• Je suis en ce moment en train de lire un bouquin sur l’histoire « des féminismes » à travers le monde et il est quelque peu délicieux de constater que sur les territoires colonisés ceux qui s’opposaient aux revendications féministes des femmes des dits pays (je pense notamment à l’Égypte, au Liban, ou encore à la Tunisie) étaient non seulement les hommes natifs de ces pays mais également les hommes colons, qui justifiaient l’oppression des femmes locales par les textes religieux et traditions sexistes. En bref, ces chers messieurs (colons et colonisés) ne s’affrontaient plus dès qu’il était question des femmes, mieux, les colons (dans l’ouvrage en question l’auteure Florence Rochefort parle en particulier des colons français) défendaient ouvertement le port obligatoire du voile, la polygamie, la répudiation et l’inégalité succéssorale.

    Voilà un exemple concret de relativisme culturel à l’époque des colonies mais aussi d’une protection acharnée des principes misogynes déjà en pratiques (bien que critiqués par les féministes) dans les pays d’origines des dits colons. Aujourd’hui certains et certaines viennent nous rabâcher l’idée que critiquer le voile c’est être un réactionnaire aux vieux relents colonialistes alors figurez-vous, Indigènes de la République et autres rigolos, que vous êtes dans le tord. Les réactionnaires ici, c’est vous ! Les femmes féministes du Maghreb et du Moyen Orient devaient lutter à la fois contre les colons et les hommes de leur culture dès qu’il s’agissait des droits des femmes. Même les quelques hommes s’alliant à leurs combats (comme le syndicaliste Tahar Haddad - 1899 à 1935 - en Tunisie) se voyaient sévèrement désavouer « des autorités religieuses comme des autorités coloniales ». Un regard sur l’histoire et une grosse partie de l’argumentaire des Indigènes de la Républiques s’écroule.
    #féminisme #colonialisme #relativisme-culturel #sexisme #misogynie #fraternité

    https://mirrorontheworld.tumblr.com/post/190501857866#notes

  • Ces femmes qui ont épousé des homosexuels sans le savoir
    https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20160512.OBS0360/ces-femmes-qui-ont-epouse-des-homosexuels-sans-le-savoir.html

    La punition la plus spectaculaire est sans conteste celle d’Isabelle de France, qui lève une armée contre Edouard II, le fait exécuter par insertion « dans l’anus [d’] une barre de fer rougie au feu », et fait émasculer, éventrer puis décapiter (lentement, au couteau) son amant.

    Femmes d’homosexuels célèbres
    par Michel Larivière
    La Musardine, 142 p., 18 euros.

    1er juin 2016

    #Goethe #Aragon #Gide #Jules_Verne #Pierre_Loti #Byron #Wilde

    #1979

    • L’homosexualité telle qu’on la connaît aujourd’hui dans le monde occidental a longtemps été réduite à des pratiques sexuelles se rajoutant à une vie conjugale normale, véritable devoir social qui avant les prétentions à l’amour romantique étaient largement accepté.

    • Je crois que découvrir son mari homosexuel (ou plutôt ayant des pratiques homosexuelles), c’était comme découvrir qu’il était coureur. Pas très agréable pour l’ego mais à une période d’acceptation du viol conjugal, ça avait des avantages. Je me demande comment les Roosevelt se sont mariés, s’il savait qu’elle était lesbienne et si elle savait qu’il était coureur. C’est un bon marché !

      Les mariages arrangés ne sont pas des mariages forcés, Strömquist en parle bien dans les Sentiments du prince Charles : on déconnectait de l’amour romantique de la vie quotidienne et de la filiation alors qu’aujourd’hui comme dit @monolecte on en attend tout de manière irréaliste. Je réserve l’expression de mariage forcés aux mariages arrangés qui sont refusés par les filles, quand elles ont d’autres aspirations (comme vivre au quotidien l’amour romantique) et valeurs (individualistes) que celles de leurs parents.

      Jules Verne était aussi anorexique ou boulimique (j’ai oublié mes cours de littérature et mon séjour amiénois) et pas très hétéro.

    • Verlaine devient de plus en plus irritable. Il insulte Mathilde, la bat, l’étrangle et jette un soir son bébé de trois mois contre le mur.

      Larivière rappelle que, dans l’antiquité, l’amour, le sexe et le mariage étaient trois idées distinctes. Les hommes fréquentaient les bordels pour assouvir leur désir, aimaient parfois platoniquement, et ne voyaient bien souvent le foyer que comme une structure de procréation. Les mariages chrétiens, puis bourgeois, puis d’amour auront progressivement amalgamé cette trinité. Mais la présence du désir homosexuel ramène cette désunion antique dans l’union moderne.

      L’auteur ne fait aucune différence entre le XIXe et aujourd’hui alors que l’individualisme et l’épanouissement personnel, la place de l’amour ont beaucoup changé en cent ou cent cinquante ans.

    • mon prof de cinéma au bx arts était très critique de #Varda, qu’elle aurait phagocité le #Demy toussa toussa... Bon, j’adore Demy, varda moins, et je n’ai aucune idée de leur deal et de comment ils l’ont vécu... Je suis quand même sûr que d’être au placard, pour l’un comme pour l’autre (quoique je ne sais même pas si varda était lesbienne), bin, pas glop j’imagine.

    • euh je crois que j’ai pas été clair : pour moi, les commentaires sur Varda fagocitant demy, ça sent quand même la misogynie mais j’ai pas plus d’infos et ce n’est peut-être pas le sujet...

    • Je répondais sur

      quoique je ne sais même pas si varda était lesbienne

      Sur Varda qui phagocyté Demy, je n’ai pas trop entendu ça mais Varda a fait un gros gros gros travail de mise en valeur du travail de Jacques Demy, je ne sais pas si son œuvre serait reconnue comme ça sans la diffusion/distribution de ses films qu’elle a assurée avec Ciné Tamaris, sans Les Demoiselles ont eu 20 ans ni Jacquot de Nantes ! (Un jour j’ai visité le cimetière du Montparnasse quelques jours après les 80 ans qu’il aurait eu et sa tombe était décorée, c’était un genre de culte modeste assez émouvant.)

      Je pense que beaucoup d’hommes gagneraient à être « phagocytés » comme ça et que cette attaque est en effet super misogyne. D’autant que Varda n’a pas « surfé » sur sa mémoire comme si elle n’avait rien à dire, elle l’a prouvé en ayant une œuvre très autonome, très différente de celle de Demy (documentaire pour elle, comédie musicale pour lui) sans jamais utiliser son registre à lui... C’est un peu hallucinant, comme attaque.

    • oui, c’est ce que je pressentais... je ne sais plus pourquoi il disait ça, c’était un très bon cours de cinoch quand tu as vingt ans, mais un des prof c’était bernard marcadé et lui laisse tomber le boulet... Bref, Demy et Varda, la classe quoi.

  • #Meghan_Murphy, un coup de gueule
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/16/beau-coup-de-gueule-de-meghan-murphy

    Vendredi, alors que j’attendais pour monter à bord d’un avion, la police de Vancouver m’a téléphoné. Ils m’ont dit être sincèrement désolés de m’apprendre qu’ils avaient reçu une menace contre moi, qu’ils prenaient au sérieux. Cette menace a été envoyée à la Bibliothèque publique de Vancouver, disant essentiellement qu’à moins qu’on m’empêche d’y prendre la parole, il (la personne qui a rédigé cette menace) viendrait là-bas et m’éliminerait lui-même. #GIDYVR (Gender in Dialogue Vancouver) reçoit des menaces violentes chaque fois que nous organisons des événements, donc ce n’est pas vraiment surprenant, mais bien sûr c’est effrayant et inquiétant.

    Je tiens à souligner que des gens comme Morgane Oger (NDT : un politicien masculiniste de Colombie-Britannique) – à qui les médias canadiens grand public continuent de demander des commentaires sur tout ce qui a trait à l’ »identité sexuelle » – et les membres de la soi-disant gauche progressiste ont joué un rôle marquant dans la banalisation de cette haine et de cette violence misogynes à l’égard des femmes. Lorsque l’on excuse des menaces et des violences en prétendant, par exemple, que ceux qui menacent de recourir à la violence sont en quelque sorte « opprimés » et « se défendent », cela ne fait pas qu’excuser la violence masculine, mais cela blâme les femmes (les victimes) pour cette violence ou ces menaces. Quoi qu’il en soit, il n’est pas vrai que les femmes « oppriment » ceux qui promeuvent l’idéologie de l’identité de genre. Nous défendons les droits et les espaces pour lesquels les femmes se sont battues si fort depuis plus d’un siècle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/meghanmurphywriter/?__tn__=kC-R&eid=ARBVCExhxOymxrsJvtuS3L7u9ekQVmi7PsVKOm6yWIeoBaRoZSulKQlMt
    #menace_antiféministe #violences_antiféministes #identité_de_genre

    • Le fait de qualifier les femmes de « transphobes » ou de « TERF » justifie la haine et la violence. Que vous aimiez ou non cette réalité, c’est la vérité. C’est NOUS qui sommes vulnérables dans ce débat, pas les transactivistes. C’est NOUS qui payons des milliers de dollars en frais de protection de nos événements, qui nous battons pour pouvoir simplement parler, qui sommes diffamées et calomniées dans les médias, qui craignons pour notre sécurité en public et dans nos communautés, et qui sommes intimidées et l’objet de propos haineux (c’est-à-dire des appels explicites à la violence). Il n’y a pas de « coupables dans les deux camps ». Il n’y a pas de féministes qui menacent d’assassiner des transactivistes ou même de bloquer leurs activités.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

  • A Orange, Bompard couvre les violences sexuelles et sexistes

    https://www.mediapart.fr/journal/france/150120/orange-bompard-couvre-les-violences-sexuelles-et-sexistes


    Jacques Bompard, lors de la présentation de sa liste aux régionales, le 12 novembre 2015. © AFP

    Dans cette ville de Provence où le baron de la Ligue du Sud espère obtenir un sixième mandat en mars prochain, les fonctionnaires retiennent leur souffle.

