• Le temps des ouvriers. Le temps de l’#usine (1/4)

    Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des « damnés de la terre ».

    Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie « industrielle et commerciale », portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d’ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.
    Surexploitée et inorganisée, cette classe ouvrière primitive, qui oppose à la main de fer de l’industrie naissante des révoltes spontanées et sporadiques, va mettre plusieurs générations à inventer ses propres formes de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel... Dans les années 1820, après des décennies de combats perdus, une classe ouvrière anglaise puissante et combative semble en mesure de faire la révolution.

    Temps complet
    La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve ? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann (Austerlitz, Lénine, Gorki – La révolution à contre-temps) livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, célébrissimes ou méconnues, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’informations. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix à la fois présente et discrète de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un temps à l’autre : celui du travail, compté hier comme aujourd’hui minute par minute, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies, comme le processus de légalisation des syndicats ou du travail à la chaîne. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes, hommes et femmes, « personnages » à part entière dont la passion communicative rythme le récit. On peut citer Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, avec Xavier Vigna comme conseiller scientifique de l’ensemble des épisodes. Cette série documentaire virtuose, où l’expérience intime coexiste avec la mémoire collective, au risque parfois de la contredire, révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.

    https://www.arte.tv/fr/videos/082189-001-A/le-temps-des-ouvriers-1-4

    #documentaire #film_documentaire #film
    #agriculture #cleasning #nettoyage #industrie #industrie_textile #industrialisation #expulsions_forcées #histoire #Ecosse #UK #exode_rural #déplacés_internes #IDPs #histoire #force_de_travail #classe_ouvrière #Highlands #désindustrialisation #compétition #factory_system #esclavage #Crowley #temps #contrôle_du_temps #salaires #profit #filatures #travail_d'enfants #enfants #femmes #New_Lanark #Robert_Owen #silent_monitor #école #Institut_pour_la_formation_du_caractère #paternalisme #contrôle #tyrannie #liberté_de_commerce #grève #émeute #insécurité_sociale #pauvreté #workhouse #criminalisation_de_la_pauvreté #résistance #Enoch #Great_Enoch #John_Ludd #général_Ludd #luddisme #luttes #insurrection #cadence #progrès_technique #accidents_de_travail #Angleterre #insurrection_luddite #massacre_de_Peterloo #odeur #intercheangeabilité #temps_des_ouvriers

    Sur le silent monitor :

    This small four-sided wooden block was known as a ’silent monitor’ and was used by Robert Owen as a means of imposing discipline at his #New_Lanark_Mills.

    Robert Owen was strongly opposed to the use of corporal punishment, so in order to keep discipline at the New Lanark Mills, he devised his own unique system. The ’silent monitors’ were hung next to each worker in the mills, with each side displaying a different colour. ’Bad’ behaviour was represented by the colour black; ’indifferent’ was represented by blue; ’good’ by yellow; and ’excellent’ by white. The superintendent was responsible for turning the monitors every day, according to how well or badly the worker had behaved. A daily note was then made of the conduct of the workers in the ’books of character’ which were provided for each department in the mills.


    https://www.peoplescollection.wales/items/10456

    New Lanark :

    • Le temps des ouvriers (4/4)Le temps de la destruction

      Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen. Dernier volet : dans les années 1930, la classe ouvrière semble plus puissante que jamais. Le succès, en 1936, du Front populaire en France témoigne de cette force. Pourtant, les ouvriers européens vont de défaite en défaite...

      En Espagne, la dictature franquiste, soutenue par Hitler et Mussolini, triomphe en 1939. Puis dans l’Europe asservie, l’Allemagne nazie fait des ouvriers des pays vaincus des « esclaves du XXe siècle » : « travail obligatoire » pour les ouvriers de l’ouest de l’Europe, « extermination par le travail » des juifs, des Tsiganes et des prisonniers de guerre soviétiques.
      Après 1945, la guerre froide génère de nouvelles fractures. En Occident, on achète la paix sociale en améliorant les conditions de vie et de travail dans la plus pure tradition fordiste. À l’Est, le pouvoir est confisqué par des partis uniques qui prétendent représenter les ouvriers tout en les privant des libertés syndicales avec le soutien de l’URSS et de ses tanks. L’espoir renaît dans les années 1970, qui voient fleurir les utopies révolutionnaires, des Lip à Solidarnosc. Mais c’est un chant du cygne. Avec son cortège de misère et de chômage, la désindustrialisation a commencé.

      Temps complet
      La classe ouvrière a-t-elle disparu, ou simplement changé de forme, de nom, de rêve ? Conciliant l’audace et la rigueur historique, l’humour et l’émotion, le détail signifiant et le souffle épique, Stan Neumann ("Austerlitz", « Lénine »", ""Gorki"" – ""La révolution à contre-temps") livre une éblouissante relecture de trois cents ans d’histoire. Faisant vibrer la mémoire des lieux et la beauté des archives, célébrissimes ou méconnues, il parvient à synthétiser avec fluidité une étonnante quantité d’information. Les séquences d’animation, ludiques et inventives, et un commentaire dit par la voix à la fois présente et discrète de Bernard Lavilliers permettent de passer sans se perdre d’un temps à l’autre : celui du travail, compté hier comme aujourd’hui minute par minute, celui des grands événements historiques, et celui, enfin, des changements sociaux ou techniques étalés parfois sur plusieurs décennies, comme le processus de légalisation des syndicats ou du travail à la chaîne. En parallèle, le réalisateur donne la parole à des ouvriers et ouvrières d’aujourd’hui et à une douzaine d’historiens et philosophes, hommes et femmes, « personnages » à part entière dont la passion communicative rythme le récit. On peut citer Jacques Rancière, Marion Fontaine, Alessandro Portelli, Arthur McIvor, Stefan Berger, avec Xavier Vigna comme conseiller scientifique de l’ensemble des épisodes. Cette série documentaire virtuose, où l’expérience intime coexiste avec la mémoire collective, au risque parfois de la contredire, révèle ainsi combien nos sociétés contemporaines ont été façonnées par l’histoire des ouvriers.

      https://www.arte.tv/fr/videos/082189-004-A/le-temps-des-ouvriers-4-4

      #poing_levé #Front_populaire #Espagne #Fígols #mujeres_libres #guerre_d'Espagne #mineurs #alcolisme #violence_domestique #expulsions_collectives #travailleurs_étrangers #Volkswagen #nazisme #extermination_par_le_travail #Berlin #Pologne #Hongrie #superflu #rock_and_roll #mai_68 #Sochaux #Lip #Solidarność #Solidarnosc #Anna_Walentynowicz #printemps_de_Prague #NUM #autonomie_ouvrière #Arthur_McIvor #Margareth_Thatcher #muséification #désindustrialisation #invisibilisation #uberisation

  • Judge orders release of migrant children despite challenges presented by pandemic
    #Covid-19#US#liberation#mineur#migrant#migration

    https://www.nbcnews.com/news/us-news/judge-orders-release-migrant-children-despite-challenges-presented-pandemic

    A federal judge on Friday ruled that the Trump administration was again violating a longstanding agreement that compels the government to release migrant children detained at the border within 20 days and ordered the minors be released.

  • Asile : bilan en #France et en Europe pour #2019

    #Eurostat a publié le 3 mars 2020 des données relatives aux demandes d’asile, aux décisions prises et aux demandes en instance pour 2019. Cela complète des données publiées par le ministère de l’intérieur, l’#OFII et la #CNDA en janvier et permet de dresser une #cartographie de la demande d’asile en France et en Europe.
    Demandes d’asile en France : trois chiffres différents

    La particularité de la France est qu’elle ne comptabilise pas les demandes de la même manière que les autres pays européens et qu’il existe trois ou quatre données différentes.

    L’OFPRA comptabilise les demandes introduites auprès de lui, cela comprend les demandes des réinstallés qui sont,en pratique sinon en droit, exemptées d’enregistrement en GUDA, les réexamens et les demandes des « Dublinés » arrivés au terme de la procédure et qui peuvent introduire une demande OFPRA (les « requalifiés »)
    A partir de ces données, le ministère de l’intérieur transmet des donnés à Eurostat en retirant les demandes des réinstallés. Les données sont alors arrondies.
    L’OFII et le ministère de l’intérieur publient le nombre de demandes enregistrées dans les guichets unique des demandes d’asile ( GUDA) ainsi que le nombre de demandes enregistrées les années précédentes comme Dublinées qui à l’issue de la procédure, peuvent saisir l’OFPRA.

    En 2019, selon ces différentes sources, 119 915 (Eurostat), 123 530 (OFPRA), 143 040 (ministère de l’intérieur et OFII) premières demandes (mineurs compris) ont été enregistrées ou introduites soit une hausse de 10 à 11% des demandes par rapport à l’année précédente. S’ajoutent pour le chiffres du ministère de l’intérieur , 16 790 « requalifications » des années précédentes soit 171 420 demandes. Ce nombre est un nouveau record.

    Si on reprend les statistiques précédemment publiées, environ 135 000 personnes adultes ont été l’objet d’une procédure Dublin depuis 2016, environ 75 000 ont finalement accédé à la procédure OFPRA, près de 13 000 ont été transférées, un peu plus de 30 000 sont toujours dans cette procédure et près de 19 000 ont un destin indéterminé (une bonne part d’entre elles sont considérées en fuite)

    Selon le ministère de l’intérieur, un peu plus de 110 000 premières demandes adultes ont été enregistrées par les GUIDA. 39 630 étaient au départ « Dublinées » mais un peu plus de 9 000 ont vu leur demande « requalifiée en cours d’année. A la fin de l’année 51 360 demandes enregistrées en 2019 étaient en procédure normale et 37 770 en procédure accélérée (soit 26%). Si on ajoute à ce nombre, celui des requalifiés des années précédentes et les réexamens adultes, le nombre de demandes adultes est de 134 380 dont 31% sont en procédure accélérée et 25% Dublinées

    Nationalités de demandeurs d’asile

    L’Afghanistan est redevenu le premier pays de provenance des demandeurs d’asile avec selon Eurostat 10 140 demandes, principalement le fait d’adultes. Viennent ensuite deux pays considérés comme sûrs avec l’Albanie ( 9 235) et la Géorgie (8 280 demandes). La Guinée, le Bangladesh et la Côte d’Ivoire complètent le quintet de tête.

    Demandes d’asile des mineurs non accompagnés

    Le nombre de demandes des mineurs non-accompagnés est de 755 en 2019 contre 690 en 2018 soit une « hausse » de 9,4%. La première nationalité est l’Afghanistan avec 207 demandes suivi de la RDC, de la Guinée et du Burundi (vraisemblablement Mayotte).

    Réinstallations

    Le Gouvernement s’était engagé à accueillir 10 000 personnes réinstallées en 2018-2019. il a presque réalisé son objectif puisque 9 684 personnes sont arrivées dont 4 652 en 2019. La première nationalité est la Syrie avec plus de 6 600 personnes (en provenance de Turquie, du Liban et de Jordanie) , suivie de loin par le Soudan (1 372 en provenance principalement du Tchad) , l’Erythrée (474 en provenance du Niger et d’Égypte), la Centrafrique (464 en provenance du Tchad) et du Nigeria (261 en provenance du Niger)

    Décisions prises par l’OFPRA

    Selon le ministère de l’intérieur, l’OFPRA a pris près de 96 000 décisions hors mineurs accompagnants, dont 14 066 reconnaissances du statut de réfugié et 8 466 protections subsidiaires, soit un taux d’accord de 23.6% qui est en baisse par rapport à 2018.

    Les statistiques fournies par Eurostat sont nettement différentes puisque le nombre de décisions adultes est de 87 445 avec 9395 statuts de réfugiés et 8085 PS soit 20% d’accord. Cela s’explique par le fait que l’OFPRA comptabilise les statuts de réfugiés reconnus à des mineurs à titre personnel parmi les décisions « adultes » et par l’inclusion des personnes réinstallées (ce qui fait une différence non négligeable de 5 500 décisions).

    Comme pour les demandes d’asile, l’Afghanistan est la première nationalité à qui est octroyée une protection avec 4 660 décisions dont 4 235 protections subsidiaires (soit 60,3% d’accords). Malgré la baisse de la demande, le Soudan est la deuxième nationalité avec 1 915 protections (soit 59%). La Syrie arrive troisième avec 1 145 protections (sans compter les personnes réinstallées au nombre de 2 435 selon le HCR). A l’inverse, les trois pays comptabilisant le plus grand nombre de rejets sont l’Albanie (7 125, soit 6,1% d’accord), la Géorgie (7 080, soit 3,2% d’accord) et la Guinée ( 5 920, soit 10,1%).

    Quant aux décisions prises pour les mineurs, le taux d’accord est de 67% variant de 100% pour le Yemen, 95% pour le Burundi, 83% pour l’Afghanistan. En comptant les annulations CNDA le taux d’accord est de 82%.

    Une année exceptionnelle pour la CNDA

    La Cour nationale du droit d’asile qui a publié un rapport d’activité a quant à elle enregistré un peu plus de 59 000 recours dont 42% devaient être jugés en cinq semaines.

    La principale nationalité qui a déposé des recours est l’Albanie suivie de la Géorgie de la Guinée,du Bangladesh et de l’ Afghanistan.

