• Tor, Wi-Fi public, chiffrement, VoIP : les vœux des policiers pour le tour de vis sécuritaire
    http://www.nextinpact.com/news/97609-tor-wi-fi-public-chiffrement-voip-v%C5%93ux-policiers-pour-tour-vi

    Alors que deux nouveaux projets de loi se préparent, l’un pour modifier la Constitution, l’autre sur la lutte antiterroriste, le haut du tableau des forces de l’ordre (policiers, gendarmes) ont déjà fait connaître leurs vœux de modifications législatives.

    Hmmmm.

    #Attentats_du_13_novembre_2015_en_France #Cryptographie #France #Internet #Lutte_contre_le_terrorisme #Ministère_de_l'Intérieur_(France) #Police_(institution) #Surveillance_globale #Sécurité_intérieure_(France)

  • CDD : ce que révèle la communication désastreuse de Myriam El Khomri - Challenges.fr
    http://www.challenges.fr/politique/20151106.CHA1335/cdd-ce-que-revele-la-communication-desastreuse-de-myriam-el-khomri.html

    A coup de questions simples et précises, entrant dans le champ de compétence supposée de l’interrogé, le journaliste finit tôt ou tard par coller sa victime. Ségolène Royal et le nombre de sous-marins nucléaires, NKM et le prix du ticket de métro... Les exemples abondent. Le procédé est connu et reconnu, mais il se trouve encore des politiques pour ne pas savoir comment l’éviter. Étonnant.

    Pourquoi cela a-t-il suscité un écho considérable ? Parce que le préjugé d’incompétence établi à l’encontre de Myriam El Khomri est en adéquation avec l’état de l’opinion française, qui porte un regard sans concession sur ceux qui sont en charge de leur présent et de leur avenir. Le politique est aujourd’hui en France le bouc émissaire girardien type sur lequel on peut exercer une violence symbolique avec l’assentiment général de l’opinion.

    L’attitude de Jean-Jacques Bourdin aurait-elle été la même s’il avait eu en face de lui un Sarkozy ou un Valls, tous deux hommes blancs européens ?

    #machisme #mise_à_mort_médiatique #discrimination

  • A Toulouse, la manifestation des avocats dispersée par des gaz lacrymogènes - ToulÉco
    http://www.touleco.fr/A-Toulouse-la-manifestation-des-avocats-dispersee-par-des-gazs,17569

    Les avocats du barreau de Toulouse sont désormais en grève totale, et l’assemblée générale qui doit décider des suites du mouvement a été avancée à ce vendredi 23 octobre. Sans doute pour poursuivre la grève générale instaurée ce jeudi. A l’origine, les avocats toulousains protestaient contre la réforme de la loi sur l’aide juridictionnelle, et contre les brutalités policières à l’encontre de leurs confrères de Lille. Mais la manifestation des robes noirs a tourné court. Les CRS sont intervenus pour disperser les avocats, avec des matraques et du gaz lacrymogènes.

    L’avocat Julien Brel n’en revient toujours pas : « Nous étions en train de manifester pacifiquement, quand les CRS sont intervenus pour faire passer un fourgon pénitentiaire », raconte-t-il. « J’ai été jeté à terre à deux reprises, et des CRS ont donné des coups de matraque dans les côtes et les jambes pour nous faire tomber. Ça c’est terminé par du gazage. » Accompagné de plusieurs de ses confrères, Me Brel a l’intention de porter plainte. Il dénonce le comportement belliqueux des forces de l’ordre. « Il était acquis que le blocage se terminerait à 16 heures. Dès lors, je ne vois pas l’intérêt d’avoir recours à la force, d’autant que certains policiers ont été très violents ».

    Les avocats comptent demander des explications au parquet de Toulouse, tout en restant concentré sur leurs revendications. « Nous attendons que le gouvernement cesse de diminuer les conditions d’accès au droit et la rémunération des avocats sur l’aide juridictionnelle, et qu’il cesse de nous envoyer les CRS… », conclut Julien Brel.

    #violence_policière #grève #crs #avocats

    • Cette grève est dans diverses villes l’occasion pour des avocats de faire l’expérience de la #répression en première personne, certains découvrent que le boulot des flics, c’est de cogner. Encore ne s’agit-il que d’un échantillon : des coups de matraques, mais pas de membres cassés (comme ce fut cas hier à Paris lorsque les migrants virés du lycée Jean Quarré ont essayé d’occuper un nouveau local, comme c’est le cas tous les jours dans bien des situations ordinaires), l’usage de gazeuses à main mais pas de tirs tendus ou en cloche, pas de taser, pas de flash ball, pas de cannons à eau et pas de garde à vue, isolées ou nombreuses, pas de comparutions immédiates.

      Marrant aussi de voir que c’est l’un des seuls alibis humanos de ce gvt qui crâme. Taubira elle est gentille, tout le monde sait ça, mais il se trouve que pour ce qui est des #pauvres et de l’#aide_juridictionnelle, c’est Bercy qui décide.

      Le réformisme constitutif de ces professions défenderesses par nature de l’état de droit a ainsi peut-être une chance de gagner en consistance, malgré l’absence de tensions révolutionnaires.

      Tandis que tous les efforts sont faits pour cliver toujours plus le populaire (on va sucrer de l’APL pour loger des migrants, ont il par exemple osé dire...), ça (et non plus on ?) gouverne comme si d’éventuelles formes de déloyauté d’une partie de ces classes moyennes - socle imaginaire de nos démocratie apaisées - était moins anticipée, assez peu gérée préventivement.