    La condamnation du directeur général des services (DGS) – à qui Jacques Bompard, âgé de 76 ans, a plus ou moins remis les clés de la mairie – pour des faits de violence particulièrement graves sur son ex-compagne, a plongé une grande partie des agents dans la consternation.

    Depuis, certains – particulièrement des femmes – nous expliquent aller au travail « la boule au ventre ». Et les langues commencent, enfin, à se délier sur le comportement de Rémy Canuti, que beaucoup décrivent ici comme « l’éminence grise » du maire, « l’homme des basses œuvres » dont Bompard ne pourrait plus se passer. À la tête de 600 agents, ce fonctionnaire occupe un poste crucial – il est le chef de l’administration de l’ensemble de la ville et de la communauté de communes.

    Le 29 octobre 2019, Rémy Canuti a été condamné par le tribunal correctionnel de Carpentras à deux ans de prison avec sursis et une inscription au casier judiciaire (B2) qui lui interdisent, de fait, de retrouver un poste dans la fonction publique. Il a désormais l’interdiction de détenir une arme pendant 15 ans et a l’obligation de suivre un stage d’une semaine sur les violences sexuelles et sexistes.

    Estimant qu’il s’agit d’une affaire privée, le maire l’a maintenu à son poste, à la surprise générale. Le récit de l’audience qu’ont pu lire les agents de la ville qui travaillent tous les jours sous ses ordres dans la presse locale les a pourtant glacés.

    • En résumé, R.Canuit reconnais devant le tribunal les faits suivants ;

      enferme dans la chambre et alors que sa compagne vient frapper à la porte pour récupérer des affaires, il lui ouvre, armé d’un revolver qu’il pointe sur sa tempe en lui lançant : « Tu vas te taire ! » Il arme le chien et pose son doigt sur la détente, selon un récit non contesté au tribunal par M. Canuti. Il la force ensuite à s’agenouiller et commence à la stranguler. « Je me suis vue mourir », explique celle dont les enfants dorment alors à quelques mètres.

      Il est condamné à 15 ans d’interdiction de port d’arme, et une semaine de stage de sensibilisation contre les violences conjugales. Pas cher la tentative d’homicide puisque c’est un feminicide.
      Le lendemain de la condamnation le maire

      Jacques Bompard réunit les agents et annonce donc que Rémy Canuti sera maintenu dans ses fonctions. « Il nous expliqué que c’était une affaire privée et que ça ne concernait en rien son travail ici », raconte une agente très choquée.

      Rapidement une petite délégation, surtout de femmes fait part de son malaise et rapporte des problèmes de comportement de R.Canuti.
      – harcelement sexuel d’une cadre catégorie A - devant son refu, rétrogradation de celle ci sous la catégorie C.
      – rétrogradation d’un agent qui s’est pleint du comportement insultant de R.Canuit

      Il se souvient, lui qui a siégé au CT et au CHSCT, de la brutalité des échanges avec le DGS : « C’est quelqu’un qui parle à tout le monde comme à des chiens », affirme-t-il. Quotidiennement, selon des témoignages que nous avons récoltés, les agents entendent des phrases comme : « Vous êtes une chieuse », « vous me cassez les couilles », « arrêtez de vous branler ». Lorsque Canuti entre en conflit avec la DGS de la communauté de communes, qui finira par partir, un agent l’entend dire à ce propos « qu’il n’a pas l’habitude d’être commandé et en plus par une femme ».

      –—
      ca fini par

      Parmi les élus d’opposition, beaucoup avaient déjà eu vent des méthodes particulières de Rémy Canuti. « On a été alertés par des personnels qu’il y avait des soucis avec le DGS mais sans trop savoir de quoi il s’agissait », raconte l’élue d’opposition Aimer ma ville, Christine Badinier.

      Lors d’une inauguration, une fonctionnaire qu’elle ne connaissait que de vue vient la voir pour lui faire part, furtivement, du fait que les agents sont en grande souffrance. « J’ai essayé de la recontacter ensuite mais cela a été silence radio », rapporte-t-elle, décrivant une mairie où sévit l’omerta depuis longtemps.

      Le maintien à son poste du DGS par Bompard s’inscrit pour elle dans la continuité des pratiques verbales du maire à l’égard des femmes élues depuis des années. « Nous nous faisons régulièrement traiter d’hystériques par le maire. On s’y est presque habituées », soupire-t-elle.

      Contacté à de multiples reprises, Jacques Bompard a fini par nous adresser un courriel succinct (à lire sous l’onglet Prolonger). Rémy Canuti n’a, lui, jamais donné suite.

      #misogynie #harcèlement #féminicide #sexisme #omerta #femmes

  • Eglise catholique : des prêtres mariés et des ministères pour les femmes en Amazonie ?
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/17/eglise-catholique-des-pretres-maries-et-des-ministeres-pour-les-femmes-en-am

    Jusqu’à quel point l’Eglise catholique est-elle disposée à adapter son organisation pour s’accorder à la géographie et aux particularités des communautés, notamment amérindiennes, vivant en Amazonie ? En envisageant l’ordination d’hommes mariés pour pallier le manque de prêtres sur cet immense territoire, en créant de nouveaux ministères et en envisageant que des femmes puissent en être chargées. C’est la proposition novatrice, mais certainement pas consensuelle, formulée par le rapport (instrumentum laboris, dans le jargon ecclésial) préparatoire au synode d’octobre sur l’Amazonie, qui a été rendu public lundi 17 juin.

    Ce document était très attendu, justement parce que la possibilité d’ordonner des hommes mariés est aujourd’hui un sujet de débat dans l’Eglise catholique, touchée dans certains pays par une profonde crise des vocations. En Amazonie, les grandes distances ont pour conséquences que certaines communautés ne voient pas de prêtres pendant de très longues périodes et n’ont donc que rarement accès à l’eucharistie (la communion), sacrement central dans la pratique religieuse catholique et qui ne peut être célébrée que par un prêtre.


    L’ancien pape Benoît XVI exhorte François à ne pas ordonner d’hommes mariés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/13/l-ancien-pape-benoit-xvi-exhorte-francois-a-ne-pas-ordonner-d-hommes-maries_

    et pour les femmes la question ne se pose même pas finalement contrairement à ce qu’annonce le premier titre.
    #sexisme #misogynie #pédocriminalité #catholicisme

  • #Robert_Jensen : L’alibi de la compassion : comment les alliés des transgenres esquivent les débats
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/12/lalibi-de-la-compassion-comment-les-allies-des-transgenres-esquiv

    Je ne m’attends pas à ce que tout le monde soit d’accord avec mon analyse du mouvement transgenre ou ma position concernant les politiques publiques qu’il préconise. Mais je pense qu’il est malhonnête de la part de ceux qui ne sont pas d’accord d’esquiver le débat en se disant « plus compatissants », de la même façon qu’il est intellectuellement malhonnête d’essayer de faire dérailler des échanges avec des expressions péjoratives comme « TERF » (féministe radicale exclusive des trans) et qu’il est politiquement lâche d’essayer de réduire les féministes radicales au silence.