    La répartition régionale réserve quelques surprises avec un poids relatif de certaines régions plus important que celui des demandes d’asile (notamment pour la Bourgogne Franche Comté et l’Occitanie). Il s’agit de régions où les ressortissants de pays d’origine sûrs sont assez nombreux.

    Le nombre de demandes et de décisions sur l’aide juridictionnelle est assez logiquement à la hausse avec plus de 51 000 demandes. Le bureau d’aide juridictionnelle a pris un nombre équivalent de décisions, favorables pour 94% des cas (contre 96% en 2018 , ce qui montre l’impact de la disposition de la loi obligeant à formuler cette demande dans un délai de quinze jours).

    La CNDA a pris un nombre record de 66 464 décisions dont 44 171 après une audience collégiale ou de juge unique et plus de 22 000 ordonnances, soit 33.5% des décisions.

    Pour les décisions prises après une audience, le taux d’annulation est de 35% en collégiale, de 23% pour celles à juge unique.

    Le délai moyen constaté pour les premières est de 294 jours, de 120 jours pour les secondes. Le délai moyen constaté est de 218 jours donc on peut déduire que les ordonnances sont prises dans un délai de 169 jours

    Le « stock » de dossiers s’est réduit à 29 245 dossiers (soit environ 35 000 personnes, mineurs compris) contre 36 388 en 2018. En conséquence, le délai moyen prévisible est de 5 mois et 9 jours. Cette baisse contraste avec l’augmentation sensible à l’ofpra (58 000 dossiers adultes en novembre).

    En ce qui concerne les nationalités, le plus grand nombre de décisions ont été prises pour des demandes albanaises, géorgiennes, ivoiriennes, guinéennes et haïtiennes. la Guinée devient la première. nationalité pour le nombre de reconnaissances du statut devant le Soudan et la Syrie (principalement des requalifications) Mais ce sont les Afghans avec 1 729 protections dont 1 208 PS , à qui la CNDA accorde le plus de protections (75% d’annulation) . A l’inverse, le taux d’accord est de 3% pour la Géorgie et de 1% pour la Chine (vraisemblablement massivement par ordonnances)

    On peut estimer le nombre de décisions définitives. Le taux d’accord est alors de 35% contre 41% en 2019.

    A la fin de l’année 2019 environ 110 000 demandes étaient en cours d’instruction à l’OFPRA ou la CNDA avec un nombre très important de dossiers afghans et bangladais.

    Un dispositif d’accueil saturé ?

    En données brutes, selon l’OFII, le dispositif national d’accueil comptait 81 866 places stables fin 2019 . Parmi elles, 78 105 soit 95.4% étaient occupées. 73 468 personnes sont entrées dans un lieu contre 73 396 en 2018 dont 13 372 Afghans et 65 079 en sont sorties (contre 66 006 en 2018)

    Parmi les 71 805 places, 53 319 sont occupées par des demandeurs à l’OFPRA, 7 201 par des Dubliné·e·s (soit à peine 20% de cette catégorie), 12 306 par des réfugié·e·s et 5 279 par des débouté·e·s. Les personnes « en présence indue » représente 12.3% des places.

    Mais à regarder de plus près, ces chiffres semblent erronées. D’abord parce que le parc géré par l’OFII est en diminution (81 866 contre 93 000 en 2018) car il a été décidé d’exclure les places CAES et les hébergement non stables (hôtels). Mais le bât blesse encore plus lorsque l’on compare les données du ministère et celle de l’OFII : il manque ainsi plus de 2 360 places de CADA, 369 places de PRADHA et 600 places d’HUDA stables (les hôtels avoisinant 11 000 places)

    Dès lors, si on rapporte le nombre de personnes présentes à celui des places autorisées fourni par le ministère, le taux d’occupation dans les CADA est de 90% et même en deçà dans trois régions (AURA, Nouvelle Aquitaine, et Occitanie) et de 93% au total (soit 7 000 places vacantes ou non répertoriées à la fin de l’année). En clair, c’est la confirmation qu’il y a un sérieux problème d’attribution des places CADA (et des CPH) . Surtout la moitié des personnes qui demandent asile ne sont pas hébergées avec des grandes variations entre régions (71.5% en Ile-de-France et 12% en Bourgogne-Franche-Comté)

    La France au coude à coude avec l’Allemagne.

    Pour la première fois depuis 2012, la France a enregistré plus de premières demandes que l’Allemagne : 143 030 contre 142 450. C’était déjà le cas pour les premières demandes adultes depuis 2018 mais le nombre de mineurs était nettement plus important outre-Rhin. L’Espagne, qui est devenue le troisième pays d’accueil en Europe, compte plus de premières demandes adultes que l’Allemagne. En revanche, l’Allemagne reste en tête si on comptabilise les réexamens. Le nombre de demandes d’asile en Italie a diminué de moitié tandis que la Grèce connait une forte hausse avec 77 200 demandes.

    Quant aux décisions de première instance, l’Italie a « déstocké » massivement en prenant plus de 88 000 décisions adultes dépassant légèrement la France. L’Espagne a délivré des statuts humanitaires aux nombreux vénézuéliens qui ont demandé asile.

    Enfin la situation est contrastée en ce qui concerne les demandes d’asile en instance. L’Italie a diminué de moitié ce nombre, L’Allemagne l’a réduit de 40 000 tandis que l’Espagne et la Grèce ont dépassé les 100 000 demandes en instance. La France qui frôle les 80 000 dossiers en instance à l’OFPRA (donc sans compter les 50 000 Dublinés en cours d’instruction) a connu une forte hausse.

    https://www.lacimade.org/asile-bilan-de-lasile-en-france-et-en-europe2019
    #asile #statistiques #chiffres #visualisation (mais elle est tellement moche que ça fait mal aux yeux...) #Dublin #recours #demandes_d'asile #nationalité #MNA #mineurs_non_accompagnés #réinstallation #décisions #accueil #hébergement #taux_d'acceptation

    ping @reka @isskein @karine4

    • Dispositif d’#accueil des demandeurs d’asile : état des lieux 2020

      Etat des lieux des dispositifs d’accueil et d’hébergement dédiés aux personnes demanderesses d’asile et réfugiées.

      43 600 PLACES DE CADA
      Au 1er janvier 2020, le dispositif national d’accueil compte environ 43 600 places autorisées de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (#CADA). Le parc est principalement situé en Ile- de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est. Cependant, ce sont les régions Pays de la Loire, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Occitanie qui ont connu le plus grand nombre de créations. Le principal opérateur est #ADOMA devant #COALLIA, #FTDA, #Forum_réfugiés-Cosi. A l’occasion des appels à création des dernières années , le groupe #SOS et #France_Horizon ont développé un réseau important.

      Selon le ministère de l’intérieur, le dispositif est destiné à accueillir des personnes dont la demande est en procédure normale et les plus vulnérables des personnes en procédure accélérée

      64 500 PLACES D’AUTRES LIEUX D’HÉBERGEMENT (APPELÉS GÉNÉRIQUEMENT #HUDA)
      Pour pallier le manque de places de CADA, un dispositif d’#hébergement_d’urgence_des_demandeurs_d’asile (HUDA) s’était développé au cours des décennie 2000 et 2010. Ce dispositif est géré régionalement. Il est très développé en Auvergne-Rhône-Alpes et dans le Grand Est et a intégré en 2019 les 6 000 places d’#ATSA qui naguère était géré par le ministère et l’#OFII central et la majorité des places dites CHUM qui existaient en Ile-de-France. Selon la circulaire du 31 décembre 2018, ce dispositif est destiné à accueillir des personnes en #procédure_accélérée ou Dublinées. 36% des places sont des nuitées d’hôtel notamment à Paris, à Lyon, à Marseille ou à Nice. Une information du ministère de l’intérieur du 27 décembre 2019 veut réduire cette part à 10% en ouvrant des structures stables.

      Mis en place pour orienter des personnes vivant dans le campement de la Lande à Calais et développé pour son démantèlement, le dispositif des centres d’accueil et d’orientation (#CAO) a compté selon le ministère de l’intérieur 10 000 places dont 2 000 ont été dédiés à des mineurs entre novembre 2016 et mars 2017. Ce dispositif a été rattaché budgétairement depuis 2017 aux crédits de la mission asile et immigration (BOP 303) et est géré depuis par l’OFII. Ces places sont intégrés dans le dispositif HUDA

      5 351 places ont été créées dans le cadre d’un programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (#PRAHDA). Lancé par appel d’offres en septembre 2016 remporté pour tous les lots par ADOMA, il consiste en grande partie en des places situées dans d’anciens #hôtels formule 1, rachetés au groupe #Accor. Ces places, gérées par l’OFII, accueillent pour moitié des personnes isolées, qui ont demandé l’asile ou qui souhaitent le faire et qui n’ont pas été enregistrées. Ce dispositif s’est spécialisé dans beaucoup de lieux dans l’hébergement avec #assignation_à_résidence des personnes Dublinées notamment ceux situés à proximité d’un #pôle_régional_Dublin. Cependant des personnes dont la demande est examinée à l’OFPRA ou à la CNDA y sont également logées.

      Dernier dispositif mis en place en 2017 mais destiné aux personnes qui souhaitent solliciter l’asile, les #centres_d’accueil_et_d’étude_de_situations (#CAES) comptent environ 3000 places. Leur particularité est un séjour très bref (en théorie un mois, deux mois en réalité) et d’avoir un accès direct aux #SPADA.

      L’ensemble des structures sont des lieux d’hébergement asile où l’accueil est conditionné à la poursuite d’une demande d’asile. Des arrêtés du ministre de l’intérieur en fixent le cahier des charges, le règlement intérieur et le contrat de séjour. L’OFII décide des entrées, des sorties et des transferts et les personnes qui y résident sont soumises à ces prescriptions, notamment à ne pas les quitter plus de sept jours sans autorisation ou peuvent y être assignées à résidence.

      Enfin, environ 1000 places de #DPAR sont destinées à l’assignation à résidence des déboutées du droit d’asile sur orientation des préfets et de l’OFII. Ces structures sont financées par une ligne budgétaire distincte des autres lieux.

      PLUS DE 8 700 PLACES DE #CPH POUR LES BÉNÉFICIAIRES DE PROTECTION INTERNATIONALE.
      Historiquement, première forme de lieu d’accueil lié à l’asile, le centre provisoires d’hébergement accueille des réfugié·e·s et des bénéficiaires de la protection subsidiaire. Limité pendant vingt ans à 1 083 places, le dispositif a connu un doublement avec la création de 1 000 places supplémentaires en 2017. 3 000 places supplémentaires ont été créées en 2018 et 2000 autres en 2019 soit 8 710 places.

      Pour accélérer les arrivées de personnes réinstallées, l’État a mis en place des centres de transit d’une capacité de 845 places au total.

      En tout le dispositif d’accueil dédié compte plus de 108 000 places. Selon l’OFII, il est occupé à 97% soit 87 000 personnes hébergées dont 75% ont une demande d’asile en cours d’examen.

      Cependant il reste en-deça des besoins d’hébergement car le nombre de demandeurs d’asile en cours d’instance bénéficiant des conditions d’accueil est de 152 923 en octobre 2019 contre 127 132 en mai 2018. Une partie des places (environ 25%) est occupée par des personnes qui ne sont pas encore ou plus demanderesses d’asile (demandes d’asile non enregistrées dans les CAES, bénéficiaires de la protection internationale ou déboutées). Malgré la création massive de places, le dispositif national d’accueil n’héberge que les deux cinquièmes des personnes. En conséquence, plus de 70 000 personnes perçoivent le montant additionnel de l’allocation pour demandeur d’asile de 7,40€ par jour pour se loger. Environ 20 000 autres sont dépourvues de ces conditions car ayant demandé l’asile plus de 90 jours après leur arrivée, ayant formulé une demande de réexamen ou sont considérés en fuite.

      https://www.lacimade.org/schemas-regionaux-daccueil-des-demandeurs-dasile-quel-etat-des-lieux

      #Dublinés

  • Cities must act

    40,000 people are currently trapped on the Aegean islands, forced to live in overcrowded camps with limited medical services and inadequate sanitation.

    #Glasgow, sign this petition from @ActMust
    @ScotlandMustAct
    demanding relocation from the islands.

    https://twitter.com/scotrefcouncil/status/1253348493332267009

    #Ecosse #UK #villes-refuge #Glasgow #migrations #asile #réfugiés #Grèce #relocalisation #pétition

    –---

    Ajouté à la métaliste sur les villes-refuge :
    https://seenthis.net/messages/759145

    ping @isskein @karine4

    • #CitiesMustAct (qui fait partie de la #campagne #EuropeMustAct)

      #CitiesMustAct is a bold new campaign asking the citizens, councils and mayors of European towns and cities to pledge their support for the immediate relocation of asylum seekers on the Greek islands.

      In our previous campaigns we pushed for change on the EU level. From our interaction with EU leaders we have learned that they are hesitant or even unable to act because they believe that there is no broad support for helping refugees among European citizens. Let’s prove them wrong!

      On the 30th of March, the Mayor and citizens of Berlin pledged to take in 1,500 refugees. Now we are asking cities and towns across Europe to join Berlin in offering sanctuary to refugees in overcrowded camps on the Greek mainland and islands.

