• En Amazonie, l’exploitation minière expose les populations locales au paludisme | National Geographic
    https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/08/en-amazonie-lexploitation-miniere-expose-les-populations-locales-

    Les mineurs mettent le feu aux arbres, les uns après les autres, avant de creuser des fosses profondes dans la terre défrichée pour en extraire l’or. Ces fouilles empiètent en grande partie sur des terrains protégés près des clairières, détruisant bien plus encore ce couvert forestier dont dépend la survie des habitants. L’eau déversée dans les cratères caverneux devient encore plus stagnante une fois les mines laissées à l’abandon. Là-bas, les maladies transmises par les moustiques comme le paludisme se propagent plus facilement.

    « Tous ces bassins d’eau deviennent des habitats de reproduction spectaculaires », affirme Marcia Castro, directrice du Department of Global Health and Population de l’université Harvard. « Depuis les années 1980, innombrables sont les exemples de #mines ouvertes en Amazonie qui ont conduit à une flambée du #paludisme. »

    Cette année, le lien entre #déforestation et #maladies a suscité l’inquiétude des spécialistes en Amazonie et de ses habitants. La région a enregistré des taux de déforestation sans précédent l’année dernière. Ceux-ci ont continué de grimper au cours du premier semestre de 2020 et ne devraient pas ralentir leur course effrénée, sachant que la saison des incendies est aux portes et que le gouvernement ne surveille pas de près la destruction de la forêt. De plus, le prix d’une once d’#or (28 grammes environ) est de 1 690 euros, ce qui incite à l’#exploitation minière illégale, souvent dans des zones de conservation et des #terres #autochtones. L’#Amazonie, laissée à la merci des habitats de reproduction des #moustiques, est contrainte de gérer une autre crise sanitaire.

    #extraction_minière #forêt

  • Les oubliés de la mine de Porco
    https://stories.publiceye.ch/glencorebolivie

    #Accidents mortels, #travail_des_enfants, #environnement ravagé : dans la #mine de #Porco, exploitée par #Glencore sur les hauts plateaux boliviens, des coopératives extraient du #zinc, du #plomb et de l’#argent dans des conditions inhumaines. La #multinationale détourne le regard mais rachète une grande partie de ces #minerais.
    Histoire d’une irresponsabilité organisée qui montre l’importance d’accepter l’initiative pour des multinationales responsables.

    #Bolivie #extraction #exploitation #accidents_du_travail

  • France Info : le monde d’après
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/un-monde-d-avance/malgre-les-incendies-et-le-changement-climatique-l-australie-valide-l-o
    Malgré les incendies et le changement climatique, l’Australie valide l’ouverture de nouvelles mines à énergie fossile


    NSW planning commission approves Santos’s Narrabri gas field project
    https://www.smh.com.au/environment/sustainability/nsw-planning-commission-approves-santos-s-narrabri-gasfield-project-20200930

    L’Australie a beau avoir été ravagée par les incendies au premier semestre et se retrouver en première ligne face au changement climatique, elle persiste dans les énergies fossiles, gaz et charbon.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18853-30.09.2020-ITEMA_22441975-2020I31258S0274-177945590


    https://alternatives-projetsminiers.org

    En l’espace de 24 heures, mardi 29 septembre, deux projets controversés viennent d’être validés, deux projets miniers de grande ampleur. Le premier se trouve dans le Queensland, au nord-est du pays. Il s’agit d’une mine de charbon, sur le site d’Olive Downs. L’objectif est d’extraire 15 millions de tonnes par an pendant près de 80 ans. Du charbon destiné à l’exportation vers le Japon, la Chine et l’Inde. Le second projet suscite encore plus de polémiques. Cette fois, cela se passe au sud-est du pays, en Nouvelles-Galles du Sud, non loin de Sydney. Le projet sur le site de Narrabri vise à extraire du gaz de charbon, afin d’alimenter toute la région en gaz. Le promoteur du projet, le groupe australien Santos, affirme que le site peut fournir la moitié du gaz consommé en Nouvelles-Galles du Sud. Il sera destiné aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises. Environ 850 puits seront construits à terme, sur une superficie de 1 000 hectares. L’investissement est colossal : plus de 2 milliards d’euros.
    Priorité à l’emploi et à la relance économique

    Tout cela s’inscrit dans la logique du gouvernement australien, très #climatosceptique. Le Premier ministre Scott Morrison se refuse notamment à faire le lien entre les événements extrêmes connus par le pays et le changement climatique. Il juge prioritaire la relance de l’économie face à l’épidémie de Covid-19, qui a plongé le pays dans la récession, comme partout. De ce point de vue, les mines sont une source de revenus et de créations d’emplois. Les deux projets validés hier devraient créer de l’ordre de 2 000 emplois. Et ils s’ajoutent à une liste déjà longue d’autres projets miniers gigantesques également validés ces derniers mois, avec les énormes firmes Rio Tinto et Adani. L’Australie est d’ailleurs devenue le premier exportateur mondial de charbon.
    Les projets suscitent beaucoup de débat en #Australie, puisque ces #énergies_fossiles sont émettrices de gaz à effet de serre, un éléments clés du réchauffement. Voilà donc un pays en plein paradoxe. Cette année, l’Australie a été la proie d’incendies sans précédent. Ils ont duré huit mois, ravagé 12 millions d’hectares de forêt, l’équivalent d’un cinquième du territoire français, et tué des centaines de millions d’animaux. L’inquiétude est très forte pour les mois à venir car le printemps commence là-bas.
    Recours judiciaires et campagne électorale

    Une majorité d’Australiens considère désormais le réchauffement climatique comme la menace numéro un pour le pays, devant la pandémie de coronavirus ou la crise économique. Mais dans le même temps, l’Australie valide donc des projets miniers susceptibles d’accroître ces émissions de gaz. Même si dans le cas du projet principal, celui de Narrabri, l’entreprise Santos assure être en capacité de maîtriser les émissions.

    Le feuilleton ne fait d’ailleurs peut-être que commencer. La commission de validation de ces projets a demandé des garanties très précises, sur le contrôle des émissions et aussi sur la pollution éventuelle des eaux souterraines. Les associations de défense de l’environnement semblent décidées à engager des recours devant les tribunaux. Et tout cela se passe sur fond de campagne électorale, en tous cas dans le Queensland, où des élections régionales sont prévues fin octobre.

    #ça_brûle

  • #Lyon : Bernard et Doucet se félicitent d’être de gauche après l’expulsion du #Squat_Maurice_Scève
    https://fr.squat.net/2020/10/29/lyon-bernard-et-doucet-se-felicitent-detre-de-gauche-apres-lexpulsion-du-s

    Ce mardi 27 octobre, à 3 jours de la trêve hivernale, la préfecture a procédé à l’évacuation du squat « Maurice Sceve » sur le plateau de la #Croix-Rousse. Quelques instants après, les élus EELV postaient un communiqué de presse pour se féliciter de leurs valeurs humanistes de gauche qui avaient permis cette évacuation dans […]

    #8_Rue_Louis_Thévenet #ancien_Collège_Maurice_Scève #Collège_sans_frontières_Maurice_Scève #expulsion #Mineurs_Non_Accompagnés #sans-papiers

  • #Lyon : évacuation du Collège Maurice Scève
    https://fr.squat.net/2020/10/28/lyon-evacuation-du-college-maurice-sceve

    Communiqué suite à l’évacuation du #Collège_sans_frontières_Maurice_Scève par le #collectif_soutien_migrants_Lyon_Croix-Rousse, 28 octobre 2020. L’évacuation du Collège sans frontières Maurice Scève le 27 octobre 2020 s’est déroulée sans heurts avec la police, ce qui est appréciable après l’intrusion violente du 6 octobre. Nous regrettons que, pour ce qui n’aurait […]

    #8_Rue_Louis_Thévenet #ancien_Collège_Maurice_Scève #Croix-Rousse #Mineurs_Non_Accompagnés #sans-papiers #Squat_Maurice_Scève

  • #Angers : manif contre l’expulsion de la Grande Ourse
    https://fr.squat.net/2020/10/21/angers-manif-contre-lexpulsion-de-la-grande-ourse

    Le tribunal a rendu son verdict : la Grande Ourse ne bénéficiera d’aucun des délais généralement alloués aux squats avant leur #expulsion. La Grande Ourse, c’est une quarantaine de personnes hébergées, un lieu de repos pour les nécessiteux-ses, une épicerie à prix libre, un bar associatif et surtout l’un des symboles angevins de la résistance […]

    #6_quai_Robert_Fèvre #manifestation #Mineurs_Non_Accompagnés #procès #sans-papiers

  • Migrants mineurs isolés : « Si ces jeunes ne dorment pas là, ils dorment dehors » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/27786/migrants-mineurs-isoles-si-ces-jeunes-ne-dorment-pas-la-ils-dorment-de

