun years ago. The sudden call for economic diversification, without any prior planning, offers little comfort to a community on the brink of collapse.

    The company says underground mining is not profitable. There is no quality manganese left in these mines, and it wants to keep only the profitable part of its operations. In 2023, when miners were making every attempt to work with the mining company to improve labor conditions and limit environmental damage, the company mockingly told them, “The working class can have the underground mine. You all can run it.” Apparently, workers can now own the mine the company depleted, while it will keep the profitable part of the mining.
    Exploitation and Neglect

    In 2016, the company started using even more exploitative labor practices, known as the “Wachtian” system — a term derived from the German “night watch.” Under this system, miners were forced to work twelve-hour shifts and the mine could stay open 24/7. Trucks were used to transport the mined minerals continuously, maximizing output.

    This was a stark departure from practices during the Soviet era, when miners were not allowed to work underground for more than seven hours at a time, as it was deemed harmful to their health. These seven-hour shifts, combined with the use of railways for transportation, limited the speed at which manganese could be extracted. The Wachtian system, however, allowed the company to rapidly increase production.

    The consequences of this system were severe and far-reaching. The health of the workers deteriorated, the environment suffered significant damage, and wages remained disproportionately low compared to productivity. The rapid depletion of manganese reserves became another hidden cost. These burdens were all externalized by the company and borne entirely by the miners and their families.

    About a decade ago, a doctor diagnosed two sick miners with Parkinson’s disease, attributing their condition to mining practices. After speaking out, she was threatened by the company and has since refrained from making further diagnoses related to occupational diseases.

    The mining company is also highly litigious. In Shuqruti, a nearby village where houses have collapsed due to mining activities, locals have faced immense financial and emotional burdens. To make matters worse, the company has sued many of these residents, freezing their assets and leaving them in legal limbo as they await trials that drag on for years.

    Workers who dared to protest against the company’s practices were swiftly fired. Desperate for justice, residents of Shuqruti traveled to the capital, Tbilisi, and staged a hunger strike in front of the parliament, lasting for weeks in 2024. Yet their cries for help were met with indifference. Even protesters demonstrating against the government walked past them, as these working people’s plight did not align with the political narratives of the liberal opposition.
    Community Abandoned

    For years, hunger strikes and protests have continued in an attempt to draw government attention to their suffering. The company, meanwhile, has offered token compensation — amounts that barely cover a fraction of the damages inflicted. It also employs aggressive tactics such as lawsuits, freezing assets, and firing workers to intimidate and silence those who speak out.

    During the Soviet era, the Chiatura-Zestaponi-Poti industrial circuit was established. Manganese was mined in Chiatura, sent to Zestaponi for refining, and then transported to Poti for export. Today parts of this circuit remain operational under private management. The Zestaponi factory is currently running, as the company has stockpiled enough manganese to last for months. There are even rumors that they may be importing manganese from Uganda to supplement their supply.

    For years, miners and locals have tried to uncover the true production costs and revenues of Georgia Manganese, the company overseeing these operations. However, the company uses a complex network of subsidiaries to evade liability and obscure its financial details. While employers claim that the Chiatura operation is unprofitable, no one has a clear picture of the profitability of the company’s other operations. The lack of transparency makes it impossible to assess the full scope of its activities.

    What is clear, however, is that the company treats Chiatura and its surrounding areas as personal property. The firm digs wherever it pleases, pollutes the environment, and extracts as much manganese as possible, disregarding both the long-term and more immediate consequences for the community. Now, after years of plundering the area, the company sends a perfunctory text message to tell people that their jobs are lost. This reckless decision threatens to devastate an entire town and destroy the livelihoods of thousands of families. At a recent rally, one woman voiced the frustration and despair felt by many: “This is my town. Why do I have to leave? The company needs to leave.”
    The Miners’ Proposal

    Conscious of the way this company has been operating, on March 3 Chiatura miners issued a list of demands that stretched beyond the workplace itself. This was still before the company announced it was firing thousands of workers. Their demands are as follows:

    Meeting with government; the investor (GM) must go, government must take responsibility for the mining operations; part of the profit from manganese mining be diverted to a fund for future generations of Chiaturians, the wealth from Manganese must be shared by everyone; free transport in the Chiatura municipality; the residents who have incurred damages from mining should be fully compensated, taking into the considerations of the interests of residents; the open-pit mining needs to be regulated to stop polluting and creating ecological damage, considering the interests of the residents.

    Then, on March 7, the company announced a shutdown. Now the entire focus has shifted to the government to step in and address the crisis. Just a few days ago, a news article revealed that the Georgian Revenue Service had placed a lien on part of Georgia Manganese’s property because the company owes millions of dollars in unpaid taxes. It appears that, in addition to exploiting the town and its people, the company has also been neglecting its financial obligations to the Georgian government.

    Yet despite the town’s dire circumstances, no one in power has reached out. This is particularly striking given Chiatura’s political leanings. During the recent elections — amid widespread allegations of fraud and calls for new elections by the opposition — Chiatura remained a stronghold for the ruling Georgian Dream party, with the government enjoying 65 percent support here. Even when the mine was temporarily shut down just five days after the elections, the residents did not join calls to oust the government. They have been loyal voters, standing by Georgian Dream even as the neoliberal opposition has tried to overturn the election.

    Now, facing total collapse, the people of Chiatura continue to approach the government with constructive appeals, despite the sadness and offense they feel at being ignored during the town’s biggest crisis in thirty years. Their loyalty and patience are being tested as they wait for a response that has yet to come.
    Flexibility for the Elites, Orthodoxy for the People

    Georgian Dream is often cast as an “anti-Western” and radical force. In reality, it is strongly ideologically constrained by its commitment to neoliberal policies. For years, it has boasted about Georgia’s high rankings in indexes of “economic freedom” and ease of doing business, tied to principles like deregulation and privatization. These policies, enforced by institutions such as the International Monetary Fund (IMF) and World Bank, discourage actions like nationalization — when they are in the interest of workers — as they could harm the country’s rankings and “investor confidence,” jeopardizing the sovereignty of the market.

    However, this ideological rigidity is selective. In Ukraine, the IMF itself pushed for the nationalization of PrivatBank, which was owned by Ihor Kolomoisky, the same oligarch linked to Georgia Manganese, which is under Georgian American Alloys, a company headquartered in the United States. This move was motivated by a desire not to serve the people but to tilt the balance in favor of pro-Western capital. Kolomoisky, a Ukrainian-Israeli-Cypriot businessman, had initially backed Volodymyr Zelensky but later fell out of favor, leading to his arrest on charges of fraud and corruption. This demonstrates that nationalization is not off the table when it aligns with geopolitical goals or benefits Western interests.

    Yet in Georgia, citizens are told that demanding the nationalization of Chiatura’s mines — a move that would benefit the people and possibly save their town — is against the “orthodox norms” of investment and could endanger foreign direct investment (FDI). This double standard exposes the hypocrisy of neoliberal policies: nationalization is embraced when it serves powerful interests but dismissed as radical when it could empower ordinary citizens. While foreign investors and their profits are protected, the people of Chiatura are left to fend for themselves.

    Faced with economic catastrophe, the community has rallied together impressively in shows of solidarity. Townspeople are donating big bags of potatoes and other foodstuffs, local restaurants are providing meals, and others are contributing money to help those in need. Meanwhile, miners are chasing down cars suspected of secretly transporting materials out of Chiatura for the company, desperate to hold on to whatever resources remain.