      As COVID-19 threatens a health crisis in densely overcrowded camps, we must act now to relieve pressure on these horrendous camps.

      Whilst cities may not have the legislative power to directly relocate refugees themselves, #CitiesMustAct will send a powerful message of citizen solidarity that governments and the EU can’t ignore!

      Join us in spreading the #CitiesMustAct campaign across Europe - join us today!


      http://www.europemustact.org/citiesmustact

    • Cities lobby EU to offer shelter to migrant children from Greece

      #Amsterdam, #Barcelona and #Leipzig among cities calling for action to ease humanitarian crisis

      Ten European cities have pledged shelter to unaccompanied migrant children living in desperate conditions on Greek island camps or near the Turkish border.

      Amsterdam, Barcelona and Leipzig are among the cities that have written to European Union leaders, saying they are ready to offer a home to vulnerable children to ease what they call a rapidly worsening humanitarian crisis in Greece.

      “We can provide these children with what they now so urgently need: to get out of there, to have a home, to be safe, to have access to medical care and to be looked after by dedicated people,” the letter states.

      But the cities can only make good on their pledge if national governments agree. Seven of the 10 local government signatories to the letter are in countries that have not volunteered to take in children under a relocation effort launched by the European commission in March.

      #Rutger_Groot_Wassink, Amsterdam’s deputy mayor for social affairs, said it was disappointing the Dutch government had declined to join the EU relocation scheme. He believes Dutch cities could house 500 children, with “30-35, maybe 40 children” being brought to Amsterdam.

      “It’s not that we can send a plane in and pick them up, because you need the permission of the national government. But we feel we are putting pressure on our national government, which has been reluctant to move on this issue,” he said.

      The Dutch government – a four-party liberal-centre-right coalition – has so far declined to join the EU relocation effort, despite requests by Groot Wassink, who is a member of the Green party.

      “It might have something to do with the political situation in the Netherlands, where there is a huge debate on refugees and migrants and the national government doesn’t want to be seen as refugee-friendly. From the perspective of some of the parties they feel that they do enough. They say they are helping Greece and of course there is help for Greece.”

      If the Dutch government lifted its opposition, Groot Wassink said transfers could happen fairly quickly, despite coronavirus restrictions. “If there is a will it can be done even pretty soon,” he said.

      Ten EU countries – Belgium, Bulgaria, France, Croatia, Finland, Germany, Ireland, Portugal, Luxembourg and Lithuania – have pledged to take in at least 1,600 lone children from the Greek islands, just under a third of the 5,500 unaccompanied minors estimated to be in Greece.

      So far, only a small number have been relocated: 12 to Luxembourg and 47 to Germany.

      The municipal intervention chimes with comments from the German Social Democrat MEP Brigit Sippel, who said earlier this month that she knew of “cities and German Länder who are ready … tomorrow, to do more”. The MEP said Germany’s federal government was moving too slowly and described the initial transfer of 47 children as “ridiculous”.

      Amsterdam, with Utrecht, organised the initiative through the Eurocities network, which brings together more than 140 of the continent’s largest municipalities, including 20 UK cities. The UK’s home secretary, Priti Patel, has refused calls to take in lone children from the Greek islands.

      Groot Wassink said solidarity went beyond the EU’s borders. He said: “You [the UK] are still part of Europe.”

      https://www.theguardian.com/world/2020/apr/24/cities-lobby-eu-to-offer-shelter-to-migrant-children-from-greece
      #Barcelone #îles #vulnérabilité #enfants #MNA #mineurs_non_accompagnés

    • Migrants and mayors are the unsung heroes of COVID-19. Here’s why

      - Some of the most pragmatic responses to COVID-19 have come from mayors and governors.
      - The skills and resourcefulness of refugees and migrants are also helping in the fight against the virus.
      - It’s time for international leaders to start following suit.

      In every crisis it is the poor, sick, disabled, homeless and displaced who suffer the most. The COVID-19 pandemic is no exception. Migrants and refugees, people who shed one life in search for another, are among the most at risk. This is because they are often confined to sub-standard and overcrowded homes, have limited access to information or services, lack the financial reserves to ride out isolation and face the burden of social stigma.

      Emergencies often bring out the best and the worst in societies. Some of the most enlightened responses are coming from the world’s governors and mayors. Local leaders and community groups from cities as diverse as #Atlanta, #Mogadishu (https://twitter.com/cantoobo/status/1245051780787994624?s=12) and #Sao_Paulo (https://www.docdroid.net/kSmLieL/covid19-pmsao-paulo-city-april01-pdf) are setting-up dedicated websites for migrants, emergency care and food distribution facilities, and even portable hand-washing stations for refugees and internally displaced people. Their actions stand in glaring contrast to national decision-makers, some of whom are looking for scapegoats.

      Mayors and city officials are also leading the charge when it comes to recovery. Global cities from #Bogotá (https://www.eltiempo.com/bogota/migrantes-en-epoca-de-coronavirus-en-bogota-se-avecina-una-crisis-478062) to #Barcelona (https://reliefweb.int/report/spain/barcelonas-show-solidarity-time-covid-19) are introducing measures to mitigate the devastating economic damages wrought by the lockdown. Some of them are neutralizing predatory landlords by placing moratoriums on rent hikes and evictions. Others are distributing food through schools and to people’s doorsteps as well as providing cash assistance to all residents, regardless of their immigration status.

      Cities were already in a tight spot before COVID-19. Many were facing serious deficits and tight budgets, and were routinely asked to do ‘more with less’. With lockdowns extended in many parts of the world, municipalities will need rapid financial support. This is especially true for lower-income cities in Africa, South Asia and Latin America where migrants, refugees and other vulnerable groups risk severe hunger and even starvation. They also risk being targeted if they try and flee. International aid donors will need to find ways to direct resources to cities and allow them sizeable discretion in how those funds are used.

      Philanthropic groups and city networks around the world are rapidly expanding their efforts to protect and assist migrants and refugees. Take the case of the #Open_Society_Foundations, which is ramping up assistance to New York City, Budapest and Milan to help them battle the pandemic while bolstering safety nets for the most marginal populations. Meanwhile, the #Clara_Lionel_and_Shawn_Carter_Foundations in the US have committed millions in grants to support undocumented workers in Los Angeles and New York (https://variety-com.cdn.ampproject.org/c/s/variety.com/2020/music/news/rihanna-jay-z-foundations-donate-million-coronavirus-relief-1203550018/amp). And inter-city coalitions, like the #US_Conference_of-Mayors (https://www.usmayors.org/issues/covid-19) and #Eurocities (http://www.eurocities.eu/eurocities/documents/EUROCITIES-reaction-to-the-Covid-19-emergency-WSPO-BN9CHB), are also helping local authorities with practical advice about how to strengthen preparedness and response.

      The truth is that migrants and refugees are one of the most under-recognized assets in the fight against crises, including COVID-19. They are survivors. They frequently bring specialized skills to the table, including expertise in medicine, nursing, engineering and education. Some governments are catching on to this. Take the case of Portugal, which recently changed its national policies to grant all migrants and asylum seekers living there permanent residency, thus providing access to health services, social safety nets and the right to work. The city of #Buenos_Aires (https://www.lanacion.com.ar/sociedad/coronavirus-municipios-provincia-buenos-aires-sumaran-medicos-nid234657) authorized Venezuelan migrants with professional medical degrees to work in the Argentinean healthcare system. #New_York (https://www.governor.ny.gov/news/no-20210-continuing-temporary-suspension-and-modification-laws-relating), #New_Jersey (https://www.nj.gov/governor/news/news/562020/20200401b.shtml) and others have cleared the way for immigrant doctors without US licenses to provide patient care during the current pandemic.

      There are several steps municipal governments, businesses and non-governmental organizations should take to minimize the impacts of COVID-19 on migrants and displaced people. For one, they need to clearly account for them in their response and recovery plans, including ensuring free access to healthy food and cash assistance. Next, they could strengthen migrant associations and allow qualified professionals to join the fight against infectious disease outbreaks. What is more, they could ensure access to basic services like housing, electricity, healthcare and education - and information about how to access them in multiple languages - as Portugal has done.

      Mayors are on the frontline of supporting migrants and refugees, often in the face of resistance from national authorities. Consider the experience of Los Angeles’s mayor, #Eric_Garcetti (https://losangeles.cbslocal.com/2020/04/08/coronavirus-garcetti-relief-businesses-immigrants), who recently called on the US Congress to provide rapid relief to roughly 2.5 million undocumented immigrants in California. Or the mayor of Uganda’s capital #Kampala, #Erias_Lukwago (https://www.monitor.co.ug/News/National/Opposition-gives-out-food-to-poor-despite-Museveni-ban/688334-5518340-hd23s8/index.html), who has resorted to distributing food himself to poor urban residents despite bans from the central government. At the same time, #Milan ’s mayor, #Giuseppe_Sala (https://www.corriere.it/economia/finanza/20_aprile_13/sala-sindaci-europei-alla-crisi-si-risponde-piu-solidarieta-attenzione-citt), wrote to the European Union to urgently request access to financial aid. These three mayors also lead the #Mayors_Migration_Council, a city coalition established to influence international migration policy and share resources (https://docs.google.com/document/u/1/d/e/2PACX-1vRqMtCR8xBONCjntcDmiKv0m4-omNzJxkEB2X2gMZ_uqLeiiQv-m2Pb9aZq4AlDvw/pub) with local leaders around the world.

      The truth is that refugees, asylum seekers and displaced people are not sitting idly by; in some cases they are the unsung heroes of the pandemic response. Far from being victims, migrants and displaced people reflect the best of what humanity has to offer. Despite countless adversities and untold suffering, they are often the first to step up and confront imminent threats, even giving their lives (https://www.nytimes.com/2020/04/08/world/europe/coronavirus-doctors-immigrants.html) in the process. The least we can all do is protect them and remove the obstacles in the way of letting them participate in pandemic response and recovery. Mayors have got this; it’s now time for national and international decision-makers to follow suit.

      https://www.weforum.org/agenda/2020/04/migrants-and-mayors-are-the-unsung-heroes-of-covid-19-heres-why
      #Mogadisho

      signalé par @thomas_lacroix

    • *Bologna: il Consiglio comunale per la regolarizzazione dei

      migranti irregolari*
      Il Consiglio Comunale di Bologna oggi ha approvato, con 18 voti favorevoli e 6 contrari, un ordine del giorno per ottenere un provvedimento di regolarizzazione dei migranti attualmente soggiornanti in territorio italiano in condizione di irregolarità originaria o sopravvenuta, con la massima tempestività, data l’emergenza sanitaria in corso.

      L’ordine del giorno è stato presentato dal consigliere Federico Martelloni (Coalizione civica) e firmato dai consiglieri Clancy (Coalizione civica), Frascaroli (Città comune), Palumbo (gruppo misto-Nessuno resti indietro), Errani, Persiano, Campaniello, Mazzoni, Li Calzi, Colombo (Partito Democratico), Bugani, Piazza, Foresti (Movimento 5 stelle). Ecco il testo :

      “Il Consiglio Comunale di Bologna, a fronte dello stato di emergenza sanitaria da Covid-19 in corso e delle misure assunte dal Governo nazionale e dalle Giunte locali per contrastarne la diffusione e limitarne l’impatto sulla popolazione attualmente presente sul territorio. Ritenuto che non trova spazio nell’odierno dibattito pubblico, segnato dalla predetta emergenza, l’esigenza di assumere provvedimenti che sanino la posizione dei migranti che soggiornano irregolarmente nel nostro Paese, tema oggetto dell’ordine del giorno votato il 23 dicembre 2019 dalla Camera dei Deputati in sede di approvazione della legge di bilancio, adottato col fine di produrre molteplici benefici per la collettività , a partire dal fatto che: a) si offrirebbe l’opportunità di vivere e lavorare legalmente nel nostro Paese a chi già si trova sul territorio ma che , senza titolo di soggiorno , è spesso costretto per sopravvivere a rivolgersi ai circuiti illeciti ; b) si andrebbe incontro ai tanti datori di lavoro che , bisognosi di personale, non possono assumere persone senza documenti , anche se già formati, e ricorrono al lavoro in nero ; c) si avrebbero maggiore contezza – e conseguentemente controllo – delle presenze sui nostri territori di alcune centinaia di migliaia di persone di cui poco o nulla si sa , e, conseguentemente, maggiore sicurezza per tutti.