    Pour sensibiliser les autorités au sort de ces jeunes en attente de leur audience devant le juge, plusieurs associations et ONG (Utopia 56, Médecins sans frontières , la Timmy, les Midis du Mie et le Comité pour la santé des exilé.e.s) avaient installé fin juin un campement avec 65 jeunes dont la minorité avait été contestée, en plein Paris.En avril, des avocats, ONG et associations avaient également envoyé un signalement au procureur de la République de Paris, pour l’alerter de la situation de ces mineurs « livrés à eux-mêmes » et exposés à un « danger grave » faute d’hébergement pendant le confinement.Le camp de jeunes du square Jules Ferry a été évacué le 4 août et ses occupants ont été relogés dans un gymnase puis à l’hôtel mais les associations continuent à réclamer une solution pérenne. Début août, la mairie de Paris avait déclaré qu’un site pouvant permettre l’hébergement de ces jeunes avait « été trouvé » et que l’État discutait avec une association susceptible de le gérer.Interrogée sur la concrétisation de ce projet, la mairie de Paris n’a pas répondu aux questions d’InfoMigrants.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mineur#sante#vulnerabilité#hebergement#camp

  • Mineurs non accompagnés : comment la France est devenue une machine à briser des enfants et leurs rêves | Olivier Favier
    https://www.bastamag.net/Mineurs-non-accompagnes-MNA-isoles-etrangers-tests-osseux-traitement-indig

    « Leur nombre a explosé », « la France est débordée », « la plupart d’entre eux sont de faux mineurs »… Tel est le traitement médiatique et l’instrumentalisation politique dont font l’objet désormais ces enfants qui ont traversé des tragédies pour venir jusqu’à nous. Peut-on espérer encore un peu de dignité ? Source : Basta !

  • France : deux départements dénoncent le « chantage financier » de l’État sur la prise en charge des mineurs isolés - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/27766/france-deux-departements-denoncent-le-chantage-financier-de-l-etat-sur

    « C’est un véritable chantage financier insupportable ». Le président PS du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, ne mâche pas ses mots. Ce département de région parisienne a annoncé lundi avoir déposé un recours le 20 août devant le Conseil d’État pour contester un décret paru le 23 juin. Le texte conditionne une aide financière de l’État aux départements qui référencent les mineurs isolés étrangers dans un fichier biométrique.

    Les départements en charge de l’évaluation et de la prise en charge au titre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) de ces mineurs étrangers perçoivent pour cela une participation de l’État à hauteur de 500 euros par personne évaluée.

    Mais, « le gouvernement a décidé que cette participation (...) serait dorénavant soumise à une condition », à savoir de faire intervenir les préfectures dans le processus d’évaluation et d’identification de ces jeunes, « en vue d’alimenter le fichier recueillant les informations biométriques » et de les comparer aux fichiers migratoires (Visabio et AGDREF), dénoncent la Seine-Saint-Denis et le département du Val-de-Marne, qui a lui aussi contesté le texte en justice le 25 août.

    « Ainsi, dans l’hypothèse où le département refuserait (...), le montant de la contribution de l’État serait abaissé à un montant qui sera dévoilé ultérieurement par arrêté », déplorent ces départements.

    Un « fichage » qui porte « gravement atteinte à la vie privée de ces mineurs »

    « On en a assez que les mineurs isolés étrangers soient considérés d’office comme des suspects. Il y a une pression supplémentaire qui est mise avec ce décret, mais ce n’est pas aux départements d’être des supplétifs du ministère de l’Intérieur qui veut ficher » ces jeunes, insiste Stéphane Troussel.

    #mineurs_isolés #migrants

  • L’Espagne demande au Maroc de rapatrier 403 mineurs non accompagnés de Sebta et #Melilla

    Le gouvernement espagnol a lancé un appel aux autorités marocaines pour rapatrier des mineurs marocains non accompagnés à Sebta et Melilla. Mutisme côté marocain, alors que les appels se multiplient pour un déblocage du dossier du côté des enclaves occupées.

    Durant l’année 2019 et jusqu’au mois de mars 2020, un total de 403 demandes de rapatriements ont été envoyées au Maroc par les autorités de Sebta et Melilla. Ces chiffres ont été présentés par la députée du parti d’extrême droit Vox pour Ceuta, Teresa López, qui a demandé à l’exécutif central de débloquer la situation.

    La réponse du gouvernement de Pedro Sanchez ce lundi 28 septembre vient conforter ces chiffres, précisant qu’en 2019, 296 demandes de rapatriements ont été adressées aux autorités consulaires et 107 autres ont été enregistrées durant le premier trimestre de 2020.

    « Selon les rapports des bureaux de l’immigration de Ceuta et Melilla, les autorités consulaires marocaines n’ont pas répondu à ces demandes », souligne le gouvernement de Madrid. Plusieurs partis, avec à leur tête Vox, ont ainsi demandé l’application de la convention signée entre les deux pays qui permet le « retour concerté » des mineurs étrangers non accompagnés au Maroc.

    Pour rappel, les gouvernements espagnol et marocain ont lancé un processus de rapatriement des mineurs marocains non accompagnés en avril 2019. Une mesure qui implique la réactivation d’un accord entre Rabat et Madrid datant de 2012 et que l’Exécutif de Pedro Sánchez tente de relancer depuis la recrudescence des entrées irrégulières sur le territoire espagnol.

    Le gouvernement Pedro Sánchez avait alors affirmé que les mineurs ne seraient pas rapatriés au Maroc contre leur gré et que chaque cas serait analysé individuellement. En effet, la loi stipule qu’en cas de #rapatriement, les membres de la famille ou les services de protection de l’enfance doivent être localisés pour en être tenus responsables. Le mineur a également le droit d’être entendu dans toute procédure judiciaire dans laquelle il est directement impliqué et qui aboutit à une décision affectant sa sphère personnelle, familiale ou sociale.

    https://www.h24info.ma/maroc/sebta-et-melilla-demandent-au-maroc-de-rapatrier-403-mineurs-non-accompagnes
    #Espagne #Maroc #Ceuta #mineurs #enfants #enfance #renvois #expulsions

    ping @reka

  • Des villes en première ligne

    Face à la proposition minimale d’accueil de la Confédération, plusieurs villes, dont #Zurich, #Genève, #Lausanne, #Delémont ou #Fribourg ont annoncé qu’elles étaient prêtes à recevoir des requérant.e.s en provenance de Lesbos après l’incendie qui a ravagé le camp de #Moria.

    Le 8 septembre, un incendie a complètement détruit le tristement célèbre camp de réfugié.e.s de Moria, à quelques encablures maritimes de la Turquie. Dans ce lieu inauguré en 2013, devenu en 2015 un centre d’enregistrement et de contrôle (hotspot), plus de 13’000 personnes, dont 4000 enfants essaient de survivre depuis des mois voire des années dans une infrastructure prévue à la base pour 2000 personnes. Depuis quelques mois, l’apparition du Covid avait encore rendu plus dures les conditions de vie des habitant.e.s. « Depuis mars, les couvre-feux liés à l’épidémie de coronavirus et les restrictions de mouvements des demandeurs d’asile à Moria ont été prolongés sept fois pour une période totale de plus de 150 jours », relève ainsi Aurélie Ponthieu, spécialiste des questions humanitaires chez Médecins sans frontières.

    Cet enfermement sans aucune perspective a sans doute conduit à ce que certains réfugiés incendient par désespoir leur prison d’infortune. Et ce n’est pas la construction d’un nouveau camp de tentes de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), bâties dans l’urgence par la Protection civile grecque, couplée à la volonté du ministre grec des migrations, Notis Mitarachi, de maintenir les requérants dans l’île qui rabattront la volonté de départ des requérants.

    Face à cette impasse, neuf villes suisses comme Zurich, Delémont, Fribourg, Genève ou Lausanne ont annoncé qu’elles seraient prêtes à accueillir rapidement des réfugiés en provenance de l’Île grecque. « Le chaos, d’une ampleur inédite, met en lumière le besoin immédiat de moyens et de soutien dans les régions en conflit, le long des voies d’exil et aux frontières de l’Europe. Les citoyennes et citoyens, ainsi que les responsables politiques de nombreuses villes de Suisse sont convaincus depuis longtemps que cette crise humanitaire nécessite un engage- ment plus important de notre pays pour l’accueil de réfugié.e.s », expliquent conjointement les deux villes lémaniques et leurs maires, Sami Kanaan et Grégoire Junod, tous deux du PS.

    « L’urgence de la situation n’a fait que s’aggraver entre la surcharge du camp, la gestion du Covid puis finalement cet incendie », argumente David Payot, municipal popiste de la Ville de Lausanne. « Notre objectif est que la Confédération organise dans les plus brefs délais une conférence nationale urgente sur le sujet. Cela permettrait de mettre tous les acteurs institutionnels – Confédération, cantons et villes – à une même table afin d’éviter de se renvoyer la balle. Il faut coordonner les acteurs plutôt que de diluer les responsabilités. Nous voulons aussi mettre la pression sur la Confédération et faire entendre notre voix, qui représente aussi celle de la population suisse », souligne-t-il.