    Even before this crisis, 12,000 people in Chiatura were already relying on welfare. Now the situation has grown even more dire. The company has failed to pay February’s salaries to workers and has not provided any compensation for the mass layoffs. Families are drowning in debt, with bank loans accumulating interest and fees daily. To make matters worse, Georgia has no unemployment insurance system, leaving those who have lost their jobs with no safety net.
    Politics

    The lack of concern for the miners from the political opposition, which has been staging protests in the capital for over a hundred days, speaks volumes about its own ideological constraints. While opposition leaders position themselves as pro-Western liberals, their commitment to neoliberal principles often overshadows any genuine solidarity with workers or collective struggles. Neoliberalism, by its very logic, casts workers’ issues and collective solutions such as unions or government intervention as either politically irrelevant or something to vehemently oppose. This ideological framework prioritizes the sovereignty of the market above all else.

    This contradiction was starkly evident when the opposition co-opted the concept of a “strike” for their own purposes. During their protests, pro-opposition businesses staged a symbolic shutdown called a “general strike,” in a move designed to appeal to Western politicians and garner international attention. Yet from their perspective, industrial workers and unions appear as “relics from the Soviet era,” indeed in a town that voted overwhelmingly for the ruling party.

    If the opposition see neoliberalism and closer ties to the European Union as a path to advancing Western civilization, the government camp wants to welcome all capital. If anything, it sees more potential of FDI coming from the “East.” In this regard, the government is deeply invested in maintaining their reputation as business-friendly, despite being rhetorically limited by their emphasis on national sovereignty and Georgian traditional culture. Chiatura has become a testing ground: how can the government maintain its popular base — drawn to ideas of sovereignty and caring for Georgia — while remaining loyal to foreign capital and expecting an entire town’s population to accept, like divine providence, the cruel vicissitudes of the market?

    The response by people in Chiatura shows that this is still, in part, a resilient society in which the culture of solidarity can still make itself felt. Evidently not all post-Soviet citizens are won to the anti-communist gospel of blind faith in the market, and not all Georgian politics is a showdown between pro-Russian or pro-European oligarchs. Their reaction expresses a solidarity built on decades of labor in often harsh conditions, hacking at the hard ground to produce wealth for others but also to make life possible for the future generations. With that future torn away, that spirit will be harder to keep alive. The people of Chiatura need the government to intervene, and soon.

    #Géorgie #travail #exploitation #privatisation #chomage #mines #manganèse

  • Sénégal : l’Assemblée adopte une loi visant à faciliter le rapatriement des détenus au Maroc, notamment les migrants - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/63338/senegal--lassemblee-adopte-une-loi-visant-a-faciliter-le-rapatriement-

    Sénégal : l’Assemblée adopte une loi visant à faciliter le rapatriement des détenus au Maroc, notamment les migrants
    Par RFI Publié le : 12/03/2025
    L’Assemblée nationale sénégalaise a adopté - à l’unanimité - mardi une loi autorisant le président de la République à ratifier une convention entre le Sénégal et le Maroc. Le texte autorise le transfert mutuel de détenus entre les deux pays. Les migrants sénégalais, en situation irrégulière et incarcérés au Maroc, sont concernés par ces rapatriements.
    Mardi 11 mars, le parlement sénégalais a adopté à l’unanimité une loi autorisant le président de la République à ratifier une convention entre Dakar et Rabat. Comme le stipule les 24 articles qui composent cette convention, le texte sert à encadrer le transfert et l’assistance consulaire des détenus. Concrètement, cela va permettre à une personne condamnée dans l’un des deux États de purger sa peine dans son pays d’origine, tout en bénéficiant d’une aide consulaire et humanitaire.
    Amadou Ba, député du Pastef, estime qu’avec près de 300 détenus sénégalais au Maroc et une communauté de 200 000 personnes il fallait combler ce vide juridique. « Il y a eu un afflux [de Sénégalais aux Maroc]. Beaucoup de Sénégalais sont partis pour l’immigration et se sont retrouvés dans les prisons, ou, en tout cas entre les mains de la justice marocaine. Et c’était très difficile pour les consuls de travailler sans un cadre juridique approprié. Donc aujourd’hui, on a ce cadre juridique et ça va permettre de mieux assister les Sénégalais. »
    D’après le dossier de presse fournit par le bureau d’information du gouvernement, 299 Sénégalais sont actuellement détenus au Maroc pour immigration clandestine, vente de drogue ou association de malfaiteurs. Ils pourraient, grâce à cet accord, bénéficier d’un retour au Sénégal : 38 en aurait déjà fait la demande. Mais si un accord d’extradition existe depuis 1967 entre les deux pays, rien n’était prévu pour l’assistance et le transfert des personnes condamnées.
    Les autorités sénégalaises ont par ailleurs rappelé que cette loi ne vise pas l’ancien président Macky Sall, qui s’est installé au Maroc et que Dakar veut poursuivre en justice en raison de ses « actes extrêmement graves » dans la gestion du pays. « Cette loi ne vise pas l’ancien président Macky Sall qui vit au Maroc », ont, à plusieurs reprises, répété les députés venus s’exprimer à la tribune, comme Aissata Tall Sall, ancienne ministre de la Justice et élue du parti de l’ancien président.
    Les députés en ont profité pour interroger le gouvernement sur le cas des mineurs sénégalais détenus en Espagne ou encore les 400 Sénégalais en Mauritanie. La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Yacine Fall, a assuré que des discussions avec Nouakchott étaient en cours et qu’elle avait fait part de « son indignation face aux traitements inhumains subis » par ses compatriotes en Mauritanie.La semaine dernière, des centaines de ressortissants maliens, guinéens, sénégalais et ivoiriens en situation irrégulière en Mauritanie ont été interpellés et placés dans un centre de rétention de Nouakchott, en vue de leur expulsion.
    « Plusieurs nouvelles me viennent de la Mauritanie. J’entends parler de violations des droits humains et de campagne xénophobe contre les ressortissants sénégalais, maliens, ivoiriens et d’autres pays africains. Les informations de détention et d’expulsion inhumaines me parviennent tous les jours depuis un moment », a écrit lundi dans une publication sur les réseaux sociaux le député sénégalais Guy Marius Sagna, qui siège par ailleurs au Parlement de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
    « Je vais proposer la création à l’Assemblée nationale du Sénégal d’une mission d’information en Mauritanie visant à apprécier la situation de nos compatriotes sénégalais, des citoyens de la Cedeao, des ressortissants africains et des migrants », a-t-il ajouté.
    La Mauritanie est un pays de transit majeur pour les migrants originaires d’Afrique de l’Ouest qui souhaitent se rendre en Europe via la route des Canaries. Selon les autorités espagnoles, 83 % des migrants qui débarquent dans l’archipel transitent par la Mauritanie. Et d’après les Nations Unies, le nombre de migrants en provenance des pays du Sahel est passé de 57 000 en 2019 à plus de 112 000 en 2023.

    #Covid-19#migration#migrant#maroc#rapatriement#mauritanie#expulsion#detention#senegal#droit#sante#detenu#mineur

  • Sauvetage au large de Sangomar : 232 migrants secourus, une personne décédée
    https://www.dakaractu.com/Sauvetage-au-large-de-Sangomar-232-migrants-secourus-une-personne-decedee

    Sauvetage au large de Sangomar : 232 migrants secourus, une personne décédée
    Ce jeudi 6 mars, la Marine sénégalaise a mené une opération de sauvetage au large de Sangomar. Selon un message de la DIRPA (Direction de l’information et des relations publiques des armées) consulté par Dakaractu sur le réseau social X, le patrouilleur TAOUAY a secouru une pirogue transportant 232 migrants clandestins en difficulté. Parmi eux, se trouvaient des femmes, des mineurs et des personnes en mauvaise santé. Malheureusement, une personne blessée est décédée pendant son évacuation."