      #ministère_de_l'autorité_publique

  • A propos de la médiatisation de la Maison des Réfugiés, par Nicolas Jaoul
    http://blogs.mediapart.fr/blog/la-chapelle-en-lutte/221015/des-redactions-regies-par-la-loi-du-plus-fort-propos-de-la-mediatisa

    Il est évident que depuis le début de cette crise parisienne des réfugiés, commencée le 2 juin avec l’expulsion du #campement du métro La Chapelle, la Mairie de Paris a tenté de donner une image plus compréhensive –bien qu’elle ait été contredite par l’indifférence et l’inaction- tandis que la préfecture a assumé un rôle beaucoup plus répressif. Ces deux autorités ont également été animées par un souci constant : discréditer la #solidarité populaire, dont la prise en main d’une solidarité refusée par l’Etat a été source d’embarras. Je souhaite ici analyser la façon dont la « maison des #réfugiés » a été traitée dans deux quotidiens nationaux, qui soulève certaines préoccupation quant à l’indépendance vis-à-vis du pouvoir socialiste de ces #médias influents. Ces journaux entendent-ils aujourd’hui être encore considérés comme un contre-pouvoir ou assument-ils le rôle de simples exécutants des services de communication des différentes instances du pouvoir ? Au vu de la manière dont leurs journalistes reprennent systématiquement la terminologie du pouvoir et le contenu de ses communiqués de presse, sans jamais lui porter la contradiction ni se mettre à l’écoute des critiques de sa gestion de la crise des migrants, les inquiétudes quant au caractère réellement démocratique de cette presse sont légitimes. (...)
    Par cette habile utilisation de témoignages, la rhétorique suit pas à pas la logique suivante du pouvoir : le gouvernement s’est, pour d’évidentes raisons d’économie, bien arrangé du fait que des bénévoles assurent la survie de candidats à la demande d’asile qu’il a laissé lui-même à la rue dans le dénuement total, enfreignant ainsi ses obligations internationales. Mais tout en se déchargeant sur la solidarité populaire, les autorités n’ont eu de cesse de #stigmatiser la politisation de cette solidarité. Celle-ci est pourtant d’autant plus légitime et naturelle que cette maltraitance n’est rien d’autre que le mode opératoire d’une #politique du non accueil.

    #ministère_de_l'autorité_publique

  • – Ils lui ont arraché sa chemise au manager ?
    – Ouais, ils voulaient en découdre. (lu sur touiteure)
    Air France va porter plainte pour « violences aggravées » après une réunion agitée
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/05/air-france-confirmerait-2-900-suppressions-d-emplois-lors-d-un-cce-interromp

    La situation se tend à Air France. Plusieurs centaines de salariés ont envahi le siège de la société, interrompant la réunion du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire. Selon plusieurs sourcs syndicales, la direction venait de confirmer que 2 900 postes étaient menacés par le nouveau plan de #restructuration, principalement au sol. Un chiffre similaire à celui annoncé vendredi en conseil d’administration.

    Près d’une heure après le début de la réunion, « plusieurs centaines » de manifestants sont entrés dans le siège d’Air France aux cris de « De Juniac démission » et « On est chez nous ». Le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, est sorti précipitamment, indemne. Mais des #salariés ont malmené leur directeur des ressources humaines (#DRH), Xavier Broseta. Sa chemise arrachée, il s’est enfui de la salle de réunion torse nu, entouré d’un important service d’ordre. Après ces événements, Air France a annoncé le dépôt d’une plainte pour « violences aggravées ». Le CCE qui devait reprendre à 14 h 30 ne reprendra pas lundi.

    Plus de cinq cents personnes avaient commencé à manifester à 10 heures devant le siège à l’appel d’une large intersyndicale intercatégorielle. « Gagey dégage », « le plan D ? Démission de la direction » ou « Valls arbitre vendu ! » pouvait-on lire sur les pancartes tenues par des salariés vêtus de leur uniforme. « Direction irresponsable » ou encore « ras-le-bol d’être mis les uns contre les autres », criaient certains devant les fenêtres du siège. Trois syndicats (FO, CGT et UNSA) ont également appelé les personnels à la grève.

    2 900 personnes menacées

    La mise en œuvre du plan « alternatif » au projet de développement « Perform 2020 » concernerait 300 pilotes, 900 PNC (hôtesses et stewards) et 1 700 personnels au sol, selon elles. La direction avait chiffré à 2 900 postes le sureffectif induit par ce « plan B », vendredi en conseil d’administration. Mais elle avait alors évoqué 700 postes menacés chez les PNC et 1 900 au sol.

    Le président d’Air France, Frédéric Gagey, a également confirmé que cinq avions quitteraient la flotte long-courrier en 2016, puis neuf autres en 2017. La compagnie dispose actuellement de 107 avions sur ce réseau, actuellement déficitaire pour moitié. Air France procèdera à des réductions de fréquences sur 22 lignes en 2016 et à une « plus forte saisonnalité » sur six autres lignes, qui « n’existeront que l’été ou l’hiver par exemple », a rapporté une source syndicale. En 2017, la compagnie fermera par ailleurs cinq lignes, en Inde et en Asie du sud-est, ont indiqué plusieurs sources.

    #management #action_collective

  • Enfin ! Ayé ! 10 ans après les émeutes de 2005, les enfants de prolos et des banlieues, et avec eux la priorité à la jeunesse, entrent au #gouvernement !

    Myriam El Khomri, nouvelle #ministre_du_travail, a fait ses premières armes à la #Mairie_de_Paris sur les questions de sécurité, comme d’autres gouvernants, avant d’être secrétaire d’Etat chargée de la police de la ville.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/09/02/myriam-el-khomri-nommee-ministre-du-travail_4743473_823448.html

    ... le #droit_du_travail n’a jamais fait partie de ses spécialités, ce qui la rapproche du profil de François Rebsamen, qui n’aura pas marqué de son empreinte le poste. Alors que le dossier du chômage sera l’un des plus importants dans les mois à venir, c’est davantage son aptitude à la #communication qui semble avoir primé dans le choix de l’exécutif, qui a écarté un profil comme Alain Vidalies, expert du code du travail mais moins à l’aise médiatiquement.
    La nouvelle ministre a la lourde tâche d’assumer la promesse présidentielle d’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle est indexée une éventuelle nouvelle candidature en 2017. Alors que les mauvais chiffres s’empilent mois après mois, elle aura pour mission de mettre en application les conclusions du rapport #Combrexelle, sur une évolution du droit du travail, qui devrait être remis au premier ministre à la fin de septembre.

    Sa première aptitude à la communication, c’est « un nom, pas bien de chez nous » et une image, avec peircing dans le nez. De quoi élargir le spectre d’une trop normopathique présidence normale. Deux des flûtes préférées de nos responsables, la priorité à la jeunesse et le refus des discriminations sont supposées sonner moins faux. Si ça se voit, c’est donc que c’est vrai.
    Pendant ce temps Valls prétend que les jeunes socialistes chouinant aux journées d’été (en scandant "Macron démission, Taubira à Matignon !) sont manipulés (parce qu’ils ne sont pas toujours dans les palais de la république et l’opulence et sont amenés à causer avec des congénères qui n’ont pas partie liée au pouvoir ? parce qu’ils ont la trouille que leur plan de carrière se casse la gueule ?).