    « L’accueil des migrants relève de la Confédération et l’hébergement des cantons. Par cet appel à la Confédération, nous indiquons que nous sommes prêts à collaborer étroitement avec les cantons pour accueillir des réfugiés dans nos villes », développe le Grégoire Junod. « Nous collaborons en permanence avec l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) notamment lorsqu’il s’agit d’ouvrir de nouvelles structures ou de trouver des capacités supplémentaires d’accueil », explique-t-il encore.

    Il faut dire que la ministre PLR de la justice, Karin Keller-Sutter a décidé d’adopter une position minimaliste sur le sujet, déclarant que notre pays n’accueillerait que 20 jeunes migrants non-accompagnés. Très loin de l’Allemagne qui, par l’entremise de sa première ministre, Angela Merkel, vient de réviser sa position et se déclare favorable à l’accueil de 1’500 personnes, essentiellement des familles avec des enfants qui ont été reconnues comme réfugiés par les autorités grecques. A ce contingent s’ajouteront 100 à 150 mineurs isolés évacués du camp de Moria. La France fera de même.

    Rappelons aussi que l’Union européenne (UE) est en train de plancher sur un nouveau pacte européen sur la migration et l’asile, qui sera présenté à l’automne. Celui-ci vise à « créer un cadre global, durable et à l’épreuve des crises pour la gestion de la politique d’asile et de migration au sein de l’UE ». Du côté des organisations d’entraide comme l’Organisation suisse d’aide aux réfu- giés (OSAR), qui a participé à la consultation, on voudrait « un renforcement des voies d’accès sûres et légales vers l’Europe afin de ne pas rendre les personnes vulnérables dépendantes des passeurs et de ne pas les exposer à la violence, à l’exploitation et aux mauvais traitements ».

    La Suisse peut faire beaucoup plus

    « La Suisse peut prendre plus de personnes du fait qu’un article de la loi sur l’asile stipule qu’il est possible d’octroyer, sous certaines conditions, un permis humanitaire ou de faire bénéficier les requérants d’un programme de réinstallation selon les critères du HCR », explique #David_Payot. Dans la pratique, la réception d’un nombre plus élevé de réfugiés ne poserait pas de problèmes. « A Lausanne, si l’on parle de l’accueil d’enfants, nos écoles reçoivent 14’000 élèves. Scolariser quelques dizaines d’élèves supplémentaires est tout à fait possible, et représente un investissement pour leur avenir et le nôtre », explique le Municipal.

    A titre personnel, le magistrat popiste lausannois tient à dénoncer les carences politiques des accords Schengen/Dublin. « Ce système charge les pays de la Méditerranée du plus gros des efforts d’accueil des requérants, alors qu’ils n’en ont pas les moyens. Cette assignation empêche les requérants de postuler dans des Etats ou ils.elles auraient plus de liens. Ce système accroît les problèmes plutôt que de les résoudre. Il faut le changer », soutient David Payot.

    En juin dernier, 132 organisations et plus de 50’000 personnes avaient déjà déposé une pétition demandant au Conseil fédéral de participer à l’évacuation immédiate des camps de réfugiés grecs et d’accueillir un nombre important de personnes en Suisse.
    Huit villes suisses avaient déjà proposé des offres concrètes comme le financement des vols d’évacuation et des hébergements. « C’est une concertation que nous souhaitons développer entre les maires et syndics des grandes villes suisses. 70% de la population vit en zone urbaine et les villes sont aux premières loges de nombreux problèmes, sociaux, migratoires, climatiques. Nous devons êtes mieux entendus », assure #Grégoire_Junod.« Proposer l’accueil de 20 mineurs non accompagnés, comme l’a indiqué le Conseil fédéral, fait honte à notre tradition humanitaire », martèle-t-il.
    Le Conseil fédéral pourra-t-il plus longtemps faire la sourde oreille ?

    https://www.gauchebdo.ch/2020/09/18/des-villes-en-premiere-ligne
    #Lesbos #Grèce #incendie #villes-refuge #asile #migrations #réfugiés #MNA #mineurs_non_accompagnés

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    Ajouté à la métaliste autour de l’incendie :
    https://seenthis.net/messages/876123

    Et à la métaliste sur les villes-refuge :
    https://seenthis.net/messages/759145

    • #evacuer-maintenant | Manifestation à Berne en faveur de Moria

      Le 10 octobre 2020 aura lieu à 14h30 sur la Place fédérale un rassemblement national organisé par la coalition #evacuer-maintenant. Les organisations militant en faveur du soutien des villes suisses à l’accueil de réfugiés du camps de Moria (voir notre publication du 25 septembre 2020) exigent la fin de la situation inhumaine dans le nouveau camp mis en place suite aux incendies de septembre et somment ainsi la Suisse de prendre ses responsabilités et d’agir au plus vite.

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      Évacuer maintenant – nous avons de la place !

      Le 10.10 à 14h30, nous descendrons dans la rue à Berne (Place fédérale) pour exiger l’accueil immédiat des personnes du camp de Moria et la fin de la situation inhumaine aux frontières de l’Europe !

      La situation aux frontières extérieures de l’Europe s’aggrave. Le camp de réfugié.e.s de Moria – la honte de l’Europe – a complètement brûlé le 09.09. Après l’incendie, les gens n’ont pas été aidés. Au lieu de cela, les réfugié.e.s ont dû rester dans la rue pendant des jours entiers, bloqués par la police et les groupes d’extrême droite qui leur ont interdit l’accès aux villes. Les bénévoles qui ont apporté de la nourriture et de l’eau aux personnes en quête de protection ont été arrêtés par la police. En utilisant des gaz lacrymogènes, la police a finalement forcé les gens à se réfugier dans un nouveau camp. Un camp de l’OTAN, clôturé avec du fil barbelé, gardé par la police et l’armée et composé de tentes instables installées sur un ancien site militaire et dangereusement proches de l’eau. Le sol est contaminé par des munitions. Nous ne devons pas permettre que des personnes soient traitées de la sorte. Plus jamais !

      Depuis des mois et des années, les conditions catastrophiques aux frontières extérieures de l’Europe sont connues. Les organisations de défense des droits humains réclament depuis longtemps la fin de la politique d’isolement de l’Europe, qui met de nombreuses vies en danger. La société civile suisse (plus de 50 000 signatures), 132 organisations et diverses villes et communes se sont mobilisées ce printemps et ont demandé au Conseil fédéral, d’évacuer immédiatement les camps grecs. Mais au lieu d’évacuer la population, le personnel du Corps suisse d’aide humanitaire participe à la construction du nouveau camp. La Suisse investit l’argent des impôts dans la construction d’un camp d’internement parfaitement scandaleux.

      Nous descendrons dans la rue à Berne (Place fédérale) le 10 octobre 2020 à 14:30 heures et montrerons que nous ne sommes pas d’accord avec cela. Nous demandons instamment au Conseil fédéral d’accueillir les personnes en exil dès maintenant. Nous exigeons une politique migratoire qui protège la dignité et les droits de toutes et tous. Nous avons bien assez de places, nous avons suffisamment de ressources, mais surtout nous avons la responsabilité d’agir maintenant ! Les réfugié.e.s sont les bienvenus “Say it loud, say it clear – Refugees are welcome here”.

      https://asile.ch/2020/10/05/evacuer-maintenant-manifestation-a-berne-en-faveur-de-moria

    • #Brugg ist bereit, 9 Menschen aus Lesbos aufzunehmen

      Mit einer klaren Mehrheit von 34 zu 14 Stimmen nimmt der Stadtrat von Brugg das Postulat betreffend Aufnahme von Geflüchteten aus dem Lager Moria an.

      Björn Urs Bürkler (Grüne) und Pascal Ammann (SP) hatten darin gefordert, dass die Stadt Brugg neun geflüchtete Menschen von der griechischen Insel Lesbos aufnehmen soll. Weiterhin solle sie den Kanton und den Bund dazu auffordern, die notwendigen Massnahmen zu treffen, um die Aufnahme zu ermöglichen und sich mit anderen aufnahmebereiten Städten innerhalb und ausserhalb des Kantons koordinieren.

      Erfreulich ist die Fürsprache für dieses Anliegen nicht nur von der SP und den Grünen, sondern auch von EVP, CVP und GLP. Wenn sich diese Parteien auch über die Gemeinde Brugg hinaus für eine menschenwürdige und aufnahmebereite Asylpolitik einsetzen, können die Forderungen nach einer Evakuierung der griechischen Lager vielerorts Mehrheiten finden.