      Dato atto chetale esigenza è stata ribadita, alla vigilia della dichiarazione dello stato di pandemia, dalla ministra dell’interno Lamorgese in data 15 gennaio 2020, in Risposta a interrogazione orale, confermando che “L’intenzione del Governo e del Ministero dell’Interno è quella di valutare le questioni poste all’ordine del giorno che richiamavo in premessa, nel quadro più generale di una complessiva rivisitazione delle diverse disposizioni che incidono sulle politiche migratorie e sulla condizione dello straniero in Italia” (resoconto stenografico della seduta della Camera dei Deputati del 15 gennaio 2020, pag. 22).Tenuto conto che il tema della regolarizzazione degli stranieri irregolarmente soggiornanti diventa ancor più rilevante e urgente nella contingenza che ci troviamo ad attraversare, come giustamente rimarcato nell’Appello per la sanatoria dei migranti irregolari al tempo dei Covid-19, elaborato e sottoscritto da centinaia di associazioni (visibile al seguente indirizzo: https://www.meltingpot.org/Appello-per-la-sanatoria-dei-migranti-irregolari-ai-tempi.html#nb1), atteso che alle buone ragioni della sanatoria si aggiungono , oggi, anche le esigenze di tutela della salute collettiva, compresa quella delle centinaia di migliaia di migranti privi del permesso di soggiorno, che non hanno accesso alla sanità pubblica. Considerato che l’Appello richiamato al punto che precede giustamente sottolinea che il migrante irregolare:-non è ovviamente iscritto al Sistema Sanitario Nazionale e di conseguenza non dispone di un medico di base, avendo diritto alle sole prestazioni sanitarie urgenti ;-non si rivolge alle strutture sanitarie nei casi di malattia lieve, mentre, nei casi più gravi non ha alternativa al presentarsi al pronto soccorso , il che contrasterebbe con tutti i protocolli adottati per contenere la diffusione del virus. – è costretto a soluzioni abitative di fortuna , in ambienti spesso degradati e insalubri, condivisi con altre persone .Considerato,in definitiva,che i soggetti “invisibili” sono per molti aspetti più esposti al contagio del virus e più di altri rischiano di subirne le conseguenze sia sanitarie, per la plausibile mancanza di un intervento tempestivo, sia sociali, per lo stigma cui rischiano di essere sottoposti a causa di responsabilità e inefficienze non loro ascrivibili .Assunto che iniziative di tal fatta sono all’ordine del giorno anche in altri paesi dell’Unione, avendo il governo del Portogallo già approvato una sanatoria per l’immediata regolarizzazione di tutti i migranti in attesa di permesso di soggiorno che avessero presentato domanda alla data di dichiarazione dell’emergenza Coronavirus, per consentirne l’accesso al sistema sanitario nazionale, all’apertura di conti correnti bancari; alle misure economiche straordinarie di protezione per persone e famiglie in condizioni di fragilità ; alla regolarizzazione dei rapporti di lavoro .Condivide l’urgenza di intercettare centinaia di migliaia di persone attualmente prive di un regolare permesso di soggiorno, per contenere il loro rischio di contrarre il virus; perché possano con tranquillità usufruire dei servizi della sanità pubblica nel caso di sintomatologia sospetta; perché non diventino loro malgrado veicolo di trasmissione del virus, con tutte le nefaste conseguenze che possono derivarne nei territori, incluso il territorio di Bologna.

      Invita il Sindaco e la Giunta a dare massima diffusione, anche attraverso i canali di comunicazione istituzionale, agli appelli e alle iniziative finalizzate ad ottenere un provvedimento di regolarizzazione dei migranti attualmente soggiornanti in territorio italiano in condizione d’irregolarità originaria o sopravvenuta .a farsi promotore, in tutte le sedi istituzionali, a partire dall’ANCI, delle iniziative volte a ottenere l’adozione di un provvedimento di regolarizzazione ed emersione degli stranieri irregolarmente soggiornanti, con la massima tempestività richiesta dell’emergenza sanitaria oggi in corso.

      https://www.pressenza.com/it/2020/04/bologna-il-consiglio-comunale-per-la-regolarizzazione-dei-migranti-irrego
      #Bologne #régularisation

  • La Suisse va accueillir 21 migrants mineurs non accompagnés venus de camps grecs - rts.ch - Suisse
    #Covid-19 #migrant #migration #refugie#Suisse#mineurnonaccompagne

    https://www.rts.ch/info/suisse/11252335-la-suisse-va-accueillir-21-migrants-mineurs-non-accompagnes-venus-de-ca
    https://www.rts.ch/2020/04/14/15/17/11246579.image?w=624&h=351

    En janvier dernier, la Confédération avait proposé son soutien aux autorités grecques. Comme l’a appris la RTS jeudi, cette proposition se concrétise puisque le Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM) indique s’atteler au transfert de ces 21 jeunes.

  • AYS Daily Digest 20/04/20:

    GREECE
    While Luxemburg and Germany are praising themselves for having taken in about 60 unaccompanied minors from the overcrowded camps on the islands, approximately 331 children are currently in protective custody in police stations.

    In November 2019, Greece was ordered to release two children from protective custody and transfer them to suitable accommodation by the European Court of Human Rights.
    “The two children, represented by Refugee Support Aegean (RSA), were detained in the cell of a police station in Attica for more than ten days without access to outdoor spaces and to their belongings. Detention conditions in Greek police stations are widely acknowledged as inhuman and degrading, including by the ECtHR’s rulings in H.A. and Sh.D. earlier this year.“

    Restrictions of free movement for residents of Reception and Identification Centres and Hosting Structures will be extended until May 10th, the Greek Ministry of Migration and Asylum announced on Facebook.
    A woman from Somalia that is six months pregnant has tested positive for Coronavirus. She lives in an IOM run reception facility in Kranidi, Peloponnese, which is installed in a hotel. Allegedly, she is asymptomatic and in quarantine.

    https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-20-04-20-first-trial-on-crimes-against-humanity-against-for

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Transfert #Mineursnonaccompagnés #Stationdepolice #Détention #Kranidi #Hôtel #Peloponnese

  • AYS Daily Digest 17/04/20

    GREECE
    An article has been published in the German newspaper DER SPIEGEL that gives insight into the Greek government’s plans to handle an outbreak of COVID-19 in the camps on the mainland and the islands. The plan is called Agnodike and comprises three levels:
    1. Preventive measures: Lockdown and partial curfew, controlled by police. A special area will be assigned in which new arrivals can be tested and cases of infection can be isolated.
    2. First cases inside the camp: complete curfew. NGOs are only allowed in with special permission. Health stations will be erected with space for 30 people.
    3. The virus spreads, evacuation: complete separation of healthy and infected people. The smaller of the two groups will be evacuated and accommodated in hotels, ships or gyms.

    A total of 2,300 most vulnerable people will be transferred from the islands to the mainland. These people are above 60 years of age or have chronic diseases. They will be transferred together with their families. The transfers are supposed to take place after the Orthodox Easter celebrations on April 19th. The people will be housed in camps, apartments, and hotels.

    The Moria Corona Awarness Team and the Moria White Helmets, two volunteer refugee groups, wrote a dramatic appeal to the European Union.
    “While Corona spread in Greece and here in Lesvos, we expected the worst, because this virus in the camp would be like a death sentence for old, sick and other vulnerable individuals”

    Three groups of people are still camping rough on the northern coast of Lesvos, without any substantial aid or support. They have been there for some 25 days now. The people told Mare Liberum: “different people tell us different things, and that changes day by day”. Apparently it is clear now that they will stay on the island and will eventually be able to apply for asylum. The local authorities are apparently fighting about who should take care of them. According to a new law, the communes in which the people are should take care of them, but they seem to be lacking the political will.

    IOM is proud to present a video of the distribution of food baskets and hygiene kits in the Malakasa camp in central Greece. The camp is run by IOM and hosts 1,600 people, including 620 children. The camp has been under quarantine since April 5th. If people have been without hygiene kits since that time, there is nothing to be proud of. “Immediate response” to a contagious disease for people who are not allowed to leave a facility and take care for themselves should not take almost two weeks.

    The journalist Mortaza Behboudi, who is an indispensable source on the ground who covers the living conditions in Moria for the French /German TV channel ARTE, has been attacked and exposed to threats of physical violence on Twitter by the Greek right wing politician Thanos Tzimeros. Reporters without borders is concerned about Mortaza’s security and calls on the politician to refrain from smearing journalists.

    Movement on the Ground donated 8,000 pieces of essential soap to the Vathy camp management on Samos. About 6,900 people live in and around the camp. The soap was distributed to all of them during the week.

    Recognized refugees in Greece face big challenges after their asylum process is completed. The UNHCR ESTIA program (Emergency Support to Integration and Accomodation) is not designed for recognized refugees. Since it is very difficult for them to find a job or receive state benefits, many of them become homeless. This is especially problematic for families, as homeless shelters do not accept them at all.

    The US Ambassador to Greece Geoffrey Pyatt announced that US will support Greece with 500,000 $ to support COVID-19 response efforts for migrants and refugees.
    This February 2020 Factsheet from UNHR gives a good overview on what UNHCR is doing in Greece.

    About 50 minors who are being transferred to Germany from the Greek islands will arrive in Germany today, on April 18th. We falsely reported that they had already arrived yesterday.

    CROATIA
    Violent push-backs from Croatia to Bosnia continue in the time of the pandemic, as No Name Kitchen reports:
    “Over the last several weeks, we have continued to receive reports and news updates of the violent push-back of people-on-the-move by Croatian authorities to the borderlands surrounding Velika Kladusa, Bosnia (the men in the pictures above experienced this brutality within the last week). These testimonies of violence include stories of individuals being beaten with batons, thrown into cold rivers, and having their clothing stolen.”

    BH
    The Red Cross in Bihac and the Civil Protection Headquarters of Bosnia’s Federation have set up a new camp, consisting of 50 tents with 200 beds in total. The camp is supposed to accommodate the people on the move who are currently in the northwestern Una-Sana Canton.
    About 7,000 people are currently stranded in the Bihac region. About 3,300 are accommodated in closed camps, the rest live in abandoned buildings and shelters. During the corona pandemic resentment against the people is rising; at the same time their life is getting even harder, as they are not allowed to use public transport, cannot be seen in groups, some shops won’t let them in to buy groceries and the police gets more violent towards them every day.

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Bosnie-Herzégovine #Croatie #Confinement #Isolation #Couvrefeu #Transfert #Grècecontinentale #Hotel #Bateau #Gymnase #Lesbos #Malakasa #Quarantaine #Allemagne #mineursnonaccompagnés #Enfants #Bihac #Unasanacanton

    https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-17-04-20-at-least-some-of-the-people-who-have-been-rescued-

  • AYS Daily Digest 16/04/20

    Bosnia and Herzegovina
    Exposing the harsh realities of the conditions that migrants and refugees are forced to endure, a video has been shared highlighting how 4 young boys are made to shelter in a shack next to an open rubbish dump.
    The Council of Ministers have acted on a proposal from the Ministry of Security and have approved new measures to restrict the movement and stay of foreign nationals without valid identification documents, can demonstrate that they are legally staying in BiH or have applied for asylum.
    These restrictions will prohibit the movement and stay outside the centres in which these foreign nationals are housed. Anyone found breaching these rules, in accordance with the Law on Aliens will be transferred to the nearest temporary reception centre. These restrictions are implemented on a provisional basis until the Council of Ministers decide that the reason for prescribing these measures has ceased.

    Greece
    Aegean Boat report claim that there have been no new arrivals on the Greek islands in the last week. If true, this will be the first time since 2015. Unfortunately, we know that this absence of new arrivals is not because safe and legal migrant routes have been opened but because the Greek coast guards have been ordered to prevent migrants from entering Greek waters using the pretext of COVID-19 to justify their actions.
    Aegean Boat report has also shared a report into the experience of 131 people who have been abandoned at the point of arrival in Lesvos. These people have been living outside for 25 days without any support from the authorities and with minimal assistance from UNHCR.
    Human Right Watch has urged the Greek government to release hundreds of unaccompanied children currently locked up in police cells.
    HRW affirms that “kids should be in safe, child-friendly housing with the freedom to learn, play and thrive. Yet, hundreds of migrant children in Greece without a parent or relative are sitting behind bars in police jails and immigration detention. Their conditions create a heightened risk for contracting COVID-19”
    The organisation believes that there are at least 331 children currently in police custody waiting for transfer to a shelter. In addition to the psychological stress and the increased risk of contracting COVID-19, HRW has documented instances of ill-treatment by the police that these children have had to ensure.

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Bosnie-Herzégovine #Lesbos #Camp #Postedepolice #Détention #Enfants #Mineursnonaccompagnés

    https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-16-04-20-testimonies-from-people-trapped-at-sea-e74f9f892a5

  • AYS Daily Digest 15/04/20

    GREECE

    Luxembourg welcomed 12 children from Greece camps on Wednesday.
    Nine of the children were from Lesvos, two from Chios, and one from Samos who was transferred to the Grand Duchy. Fifty other children are expected to fly from Athens to Germany on Saturday the 18th, in an effort to move the 1,600 people EU countries have promised to relocate from Greece’s camps. France, Portugal, Finland, Lithuania, Croatia and Ireland have also said that they will participate.

    As Sea-Watch reminds us, the number of children who have been evacuated so far still only represents about 0.1% of the people trapped on the Greek islands.

    Almost 1000 vulnerable people will be transferred to hotels in Greece.
    This is in an effort to ease the camps, Ylva Johansson, the EU commissioner for home affairs, announced on Tuesday. AYS will continue to follow closely.