    Mati-gnon en déplacement à la Rochelle remet dans le droit chemin un jeunes socialaud :
    http://www.metronews.fr/_internal/gxml!0/r0dc21o2f3vste5s7ezej9x3a10rp3w$jpotkaxndz1zc2gep0snywvz7sjlffr/Exclu-video-Manuel-Valls-la-verite-sur-sa-petite-baffe-a-un-jeune-militant

    Cette nomination est un tout petit pari de rien. Et pourtant il aurait fallu que ce soit beau comme du SOS race et l’invention de la « génération Mitterrand »... À défaut de rdv festif organisé par des transfuges de la LCR ou d’une OPA bien charpentée, faudra juste compter sur les mass média et l’habituel brouillage par lequel les mots ont à remplacer les choses (cf. le marronnier annuel d’une prétendue « hausse du RSA »). Pas sur que ça marche. Et quand même, ça les inquiète :

    Allez, un bout de portait people dans (libé)Ration, suite à la désignation antérieure de cette battante comme secrétaire d’état. Là aussi, l’exemple va motiver large, compris les perdants ?
    Une #ascension éclair.
    http://www.liberation.fr/politiques/2014/10/07/myriam-el-khomri-son-nouveau-pari_1116788

    La maire de Paris fait la grimace. Myriam el-Khomri, son « shérif » , son alliée dans les quartiers sensibles, est un pilier de la mairie. Porte-parole de sa campagne, enceinte jusqu’aux yeux, elle a fait un boulot parfait. (...) Hidalgo, son modèle depuis toujours : « Je lui ai tout pris [et non pas le plus poli "j’ai tout appris d’elle"] : son bon sens, sa façon de mettre les mains dans le cambouis et son obstination à #bosser, bosser, bosser »,...
    (...) El-Khomri se souvient surtout des #petits_boulots, banque, vente, malgré un CV universitaire long comme le bras. « J’ai fait l’hôtesse d’accueil à Villepinte, où tout ce qu’on vous demande est d’assortir le rouge à lèvres aux chaussures ! » A 23 ans, elle décroche un #stage chez Claude Bartolone, alors ministre délégué à la Ville. Le ministre lui présente des élus. Elle se retrouve bras droit d’Annick Lepetit, maire du XVIIIe arrondissement.

    Bon, il est tout riquiqui quand même leur ascenseur social. Et il sent vraiment mauvais.
    On se souvient que les #autochtones du prolétariat traîtres à leur classe (ici immigrée après une naissance au Maroc, fille de mère séparée, étudiante précaire, habitante des « quartiers ») peuvent faire des supplétifs de second rang aux performances variables mais aussi des dirigeants de premier plan parmi les plus terribles (Staline, Pasqua, Beregovoy, ...).
    À suivre donc.
    Puisqu’il faut bien suivre nos suiveurs...
    Techniques de pouvoir pastoral : le suivi individuel des chômeurs et des allocataires du RSA
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5787

    #Précarité #chômage #maintien_de_l'ordre

  • Emmanuel Macron veut bouter le personnel du ministère_de_la_Culture hors de Paris -Miroir Social
    http://www.miroirsocial.com/actualite/12206/emmanuel-macron-veut-bouter-le-personnel-du-ministere-de-la-culture-ho

    C’est une information qui a mis le feu aux poudres autour de la rue de Valois et du quartier du Palais Royal. Le personnel du ministère de la Culture (près de 1 700 agents) va-t-il devoir quitter la capitale ?

    En tout cas, l’information n’a rien d’une rumeur puisque la source vient, rien moins, que du site officiel du #ministère_des_Finances. « L’État recherche une solution immobilière pour le relogement des services de l’administration centrale du ministère de la Culture », peut-on en effet lire sur le portail de Bercy. « La recherche porte sur une surface maximale de 27 000 m² à la location (avec option d’achat) dans un immeuble bien desservi par les transports en commun, situé à environ 30 minutes du site de la rue de Valois, Paris Ier », précisent même les services d’Emmanuel Macron (...)

    En réalité, les observateurs se demandent quel peut être l’intérêt de l’État à vouloir vider les locaux occupés par le personnel du ministère de la Culture, actuellement détenus en pleine propriété, sachant que celui-ci est généralement un bien piètre vendeur. Les exemples ne manquent d’ailleurs pas, comme le rappelle L’Express. « En 2003, l’État vend l’un de ses fleurons, l’Imprimerie nationale, au fonds américain Carlyle, pour 85 millions d’euros. Moins de quatre ans plus tard, le ministère des Affaires étrangères, à l’étroit dans ses locaux, recherche un lieu et décide de racheter la vénérable institution au même fonds, mais pas au même prix : le chèque s’élève, cette fois, à 376 millions d’euros. Soit, pour l’État, une perte sèche de 291 millions ! », conclut l’hebdomadaire. 

    Le déménagement du ministère de la Culture effectué à grand frais présente un risque similaire pour les finances publiques avec la mise à l’encan de ce foncier situé au cœur de Paris, à proximité du Louvre et de la Comédie Française. Ce serait alors le jack-pot garanti pour les éventuels acheteurs qui n’attendent qu’un geste de l’État

    #fabrication_du_déficit_public #spéculation et #rente_foncière

  • #Microsoft : un outil de la domination économique américaine
    http://www.dsfc.net/infrastructure/securite/microsoft-outil-domination-economique-americaine

    Les autorités françaises et européennes ne semblent pas particulièrement émues d’apprendre que Microsoft va collecter toutes vos #Données_personnelles.Autres lectures sur le thèmeMicrosoft utilise un antispam sous Postfix pour #Office 365…Les quotas et le spam dans Exchange 2007Google, 1er flic de l’Internet !

    #Sécurité #Armée_française #Déclaration_de_confidentialité #FISAA #Ministère_de_la_Défense #NSA #Open_Bar #Sécurité_informatique #Windows_10

  • La mairie de Madrid crée un site destiné à signaler les erreurs des journalistes
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/07/16/la-mairie-de-madrid-cree-un-site-destine-a-corriger-les-erreurs-des-journali

    La mairie de Madrid, dirigée depuis un mois par une plate-forme citoyenne intégrant le parti antilibéral Podemos, a lancé un site Internet qui répertorie les erreurs contenues dans les articles de presse. Une initiative largement décriée par l’opposition conservatrice et par les associations de journalistes, qui dénoncent une atteinte à la liberté de la presse.

