• Municipales : LREM investit une ex de la Manif pour tous
    « Chez Pol ».
    https://www.liberation.fr/france/2019/07/12/municipales-lrem-investit-une-ex-de-la-manif-pour-tous_1739617

    La stratégie de LREM pour les municipales pourrait vite devenir illisible. Dans sa dernière salve d’investitures, le parti macroniste a désigné, outre l’ex-filloniste Caroline Cayeux à Beauvais, Aurélie Taquillain à Courbevoie. Or, la future ex-adjointe au maire LR de la ville des Hauts-de-Seine chargée de la famille et de la petite enfance (elle va démissionner de ses délégations) a longtemps été proche de la Manif pour Tous puis de son émanation politique, Sens Commun. Deux entités fortement opposées au mariage pour tous et à la PMA pour toutes que l’actuelle majorité prévoit d’instaurer. Une élue étiquetée « droite Trocadéro » en somme, qui participait à des débats à LR en 2016 sur la politique familiale avant de quitter le parti après l’élection de Laurent Wauquiez. Cette investiture souligne les paradoxes des tactiques municipales à géométrie variable de la majorité, capable d’investir quelqu’un contre un édile Macron-compatible comme des élus sortants PS ou LR. Surtout, cette désignation d’Aurélie Taquillain entre en contradiction avec la récente exclusion d’Agnès Thill pour ses provocations homophobes répétées et son opposition viscérale à la PMA pour toutes.

    #PMA #misogynie #lesbophobie #homophobie #catholicisme

  • Ce que dit la sexualisation des adolescentes de la société japonaise | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/179547/adolescentes-japonaises-usine-fantasmes-idoles

    On retrouve le vocabulaire de Nabokov validé comme d’hab - Lolita, nymphettes, filles aguicheuses. Pas une fois il est rappelé que le roman Lolita raconte le viol de Dolorès Haze, narré par son agresseur Humbert Humbert. Par rapport à ces « fantasmes » (pas toujours fantasmes car la dénonciation des violences sexuelles au Japon on a pu voire ce que ca donnais pendant #me_too ) je pense que c’est une des methodes de Backlash et controle des femmes par les hommes. Puisqu’ils ne peuvent plus avoir de femmes ils s’organisent pour les brisé lorsqu’elles sont filles et comme ca elles aurons plus de « chances » de finir plus bas qu’eux et même accepté de vivre avec des hommes tel qu’eux.

    Disons-le une bonne fois pour toutes : le Japon n’a pas le monopole de l’exploitation et de la sexualisation des enfants à des fins mercantiles. Parmi les exemples les plus criants, citons les compétitions de mini-miss qui mettent en scène des petites filles grimées en adultes, dans des postures parfois aguicheuses. Inventés aux États-Unis, ces concours de beauté ont été tardivement interdits (2014) en France aux moins de 13 ans, mais ils subsistent sur internet.

    Par ailleurs, l’immense succès d’artistes comme Britney Spears et Alizée, 16 ans à l’époque des très suggestifs « Baby One More Time » et « Moi… Lolita », illustre nettement le pouvoir de fascination des adolescentes érotisées auprès des adultes.

    Mais il y a un tabou. « On ne s’autorise pas, en Occident, à admettre que les nymphettes exercent une emprise réelle sur le grand public », estime Agnès Giard, anthropologue, membre de l’équipe de recherche EMTECH à l’Université libre de Berlin et autrice de L’imaginaire érotique au Japon. Au pays du Soleil-Levant, toutefois, la possibilité de fantasmer sur des enfants paraît plus assumée, tolérée, et donc visible, du fait de plusieurs spécificités culturelles et sociologiques.

    #pedosexualité #culture_du_viol #domination_masculine #male_gaze #backlash #pornographie #misogynie

  • Selon une étude britannique, le syndrome concernerait un enfant âgé de moins de 16 ans sur 50 000.

    https://www.liberation.fr/france/2019/07/09/allo-maman-bobo-ces-meres-qui-rendent-leur-enfant-malade_1736071

    Le syndrome de Munchahausen par procuration est très rare. Ce syndrome est réputé pour concerné les mères et ce syndrome est très médiatisé probablement pour caché des violences médicale et/ou des violences paternel et/ou décisions judiciaires misogynes de gardes d’enfant. Les violences sexuelles infligées par les pères, beau-pères, grand-pères, frères, cousins, oncles... sont elles très très communes mais très mal documenté et contrairement au syndrome de munchahausen que la médecine dénonce, les violences masculines sont elles très peu dénoncé (le corps médical est celui qui dénonce le moins de violence faites aux femmes et aux enfants et fait le moins de signalements). C’est un sujet propice à la misogynie et typique des masculinistes c’est aussi une mise en évidence d’une faute des mères sur leur role assigné : le #care .

    Selon les estimations dans les pays industrialisés, de 15 à 30 % des femmes ont subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un compagnon ou ex-compagnon (Seager, 2003). En ce qui concerne les enfants, 10 % environ souffrent de graves maltraitances physiques en famille (May-Chahal et Cawson, 2005). De 5 à 10 % des petites filles et adolescentes ont subi des harcèlements ou des violences sexuelles de la part d’un membre de leur famille ; ces violences concernent aussi les garçons, même si c’est en nombre mineur (Halpérin et coll., 1996 ; Bolen et coll., 2000). Il s’agit surtout de violence masculine. Ce que l’on appelle la « violence domestique » est en général la violence d’un homme sur une femme, qu’elle soit fiancée, épouse ou compagne. Les violences sexuelles, physiques et psychologiques contre les enfants au sein de la famille sont elles aussi exercées surtout par les pères ou par qui en joue le rôle (Unicef, 2003).

    https://www.cairn.info/revue-empan-2009-1-page-31.htm

    tu as 10% des enfants qui subissent de graves violences surtout les filles et surtout de la part de leur père et les journaux et fictions parlent sans cesse d’un syndrome rarissime qui touche 1 personne sur 50000 mais dont les auteurs sont toujours des mères. Ce qui est important c’est que les gens enregistre que le danger viens des mères et surtout pas des pères.

    La phrase clé de l’article est « Le père de famille, qui était un peu absent, a retrouvé une place plus importante, plus équilibrée. » Car il est intolérable qu’un enfant sur 50000 souffre à cause de sa mère mais il est impératif que dix enfants sur 100 souffrent par leur père.

    #misogynie #masculinisme #inversion_patriarcale #violence_parentale #domination_adulte #domination_masculine #violence_médicale #sexisme #sap #syndrome_de_Munchhausen_par_procuration

  • Venue porter plainte, elle se retrouve en garde à vue : « On m’a humiliée toute la nuit » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/07/05/venue-porter-plainte-elle-se-retrouve-en-garde-a-vue-on-m-a-humiliee-tout

    Agressée par son rendez-vous Tinder, Marie a déposé plainte auprès de l’IGPN pour dénoncer les mauvais traitements qu’elle aurait subis au commissariat de Montrouge.

    Venue porter plainte, elle se retrouve en garde à vue : « On m’a humiliée toute la nuit »

    Cela pourrait relever d’un triste classique : fin de soirée arrosée, la fille n’ayant plus entendement ni consentement, le garçon en profitant. Rien de tout cela dans le récit de Marie (1). Se disant victime d’une agression sexuelle, elle aurait été ensuite maltraitée au commissariat de Montrouge, dans la banlieue sud de Paris. Les flics (dont une policière, précise-t-elle), plutôt que d’enregistrer scrupuleusement sa plainte, l’ont placée en garde à vue dans la nuit du 24 au 25 juin, sous prétexte de rébellion ou d’ivresse. Le monde à l’envers. Elle n’en revient toujours pas : « On m’a sciemment humiliée toute une nuit, par esprit de corps », résume Marie à Libération, n’hésitant pas à dénoncer un « victim shaming » – pratique qui consiste à rejeter la faute sur la victime, par exemple pour la dissuader de porter plainte.