      Der Vorstoss ist Teil der Kampagne «500 Menschen für den Aargau», die vom Verein Netzwerk Asyl Aargau koordiniert wird. Sie fordert die Gemeinden des Aargaus zur Aufnahme von einer geflüchteten Person pro 1356 Einwohnern auf. Zahlreiche Gemeinden haben bereits positive Rückmeldungen gegeben.

      https://seebruecke.ch/2021/01/31/brugg-ist-bereit-9-menschen-aus-lesbos-aufzunehmen

  • Railroad Industry Group Passed Intel on Journalist to Cops
    https://theintercept.com/2020/09/13/blueleaks-railroad-industry-oil-environmental-journalist-terrorist

    By distributing private intelligence reports to federal “fusion centers,” industries can influence how law enforcement views threats. Environmental reporter Justin Mikulka was unnerved as he scanned through the pages. “A friend had contacted me and said that he had found some documents with my name in them,” Mikulka recalled to The Intercept. “He told me I really had to see them for myself.” Mikulka did see for himself. Descriptions of the journalist and his work were nestled among security (...)

    #écologie #journalisme #surveillance #minerais

  • Rencontres de Minerve 2020

    Anne Simon

    https://lavoiedujaguar.net/Rencontres-de-Minerve-2020

    Ces rencontres se sont déroulées du 10 au 15 août, dans un cadre idyllique, ombragé, avec un immense terrain de camping ; les lieux étant situés à 500 mètres d’altitude un petit vent agréable nous a permis d’échapper à la canicule.

    Cet endroit est géré par la Commune du Maquis : « C’est un projet qui regroupe des collectifs et individus autour de valeurs et activités en commun. Nous tentons de mettre en pratique des modes de fonctionnement et de décision collectifs, horizontaux, antiautoritaires et solidaires. Nous faisons vivre cet endroit au quotidien afin d’y exercer des activités qui nous sont chères (agricoles, événements…) et assumer ensemble le développement du lieu ainsi que la charge financière qui va avec. (…) Ni communautaire ni “partidiste”, la Commune du Maquis s’inscrit dans le cadre des luttes sociales pour l’éradication du principe d’autorité sous toutes ses formes : politique, économique et sociale. »

    Ce fut l’occasion de rencontrer des camarades d’horizons variés, de centres d’intérêt et d’activité très différents de ceux que nous avons l’habitude de côtoyer quotidiennement. Rencontres très enrichissantes et créatrices de liens.

    Les sujets abordés, les conférences étaient tous d’une grande qualité et les discussions qui s’ensuivaient se déroulaient dans l’écoute de chacun, sans tensions. Chaque soir, des projections de films ou de la musique. (...)

    #Minerve #rencontres #émancipation #utopie #libre_pensée #monde_arabe

  • TLAXCALA : D’Uber à lber : deux faces du travail précaire en Amérique latine
    http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=29318

    Ce mois-ci, l’attention a été attirée sur la situation précaire des coursiers par applications (prestataires de services de livraison) en cette période de pandémie. En plus d’être plus exposé aux virus et de recevoir une rémunération misérable par les applications, comme « Uber Eats », un coursier a dit au journal : « Je livre de la nourriture en étant affamé ». Quelque chose qui rend la trame de la surexploitation plus tragique.

    Cette situation limite a conduit les coursiers brésiliens à lancer un appel à la grève pour le 1er juillet 2020. Le cri « Assez » retentit face aux effets de la politique néolibérale actuelle.

    Cette situation m’a ramené à un passé récent, il y a dix ans, et à une histoire d’exploitation continue de notre peuple, comme Galeano l’a déjà décrite dans Les veines ouvertes de l’Amérique latine.

    En tant que guide, le petit garçon Iber n’avait pas encore besoin de se soumettre à ce travail, mais bientôt son heure allait arriver. Comme était arrivée celle de son père, qui à un peu plus de trente ans était déjà mort des suites de la silicose, une maladie pulmonaire qui frappe fréquemment ceux qui respirent l’air de la mine.

    Iber, un orphelin, un potosino, issu d’une famille pauvre n’aura pas le choix s’il n’y a pas d’opportunités et si le destin continue d’indiquer cette voie à sa famille. En plein XXIe siècle, il était pleinement conscient que, si la logique du capital prévalait, son espérance de vie dans une mine serait plus ou moins de 15 ans et que, bientôt, il ne serait qu’un chiffre de plus dans les tragiques statistiques e dans le destin funèbre des mineurs de Potosí.

    Le coursier affamé d’Uber et Iber le Potosino sont quelques-uns des visages de cette machine à broyer les gens et les rêves appelée capitalisme. Il n’est pas possible de penser à un monde meilleur sans interrompre cette machine, ne serait-ce qu’un jour. Aujourd’hui est l’un de ces jours !

    #Nouvelle_domesticité #Travail_dangereux #Mine #Amérique_latine

  • La voiture électrique cause une énorme pollution minière
    https://reporterre.net/La-voiture-electrique-cause-une-enorme-pollution-miniere

    [VOLET 2/3] — Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux. Lithium, aluminium, cuivre, cobalt… le boom annoncé de la production de « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l’un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières. « Comment justifier de détruire des territoires comme le bassin des Salinas Grandes et la lagune de Guayatayoc, occupés par (...)

    #voiture #écologie #technologisme #minerais

  • Outbreak reported at Athens children’s home

    Teams of health workers were dispatched on Monday to a home for unaccompanied refugee children in Athens in a bid to contain an outbreak of #Covid-19.

    According to the General Secretariat for Civil Protection, the outbreak at the shelter in the eastern suburb of #Vyronas was detected on Monday after an unnamed individual presented symptoms of the highly contagious novel coronavirus, the Athens-Macedonian News Agency (ANA-MPA) reported.

    By Monday night, 20 children and eight workers at the facility had tested positive for the virus and just five tested negative, while more results were expected, indicating that the outbreak is quite severe.

    The shelter has been put under strict quarantine and tracing has commenced to identify any other people its workers and residents come into contact with.

    https://www.ekathimerini.com/256423/article/ekathimerini/news/outbreak-reported-at-athens-childrens-home
    #coronavirus #contamination #asile #migrations #réfugiés #MNA #mineurs_non_accompagnés #hébergement #Athènes #Grèce #contaminations #covid-19

    –—

    Contaminations dans 2 autres centres d’accueil pour migrant·es :
    – Lesbos : https://seenthis.net/messages/872979
    – Chios (#Vial) : https://seenthis.net/messages/871934

    • IRC calls for urgent evacuation of the most vulnerable refugees, as first Coronavirus case confirmed in Moria

      The first case of COVID-19 has been confirmed in Moria camp, on the Greek island of Lesvos, where over 12,000 refugees remain crammed inside and around the camp, despite numerous demands for evacuation.

      Overcrowding and limited access to clean water and washing facilities have left tens of thousands of people across the Greek islands vulnerable and exposed to the virus. COVID-19 could spread rapidly and those at risk, including the elderly, pregnant women and those with underlying health conditions, must be urgently evacuated to safety before it is too late. In the meantime, they should be ensured access to all measures of protection and medical assistance that Greek people have.

      The International Rescue Committee (IRC) is working to provide hygiene materials and sanitation facilities to asylum seekers on Lesvos, and has installed a COVID-19 triage centre outside Moria. Our teams also provide mental health support to asylum seekers living in reception facilities across three Aegean islands, where clients have reported a sense of abandonment as a result of the continuous lockdown measures since March, and the undignified conditions they live in.

      Dimitra Kalogeropoulou, IRC Greece Director, said:

      “By now, we know the devastating impact this virus can have on individuals, families and whole communities. People across the globe have been urged to distance themselves from each other in order to prevent its spread, but social distancing and basic hygiene measures like handwashing are simply impossible to adhere to in Moria, where thousands of people live in close proximity to each other with inadequate access to running water and soap.

      “As many people can be carrying the virus but not show any symptoms, it is possible there are more cases of coronavirus that have not been diagnosed. An urgent increase of healthcare and sanitation services is required, including sufficient space for isolation and quarantine.

      “For too long people have been forced to live in camps with severe overcrowding and poor sanitation, waiting for months for the decision on their asylum claims. The ultimate answer to preventing the spread of COVID-19 is through the immediate evacuation of the most vulnerable cases from the camps to safe accommodation. It is untenable that even now, people are forced to live on top of each other.”

      Our experience has shown that the COVID-19 outbreak has amplified the vulnerabilities of people seeking protection. Their dire situation during this public health crisis highlights the need to move away from ‘business as usual’, in order to promote long-term and humane solutions. European leadership is required more than ever before, whether when cooperating on health issues or to ensure those in need are protected and empowered in these difficult times.

