• #miranda_yardley : Comment le féminisme « moderne » ou « de la troisième vague » profite aux hommes.
    https://tradfem.wordpress.com/2021/10/10/comment-le-feminisme-moderne-ou-de-troisieme-vague-profite-aux-ho

    On m’a demandé de vous expliquer pourquoi je pense que le féminisme « moderne » ou « de la troisième vague » profite aux hommes. Voici le résultat. C’est une esquisse, ou un « brain-dump », imparfait et teinté d’opinions.

    Connu sous le nom de féminisme « de la troisième vague » ou du « libre choix », le mouvement féministe populaire contemporain est fondé sur les concepts d’égalité, d’intersectionnalité et de choix personnel. À ces trois égards, il diffère du mouvement féministe « de la deuxième vague », qui a débuté dans les années 1960.

    L’accent mis sur l’ »égalité » constitue un écart fondamental par rapport à la philosophie libératrice du féminisme de la deuxième vague. La libération est synonyme de liberté, tandis que l’égalité est un terme relatif (« dans une prison, tout le monde est égal, mais pas libre »). Les avantages (même pour les hommes) de la libération des femmes de l’oppression masculine ne sont pas une idée nouvelle ; voir « De l’assujettissement des femmes » de John Stuart Mill, rédigé en 1858. Le concept d’égalité déplace donc l’objectif de la lutte contre un problème structurel (l’oppression) vers une lutte contre la discrimination. Étant donné que cette dernière se rapporte à des détails plutôt qu’à des structures générales et qu’elle peut être aussi bien positive que négative, aucun avantage n’est de ce fait conféré aux femmes et elles ne peuvent que maintenir le statu quo ou aggraver leur situation ; les femmes n’ont de contrôle que sur les droits qu’elles souhaitent abandonner. Le féminisme de la deuxième vague attribue la racine de l’oppression féminine à la biologie féminine ; le sexe biologique des femmes est instrumentalisé en vue de l’oppression des femmes. Une distinction est établie entre le sexe biologique (rôle reproducteur) et le genre (attentes culturelles basées sur le sexe), et le genre est l’outil que les hommes utilisent pour opprimer les femmes sur la base de leur potentiel reproducteur.

    Miranda Yardley est un homme transgenre proféministe.
    Traduction : #Tradfem
    Version originale : mirandayardley.com/en/how-modern-or-third-wave-feminism-benefits-men/ ?

  • Des trans féministes s’insurgent contre une proposition de réforme législative au Royaume-Uni
    https://tradfem.wordpress.com/2017/11/14/des-trans-feministes-sinsurgent-contre-une-proposition-de-reforme


    Un article de #Lucy_Bannerman, dans The TIMES de Londres, le 6 nov. 2017
    Yardley, activiste transgenre, fait partie d’un nombre croissant de critiques qu’horrifie le manque apparent de réflexion des ministres sur les conséquences d’une telle réforme.

    Pour Yardley, cette législation « profondément régressive » fera non seulement très peu pour lutter contre la discrimination que vivent les transsexuel·le·s comme elle, mais une telle politique rendra également les femmes incapables de tenir tête aux hommes opportunistes qui s’en serviront de mauvaise foi pour accéder à des domaines comme les refuges, les salles d’essayage de vêtements et les groupes de soutien pour survivantes d’agression sexuelle.

    « Cela enlève aux femmes des droits pour en accorder à des hommes. C’est tout à fait pervers », a déclaré #Miranda_Yardley, 50 ans, comptable d’Essex, né de sexe masculin et qui a subi un changement de sexe il y a presque dix ans. Il se définit comme transsexuel, mais jamais comme une femme, « par respect pour les femmes. Je n’essaie aucunement de prétendre être une femme. Je n’ai pas eu la même vie. »

    Lors d’une réunion au Parlement britannique la semaine dernière, Yardley s’est joint à un large éventail de cliniciens, parents, thérapeutes, universitaires et groupes de défense des droits des homosexuel·le·s et des femmes, toutes et tous unis dans leur frustration d’être incapables d’avoir la moindre discussion sur la politique gouvernementale concernant le transgenrisme – notamment sur des enjeux tels que l’opportunité de prescrire à des enfants des traitements qui transforment toute leur vie pour des conditions encore mal comprises, ou l’inquiétude de voir une politique d’auto-déclaration fausser les statistiques sur la criminalité féminine – sans se faire huer par un micro-lobby militant de transactivistes. Ces intervenant·e·s ont prévenu les parlementaires que la possibilité d’un contrôle légitime était actuellement réduite au silence par un seul mot : l’accusation d’être « transphobe ». (LIRE SON INTERVENTION AU BAS DE LA PAGE)

    Traduction : #Tradfem

    #Royaume-uni #transgenre