    Authorities in Greece are very worried that potentially 2,000 people are entering coastal Turkish towns and are going to try and cross over to the islands. During the quarantine, the Turkish government closed the camps along the northern Greek border and transferred a lot of people to coastal cities like Izmir. Many were transferred beyond their control. L

    Katie Emm provides a comprehensive Lesvos update:
    “GOOD NEWS!
    1) People are generally respecting the movement restrictions…and some transfers have been made.
    2) According to data released yesterday, there have been no new confirmed cases for two weeks on Lesvos. This is a major milestone, as it suggests that there are no new infections here and Lesvos has contained COVID-19. Of course, there are still possibilities of infection emerging, and we still have to remain vigilant, but it sure feels nice to have hit this point. According to public data, there have been eight cases, and one death. In Greece overall, there are approximately 100 deaths, and about 2200 cases (as of today). There have been no confirmed cases in Moria, Kara Tepe, or Pikpa.
    3) No new fascist attacks — there have so far been no recent reports of attacks on NGO workers or refugees or locals.

    HARD NEWS!
    1) There are reports of Turkey planning to send refugees en masse to the Aegean Islands. This falls somewhere on the spectrum between propaganda and something legitimate. There’s no way to know what will happen, but it does raise some major questions, notably: Where will people go if they reach the shores, especially with a mandatory 14-day quarantine? Will there be a repeat of what happened the last time Turkey sent people en masse? Will rights be respected? Will lives be put in (further) danger?
    2) Greece voted to extend the lock down. While originally things were going to open back up on 6 April (maybe), the government extended the restriction of movement until at least 27 April. (Perspective: that is less than two weeks away, and we’ve already successfully navigated this for three weeks).
    3) Most NGOs remain working with a bare-bones team, as they are unable to get new volunteers to the island. (This is also likely a major reason why Lesvos has been able to keep numbers of infections down though, so while difficult, there is definitely an upside to this!)”

    BOSNIA AND HERZEGOVINA

    In an update from No Name Kitchen on their current food services in Velika Kladuša:
    “No Name Kitchen continues to be present daily in Velika Kladuša. Our main objectives are to give people food and clean clothes….In order to meet the needs of many people with the few available hands, we have been working on a new plan that is already paying off.
    We started last week, associating NNK to a bakery. Money is given to this bakery and people who live in the abandoned houses are given vouchers. Each of these squats has a representative and is also connected, thanks to social networks, to an international volunteer who has previously been in Velika Kladuša. Twelve volunteers are currently involved in this task, being the ones who send the vouchers to the squats. On those vouchers, there is a code that is also registered at the bakery so that the workers know how many breads and bureks they have to give. This also allows us to have a better view of the situation and the needs to be covered.
    One day a week, the representative of each squat must go to the bakery to collect food for everyone. This project covers, from Monday to Saturday, 70 people with a large piece of bread and a burek (typical Bosnian food with meat or cheese). This project is more expensive than what we did before when we used to only give food for people to cook (something that also continues), but evaluating the options with the local volunteers, we found that this solution is the most convenient. We are working on getting more financial support so that each person can receive this meal twice a week.”

    BALKANS
    Transbalkan Solidarity Group provide this update on the Balkan route and need for solidarity:
    “Tens of thousands of refugees and other migrants in the Balkans are only partially accommodated in official collective centers, while a large number of people fall outside the system, surviving through the help of the local population. With the spread of the COVID-19 virus, the already difficult situation is becoming detrimental and demands urgent action of local and international actors — and solidarity from all of us.
    The state of emergency now in force in many countries of the region reinforces social inequalities…
    We, therefore, call for an end to all official and unofficial discriminatory and dehumanizing practices, for the legalization of everyone’s existence, for the closure of all forms of detention and collective centers that restrict freedom of movement and fail to secure humane and hygienic conditions…
    More, we demand of the member governments of the European Union, the states of the region, and all relevant institutions and international organizations…that all people be equally afforded critical information on pandemic and unrestricted access to the health care system, that refugees and migrants are treated without discrimination, and that concrete measures for their protection are made part of all measures for the protection of the population as a whole.”

    https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-15-04-20-controversy-when-italy-orders-people-rescued-at-se

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Bosnie-Herzégovine #Camp #Velikakladusa #Chios #Samos #Lesbos #Transfert #Mineursnonaccompagnés #Enfant #Luxembourg #Hôtel

  • AYS Daily Digest 14/04/20

    GREECE
    #Kos
    Two days ago, people finally received their cash card top up. Normally, they receive financial assistance at the beginning of the month, as do most people in Greece, but due to the Corona restrictions, it was late this month. A lot of people needed to go shopping as they were running out of food, but only 65 people are currently allowed to go out at one time. There are currently over a thousand people in the camp, which has become more crowded since they moved the people camping outside to within the walls of the hotspot. As a result the situation escalated and the police beat both the women and the men to separate the groups.

    #Ritsona
    With 14 more days of quarantine, the people in Ritsona have no way to protect themselves. Seven out of ninety have already tested positive in the community.

    #Thessaloniki
    Mobile Info Team has recorded information from 30 homeless people on the move in Thessaloniki who were fined by the police under the “movement restrictions.” One person has been fined as often as 5 times, another two people, 4 times each. These people have nowhere to live, nowhere to go and the government who refuses to assist them sends its law enforcement officers to fine them?

    #Lesbos
    Fascist violence has been escalating over the past few weeks and on April 8th they burned down the home of refugees living outside Moria. Mare Liberum spoke with two of the men who were living there.
    The latest fire in #Moria caused a lot of devastating destruction.
    Luckily, the White Helmets have begun cleaning up the area, trying to make conditions better and cleaner for residents.
    Seawatch is working to send 1000 masks to Lesvos to try to curb the outbreak.
    #Incendie #Xenophobie

    #Chios
    The Ministry of Immigration and Asylum signed a contract today to lease a property in the ALITHEIA complex, in #Lefkonia-Kontari area of ​​Chios, for the creation of a space for the stay of the newcomers.
    The rent for a period of seven months amounts to 46,200 EURO, with the possibility of extending the lease, and the property will operate as a place of residence for newly arrived immigrants. This is supposedly all done in an effort to disperse the impact of the Corona pandemic. The impetus for the decision was stated as:
    “For reasons of urgency and unpredictability that are not the fault of the Greek State, as well as for reasons of security, public order and public interest, with attention to the need to take the necessary measures to protect public health and society as a whole.”

    #Samos
    Some good news out of Samos today. A young Syrian boy’s family reunification case was accepted! Hassan* will be able to join his older brother in the UK. The pictures below were taken by Hassan himself and demonstrate the dire conditions in the camps.

    #Transfert #Mineurs #Enfants
    This afternoon 20 minors were taken from Moria Camp to the harbor of Piraeus (Athens). They should reach Germany by the 18th.

    Human Rights Watch is calling for hundreds of migrant children who are in Greece without parents or relatives and in immigration detention to be moved to child friendly housing. HRW say they are currently at a heightened risk for contracting COVID-19.

    Human rights violations including illegal pushbacks continue occurring at the Greece-Turkey border. Read MIT’s report co-authored with No Name Kitchen and Border Violence Monitoring Network for more information on the update situation.

    BOSNIA & HERZEGOVINA

    The changing weather has just added to the number of difficulties people on the move face while stuck in Bosnia and Herzegovina. As there is no public transport at their disposal and no freedom of movement for them, getting from one place to another is extremely difficult. Most of the people are left out on their own (if they are not forced into provisional campsite like #Lipa near #Bihac), only some have managed to stay in private accommodation under different conditions and circumstances, while many are stuck in different hardships of the official camps run by international organisations, and German Civil Protection (Technisches Hilfswerk) in the case of recently infamous #Blazuj camp. Those who bother to go the extra step and show humane treatment to these people in transit through Bosnia and Herzegovina more than often see images of despair among these people who now also often carry the stigma of potential health risk in the context of coronavirus, although no infected people have been reported among all those people throughout the country.

    https://medium.com/are-you-syrious/ays-14-04-2020-left-to-fend-for-themselves-europes-unspoken-migration-policy

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Bosnie-Herzégovine #Camp

  • #liste de contributeur·trices seenthis qui traitent spécifiquement de la question #covid-19 et #migrations :

    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Monde :
    @thomas_lacroix
    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Afrique :
    @ceped_migrinter_afrique
    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Moyen-Orient :
    @tony_rublon
    – un Fil CEPED-MIGRINTER-IC MIGRATIONS #Balkans :
    @luciebacon
    – un fil CEPED - MIGRINTER - IC MIGRATIONS - #Asie_de_l’Est (#Chine, #Japon, #Corée_du_Nord et #Corée_du_Sud, #Mongolie) :
    @zhipeng_li
    – un fil CEPED - MIGRINTER - IC MIGRATIONS - #santé :
    @veronique_petit

    – Groupe pluridisciplinaire de recherche sur les #Mineurs_Non_Accompagnés (#MNA) - Institut Convergences Migration :
    @mina_93

    Plus sur les fils de discussion de l’#Institut_convergences_migrations :
    http://icmigrations.fr/2020/03/30/covid-19-et-migrations

    #coronavirus #asile #réfugiés

    ping @isskein @_kg_

  • Les enfants invisibles de #Haraldvangen

    Cet épisode de notre série sur les mineurs sacrifiés aux frontières de l’UE révèle qu’en Norvège, pays champion des droits de l’homme, une centaine d’enfants migrants a tout de même été enfermée depuis 2018. Tout le pays semble ignorer l’existence de ces petits prisonniers… jusqu’aux contrôleurs des conditions de #détention.

    « C’est loin d’être ce que les gens imaginent… La plupart des familles vivent leur séjour ici comme une expérience positive. » Ole Andreas Flaa Valdal, sourire sympathique et barbe de trois jours, a tout sauf l’air d’un gardien de prison. Le directeur de Haraldvangen a troqué son uniforme pour un tee-shirt et un jean décontractés qui lui donnent l’air d’un éducateur cool. C’est d’ailleurs comme cela qu’il se voit : un travailleur social, pas un maton.

    Alentour, le paysage lui donne raison. Nous sommes à une heure d’Oslo, dans un décor enneigé de vacances à la montagne. Haraldvangen, ancienne #colonie_de_vacances entourée de sapins, fait face à un lac bleu étincelant. Ici, des générations de petits Norvégiens ont skié et nagé, étés et hivers durant. Mais depuis deux ans, la grande bâtisse de bois ne résonne plus des rires des enfants. Fin décembre 2017, le gouvernement norvégien a fermé le bâtiment à double tour, installé un feu rouge derrière la porte, fait enlever les poignées des fenêtres pour transformer la colo en bunker. Haraldvangen est devenu la première « #unité_familiale » du pays, un mot fleuri pour désigner un #centre_de_détention pour #mineurs migrants et leurs parents.

    En deux ans, selon les chiffres obtenus par Investigate Europe en février, 97 enfants ont été enfermés là parce que leur demande d’asile a été rejetée et qu’ils ont refusé de quitter le territoire de leur propre chef. Les mineurs et leurs familles ont ensuite été conduits à l’aéroport d’Oslo par l’unité police immigration, avant d’être expulsé « de force ».

    Alors qu’il déambule dans ce décor de chalet fait de meubles Ikea, d’écrans géants, de PlayStation et d’un débordement de peluches, le directeur nous explique les bienfaits de cette nouvelle prison conçue par le gouvernement norvégien. « C’est bien de la détention mais on ne jette pas les gens au fond d’une cellule. » Ole bombe le torse, il est fier du travail accompli. « Ici, on peut se concentrer à fond sur les familles. Et quand les parents sont trop occupés à appeler leurs avocats et les ONG, nous nous occupons des enfants, nous les informons, les impliquons, les amusons. » Lui qui partage son temps entre le centre pour adultes migrants et l’unité familiale mesure bien la différence de traitement.

    Avant la création de l’unité familiale il y a deux ans, les mineurs migrants étaient enfermés avec les adultes, dans le centre de détention pour migrants, Trandum. Entouré de plusieurs niveaux de barrières et de fils barbelés, ce bâtiment collé à l’aéroport d’Oslo n’a rien à envier à un pénitencier. Un pénitencier plongé dans le vrombissement assourdissant des moteurs d’avion qui décollent et atterrissent à toute heure du jour et de la nuit. En 2015, Hicham*, 11 ans, avait raconté son expérience derrière les barreaux à NOAS et Save The Children, deux ONG qui l’avaient pris en charge. « Là-bas, il y a des fils de fer frisés tout autour. J’ai même vu des caméras. Je pense qu’ils avaient mis des barrières pointues pour qu’on ne puisse pas s’échapper. Comme ça si on essaye de se sauver, ça fait mal. » 885 petits migrants ont ainsi été emprisonnés à Trandum entre 2013 et 2017, parfois pour une durée supérieure à trois semaines.

    Mais pendant l’année 2017, la mobilisation des ONG a porté ses fruits. Dans le pays champion international du respect des droits humains, la polémique avait atteint son apogée quand en 2017, dans une décision historique, la cour d’appel de Borgarting (l’équivalent de notre Conseil d’État) a condamné l’État pour avoir enfermé quatre enfants afghans pendant vingt jours. Âgés de 7 à 14 ans, les mineurs « ont été exposés a des traitements dégradants », a statué la cour (notamment à cause des longues durées de détention). Interrogé par Investigate Europe, leur avocat affirme que la police avait choisi de garder ces enfants qui venaient de l’extrême sud de la Norvège derrière les barreaux pendant trois semaines pour des raisons de facilité administrative. Au détriment de leur bien-être psychique et physique, au lieu de les renvoyer chez eux en attendant l’expulsion, les autorités ont préféré « la solution de facilité », dit-il.