      The IRC has provided mental health support to asylum seekers living in Lesvos, Samos and Chios since 2018. Since the outbreak of Covid-19, the IRC has scaled up its presence in Lesvos in direct response to the coronavirus outbreak, and a team of new staff members now responsible for key hygiene and health initiatives in Moria, including regular garbage collection and the installation of 24 portable toilets and water points.

      https://reliefweb.int/report/greece/irc-calls-urgent-evacuation-most-vulnerable-refugees-first-coronavirus-ca

    • #Moria camp placed under quarantine after Covid-19 case

      Moria camp on the eastern Aegean island of Lesvos was placed under quarantine on Wednesday after officials confirmed the first coronavirus case in the notoriously overcrowded facility.

      The patient, a 40-year old refugee from Somalia, has been put in isolation, officials said.

      Meanwhile, a team of experts from Greece’s National Organization of Public Health (EODY) were trying to trace the people he had contacted.

      Greece’s total number of confirmed coronavirus cases on Tuesday stood at 10,524, with 271 dead.

      https://www.ekathimerini.com/256484/article/ekathimerini/news/moria-camp-placed-under-quarantine-after-covid-19-case
      #Lesbos

    • Les premiers résultats de tests Covid-19 effectués sur les personnes vivant aux alentours de la tente du réfugié somalien hospitalisé montrent deux autres cas infectés sur les 500. 1500 tests supplémentaires ont été effectués et sont actuellement en cours d’analyse. Voir (en grec) https://www.stonisi.gr/post/11161/alla-dyo-kroysmata-koronoioy-sto-kyt-ths-morias-realtime

      Au même moment les résidents du camp de #Moria ont refusé pendant deux jours de prendre les plateaux repas qui leur sont distribués, en signe de protestation contre la quarantaine imposée. Ils dénoncent aussi leur impossibilité de se procurer de quoi se nourrir dans les supérettes improvisées qui fonctionnent dans le camp ainsi que la très mauvaise qualité de la nourriture distribuée. Ils protestent également contre la baisse de leur allocation mensuelle qui est passé de 90 à 75 euros. Aux dernières nouvelles les réfugiés ont cessé cette forme de protestation en prenant part à la distribution du repas du soir

      Source en grec https://www.stonisi.gr/post/11170/diamartyries-sth-moria

      Mail de Vicky Skoumbi via la mailing-list Migreurop, le 06.09.2020

    • 243 Covid-19 cases detected at #Kara_Tepe facility

      A total of 243 coronavirus cases have been detected at the new temporary facility on the Greek island of Lesvos, government spokesman Stelios Petsas said Monday.

      He said authorities have conducted a total of 7,064 rapid tests at the tent camp – set up at Kara Tepe near the port of Mytilene after a blaze destroyed the Moria camp – which currently accommodates 9,200 people according to government estimates.

      The average age of the Covid-19 patients at Kara Tepe is 24 years old and most are asymptomatic, he said.

      A total 160 police and administrative staff all tested negative, he said.

      Petsas said the positive cases from Kara Tepe would be added to the country’s official Covid-19 figures released later in the day.

      https://www.ekathimerini.com/257196/article/ekathimerini/news/243-covid-19-cases-detected-at-kara-tepe-facility

    • Plus de 240 exilés positifs au Covid dans le camp provisoire de #Lesbos

      Sur les 7 000 demandeurs d’asile testés au coronavirus ces derniers jours à Lesbos en Grèce, plus de 240 sont contaminés, selon une agence sanitaire publique. Un nouveau camp de fortune érigé après que Moria a été réduit en cendres il y a dix jours compte déjà plus de 9 000 personnes pour une capacité totale de 10 000.

      Le nombre de demandeurs d’asile testés positifs au nouveau coronavirus est en forte augmentation ces derniers jours sur l’île grecque de Lesbos : plus de 240 exilés résidant dans un camp provisoire érigé à la hâte la semaine dernière après les incendies du centre d’hébergement pour migrants de Moria ont été contaminés, a annoncé lundi 21 septembre l’agence sanitaire publique Eody, citée par l’AFP.

      Sur les 7 000 personnes testées, « 243 nouvelles infections ont été découvertes », a révélé cet organisme dans un communiqué. Les tests effectués sur 120 policiers et 40 membres du personnel présents sur place ont en revanche été négatifs, selon la même source.

      Chassés de Moria par les flammes des incendies survenues les 8 et 9 septembre, des milliers de personnes ont d’abord trouvé refuge au bord des routes, dans des champs ou encore des bâtisses abandonnées. Sous la pression policière menaçant de ne pas traiter leur dossier de demande d’asile, les sans-abri ont accepté à partir de jeudi dernier de se réinstaller dans un nouveau camp de fortune situé sur un ancien champ de tir à trois kilomètres du port de Mytilène, le chef-lieu de Lesbos.
      D’une capacité maximale de 10 000, ce camp censé être provisoire compte déjà 9 000 personnes. On estime qu’au moins 12 700 exilés ont perdu leur logement de fortune depuis les incendies de Moria. Selon les autorités, le nouveau complexe souffre déjà d’un manque de couchages et est équipé d’installations sanitaires rudimentaires.

      Jusqu’à présent le nombre de contaminations dans le camp de Moria était resté relativement faible au regard des conditions de surpopulation et d’insalubrité des lieux. Pour autant, les camps de migrants et de réfugiés en Grèce sont strictement confinés depuis la mi-mars pour cause du Covid-19 alors que le reste de ce pays est retourné à la normalité début mai. Une situation dénoncée à maintes reprises par des ONG comme Amnesty International.

      Le ministre grec des Migrations Notis Mitarachi a promis lundi devant le parlement qu’un nouveau camp, « moderne » et « sûr », verrait le jour à Lesbos. Et que les responsables des incendies seraient expulsés. Six jeunes demandeurs d’asile afghans, accusés d’en être à l’origine, ont été placés en détention provisoire. Ils sont inculpés d’"incendie volontaire".

      https://www.infomigrants.net/fr/post/27451/plus-de-240-exiles-positifs-au-covid-dans-le-camp-provisoire-de-lesbos

    • Υγειονομικός αποκλεισμός στη ΒΙΑΛ της Χίου μόνο για πρόσφυγες

      Σε καραντίνα δεν τέθηκαν οι εργαζόμενοι που είχαν έρθει σε επαφή με τα δύο κρούσματα κορονοϊού στις έγκυες.

      « Καραντίνα μόνο για πρόσφυγες » εφαρμόζει το Υπουργείο Μετανάστευσης και Ασύλου στη ΒΙΑΛ της Χίου, εξαιρώντας από τα μέτρα τους εργαζόμενους που δουλεύουν σε ευαίσθητους τομείς, όπως τους υπαλλήλους της Υπηρεσίας Πρώτης Υποδοχής, της Υπηρεσίας Ασύλου αλλά και τις δύο μαίες που χθες συνέχιζαν να εργάζονται κανονικά προτού διακόψουν και μάλιστα αιφνιδιαστικά, υπό το πρόσχημα της απεντόμωσης.

      Τα δύο κρούσματα κορονοϊού στις έγκυες και τα πολλαπλά στις επαφές τους έθεσαν το ΚΥΤ σε υγειονομικό αποκλεισμό, αλλά και εξέθεσαν πλήρως την αδυναμία διαχείρισης της κατάστασης έκτακτης ανάγκης στη ΒΙΑΛ.

      Χαρακτηριστικό παράδειγμα οι δύο μαίες που έχει διαθέσει ο ΕΟΔΥ, οι οποίες συνέχισαν να δέχονται επισκέψεις εγκύων, παρά το γεγονός ότι είχαν έρθει σε επαφή με τις ήδη διεγνωσμένες γυναίκες, εκθέτοντας έτσι τον εαυτό τους αλλά και το σύνολο των εγκύων σε κίνδυνο.

      Ξαφνικά οι έγκυες που περίμεναν τη σειρά τους στο ιατρείο πήραν εντολή να βγουν από τον χώρο προκειμένου, όπως τους είπαν, να γίνει « απεντόμωση ». Σύμφωνα με πληροφορίες, τελικά επρόκειτο για απολύμανση, όπως ήταν φυσικό.

      Πλήρης ασυνεννοησία επικράτησε και στην Υπηρεσία Ασύλου, αφού η πλειονότητα αν όχι το σύνολο των εργαζομένων, έχοντας υπόψη τους από χθες την ΚΥΑ περί υγειονομικού αποκλεισμού, δεν πήγαν στην εργασία τους.

      Ωστόσο, μόλις στις 7.20 το πρωί ενημερώθηκαν ότι θα συνεχίσουν να εργάζονται κανονικά και έτσι σταδιακά από το μεσημέρι οι εργαζόμενοι άρχισαν να εμφανίζονται στις θέσεις τους, την ώρα που είχαν περάσει πια τα προγραμματισμένα ραντεβού για συνεντεύξεις με πρόσφυγες. Εννοείται ότι κανείς μέχρι χθες δεν ήταν σε θέση να πει με βεβαιότητα πότε και αν θα πραγματοποιηθούν οι συγκεκριμένες συνεντεύξεις.