    #madrid #espagne #podemos #journalisme

    • Madrid Versión Original es uno de los canales del Ayuntamiento de Madrid que ofrecen información sobre la actividad municipal directamente a la ciudadanía. Esta web, creada por la Dirección General de Comunicación del Ayuntamiento de Madrid, permite a la ciudadanía y a los medios de comunicación encontrar la información original que dio lugar a una noticia que en su recorrido se ha modificado y contiene afirmaciones inexactas o matizables. Se trata de una web basada en datos contrastables y oficiales y por este motivo no está abierta a comentarios ni es un espacio de debate.

      La página está a disposición de todos los grupos municipales con el fin de asegurar una información municipal completa, veraz y transparente. Madrid V.O. cuenta además con la participación ciudadana a través de una dirección de correo a la que se pueden enviar dudas sobre informaciones supuestamente erróneas, aclaraciones y sugerencias (madridvo@madrid.es). Sus contenidos podrán seguirse en Twitter (@MadridVO).

      http://madridvo.madrid.es/index.php/madridvo-que-es

    • Le besoin de vérité est plus sacré qu’aucun autre. Il n’en est pourtant jamais fait mention. On a peur de lire quand on s’est une fois rendu compte de la quantité et de l’énormité des faussetés matérielles étalées sans honte, même dans les livres des auteurs les plus réputés. On lit alors comme on boirait l’eau d’un puits douteux.
      Il y a des hommes qui travaillent huit heures par jour et font le grand effort de lire le soir pour s’instruire. Ils ne peuvent pas se livrer à des vérifications dans les grandes bibliothèques. Ils croient le livre sur parole. On n’a pas le droit de leur donner à manger du faux. Quel sens cela a-t-il d’alléguer que les auteurs sont de bonne foi ? Eux ne travaillent pas physiquement huit heures par jour. La société les nourrit pour qu’ils aient le loisir et se donnent la peine d’éviter l’erreur. Un aiguilleur cause d’un déraillement serait mal accueilli en alléguant qu’il est de bonne foi.
      À plus forte raison est-il honteux de tolérer l’existence de journaux dont tout le monde sait qu’aucun collaborateur ne pourrait y demeurer s’il ne consentait parfois à altérer sciemment la vérité.
      Le public se défie des journaux, mais sa défiance ne le protège pas. Sachant en gros qu’un journal contient des vérités et des mensonges, il répartit les nouvelles annoncées entre ces deux rubriques, mais au hasard, au gré de ses préférences. Il est ainsi livré à l’erreur.
      Tout le monde sait que, lorsque le #journalisme se confond avec l’organisation du mensonge, il constitue un crime. Mais on croit que c’est un crime impunissable. Qu’est-ce qui peut bien empêcher de punir une activité une fois qu’elle a été reconnue comme criminelle ? D’où peut bien venir cette étrange conception de crimes non punissables ? C’est une des plus monstrueuses déformations de l’esprit juridique. Ne serait-il pas temps de proclamer que tout crime discernable est punissable, et qu’on est résolu, si on a en l’occasion, à punir tous les crimes ?
      Quelques mesures faciles de salubrité publique protégeraient la population contre les atteintes à la vérité.
      La première serait l’institution, pour cette protection, de tribunaux spéciaux, hautement honorés, composés de magistrats spécialement choisis et formés. Ils seraient tenus de punir de réprobation publique toute erreur évitable, et pourraient infliger la prison et le bagne en cas de récidive fréquente, aggravée par une mauvaise foi démontrée.
      Par exemple un amant de la Grèce antique, lisant dans le dernier livre de Maritain : « les plus grands penseurs de l’antiquité n’avaient pas songé à condamner l’esclavage », traduirait Maritain devant un de ces tribunaux. Il y apporterait le seul texte important qui nous soit parvenu sur l’esclavage, celui d’Aristote. Il y ferait lire aux magistrats la phrase : « quelques-uns affirment que l’esclavage est absolument contraire à la nature et à la raison ». Il ferait observer que rien ne permet de supposer que ces quelques-uns n’aient pas été au nombre des plus grands penseurs de l’antiquité. Le tribunal blâmerait Maritain pour avoir imprimé, alors qu’il lui était si facile d’éviter l’erreur, une affirmation fausse et constituant, bien qu’involontairement, une calomnie atroce contre une civilisation tout entière. Tous les journaux quotidiens, hebdomadaires et autres, toutes les revues et la radio seraient dans l’obligation de porter à la connaissance du public le blâme du tribunal, et, le cas échéant, la réponse de Maritain. Dans ce cas précis, il pourrait difficilement y en avoir une.
      Le jour où Gringoire publia in extenso un discours attribué à un anarchiste espagnol qui avait été annoncé comme orateur dans une réunion parisienne, mais qui en fait, au dernier moment, n’avait pu quitter l’Espagne, un pareil tribunal n’aurait pas été superflu. La mauvaise foi étant dans un tel cas plus évidente que deux et deux font quatre, la prison ou le bagne n’auraient peut-être pas été trop sévères.
      Dans ce système, il serait permis à n’importe qui, ayant reconnu une erreur évitable dans un texte imprimé ou dans une émission de la radio, de porter une accusation devant ces tribunaux.
      La deuxième mesure serait d’interdire absolument toute #propagande de toute espèce par la radio ou par la presse quotidienne. On ne permettrait à ces deux instruments de servir qu’à l’information non tendancieuse.
      Les tribunaux dont il vient d’être question veilleraient à ce que l’information ne soit pas tendancieuse.
      Pour les organes d’#information ils pourraient avoir à juger, non seulement les affirmations erronées, mais encore les omissions volontaires et tendancieuses.
      Les milieux où circulent des idées et qui désirent les faire connaître auraient droit seulement à des organes hebdomadaires, bi-mensuels ou mensuels. Il n’est nullement besoin d’une fréquence plus grande si l’on veut faire penser et non abrutir.
      La correction des moyens de persuasion serait assurée par la surveillance des mêmes tribunaux, qui pourraient supprimer un organe en cas d’altération trop fréquente de la vérité. Mais ses rédacteurs pourraient le faire reparaître sous un autre nom.
      Dans tout cela il n’y aurait pas la moindre atteinte aux libertés publiques. Il y aurait satisfaction du besoin le plus sacré de l’âme humaine, le besoin de protection contre la suggestion et l’erreur.
      Mais qui garantit l’impartialité des juges ? objectera-t-on. La seule garantie, en dehors de leur indépendance totale, c’est qu’ils soient issus de milieux sociaux très différents, qu’ils soient naturellement doués d’une intelligence étendue, claire et précise, et qu’ils soient formés dans une école où ils reçoivent une éducation non pas juridique, mais avant tout spirituelle, et intellectuelle en second lieu. Il faut qu’ils s’y accoutument à aimer la vérité.
      Il n’y a aucune possibilité de satisfaire chez un peuple le besoin de vérité si l’on ne peut trouver à cet effet des hommes qui aiment la vérité.