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#traversee#sauvetage#mortalite#migrationirreguliere#routemigratoire#sante#mineur#femme

  • Saccage de #Mines
    https://nantes.indymedia.org/posts/140593/saccage-de-mines

    L’état fRançais, main dans la main avec les grandes entreprises extractivistes telles qu’Imerys, envisage la création de plusieurs mines sur son territoire. Son ambition phare : une mine d’extraction de lithium à #Echassières dans l’Allier. Un métal rare essentiel dans la fabrication de batteries électrique. Elle débuterait par un projet pilote…

    #Actions_directes #Extractivisme #Global

  • La fugue et le canon | Cabiria Chomel
    https://www.radiola.be/productions/la-fugue-et-le-canon

    « La fugue et le canon » est un documentaire choral en trois mouvements, sur l’expérience de l’enfermement par plusieurs mineures jugées comme délinquantes. Elles racontent in situ leur passage en IPPJ (Institut Publique de Protection de la Jeunesse). La parole est à nu, les pensées se déploient, le temps s’épaissit. De par leurs expériences et leurs partages, se tisse au fur et à mesure de la pièce une réflexion profonde et complexe sur les dispositifs de protection et de répression des jeunes. Source : Radiola

  • Canaries : le Parlement régional approuve la création d’un hôpital d’urgence à El Hierro - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/62824/canaries--le-parlement-regional-approuve-la-creation-dun-hopital-durge

    Canaries : le Parlement régional approuve la création d’un hôpital d’urgence à El Hierro
    Par La rédaction Publié le : 13/02/2025
    Le Parlement des Canaries a accepté une proposition des députés portant sur la création d’un hôpital d’urgence à El Hierro, destiné à la prise en charge des migrants. Cette petite île accueille la grande majorité des exilés débarqués dans l’archipel espagnole.
    Bientôt un hôpital d’urgence à El Hierro. La proposition a été acceptée mercredi 12 février par le Parlement des Canaries, à 22 voix pour, et 3 abstentions. Le projet doit encore être avalisé par le gouvernement régional. Cet hôpital garantira une prise en charge « immédiate et adaptée à la population migrante qui arrive sur l’île », explique l’agence de presse EFE. Sa gestion se fera en coordination avec la direction des services de santé déjà présents à El Hierro.
    Le député du Groupe Indépendant de Herreña (AHI) Raúl Acosta a rappelé que l’hôpital actuel de l’île, le plus petit d’Espagne, dispose de 32 lits et de 10 médecins pour soigner à la fois la population locale - environ 11 000 personnes - et les exilés.
    Dans un entretien accordé en octobre dernier au média Con Salud, sa directrice Jéssica Acosta regrettait « le manque de professionnels de santé » et de moyens mis à disposition dans la structure.
    Durant la séance au Parlement, la députée Yone Caraballo a exigé « des ressources financières à l’Espagne et au reste de l’Europe pour faire face à un problème structurel ».Ce même-jour, le Congrès espagnol a justement voté en faveur d’un accord entre le gouvernement central et les îles Canaries pour le financement des soins de santé des migrants tout juste arrivés. Celui-ci exige que Madrid assume « ses compétences en matière d’immigration ». « Les Îles Canaries ne doivent pas assumer [...] un coût auquel l’État a l’obligation de répondre », a déclaré la députée de la Coalition canarienne, Cristina Valido.
    L’île d’El Hierro, située à l’ouest des Canaries, est devenue ces deux dernières années le point d’arrivée principal des migrants qui débarquent par l’Atlantique. Sur les 47 000 personnes arrivées dans l’archipel en 2024, 24 000 l’ont fait via El Hierro. Les infrastructures étant régulièrement saturées, les exilés restent souvent peu de temps sur cette île, et sont rapidement transférés ailleurs, à Lanzarote, Grande Canarie ou Tenerife.Mais là aussi, le système d’accueil peine parfois à héberger la totalité des arrivants. Dans la nuit de mardi 11 au mercredi 12 février, 94 personnes ont dormi sous une tente à même le quai d’Arrecife, la capitale de Lanzarote.
    À leur arrivée aux Canaries, de nombreux migrants, dont des mineurs, nécessitent pourtant une prise en charge médicale, tant la traversée de l’Atlantique est éprouvante. Le trajet jusqu’à l’archipel dure plusieurs jours, dans une embarcation à la merci des intempéries et des forts courants. La soif, la faim, les brûlures du carburant rendent la traversée cauchemardesque, pour ceux qui y survivent."Il est triste de voir qu’un pays avec un niveau de développement comme le nôtre n’est pas capable de soigner […] ces jeunes", avait déploré à la presse espagnole le pédiatre Abián Montesdeoca.Après plus d’une semaine sans intervention, les sauvetages se multiplient ces derniers jours aux Canaries. Depuis lundi, les équipes de secours maritimes des îles Canaries ont secouru 1 232 migrants au cours de 20 opérations de sauvetage.
    Lors de l’une d’entre elles, un homme a été retrouvé mort près d’une pirogue qui s’était renversée au sud d’El Hierro, avec à son bord 79 passagers. D’après une porte-parole du numéro d’urgence 112, au moins deux personnes sont également portées disparues. Six autres, dont une se trouvant dans un état grave, ont nécessité une prise en charge médicale.En 2024, près de 9 700 migrants sont morts dans l’Atlantique en 2024 alors qu’ils tentaient de rejoindre les Canaries selon l’ONG Caminando Fronteras. Un record.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#canaries#elhierro#migrationirrreguliere#mineur#hopital#sante

  • Du collage chez les rennais…
    https://nantes.indymedia.org/posts/139435/du-collage-chez-les-rennais

    Ce 25 janvier un appel national a mobilisé pas mal de féministes pour des collages massifs un peu partout. Bien entendu, à #Rennes, on a pas pu y résister et on s’est mobilisé.es. Certain.es en affinitaire, d’autres de manière plus accessible. Nous on a fait le choix de la 2eme…

    #Antifa #enfants #Féminisme #Mineurs #Nemesis #Palestine #Tds #Tpg #Tpgia #Trans #Local

  • Vivir y morir por el oro: la minería metálica regresa a #El_Salvador

    Con la ley que permite esta actividad, que estaba prohibida desde 2017, los mineros artesanales temen que el oro vuelva a ser propiedad de empresarios extranjeros. Mientras, los ambientalistas advierten del costo ecológico.

    Parados en lo alto de un cerro, dos hombres miran con detenimiento un puñado de piedras blancas que reposan en sus manos. Las inclinan ligeramente dejándolas jugar con la luz del sol mientras unos pequeños destellos dorados titilan en su superficie. “No”, dice Melvin, el más joven, mirando de nuevo las piedras con desdén. “Este no es oro de verdad, es oro de bobo”. “Sí”, confirma Antonio, con la certeza de quien ha pasado una vida en la montaña. “Es margaja. Pero esto quiere decir que hay oro cerca”.

    Es una tarde a mediados de enero y frente a los dos hombres se abre la boca oscura de una mina subterránea. Estamos en el cerro San Sebastián, en el extremo más oriental de El Salvador, a unos kilómetros de la frontera con Honduras. Melvin y Antonio llevan más de veinte años cavando juntos este cerro con la esperanza de sacarle cada gramo de oro escondido en él. El sol empieza a caer y baña de dorado la cordillera a sus espaldas. “Aquí, en todo esto, hay oro. Lo que pasa es que es bien difícil sacarlo”, dice Melvin.