    Je ne suis pas en train de demander naïvement « Ne pourrait-on pas tous s’entendre ? » Je suis avide de débattre avec ceux et celles qui opposent à ma position des arguments substantiels. Je suis juste las de me faire dire que poser des questions légitimes à propos d’un phénomène complexe comme le transgenrisme – des questions auxquelles beaucoup de gens progressistes réfléchissent en privé, mais qu’ils et elles craignent de poser dans le climat politique actuel – fait des féministes radicales des personnes mesquines et manquant d’empathie.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/11/19/compassion-cover-transgender-allies-dodge-debate
    #féminisme_radical #dysphorie_de_genre #identité_de_genre #compassion_contre-productive #alibi_politique #débat_féministe

    • Robert Jensen - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Jensen

      In early July 2014, MonkeyWrench Books collective cut all ties with Jensen over his article reviewing two feminist books that critiqued transgenderism.[9] These books were Sheila Jeffreys’ Gender Hurts: A Feminist Analysis of the Politics of Transgenderism and Michael Schwalbe’s Manhood Acts: Gender and the Practices of Domination. In the review published by Dissident Voice, Jensen concluded that, “On the surface, transgenderism may seem to be a more revolutionary approach, but radical feminism offers a deeper critique of the domination/subordination dynamic at the heart of patriarchy and a more promising path to liberation”[10] which they felt “contributes to a dangerous culture of transphobia”.[9] In addition, Dexter M. Thomas wrote a rebuttal which was also published by Dissident Voice.[11] Jensen responded by writing a follow-up article which elaborated on his views on the ecological and social implications of what he terms “trans ideology”.[12]

    • Je souligne que dans mes écrits, je n’ai jamais attaqué personne ou exprimé quelque peur ou haine des personnes qui s’identifient comme transgenres. Quand je demande à mes critiques de m’indiquer lequel de mes propos est intolérant, on me répond que le simple fait de poser des questions ou d’émettre des contestations peut être considéré comme une menace envers la légitimité des identités transgenres. Quand je demande en quoi articuler une critique féministe du patriarcat est menaçant, mes amis libéraux tentent souvent de couper court à la conversation par une version ou une autre de la phrase « Tu veux avoir un débat intellectuel, alors que moi j’essaye simplement de faire preuve de compassion envers les transgenres qui se sentent vulnérables. »

      Je suis d’accord, bien sûr, que les personnes vulnérables ne devraient pas être attaquées, mais cette réponse a pour effet d’occulter ma question : pourquoi est-ce qu’un argument formulé en toute bonne foi est étiqueté comme une attaque ? Les propos haineux et irrationnels doivent être rejetés, mais pourquoi l’un des camps d’un débat politique devrait-il être autorisé à déclarer illégitime un argument sérieux, sans y répondre ?

      Quand le mouvement transgenre réclame des politiques publiques qui imposent un coût à d’autres personnes (aux filles et aux femmes, dans le cas des demandes d’accès de transgenres aux structures et activités dédiées au sexe féminin), il doit évidemment exister un espace public où débattre de ces propositions.

      Le patriarcat impose aux gens des normes de genre rigides, répressives et réactionnaires qui n’ont rien à voir avec les catégories du sexe biologique. La résistance féministe radicale au patriarcat défie depuis longtemps ces normes, et l’énergie de cette résistance collective est productive non seulement politiquement, mais aussi sur le plan personnel.

      Je ne prétends pas que toute personne souffrant d’une forme ou une autre de dysphorie de genre peut résoudre cette détresse au moyen d’une analyse politique et d’un travail de mobilisation. Nous ne savons que très peu de choses sur l’étiologie du transgenrisme, et il n’est pas surprenant qu’il n’existe pas de réponse univoque. Mais les féministes radicales que j’ai rencontrées en trente ans de travail militant contre la violence masculine et l’exploitation sexuelle comptent parmi les personnes les plus compatissantes que j’ai connues dans ma vie, des femmes pour lesquelles la lutte pour la justice passe autant par un partage de notre douleur quotidienne que par des principes politiques. Certaines de ces féministes radicales sont aussi parents, et essayent d’élever de façon responsable des enfants qui s’identifient comme transgenres.

      On peut être sensible aux individus qui luttent contre la dysphorie de genre et appuyer leur combat tout en rejetant certaines revendications politiques du mouvement transgenre lorsqu’elles s’avèrent antiféministes.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

    • Exemple...
      https://twitter.com/Melusine_2/status/1220250052792328192

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      Il est aussi mensonger que stupide de parler d’une « colonisation » du féminisme par les militantes trans : c’est à la fois supposer leur étrangéité à la question et au groupe des femmes et affirmer qu’elles y exercent une domination violente, confiscatoire et illégitime.

      L’expression « colonisation » n’est en effet pas acceptable, lancée comme un point Godwin. Mais quand même, on est dans une situation où des personnes « assignées hommes à la naissance » (qui ont un corps d’homme) peuvent exiger intégration dans des collectifs non-mixtes de femmes alors mêmes qu’elles ont une expression de genre masculine, s’habillent comme des hommes (oui, ça arrive, j’en ai déjà deux exemples). L’auto-définition (on est une femme parce qu’on dit être une femme, que ce soit sentiment intime ou mauvaise foi) réduit le genre d’expérience sociale à expérience intime. Je ne vois toujours pas ce que peuvent avoir en partage une lesbienne butch discriminée pour son manque de concordance avec les attentes qu’on a envers elle (expression de genre féminine et sexualité hétéro), qui se sait femme parce qu’on le lui dit et qui bosse depuis dix, vingt, trente ou quarante ans à faire vivre des lieux lesbiens exclusifs, et la personne avec un corps d’homme et une expression masculine, qui donc est perçu partout comme homme cis (avec les privilèges qui vont avec), lui dit qu’il a le même sentiment qu’elle (non, elle ne se sent pas femme, c’est une identité qu’on lui renvoie) et c’est sur cette base plus que fragile qu’il la contraint à accepter son intégration à son espace à elle (avec menaces d’accusations de transphobie, intimidation, etc.). « Colonisation » c’est bête mais il faut entendre cette impression d’être forcée à accueillir des personnes dont l’étrangeté du corps ne manque pas de mettre mal à l’aise des femmes. D’autre part des récits commencent à tourner de lesbiennes qui ressentent des pressions sociales à coucher avec des femmes trans non-opérées dont elles refusent dans un premier temps les sollicitations sexuelles. J’ai lu un de ces récits et c’est un récit de viol. De viol à la « bon, je vais dire oui et je serai débarrassée ». C’est inacceptable.

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      L’affirmation est évidement mensongère : où est cette pseudo confiscation et quels en sont les outils ? Où sont les organisations, les revues, les figures médiatiques, les revendications politiques qui témoignent de cette domination ? Elles n’existent pas.

      Jadis le féminisme était basé prioritairement sur l’expérience des femmes. Aujourd’hui quand une féministe (au passage, c’est une Femen pas très intéressante) exprime son malaise devant une menace qu’elle ressent, il est acceptable de lui dire : Ta gueule, tout ça n’est pas assez bien documenté par des féministes académiques. Problème. Ces expériences sont réduites à des « anecdotes » qui non seulement sont insignifiantes politiquement mais aussi humainement puisque ce sont des « privilégiées » qui les vivent (la lesbienne butch de mon exemple précédent, elle est hyper privilégiée) et que c’est un effet collatéral pour aider des personnes qui en ont un criant besoin. (Au passage, personne n’a de criant besoin de mettre sa pine dans une lesbienne, ni dans une femme, ni dans personne.)

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      La supposition est une faute féministe : non pas seulement un défaut de solidarité avec d’autres femmes, mais un renoncement politique pour les femmes cis, admettant le genre comme mécanique socialisatrice irrépressible - et donc son caractère définitif, normal et indépassable.

      Là je comprends pas trop, c’est que ça doit être trop intelligent pour moi alors je vais dire que je suis d’accord, hein.

      Mélusine
      @Melusine_2
      Le féminisme n’est pas colonisé, il s’affirme en cohérence avec ses ambitions politiques : non pas élever notre sexe à la dignité du sexe masculin, mais le rendre insignifiant dans la définition de ce que nous sommes et pouvons être.

      Ça c’est le point gender blindness : de toute façon notre ambition c’est d’abolir le genre alors prétendons qu’il est aboli et arrêtons les politiques genrées. Arrêtons le féminisme ?

    • Grosse tempête de merde sur Twitter autour de Marguerite Stern.
      https://twitter.com/Margueritestern/status/1221211787116384256

      Au passage, son

      Alors j’aimerais rappeler ici par écrit, les principes fondateurs de ce mouvement. Rappeler ce que j’ai répété tous les jours à chaque fille présente. Et il me semble que nous étions toutes d’accord.

      est un peu minable, on a l’impression d’une grande cheffe expliquant quoi faire à tout le monde et s’insurgeant quand on reprend un mode d’action dont elle est propriétaire.

      Mais quand même :

      Les TERFs au bûcher

      on en est où, à appeler à l’éradication de certaines féministes comme jadis les #sorcières ?

  • Humiliations sexuelles, homophobie, sexisme : voyage au sein des grandes écoles de commerce françaises (Mediapart)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060120/humiliations-sexuelles-homophobie-sexisme-voyage-au-sein-des-grandes-ecole

    Les plus grandes écoles de commerce françaises (HEC, Essec, Edhec), qui forment les élites et se disent à la pointe de la modernité, laissent prospérer les comportements indignes et dégradants, comme le montrent les films, photos et documents que nous avons récupérés.