    L’affaire, raconte-t-elle, commence par un dîner cordial au domicile d’un homme rencontré sur Tinder. « J’avais bu quatre verres de rosé, j’étais parfaitement cohérente. Quand il me demande un bisou, la tête sur mes genoux… » Refus poli, qui déclenche l’algarade : « Il m’attrape à la gorge, criant que je suis folle. » Et d’en conclure ironiquement à ce stade de la soirée : « Je lui ai dit non, donc je suis hystérique ! »
    Test d’alcoolémie

    Première intervention policière sur les coups de minuit : l’homme, furieux d’être rejeté, met Marie dehors – ses affaires et papiers restant toutefois à l’intérieur. Deux policiers alertés parviennent à les récupérer et emmènent Marie au commissariat afin qu’elle puisse porter plainte. Mais c’est là que les véritables ennuis vont commencer – contactée à plusieurs reprises, la police de Montrouge n’a pas souhaité répondre à Libération pour donner sa version des faits.

    Sur place, l’ambiance est toute différente, raconte Marie. « Il faut encore que je m’occupe de l’autre », entend-elle à travers une porte. Cela commence par un test d’alcoolémie : avec un taux de 0,49 g/L, elle aurait pu reprendre le volant d’une voiture… Sa plainte traînant à être prise en compte, elle finit par contacter son avocat, qui lui répond un peu avant 3 heures du matin : « Ils me disent que tu es hystérique. »
    « C’est une comédienne ! »

    La suite sera à l’avenant, selon le récit de Marie. Un policier : « On ne se retrouve pas par hasard avec des menottes. » Une policière : « Je vais te faire des palpations, ça va te calmer. » Elle, selon son souvenir : « Ils sont à cinq sur moi, alors que je pèse 58 kg pour 1m50. »

    Vers 3 heures du matin, Marie tente de rentrer chez elle. Cri à l’intérieur du commissariat : « Ne la laissez pas sortir ! » C’est l’heure de la placer en garde à vue pour outrage et rébellion. La victime devenue présumée délinquante admet : « OK, je leur ai dit des trucs pas très sympas. » Un médecin est appelé à la rescousse au petit matin, un policier le prévient d’entrée : « C’est une comédienne ! » Entre-temps, Marie aura eu droit à tout : « Une fliquette m’a remonté la robe, retiré mon soutif, seins à l’air, au motif que j’aurais pu me suicider avec. » Et pas question de la laisser aller aux toilettes.
    « Dans ma flaque de pisse »

    Sa notification de placement en garde à vue, rédigée à 5h20, notifie sans rire : « Assise de façon nonchalante. » Cette vaste fumisterie ne s’achèvera qu’à 13 heures, après avoir laissé la victime d’une présumée agression sexuelle s’uriner dessus plusieurs fois dans sa cellule – « On n’a pas que ça à faire », lui auraient rétorqué ses geôliers d’un soir, « trop occupés à regarder la télé ».

    Ce n’est qu’à 16h30 que Marie a pu enfin déposer plainte. Depuis la veille au soir, elle aura quand même eu droit à un verre d’eau. Elle oscille depuis entre diverses indignations : « On m’a humiliée toute une nuit, dans ma flaque de pisse » ou bien « j’ai commis le crime de me faire agresser ». Après avoir déposé une plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), elle dit avoir reçu ce message anonyme : « Qu’est-ce que vous voulez ? »

    #police #violophilie #fraternité #sexisme_d'etat #misogynie #culture_du_viol #domination_masculine #violences_masculine #violences_policière #tinder

  • Facebook : le groupe sexiste « Femmes indignes » dans le viseur de la justice - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/high-tech/facebook-le-groupe-sexiste-femmes-indignes-dans-le-viseur-de-la-justice-0

    « Chiennes », « escabeaux », « salopes », « trous » ou, pire, « LV » pour « lave-verge » ou « lave-vaisselle ». Sur un groupe Facebook nommé « Femmes indignes 6.0 résurrection », des hommes rivalisaient de vulgarité pour désigner les femmes, révèle 20 Minutes. Début 2017, leur groupe secret réunissait ainsi 56 000 membres. Aucune femme parmi eux et pour cause : il n’était accessible qu’aux internautes cooptés.

    Leur passe-temps : partager des photos de femmes ou de jeunes filles dénudées. Souvent prises de dos, pendant un acte sexuel, sans le consentement de celles qui y figuraient. Dans les commentaires fleurissaient propos humiliants, injurieux et misogynes et incitations à la violence contre les femmes, vues comme des objets sexuels ou ménagers.

    Le groupe a finalement été supprimé par Facebook après de nombreux signalements parce qu’il « ne respectait pas les standards de la communauté en matière de nudité et de pornographie ».

    Mais selon les avocats du Collectif féministe contre le viol cités par 20 Minutes, il se pourrait que certaines jeunes femmes soient mineures. L’association a donc porté plainte en 2017 pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « mise en péril de mineurs ».

    Faute d’éléments suffisants sur l’identité des femmes humiliées sur le groupe, la plainte a été classée sans suite en février 2018. Le Collectif a persévéré : un mois plus tard, une nouvelle plainte a été déposée pour « injure publique à caractère sexiste » et « incitation publique à la violence en raison du sexe ». Le parquet de Paris a alors ouvert une enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance sur la personne (BRDP) de la police judiciaire.

    Mais les policiers se heurtent à l’opacité de Facebook. Le réseau social refuse de communiquer les identités des administrateurs et membres les plus actifs du groupe.

    Une difficulté qui pourrait être levée. Le 25 juin dernier, le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a annoncé que Facebook s’engagerait désormais à fournir les adresses IP quand elles seront demandées par des magistrats français, y compris dans des dossiers liés aux cyberviolences.

    Seconde difficulté : caractériser l’injure « publique » sur un groupe « secret », donc accessible uniquement à un nombre limité d’utilisateurs. La peine encourue pour une injure publique à caractère sexiste est de six mois de prison et de 22 500 euros d’amende.

    Les groupes sexistes ne manquent pas sur Internet. En 2017, deux groupes au fonctionnement similaire, « Babylone 2.0 » et « Garde Ta Pêche » - partage de photos de femmes dénudées sans leur consentement accompagnées de commentaires injurieux et misogynes - avaient fait scandale. Malgré l’indignation publique, et politique, aucune plainte n’avait été déposée et les groupes simplement fermés par Facebook.

    #misogynie #haine #sexisme #pornographie #hétérosexualité #facebook #non-mixité #fraternité #Lave-vaisselle

  • Au Maroc, l’avortement clandestin en débat - Libération
    https://www.liberation.fr/planete/2019/06/29/au-maroc-l-avortement-clandestin-en-debat_1736880

    600 à 800 avortements clandestins par jour. C’est le bilan de l’Association marocaine de lutte contre l’avortement clandestin (AMLAC). Les militants de cette association ont manifesté ce mardi devant le Parlement marocain à Rabat, armés de poupons, pour réclamer la refonte de l’article 453 du Code Pénal qui favorise selon eux les avortements clandestins et l’abandon des enfants. Au Maroc, où l’avortement est totalement prohibé, excepté en cas de danger pour la santé ou la vie de la mère, un projet de loi avait été adopté par le gouvernement en 2016 pour étendre cet article 453, en donnant accès à l’avortement en cas de viol ou d’inceste, de troubles mentaux de la femme enceinte ou encore de malformation du fœtus. Un projet de loi resté lettre morte.