    El oro que estos hombres recogen del cerro San Sebastián no está en forma de rocas ni de pepitas. Su trabajo es más similar a la alquimia: se hunden durante horas en las minas hasta encontrar pequeños surcos de colores con destellos en las rocas a su paso. Pican la piedra con un taladro y sacan toneladas del mineral que luego muelen hasta convertirlo en polvo fino. Agregan agua, sal, cal y unas gotas de mercurio hasta formar una pasta plateada. Cuelan varias veces esa mezcla con un paño que deja pasar la tierra y retiene el material más denso, y finalmente moldean con sus manos una pepita del tamaño de media falange. Colocan el material al fuego, sobre un comal caliente, hasta que su color metálico desaparece, y queda en sus manos una diminuta esfera de un gramo del color del sol.

    Al igual que ellos, en los alrededores de este cerro habitan unos mil güiriseros, como son llamados los mineros artesanales. Habitan una comunidad que lleva varias generaciones haciendo minería metálica a plena luz del día en un país en el que, hasta hace unas semanas, era totalmente prohibida.

    La minería en el cerro San Sebastián comenzó en 1904. En los primeros 13 años, las mineras extrajeron más de 25 toneladas de oro, según un conteo de la Mesa Nacional Frente a la Minería Metálica en El Salvador. Para 1969, la zona fue considerada “la joya de la industria minera” del país y una de las minas más prolíficas de Centroamérica, según Naciones Unidas. Entre 1969 y 1980, el cerro dio una tonelada de oro, según un reporte de la Dirección de Hidrocarburos y Minas del Ministerio de Economía.

    Durante la siguiente década, la minería en San Sebastián fue suspendida debido a la guerra civil salvadoreña. Tras los acuerdos de paz, en 1992, dos empresas estadounidenses reactivaron su producción durante más de diez años. En 2006, el Estado salvadoreño les retiró los permisos de explotación y las minas quedaron abandonadas.

    Las aguas contaminadas del río #San_Sebastián.

    La voraz extracción de oro dejó una huella imborrable en San Sebastián. Y no fue en forma de prosperidad. Hoy sus calles siguen siendo de tierra y la mayoría sus habitantes son muy pobres. Casi cien años de minería dejaron un cerro impregnado de cianuro, un veneno que las mineras usaban en enormes cantidades para extraer el mineral. Del cerro nace un caudal que se desliza como una serpiente colosal de escamas rojizas y doradas, exhalando un aliento sulfuroso que impregna el aire. El río San Sebastián se ha convertido en el símbolo innegable de la huella de la contaminación minera. Nadie puede tomar su agua y, si se cava un pozo, esta sale con sarro y olor extraño. Por eso, los lugareños tienen que comprar agua de pueblos lejanos, lo que representa cerca del 20% de sus ingresos, según un estudio de la Procuraduría salvadoreña. Tras el abandono de las empresas mineras, los habitantes de San Sebastián se quedaron sin empleo y con su tierra contaminada. A falta de terrenos fértiles donde sembrar y ríos para dar de beber al ganado, se dedicaron a explotar lo único que les quedaba: las minas de oro echadas al olvido.

    Diez años después de que las mineras abandonaran el cerro, en abril de 2017, la Asamblea Legislativa aprobó una ley que prohibía tajantemente la minería. El Gobierno se comprometió a buscar nuevos empleos para los güiriseros. Pero no cumplió. Así que los habitantes de esta zona siguieron cavando, incluso a costa de contaminar más. Ahora, cada familia o grupo de vecinos tiene su propia mina.

    Aunque la cantidad de oro que los güiriseros sacan de estas viejas minas es mínima y apenas les alcanza para vivir, a veces el cerro es más bondadoso. Hace unos años, recuerdan Melvin y Antonio, un grupo de 30 mineros del pueblo llamados Los Indios, tropezó con una fortuna: una veta de oro que les llenó las manos de riqueza y los ojos de ilusiones. Cada semana extrajeron el equivalente a miles de dólares. Con esa bonanza, se fueron al pueblo más cercano, Santa Rosa de Lima, y cerraron prostíbulos enteros para celebrar, construyeron casas, compraron cerveza, carros y motos; derrocharon sin medida. Durante seis meses, el cerro les sonrió. Pero la dicha no duró. Uno a uno, los mineros fueron cayendo en desgracia, devorados por la abundancia. La veta se agotó y con ella desapareció su efímera opulencia. John, uno de los mineros que amanecía tendido en las calles de tierra tras noches de excesos, perdió su empleo, y ahora gana veinte dólares al día como albañil. A veces, el cerro da. A veces, el cerro quita.

    Ahora los habitantes de San Sebastián tienen un miedo más: hace unas semanas, el presidente Nayib Bukele anunció que la minería metálica industrial regresaría a El Salvador y la Asamblea Legislativa a sus órdenes aprobó la ley que lo permite. Los güiriseros de San Sebastián creen que el cerro y su oro volverá a ser propiedad de empresarios extranjeros, dejándolos a ellos nuevamente sin nada.

    El regreso de la minería metálica ha causado mucho revuelo entre la población salvadoreña. Por un lado, está la postura de quienes viven del oro. Por el otro, la de los ambientalistas que rechazan esta actividad por la alta contaminación que provoca. Pero luchar contra las minas no es nuevo para ellos. Hace unos años libraron una batalla histórica para prohibir la minería, que dejó a cuatro activistas muertos.

    Luego está la postura del presidente Bukele, que para muchos ha salido con una propuesta tan salomónica como engañosa: el mandatario ha asegurado que el 99% de los ríos salvadoreños ya están contaminados. Ante eso, propone reactivar una minería “responsable” que, dice, aunque contamine, dará suficiente dinero para limpiarlos.
    Morir por el oro

    Marlon, un joven de 16 años, muele una pequeña piedra hasta convertirla en un polvo fino que deposita en un cuerno de vaca partido por la mitad. Añade agua, revuelve con los dedos y observa fijamente el líquido que se aclara poco a poco, hasta dejar una arenilla blanca en el fondo. Con un movimiento delicado, mece el cuerno: “Ve, ahí está. Sí, hay oro”, dice con una mueca de alegría.

    Este procedimiento, el tiento, es la prueba que hacen los güiriseros para determinar si hay oro. El brillo que ven en las piedras no es el metal precioso, sino otro mineral conocido como margaja u oro de bobos. Cuando la mezcla se asienta y deja una leve costra dorada, los mineros saben que han encontrado algo valioso. Y se alistan para adentrarse en las entrañas del cerro.

    La minería es más que un oficio aquí; es una herencia. Melvin, por ejemplo, es minero, como su padre y como su hijo. En San Sebastián, cada familia tiene un molino y los instrumentos necesarios para extraer oro. Pero la actividad conlleva riesgos. Dentro de la mina, el calor es sofocante y el aire escaso. Un compresor empuja oxígeno hasta las profundidades. Si falla, los mineros tienen menos de 20 minutos para salir antes de morir asfixiados. Y también están los derrumbes. “Ya ha pasado en otras minas. En esta, gracias a Dios, no”, dice Melvin. Sin embargo, el peligro no solo acecha bajo la tierra. Para extraer el oro, los güiriseros usan mercurio, un veneno que contamina también la sangre de quien lo usa, aunque los mineros de San Sebastián lo nieguen.

    Un informe elaborado por la Produraduría para la Defensa de los Derechos Humanos en 2016 señala que el agua del río San Sebastián y de otras vertientes que lo alimentan está contaminada con altos niveles de aluminio, zinc, hierro, manganeso, níquel y arsénico. Las más expuestas son las mujeres que lavan la ropa en los ríos y que, según el reporte, sufren de dolor de cabeza, fatiga y afectaciones a la memoria. Los mineros reconocen algunos de estos síntomas, pero dicen que no son producto de la minería. Pero no todos en San Sebastián están dispuestos a aceptar la contaminación como destino inevitable. Desde hace años, hay un grupo de pobladores que resiste a la explotación minera.