    Fin 2017, le gouvernement finit donc par trouver un nouveau lieu pour l’accueil des familles. Mais il ne se contente pas de les déplacer dans une structure identique : il ouvre Haraldvangen, une parenthèse enchantée avant l’expulsion. Un endroit où les enfants migrants peuvent regarder le lac et la neige par la fenêtre. Un chalet forestier où ils entendent le chant des oiseaux et non le bruit angoissant des moteurs des avions. Avant de s’envoler vers un pays souvent inconnu, les enfants ont le droit de goûter à quelques heures de jeux vidéo et de peluches, ils ont même le droit de se faire dorloter par des matons-moniteurs de colo.

    Certes, ils ressentent les angoisses de leurs parents qui se mutilent parfois pour éviter l’expulsion, certes leurs pères et mères sont fouillés à nu ; ils doivent même exécuter des squats (des flexions avec les jambes) dénudés devant les policiers pour vérifier qu’ils ne cachent aucun objet dans leurs parties intimes. Mais à Haralvagen, on leur épargne au moins d’assister à l’humiliation de leurs parents. C’est en tout cas la promesse sur le papier, réitérée aux journalistes qui interrogent les autorités. Cela ne leur coûte rien : comme l’a découvert Investigate Europe, à Haraldvangen, jamais personne n’est venu contrôler.

    Quand il a décidé de déplacer les enfants en 2017, l’État norvégien les a totalement sortis des radars. Le « comité de surveillance » qui est tenu par la loi d’inspecter les centres de détention au moins deux fois par an pour vérifier que les personnes enfermées sont traitées en conformité avec la loi n’a pas mis les pieds à Haralvangen depuis deux ans. Ses inspecteurs se sont pourtant rendus entre cinq et six fois par an à Trandum. Mais l’unité familiale n’a été contrôlée qu’une seule fois, fin 2017, au moment de l’ouverture du centre, quand… il était totalement vide.

    Un problème qui ne dérange pas le comité : « Il est extrêmement rare que des familles avec enfants soient détenues et on nous a informés qu’ils ne gardent pas les enfants très longtemps », nous explique Cathrine Fossen, cheffe du comité. C’est donc sur la base de cette information que les inspecteurs assurent chaque année au gouvernement, au public et à la communauté internationale que les droits fondamentaux des enfants et de leurs parents sont bien respectés. Sans complexe, la responsable soutient que Haraldvangen « est une très bonne unité ». Comment pourrait-elle le savoir ? C’est Investigate Europe qui lui apprend que 97 enfants ont été enfermés ses deux dernières années : « C’est un chiffre plus élevé que je ne le pensais », s’étonne-t-elle.

    André Møkkelgjerd, avocat spécialiste de l’asile en Norvège et auteur de plusieurs rapports sur la détention des enfants, prend la révélation moins à la légère. « C’est totalement inacceptable, s’indigne-t-il. Si l’État a déplacé les enfants détenus, afin que leurs conditions de détention ne soient plus contrôlées, c’est très grave. » Interrogée, l’organisation NOAS, une ONG de soutien aux demandeurs d’asile, va jusqu’à remettre en cause l’indépendance du comité de surveillance, en indiquant que ses membres sont nommés par le ministère de la justice, celui-là même qui est responsable de l’application de la loi sur le retour des migrants.

    L’accusation est très sérieuse dans un pays où la transparence publique est érigée en principe sacré. En fait, la Norvège fait comme la plupart de ses homologues européens : elle enferme des enfants migrants mais maintient, volontairement ou non, ces petits loin des regards de son opinion publique.

    Grâce à une de ses anciennes enseignantes, nous sommes parvenues à retrouver la trace d’un de ces anciens petits prisonniers migrants. Quand nous échangeons au téléphone avec Azad, il est encore une fois derrière les barreaux : le jeune Afghan a été jeté au fond d’une cellule du commissariat d’Athènes, un des lieux de détention réservés aux enfants migrants en Grèce.

    En 2015, Azad avait fui Kaboul en guerre pour commencer une nouvelle vie en Norvège. Une nouvelle vie qui dure seulement quelques mois : à la suite d’un test osseux, il est déclaré majeur. Azad est donc emprisonné. Deux semaines plus tard, la police le met dans l’avion pour l’Afghanistan, un pays où il n’a plus ni famille ni proches. À peine de retour à Kaboul, il repart sur les routes et finit par atterrir en Grèce, où il se fait enregistrer comme mineur. Pour sa propre protection, la police l’enferme avec d’autres enfants dans une cellule du commissariat, sans lui expliquer « ce qu’on attend de lui ».

    Depuis deux mois, il partage donc le destin de misère de ses autres petits voisins de cellule. Il survit tenaillé par la faim, nous dit-il, et se sent tellement « triste ». Mais « qu’est ce que je peux faire d’autre ?, demande-t-il. Où puis-je aller maintenant ? » Après des mois de violences et d’errance, Azad se dit que sa chance est déjà passée : « Mon dernier espoir au monde, c’était la Norvège. »

    https://www.mediapart.fr/journal/international/210420/les-enfants-invisibles-de-haraldvangen

    #familles #mineurs #enfants #Norvège #rétention #détention_administrative #déboutés #renvois #expulsions #prison #Trandum #prisons #prison #MNA #mineurs_non_accompagnés #réfugiés_afghans #nudité #humiliation #invisibilisation #migrations #asile #réfugiés #test_osseux #tests_osseux #âge #Afghanistan #errance

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    #Migrerrance :

    En 2015, Azad avait fui Kaboul en guerre pour commencer une nouvelle vie en Norvège. Une nouvelle vie qui dure seulement quelques mois : à la suite d’un test osseux, il est déclaré majeur. Azad est donc emprisonné. Deux semaines plus tard, la police le met dans l’avion pour l’Afghanistan, un pays où il n’a plus ni famille ni proches. À peine de retour à Kaboul, il repart sur les routes et finit par atterrir en Grèce, où il se fait enregistrer comme mineur. Pour sa propre protection, la police l’enferme avec d’autres enfants dans une cellule du commissariat, sans lui expliquer « ce qu’on attend de lui ».

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  • Coronavirus à Marseille : La justice ordonne la mise à l’abri des mineurs isolés du squat Saint-Just
    #Covid-19 #Migration #Migrant #France #mineurnonaccompagne #squat #confinement

    https://www.20minutes.fr/justice/2764731-20200421-coronavirus-marseille-justice-ordonne-mise-abri-mineurs-i

    JUSTICE Le tribunal administratif a ordonné au conseil départemental des Bouches-du-Rhône de mettre à l’abri les mineurs isolés du squat Saint-Just en pleine épidémie de coronavirus

  • Ethiopia : Unaccompanied Eritrean Children at Risk. Asylum Policy Changes Threaten Eritreans’ Rights

    The Ethiopian government’s changes to asylum procedures for Eritreans undermines their access to asylum and denies unaccompanied children necessary protection. The Ethiopian authorities should ensure that all Eritreans have the right to apply for asylum and publicly announce changes to its asylum and camp management policies.

    In late January 2020, the Ethiopian government unofficially changed its asylum policy, which for years granted all Eritrean asylum seekers refugee status as a group. Staff from Ethiopia’s Agency for Refugees and Returnees Affairs (ARRA) have only registered some categories of new arrivals at the Eritrea border, excluding others, notably unaccompanied children, the United Nations and aid groups say. Ethiopia’s refusal to register these asylum seekers could force them to return to abusive situations in violation of international refugee law.

    “Ethiopia has long welcomed tens of thousands of Eritreans fleeing persecution each year,” said Laetitia Bader, Horn of Africa director at Human Rights Watch. “With no letup in repression in Eritrea, the Ethiopian government shouldn’t be denying protection to Eritrean nationals, particularly unaccompanied children.”

    Each year, thousands of Eritrean secondary school students, some still under 18, are conscripted into the country’s abusive indefinite national service program. National service is supposed to last 18 months, but the government often extends it to well over a decade. National service hampers children’s access to education and family life.

    To apply for asylum and gain official refugee status, Eritreans need to register with Ethiopia’s refugee agency at “collection centers” when they cross the border. After registration, many then move into 1 of 6 refugee camps, 4 in the Tigray region. A smaller number live as urban refugees. With official refugee status, Eritreans are eligible for services and protection.

    In July 2018, Ethiopia and Eritrea signed a peace agreement, ending two decades of armed conflict and hostility, but it has not led to improvements in the human rights situation in Eritrea. In 2019, about 6,000 Eritreans arrived in Ethiopia every month. Ethiopia currently hosts 171,876 Eritrean refugees and asylum seekers, over a third of Eritrea’s global refugee population. According to the United Nations refugee agency, UNHCR, as of December, 44 percent of Eritrean refugees in the Tigray refugee camps were children.

    In January 2019, Ethiopia’s parliament adopted progressive revisions to its refugee law that allow refugees and asylum seekers to obtain work permits and access primary education, receiving significant international acclaim. However, in January 2020, for reasons not made public, the government began to exclude certain categories of new arrivals from Eritrea from registering, including unaccompanied children.

    Denying people access to asylum is inhumane and unlawful, Human Rights Watch said. It may violate the fundamental principle of non-refoulement, which bars returning refugees or asylum seekers to a country where they face threats to their lives or freedom or the risk of torture. This principle also applies to indirect acts that have the effect of returning people to harm – for example, when uncertainty leads people to believe that they cannot apply for asylum and have no practical option but to return.

    The refusal to register unaccompanied children may compel them to return to abusive situations, Human Rights Watch said. Under international standards, governments should prioritize children’s access to asylum and offer children, particularly those who are unaccompanied, special care and protection.

    As of December, UNHCR said 27 percent of the Eritrean children arriving in the Tigray refugee camps were unaccompanied. About 30 unaccompanied or separated children arrived every day. Previously, Ethiopia had granted unaccompanied Eritrean children immediate care arrangements, access to emergency education, and individual counseling, although those services were reportedly under significant strain.

    However, the authorities have not been registering unaccompanied children since late January, and these children are not entitled to protection services or refugee camp accommodations, leaving them to fend for themselves. An aid worker in the Tigray region said “If children are undocumented [i.e. unregistered], they don’t have access to food, shelter, protection, or any psychosocial support. That exposes them to many external risks, including exploitation.”

    Under Ethiopia’s 2019 Refugees Proclamation, the government recognizes refugees as people who meet both the 1951 Refugee Convention definition and the definition of the 1969 African Union Refugee Convention, which includes people fleeing “events seriously disturbing public order.” The proclamation states that the government can revoke group refugee determination, in consultation with UNHCR, by giving due consideration to the country of origin situation and publishing a directive.

    The Ethiopian government does not appear to have followed these guidelines. It has not published a directive to inform new arrivals, refugees, and humanitarian partners, including the UNHCR, of the new criteria for registration, appeal procedures if their claims are denied, alternative legal routes for new arrivals, and reasons for the changes. This uncertainty risks creating significant confusion and fear for Eritrean asylum seekers, Human Rights Watch said.

    On March 27, Human Rights Watch sent a letter with questions to Ethiopia’s refugee agency requesting a response on any changes to its policies or practice towards Eritrean refugees. No response has been received.

    UNHCR maintains its 2011 eligibility guidelines on Eritrea. The guidelines offer countries advice on how to assess protection needs of Eritrean asylum seekers, and the agency recently said at an immigration hearing in the United Kingdom that “until there is concrete evidence that fundamental, durable, and sustainable changes have occurred, these guidelines should be maintained.”

    The human rights situation in Eritrea remains dire and has not fundamentally changed since the 2018 peace agreement, making any shift in policy premature, Human Rights Watch said.

    The Ethiopian authorities announced in early March that it would close the Hitsats refugee camp in the Tigray region, where 26,652 Eritreans live, as of mid-April, according to UNHCR. That includes about 1,600 unaccompanied children who are receiving care, UNHCR said.

    Refugees and aid workers told Human Rights Watch that the timeline and procedures for the camp to close remain unclear. The deputy director general of Ethiopia’s refugee agency recently told the media that the relocations, reportedly on hold because of Covid-19, could begin by late April. The lack of clarity and the asylum policy change make it difficult to assess the impact of the camp’s closure and plan for viable, safe alternatives, including for unaccompanied children, Human Rights Watch said.

    An Eritrean man who was unlawfully imprisoned for seven years in Eritrea and now is in Hitsats camp said, “No one explains clearly our rights, where we go, what is the time frame, all these details. We are very worried – we already have our own problems. In addition to our everyday stresses and difficulties, this is adding more.”

    “Unaccompanied Eritrean children who seek asylum in Ethiopia face an impossible choice between lack of legal protection and services and uncertainty inside Ethiopia, or the risk of serious abuse if they return home,” Bader said. “Ethiopia should continue to show leadership in its treatment of Eritreans, with international support, and ensure that even during the Covid-19 crisis, it continues to protect asylum seekers from needless harm.”

    https://www.hrw.org/news/2020/04/21/ethiopia-unaccompanied-eritrean-children-risk

    #Ethiopie #réfugiés #réfugiés_érythréens #Erythrée #asile #migrations #réfugiés #enfants #enfance #MNA #mineurs_non_accompagnés #Hitsats

    ping @karine4 @isskein

  • Allemagne : arrivée des premiers mineurs isolés en provenance des camps de migrants grecs
    #Covid-19#migrant#migration#Allemagne#mineurnonaccompagne
    http://www.rfi.fr/fr/europe/20200418-allemagne-arriv%C3%A9e-premiers-mineurs-isol%C3%A9s-en-provenance-camps

    Quarante-sept migrants mineurs non accompagnés sont arrivés ce samedi matin en Allemagne. Ils viennent des camps de réfugiés situés sur les îles grecques où règnent des conditions d’hébergement insalubres.