    La situation est d’autant plus urgente que les mères marocaines célibataires sont ostracisées, que les enfants illégitimes stigmatisés et que 26 bébés sont abandonnés chaque jour. Sans compter que l’avortement est un acte passible de deux ans d’emprisonnement et jusqu’à dix ans pour les médecins ou les « faiseuses d’anges » qui le pratiquent. Pas au point de dissuader les Marocaines. Chaque année, elles sont encore environ 200 000 à avorter clandestinement. Des avortements souvent très onéreux, réalisés dans des conditions sanitaires déplorables. Selon l’OMS, ce ne sont pas moins de 13% des cas de mortalités maternelles qui sont dus à ces avortements clandestins.
    Mutisme

    Une situation qui a conduit le Roi Mohammed VI à créer une commission officielle qui a justement élaboré le projet de loi en 2016 censé assouplir les conditions d’accès à l’avortement. Une loi restée à l’état de projet. Les sollicitations des associations et des militants pour le droit à l’avortement, n’y ont rien changé. Le gouvernement reste muet. Pour autant, les revendications du droit à l’avortement au Maroc ne reposent pas sur des mouvements féministes. Le médecin Chafik Chraibi, gynécologue obstétricien et président de l’ALMAC explique que son action « ne cherche nullement à encourager la liberté des mœurs ni à libéraliser l’avortement mais simplement à donner un cadre légal strict à un phénomène qui existe de fait et provoque des drames ». Autrement dit : l’avortement n’est pas un objectif de libération des femmes, mais une solution de derniers recours pour des cas extrêmes.
    « Nous ne voulons pas un avortement à la carte »

    Au Maroc, la manifestation de mardi est loin de faire consensus, surtout du côté des militants pro-avortement. C’est le cas du Mouvement alternatif pour les libertés individuelles (M.A.L.I.), qui milite en faveur de la dépénalisation totale de l’avortement et accompagne des femmes dans leur interruption clandestine de grossesse. Dans un communiqué publié cette semaine, le M.A.L.I déclarait ne pas soutenir cette action. Et d’ajouter : « Le droit à l’avortement n’a absolument rien à voir avec des poupons. L’ALMAC parle de bébés quand il est question d’amas de cellule, d’embryon et de fœtus. »

    Ibtissame Betty Lachgar, présidente de ce mouvement estime que l’action de l’ALMAC et le projet de loi en 2016 ne constituent en rien une libération de la femme : « Ils se trompent de cause. Ces décisions sont prises par des hommes qui décident pour nous et une nouvelle fois les droits des femmes sont relayés au second plan. Il s’agit d’un projet d’interruption médicale de grossesse mais en aucun cas d’IVG. » Elle ajoute : « Nous voulons des droits pour que toutes les femmes puissent disposer de leur corps, nous ne voulons pas les miettes ou un avortement à la carte. » Et quant à l’argument selon lequel le Maroc, par sa culture religieuse ne serait pas encore prêt pour la libéralisation totale de l’avortement, Ibtissame Betty Lachgar répond que « les droits des femmes, comme les droits humains, sont universels, quelle que soit la région ».
    Caroline Protat

    #IVG #viol #féminicide #misogynie #sexisme #avortement #culture_du_viol

  • on n’est pas des gonzesses - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=TthXsv22QGI

    Inventés par les hommes et pour les hommes, les sports constituent une pratique de loisir corporel dont les effets éducatifs sont indéniables. Ils diffusent des normes, des valeurs, des idéaux qui infléchissent les manières d’agir et de paraître. En classant les corps en fonction de leur performance, les sports établissent une hiérarchie sociale. Les femmes ont intégré cette « citadelle masculine ». Leur pratique se trouve en tension entre masculinité et féminité, entre assignation aux stéréotypes et émancipation. Du côté des hommes, l’affirmation virile recourt, quant à elle, à la volonté de montrer qu’« ils ne sont pas des gonzesses » Nous discuterons de ces tensions à l’approche de la Coupe du Monde Féminine de football en France.

    #virilité #sport #misogynie #foot
    #allié #mansplanning #domination_masculine
    #dépolitisation

  • Portrait d’un imposteur, charlatan, facho, stipendié par la CIA, belliciste et misogyne (j’en oublie). Théophraste R. - 30 Juin 2019 - LGS
    https://www.legrandsoir.info/portrait-d-un-imposteur-charlatan-facho-stipendie-par-la-cia-bellicist

    Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler, il a été jusqu’en 1959 le chef d’une théocratie si féroce que « son peuple » martyr, avec une espérance de vie de 37,5 ans, était en danger de disparition.

    En avril 1999, il a lancé un appel au gouvernement britannique afin qu’il libère l’ex-dictateur fasciste chilien Augusto Pinochet, arrêté au cours d’une visite en Angleterre (1).

    Il était l’ami du gourou japonais https://www.legrandsoir.info/le-dalai-lama-vient-de-perdre-un-ami.html de la secte Aum, Shoko Asahara qui le sponsorisait et qui a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995.

    Il est subventionné depuis 1959 par la CIA. En 1998, son représentant à Washington a avoué : «  C’est un secret dévoilé, nous ne le contestons pas.  »

    Le 27 juin 2019, il s’est exprimé à la BBC https://www.bbc.com/news/world-asia-48772175 sur l’immigration en Europe, qu’il souhaite limitée, faute de quoi «  l’Europe pourrait devenir « musulmane ou africaine  ». Elargissant le slogan de nos fascistes («  La France au Français !  ») il a déclaré «  Europe is for Europeans  ».
    Le « chef » si peu spirituel d’une frange minoritaire des bouddhistes envisage de se réincarner en femme, mais «  il faudra qu’elle soit attirante  ». Il n’a pas dit : «  je ne me vois pas en boudin  », mais on l’a entendu.

    Despote, #charlatan, #facho, stipendié par la CIA, belliciste (partisan de la guerre en Irak et en Afghanistan), misogyne, tel est l’individu que notre site dénonce depuis des années dans de nombreux articles (2) quand la classe politico-médiatique se prosterne devant lui.

    Théophraste R. Auteur du pamphlet (que j’hésite à publier) : «  Le dalaï lama est un sale con  ».

    Notes. 
(1) Pendant les 25 années d’emprisonnement de Nelson Mandela, il s’est tu. C’est pourquoi, malgré ses efforts, et contrairement à Raul Castro, il n’a pas été autorisé à assister aux funérailles du leader Sud-Africain en décembre 2013.

    (2) Voir aussi le livre : « Dalaï lama pas si zen », de Maxime Vivas (Editions Max Milo, 2011).

    #dalaï_lama #misogynie #tibet #chine #religion #bouddhisme #femmes #politique #histoire #censure #manipulation #asile #asie #Nelson_Mandela #théocratie #augusto_pinochet #europe #migrations #emmanuel_macron #macron Curieux que #brigitte_macron, ne figure pas sur la photographie, ce devait être une demande de sa #sainteté pour qui les #femmes sont des . . . .

    • J’ai aucune raison de défendre un dirigeant religieux hein, mais on peut pas appeler ça du journalisme quoi. Article débile sans aucune source, qui mélange des trucs vrais et faux exorès (moi j’arrive jamais à avoir confiance à chaque fois que je lis le Grand soir, je pige jamais si c’est un contenu copié d’autre part, un article écrit exprès, et d’où sortent les infos, etc).

      Rien que la première phrase « putaclic » n’a aucun sens « Eduqué par un précepteur nazi envoyé au Tibet par Hitler » : il a jamais été éduqué par un précepteur étranger… il a juste croisé la route de l’alpiniste https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Harrer pendant un moment, aucun rapport avec son éducation.

      Enfin bref, super le journalisme quoi… Si c’est pour critiquer une religion, ou des personnes de pouvoir (très bien !), j’attends plus que ce genre de merde, personnellement…

    • En agriculture quand on parle de cuivre en réalité on utilise un oxyde de cuivre (sulfate) la fameuse « bouillie bordelaise » autorisée en agriculture bio.
      Le sulfate de cuivre est connu depuis très longtemps pour ses propriétés fongicides.
      En cas d’ingestion il bousille la flore intestinale, par exemple par l’utilisation d’ustensiles oxydés (c’est pour cette raison que les casseroles en cuivre sont toujours étamées).
      Le stérilet au cuivre ne repose pas sur une action chimique d’oxydation, donc a priori pas de danger de ce type.

    • Merci @vazi
      j’en profite pour tager le #sexisme de cette entretiens. Blagues sur les belles-mères, pression natalistes et raciste sur les femmes diplomées blanches qui auraient un devoir de pondre des petit aryiens et bien sur monopolisation de la parole masculine (ces deux là sont deja passé 3-4 fois dans cette emission). Les femmes n’ont le droit de faire des études que pour pondre des mâles plus performants.
      #natalisme #nazisme #masculinisme #misogynie #racisme

  • Loi bioéthique : la ministre de la santé veut « lever le voile sur la filiation » pour les enfants nés de la PMA
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/23/loi-bioethique-la-ministre-de-la-sante-veut-lever-le-voile-sur-la-filiation-

    Quant à l’autorisation pour les femmes de congeler leurs ovocytes, comme cela se fait en Espagne ou en Belgique, elle a fait savoir que le gouvernement « allait le faire, de façon très encadrée pour éviter une baisse de la natalité due notamment à l’allongement des études ». « La conservation des ovocytes pourrait être ouverte à partir de 30 ou 32 ans », a-t-elle précisé.