    Vidalina Morales limpia con sus manos las hojas secas que cubren la tumba de Marcelo Rivera y quita un ramo de flores artificiales que deja ver el epitafio: “Inquebrantable defensor del medio ambiente”. Rivera desapareció el 18 de junio de 2009. Su cuerpo torturado fue encontrado 12 días después, en el fondo de un pozo. Desde entonces, la comunidad de Santa Marta, en el departamento de Cabañas, lo considera el primer mártir ambiental de El Salvador. Dicen que fue asesinado como parte de una campaña de terror en contra de ambientalistas impulsada luego de que denunciaran a las empresas mineras Pacific Rim/Oceana Gold. En los años siguientes, otros tres activistas corrieron la misma suerte.

    La Fiscalía salvadoreña acusó a las pandillas como responsables de la muerte de Rivera. Sin embargo, la comunidad de Santa Marta asegura que la línea de investigación del caso fue muy pobre y que las autoridades nunca intentaron dar con los autores intelectuales.

    La lucha contra la minería en El Salvador comenzó en 2004, cuando Santa Marta se organizaba para impedir la construcción de un botadero de basura a cielo abierto. Entonces, un funcionario del Ministerio de Medio Ambiente les advirtió que el basurero era el menor de sus problemas; lo que venía era la minería metálica.

    La zona de Cabañas ha albergado históricamente la minería de oro. Su explotación data desde la conquista española y uno de sus municipios principales fue nombrado San Francisco El Dorado por la abundancia de ese metal. A mediados del siglo pasado, la minera Oceana Gold compró un terreno al que nombró Mina El Dorado, que cerró en 1953 y quedó abandonada.

    Por eso, en Santa Marta y sus alrededores no estaban tan al tanto de lo que implicaba la reactivación de la minería. Investigar fue su primer acto de resistencia. Viajaron a Honduras y vieron ríos envenenados y bosques devastados. Regresaron con miedo, pero también con decisión.

    Al volver, se enteraron que la Pacific Rim llevaba años explorando la zona, perforando cerros y extrayendo agua de los ríos. Para ganarse a la comunidad, la empresa financió la reconstrucción de calles, escuelas, jornadas médicas y hasta fiestas infantiles con piñatas. Mientras, los pobladores de Santa Marta se organizaron, recorrieron otras comunidades aledañas con un viejo televisor y presentaciones hechas en mantas para explicar lo que implicaba la minería. Cuando no lograron convencerlos con regalos, vinieron las amenazas. Luego, los asesinatos.

    En 2017, tras años de protestas, la resistencia logró un hito histórico: El Salvador se convirtió en el primer país del mundo en prohibir la minería metálica. Los ambientalistas creyeron haber ganado. Pero en enero de 2023, algo cambió. Cinco activistas de Santa Marta fueron arrestados y acusados de crímenes cometidos durante la guerra civil. Antonio Pacheco, Miguel Gómez, Alejandro y Pedro Laínez y Saúl Rivas permanecieron 22 meses encarcelados. La excusa para detenerlos parecía política, pero Vidalina y los suyos intuyeron que su oposición a la minería tenía algo que ver.

    Los ambientalistas fueron liberados en noviembre de 2024 por falta de pruebas, pero la Fiscalía controlada por Bukele apeló la decisión del juzgado. La repetición del juicio estaba programada para este miércoles, pero los cinco ambientalistas decidieron no presentarse a la audiencia alegando que no confían en el sistema de justicia salvadoreño.

    En diciembre pasado, con solo un tuit,el presidente Bukele tiró a la basura más de una década de lucha de las comunidades antimineras. “Somos el ÚNICO país en el mundo con una prohibición total de la minería metálica. ¡Absurdo!”, escribió en su cuenta de X. Solo una semana después, el día antes de Nochebuena, la Asamblea a sus órdenes aprobó una nueva ley, permitiendo el regreso de la minería metálica.

    Los argumentos del mandatario han sido escasos. El primero es que el oro es un gigantesco tesoro que el mismísimo Dios puso bajo los pies de su país. El segundo, que solo el 4% de El Salvador contiene 50 millones de onzas de oro y que en todo El Salvador hay aproximadamente 3 billones de dólares en oro. Pero un informe de la fundación Heinrich Böll parece contradecirlo. De acuerdo con el documento, de ser ciertos esos datos, esa cantidad correspondería al 60% del total del oro extraído en la historia del planeta.

    La iglesia católica salvadoreña se ha unido a la lucha y en las últimas semanas ha pedido a sus feligreses firmar un documento de rechazo de la minería. “Cuánto esfuerzo por detener la minería de los mayores poseedores de oro del mundo. Pero jamás se pronunciaron cuando mataban 30 salvadoreños al día. Al contrario, avalaron y dieron su “bendición” para negociar con ellos”, escribió el presidente en referencia a la iglesia.

    La minería metálica verde que promueve su Gobierno es un eufemismo para describir a una minería contaminante “más responsable”. Para que lo sea, según los expertos, deben cumplirse algunas condiciones como un marco legal estricto y un Estado fuerte que haga cumplir las leyes, así como el uso de tecnologías avanzadas de bajas emisiones de contaminantes. La experiencia histórica en El Salvador mostró una ley tan blanda que permitió a las empresas llevarse toda la ganancia y dejar un país contaminado.

    *

    No hay certeza sobre por qué la humanidad le ha atribuido un valor único al oro. Algunos dicen que es por su escasez y resistencia a la oxidación. Otros, que tiene que ver con su color similar al sol. Lo cierto, según los científicos, es que el metal precioso tiene su origen en el espacio y se cree que algún día llegó a la tierra colado en meteoritos o que surgió de la implosión de una estrella.

    Abel, un orfebre que vive de comprar el oro que los güiriseros de San Sebastián extraen del cerro, dice que es por “pura vanidad”. “¿Usted ha visto que los famosos andan llenos de oro? La gente compra el oro porque quiere parecerse a ellos”, dice.

    Melvin, el güirisero, ignora todo eso. Para él, el oro es simplemente un objeto de valor que se esconde en el cerro. Un trabajo del que puede sacar algo de ganancia. Gracias a él, ha construido su casa de ladrillo, compró un molino y puede darle de comer a su familia. A las consecuencias de su oficio le presta poca importancia. Mientras quema un poco de margaja y el humo envenenado sale de los comales en el patio de su casa, dice que él nunca ha sentido malestar. Quizá sea porque el tiempo que tarda en llegar el mercurio a su sangre es mucho más lento que en el que tarda en llegar el hambre.

    https://elpais.com/america-futura/2025-02-09/vivir-y-morir-por-el-oro-la-mineria-metalica-regresa-a-el-salvador.html
    #or #mines #extractivisme #loi #eau #pollution #contamination

  • #Intelligence_artificielle : les 7 choses qu’on ne vous dit pas

    Du 10 et 11 février, la France accueille le Sommet mondial sur l’Intelligence Artificielle. Au programme  : une vitrine sur l’avenir qui n’exposera pas les #dangers de l’IA. Bien que ces technologies offrent des avancées réelles - dans le domaine de la médecine par exemple - elle présente aussi des dangers sérieux pour les droits humains. Avec plusieurs organisations de la société civile, nous listons ici les faces cachées de l’IA qui ne seront pas présentées au sommet.

    En organisant à Paris le sommet mondial sur l’Intelligence artificielle (IA), Emmanuel Macron souhaite que «  la France ne passe pas à côté de cette révolution. » Sous couvert d’innovation, c’est la course à la productivité et au profit qui est en jeu. Au rythme foudroyant à laquelle l’IA se développe, les dirigeants ne semblent pas pressés de réfléchir aux enjeux humains, sociaux et environnementaux que posent ces nouvelles technologies. Pourtant, l’un des plus grands enjeux est là.