      Στο μεταξύ, μόλις χθες το μεσημέρι το υπουργείο αποφάσισε να υπογράψει τελικά την παροχή των 300.000 ευρώ προς την Περιφέρεια Βορείου Αιγαίου, ώστε να ανοίξει η κάνουλα του Γενικού Λογιστηρίου και να εκταμιευθούν τα χρήματα που προορίζονται για προσλήψεις του απαραίτητου ιατρικού προσωπικού στα ΚΥΤ των νησιών της Περιφέρειας Βορείου Αιγαίου καθώς και για προμήθειες υλικού αντιμετώπισης της πανδημίας.

      Παρόλο που το σχετικό ΦΕΚ είχε υπογραφεί εδώ και καιρό και επιπλέον το ποσό αυτό είχε εγγραφεί στον προϋπολογισμό της Περιφέρειας, ο περιφερειάρχης Κώστας Μουτζούρης είχε αρνηθεί να προχωρήσει στις προσλήψεις και τις προμήθειες προτού να δει το ρευστό στους τραπεζικούς λογαριασμούς της οικονομικής του υπηρεσίας. Με αποτέλεσμα να στερούνται τα ΚΥΤ την παρουσία γιατρών όλο αυτό το κρίσιμο, όπως αποδείχθηκε, διάστημα.

      https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/264424_ygeionomikos-apokleismos-sti-bial-tis-hioy-mono-gia-prosfyges

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      Traduction reçu via la mailing-list Migreurop :

      Les employées entrées en contact avec les deux femmes enceintes porteuses de coronavirus n’ont pas été mis en quarantaine.

      La « Quarantaine uniquement pour les réfugiés » est appliquée par le Ministère de l’Immigration et de l’Asile au hot-spot de VIAL à Chios : les mesures de confinement ne concernent pas les employés du camp qui travaillent dans les secteurs sensibles, comme les employés du Premier Service d’Accueil, du Service d’Asile, mais aussi les deux sages-femmes qui avaient continué à travailler hier normalement avant qu’ils ne s’arrêtent, et même brusquement, sous prétexte de désinfestation.

      Les deux femmes enceintes dépistées positives au coronavirus et les multiples cas parmi leurs contacts placent le Centre de Réception et d’Identification en quarantaine sanitaire, mais le manque de mesures appropriées concernant les employés du camp ont mis en évidence l’incapacité des autorités de gérer la situation d’urgence à VIAL.

      Un exemple typique est cela est le fait que les deux sages-femmes qui avaient été en contact avec les femmes enceintes déjà diagnostiquées, ont continué à recevoir des visites de femmes enceintes, exposant ainsi toutes les femmes enceintes mais aussi s’exposant ainsi elles-mêmes au risque de contamination.

      Le dispensaire gynécologique a fini par fermer pour une opération de désinfestation, mais bien après avoir fonctionné plusieurs heures d’affilés.

      Une incompréhension totale a également prévalu au sein du Service d’Asile, puisque la majorité sinon la totalité des salariés, ayant en tête la décision gouvernementale de confinement sanitaire, ne sont pas allés travailler.

      Cependant, ce n’est qu’à 7 h 20 du matin qu’ils ont été informés qu’ils devraient continuer à travailler normalement et donc progressivement à partir de midi les employés ont commencé à apparaître à leur poste de travail, au moment où les rendez-vous prévus pour les entretiens avec les réfugiés étaient passés. Il va sans dire que jusqu’à hier, personne n’était en mesure de dire avec certitude quand et si les entretiens spécifiques auront lieu.

      En attendant, hier à midi, le ministère a finalement décidé de signer la provision de 300.000 euros à la Région Nord-Égée, afin d’ouvrir la voie à la Comptabilité Générale de débourser l’argent destiné au recrutement du personnel médical nécessaire aux hot-spots des îles de la Région nord de la mer Égée ainsi qu’à la fourniture de matériel de protection contre la pandémie.

    • Chios camp in quarantine after at least 30 test positive for COVID-19

      The Vial camp on the Greek island of Chios has been placed under strict quarantine measures again after it was reported that at least 30 migrants had tested positive for COVID-19.

      The Greek Migration Ministry announced on Wednesday, October 14 that it would be placing the migrant camp at Vial on the Greek island of Chios under quarantine again, after at least 30 migrants reportedly tested positive for COVID-19.

      According to the news agency dpa, the quarantine measures will be in place until at least October 21. The ministry said it was now carrying out “extensive health checks.”

      This is the second time the camp on Chios has been placed under quarantine. In August the camp was placed under quarantine after first a Yemeni man and a female employee were reported to have tested positive and then three more residents found they had the virus.

      Unable to leave camp

      In August this year, the UN Refugee Agency UNHCR confirmed that there were some 121,400 migrants and refugees in Greece. About 27,700 of those were on the Greek islands and about 3,000 people were thought to be in the Chios camp at the time. At that point the camp was holding about two thirds more than its capacity.

      According to Daily Sabah, a Turkish newspaper, all migrants in the camp will be prevented from leaving its confines and only a “small number of staff members may enter the camp.” Daily Sabah estimates that there are currently “over 3,800 asylum seekers living at the Vial camp.”

      Coronavirus in Greece

      Greece has so far had relatively few cases of coronavirus compared with many other countries in Europe. According to World Health Organization data, between January 3 and October 14 this year, there were 23,060 confirmed cases of COVID-19 and 462 deaths.

      However, cases in Greece, like in many other countries, are rising. The country recorded the highest number of daily deaths so far this year on October 12, with 13 people dying from or with COVID-19.

      https://www.infomigrants.net/en/post/27938/chios-camp-in-quarantine-after-at-least-30-test-positive-for-covid-19

  • Première relocalisation en France de 16 mineurs non accompagnés vivant en Grèce - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/26786/premiere-relocalisation-en-france-de-16-mineurs-non-accompagnes-vivant

    Décidé depuis l’année dernière par le gouvernement grec en coopération avec ses partenaires européens, le programme de relocalisation baptisé « No Child Alone » (Aucun Enfant Seul), s’inscrit dans le cadre d’un programme de protection des mineurs non accompagnés victimes de « l’exploitation et de la criminalité ».Toutefois en raison de la pandémie du Covid-19, le programme n’a commencé qu’en avril avec le départ de 12 enfants au Luxembourg, suivi d’un deuxième groupe de 50 mineurs accueillis en Allemagne. Début juillet un groupe de 25 migrants mineurs avait été relocalisé en Finlande ainsi qu’un autre du même nombre au Portugal, un pays qui a promis d’héberger au total 500 enfants. Le programme de relocalisation vise à aider la Grèce à faire face à environ 5 000 enfants non accompagnés, dont la grande majorité vit dans des conditions insalubres ou dans des logements non adaptés aux enfants. De plus, la France doit également héberger environ 400 demandeurs d’asile en provenance de Grèce mais aucun transfert n’a encore été organisé pour ces personnes.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#portugal#allemagne#finlande#luxembourg#UE#sante#relocalisation#asile#mineur#MNA

  • ’Why can’t I be legal anywhere?’: exploited and left stateless by Sweden

    Rahman* arrived as an unaccompanied minor. Abused and deported, his future is uncertain but his European dream intact.

    Rahman was out buying food when Spanish police handed him a €500 fine for breaking coronavirus restrictions. “I’ll pay this as soon as I get a residence permit,” he told them. He laughs as he recalls the incident. “Look how thin I’ve become, I weigh only 57 kilos,” he says. The 21-year-old Palestinian shows his skinny 5ft 7in frame over the webcam.

    He speaks in Swedish mixed with Norwegian expressions – his capacity in both languages is testament to the nearly five years spent between the countries as an adolescent. They were formative years, where he learned that even apparently kind gestures such as the offer of a place to stay could open the door to unfathomable cruelty.

    It was a time when no matter what Rahman suffered, the legal right to remain in Europe eluded him. His lack of status enabled appalling crimes to be committed against him, and it left the criminals unpunished. He has been exploited and deported but his dream of Europe endures. He has found his way back to the continent but the future is uncertain.

    In October 2013, 15-year-old Rahman arrived in Sweden alone. Like so many other young refugees, he had heard good things about Sweden: children are protected, they get to attend school and feel safe, their rights are respected and almost all get to stay.

    He grew up in Jordan, his Palestinian parents refugees from Gaza. Jordan’s citizenship laws had no place for Rahman, leaving him stateless. When the war in Syria was in its third year, his father wanted to send him across the border to fight the Syrian regime. His mother disagreed and the teenager fled to what she hoped would be a place of safety.

    In Sweden, Rahman lived in a refugee shelter, started school and quickly learned the language. He played football in his spare time. But despite his young age and troubles in Jordan, the court of migration in Stockholm rejected his asylum application in the summer of 2014.