    Jupiter ne veux pas que les femmes fassent des études, il préfère qu’elles fassent des petits trouffions de SNU et cela dès leurs 20 ans.

  • Eglise catholique : vers l’ordination d’hommes mariés ?
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/18/eglise-catholique-vers-l-ordination-d-hommes-maries_1734518

    A l’automne, le synode sur l’Amazonie devrait discuter, à Rome, de l’opportunité d’ordonner des hommes mariés pour faire face au manque de prêtres.

    Beau geste d’ouverture pour que les prêtres catholiques puissent violer leurs enfants et pas seulement ceux des autres.
    #misogynie #catholicisme #culture_du_viol

  • Krasue - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Krasue

    The Krasue is under a curse that makes it ever hungry and always active in the night when it goes out hunting to satisfy its gluttony, seeking blood to drink or raw flesh to devour. It may attack cattle or chicken in the darkness, drinking their blood and eating their internal organs.[17] It may also prey on pieces of cattle, such as water buffalo that have died of other causes during the night. If blood is not available the Krasue may eat feces or carrion.[18] Clothes left outside would be found soiled with blood and excrement in the morning, allegedly after she had wiped her mouth. Therefore, villagers would not leave clothes hanging to dry outside during the night hours.

    The Krasue also preys on pregnant women in their homes just before or after the childbirth. It hovers around the house of the pregnant woman uttering sharp cries to instil fear. It uses an elongated proboscis-like tongue[19][20] to reach the fetus or its placenta within the womb. This habit, among other unmentionable things that this spirit does, is believed to be the cause of many diseases affecting women mainly in rural areas during their pregnancy. In some cases it may catch the unborn child and use its sharp teeth to devour it. In order to protect pregnant women from becoming victims before delivery, their relatives place thorny branches around the house. This improvised thorny fence discourages the Krasue from coming to suck the blood and causing other suffering to the pregnant lady within the house.[21] After delivery, the woman’s relatives must take the cut placenta far away for burial to hide it from the Krasue. There is the belief that if the placenta is buried deep enough the spirit can not find it. [18]

    The Krasue hides the headless body from which it originates in a quiet place because it needs to join it before daybreak,[22] living like a normal person during the day, although having a sleepy look.[23] To crush the still headless body of the krasue is fatal to the spirit. The flying head will return after hunting but rejoin with the wrong body which will lead it to suffer torment until death. If the top part of the body fails to find the lower half before daybreak it will die in terrible pain. The Krasue will also die if its intestines get cut off or if its body disappears or gets hidden by someone. Some folk beliefs hold that the creature can be destroyed by burning it. The main foes of the Krasue are mobs of angry villagers carrying torches and machetes. They may catch the Krasue and kill it or watch where she goes before dawn and destroy her body.

    There is a legend said that the people who are wounded should be aware of the Krasue because it can smell the blood and will come to eat the blood at night when people fall asleep. However, there are ways to prevent the Krasue from coming inside the house. House-owners usually build spiky fences or grow spiky bamboo to protect themselves from the Krasue. Krasue is scared of spiky things because its intestine might get stuck and it could not escape.

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    vietnam vampire ma lai - Google 検索
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    #mythologie #religion #fantôme #accouchement #misogynie #mégèrisme

  • « Peut-on considérer le cannibalisme comme une forme d’amour ? »

    Amanda Lear, artiste

    « Salvador Dalí m’avait confié qu’il aimerait manger sa femme Gala. Dans ma rue, il y a quarante ans, un Japonais amoureux a découpé et bouffé une Hollandaise », note l’artiste multicasquette Amanda Lear. Chanteuse, actrice, animatrice, elle est aussi peintre à ses heures perdues.

    #cannibalisme #misogynie #bac #grosses_têtes #phallosophie
    Aimer une femme ou aimer la viande c’est tellement semblable que la difficulté posé par cette question est un sujet de bac. C’est sympas de faire posé cette question misogyne par une femme, privilège de la galanterie coquière et cocardière. Amanda Lear dit n’importe quoi, Issay Sagawa n’était en aucun cas amoureux de sa victime. Ses parents très fortunés l’avait envoyé en France car au japon il mordait les prostituées au sang et il fallait éloigné cet héritier de zaibatsu du Japon avant qu’il y ai scandale. Ce grand romantique n’a pas été condamé en France ni au Japon et il fait des films porno et des pubs pour des boucheries, tout en oubliant pas de mettre une dédicace dans la langue des parents de sa victime dans chacun des livres qu’il publie pour s’enrichir de son crime.

    #séduction_à_la_française #féminicide #amour #couple #carnisme #hétérosexualité

  • Coco (2017) : Miguel et le matriarcat de la chaussure
    http://www.lecinemaestpolitique.fr/coco-2017-miguel-et-le-matriarcat-de-la-chaussure

    Lors de sa sortie, Coco a été loué par la plupart des critiques pour les représentations qu’il propose des mexicain-e-s, loin des clichés racistes qui dominent le cinéma d’animation hollywoodien de Speedy Gonzales à El Macho (le stéréotype ambulant qu’affronte Gru dans Moi, moche et méchant 2). Quand il vient chercher l’Oscar du meilleur film […]

    #Films_d'animation #famille #masculinisme #misogynie #néo/post/colonialisme

  • Lustucru: From Severed Heads to Ready-Made Meals

    Jé Wilson charts the migration of the Lustucru figure through the French cultural imagination — from misogynistic blacksmith bent on curbing female empowerment, to child-stealing bogeyman, to jolly purveyor of packaged pasta.

    https://publicdomainreview.org/2019/06/13/lustucru-from-severed-heads-to-ready-made-meals

    via https://www.metafilter.com/181455/Lustucru-From-Severed-Heads-to-Ready-Made-Meals

    • Wahoo quelle histoire !

      The sign of the shop, hanging at upper left, displays a decapitated woman’s body above the words “Tout en est bon”, from the saying, “Une femme sans tête: tout en est bon”, meaning “A woman without a head: everything is good”. To make the message absolutely clear, the block of text encourages men to bring their difficult wives to this head doctor, where their brains will be reforged and purged of all screechy, angry, lunatic, obstinate, rebellious, willful, and lazy ways. Any woman with a mind of her own is guaranteed a graphically brutal straightening out.

      As sexist satire goes, this is dark. Even darker is the fact that, as soon as the image appeared, the head-pounding blacksmith “became all the rage” in France.2 Publishers began to churn out stand-alone broadsheets of his image in order to feed a demand for cheap copies, and versions of him in his forge spread from France to Germany and Italy.3 An entire almanac calendar for 1660 was dedicated to Lustucru.4 He was written into the latest comic plays and poems, and his image was even stamped on tokens or “jetons” (metal coins used mainly as counters in the age before calculators). In today’s terms, he went viral.

      His name, Lustucru, comes from a slurring of “L’eusses-tu-cru?”, a stock phrase used in that period by theatrical fools, which meant, “Would you have believed it?” or in this case, “Would you have thought a woman’s head could be fixed?” According to the seventeenth-century French writer Gédéon Tallemant des Réaux, Lustucru was born from a desire for male revenge.

      Je me demande bien de quelle revenche contre les femmes auraient les hommes de cette époque et dont parle ce Gédéon Tallemant.

      Male anxiety regarding the growing influence and power of women was generally on the rise in France during the 1650s. Women had begun to gain some standing in the literary arts and were established enough to have been satirized as “les précieuses”, a type of clever woman who frequented Parisian salons, wrote books, and favored an elegantly refined (or, to other minds, affected and pretentious) speaking and writing style.

