Ah... c’est la vieillerie, ok. J’avais sucré un bout du post précédent ou je disais voir les proches qui prennent de l’âge tourner à droite - comme le font prévoir ne serait-ce que les statistiques électorales : un vague néolibéralisme venant avec l’étroitesse d’esprit par là (avec info en continu comme neuroleptique, effectivement, un tout autre médoc qu’Igor Barrère, Armand Jamot et Pivot), un ralliement à Mélenchon de qui s’en tenait à des variantes d’"il n’est pas de sauveur suprême", isolement progressif, relations sociales distendues et raréfiées, bilan de plus en négatif quand à divers engagements passés lors des années 60 et début 70 (féminisme ou navigation aux marges du gauchisme) où le collectif n’est plus un motif d’espérance mais d’un jugement pessimiste (aigri). Et pourtant on a tous nos exemples de vieux vieux suffisamment vaillants pour n’avoir pas renoncé à quelques belles convictions de base.
Les vagues hippies, babas (toujours prêts à être en paix avec ce monde, sauf certains, un moment, impliqué dans des conflits), punk, les contre culture, ont dans l’ensemble pas prémuni d’un libéralisme existentiel qui a contaminé nombre d’anciens militants ou politisés. Faudrait trouver un Docteur Ragout honnête et efficace pour bricoler un traitement préventif :). N’empêche, ça fait peur, toute l’automédication qu’il faut bricoler sans aucune garantie scientifique pour tacher de se prémunir de la sénescence volontaire.
Bon, c’est grave troll sur le post de @kassem, mais ce n’est que dérive, on a changé de maladie sans faire exprès et c’est encore, autrement, affaire de contagion et d’immunité.