    With no idea of what to do, Rahman left the youth hostel in Stockholm to avoid being deported, and cut off contact with his state-appointed guardian.

    That is when he met Martin: a man in his 30s, with a shaved head and heavy gold chains around his neck. Once Martin understood Rahman’s situation, he invited him to a flat in central Stockholm.

    When he got there Rahman was shocked. Some people were sniffing glue, others were using cocaine. He was given a drink – his first taste of alcohol. The night became a haze. Martin took him into a room. Rahman was struck to the ground and felt hands on his body.

    The rapes and beatings continued for months. Martin threatened to kill him if he tried to run away. Rahman had seen guns and knives around the flat and did not dare argue or ask questions. “I had nowhere to go. No money. And there was no one to help me,” he says.

    A lot of people came to the flat, and it was Rahman’s job to keep it clean. He was given takeaway food and drugs. Martin would call at any hour and send him off with a bag and address to deliver it to. He was sent on drug trips across Europe, for which he was given new clothes, a fake passport and a bag to carry. Rahman, usually on drugs, slept through the flights.

    He is among thousands of children who have come to Sweden in recent years only to go missing when their European dreams are shattered. According to the Swedish migration agency, 2,014 unaccompanied minors are missing without trace since 2013 – equivalent to almost 70 school classes. The threat of deportation is often mentioned as a reason for these disappearances, as is human trafficking.

    But no one really knows, because no one is searching for them. The police keep records but often do not actively search for the children. Municipalities say children no longer resident in their area are not their responsibility. The migration agency says it cannot examine the cases of missing children. In 2016, the UN human rights committee criticised Sweden for failing to prevent these disappearances.

    Many, like Rahman, are vulnerable to abuse and traffickers. According to a 2015 survey by a Swedish government agency, most suspected child trafficking cases involved unaccompanied minors. At that time, no trafficking investigations involving unaccompanied minors had resulted in a prosecution.

    To understand where the system was failing, I researched every suspected case of trafficking of minors in Sweden during a four-year period up to 2015. According to police reports and preliminary investigations, more than half of the cases involved sexual slavery, in which nearly half of the victims were boys. The police’s failed response to trafficking was systemic.

    Rahman was one of those cases. I tracked him down in Norway. After several months, he had managed to escape Martin. On reaching Norway, he again applied for asylum and reported his experience of trafficking to authorities. Rahman and his lawyer felt the authorities did not take his case seriously. Because the alleged trafficking took place in Sweden, Norwegian police passed the investigation to their Swedish colleagues. Rahman did not trust the investigators in either country. They did not seem to realise how dangerous it would be for him to single out Martin with no witness protection.

    Shortly after Rahman turned 18, we spent a few days at a seaside resort. Surrounded by glittering Norwegian fjords, he and his court-appointed guardian sat outside on a mild summer evening. He leaned against her with his big ragged hair and gentle smile. “She’s like a mother to me,” he said.

    The Swedish trafficking investigation was eventually dropped. His asylum application in Norway was also rejected. Now 18, he was no longer technically a child. In the summer of 2018, he was deported to Jordan.

    After nearly five years in Europe, Rahman struggled with the more socially controlled society in Jordan. He could not return to his strictly religious family: he now smoked, drank alcohol and wore an earring. Without a Jordanian ID, he had no access to medical care or hope of returning to education.

    The police seemed to relish harassing him. They would ask: why were you in Europe? Why have you come back? He was even mocked by friends and relatives: where’s the money, the success, the expensive things? For a while he worked 12-hour days at a tourist bazaar for wages that did not cover his rent. After a few weeks he decided to leave again.

    First he attempted to sail to Greece via Turkey but the yellow dinghy was stopped by Turkish coastguards. After a month and a half in a Turkish prison, he returned to Jordan. He had a Norwegian girlfriend at the time. As a European, she could come to visit for a few weeks. Rahman has none of these options.

    His friends in Norway arranged for him to stay with people they knew in Kosovo and he planned to continue overland further into Europe. But he was arrested in Montenegro and sent back to Kosovo. He became severely ill and returned to Jordan. But he was already making new plans to reach Europe.

    “I can’t build a life here,” he said in the summer of 2019. “I want to go to Europe again. I am never giving up.”

    This time he went to Morocco. Rahman knew this was his most dangerous journey so far. “But I am going to make it, I am sure of it,” he insisted. Later that summer, he reached the Moroccan border with the Spanish enclave of Melilla.

    This gateway to Europe is marked with high razor wire fences and monitored by drones. Migrants and Moroccan boys his age were everywhere, hoping to get through the border at night. Some had been trying for months, even years. Rahman’s plan was to swim around the sea fences, a treacherous feat as border guards sometimes fire plastic bullets at swimmers. His first four attempts failed and he was hurt in a fall before he finally managed to swim into the port of Melilla.

    “I am so happy – I am in Europe again!” he said in a message.

    Afraid of being forced back to Morocco, he stowed away onboard a cargo ship to mainland Spain. He was given a place in a refugee shelter and €50 a month to live on. But this assistance was cut after six months, just as the coronavirus pandemic hit Europe.

    As we kept in touch over the years, I would always ask how he was and he always replied: “Good,” no matter the circumstances. He has to stay positive, he says, to keep going towards what he longs for: an ordinary life, with a home. He would like to study languages and maybe work with tourists as he is so used to meeting new people.

    But there is little space to talk about the future right now. Rahman does not even know what tomorrow will bring, where he will sleep or how he will eat. He is considering two unwanted options: start selling drugs again or commit a crime deliberately to get caught. “If I get arrested, I have somewhere to live until corona is over,” he said.

    Rahman’s European dream has brought him back. Despite the trials he has gone through, the stateless boy is now a young man but no closer to having papers. The asylum process in Spain is long, up to 18 months, and uncertain – and that was before the pandemic. He thinks of Sweden or Norway but doubts his chances. From Scandinavia to Jordan, he has never been granted the right to belong. “Why is that?” he asks. “Why can’t I be legal anywhere?”

    *Rahman’s name has been changed and his photograph in the main image obscured to protect his identity.

    https://www.theguardian.com/world/2020/aug/06/why-cant-i-be-legal-anywhere-exploited-and-left-stateless-by-sweden?CMP

    #illégalisation #exploitation #sans-papiers #apatridie #asile #migrations #réfugiés #migrerrance #Europe #Norvège #réfugiés_palestiniens #MNA #mineurs_non_accompagnés

    ping @isskein @karine4 @reka

  • 40 000 enfants travaillent toujours dans les mines pour les batteries des véhicules électriques.
    https://institutnr.org/40-000-enfants-travaillent-toujours-dans-les-mines-pour-nos-batteries

    Mais cette production est aussi critique en ce qui concerne les conditions sociales et environnementales dans lesquelles elle se déroule.

    Le rapport indique par exemple, que la majeure partie du #cobalt fourni sur les marchés mondiaux provient de la #République_démocratique_du_Congo, dont 20% proviennent de mines artisanales où le #travail_des_enfants et le non respect des droits de l’homme sont nombreux.

    On estime que jusqu’à 40 000 #enfants travaillent dans des conditions extrêmement dangereuses, avec un équipement de sécurité inadéquat, pour très peu d’argent dans les mines du sud du #Katanga.

    le rapport
    https://unctad.org/en/PublicationsLibrary/ditccom2019d5_en.pdf

    #batterie #véhicule_électrique

    Et une tite carte

  • À Mayotte, les autorités falsifient volontairement l’âge de mineurs isolés pour les expulser | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1594805209-mayotte-autorites-falsifient-volontairement-age-de-mineurs-i

    « Au moment où elle s’est présentée, elle a évoqué le fait d’être majeure et responsable des quatre enfants qui l’accompagnent », balaie Julien Kerdoncuf, sous-préfet chargé de la lutte contre l’immigration clandestine, en poste sur l’île depuis mai 2018. Une affirmation que Zaïna dément. Alerté par des connaissances, son père s’est présenté plusieurs fois devant le CRA pour essayer de prouver la minorité de sa fille. La police lui barre la route. « C’était dur, à chaque fois les policiers me chassaient », raconte celui qui a fui les Comores quelques mois plus tôt, menacé par le régime en place. La minorité de l’adolescente est établie trois jours plus tard, non par les forces de l’ordre ou la préfecture, mais par la Croix-Rouge. Le sous-préfet détaille, « elle a été testée positive au Covid et conduite de son plein gré au centre de Tsararano (village où se situe le centre dédié aux malades du Covid 19, ndlr). C’est une fois là-bas que la Croix-Rouge a appris, en discutant avec elle, que finalement elle était mineure. Dès qu’on l’a su, elle a été prise en charge par l’aide sociale à l’enfance ». Julien Kerdoncuf vante l’efficacité d‘« un système à quatre verrous de vérification : la connaissance du terrain par les agents, la vérification des dossiers par la préfecture, les associations au sein du CRA et le juge de la détention et des libertés, ou du tribunal administratif. » Pourtant, Marjane Ghaem, avocate ayant exercé au barreau de Mamoudzou pendant huit ans affirme avoir souvent « eu à traiter d’affaires de mineurs placés en rétention avec un âge majoré. » C’est, selon elle, « une pratique courante et connue à Mayotte », mais difficile à quantifier