      Les femmes n’ont pas gagné en puissance vers 1650, c’est même tout l’inverse, c’est la période de la création de l’académie française, institution dont le but principale est de baillonner les femmes et excisé la langue de toute trace de féminin qui ne soit pas humiliant. C’est aussi la période de la chasse aux sorcière, des interdictions de reprendre le commerce familial en cas de veuvage,

      #séduction_à_la_française #inversion_patriarcale #blâmer_la_victime #misogynie #féminicide #domination_masculine #mégèrisme #histoire #marque #cannibalisme #lobotomie #hystérie #femmes #guerre_des_sexes #couple #amour #hétérosexualité #domination_masculine #chirurgie #violences_médicale #patriarcat #matriarcat

  • Vous n’aurez pas la paix : nous revendiquons l’attaque du local du gynécologue hétérofasciste Raphaël Nogier - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Vous-n-aurez-pas-la-paix-20819
    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/arton20819.jpg?1560427338

    Raphaël Nogier est d’abord le fondateur de l’association Cosette et Gavroche qui sous couvert d’une soit disant défense des enfants, est en réalité un association LGBTQI+phobe. Elle s’oppose au Mariage pour tous en expliquant que « le mariage républicain existe pour unir socialement un homme et une femme dans le but de soutenir leur stabilité et leur fécondité et d’offrir à leurs futurs enfants le meilleur équilibre familial possible. » Son nom lui-même, qui a pour but de rappeler les orphelins du roman de Victor Hugo, illustre en fait sa vision hétéronome et étriquée de la société. Pour lui, un.e enfant, sans deux parents cis hétéros, ne peut grandir correctement, tel est une sorte d’orphelin.ne vulnérable précaire et exploité par les désirs de « parents interchangeables » comme le dit son manifeste. Le 17 novembre 2012, c’est d’ailleurs cette association qui a organisé la première manifestation contre la loi Taubira, démarrant le plus large mouvement de la manif pour tous.

  • En Allemagne, deux gynécologues face à la justice pour « publicité pour l’IVG »
    https://www.liberation.fr/planete/2019/06/14/en-allemagne-deux-gynecologues-face-a-la-justice-pour-publicite-pour-l-iv

    « Une IVG médicamenteuse et sans drogues anesthésiantes est également pratiquée par la Dr Gaber. » Ces mots ont mené Bettina Gaber devant la justice. Ce vendredi, cette gynécologue berlinoise comparaît devant le tribunal de première instance du Tiergarten, à Berlin, pour « publicité pour l’IVG ». Elle est accusée, ainsi que sa collègue Verena Weyer avec qui elle partage son cabinet, d’avoir détaillé sur son site internet les méthodes avec lesquelles elle pratique l’avortement. Or, en Allemagne, c’est interdit. Elle tombe sous le coup du paragraphe 219a du Code pénal allemand, qui réprime toute « publicité pour l’IVG », et risque une forte amende.

    Ce n’est pas la première fois qu’une gynécologue est poursuivie pour un tel motif ; mais c’est la première fois depuis que la loi a été légèrement assouplie, en février. Jusqu’ici, le paragraphe 219a du code pénal – relique de l’ère nazie datant de 1933 afin de criminaliser les médecins juifs et communistes – interdisait toute mention de l’IVG sur un site professionnel. Les médecins étaient susceptibles d’être poursuivis pour l’avoir simplement écrit sur leur site. C’est ce qui est arrivé à Kristina Hänel, de Gießen (Hesse), condamnée à 6 000 euros d’amende en 2017. Son cas, très médiatisé, a fini par entraîner un large débat en Allemagne. Des voix en faveur d’un assouplissement de la loi – voire de sa suppression – se sont fait entendre.

    À lire aussi En Allemagne, l’IVG est un chemin de croix

    C’est ainsi qu’une légère refonte du texte, votée par la grande coalition au pouvoir (CDU-SPD) a été décidée en février. Les professionnels de santé sont désormais autorisés à annoncer qu’ils pratiquent des IVG. Mais pas à en détailler les méthodes, que les patientes peuvent découvrir sur une liste établie par l’Ordre fédéral des médecins – qui n’est toujours pas disponible, quatre mois après le vote du texte. « De toute manière, explique la gynécologue berlinoise Jutta Pliefke, membre de Pro Familia, le Planning familial allemand, il semble peu réaliste d’avoir recours à ce genre de listes. De nombreux docteurs ne souhaitent pas y figurer, de peur de devenir la cible de militants anti-IVG. Et puis, comment la tenir à jour correctement ? »
    Les Verts, Die Linke et le FDP demandent la suppression de l’article 219a

    « Je ne connais pas un seul collègue qui écrive maintenant sur son site qu’il pratique des IVG, a expliqué Bettina Gaber à Die Zeit. Je ne crois pas non plus que beaucoup de collègues voudront être sur la liste de l’Ordre des médecins. Parce qu’ils se sentent toujours criminalisés. » La réforme reste contestée par les Verts, Die Linke et les Libéraux du FDP, qui demandent la suppression pure et simple du texte. « Le cas de Bettina Gaber montre bien que même après la réforme de la loi, les gynécologues continuent d’être poursuivis », dit Kate Cahoon, du Collectif pour l’autodétermination sexuelle (Bündnis für sexuelle Selbstbestimmung), représentant plusieurs associations prochoix.

    De manière générale en Allemagne, pays conservateur et sous forte influence de l’Eglise, l’IVG est difficile d’accès. Dans son livre témoignage intitulé le Politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse (1), Kristina Hänel évoque les nombreuses lettres qu’elle a reçues. Notamment celle d’une jeune femme tombée enceinte sous stérilet. « J’habite dans le sud de la Bavière, explique la jeune femme, et la doctoresse de l’hôpital qui a confirmé la grossesse n’a pas voulu entendre que j’envisageais un avortement. La seule information qu’elle m’a donnée est qu’une telle intervention ne serait effectuée ni dans cet hôpital, ni ailleurs dans la région, et que je devrais me rendre "à Salzbourg ou quelque chose dans le genre". Le prix de l’avortement est d’environ 800 euros et bien entendu, cet acte n’est couvert par aucune compagnie d’assurance maladie allemande. »

    En Allemagne, l’acte est dépénalisé, mais toujours criminalisé – en vertu du paragraphe 218, que les prochoix veulent également voir disparaître. « L’IVG n’a rien à faire dans le code pénal aux côtés du meurtre et de l’infanticide », dit la gynécologue Jutta Pliefke.
    Des gynécologues traqués par des militants anti-IVG

    L’IVG ne se pratique que sous certaines conditions : après un délai légal de réflexion et après avoir demandé conseil dans un centre spécialisé agréé (ou l’entretien se doit, selon la loi, de « servir la protection de la vie non (encore) née ») ; en cas de menace pour la vie de la mère ; à la suite d’un viol. L’acte n’est remboursé que dans très peu de cas. Et cela ne risque pas de changer avec Jens Spahn (CDU) – qui ne cache pas sa profonde hostilité à l’avortement – à la tête du ministère fédéral de la Santé, et qui a annoncé ces derniers temps financer une étude sur « les conséquences psychologiques de l’IVG ».

    Dans ce contexte, de moins en moins de médecins osent pratiquer cet acte. « Les pressions à leur égard ont augmenté », dit Jutta Pliefke. Ils sont traqués par les militants antiavortement. Deux d’entre eux, Yannic Hendricks et Klaus Günter Annen, se sont fait une spécialité d’éplucher leurs sites internet afin de les épingler en vertu du fameux paragraphe 219a. C’est ce qui est arrivé à Bettina Gaber et à Kristina Hänel.

    Les noms des médecins avorteurs sont listés sur un site appelé « Babycaust », contraction de « Baby » et « Holocauste ». Les deux hommes noient les gynécologues sous les fax insultants, les traitent de tueurs d’enfants. Mais leur arme la plus efficace est sans doute ce paragraphe 219a. Car elle touche au portefeuille et épuise les médecins, forcés de se lancer dans une longue et fastidieuse procédure judiciaire. D’autant qu’en Allemagne, contrairement à la France, le délit d’entrave à l’IVG n’existe pas.