      #éditocrates
      http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/enracinement/weil_Enracinement.pdf

    • Ah tiens, ça fait penser à cet article du figaro lu hier,
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2015/07/16/25001-20150716ARTFIG00240-la-laborieuse-consultation-du-patrimoine-des-parl où des journalistes qui essaient d’accéder au patrimoine des parlementaires, en l’occurence Balkany, qui effectivement y arrivent mais n’ont pas le droit d’en parler !!
      Voila, c’est assez comique de voir la mairie de Barcelone taxée en quelque sorte du fascisme orwellien du #ministère_de_la_vérité quand on voit que l’inversement des valeurs n’est bien entendu pas du côté de ceux qui sont critiqués mais de ceux qui se servent de la démocratie pour forcer le pouvoir. Ici les parlementaires français qui votent une loi de transparence sans aucune transparence. #transparence_mon_cul

      Ce salopard de Staline fait payer cher l’amalgame de son fascisme communiste avec l’organisation politique du peuple.

    • J’ai lu hier que pour avoir accès au détail du patrimoine des parlementaires, #c'est_pas_de_la_tarte
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/16/defi-lete-aussi-consultez-les-patrimoines-elus-260305

      Les parlementaires ont réussi à échapper à cette publication : leurs déclarations ne sont que consultables. Gare à celui qui en divulguera la teneur ! Il risque 45 000 euros d’amende.

      Comment savoir ce que possède votre député ou sénateur ? Vous pouvez d’abord consulter le site de la HATVP pour s’assurer que sa déclaration est disponible. Il vous faut alors appeler le numéro de téléphone de la préfecture concernée.

      Après avoir bravé le répondeur téléphonique (« Pour la carte grise, tapez 1 »), vous prendrez rendez-vous avec une personne (généralement du bureau des élections) en donnant la liste des élu(e)s dont vous souhaitez examiner les déclarations. Il vous faudra alors justifier de votre identité (pièce d’identité) et de votre inscription sur les listes électorales. Cela peut se faire avec une carte d’électeur (l’original) ou une attestation d’inscription sur les listes électorales que vous pouvez demander à votre commune.

      Qu’allez-vous trouver ? Le patrimoine se compose de biens immobiliers, des valeurs mobilières, des comptes bancaires, des assurances vie, des véhicules, et enfin des emprunts et dettes. Attention, on ne plaisante pas, il est interdit de « reproduire, photographier ou copier » le document consulté.

      Pour en revenir à la Mairie de Madrid, puisque ce sont des journalistes qui sont visés, il y a une presse de gauche dans laquelle la maire ou ses sympathisant·es doivent pouvoir s’exprimer pour rétablir la vérité. Sur @seenthis nous sommes tout un tas d’individus aux parcours distincts qui trions, relayons, croisons et confrontons les infos récoltées ici et là pour essayer d’approcher au mieux la « vérité » en donnant une large place au débat. Personnellement je trouve ça nettement plus sain et démocratique que de l’institutionnaliser (la vérité, sans possibilité de débattre).

    • Oui @odilon, pour ton parallèle, car seenthis permet par exemple de #sourcer ou de resituer le contexte, B.A.BA du journalisme ou de la sociologie pour savoir qui parle et d’où, cf l’article de libé qui omet de dire qui est Jeffrey Sachs ! http://seenthis.net/messages/390400#message390440 mais surtout de croiser de façon créative des perspectives, ce qui fait que nous pouvons sortir de l’aspect informationnel (cf #information=ordre chez Deleuze http://seenthis.net/messages/367172 ).

      Au final, ce qui est sous jacent c’est que le #journalisme continue de perdre son crédit à force de n’être qu’un transmetteur sans réflexion. #dépêches

      Mais attaquer le site de la mairie de barcelone sous prétexte de liberté de la presse, je doute de l’argument. A chacun, comme toujours, de se faire son idée, tant que la censure n’est pas à lœuvre pour interdire une parution, ce n’est qu’une source supplémentaire pour croiser des dires.

    • Merci @touti pour ce dernier lien que je n’avais pas vu. Je suis bien d’accord qu’il ne s’agit pas d’atteinte à la liberté d’expression, le compliment pourrait d’ailleurs être retourné. Et je comprends bien la tentation. Mais je ne sais pas si c’est le rôle d’une collectivité locale de se lancer dans ce genre de dénonciation quand par ailleurs, la ville doit avoir déjà son site et son journal d’infos pour exposer ses projets en toute transparence. Je ne suis pas convaincue que ça rende le journalisme bas de gamme plus éthique. Bon, je reste réservée :)

  • J’ai été fiché comme terroriste pendant 25 ans. Un calvaire que l’État doit réparer - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1365446-j-ai-ete-fiche-comme-terroriste-pendant-25-ans-un-calvaire

    « J’ai découvert des piles de 70 à 80 centimètres de dossiers me concernant dans une petite salle de la préfecture de Niort, entouré de trois agents. Je n’avais le droit qu’à un stylo pour prendre des notes. Et j’ai commencé à éplucher les documents…

    J’y ai d’abord trouvé toutes sortes d’informations me concernant, de mes diplômes à la lettre de rupture que j’avais envoyée à mon ex-amie. J’ai vu ma vie s’étaler, jusque dans mon intimité. »(Permalink)

    #luttes

    • Résumé : Compter 10 ans de démarches administratives et juridiques pour obtenir l’accès à son fichage.

      Un jour surement, quelques historiens retrouveront en france les traces du fichage des militants lambdas soumis à la surveillance de leurs communications, de leurs amis, de leurs trajets, aux interventions policières fortuites à leur domicile ou dans la rue, au harcèlement administratif déclenché du FISC à la CAF pour leur faire perdre tout moyen de subsistance …

      #surveillance #renseignements #ministère_de_l’Intérieur #parano

    • @notabene, tant qu’il n’y a pas accès à l’historique de ces fichiers de surveillance et à leur motivation, on ne peut que se baser sur le partage et le recoupement des expériences utilisateurs ;)

    • voir aussi

      http://seenthis.net/messages/372345

      En septembre dernier, je publiais ici-même un premier témoignage sur mes démarches (longues, laborieuses et incertaines) visant à récupérer les informations me concernant dans les fichiers de police et de renseignement, grâce au droit d’accès indirect prévu par la loi.