  • Enfants entre exil et asile

    En Suisse, la lutte continue pour assurer des conditions dignes et humaines aux mineurs non accompagnés (#MNA), qu’ils soient requérants (#RMNA) ou non. Malheureusement, selon #Mohammad_Jadallah, ce combat pour la #dignité est loin d’être terminé. L’activiste pointe dans ce dossier les dysfonctionnements du système suisse et les manquements de l’État, notamment à #Genève.

    Le mercredi 11 mars 2019, j’ai ancré mon navire à la Maison Vaudagne à Meyrin. Dans le cadre des projections scolaires du FIFDH autour de la migration et malgré le début de l’épidémie du Covid-19, j’ai eu le plaisir de rencontrer des élèves (de 11 à 14 ans environ) et leur professeur et d’échanger sur le sujet. Nous avons regardé un film sur le parcours des enfants réfugiés (Afghanistan : enfant de l’exil : https://www.arte.tv/fr/videos/081145-000-A/afghanistan-enfant-de-l-exil) puis Jasmine Caye et moi-même avons partagé notre expertise et notre expérience sur la question de la migration sous la modération de Charlotte Frossard, membre du comité de Jet d’Encre.

    J’essaie de porter un regard analytique et critique sur la question de l’immigration, de la résistance et des réussites des mouvements ainsi que sur les chemins migratoires individuels. Je pense qu’il est fondamental de rendre visibles et de mettre l’accent à la fois sur les mineurs non accompagnés, car ces jeunes mineurs n’ont rien si ce n’est leur motivation d’avoir une vie digne à Genève et, bien sûr, les soutiens de collectifs genevois qui sensibilisent les politiciens.

    En lien avec la thématique du film Afghanistan : Enfant de l’exil, nous avons abordé la question des requérants d’asile, mais surtout celle des mineurs non accompagnés (MNA), qu’ils demandent l’asile ou non. Notre discussion nous a menés à rappeler à quel point il est important à Genève de ne pas oublier ces #jeunes qui se retrouvent démunis : pas de papiers, pas d’hébergement, pas d’aide financière, etc. Et, après l’obtention de leur majorité, ils sont généralement renvoyés dans leur pays d’origine.

    De plus, qu’ils soient RMNA ou MNA, ce sont avant tout des enfants qui ont le droit d’être protégés – ce qui n’est pas le cas à Genève ! Ces enfants sont traumatisés car ils n’ont pas d’accès au permis, ni renouvelable ni provisoire, pour leur permettre de bien s’intégrer sur le long terme. Et bien que ce ne soit pas son devoir officiel, il faut relever que la communauté d’origine en exil de ces enfants n’est pas toujours présente pour leur apporter un soutien moral et culturel, et leur permettre d’aspirer à un avenir meilleur.

    Avant d’aller plus loin, je tiens à soulever que personne n’est plus apte à revendiquer ses besoins de base et exprimer son ressenti que les personnes directement concernées. Les #mineurs s’organisent pour sortir de l’#invisibilité et être entendus. Individuellement ou collectivement, leur voix est puissante. Bereket Gebrihwet disait dans le premier épisode du reportage de Nouvo, Les enfants de l’exil (https://www.youtube.com/watch?v=5tChg_zX4iA

    ) : « J’en ai marre. Pourquoi on m’a dit de retourner dans mon pays [Érythrée]. Je ne veux pas et je ne peux pas. » Il n’a rien de plus clair que cette phrase ! Très fort, on le voit plein d’enthousiasme, le regard porté vers l’avenir.

    Les MNA ne manifestent pas pour manifester, mais pour rappeler et sonner l’alarme. Ils cherchent à mettre fin à leur situation précaire indéterminée et inacceptable. Dans le film Bunkers (http://www.bunkersfilm.com/fr/accueil), je disais « C’est la prison. En prison, au moins, on sait qu’on sortira un jour… mais dans le bunker, … on ne sait pas quand on sortira ».

    Les #bunkers : une lutte sans fin pour des conditions dignes

    Il y a un peu plus de deux mois, face à cette situation préoccupante, Solidarité, le Collectif de soutien aux mineurs non-accompagnés a occupé le Grütli pendant plus d’une semaine, lors du Festival Black Movie avec pour but de revendiquer la mise en place de mesures de protection pour les mineurs non accompagnés et la prise en charge de ces jeunes par l’État de Genève. La question de l’occupation du Grütli n’est pas nouvelle. Cette fameuse maison des arts genevoise a également été occupée, en 2015 pendant la Fête de la musique, sous la forme d’un squattage par le Collectif de l’occupation du Grütli. L’#occupation a toujours eu pour but de sortir la question de l’asile des griffes de la « Ville de paix » qu’est prétendument Genève.

    La politique migratoire genevoise est une partie de la politique d’immigration suisse. Et malgré son statut international de Capitale de la paix, lieu où la Convention relative au statut des réfugiés a été signée et où le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme est situé, il semblerait que les sous-sols de Genève ne fassent pas partie du monde et que les personnes qui les habitent soient gravement discriminées et invisibles. La Commission nationale de prévention de la torture (CNPT) a clairement indiqué en 2013 dans un rapport que les « installations militaires [que sont les abris PC ou bunkers] ne sont adaptées qu’à des séjours de courte durée, de trois semaines au maximum », et ce, pour des raisons de santé physique et mentale.

    En 2014-2015, le collectif #Stop_Bunkers, dont j’ai fait partie, s’est extirpé des sous-sols (les abris de la protection civile, ou #abris_PC) de Genève pour atterrir au sommet de la Vieille-Ville où le Grand Conseil genevois est situé. Ce mouvement de requérants d’asile luttait contre des conditions de vie qui leur étaient imposées. C’est la première fois en Suisse qu’un tel mouvement s’exprimait en son propre nom et qu’il a manifesté et clamé ses revendications dans la motion 2259-A, basée sur les droits humains : une vie humaine et digne, « On veut de l’air pas du vent ». Durant l’audition de la motion, un commissaire UDC disait : « En venant en Suisse, ils ont fait une erreur de parcours, car la Suisse est le pays des bunkers et des montagnes ». Et malheureusement, il semblerait que la xénophobie ne soit pas qu’une caractéristique exclusive de l’UDC, mais bien celle d’autres partis politiques qui œuvrent également dans ce sens.

    Suite à la lutte sans précédent de ce collectif, les bunkers à Genève ont fermé depuis deux ans, mais ce n’est pas le cas dans les autres cantons suisses. Il y a quelques semaines, j’ai appris que la Suisse continuait sa tradition contradictoire d’accueillir de nouveaux arrivants au #Tessin dans deux bunkers à #Stabio. En effet, un jeune homme « habitant » d’un de ces bunkers m’a confirmé que celui dans lequel il vivait était composé de trois dortoirs, 40 personnes, 4 toilettes, 2 salles de bain, des hommes de sécurité qui fouillaient les requérants. Selon ce jeune homme, les collaborateurs sont sympas mais « c’est pour couvrir le fait qu’on est mis sous terre (14 jours-4 mois) ». Aujourd’hui, les deux bunkers du Tessin ont été fermés et tous les habitants ont été déplacés dans un nouveau centre à Balerna dans lequel est apparu un cas de coronavirus parmi les requérants. Autre canton mais situation identique : « À #Urdorf par exemple, 40 personnes vivent dans un bunker de protection civile, jusqu’à dix partagent un dortoir souterrain », selon Autonome Schüle Zürich.

    Tant pour les mineurs non accompagnés que pour les requérants d’asile vivant dans des bunkers, la question de la #visibilité est fondamentale pour amener aux yeux de tous leurs revendications. L’occupation d’un lieu est ainsi un moyen non négligeable (et qui a fait ses preuves à Genève) de sensibiliser la population aux conditions de vie inhumaines qu’ils endurent mais également de confronter les politiciens à une réalité à laquelle ils contribuent : la violation des #droits_humains.

    État des lieux : où en est-on aujourd’hui ?

    En ce qui concerne la lutte contre les autorités, il faut savoir que les revendications des MNA n’ont toujours pas abouti. Bien au contraire, le Grand Conseil tente de les éloigner les uns des autres afin d’amoindrir leur force et d’empêcher leur mouvement de #résistance. En effet, les autorités suisses ont modifié la loi sur l’asile en 2019 en créant des centres de détention administrative pré-renvoi afin d’éviter que des personnes déboutées s’installent avec de faux papiers (papier blanc)1. Est-ce que le Grand Conseil va prendre ces mesures pour casser leur capacité de résistance jusqu’à ce qu’ils atteignent 18 ans et ensuite les renvoyer ?

    La fermeture, ou plutôt le « contrôle », des frontières suisses décrétée par le Conseil fédéral en date du 13 mars 2020 sur la base de mesures de santé contre le Covid-19 affecte directement les demandeurs d’asile qui eux sont interdits d’entrer en Suisse en ces temps de pandémie mondiale. Le 1er avril 2020, le Conseil fédéral a prononcé une ordonnance COVID-192 sur les mesures prises en matière d’asile : en raison de la mesure d’exception, toutes les procédures administratives et judiciaires ainsi que les audiences ont été interrompues partout en Suisse, à l’exception du domaine de l’asile. Les auditions sont maintenues, malgré une distanciation sociale pas toujours respectée ou un représentant juridique absent. Les décisions de renvoi sont maintenues, et les délais pour faire recours raccourcis3. Néanmoins, on peut noter un certain paradoxe quand nous voyons que les frontières restent ouvertes pour les travailleur-ses essentiel-les pour la Suisse, et que les vols de renvoi sont maintenus en dépit de la suspension de la majorité des vols internationaux.

    Aujourd’hui, malgré la lutte contre les processus fastidieux de l’État dans l’étude des revendications et leur mise en place, les bunkers sont toujours ouverts en Suisse. Il y a là une contradiction entre la fermeture des bunkers pour les personnes vulnérables en mettant en avant l’argumentaire de l’#insalubrité et l’ouverture de ces mêmes bunkers pour les réfugiés en mettant en avant la crise du logement.

    Et si la Suisse, qui se dit engagée pour la promotion et le respect des droits humains et la protection des enfants, procède ainsi, que fera le reste du monde ?

    https://www.jetdencre.ch/enfants-entre-exil-et-asile

    #enfants #enfance #Suisse #asile #migrations #réfugiés #Momo #in/visibilité #invisibilité #visibilité

  • Greece: 1000 Vulnerable People Evacuated, Relocation of Children Started, Asylum Procedures Suspended, Renewed Tensions at Turkish Border

    EU Commissioner for Home Affairs Ylva Johansson has announced the temporary evacuation of 1000 vulnerable refugees from the Greek island camps to hotels on the islands and on the mainland due to the COVID-19 crisis. UN agencies welcome the relocation of the first twelve unaccompanied children from the Greek island camps to Luxembourg with Germany set to receive 58 over the weekend. The Greek government has announced that asylum services are suspended until 15 May, and has placed its forces under high alert due to alleged gathering of people at the Greek Turkish border.

    Commissioner Ylva Johansson defined the temporary evacuation of 1000 vulnerable refugees from the overcrowded Aegean island camps as “EU values in practice, even in such trying times”. The Commissioner further established that it had been possible “thanks to combined efforts” of the European Commission, the UN Agencies UNHCR and IOM as well as the Greek government. The camps with a maximum capacity of 6-7000 people are currently hosting close to 40,000 under harsh conditions and exposed to increasing health risks due to the COVID-19 crisis. Two camps on the mainland have already been quarantined as a result of Corona outbreaks. The group is transferred to vacant hotels on the islands and the mainland.

    The UN agencies the International Organization for Migration (IOM), the UN Refugee Agency (UNHCR), and the UN Children’s Fund (UNICEF) on 15 March welcomed the relocation of twelve unaccompanied asylum-seeking children from Greece to Luxembourg. Germany is set to be the next of ten European countries to deliver on promises to accept a total of 1600 unaccompanied children from camps on the Greek islands. Ms. Afshan Khan, UNICEF Regional Director for Europe and Central Asia and Special Coordinator for the Refugee and Migrant Response in Europe expressed hope that the successful relocation to Luxembourg will inspire other EU member states to follow up on their pledges and stated: “This action is critical, because children identified for relocation are the most vulnerable and most in need of protection. It is also a tangible way to support the ongoing efforts of Greek authorities to look after the thousands of refugee and migrant children who will remain under their care.” Germany is set to receive 58 over the weekend and the German Interior Ministry has announced that it will receive a total of at least 350 children.