    Ainsi, pour de plus en plus de médecins, pratiquer l’IVG devient un acte militant. « Bien des gynécologues ont fini par se politiser depuis l’affaire Hänel », commente Kate Cahoon. C’est ainsi que le procureur a proposé à Bettina Gaber d’abandonner les poursuites si elle enlevait de son site la phrase concernant sa pratique de l’IVG. Elle a refusé, expliquant à Die Zeit : « Je me suis rendue compte que c’était aussi une bataille féministe. »

    (1) Das Politische ist persönlich. Tagebuch einer Abtreibungsärztin (« Le politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse), Argument Verlag, 2019, non traduit en français.
    Johanna Luyssen correspondante à Berlin

    Pas le droit d’informer sur l’IVG, harcelement judiciaire des médecin·es et restrictions de l’IVG, dans ce pays où les mères sont traitées de corbeau si elles ont un emploi et où chaque homme est un putier en puissance qui peu aller défoncer des femmes et filles pauvres au forfait et sans capote si l’envie lui prend.

    #ivg #contraception #contrôle_des_femmes #hétérosexualité #nazisme #grossesses_forcées #viol_géstatif #domination_masculine #catholicisme #protestantisme #religion #natalisme #féminicide #proxenetisme #prostitution #culture_du_viol #hommerie #sexisme #misogynie #guerre_aux_pauvres #guerre_aux_femmes #femmes

    • La loi sur le pantalon a été abrogée sous Hollande @sandburg et par rapport à l’IVG en Allemagne l’article ci-dessus dit que l’IVG reste criminalisé, que les medecin·es sont harcelés judiciairement et que l’IVG n’est pas remboursé sauf en cas de viol reconnu par les tribunaux, autant dire jamais (quel délais pour un procès pour viol par rapport à une grossesse et le délais d’IVG ? ). Il me semble que ca indique que c’est pas pareil que la loi sur le pantalon. Si tu as d’autres sources qui indiquent autre chose je les veux bien mais pour le moment ce qu’indique cet article est particulièrement grave pour les femmes. La comparaison entre des grossesses forcées et le porte du pantalon c’est pas pertinant. Enfin si ces lois sur le pantalon sont tombées aujourd’hui en désuétude, c’etait des lois qui ont été appliquées par le passé et les femmes se sont battues pour ce droit au port du pantalon. Elles se battent encore car les entreprises leur imposent souvent des tenues de travail sexuées et invalidantes type talons haut, jupe, maquillage... sans parler du dress code des milliers de bordel allemands qui doit pas autorisé beaucoup de pantalons aux femmes. N’oublions pas non plus les hommes dans l’espace publique qui imposent aussi toujours de lourdes restrictions sur le code vestimentaire des femmes et des filles par leur harcelement massif, pareil à l’école, pareil à la maison où pères, frères et maris font la loi du dress code féminin. Oui on l’applique la loi sur le pantalon, c’est une loi sans tribunaux, sans avocats, les hommes étant toujours considéré comme les maîtres des femmes, ils sont autorisés à juger et à exécuter leur sentence en toute tranquillité. La police et les juges demandent toujours aux victimes féminines de violences sexuelles comment elles étaient habillées. C’est bien la manifestation qu’il y a toujours de lourdes restrictions sur les vetements autorisés aux femmes.

    • Même si c’etait reconnu, combien de temps pour obtenir une sentence de viol et quel délais autorisé pour une IVG ? Si c’est comme en France, l’IVG pour les femmes ayant subit un viol (par surprise ou autre technique), serait autorisé au mieux 3 ou 4 ans après la naissance...

  • #Kathy_Mandigo (médecine) : Comment j’ai desservi ma clientèle transgenre (repoduit dans l’anthologie Female Erasure )
    http://tradfem.wordpress.com/2019/06/12/comment-jai-desservi-ma-clientele-trangenre

    En faisant mes cartons pour un déménagement, je suis tombée sur un paquet de documents liés à mon travail. Parmi eux se trouvait une carte que j’avais oubliée. Aussitôt ouverte, je me suis souvenue de quoi il s’agissait et de qui me l’avait expédiée. C’était une carte de remerciements d’une de mes patientes transgenres, une lesbienne qui avait « transitionné » en homme, exprimant sa gratitude pour mon aide dans son cheminement pour devenir l’homme qu’elle* ressentait être.

    (*Avant, j’utilisais les pronoms personnels choisis par mes patients ; désormais j’utilise celui qui convient à leur identité biologique)

    J’ai reçu cette patiente dans une clinique pour jeunes (moins de 26 ans) ; elle venait fréquemment accompagnée de sa compagne. Elle avait été déjà vue, évaluée et avait amorcé son traitement à la « Gender Dysphoria Clinic » (clinique de la dysphorie du genre) qui se tenait à l’époque dans un hôpital local. Je n’étais l’initiatrice d’aucun traitement, mais administrais simplement les injections de testostérone qui lui avaient été prescrites.

    J’ai observé ma patiente changer : elle prenait du poids et des muscles, développait une tonalité de voix plus grave et de la pilosité faciale ; elle décrivait également une augmentation du désir sexuel et de l’agressivité. Je me souviens m’être sentie à l’aise du fait que cette patiente paraissait très stable et confiante ; je ne me sentais pas manipulée dans nos interactions, ce qui me permettait d’effectuer ses injections en tout confort.

    J’ai vu cette patiente vers le milieu ou la fin de l’année 1990, je ne me rappelle plus exactement, et pour autant que je m’en souvienne, c’était la première patiente transgenre que je rencontrais. J’avais alors un peu moins de dix ans de pratique médicale, et on ne m’avait jamais rien appris sur le transgenrisme en école de médecine. J’étais jeune, naïve, et j’avais foi en la science. Or il n’y existait pas de corpus scientifique au sujet des enjeux transgenre, qu’étais-je censée faire ?

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://radfemrepost.wordpress.com/2015/08/11/kathy2
    #transgenrisme #féminisme #misogynie #sexe_biologique

    • Ce projet pilote ne dura pas longtemps, car il y venait peu de patients hormis cette poignée de patients transgenres mécontents. Peut-être était-ce parce que la clinique ouvrait les lundis après-midi ? Les patients plus équilibrés travaillaient probablement et ne pouvaient pas se rendre à la clinique. Ou bien était-ce parce que la majorité des patients queer arrivaient déjà facilement se procurer les soins qu’ils voulaient ? Quoiqu’il en fût, ces questions n’ont jamais été évoquées afin d’établir s’il s’agissait d’un manque d’accessibilité ou de besoin.

      Au cours des années suivantes et jusqu’à récemment, je n’ai pas vu beaucoup de patients transgenres, et la plupart d’entre eux figuraient surtout parmi la population de malades mentaux et de toxicomanes de notre ville.

      Un jour, une patiente se présenta à mon cabinet privé, une lesbienne qui effectuait une transition vers la masculinité, sous l’égide d’un quelconque spécialiste du genre. (La « Gender Dysphoria Clinic » avait fermé, pour des raisons qui me sont restées inconnues. Je crois que c’est arrivé sous le prétexte rhétorique que tous les médecins doivent prodiguer ce type de soins plutôt que de les reléguer à une clinique spécialisée, mais il y avait sans doute d’autres enjeux politiques. Fait perturbant, la clinique de genre qui l’a remplacée a ouvert dans les locaux de l’hôpital provincial pour enfants.)

      Cette personne est donc venue à mon cabinet en me disant avoir appris que j’étais une excellente doctoresse et que j’étais spécialisée dans les questions de transgenrisme.

      J’ai immédiatement senti qu’on me manipulait avec un énorme cirage de pompes : j’ai dit que ce n’était pas le cas, je n’étais ni une excellente doctoresse, ni spécialiste des problèmes transgenres. J’étais sur la défensive. J’avais l’impression que cette patiente me percevait comme une gouine1, bien que je n’aie rien divulgué ; après de nombreuses visites, cette patiente continuait de m’approcher en copine, avec une attitude démesurément amicale de connivence entre gouines, entre camarades butch, comme si elle oubliait qu’elle se voyait au masculin.

      _____________

      1 N.d.t. : Dyke (slang) : lesbienne d’apparence masculine au sens péjoratif.

      Sans être trans, j’aimerais pas allé consulté chez cette Kathy Mandigo. Elle me fait pensé à un·e gyneco anti-IVG, qui donnerait des consultations au planning familiale.

      #violence_médicale #validisme #toxicophobie #moralisme #transphobie

    • J’ai l’impression que c’est un choix d’écriture, pour neutraliser l’effet « médecin bienveillant » qui laisserait planer des préssuposés. Comme ça, on peut se faire une idée plus factuelle. Mais bon, j’ai forcément des apprioris sur les médecins cools envers les parcours trans.