    Extrait :

    Nous avons par exemple retrouvé le « recensement » de filles de la promotion 2016. La description de ces 29 filles, sous forme de diaporama PowerPoint, est accompagnée des noms, photos (visage coupé) et de descriptions : « De longues jambes qui ne demandent qu’à être écartées, un corps sensuel qui ne demande qu’à être déshabillé », pour décrire l’une. « Une très faible résistance aux valeurs de l’éthyle en fait une proie toute désignée même si sobre elle n’est déjà point farouche », est-il dit d’une autre.

    #éducation_supérieure #sexisme #misogynie #culture_du_viol

  • #Julie_Bindel : Que faire lorsque l’on regrette sa transition sexuelle ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/06/que-faire-lorsque-lon-regrette-sa-transition-sexuelle

    Livia, 23 ans, vit comme transhomme depuis cinq ans. À 20 ans, elle a subi une double mastectomie, une hystérectomie et une ovariectomie (ablation des ovaires). Et elle le regrette aujourd’hui. Elle fait partie d’un panel de sept jeunes femmes qui discutent de leurs sentiments face à la transition lors de la toute première réunion du Detransitioner Advocacy Network (DAN) (Réseau de défense des droits des personnes en détransition, plus tôt ce mois-ci.

    Depuis la création du réseau, en octobre dernier, plus de 300 femmes qui regrettent d’être passées du statut de femme à celui de (trans)homme se sont manifestées pour obtenir du soutien et des conseils. C’est un nombre extraordinaire. Mais il n’est peut-être pas si surprenant quand on voit qu’au cours des dix dernières années, on a observé une augmentation de 3 200 % du nombre d’enfants qui se croient transgenres au Royaume-Uni, dont les trois quarts sont des filles. Une recherche rapide sur le site de sociofinancement GoFundMe montre que plus de 26 000 filles et femmes cherchent actuellement de l’argent pour subir la « chirurgie du haut » (une double mastectomie élective) afin d’acquérir une apparence plus masculine.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://unherd.com/2019/12/the-nhs-is-failing-trans-kids
    #détransition_transgenre #identité_de_genre #féminisme #transgenre

    • Il semble que Livia souffrait de dysmorphie corporelle, un désordre qui amène les gens à croire que leur corps est défectueux ; cette condition devient de plus en plus fréquente en raison de la pression exercée sur les jeunes femmes pour qu’elles se conforment à des stéréotypes féminins. Mais on l’a plutôt amenée à croire qu’elle souffrait d’une dysphorie de genre, un trouble où des gens en viennent à penser c’est leur sexe biologique qui n’est pas « le bon », ce qui conduit à vouloir subir une chirurgie irréversible, souvent à un âge jeune et impressionnable.

      Ayant fait son coming out en tant que lesbienne à l’âge de 11 ans, Evans se sentait mal à l’aise face à la réaction négative de garçons et de filles à l’école. Elle a enduré leur cruauté et leurs remarques homophobes pendant plusieurs années, puis, à l’âge de 14 ans, elle a découvert que plusieurs membres de son groupe d’amis passaient du statut de femme à celui d’homme, une perspective qu’elle dit avoir trouvée irrésistible.

      « J’ai suivi le mouvement », me dit Evans. « J’aime les autres filles et j’aime les armes, les camions et la boue, je n’aime pas avoir les cheveux longs et je suis vraiment bordélique, et ma chambre ressemble à une chambre de garçon, donc je dois être un garçon. »

      « Aujourd’hui, j’ai accepté celle que je suis vraiment : une femme non conforme à son sexe. Je ne crois pas que j’aurais dû vivre une transition médicale pour en arriver à ce constat. »

      #lesbophobie #homophobie #misogynie

  • Le revers de la médaille (Disclose) | We Report
    https://www.wereport.fr/articles/le-revers-de-la-medaille-disclose

    Le revers de la médaille (Disclose)

    Après huit mois d’enquête dans le milieu sportif, Daphné Gastaldi et Mathieu Martiniere dévoilent pour le média d’investigation Disclose 77 affaires marquées par des dysfonctionnements graves. Révélations sur une faillite qui a fait au moins 276 victimes, la plupart âgées de moins de 15 ans au moment des faits.

    Pedophilie dans le sport, le scandale
    https://abus-sport.disclose.ngo/fr

  • Que cette nouvelle année soit pour vous sous le signe de l’amour ! L’amour, toujours l’amour... Une histoire en trois étapes : naissance, stabilisation et désamour. Une étude sociologique de Michel Bozon
    http://sms.hypotheses.org/10349 #Amour #Rupture #Etapes #voeux2020

    Le plaisir et l’inquiétude, voilà bien résumée l’ambivalence des sentiments qui saisissent, dans les rayons d’une librairie, l’éventuel lecteur d’un essai sur l’amour. Il sait, dans son for intérieur, qu’une telle évocation est propice à (re)susciter le désir, l’excitation, tout le cortège du transport amoureux. Mais il craint aussi de voir décortiquée, déflorée, mise à nu sa propre expérience avec les conséquences réflexives, parfois funestes, que cela peut engendrer. S’il passe la barrière de l’appréhension, il tirera cependant un profit certain à la lecture de Pratique de l’amour. Le plaisir et l’inquiétude de Michel Bozon, chercheur à l’Institut National d’Etudes Démographiques (INED).

    Dans cet essai, l’auteur choisit d’étudier l’amour précisément comme une histoire, en trois étapes, formant autant de chapitres : naissance, stabilisation et désamour. Le sociologue, bien connu pour ses travaux antérieurs sur l’amour et la sexualité, ne se fonde pas ici sur une enquête précise qu’il analyserait. Il s’appuie bien entendu sur des entretiens qu’il cite çà et là, mais c’est plutôt son expérience accumulée sur le sujet qui innerve l’ensemble de l’écriture. De même le cortège méthodologique mobilisé (Michel Foucault, Marcel Mauss…), s’efface devant les références littéraires, nombreuses et variées, de l’amour courtois à la littérature très contemporaine. L’amour n’est pas un sentiment individuel qui naît soudainement lorsque l’on rencontre la bonne personne (...)

  • Sue Lyon, la « Lolita » de Stanley Kubrick, est morte

    « Ils m’avaient aussi demandé si je connaissais le sujet du roman, et si ça me posait problème. Ma mère m’en avait parlé, mais en fait j’avais une copine à l’école qui avait fauché l’exemplaire de sa mère et on cherchait les passages un peu salés à la récré. Mais bon, j’avais compris l’histoire, et ça ne me posait pas problème. Je devais juste jouer une fille qui avait une relation avec un vieux type. Ce n’était pas comme si je devais me le taper… Et en fait, à part le temps que ça a pris, je ne me suis jamais autant amusée dans ce métier. Aussi bien Stan et Jimmy, qui me protégeaient bien, que James Mason, qui était adorable avec moi. Il me disait, allez, kiddo, on va répéter nos répliques. Comme si M. Mason avait besoin de répéter ses répliques… Il le faisait pour moi, pour me mettre en confiance. »
    « Le chewing-gum et les grimaces, c’est moi qui m’ennuyais »

    Je lui avais demandé ce qu’elle lui avait chuchoté à l’oreille quand Mason est sur le lit de camp écroulé, qui avait provoqué un extatique fou rire chez Mason (la prise retenue par Kubrick). Elle avait tricoté des sourcils, comme elle le fait beaucoup dans le film, puis s’était souvenue : « Je lui disais, j’espère qu’il va un peu se magner avec ses prises, parce que j’ai drôlement faim. Vous voyez, rien de très scabreux ! » Mais c’était ce manque total d’innocence chez elle qui fait que Lolita marche si bien. Sa manière de le rendre fou aussi, avec son hula-hoop et son bubble gum. « Le hula-hoop, c’était dans le scénario. Bien sûr je savais en faire, j’avais 15 ans et j’étais américaine. Six jours qu’on a tourné cette scène ! C’est beaucoup de hula-hoop. Mais le chewing-gum et les grimaces que je fais dans la voiture, c’est moi qui m’ennuyais. J’étais une gamine au milieu de tous ces bonshommes et c’était long, alors je m’amusais comme je pouvais. » Stanley n’en a pas perdu une miette.

    Pas de changements depuis 2015 et mon poste sur #lolita
    Ici encore on prend le point de vue du violeur
    on ne nomme pas le viol
    on ne nomme pas le féminicide de la mère de Dolorès Haze
    et Dolorès Haze "manque totalement d’innocence ce qui le rendre fou aussi, avec son hula-hoop et son bubble gum. "
    ....
    https://seenthis.net/messages/399841

    #lolita #culture_du_viol #misogynie #male_gaze #déni #violophilie #pedoviolophilie

  • Exploring Misogyny across the Manosphere in Reddit
    http://oro.open.ac.uk/61128

    Abstract

    The ‘manosphere’ has been a recent subject of feminist scholar- ship on the web. Serious accusations have been levied against it for its role in encouraging misogyny and violent threats towards women online, as well as for potentially radicalising lonely or dis-enfranchised men. Feminist scholars evidence this through a shift in the language and interests of some men’s rights activists on the manosphere, away from traditional subjects of family law or mental health and towards more sexually explicit, violent, racist and homophobic language. In this paper, we study this phenomenon by investigating the flow of extreme language across seven online communities on Reddit, with openly misogynistic members (e.g., Men Going Their Own Way, Involuntarily Celibates), and investigate if and how misogynistic ideas spread within and across these communities. Grounded on feminist critiques of language, we created nine lexicons capturing specific misogynistic rhetoric (Physical Violence, Sexual Violence, Hostility, Patriarchy, Stoicism, Racism, Homophobia, Belittling, and Flipped Narrative) and used these lexicons to explore how language evolves within and across misogynistic groups. This analysis was conducted on 6 million posts, from 300K conversations created between 2011 and December 2018. Our results shows increasing patterns on misogynistic content and users as well as violent attitudes, corroborating existing theories of feminist studies that the amount of misogyny, hostility and violence is steadily increasing in the manosphere.