      Cette expérience s’éternise maintenant depuis plus de trois ans et demi et je peux vous dire qu’on s’éclate à attendre. Vous allez rire aussi : le projet de loi sur le renseignement, adopté la semaine dernière par l’Assemblée nationale, durcit encore les conditions de cette procédure complètement ubuesque.

  • Yourtes et RT 2012
    http://yourtes.net/RT2012.html

    Une règlementation complexe...

    Sur le site officiel de cette norme, vous pourrez trouver les textes de référence principaux de la #RT2012 :
    3 décrets en Conseil d’Etat
    4 arrêtés « exigences »
    3 arrêtés « méthodes » et leurs annexes
    1 arrêté pour les attestations de prise en compte de la règlementation
    2 notes ministérielles
     représentant 1.664 pages compilées ! Et ce ne sont que les textes principaux... Bonne lecture !

    Un document du #Ministère_de_l'Ecologie, de l’Energie ... et de pleins d’autres choses... daté de Juillet 2010 donnait les principes de base de la norme parmi lesquelles en page 7 : « Une plus grande liberté dans la conception des bâtiments », « Une réglementation plus simple et plus lisible ». Comme quoi les ministères ne réussissent pas toujours à respecter les objectifs qu’ils se donnent eux-mêmes !!

    Le plan d’urgence du #bâtiment annoncé par notre président en mars 2013 mentionnait les impératifs de simplifications administratives. Voici ici un exemple grandeur nature de l’ampleur et de la nécessité de cette tâche !

    Au-delà du nombre de pages, la compréhension de cette norme est impossible à qui n’est pas thermicien et n’a pas investi plusieurs milliers d’euros et des semaines de formation dans un logiciel de calcul agréé par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. Le recours à un cabinet d’études thermiques est obligatoire. Et même pour un cabinet d’études spécialisé, la mise en place de cette norme est loin d’être simple... Cela engendre un surcoût important de 600 à 2.000 € uniquement pour l’étude thermique et les attestations obligatoires à fournir. Les yourtes étant des habitats modestes, elles se situent heureusement dans la bas de cette fourchette mais ce n’est malheureusement pas le seul surcoût imposé par cette norme.

    Ces logiciels travaillent à partir de ce qu’ils connaissent, et notamment à partir des certifications du #CSTB. Cela signifie que si vous voulez que les performances thermiques de l’isolant issu de la filière local ou de vos menuiseries faites avec soin sur mesure dans votre atelier soient reconnus par le logiciel à leurs justes valeurs, il vous faudra financer une étude par le CSTB, ou au moins une étude par un ingénieur thermicien pour chacune des menuiseries. A défaut, les performances prises en compte par ce logiciel seront bien en-deçà de la réalité. Les industriels ont bien sûr tous les moyens nécessaires à la certification de leurs procédés de fabrication, ce qui est très loin d’être le cas des filières courtes comme des petits artisans...
    Cette nouvelle réglementation favorise donc énormément les industriels au détriment de tous les autres : les auto-constructeurs, les artisans et petites entreprises, les filières locales de fabrication de matériaux, et tous ceux qui souhaitent construire différemment que les standards actuels.

  • Et maintenant le blocage administratif des sites racistes ou antisémites
    http://www.nextinpact.com/news/92776-et-maintenant-blocage-administratif-sites-racistes-ou-antisemites.

    Après l’attentat contre Charlie Hebdo et la semaine sanglante qui s’en est suivie, la course sécuritaire est bel et bien engagée. Alors que le gouvernement prépare un projet de loi sur le renseignement aux nombreux points noirs, le ministère de la Justice réclame notamment l’instauration d’un blocage administratif des contenus racistes ou antisémites sur Internet.

    #Antisémitisme #Antiterrorisme #Christiane_Taubira #Discrimination #Internet #Ministère_de_la_Justice_(France) #Ordre_administratif_en_France #Racisme #Tribunal_administratif_(France) #Web

  • Agnieszka Piasecka: Ministry of propaganda in the 21st century
    http://www.kyivpost.com/opinion/op-ed/agnieszka-piasecka-ministry-of-propaganda-in-the-21st-century-374068.html

    On Dec. 2, 2014 the new post-Maidan government has been sworn-in by Verkhovna Rada of Ukraine. The government includes a new minister to lead the Ministry of Information Policy, yet to be created. The new minister Yuriy Stets argues that the ministry will protect the state from the devastating influence of Russian propaganda.

    Yuriy Lutsenko, the head of the faction of the presidential party Block Petro Poroshenko, has publicly expressed support for the new ministry and declared that it will never engage in censorship of Ukrainian media. Instead, the ministry will be responsible for counteracting the Russian propaganda by providing accurate information.

    I have read the project of the law about the ministry and have noticed a couple of intriguing passages suggesting the ministry will be able to exercise direct control over content of the media, their structure, and even their employment decisions:

    Article 3: “…implementation of state policy in the field of information dissemination…” -

    Article 4 Section 38 “…establish, abolish, reorganize enterprises, institutions and organizations, adopt their position (statutes), in the prescribed manner appoint and dismiss their heads, create talent pool as head of enterprises, institutions and organizations under authority of the IIP Ukraine…_”

    These passages justify a concern that the ministry will have direct and indirect censorship powers.

    (…)

    Yet, there is a simple solution. If you want to have a good information policy for a governmental agency, hire a good PR company, design a professional website, set up social network accounts, create a hot-line, and make sure your secretary actually answer your emails. The informational policy on the national level can and should be implemented by the Ministry of Foreign Affairs, Institute of National Remembrance or any other government body. These bodies can fight misrepresentations and propaganda in courts, can prepare press releases their interpretations of the events, and serve the public with the facts that prove the informational enemy false.

    These things are definitely not a rocket science and do not need any new government body to be implemented, just common sense. Of course good public relations is expensive, but there is a reason – talent is not free, and if the government would like to improve its information policy, it has to pay.

    The issue is that the Ukraine lacks an informational strategy rather than an informational ministry and the Ukrainian authorities seem to continuously confuse one with the other.