    #Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#mineur#sante#depistage#expulsion#droit

  • L’Allemagne accueille une centaine de migrants en provenance des camps grecs - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/26160/l-allemagne-accueille-une-centaine-de-migrants-en-provenance-des-camps

    Environ 100 migrants mineurs et leurs familles vivant actuellement en Grèce seront transférés en Allemagne vendredi 24 juillet, à la suite d’un accord conclu entre les deux pays en mars. Il s’agit principalement de jeunes avec des problèmes de santé divers pour qui les conditions de vie en Grèce étaient particulièrement difficiles et néfastes. Le ministère de l’Intérieur allemand a indiqué que les migrants provenaient d’Afghanistan, d’Irak, de Somalie ainsi que des Territoires palestiniens. Tous entameront leur procédure de demande d’asile directement en Allemagne plutôt qu’en Grèce où les délais d’attente peuvent aller jusqu’à plusieurs années en raison des flux de migrants qui continuent d’arriver. Plus de 30 000 demandeurs d’asile s’entassent actuellement dans les camps des îles de la mer Égée ne disposant que d’une capacité d’accueil de 5 400 places. Selon le quotidien allemand Die Welt, les 24 familles concernées par cette relocalisation doivent atterrir à Kasel en Rhénanie-Palatinat, dans l’ouest de l’Allemagne. Ils seront ensuite répartis dans différentes régions. La procédure a pris du retard en raison de la pandémie de coronavirus, même si la Grèce n’est pas considérée comme un foyer épidémique. Tous les migrants concernés ont, en outre, été dépistés.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#allemagne#camp#mineur#sante#afghanistan#irak#somalie#palestine

  • Camps, arrestations, répression : cinq Ouïghours témoignent
    http://www.slate.fr/story/192531/temoignages-ouighours-chine-surveillance-camps-arrestations-internement-repres

    Certain·es ont fui la Chine par peur d’être interné·es. D’autres ont été séparé·es de force de leur famille ou se sont battu·es pour libérer un proche. Anonymement ou non, cinq Ouïghour·es racontent les persécutions dont cette minorité musulmane est victime. Internements de masse, arrestations arbitraires, tortures, stérilisations forcées : le sort des Ouïghour·es en Chine ne peut plus être oculté. Au nom de la lutte contre le terrorisme, Pékin tente de mettre au pas ces musulman·es turcophones de la région (...)

    #WeChat #CCTV #QRcode #activisme #censure #journalisme #vidéo-surveillance #écoutes #harcèlement #Islam #prison #santé #surveillance (...)

    ##santé ##minerais

  • Lu menestre Colombe

    Paroles de la chanson :

    E lu menstre Colombe
    ha fatte nu progette
    ha fatte nu progette pe’
    pe’ li disoccupate

    E stetev’attente
    e voi d’la poblazione
    impareteve a legge a scrive pe’
    defendeve da li padrune

    Tutti i disoccupeti da
    mugghieri l’ha separeti
    e glie ha fette nu bullettine a
    confino l’heve mannete

    E stetev’attente...

    Tutti i disoccupeti da
    mugghieri l’ha separeti
    e glie ha fette nu bullettine a
    Germania l’heve mannete

    E stetev’attente...

    Explications de #Terracanto, qui l’interprète dans son nouveau spectacle (conférence chantée sur l’émigration italienne) : « Voix d’Italie, voix migrantes » (https://www.terracanto.org/fr/voix-ditalie-voix-migrantes)

    Paroles de Giuseppe Miriello écrites dans les années Cinquante sur un ancien air de troubadours. Miriello, conteur et militant communiste de la #Basilicate.

    Selon le récit de Giovanna Marini, qui enregistra le chant pendant ses recherches en Basilicate, Giuseppe Miriello aimait à chanter devant l’église de son village pour mettre en garde le peuple contre toutes les malversations politiques et autre formes d’exploitation.
    Il commençait ses chansons par une sorte d’imprécation au Ministre #Colombo, élu de Basilicate qui avait fait carrière et était devenu Ministre du gouvernement de #Démocratie_Chrétienne.
    Pour cette raison, le ministre Colombo était dans l’imaginaire populaire responsable de chaque décision funeste et devint ainsi le bouc-émissaire de Miriello.
    Bien que l’on parle dans la chanson de “Germania”, c’est à dire de l’Allemagne, le chant dénonce l’accord avec la #Belgique, acté par le gouvernement de Démocratie Chrétienne en 1946 même si à l’époque, Colombo n’était pas encore ministre. Pour une personne qui savait à peine lire et écrire, avec une connaissance approximative de la géographie européenne, l’Allemagne représentait tout ce qui se trouvait au nord de l’Italie.

    Alors que dans cet immédiat après-guerre, l’Italie croule sous les dettes, le taux de chômage est très éléve et les matières premières manquent cruellement, la Belgique en revanche possède des sous-sols riches en charbon mais personne pour les exploiter. Les deux États signent donc un accord qui permettra l’envoie hebdomadaire de 2000 #travailleurs_italiens (soit 50.000 en tout) contre des tonnes de #charbon.

    Sur le papier, les #contrats sont alléchants :
    transports gratuits, salaire très digne, logement garanti avec la possibilité future d’un rapprochement familial. On annonce que les travailleurs seront sélectionnés par les bourses du travail, bref tout semble parfait !
    En réalité pourtant, les travailleurs seront triés par les paroisses qui choisissent des hommes dociles, non syndiqués en provenance de l’#Italie_du_Sud, analphabètes pour la plupart : de futurs #mineurs incapables de lire les conditions de leur contrat.
    De fait, le voyage sera une dette que l’ouvrier contracte et qu’il devra rembourser à la sueur de son front, la paye est misérable pour un travail harrassant, les ouvriers s’entassent dans des taudis et personne jamais ne pourra faire venir sa famille. Et la clause la plus honteuse, celles qui les rend littéralement esclaves : il n’est pas possible de laisser le travail avant la première année sous peine de prison.
    C’est dans ces conditions d’absence totale de droits (et donc de garanties) que mûrissent les conditions d’une des plus graves tragédies minières : la catastrophe de #Marcinelle le 8 août 1956 pendant laquelle 262 personnes perdront la vie, dont 136 immigrants italiens. Sur la peau de ces esclaves oubliés se fonde la grande reconstruction des pays européens.
    C’est une véritable #déportation que Miriello dénonce sur un air simple avec des paroles ultra efficaces. Il synthétise le ressenti collectif par l’efficacité propre à la poésie populaire. Le refrain qu’il répète sans cesse sonne comme un puissant et nécessaire #avertissement : “apprenez à lire et à écrire, gens du peuple, pour vous défendre des patrons !”

    https://www.terracanto.org/fr/chants/lu-menestre-colombe

    –---

    Interprétation de #Giovanna_Marini :
    https://www.youtube.com/watch?v=AWB7tCXDAVI

    #chanson #musique #chants_populaires #Italie #musique_et_politique #émigration #éducation #migrations #analphabétisme #illettrisme #mines #extractivisme #histoire #esclavage

    ping @sinehebdo

  • L’étau du tout-numérique se resserre, luttons contre la 5G
    https://reporterre.net/L-etau-du-tout-numerique-se-resserre-luttons-contre-la-5G

    « Ce n’est pas uniquement à la 5G que nous nous opposons, mais à tout un projet de société qui ne cesse de provoquer la dévastation du vivant », écrivent les auteurs de cette tribune, qui appellent à ne pas laisser se dérouler les procès contre les saboteurs d’antennes-relais « dans l’indifférence ». Ce jeudi 9 juillet deux hommes seront jugés par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier, accusés d’avoir incendié le 15 avril dernier un relais téléphonique à Foncine-le-Haut dans le Jura. Ces derniers (...)

    #5G #activisme #écologie #technologisme #minerais

    • Lisons-donc ce que nous dit Sébastien Soriano, président de l’Autorité de régulation des communications et des postes (Arcep) en évoquant le besoin d’une régulation des implantations : « Nous le savons, les réseaux peuvent connaître des débouchés néfastes : usages énergivores, société de surveillance, gabegie consumériste, mainmise des grandes firmes, instrumentalisation géopolitique », et le voila qui place finalement le cadre : « Au risque de déplaire, la France ouvrira pourtant la voie à la 5G. Non pas seulement par un impératif économique ou européen. Mais parce que c’est notre devoir de développer les possibilités d’échange et de partage du pays par l’évolution constante de ses infrastructures de communication. » Tout est dit.