    Développer l’IA pour continuer d’obtenir des avancées majeures dans des domaines comme la médecine oui, mais développer l’IA en mettant en péril des droits : c’est non. Les droits humains et la justice environnementale doivent être placés au cœur de la régulation de l’intelligence artificielle.

    Et parce que les dangers de l’IA ne figureront pas au programme officiel du Sommet mondial, nous vous les rappelons ici.

    1. L’IA perpétue le #racisme

    Pour fonctionner, l’IA s’appuie sur des #bases_de_données qui intègre les #préjugés et #biais des personnes qui l’ont créé. L’IA perpétue donc les #stéréotypes et accentue les #discriminations déjà existantes.

    ➡️Aux États-Unis, la police utilise une IA pour prédire la récidive criminelle. C’est le fait qu’une personne accusée va potentiellement commettre un nouveau un délit. Cette IA cible deux fois plus les accusés Noirs que les accusés Blancs.

    2. L’IA accentue le #sexisme

    L’intelligence artificielle s’impose comme un miroir de nos sociétés  : elle reflète, aussi, ses biais et accentue les #inégalités_de_genre. 

    ➡️En Autriche, des #algorithmes utilisés dans des outils d’accès à l’emploi ont écarté les femmes des secteurs informatique.

    3. L’IA permet la #cybercriminalité

    Les montages perçus les plus crédibles générés par IA sont un réel danger pour les femmes et les enfants.

    ➡️Les #deepfakes sont massivement utilisés dans le but de nuire aux femmes et de générer des contenus pédocriminels.

    4. L’IA impacte la planète

    ➡️D’ici 2027, l’IA générative nécessitera une alimentation en #électricité équivalente à celle de l’Argentine, cinq fois la France en superficie.

    Les pays du Sud sont les premiers impactés par les ravages écologiques de l’IA : les #data_center y pullulent, l’extraction de #minerais comme le #cobalt (utilisé pour la fabrication des #batteries) met en péril la santé des populations et entraîne la #pollution des eaux et des terres.

    Les émissions de CO2 des "géants de la Tech” ont augmenté de 30 à 50% en 2024 suite au développement fulgurant de l’intelligence artificielle.

    5. L’IA désinforme

    Beaucoup d’outils d’intelligence artificielle permettent et participent à la #désinformation  :

    ➡️Des «  #bots  », ces robots qui imitent l’activité humaine sur les réseaux sociaux pour manipuler l’information, en spammant du contenu, en renforçant la notoriété de comptes ou en diffusant de fausses informations.

    ➡️Montage photo généré par l’IA. Lors de la campagne américaine, Donald Trump a relayé une photo générée par IA montrant Kamala Harris de dos en leader communiste face à une foule de partisans. Une image vue 82 millions de fois.

    ➡️Les deepfakes, ces fausses vidéos de célébrité qui prolifèrent sur les réseaux sociaux, outil notamment utilisé lors de campagnes présidentielles pour attribuer de faux propos aux candidats en lice.

    À la vitesse laquelle se développe l’IA, il va devenir de plus en plus difficile de déceler le vrai du faux. 

    6. L’IA surveille

    Les systèmes d’IA sont aussi utilisés à des fins de #surveillance contre certaines populations. En témoigne les pratiques de la Chine, dotées d’outils dopées à l’IA pour surveiller la population ouïghoure. Et bien souvent, ces technologies sont développées par les pays occidentaux.

    ➡️L’IA est d’ailleurs déjà utilisée aux #frontières européennes à des fins de surveillance contre les personnes exilées. Parmi les outils  : des #détecteurs_de_mensonge et d’émotions sont utilisés pour contrôler les frontières. Baptisé #iBorderCtrl, le projet est financé par l’Union européenne et déjà testé dans 3 pays  : Hongrie, Grèce et Lettonie.

    7. L’IA peut tuer

    L’IA, c’est aussi ça  : des drones et autres armes sophistiquées capables de choisir leurs propres cibles et de les attaquer sans contrôle humain. Des robots-tueurs, décidant via leurs algorithmes de qui vit et de qui meurt, se développent et se vendent déjà sur le marché.

    ➡️À Gaza, l’armée israélienne a utilisé une IA appelée Lavender, censée cibler des terroristes mais qui ont provoqué la mort de milliers de civils gazaouis.

    https://www.amnesty.fr/actualites/intelligence-artificielle-les-sept-choses-qu-on-ne-vous-dit-pas

    #IA

    • TRIBUNE | « L’IA contre les droits humains, sociaux et environnementaux »

      Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles Attac, La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde » (https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/02/06/l-intelligence-artificielle-accelere-le-desastre-ecologique-renforce-les-inj), qu’il faut résister au déploiement massif de l’IA, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.

      Tout concourt à ériger le déploiement massif de l’intelligence artificielle (IA) en priorité politique. Prolongeant les discours qui ont accompagné l’informatisation depuis plus d’un demi-siècle, les promesses abondent pour conférer à l’IA des vertus révolutionnaires et imposer l’idée que, moyennant la prise en compte de certains risques, elle serait nécessairement vecteur de progrès. C’est donc l’ensemble de la société qui est sommée de s’adapter pour se mettre à la page de ce nouveau mot d’ordre industriel et technocratique.

      Partout dans les services publics, l’IA est ainsi conduite à proliférer au prix d’une dépendance technologique accrue. Partout dans les entreprises, les manageurs appellent à recourir à l’IA pour « optimiser » le travail. Partout dans les foyers, au nom de la commodité et d’une course insensée à la productivité, nous sommes poussés à l’adopter.

      Pourtant, sans préjuger de certaines applications spécifiques et de la possibilité qu’elles puissent effectivement répondre à l’intérêt général, comment ignorer que ces innovations ont été rendues possible par une formidable accumulation de données, de capitaux et de ressources sous l’égide des multinationales de la tech et du complexe militaro-industriel ? Que pour être menées à bien, elles requièrent, notamment, de multiplier la puissance des puces graphiques et des centres de données, avec une intensification de l’extraction de matières premières, de l’usage des ressources en eau et en énergie ?
      Des conséquences désastreuses

      Comment ne pas voir qu’en tant que paradigme industriel, l’IA a d’ores et déjà des conséquences désastreuses ? Qu’en pratique, elle se traduit par l’intensification de l’exploitation des travailleurs et travailleuses qui participent au développement et à la maintenance de ses infrastructures, notamment dans les pays du Sud global où elle prolonge des dynamiques néocoloniales ? Qu’en aval, elle est le plus souvent imposée sans réelle prise en compte de ses impacts délétères sur les droits humains et l’exacerbation des discriminations telles que celles fondées sur le genre, la classe ou la race ?

      Que de l’agriculture aux métiers artistiques en passant par bien d’autres secteurs professionnels, elle amplifie le processus de déqualification et de dépossession vis-à-vis de l’outil de travail, tout en renforçant le contrôle managérial ? Que dans l’action publique, elle agit en symbiose avec les politiques d’austérité qui sapent la justice socio-économique ? Que la délégation croissante de fonctions sociales cruciales à des systèmes d’IA, par exemple dans le domaine de la santé ou de l’éducation, risque d’avoir des conséquences anthropologiques, sanitaires et sociales majeures sur lesquelles nous n’avons aujourd’hui aucun recul ?