    • J’en doute sévèrement @sandburg , c’est pas comme si la médecine avait de présupposés bienveillants envers les femmes, les lesbiennes et les trans et je ne croie pas que la #malveillance_médicale que pratique cette médecine, puisse avoir des effets positifs dans le parcours de qui que ce soit, trans, cis ou autres. Car elle ne fait pas que « neutraliser l’effet médecin bienveillant » (qui serait plutot un effet « médecin·es complaisant·es » car la bienveillance dans les soins n’a pas besoin d’être neutralisé), elle montre qu’elle est hostile, agressive, tout en allant chercher ses patient·es (puisqu’elle donne ses consultations en centre spécialisé c’est qu’elle cherche patriculièrement une clientèle trans et donc pour les déservir) et elle porte énormément de jugements de valeur sur les patient·es qui viennent la consulté. Elle les traite de déséquilibrés.

      Les patients plus équilibrés travaillaient probablement et ne pouvaient pas se rendre à la clinique.

      Rien dans ce qu’elle rapporte de ses consultations ne montre une volonté de dialogue ou d’ouverture ni le moindre intérêt pour ces gens et ce qu’illes traversent.

      Si j’allais chez le·a médecin·e, et qu’en plus je choisissait un centre spécialisé trans et queer, je ne voudrais pas de médecine sur la défensive et qui me dise qu’elle « n’étais ni une excellente doctoresse, ni spécialiste des problèmes transgenres. » !! ca serait franchement le malaise et je partirais de la consultation avec encore plus de phobie médicale et de défaut de soins qu’avant d’avoir vu cette Kathy Mandigo malfaisante. Quant elle ajoute «  J’étais sur la défensive. J’avais l’impression que cette patiente me percevait comme une gouine », je voie pas ou est le problème à être perçu comme homosexuelle ou à ce qu’un·e patient·e cherche à atténué son malaise par la familiarité et ici, la traduction atténue le mot choisi car elle ne dit pas « gouine » mais « dyke » qui est une injure lesbophobe. Que cette doctoresse soit lesbienne ne rendrait pas cette injure plus appropriée dans ce texte et contexte.

      Ca m’arrive d’être d’accord avec certains textes traduits par tradfem, mais là franchement cette Kathy Mandigo avec sa pratique de la #nuisance_médicale , je trouve qu’elle crains.

  • Le Vatican veut aider les écoles catholiques à contrer la théorie du genre (L’Obs)
    https://www.nouvelobs.com/societe/20190611.OBS14230/le-vatican-veut-aider-les-ecoles-catholiques-a-contrer-la-theorie-du-genr

    Le Vatican a publié un texte lundi 10 juin destiné à aider les enseignants dans les écoles catholiques à contrer la théorie du genre, qui selon lui « nie la différence naturelle entre un homme et une femme », en privilégiant dialogue et ouverture.

    Intitulé « Il les créa homme et femme », ce texte a pour vocation d’aider les personnels de l’enseignement catholique dans leur mission, précise un communiqué du Vatican. Il défend que l’acceptation d’idées souples en matière de genre constituerait une menace pour les familles traditionnelles et ignorerait les différences naturelles entre les hommes et les femmes.

    #éducation #religion #genre

  • Le Texas songe à appliquer la peine de mort pour les femmes qui avortent - Cosmopolitan.fr
    https://www.cosmopolitan.fr/le-texas-songe-a-appliquer-la-peine-de-mort-pour-les-femmes-qui-avorten

    Les États-Unis vivent une période noire en termes de droits des femmes. Alors que le Missouri souhaite désormais poursuivre les médecins qui pratiqueront des avortements après huit semaines de grossesse, la Géorgie vient d’interdire l’IVG dès le premier battement de cœur du fœtus.

    L’Alabama vient de voter la loi la plus restrictive des États-Unis, en interdisant totalement l’avortement et ce, y compris en cas de viol ou d’inceste. C’est une loi similaire qu’étudie actuellement la Chambre des représentants du Texas depuis le 4 avril dernier.

    La loi HB 896 entend tout d’abord interdire le droit à l’avortement, autorisé actuellement jusqu’à 20 semaines de grossesse au Texas. Mais elle ne s’arrête pas là puisqu’elle prévoit également de donner au foetus les mêmes droits que ceux d’un enfant.

    Comme en Géorgie, le Texas réfléchit en effet à donner lui aussi une identité juridique à l’embryon puis au foetus. Un statut qui permettra de condamner les femmes qui avorteront malgré la loi à une peine de prison pouvant aller jusqu’à la peine de mort. Les médecins, infirmières ou tout autre personnel de santé qui les auront aidées pourront eux aussi être incriminés.

    Tony Tinderholt, élu républicain à l’origine du projet de loi, tentait de convaincre début avril la Chambre des représentants du Texas en expliquant : « je pense qu’il est important de rappeler qu’un conducteur ivre a une peine de prison deux fois plus lourde quand il tue une femme enceinte (...). Je ne suis pas en train de criminaliser les femmes. Ce que je fais, c’est appliquer la même loi pour tous ».
    L’avortement interdit, y compris en cas de viol

    Comme en Alabama, le projet de loi ne considère ni le viol, ni l’inceste comme une exception. Si le projet de loi vient à passer, une femme qui tombera enceinte suite à un viol sera donc dans l’obligation de poursuivre sa grossesse jusqu’à l’accouchement. Un scénario glaçant qui s’est déjà emparé de l’Alabama le 15 mai dernier, après que sa gouverneure, la républicaine Kay Ivy, ait validé le projet de loi, justifiant que « toute vie est un cadeau sacré de Dieu ».

    Selon un décompte de l’Institut Guttmacher, vingt-huit Etats américains ont introduit plus de 300 nouvelles règles afin de limiter l’accès à l’avortement depuis le début de l’année 2019. Derrière ces mesures se cache un objectif clair : celui de pousser la Cour suprême des Etats-Unis à revenir sur l’arrêt Roe vs. Wade, introduit en 1973 et qui reconnaît le droit des femmes à avorter tant que le foetus n’est pas viable.

    #féminicide #ivg #misogynie
    Les « pro-vie » pour la peine de mort ca me laisse toujours songeuse. C’est sympas de te rendre compte que ta vie compte moins que celle d’un tas de cellulles non viable.

  • Durant 50 ans, 84 % des lobotomies furent réalisées sur des femmes, en France, Belgique et Suisse
    https://information.tv5monde.com/terriennes/durant-50-ans-84-des-lobotomies-furent-realisees-sur-des-femme

    Une étude, menée par trois neurochirurgiens français, révèle que sur 1129 patients lobotomisés entre 1935 et 1985 en Belgique, en France et en Suisse, 84% des sujets étaient des femmes. Un chiffre qui montre combien les discriminations et les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales et comment la psychiatrie s’insère dans les rapports de domination.
    L’étude n’a pas encore été publiée. Juste une dizaine de lignes rédigées dans la revue scientifique britannique Nature, nous replongent au temps de gloire et de controverse, pas si lointain, de la lobotomie. Sans que nul ne sache qu’à cette époque, les femmes furent davantage visées. C’est ce qui ressort de l’enquête, menée par trois neurochirurgiens français Aymeric Amelot, (Hôpital La Pitié-Salepétrière, Paris), Marc Levêque (Hôpital Privé Résidence du Parc, Marseille), et Louis-Marie Terrier (Hôpital Bretonneau, CHRU Tours).

    En fouillant les archives de la bibliothèque de Santé de Paris, ces trois médecins sont parvenus à compiler près de 80 articles et trois thèses portant sur les lobotomies pratiquées entre 1935 et 1985. Objectif ? « Comprendre comment une méthode aussi décriée et « barbare » avait pu s’étendre au monde entier et avait même été récompensée d’un prix Nobel. »

    Au fur et à mesure de leurs recherches, ils tirent des chiffres alarmants : sur les 1340 cas de lobotomie, recensés à partir de publications francophones (Belgique, France et Suisse), et plus précisément sur les 1129 cas renseignés, 84 % des sujets étaient des femmes.