    According to the UN agencies: “As of early April, there were more than 5,200 unaccompanied and separated children in Greece in urgent need of durable solutions, including expedited registration, family reunification and relocation. Among them, over 1,600 are exposed to severe risks, including exploitation and violence, and facing precarious conditions in over-crowded reception and identification centers on the Aegean islands”.

    The controversial suspension of the Greek asylum procedure in March due to increased arrivals from Turkey was replaced by a suspension due to the COVID-19 crisis and the Greek government has announced that the current freeze of activities by the Greek asylum service will continue until May 15.

    In a Guidance on the implementation of relevant EU provisions in the area of asylum and return procedures and on resettlement released this week, the EU commission recalls the fundamental principles that must continue to apply, so that access to the asylum procedure continues to the greatest extent possible during the COVID-19 pandemic.

    According to Greek defense minister, Nikos Panagiotopoulos, Greece is in high alert due to gathering of people on the Turkish side of the border, with security forces under orders “to prevent the entry of people who want to come into the country illegally” and Greek navy ships sent to reinforce the coast guard in the eastern Aegean. While recognizing that the situation is dynamic and can change any minute the IOM stated on March 13 that they had no indication of people gathering along the Turkish coastline opposite the islands of the eastern Aegean.
    https://www.ecre.org/greece-1000-vulnerable-people-evacuated-relocation-of-children-started-asylum-

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Ilesgrecques #Mineursnonaccompagnés #Enfant #Transfert #Hotel #Allemagne #Luxembourg #Suspensionasile

  • L’accueil au compte-gouttes des mineurs réfugiés des îles grecques

    Cinquante-trois enfants et adolescents étaient attendus en Allemagne, samedi 18 avril. La France s’est engagée à en accueillir 350.

    Par Thomas Wieder, Julia Pascual et Anne-Françoise Hivert

    Il aura fallu attendre un peu plus d’un mois pour commencer à passer des promesses aux actes. Six semaines après que dix pays membres de l’Union européenne et la Suisse se furent engagés à accueillir quelque 1 600 mineurs réfugiés sur les îles grecques, cinquante-trois d’entre eux étaient attendus en Allemagne, samedi 18 avril, trois jours après l’arrivée d’un premier groupe de douze au Luxembourg.

    Agés de 5 à 17 ans, ces enfants et adolescents sont originaires de Syrie et d’Afghanistan, à l’exception de deux Erythréens et de deux Irakiens, dont les mères sont déjà en Allemagne. Comme c’est désormais la règle pour toute personne arrivant sur le sol allemand après plusieurs jours à l’étranger, les cinquante-trois mineurs qui devaient atterrir à Hanovre depuis Athènes, samedi, seront soumis à une quarantaine de deux semaines afin de vérifier qu’ils n’ont pas contracté le Covid-19.

    Début avril, l’annonce de l’arrivée de ce premier groupe avait été accueillie avec un certain malaise en Allemagne, certains accusant le gouvernement de se donner bonne conscience à peu de frais. Un sentiment notamment exprimé par le Spiegel, qui, le 8 avril, écrivait de façon cinglante : « C’est comme si Jeff Bezos [le patron d’Amazon], l’homme le plus riche au monde, décidait de dépenser un dollar pour lutter contre la faim dans le monde, et se faisait passer, avec cela, pour un philanthrope. »

    « Coalition des volontaires »
    Tiraillée entre impératif moral et souci de ne pas raviver un débat qui lui a coûté très cher après la crise des réfugiés de 2015, la « grande coalition » d’Angela Merkel a décidé de traiter avec prudence la question des mineurs bloqués dans les îles grecques. En mars, le principe même de leur prise en charge avait été âprement discuté au sein de la majorité. Désormais, le gouvernement entend les accueillir par petits groupes, avec pour objectif d’en faire venir entre 350 et 500 « dans les prochaines semaines », a-t-il annoncé, le 8 avril.

    Les autres pays membres de cette « coalition des volontaires » suivront-ils le mouvement ? La Finlande, qui s’est dite prête à accueillir 175 mineurs, assure qu’elle va bientôt commencer à passer aux actes. En France, en revanche, les choses sont plus compliquées. Jusqu’à présent, le gouvernement refusait de prendre en charge des mineurs isolés étrangers, sous prétexte qu’ils relèvent non pas de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), mais de l’aide sociale à l’enfance, donc des départements.

    Au vu de la situation dramatique dans les îles grecques, la France s’était finalement engagée à accueillir 350 mineurs. « Il a fallu sortir l’Etat de ses habitudes et un travail interministériel s’était engagé », observe un diplomate à Paris. Mais, dans le contexte de la crise du Covid-19, « tout est gelé, poursuit-il. L’engagement sera tenu mais, politiquement, expliquer aujourd’hui aux départements qu’ils doivent accueillir des mineurs paraît chaud. »

    Le refus norvégien
    Alors que la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, l’Irlande, la Lituanie et le Portugal se sont eux aussi portés volontaires, « la Commission européenne pousse très fort » pour que ces Etats tiennent leurs engagements, explique un fonctionnaire européen, qui évoque « des réunions de coordination sur le sujet deux ou trois fois par semaine ».

    Depuis un mois, le sort des enfants et des adolescents bloqués sur les îles grecques a enfin beaucoup mobilisé la Norvège. Malgré le confinement, 7 499 paires de chaussures ont ainsi été déposées symboliquement sur le front de mer d’Oslo, fin mars, une pour chaque mineur de Lesbos, avant la remise au gouvernement, le 6 avril, d’une pétition signée par 44 000 personnes. Malgré les pressions de ses alliés libéraux et chrétiens-démocrates, la première ministre conservatrice, Erna Solberg, a opposé une fin de non-recevoir, arguant que la Norvège avait déjà un accord avec l’ONU pour accueillir un quota annuel de réfugiés.

    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/04/18/l-accueil-au-compte-gouttes-des-mineurs-refugies-des-iles-grecques_6037022_3

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Ilesgrecques #Mineursnonaccompagnés #Enfant #Allemagne #France #Transfert #Suisse #Luxembourg #Hanovre #Athènes #Quarantaine #Belgique #Bulgarie #Croatie #Irlande #Lituanie #Portugal #Norvège

  • Forty-seven unaccompanied asylum-seeking minors were relocated from Greece to Germany Saturday.

    Germany’s interior minister, Horst Seehofer, said the evacuation was “the result of months of preparation and intense talks with our European partners" and expressed hope that other countries would also begin taking in refugee children soon.
    The children come from Afghanistan, Syria and Eritrea. Four are girls and there are several siblings among the group.
    “The Greek government has been trying to sensitize other EU countries to (the plight) of the young children, which have fled war and persecution, to find new families and start a new life. I’m glad this program is finally being implemented,” Prime Minister Kyriakos Mitsotsakis told reporters at the Athens airport, where he met the departing children, alongside Germany’s Ambassador to Greece, Ernst Reichel.
    Mitsotakis added that he hopes that over 1,500 minors will be relocated over the next months.
    “Greece will continue to treat all persecuted people that arrive in our country with great sensitivity. But, at the same time, it has the obligation to guard and protect its borders. We have proven, as a country, that we can do both,” Mitsotakis said.
    This was the second flight taking unaccompanied minor refugees to another European country. On Wednesday, 12 children travelled to Luxembourg.
    According to the United Nations Secretary-General’s spokesman, Stephane Dujarric, there were over 5,200 unaccompanied asylum-seeking minors in Greece in early April “in urgent need of durable solutions, including expedited registration, family reunification and relocation” Dujarric said earlier this week.
    Eight EU countries have agreed to take up 1,600 of those children, ages 5-16, who now live in migrant camps on the islands of Chios, Lesvos and Samos. Germany pledged last month to take in at least 350 children, but the plan has stalled in some countries due to the coronavirus pandemic.
    [AP]
    https://www.ekathimerini.com/251827/article/ekathimerini/news/47-asylum-seeking-minors-fly-to-germany

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Ilesgrecques #Transfert #Mineursnonaccompagnés #Enfant #Chios #Lesbos #Samos #Allemagne

  • La situation des migrants inquiète les associations
    #Covid-19#migrant#migration#mineurnonaccompagne#rue

    https://libertehebdo.fr/politique-et-citoyens/calais/article/la-situation-des-migrants-inquiete-les-associations
    https://libertehebdo.fr/local/cache-gd2/90/9380901f6b19160a8dc6afaa0a497d.jpg?1587056651

    Les associations alertent notamment sur le cas des enfants non accompagnés, qui seraient environ 180 dans les rues de Calais. « Il y a énormément de mineurs qui vivent dans des conditions inhumaines et qui ne peuvent pas aller dans les centres dédiés à l’enfance » déplore Céline Gagne, conseillère en stratégie opérationnelle et plaidoyer pour Help Refugees. Selon elle c’est « parce qu’ils n’ont pas accès à l’information pour connaître leurs droits ».

  • Amnesty remet une pétition à la Première ministre pour la protection des migrants en Grèce

    Amnesty International a remis vendredi à la Première ministre, Sophie Wilmès, et au Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, une pétition de 20.421 signatures appelant la Belgique, en tant qu’État membre de l’Union européenne (UE), à coopérer avec la Grèce pour protéger les migrants et demandeurs d’asile contre le Covid-19.

    L’organisation demande notamment que les migrants et demandeurs d’asile se trouvant sur les îles grecques soient évacués vers des logements adéquats sur le continent. Amnesty appelle par ailleurs au transfert d’urgence des personnes vulnérables vers les États membres de l’UE, dont la Belgique, en les soumettant si nécessaire aux mêmes mesures de quarantaine prévues pour les individus revenant de l’étranger.

    L’ONG réclame également une aide financière et humanitaire pour la Grèce afin de protéger les migrants contre le coronavirus. « Ils vivent dans des conditions misérables et sont dans l’impossibilité de maintenir des distances de sécurité. Un manque cruel de soins de santé et d’installations sanitaires se fait par ailleurs ressentir. Dans ces conditions, le Covid-19 peut avoir des conséquences terribles », souligne le directeur de la section belge francophone d’Amnesty International, Philippe Hensmans. Selon lui, un premier pas positif pour la Belgique serait d’accueillir une proportion importante de mineurs non accompagnés. « Actuellement, 1.600 d’entre eux sont évacués vers le continent. Les premiers arriveront au Luxembourg et en Allemagne cette semaine. Le Portugal, la Croatie, la Finlande, la Lituanie, l’Irlande et la France préparent également leur relocalisation. La Belgique, elle, n’a encore pris aucun engagement », conclut-il.
    https://www.lalibre.be/international/europe/amnesty-remet-une-petition-a-la-premiere-ministre-pour-la-protection-des-mig

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Ilesgrecques #Transfert #Belgique #Portugal #Croatie #Finlande #Lituanie #Irlande #France # Belgique #relocalisation #Enfant #mineursnonaccompagnés

  • Greece Transfers First Group of Young Refugees to EU Countries
    By Reuters
    April 15, 2020

    ATHENS — Greece transferred a dozen unaccompanied children from overcrowded migrant camps to Luxembourg on Wednesday, the first of more than 1,000 relocations that are being expedited amid concerns over the impact of coronavirus on vulnerable groups.

    Another group of 50 children is expected to fly from Athens to Germany on Saturday, and 20 more will head to Switzerland at a later date. Greece hopes to relocate some 1,600 unaccompanied minors in the coming months.

    The children relocated on Wednesday were aged between 11 and 15. Ten were from Afghanistan and two from Syria.

    At least 5,200 migrant children from Syria, Afghanistan, Iraq and African countries currently live in Greece, many of them under harsh conditions in camps on islands in the Aegean.

    Deputy migration minister Giorgos Koumoutsakos said that although the number of children was small, it sent a strong message for others to follow the example set by Luxembourg.

    Greece, he said, is having to bear a disproportionate share of the refugee burden.

    “Greece faces a crisis within a crisis; migration and the pandemic together,” he told state broadcaster ERT. “The combination makes an already difficult situation even more so, and more complex.”

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    Having imposed a lockdown early on, Greece has weathered the coronavirus pandemic relatively well compared to many other European countries, with 2,170 confirmed cases and 101 deaths to date.

    But its economy, which had been emerging from a decade-long recession following a debt crisis, is expected to suffer badly from a collapse in tourism bookings.

    Human Rights Watch, an advocacy group, called on Greece this week to release all unaccompanied minors, saying their detention in overcrowded camps or in police cells heightened the risk of them contracting COVID-19.

    “The importance of this crucial initiative is amplified now due to the challenges we are all facing from COVID-19,” said Ola Henrikson, Regional Director for the International Organisation of Migration (IOM).

    Hundreds of thousands of migrants and refugees fleeing conflicts and poverty in their countries used Greece as a springboard towards other European countries in 2015 and 2016, when an EU-brokered accord with Turkey all but halted the flow.

    Turkey now hosts about 3.4 million refugees and migrants, while Greece has about 120,000 who are waiting for asylum applications to be processed. Many of them are in overcrowded camps on five islands in the Aegean Sea, where aid groups say living conditions are dire.

    (Reporting by Lefteris Papadimas; Editing by Gareth Jones)

    https://www.nytimes.com/reuters/2020/04/15/world/europe/15reuters-europe-migrants-greece-unaccompanied.html

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Ilesgrecques #Transfert #Luxembourg #Allemagne #Athènes #Enfant #mineursnonaccompagnés