      Or, au lieu d’affronter ces problèmes, les politiques publiques menées aujourd’hui en France et en Europe semblent essentiellement conçues pour conforter la fuite en avant de l’intelligence artificielle. C’est notamment le cas de l’AI Act adopté par l’Union européenne et présenté comme une réglementation efficace, alors qu’il cherche en réalité à promouvoir un marché en plein essor. Pour justifier cet aveuglement et faire taire les critiques, c’est l’argument de la compétition géopolitique qui est le plus souvent mobilisé.
      Une maîtrise démocratique

      A longueur de rapports, l’IA apparaît ainsi comme le marchepied d’un nouveau cycle d’expansion capitaliste, et l’on propose d’inonder le secteur d’argent public pour permettre à l’Europe de se maintenir dans la course face aux États-Unis et à la Chine.

      Ces politiques sont absurdes, puisque tout laisse à penser que le retard de l’Europe dans ce domaine ne pourra pas être rattrapé, et que cette course est donc perdue d’avance.

      Surtout, elles sont dangereuses dans la mesure où, loin de constituer la technologie salvatrice souvent mise en avant, l’IA accélère au contraire le désastre écologique, renforce les injustices et aggrave la concentration des pouvoirs. Elle est de plus en plus ouvertement mise au service de projets autoritaires et impérialistes. Non seulement le paradigme actuel nous enferme dans une course technologique insoutenable, mais il nous empêche aussi d’inventer des politiques émancipatrices en phase avec les enjeux écologiques.

      La prolifération de l’IA a beau être présentée comme inéluctable, nous ne voulons pas nous résigner. Contre la stratégie du fait accompli, contre les multiples impensés qui imposent et légitiment son déploiement, nous exigeons une maîtrise démocratique de cette technologie et une limitation drastique de ses usages, afin de faire primer les droits humains, sociaux et environnementaux.
      Premiers signataires

      David Maenda Kithoko, président de Génération Lumière ; Julie Le Mazier, cosecrétaire nationale de l’union syndicale Solidaires ; Julien Lefèvre, membre de Scientifiques en rébellion ; Marc Chénais, directeur de L’Atelier paysan ; Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’homme ; Raquel Radaut, porte-parole de La Quadrature du Net ; Soizic Pénicaud, membre de Féministes contre le cyberharcèlement ; Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU ; Stéphen Kerckhove, directeur général d’Agir pour l’environnement ; Vincent Drezet, porte-parole d’Attac France.

      https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/l-ia-contre-les-droits-humains-sociaux-et-environnementaux

  • Jeunesses africaines en exil

    Par Raphaël Krafft. LSD donne la parole aux Mineurs Non Accompagnés (MNA) originaires d’Afrique subsaharienne. Au terme d’un voyage long et dangereux, ils butent en France sur un parcours semé d’embûches pour être reconnus mineurs et aller à l’école.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-jeunesses-africaines-en-exil
    #MNA #mineurs_non_accompagnés #migrations #réfugiés #enfants #enfance #parcours #reconnaissance #tri #minorité #mijeurs #école #asile
    #podcast #audio
    ping @karine4

  • Les « #minerais_de_sang » du #numérique, clé de la guerre en #RDC

    Au Congo, le mouvement armé #M23 soutenu par le Rwanda s’est emparé de la ville de Goma, capitale d’une province riche en #minerais_stratégiques. Indispensables aux #smartphones, ils alimentent ce #conflit meurtrier et écocidaire.

    C’est un tournant dans la guerre qui ravage l’est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis trente ans. Dimanche 26 janvier, des combattants du #Mouvement_du_23_mars (M23), un #groupe_armé antigouvernemental, appuyés par 3 000 à 4 000 soldats rwandais, sont entrés dans Goma, la capitale de la province du #Nord-Kivu où vivent un million de personnes.

    Au cœur de ce conflit, les « minerais de sang » — #coltan, #nickel, #étain et #or — indispensables à la fabrication des équipements électroniques et notamment des smartphones. Reporterre fait le point avec #Fabien_Lebrun, chercheur en sociologie et auteur de Barbarie numérique. Une autre histoire du monde connecté (L’Échappée, octobre 2024).

    Reporterre — Quel est le lien entre le conflit à l’est de la RDC et les minerais utilisés pour fabriquer nos smartphones ?

    Fabien Lebrun — Au cœur de cette guerre se trouvent les minerais de sang, aussi appelés #minerais_de_conflits : le coltan, le nickel, l’étain et l’or. Le coltan est transformé en #tantale, indispensable à la fabrication des #condensateurs pour smartphones : sans ce #métal très résistant à la chaleur et à la corrosion qui permet la miniaturisation des composants, les téléphones chaufferaient tellement qu’ils pourraient prendre feu. Or, les deux tiers des réserves mondiales de coltan se trouvent dans et à l’est du Congo. L’Afrique des Grands Lacs — Congo et #Rwanda confondus — en assure la moitié de la production mondiale.

    L’est du Congo est également riche en #cassitérite, dont provient l’étain indispensable pour les soudures des circuits électroniques ; en #wolfram, ou #tungstène, qu’on retrouve dans les vibreurs et les haut-parleurs des téléphones portables ; et en or, dont l’industrie numérique siphonne 10 % de l’extraction mondiale pour la fabrication de ses #cartes_mères et ses circuits imprimés. Depuis la première guerre de 1996, ces minerais occupent une place dans ce qu’on peut appeler une #économie_de_guerre, une économie militarisée qui perdure à ce jour.

    Depuis avril dernier, les rebelles du M23 contrôlent la zone minière de #Rubaya, qui fournit 15 % du coltan mondial. Quel intérêt stratégique y trouvent-ils ?

    En contrôlant administrativement la zone, le M23 peut élaborer tout un système de #taxes et ainsi financer le conflit. D’après un rapport de l’ONU, le groupe exporte désormais 120 tonnes de coltan par mois et les taxes qu’il prélève sur la production lui assurent un revenu d’environ 800 000 dollars mensuels. D’un point de vue économique et financier, les intérêts sont importants.

    Le M23 est soutenu par l’armée rwandaise. Depuis plusieurs années, le président de la RDC Félix Tshisekedi accuse le Rwanda de convoiter ses #ressources en #minerai. Quel rôle ont ces ressources dans l’aggravation des tensions géopolitiques dans la région ?

    Ces #métaux sont, si ce n’est la principale cause, au moins un déterminant important dans l’#instabilité de la #région_des_Grands_Lacs. L’exploitation et la commercialisation de ces minerais de sang structurent l’#économie, l’#industrie et la #politique de la région. Elles produisent une rente qui enrichit les #élites et favorise la #corruption.

    On parle beaucoup du Rwanda, plaque tournante pour ces minerais indispensables aux équipements électroniques, mais l’Ouganda et dans une moindre mesure le Burundi sont aussi dans le coup. L’État congolais lui-même est en partie responsable de la situation : 2 000 kilomètres séparent Goma de la capitale, Kinshasa, et les institutions étatiques y sont absentes.

    Quelles sont les conséquences humaines et écologiques de l’#industrie_minière pour les habitants du Nord-Kivu ?

    Depuis le milieu des années 1990, début de la révolution numérique, le coût humain et écologique de ce conflit autour des minerais de sang est démentiel. Avant même le regain de #violence des trois dernières semaines, les analystes parlaient de plusieurs millions de #morts, de 7 millions de #déplacés dans des conditions terribles et de 4 millions de réfugiés qui ont fui le Congo. Près de 30 millions de Congolais sont en situation de #malnutrition aiguë.

    Au-delà du conflit, le bilan écologique est dévastateur. Les terres du Nord-Kivu, fertiles et qui auraient pu bénéficier à l’agriculture locale, ont été saccagées par les activités minières. L’#air est pollué d’effluves toxiques.

    « À certains endroits, il n’y a plus de vie aquatique »

    L’industrie minière est aussi en partie responsable de la destruction de la #forêt du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical mondial crucial dans la lutte contre le changement climatique. Les espèces en voie d’extinction qui y vivent — gorilles des montagnes, bonobos, rhinocéros — sont massacrés par les groupes armés qui contrôlent les activités minières.