  • ’No Big Brother!’ Ukrainian Journalists Oppose Kyiv’s New Ministry Of Information
    http://www.rferl.org/content/ukraine-ministry-information-journalists-protest/26723352.html


    Parliamentary deputy and former journalist Serhiy Leshchenko holds a placard reading “Stop the Ministry of Truth” and equating the move with Nazi tactics as he protests during a pause in a session of the parliament in Kyiv on December 2.

    Ukrainian journalists are up in arms over the government’s creation of a new Ministry of Information that it says is needed to counter a steady stream of Kremlin propaganda and misinformation.

    About 40 journalists and activists demonstrated outside the Ukrainian parliament on December 2 as lawmakers approved the ministry along with the government’s new lineup of cabinet ministers.

    The journalists, who held up posters with the slogan “Hello, Big Brother,” likened the new agency to the Ministry of Truth in George Orwell’s classic novel “1984.

    The new ministry is headed by Yuriy Stets, a close ally of President Petro Poroshenko and formerly the chief producer for Channel 5, the television network that the president still owns.

    Journalists say they fear the new bureaucracy could seek to increase government influence and possibly control over what appears in the Ukrainian media.

    They say their fears are increased by the little information available about how the new ministry will function.

    We are protesting against the creation of the Ministry of Information because we do not understand what it will be doing, we have not seen any documents, any texts saying what their activities would be and we are also unaware of what the budget of the Ministry of Information would be,” one of the protesting journalists, Anastasia Stanko, told RFE/RL’s Ukrainian Service.

    The international media rights group Reporters Without Borders has also criticized Kyiv’s decision to establish the Information Ministry.

    The group’s secretary-general, Christophe Deloire, said in a press release on December 2 that “in a democratic society, the media should not be regulated by the government.

    He warned, “Putting the government in charge of ’information policy’ would be a major retrograde step that would open the way to grave excesses.

    The government says the ministry is needed to counter a steady stream of misinformation about events in Ukraine by Russia’s powerful state media. Russian television channels are easily accessible in many parts of Ukraine, where 20 years after the collapse of the Soviet Union most people continue to understand Russian.

    Interior Ministry adviser Anton Herashchenko said on November 30 that the main task of the new ministry would be “protection of Ukraine’s information space from Russian propaganda and counterpropaganda in Russia [and] in the temporarily occupied territories” of Crimea and the Donbas region.

    However, the move to create the ministry also closely follows the publication of reports by several Ukrainian journalists and human rights groups regarding possible war crimes committed in eastern Ukraine by right-wing nationalist militias as well as Russian-backed separatist forces.
     
    The Ukrainian military this week sent contradictory signals over whether it would seek to control Ukrainian journalists’ access to eastern Ukraine by insisting that reporters henceforth only travel to front-line areas in special groups escorted by soldiers.

    The press service of what the Ukrainian military calls its “Antiterrorist Operation” (ATO) said on December 1 that the new measure would also apply to the international media and was due to intelligence indicating that Russian-backed separatists were “hunting” journalists.

    But on December 2, the ATO’s press service said the military had decided to lift the new regulation. "We just wanted to protect you but it’s up to you if you don’t care about your safety," ATO spokesman Oleksiy Dmytrashkivskiy told the English-language “Kyiv Post.

    However, the speaker of the staff for the ATO, Vladislav Seleznev, subsequently told the press that the new order had not been canceled but merely postponed for two to three weeks to give the military and the media time to reach a consensus.

    Où l’on apprend, incidemment, que le retour à la libre-circulation des journalistes n’est que temporaire…

  • OSCE sees Ukraine’s ministry of information policy as threat to freedom of speech
    http://www.kyivpost.com/content/ukraine/osce-sees-ukraines-ministry-of-information-policy-as-threat-to-freedom-of-

    The initiative to set up a ministry of information policy in Ukraine endangers freedom of speech, says Dunja Mijatovic, the Organization for Security and Co-operation in Europe (OSCE) Representative on Freedom of the Media.

    Le parlement a insisté pour nommer un ministre de l’Information
    (Information policy) L’OSCE et de nombreux médias pensent que ce n’est pas une bonne idée…

  • Les quatre semaines où Paris a failli tout perdre, Monde
    http://www.lesechos.fr/journal20141201/lec1_monde/0203976600104-les-quatre-semaines-ou-paris-a-failli-tout-perdre-1069866.php

    Renaud Honoré / Correspondant à Bruxelles | Le 01/12 à 06:00, mis à jour à 11:27

    Le vice-président #Letton chargé de l’euro, Valdis #Dombrovskis et Le président #Commission-européenne, Jean-Claude #Juncker.
    Photo Eric Feferberg/AFP

    Ils pensaient avoir fait le plus dur. Quand fin octobre la Commission européenne finit par donner son feu vert provisoire au budget #2015 hexagonal, l’#Elysée comme #Bercy poussent un soupir de soulagement. Il a certes fallu trouver en catastrophe 3,6 milliards d’euros de nouvelles économies, mais le col a été franchi et l’arrivée paraît proche. Faux espoir. Dans les quatre semaines qui ont suivi, la France a frôlé le précipice , tout proche de devenir le premier membre de la zone euro sanctionné pour ses déficits. « En interne, il y avait plusieurs voix pour réclamer de la fermeté face à Paris », souligne un fonctionnaire européen.

    Début novembre, les choses ne se présentaient pourtant pas trop mal. Jean-Claude Juncker arrive à la tête de la Commission européenne , et il n’a guère envie de commencer son mandat par un conflit ouvert avec Paris. Pierre #Moscovici prend la place du Finlandais Jyrki Katainen – « un type pas commode » aux yeux de Paris –aux Affaires économiques. Et le vice-président en charge de l’euro, le Letton Valdis Dombrovskis, n’est pas forcément l’ayatollah de la rigueur annoncé. « Il n’est pas de mauvaise composition », juge-t-on à Paris. « Certes il a pris des mesures très dures quand il était Premier #ministre de la #Lettonie. Mais il n’aurait pas duré quatre ans à ce poste s’il n’avait pas été capable de compromis », assure son entourage.