    #masculinisme #misogynie #sexisme #féminicide #viol #culture_du_viol

  • Sur Reddit, la haine des femmes se radicalise
    https://korii.slate.fr/et-caetera/reddit-haine-femmes-radicalise-violence-incels-mgtow

    En quantifiant la haine, une étude confirme le durcissement des discours misogynes sur les subreddits antiféministes. On connaît bien la fachosphère, mais moins la « manosphère », bien que les deux aient partie liée. Ce terme désigne la communauté virtuelle des masculinistes, c’est-à-dire des militants antiféministes revendiquant ouvertement leurs haine des femmes et présents notamment sur Reddit. Plusieurs chapelles plus ou moins radicales coexistent, des MGTOW (Men Going Their Own Way, Les hommes en (...)

    #Reddit #YouTube #féminisme #racisme #sexisme #haine #harcèlement #LGBT

  • Youtube (ou les mâles blanc qui se planquent derrière) semble avoir un gros problème avec les vulves (et les règles).

    Il y a quelques années, la chaine publique de télévision norvégienne, la NRK, a eu l’idée géniale de confier à une médecin pédiatre de génie, Line Jansrud, la réalisation de huit petites émissions dédiées à l’éducation sexuelle pour les enfants et les adolescents. Diffusée dans l’émission "Newton", la série avait pour titre "pubertet" en norvégien. Personnellement, je n’avais jamais rien vu de tel auparavant : tous les thèmes de la sexualité, de la transformation des corps, de l’amour, de la fabrication des bébés, abordée avec intelligence, finesse, subtilité et en même temps sans aucune gêne et d’une manière très "directe" du point de vue des images.

    Au début de chaque émissions (elles durent chacune entre 4 et 6 minutes) le NRK prévient :

    « Cette émission est visible par tous les publics (ce qui en Norvège veut dire entre 6 et 99 ans). C’est normal pour certains parents de se sentir gênés [de regarder cette émission avec vos enfants] Nous voulions juste vous prévenir [que ce n’est pas grave]. »

    Et Line Jansrud d’enchaîner immédiatement sur chaque thème avec un humour décapant, rapide et très rafraîchissant.

    Après les avoir diffusé sur son site, la NRK a décidé de "confier" les émissions à Youtube avec des sous-titres pour en faire profiter le plus grand nombre. Jusqu’à présent ces petits films comptent des millions de vue. Sur les huit films, seuls sept sont disponibles :

    1. Comment ça commence
    https://youtu.be/HyWRalwqq24

    2. Les seins
    https://youtu.be/cJObfWe8Fmk

    3. Le penis
    https://youtu.be/eFlbb9bQjOE

    4. Les poils
    https://youtu.be/VKlyZkCFf78

    5. La voix change et le corps se transforme
    https://youtu.be/iJCFPmRQE0E

    7. Les boutons et la transpiration
    https://youtu.be/HZqDmymyMBQ

    8. Alors, que se passe-t-il lors de la puberté ? et comment fait-on l’amour et les bébés ?
    https://youtu.be/2PeQG61W4i0

    il en manque une : 6. La vulve, le vagin et les règles...

    Après une petite recherche, voici ce qu’on trouve :

    Disparue de Youtube donc, la vulve, le vagin et les règles. Par contre, toujours visible sur le site de la NRK :

    https://tv.nrk.no/serie/newton-pubertet/sesong/1/episode/6

    ... sans les sous-titres, et là, il faut apprendre le Norsk (je peux vous aider).

    Dans cette émission, on voit donc des vulves des dessins de vagins et des filles et des femmes qui ont leur règles, et Line Jansrud explique brillamment et explicitement ce qui se passe et ce qu’il faut faire, quelles sont les possibles effets pendant la période des règles, etc...

    Des informations, encore une fois très intelligemment amenées qui sont utiles à des millions de personnes.

    Et bien Youtube l’a simplement censurée parce qu’on y voit une vulve de manière explicite pour expliquer comment ça marche. On imagine la bande de gros mâles nazebroques abrutis et décadents à la tête de ce bouzin se scandaliser à la vue de sang menstruel et d’une vulve dont on détaille la physionomie.

    Je publie ici quelques copies d’écran :

    https://dl.dropbox.com/s/5f1javxa4hm0zl2/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.40.15.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/nh9b7r5zjocfuti/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.40.44.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/b0p23uy9apbyvq9/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.41.42.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/guno9h0blp7ad76/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.42.29.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/z7go8b8xjzcg1rp/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.42.10.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/beh83d8yybnbb9t/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.47.28.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/ko9fh2snqmvcu6t/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.44.48.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/jrdugn0h6eg0u7c/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.42.51.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/gzcmqj6sfla81g0/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.43.51.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/jo32iqxq34qjeq2/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.46.36.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/36ryk33vkob690q/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.45.39.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/i9gkf0dpebj99n0/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.45.25.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/v8ii833gwxv9na4/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.48.12.png?dl=0 https://dl.dropbox.com/s/ggtxfih4h4bw28g/capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%202019-12-05%20%C3%A0%2022.48.30.png?dl=0

    #sexualité #éducation_sexuelle #règles #menstruations #censure #youtube #norvège #line_jansrud

  • Entretien avec Lewis Mumford sur « Le Mythe de la Machine »
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1213

    Non, c’est une blague. Il s’agit en fait d’un entretien avec la traductrice de Mumford, Annie Gouilleux, qui nous procure, avec Gregory Cingal, une nouvelle traduction du Mythe de la Machine, aux Editions de l’Encyclopédie des Nuisances (420 p., 28€). Les saint-simoniens, marxistes ou libéraux, affectent de ne voir qu’une passion réactionnaire et obscurantiste dans l’opposition à la Mère Machine et au techno-totalitarisme. De même, ils affectent de réduire son noyau théorique au « nazi » Heidegger, et à sa conférence sur la technique de 1951. Nous, les ennemis de la Machine, serions tous peu ou prou des nazis et des heideggeriens qui s’ignorent. C’était, parmi tant d’autres, la thèse subtile d’un Luc Ferry dans son Nouvel ordre écologique (1992) ; c’est celle, toujours aussi subtile, rabâchée par (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/entretien_avec_lewis_mumford.pdf

  • C’est une erreur de penser que les violeurs sont impunis parce qu’ils sont des hommes. Ils sont impunis parce que leurs victimes sont des femmes (ou ont été pris « comme des femmes » en ce qui concernent les garçons, ados, et hommes violés selon nos glorieux réflexes homophobes) et qu’une femme ca ne compte pas.

    http://www.crepegeorgette.com/2019/11/13/adele-haenel-apres
    #misogynie #femmes #sexisme #viol #culture_du_viol #male_gaze

  • Ellul & Charbonneau contre la fabrication de l’homme-machine
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1207

    Voici un article de Bernard Charbonneau (1910-1996), Vers un meilleur des mondes, publié en 1984 dans Combat nature, et un extrait de Ce que je crois, de Jacques Ellul (1912-1994), publié en 1987 chez Grasset. Deux textes contre la fabrication de l’homme-machine (FIV, PMA, GPA, eugénisme et manipulations génétiques), que nous republions à l’occasion du vote de la nouvelle loi de « bioéthique », étendant à toutes les femmes, fécondes ou non, seules ou en couples, l’accès aux technologies de production infantile. Merci à qui nous les a passés et à qui les fera passer à son tour. (Pour lire la suite et les textes d’Ellul & Charbonneau, ouvrir le document ci-dessous.) Lire aussi : Appel contre l’eugénisme et l’anthropocide Alertez les bébés ! Le projet Manhattan de reproduction (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/pma_ellul_charbonneau.pdf

  • Act Up condamné pour avoir injurié publiquement la Manif pour tous

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/act-up-condamne-pour-avoir-injurie-publiquement-la-manif-pour-tous-27-11-

    Le tribunal correctionnel de Toulouse a estimé mardi que le slogan « Manif pour tous homophones assassins complices du sida » relevait de l’injure publique.