    Mais la première victime de l’extractivisme est l’#eau, comme l’explique l’ingénieure à SystExt Aurore Stéphant. Cela se vérifie au Congo, avec des centaines de kilomètres de cours d’eau contaminés aux #métaux_lourds — plomb, cadmium, etc. Le fleuve Congo est touché, ainsi que les #nappes_phréatiques. À certains endroits, il n’y a plus de #vie_aquatique.

    L’appétit des États occidentaux et des #multinationales de la tech pour ces ressources n’est pas étranger à ce désastre…

    Cela fait des décennies que la #responsabilité de l’#industrie_numérique dans la déstabilisation de la RDC est pointée du doigt. Mi-décembre, le président de la RDC a porté #plainte contre #Apple pour recel de #crime_de_guerre, blanchiment de faux et #tromperie des consommateurs.

    Déjà, en 2019, l’organisation internationale Right Advocates avait lancé une action collective contre Apple, #Microsoft, #Tesla, #Google et #Dell, qu’elle accusait de profiter du #travail_d’enfants dans les mines de cobalt congolaises. Malheureusement, la plainte n’avait pas abouti.

    « La production de masse de la #Playstation 2 de #Sony avait entraîné une ruée vers les activités minières »

    En 2016, Amnesty International et Afrewatch accusaient de grandes marques électroniques comme Apple, #Samsung et Sony d’acheter du cobalt à des négociants s’approvisionnant dans des mines où travaillent des enfants.

    En 2000, la flambée des prix du coltan, alimentée par la production de masse de la Playstation 2 de Sony, avait entraîné une ruée vers les activités minières à l’est de la RDC avec des conséquences très néfastes pour les communautés.

    Or, les États appuient bien souvent ces multinationales. En février, Bruxelles et Kigali signaient un accord pour un approvisionnement « durable » de l’Union européenne en minerais critiques. Alors qu’on sait très bien que 90 % des minerais de sang qui sortent du Rwanda proviennent du Congo !

    Peut-on parler de #néocolonialisme ?

    L’extractivisme est la pratique coloniale historique par excellence. Dès le XVIᵉ siècle, les conquistadors ont pillé l’or et l’argent des Amérindiens, qu’ils ont exterminés. Cet épisode a été un tournant pour l’enrichissement des États occidentaux et la naissance du capitalisme et de la mondialisation.

    Les activités minières, polluantes, génératrices de conflits sociaux, d’usages des terres et de l’eau, étaient sorties de nos imaginaires. Mais depuis trente ans, on assiste à un regain de l’extractivisme pour alimenter la #révolution_numérique.

    Il est évident que l’accord qui permet à l’Union européenne de piller la RDC en passant par le Rwanda est typiquement néocolonial. De même que la #mainmise de la #Chine sur le cobalt et le #cuivre congolais. On pourrait parler de #technocolonialisme.

    Que faudrait-il faire pour aider la région du Nord-Kivu à s’apaiser ?

    Nous ne pourrons pas diminuer la pression minière dans la région des Grands Lacs sans décroissance minérale et métallique. Pour être solidaires avec les Suds, il faudra forcément acheter moins et favoriser des appareils plus durables et mieux réparables.

    Réduire notre demande en métaux rares va aussi impliquer d’avoir des outils moins rapides, moins performants. C’est tout notre quotidien numérique et la numérisation à marche forcée qui sont à revoir.

    https://reporterre.net/Les-minerais-de-sang-du-numerique-cle-de-la-guerre-en-RDC
    #République_démocratique_du_congo #Congo #extractivisme #minerais #pollution

  • #Camino, un nouveau #cadastre minier numérique ouvert

    Les data du domaine minier sont désormais disponibles sur la plateforme Camino pour partager l’information sur les projets et faciliter leur gestion. Portée par le ministère de la Transition écologique et solidaire, elle répond aux attentes des trois utilisateurs principaux : les entreprises, les citoyens et les agents publics.

    Camino leur permet de consulter les #titres_miniers et leurs caractéristiques sur une #carte à jour et de suivre les #projets en cours sur un tableau de bord. Elle constitue un référentiel commun ouvert et partagé des dossiers miniers et des #autorisations_administratives associées.

    Lancée en 2018, la plateforme Camino concerne l’ensemble du cadastre minier national en accès libre. L’ONF a intégré ce dispositif dès septembre 2018 pour la Guyane. Là-bas, le traitement des demandes d’#autorisation_de_recherche_minière (#ARM) est piloté par l’Office national des forêts, en qualité de gestionnaire du domaine forestier privé de l’Etat. Il effectue ces missions en lien avec le service des mines et le service de police de l’eau de la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) et le pôle technique minier de Guyane (PTMG).

    Les demandes de titres miniers et autorisations d’exploitation minières, hors ARM, sont aussi pilotées par la DEAL, qui sollicite l’expertise d’acteurs extérieurs dont l’ONF, sur l’impact environnemental des projets. Les dossiers sont ensuite soumis au ministère de la Transition écologique et solidaire pour validation de la demande.

    https://www.onf.fr/onf/+/63e::nouvelle-plateforme-de-suivi-des-actes-miniers-sur-la-guyane-et-demateriali
    #France #mines #cadastre_minier #terres #database #base_de_données

  • Après la mort d’Elias, 14 ans : [La Réunion] coupe les allocations familiales aux parents de jeunes délinquants
    https://econostrum.info/departement-supprime-allocations-familiales

    Face à une montée des actes de violence dans certains quartiers de #La_Réunion, le #préfet Patrice Laffont a annoncé un plan visant à renforcer la responsabilisation des familles. L’une des mesures phares de ce dispositif consiste en une surveillance accrue des droits aux #allocations_familiales, avec la possibilité de leur suppression si des négligences parentales sont avérées. L’objectif est d’inciter les parents à mieux encadrer leurs enfants et à éviter qu’ils basculent dans la délinquance.

    Des contrôles renforcés de la #CAF

    Le préfet a précisé que des #contrôles_ciblés seront menés [au flashball] auprès des bénéficiaires de la CAF, en particulier ceux accueillant des #mineurs_délinquants. Il s’agit notamment de vérifier si les personnes en charge remplissent correctement leurs obligations éducatives et financières. Cette approche vise aussi les jeunes #mineurs_isolés, souvent confiés à des proches, afin de s’assurer que les aides perçues sont utilisées à bon escient.

    Suspendre les aides sociales en cas de délinquance juvénile soulève des interrogations. Certains estiment que cette mesure pourrait fragiliser davantage les familles précaires, au risque d’aggraver la situation des jeunes concernés. D’autres y voient un levier efficace pour impliquer davantage les parents dans l’éducation et la surveillance de leurs enfants. Ce débat fait écho à une proposition de loi récemment déposée à l’Assemblée nationale, qui vise à généraliser cette approche à l’échelle du pays.

    D’autres sanctions en plus de l’arrêt des allocations familiales ?

    Au-delà de la suspension des allocations, le préfet de La Réunion envisage des sanctions plus lourdes pour les familles de jeunes délinquants. Il a évoqué la possibilité d’#expulsions de logements sociaux pour les parents dont les enfants seraient impliqués dans des troubles répétés. Par ailleurs, la suppression ou la dégradation des titres de séjour pourrait être envisagée pour les parents étrangers dont les enfants seraient identifiés comme auteurs de violences.

    Les ordonnances de 1945 sur la justice des mineurs craquent de partout, ici avec des sanctions administratives et sociales, demain avec un projet de loi promis par Darmanin.

    #logement_social #droit_au_séjour #étrangers #justice_des_mineurs