    Pourtant, quand il embarque le jeudi 13 novembre avec Jean-Claude Juncker vers l’Australie et le G20 de Brisbane, le Letton a sa tête des mauvais jours. Des chiffres alarmants viennent de remonter des services de la Commission. Et c’est encore la France ! Ce n’est pas tant le budget 2015 qui pose problème que celui de 2014. Dès cette année, le pays est censé avoir pris des « actions suivies d’effets » (« effective actions ») pour réduire le déficit. Mais Bruxelles constate que le compte n’y est pas au vu de l’exécution du budget. Dans l’avion qui l’amène en Australie, Jean-Claude Juncker doit se rendre à l’évidence : il aura du mal à ne pas infliger une amende à la #France si le pays ne fait rien. D’autant que les 3,6 milliards d’économies additionnelles promis pour 2015 ne convainquent que partiellement les experts bruxellois. Arrivé à Brisbane, c’est ce qu’il dit en tête à tête à François #Hollande.

    Le président français tombe des nues. Les services de Bercy n’ont pas du tout identifié un tel écart dans l’exécution du budget 2014. Revenu à Paris, c’est le branle-bas de combat. La France n’a plus que quelques jours pour éviter l’humiliation des sanctions. Entre l’Elysée et le cabinet de Jean-Claude Juncker, les coups de fil se multiplient. Pierre Moscovici se démène lui aussi et organise une réunion à la hâte à Bruxelles entre les experts de la Commission et ceux de Bercy pour comprendre les écarts. Paris plaide sa bonne foi, jure que de meilleurs chiffres vont arriver fin 2014. « Ce problème technique n’aurait pas créé toute cette turbulence si la France n’avait pas suscité tant de méfiance », juge un diplomate européen. Une solution émerge alors : on donnera à la France trois mois de plus pour prouver sa bonne foi. Toujours le souci de Jean-Claude Juncker de s’éviter une crise politique majeure. Mais dans le même temps, Paris va s’engager sur un calendrier de réformes pour en finir avec les faux-fuyants. Le 21 novembre, Manuel #Valls prend alors sa plume pour écrire une lettre de 6 pages où il liste les efforts à venir du gouvernement.

    >> La lettre de Manuel Valls adressée à Bruxelles
    http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/0203974513597-la-lettre-de-manuel-valls-adressee-a-bruxelles-1069319.php?yJ

    Quiproquo

    Les tensions auraient pu retomber, mais c’était sans compter avec Günther Oettinger. En privé, le commissaire allemand au Numérique ne se gêne pas pour critiquer la France, aussi bien pour l’état des finances publiques que pour la qualité des voitures qui y sont produites. On imagine que la perspective de voir Paris bénéficier d’un nouveau sursis doit le faire bouillir. Alors il décide il y a dix jours de rédiger un article pour la presse européenne, bien qu’il ne soit pas du tout en charge du dossier. « Après tout, ma signature se retrouvera en bas de la décision qui sera prise, en tant que membre de la Commission », fulmine-t-il. Mais l’Allemand s’emmêle les pinceaux. Un quiproquo fait qu’une version non expurgée et non retravaillée de sa tribune – où il fustige le « récidiviste » des déficits qu’est la France – paraît sur le site des « Echos » avec 24 heures d’avance sur ce qu’il avait prévu. Catastrophe ! Les équipes de Günther Oettinger n’ont du coup pas eu le temps de prévenir de leur initiative au sein de la Commission ou à Paris. Quand il apprend la sortie de son collègue, Pierre Moscovici est furieux. « Ça a beaucoup fait jaser dans la maison, c’est clairement une méthode contraire à l’esprit d’équipe », constate un proche d’un commissaire influent.

    L’Allemand a raté son effet. Cinq jours plus tard, devant tous les autres commissaires, Jean-Claude Juncker doit poliment mais fermement le rappeler à l’ordre. Et avalise dans la foulée le nouveau délai accordé à Paris. Ce n’est qu’un répit. Déjà, les équipes de la Commission se préparent à un début d’année 2015 compliqué. Pierre Moscovici a prévenu vendredi pendant la conférence de presse : « Toutes les procédures sont à notre disposition. » Et, bis repetita, Günther Oettinger, même réprimandé, ne peut s’empêcher de renchérir : « Ce n’est que partie remise en ce qui concerne les sanctions » contre la France, déclare-t-il hier au « Spiegel », réclamant une « réforme solide du marché du travail ». Le plus dur est encore devant la France.

  • La #fonction_publique n’emploie que 2,5 % des #apprentis
    http://campus.lemonde.fr/alternance/article/2014/11/17/la-fonction-publique-n-emploie-que-2-5-des-apprentis_4524915_1698637.

    L’apprentissage n’est pas réservé aux entreprises. La fonction publique a vocation, elle aussi, à former en alternance des jeunes à ses métiers. Pourtant les administrations ignorent largement l’existence de ce dispositif. En 2013, le secteur public n’a accueilli que 10 400 apprentis, soit 2,5 % du total au niveau national, selon le ministère du travail. Les #collectivités_locales sont les plus gros pourvoyeurs de contrats d’apprentissage (9 100 en 2013), loin devant l’Etat (700) et le #secteur_public_hospitalier (600).

    « Les notions d’apprentissage et de fonction publique sont rarement rapprochées : en effet l’apprentissage est très largement, dans l’imaginaire collectif, associé aux métiers physiques et manuels alors que les métiers de la fonction publique, de manière très réductrice, sont souvent considérés comme des métiers de bureau », souligne, dans un rapport, en février, l’inspection générale de l’administration.

    Un tweet du #Ministère_du_Travail

    « notre but : faire de l’#apprentissage 1 solution d’avenir, et de l’innovation le levier du redressement économique de la France »

    #précarisation #salariat

  • Pour la #Culture, le streaming justifie de réduire le #domaine_public
    http://www.numerama.com/magazine/31229-pour-la-culture-le-streaming-justifie-de-reduire-le-domaine-public.h

    Pour expliquer pourquoi les maisons de disques doivent bénéficier de vingt années supplémentaires de #droits exclusifs sur les #disques enregistrés il y a plus d’un demi-siècle, le #ministère de la culture s’appuie sur le changement de modèle économique induit par le #streaming.

    #UE

  • Sivens : la faute des gendarmes, le mensonge de l’Etat
    http://www.mediapart.fr/journal/france/061114/sivens-la-faute-des-gendarmes-le-mensonge-de-letat?onglet=full

    L’État l’a su immédiatement et l’a caché : c’est bien une grenade offensive qui a tué sur le coup dans la nuit du 25 au 26 octobre Rémi Fraisse. D’après les premiers éléments de l’enquête et des témoignages de gendarmes mobiles, une longue chaîne de responsabilités a abouti à la mort de l’étudiant écologiste. Le gouvernement a tenté durant quarante-huit heures de brouiller les pistes. Source : Mediapart