    Le tribunal correctionnel de Toulouse est manifestement très catholique. Les catholiques n’ont pas seulement été complices du sida, illes sont aussi complices d’éventration de filles et de femmes ainsi que de viols d’enfants en bande organisé.
    Les cathos peuvent traité les femmes qui avortent d’assassins. Par exemple les catholiques peuvent diffuser un livre qui ordonne à la mise à mort des homos, la vente d’esclave, la lapidation... Julie Grazini peut traité les femmes qui utilisent l’IMG de génocidaire à la TV, mais dire que les cathos ont favorisé l’épidémie de sida, c’est un pécher laïque.
    Je relève aussi le sens des priorités de cette cours de justice, il n’y a pas assez de moyens pour faire justice aux victimes de violences sexuelles mais il y en a pour condamner

    Louise Loudriou, l’ex-présidente d’Act Up Dud Ouest, qui était l’unique prévenu au procès, a été condamnée à une amende de 300 € avec sursis, ainsi qu’à verser 1 € symbolique à l’association la Manif pour tous et 1 000 € pour les frais de justice.

    #catholicisme #homophobie #misogynie #laïcité

    • Sur le docteur Gero Winkelmann son discours monstrueusement homophobe est exactement le meme que j’avais entendu d’un médecin invité par le lycée catholique ou j’étais. Je relève qu’il fraude la sécu avec des préscriptions d’homéopathie et de pizzas pour « guerrir » de l’homosexualité.
      #homéopathie #origan (une plante qui rend viril et hétéro selon ce medecin !)

    • « Homothérapies, conversion forcée » : « Travailler longtemps sur un sujet te force à prendre position »
      https://www.20minutes.fr/arts-stars/television/2665099-20191202-homotherapies-conversion-forcee-travailler-longtemps-suje

      « Vous êtes jugés dignes d’être les martyrs de la chasteté » lâche un prêtre aux participants homosexuels venus l’écouter, dans le documentaire Homothérapies, conversion forcée, visible jusqu’en janvier sur arte.tv. Deux ans d’enquête qui ont conduit Bernard Nicolas, Jean-Loup Adénor et Timothée de Rauglaudre aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Pologne et en Suisse, pour infiltrer des groupes qui tentent de convertir les homosexuels à l’hétérosexualité ou prônent l’abstinence.

      A travers des témoignages poignants, le film montre les vies détruites de celles et ceux qui ont subi ces « thérapies ». Timothée de Rauglaudre et Jean-Loup Adénor, deux jeunes journalistes (23 et 28 ans) ont aussi publié sur le même sujet le livre Dieu est amour, [Infiltrés parmi ceux qui veulent « guérir » les homosexuels], aux éditions Flammarion, et ont répondu aux questions de 20 Minutes.

    • Petit échange sur Twitter.
      https://twitter.com/TimdeRauglaudre/status/1201533776746237952

      Je ne comprends pas pourquoi on demande toujours aux personnes LGBT si elles sont journalistes ou militantes. Laisse-t-on son humanité de côté en enquêtant sur des violations aux droits humains ? Cuisine-t-on ainsi tous les journalistes concernés par leurs sujets d’enquête ?

      Pour connaître le travail d’@audelorriaux
      je suis certain que c’était bienveillant
      🙂
      Et je pense que le fait qu’on ait été auditionnés à la mission d’info et qu’on donne notre avis sur certains points le justifie.
      Mais en-dehors de ça je suis d’accord avec le constat général !

  • Des hommes violents

    Condamnés par le tribunal pour #violences_conjugales, ces douze hommes sont contraints par la justice de participer à un groupe de parole pendant six mois. Tous viennent d’univers différents : l’un est un homme d’affaires à succès, un autre à la recherche d’emploi, un autre tient un garage... Ils commencent par clamer unanimement leur innocence ou par refuser de reconnaître leurs torts. Puis évoluent, ou pas.

    Ce #podcast s’attache séance après séance à suivre leur avancée, à partir à leur rencontre, à les écouter. Il est nourri des propres interrogations du narrateur, Mathieu Palain, sur le mouvement #metoo et la question des #masculinités aujourd’hui. Et mis en perspective par trois récits de victimes.

    Un podcast de #Mathieu_Palain et #Cécile_Laffon

    https://www.franceculture.fr/emissions/des-hommes-violents-le-podcast-original

    Et la chronique du réalisateur : https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/qui-sont-les-hommes-violents

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/11/193f1e63-f9da-473c-b017-a9464b047737/2000x500_hommes_violents_clean_1.webp

    #violence_faite_aux_femmes #violences_faites_aux_femmes #féminicide #france_culture #radio #audio

  • L’univers obscur des INCELS
    https://www.youtube.com/watch?v=GqEWqrr4T9s

    Exploration du discours masculiniste des auteurs de féminicides et leurs adeptes.

    #masculinisme #féminicide #culture_du_viol #domination_masculine #know_your_ennemy #PUA #PNL
    #chasse #virilo-carnisme
    Je découvre que la création de la première communauté incel (via newsletter à l’époque) était le fait d’une lesbienne qui avait du mal à trouvé des partenaires et n’as pas rejeté les hommes qui se sont intégré dans sa communauté.

  • Spirale de la violence
    http://romy.tetue.net/spirale-de-la-violence

    Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.

    La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.

    La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.

    Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue.

    #Vous_moi_nous #violences
    #ViolenceInstitutionnelle
    #ViolenceRévolutionnaire
    #ViolenceRépressive

    • Ah oui les droits de l’homme de la part d’un mec qui bosse et qui est gradé dans une secte misogyne et homophobe et autrice de milliers de viols d’enfants.

      Hélder Pessoa Câmara (1909-1999), plus couramment appelé Helder Camara, est un archevêque catholique brésilien, défenseur des droits humains, proche des mouvements non-violents et se référant à Gandhi et Martin Luther King, connu pour sa lutte contre la pauvreté dans son diocèse et dans le monde.

      Dans Spirale de la violence (1971), il décrit le lien qui unit l’injustice structurelle (violence de niveau 1) à rébellion (violence de niveau 2) et la réaction répressive (violence de niveau 3). Câmara y appelle les jeunes du monde entier à prendre des mesures pour briser cet engrenage, affirmant que leurs aînés sont devenus dépendants de ces escalades.

      Un archeveque complice des viols d’enfants, les femmes et les hommes, couverts par son institution. Institution dont il est et qui persécuté les homosexuels, et regarde crevé les femmes et les filles qui veulent avorté.

      #catholicisme #hommaniste
      #sexisme #homophobie #violophile #féminicide #violence_institutionnelle

      De plus son idée de « violence révolutionnaire » c’est une belle inversion de dominant.
      Par exemple si tu as des archeveques qui violent des enfants, l’institution les déplace afin qu’ils échappent à toute forme de violence institutionnelle d’état jusqu’au délai de prescriptions. Les victimes qui arrivent parfois à demander justice, seraint donc dans la violence révolutionnaire selon son shéma trinitaire. Et après tous ces crimes institutionnels il y a des mecs pour rester archeveque en 2019 et te faire des discours hommaniste sur la violence institutionnels.

    • C’est un gradé dans une institution violeuse et misogyne et homophobe. C’est deja assez déguelasse et je tiens tous les cathoiques pour résponsables des exactions de leur secte car contrairement à d’autres religion les catho reconnaissent l’autorité du pape et la hiérarchie misogyne de son armée pedosexuel.

      Ensuite il se revendique de Gandhi qui etait hors limite avec les petites filles et pour un archeveque membre d’une institution multirécidiviste de viols d’enfants ca passe moyen.

      Enfin sur le fond, il dit ;

      Dans Spirale de la violence (1971), il décrit le lien qui unit l’injustice structurelle (violence de niveau 1) à rébellion (violence de niveau 2) et la réaction répressive (violence de niveau 3). Câmara y appelle les jeunes du monde entier à prendre des mesures pour briser cet engrenage, affirmant que leurs aînés sont devenus dépendants de ces escalades.

      Ca c’est toute à fait de l’idéologie chretienne de domination. Les vieux comme lui ont fait de la grosse merde, et exigent des jeunes de tendre l’autre joue. Si ce mec avait une once de décence il ne serait pas archevêque.
      Les conseils aux jeunes par des gourous de la secte du pedo-viol non merci. Les analyse sur la violence d’un mec qui pratique la discrimination des femmes à chaque instant en tant qu’il est archevêque c’est niet. Qu’il montre l’exemple et quitte l’institution abjecte dont il est un ponte et qu’il lache la grappe aux jeunes. Les jeunes qui écoutent des archeveque il y en a pas, et à mon avis si il y en a ce sont des survivant·es du viol et illes exigent réparation qu’ils ne sont pas près d’obtenir si on écoute leurs archevêques.
      Enfin c’est pas comme si il y avait que ces pédocriminels capable de parler de violences institutionnelle, il doit bien y avoir des pacifistes ailleurs que chez l’amical misogyne du viol.

      Un archevêque qui demande des efforts aux jeunes ca me fait le meme effet qu’un nazi qui demanderait des efforts aux juifs, peut etre que le nazi qui demande n’a pas commis d’actes antisémite lui même mais ca va pas me donner envie de l’écouté pour autant.
      #a_bas_la_calotte
      #viols_institutionnels #misogynie_institutionnelle #homophobie_institutionnelle

    • Comme homme d’Eglise, Camara avait des positions très différentes de son institution sur beaucoup de sujets. Pour l’anecdote il avait par exemple suggéré que le Pape transfère le Vatican et tous ses trésors à l’UNESCO, et aille habiter dans une baraque un peu plus modeste.

      En Amérique latine il a été un des moteurs de l’« option préférentielle pour les pauvres » (théologie de la libération) demandant que l’église choisisse le camp des pauvres et s’inscrive dans les luttes sociales — position « tiers-mondiste » qui a culminé avec Vatican II en 1962-65, et qui lui a valu d’être traité de communiste, évêque rouge etc.

      Camara a aussi été l’un des principaux opposants à la dictature brésilienne dans les années 60 à 80.

      Concernant les droits des femmes : il était pour l’égalité, le droit au divorce, le droit à la contraception, et aussi pour l’ordination des femmes. Dans son entourage on trouvait des hommes prêtres ayant quitté l’église pour se marier, et des militantes de choc comme Rose Marie Muraro, décrite comme la « première » féministe brésilienne https://en.wikipedia.org/wiki/Rose_Marie_Muraro

      La droite catholique est revenue en force par la suite avec Jean Paul 2 puis Benoit 16. Quand Camara a pris sa retraite, JP2 a nommé à sa place (en guise de revanche, sans aucun doute) José Cardoso Sobrinho, un évêque bien réactionnaire qui s’est présenté le jour de sa nomination en « patriarche » avec croix en or et tout l’habit d’apparat, pour bien montrer le contraste avec Camara qui était toujours habillé de façon modeste. Cardoso Sobrinho s’est illustré par la suite en excommuniant la famille et les médecins d’une petite fille de neuf ans qui avait avorté après un viol — et sans excommunier le beau-père violeur car "L’avortement est beaucoup plus grave que le viol".

      Je n’ai rien trouvé concernant la position de Camara sur les droits des homosexuels, mais dans quelques posts anti-Camara on décrit son mouvement comme “pro-abortion, homosexualist, and socialist” (sic), et tu peux trouver un texte de Frei Betto, un des « fils spirituels » de Camara, qui demande “¿Hasta cuándo serán discriminados los homosexuales por quien se considera discípulo de Jesús ?.”

      Dernier point, les biographies révélant les actes et propos abjects de Gandhi sont relativement récentes (2010 je crois…), Camara est mort en 1999.

    • Merci pour ces infos @fil
      Ce Camara est manifestement moins abjecte que l’institution pour qui il travaillait ce qui est tout de meme pas bien difficile. Au final en restant catholique il a fait venir des gens dans cette secte misogyne qui excommunie les victimes de viol mais pas les violeurs. La mesquinerie avec lequel il fut remplacé montre que rester catholique c’est méprisé ce prêtre. Au final son action me semble nocive aux femmes, aux enfants, aux homos, et pour le mariage des prètres je suis contre c’est seulement leur donner accès à des privilège masculins supplémentaires et ajouté le viol conjugale ainsi que le viol incestueux à la gamme de leurs pedoviols routiniers.

      Ca me fait un peu comme si on discutait de gentil fascistes, il y en a qui sont surement sympas et qui sont fafs par tradition sans trop avoir questionné ce que leur parents leur ont appris et qui ont passé leur vie à faire du fascisme un peu moins misogyne ou du fascisme gay-friendly. C’est vrai que c’est mieux que le fascisme ordinaire mais ca reste du fascisme et je reste opposé meme aux gentil fafs tout comme je reste opposé même aux gentils catholiques.

  • Le rappeur T.I emmène sa fille tous les ans chez le gynécologue pour vérifier qu’elle est toujours vierge

    https://www.cnews.fr/people/2019-11-09/le-rappeur-ti-emmene-sa-fille-tous-les-ans-chez-le-gynecologue-pour-verifier

    Des révélations qui font frémir. Le rappeur T.I a expliqué qu’il s’assurait tous les ans de la virginité de sa fille de 18 ans.

    L’artiste, papa de six enfants, était interrogé par les deux animatrices du podcast « Ladies like Us » sur son style parental, en particulier avec ses filles.

    Alors qu’on lui demandait s’il avait abordé les questions liées à la sexualité avec elles, T.I a longuement évoqué son aînée, Deyjah Harris, actuellement en première année à l’université. « Non seulement nous avons eu cette conversation, mais nous avons aussi une visite annuelle chez le gynécologue pour vérifier son hymen », a-t-il ainsi déclaré, précisant qu’il l’accompagnait lors de ce rendez-vous. Une pratique mise en place après le 16e anniversaire de cette dernière.

    #hymen #paternité #misogynie #violences_gynécologique #violences_masculine #violences_parentale #virginité

  • Comment l’Etat français recrute les femmes au ministère de la culture -
    https://www.liberation.fr/france/2019/11/07/au-ministere-de-la-culture-les-entretiens-pervers-d-un-haut-fonctionnaire

    « J’ai uriné par terre, quasiment à ses pieds. J’étais humiliée et honteuse » : Claire (1) est l’ une des dizaines de femmes ayant passé un entretien d’embauche au ministère de la Culture avec Christian N., haut fonctionnaire du ministère de la Culture. Comme toutes celles qui ont subi ses agissements et que Libération a retrouvées, une question la hante : « Comment a-t-il pu faire autant de victimes, sans jamais être découvert ? » Dans cette affaire, les chiffres donnent le vertige. Entre 2009 et 2018, plus de 200 femmes - selon une liste qu’il a rédigée lui-même - ont été photographiées et/ou intoxiquées aux diurétiques, à leur insu, au ministère de la Culture puis à la direction régionale des affaires culturelles (Drac) de la région Grand Est. Elles l’ont toutes été par l’ancien sous-directeur des politiques de ressources humaines au siège du ministère, situé rue de Valois, à Paris. Son but : les pousser à perdre le contrôle et à uriner devant lui.

    #travail #femmes #recrutement #emploi #violences_sexuelles #toilettes #empoisonnement #metoo

    A l’époque, la police, aussi, va refuser de s’intéresser à la situation. En 2015, Marie a tenté de porter plainte quelques semaines après son entretien avec Christian N. Sans savoir alors précisément quoi, la jeune femme est persuadée que quelque chose d’anormal s’est produit lors de la rencontre. Las. Dans un commissariat parisien, elle est éconduite : « Ils ne m’ont pas du tout prise au sérieux. Ils m’ont dit que c’était quelqu’un de haut placé et qu’on ne pouvait pas porter plainte comme ça. » Cette situation perdurera même après la révélation de l’affaire. En mai dernier, le Canard enchaîné publie le témoignage d’une victime sous le titre : « Le parquet saisi d’une histoire à se pisser dessus ». Choquées par cette formulation, plusieurs victimes se reconnaissent néanmoins dans les faits relatés par l’hebdomadaire et décident d’aller porter plainte. Claire a dû convaincre les policiers : « Ils minimisaient en disant que je n’allais pas porter plainte ou déposer une main courante pour avoir fait pipi. J’ai dû leur montrer l’article du Canard enchaîné pour qu’ils me reçoivent. »

    Face à ces difficultés et à l’impossibilité d’obtenir le soutien du ministère, Alizée s’est tournée vers Marlène Schiappa. En juin, la jeune femme l’interpelle sur Twitter. Le compte de soutien à la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, « Avec_Marlene », lui répond. Derrière ce pseudo, il y a une conseillère du cabinet (2). Dans un échange de textos que Libération a pu consulter, cette dernière promet à Alizée de l’aider en la mettant en lien avec Agnès Saal, haute fonctionnaire chargée de l’égalité et de la diversité au ministère de la Culture. Contactée par Libération, la conseillère n’a pas donné suite. « Depuis, elle ne m’a jamais recontactée. J’ai relancé le cabinet de Marlène Schiappa début juillet, mais ils ne me répondent plus du tout, regrette Alizée. Moi, je suis suivie psychologiquement, mais pour toutes les autres victimes, on fait quoi ? »

    #police #injustice #déni #omerta

    Le titre de cet article existe en plusieurs versions.
    Sur le papier « un sérial voyeur au ministère de la culture » #euphémisme
    Sur la version web « Au ministère de la Culture, les entretiens pervers d’un haut fonctionnaire ». #pornification
    #ligue_du_lol #male_gaze

    • « Ils m’ont dit que c’était quelqu’un de haut placé et qu’on ne pouvait pas porter plainte »

      Ca me rappel une remarque qu’a glissé Costa-Gavras interrogé sur Médiaprat à propos de #metoo et du cas de Adèle Haenel. Costa-Gavras a marmonné à un moment qu’on pouvait croire Adèle Haenel parceque c’était une jeune femme qui avait un césar. Même phénomène lorsqu’on a parlé de #MeToo au moment ou des star s’en sont emparées. Le tag existait bien avant, inventé par Tarana Burke en 2007 pour dénoncer les violences sexuelles, notamment à l’encontre des minorités visibles (et invisibiles médiatiquement). On limite toujours le phénomène au secteur du cinéma, à la limite c’est parfois un peu étendu au domaine aux arts, mais le lien avec ce qui se passe dans l’emploi n’est pas fait. Adele Haenel et les 200 victimes de Christian N c’est exactement le même problème.

      Costa-Gavras ce qui lui importe c’est qui a le Césare. Heureusement l’agresseur d’Adèle Haenel n’as pas de césare ni palme d’or. Il n’est pas Luc Besson alors on se fait une bonne conscience en se déchainant sur lui. Adèle Haenel fait versé de grosses larmes aux crocodiles mais les victimes de Besson laissent de glace, tout comme les minorités visibles qui utilisent #metoo depuis 2007. D’ailleurs Costa-Gavras et les medias mainstream font comme si Adèle Haenel était la première à parler en France.

      Ce matin je retrouve Marlène Schiappa qui déclare dans Marianne (rapporté par le parisien) ;

      "« Nous allons désormais expulser les citoyens étrangers condamnés pour violences sexistes ou sexuelles », a-t-il clamé auprès du magazine.

      « Ces violences ne sont excusables en aucun cas, y compris lorsqu’elles se produisent chez des populations en difficulté », souligne la ministre, qui avoue que sa proposition a suscité des débats en interne. Elle a pourtant été retenue lors du comité interministériel sur l’immigration piloté par Édouard Philippe.

      http://www.leparisien.fr/politique/tolerance-zero-schiappa-veut-faire-expulser-les-etrangers-condamnes-pour-

      (au passage je croi pas que Schiappa soit ministre et « a-t-il déclaré » est une coquille)
      –—
      Ce que je comprend c’est que c’est pas la violence le problème, en fait Schiappa s’en fiche des victimes de Christian N ou de Besson, ce qui compte c’est le niveau de hiérarchie de qui l’exerce et qui la subit. C’est un peu une évidence mais ca me frappe ces derniers jours.

      Peut être parceque cette semaine j’écoutais un cours sur le talent pendant que je dessine, pour essayé de comprendre pourquoi les discriminé·es en seraient autant dénué·es pour qu’on les voient et les entendent si peu.
      https://www.college-de-france.fr/site/pierre-michel-menger/course-2016-2017.htm
      Pierre-Michel Menger parle de la parabole des talents qui serait à la base de l’idée de mérite en occident.

      Évangile selon Matthieu, chapitre 25, versets 14 à 30 :

      D’après la traduction officielle liturgique de la Bible (source wikipédia).

      « C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Parabole_des_talents#Texte_de_la_parabole_des_talents

      Alors si tu as 10 talents comme Polansky, le maitre te donnera tout, mais si tu as un seul talent comme une personne immigrée racisée, Jupiter et Schiappa en bons chrétiens, te jetterons dans les ténèbres extérieurs, pour y pleurer et grincer des dents, après t’avoir délesté de ton unique talent pour le filer à Polansky.

      #inversion_patriarcale #critique_de_la_valeur #talent #mérite #christianisme #ordolibéralisme

    • Pourquoi dans l’article son nom n’est pas cité en entier ?
      On trouve encore sa photo sur le site du ministère de la culture mais sa page a été supprimée.

    • Un commentaire qui développe les particularités sociales de Adèle Haenel -

      Un des enseignements de l’affaire Haenel, au-delà du décryptage des mécanismes de la violence sexuelle, est de mettre au jour les conditions sociales extrêmement improbables d’une telle prise de parole. Pourquoi le récit d’Adèle Haenel est-il audible/crédible (pour l’instant en tout cas), plus que ceux des autres femmes ayant dénoncé des agresseurs dans le monde du cinéma, y compris depuis l’émergence du mouvement MeToo ?
      –Parce que le rapport de force entre elle et son agresseur s’est inversé, comme elle le dit elle-même. Depuis les faits, elle est montée en puissance, alors que son pouvoir à lui n’a fait que s’amoindrir. Elle ne peut donc être vraiment suspectée de monter de toute pièce cette histoire pour attirer l’attention sur elle, ou pour gagner de l’argent. Elle dispose d’allié.e.s dans le cinéma français (surtout parmi les réalisatrices), et elle peut s’appuyer sur un réseau de soutiens plus étendu que lui. Le fait que tous les témoins cité.e.s dans le papier de Mediapart parlent à visage découvert (en « on »), fait tout à fait exceptionnel comme le souligne la journaliste Marine Turchi, en atteste.
      –Parce qu’elle est belle (et blanche, et conforme aux canons de la féminité bourgeoise), et qu’elle était déjà belle au moment des faits, les photos en attestent : elle échappe donc à la suspicion d’être trop repoussante pour avoir été agressée (contrairement à Nafissatou Diallo, cible de commentaires hallucinants sur son apparence physique, au moment de l’affaire DSK).
      –Parce que, les photos en attestent aussi, elle avait le corps d’une enfant au moment des faits, c’est sûr : on le voit car une dent définitive n’avait pas encore poussé et entravait son sourire enfantin, malgré les longues robes de soirée et le maquillage discret qu’elle portait lors des cocktails autour de la promotion du film. Elle ne peut pas être suspectée d’avoir joué la « Lolita » provocatrice (contrairement à la victime de Roman Polanski, âgée de 13 ans au moment des faits, déjà « formée » et « aguicheuse », comme l’ont répété à l’envi les commentateurs autorisés). Ce d’autant qu’elle est issue d’une famille de classe moyenne supérieure, un milieu dans lequel les normes de la féminité, à cet âge, mettent fortement à distance les marqueurs de la séduction. Cela se voit, aussi, sur les photos.
      –Parce qu’elle est soutenue par une enquête journalistique d’une très grande qualité, précise, rigoureuse, de long cours.
      –Parce que, en plus de son témoignage, des documents viennent fortement conforter son récit (des lettres datant du milieu des années 2000, conservées par Adèle Haenel, dans lesquelles Christophe Ruggia lui déclare l’amour « lourd à porter » qu’il lui a porté au cours des années précédentes – alors qu’elle avait 12-13 ans).
      –Parce qu’elle dispose des ressources intellectuelles et politiques nécessaires pour désingulariser son cas et dénoncer des rapports de force systémiques, en se prémunissant ainsi (pour l’instant…) contre les classiques accusations d’hystérie et de chasse aux sorcières.
      Ce sont des conditions socialement très improbables. Adèle Haenel elle-même dit qu’une des raisons pour lesquelles elle porte ce récit dans l’espace public est qu’elle se sent en position (et en devoir) de parler au non de toutes celles qui ne peuvent être entendues - qu’elles parlent ou pas. Les conditions socialement très improbables de la crédibilité des récits de violence sexuelle par les victimes : voilà ce qu’on doit garder en tête à chaque fois que nous parvient le récit d’une femme qui dit avoir été victime de violences sexuelles, dans le cinéma ou ailleurs.

      https://www.facebook.com/laure.ber.7/posts/10156975786138737

    • Diurétiques : nouvelles victimes et ministère de la Culture aux abonnés absents

      depuis l’enquête de Libération, rien de nouveau n’a été annoncé par le ministère de la Culture. Interrogé vendredi sur Europe 1, le ministre de la Culture, Franck Riester, s’est déclaré atterré par « cette histoire complètement folle ». « La justice va prendre les décisions qui s’imposent », ajoutait-il sans évoquer ni l’ouverture d’une enquête interne ni même la mise en place d’une procédure pour recenser ou aider les victimes. « A aucun moment le ministère ne s’est rapproché de celles qui étaient sur le fameux tableau Excel de Christian N. pour donner une quelconque info, voire un accompagnement », constate aujourd’hui un salarié du ministère qui souhaite rester anonyme. En interne, on dit même « n’avoir jamais vu la couleur de la cellule d’écoute ».

      Ce statu quo a poussé les syndicats à écrire ce mercredi matin à tous les personnels du ministère. Dans ce mail interne, signé par 7 syndicats (dont la CGT, la CFDT et la Snac-FSU), ils demandent d’« en finir avec l’omerta et l’impunité des violences hiérarchiques dans la fonction publique ». Ils dénoncent par ailleurs « une situation systémique au ministère de la Culture […] où la couverture des actes de violence et d’abus de pouvoir est favorisée par un système hiérarchique vertical violent et rigide » et demandent « la protection fonctionnelle pour les victimes de Christian N. », « une enquête ministérielle approfondie » et « le retrait immédiat des labels Egalité et Diversité décernés au ministère de la Culture ».

      https://www.liberation.fr/france/2019/11/13/diuretiques-nouvelles-victimes-et-ministere-de-la-culture-aux-abonnes-abs