    Des traitements de choc à la lobotomie
    La lobotomie est une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un lobe, ou une portion du cerveau, et certaines fibres reliant le lobe frontal au reste du cerveau. Cette technique a valu à son inventeur Egas Moniz, neurologue et homme politique portugais, le prix Nobel de médecine en 1949. Pourtant, elle est aujourd’hui l’un des traitements les plus critiqués de l’histoire, compte tenu de ses effets graves sur la personnalité.
    Capture d'écran. Photos légendées par Louis-Marie Terrier.
    Capture d’écran. Photos légendées par Louis-Marie Terrier.

    La grande majorité des interventions ont été pratiquées entre 1946 et 1950. « Il est important de restituer le contexte de l’époque, souligne Louis-Marie Terrier. Nous sortions de la guerre, il régnait un chaos psychologique énorme et les psychiatres étaient complètement démunis ». A disposition uniquement : « des traitements de choc », comme « la cure de sakel » qui avait pour but de plonger le patient dans « un coma hypoglycémique », « les bains chauds » ou encore « la malaria thérapie » qui consistait à « inoculer le parasite de la malaria pour entraîner des pics fébriles » dans l’espoir d’améliorer les symptômes psychiatriques.

    C’est dans ce contexte que le père de la psychochirurgie, Egas Moniz, à commencer à présenter ses résultats sur des patients qui étaient lobotomisés. Il y avait au début un certain scepticisme avec des débats extrêmement virulents en France comme ailleurs. En 1950, l’URSS interdit cette méthode qu’elle qualifie « d’anti scientifique et inefficace ». Mais cette technique a rapidement attiré l’attention de deux médecins américains, le neurologue , Walter Freeman et le neurochirurgien, James Watts, qui vont tous deux la développer et la pratiquer en masse aux Etats-Unis dans cette période de l’après-guerre.
    La domination masculine au fondement de ces lobotomies féminines ?
    Comment expliquez cette prépondérance du sexe féminin ? « Nous n’avons trouvé aucune explication dans ces publications, rapporte le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Dans la majorité des cas, lorsque les indications étaient renseignées, il s’agissait de soigner une pathologie psychiatrique : schizophrénie, grande dépression avec tentative de suicide, en général des personnes qui avaient une adaptation sociétale difficile, d’autres des troubles obsessionnels compulsifs, etc. » Autant de pathologies où il n’existe « aucune prévalence chez les femmes », précise-t-il. Les raisons sont donc à chercher ailleurs, dans « le statut de la femme à l’époque régi par le code civil de 1804 ».

    A gauche coupure de presse, Life, 1947. Légende à droite de Louis-Marie Terrier. DR
    A gauche coupure de presse, Life, 1947. Légende à droite de Louis-Marie Terrier. DR
    La psychiatrie avait pour mission de gérer « les insupportables » comme les suicidaires, les imprévisibles, et cela dans un rapport de pouvoir duquel les femmes étaient exclues.

    Carlos Parada, psychiatre
    « Il n’existe pas, en effet, d’explication clinique, avance le psychiatre Carlos Parada. La psychiatrie a pour mission depuis sa création de gérer « les insupportables » pour la société, notamment, les suicidaires, les imprévisibles, les mutiques et évidemment ça crée un rapport de pouvoir dans lequel les femmes étaient exclues puisqu’elles n’étaient pas à la place du pouvoir. »
    Il rappelle que « le grand succès de la lobotomie » est lié à la schizophrénie. Or, cette maladie touchait davantage les hommes que les femmes, comme c’est encore le cas aujourd’hui.
    Première lobotomie sur une femme
    La première à passer sur la table d’opération sera une femme. Egas Moniz pratique, le 12 novembre 1935, sa première lobotomie sur une ancienne prostituée de 63 ans, souffrant de mélancolie et d’idées paranoïaques. Son histoire ou plutôt son triste sort, Carlos Parada le raconte en détail dans Toucher le cerveau, changer l’esprit (Editions PUF) et le neurochirurgien Marc Lévêque dans son ouvrage, La chirurgie de l’âme (JC Lattès), co-écrit avec Sandrine Cabut. On y apprend que la patiente avait été transférée la veille, « de l’asile de Bombarda vers le service de Moniz », qui avait programmé cette intervention dans le plus grand secret. Deux mois après l’opération, le médecin conclut « au succès ». La femme étant devenue plus « docile », « le bilan n’est pas si négatif ».

    L’absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme.
    David Niget, historien
    Qui viendra la plaindre ? « C’est l’une des clés de la lobotomie explique David Niget, maître de conférence en Histoire à l’université d’Angers et chercheur au Laboratoire CERHIO. Cette pratique était controversée, mais l’absence de consentement d’une femme ou d’une jeune fille était moins grave que pour un homme, qui par ailleurs pouvait demander plus facilement une intervention chirurgicale sur son épouse que l’inverse. Et socialement, le corps des femmes est davantage considéré comme disponible à l’expérimentation. »
    Un traitement différencié dès l’adolescence
    Loin d’être l’unique facteur, cet universitaire, co-auteur avec Véronique Blanchard de l’ouvrage Mauvaises filles (Editions Textuel), rappelle que le tout début du 20 ème siècle est marqué par « une progressive médicalisation de la déviance juvénile féminine ». La science va se conjuguer avec la morale pour renforcer le contrôle de leurs comportements.

    « A travers les statistiques des institutions dites d’observation de l’époque et qui appartiennent au champ de la justice des mineurs, on va s’apercevoir qu’il existe des prises en charge psychiatriques beaucoup plus fréquentes pour les filles que pour les garçons, souligne David Niget. En effet, quand le comportement des garçons est un peu irrégulier, erratique, ou violent, on considère que le problème est social. Qu’il peut se régler avec de l’encadrement, la réinsertion par le travail et puis une bonne hygiène de vie. » Les garçons pouvaient même être facilement « héroïsés ». Comme on peut le voir aujourd’hui autour de la figure du « bad boy » censé représenter la virilité.

    « Pour les filles, de manière très différenciée, on demeure dans le registre de la moralité, du danger social, d’un problème mental psychiatrique qu’il faut prendre en charge, poursuit-il. Avec l’idée générale que l’objet à traiter c’est le corps. Un corps problématique, dangereux, malsain dévié d’une certaine manière de sa finalité qui est de donner la vie, de procréer. »

    Lire aussi :
    > Qui sont "ces mauvaises filles " ? Des rebelles subversives
    En outre, les filles séjournent bien plus longtemps dans ces institutions et développent par conséquent des comportements anti-institutionnels. « Dans cette logique, poursuit le chercheur, elles vont être étiquetées comme « des incorrigibles » ou encore comme des hystériques - terminologie qui signifiait par étymologie une excitation anormale de l’utérus qui produit des comportements désordonnés - ou bien comme des déprimées et des suicidaires qu’il faut protéger d’elles-mêmes, ce qui va, là encore, justifier et même imposer un mode de traitement lourd. »
    La lobotomie hors contexte psychiatrique
    Aussi n’est-il pas étonnant de voir certains patients subir une lobotomie sans qu’aucune maladie psychiatrique ne soit diagnostiquée. Comme le rapporte Louis-Marie Terrier, « des personnes ont également été lobotomisées pour des problèmes de douleurs secondaires découlant de cancers et qui résistaient aux traitements médicaux ».

    Un cas est d’ailleurs resté célèbre, celui d’Eva Peron, la femme du dirigeant populiste argentin
    Eva Peron, épouse du dictateur argentin, Juan Peron lobotomisée pour soulager des douleurs provoquées par un cancer de l'utérus. (c) DR
    Eva Peron, épouse du dictateur argentin, Juan Peron lobotomisée pour soulager des douleurs provoquées par un cancer de l’utérus. (c) DR
    Juan Peron. En 1952, elle a été lobotomisée pour un cancer de l’utérus qui l’a emportée à l’âge de 33 ans. L’opération avait ici une visée antalgique, autrement dit celle d’atténuer les douleurs.

    Autre célébrité, Rosemary Kennedy, la sœur de John Fitzgerald Kennedy. Elle a également été opérée en 1941 dans le plus grand secret à la demande de son père, Joseph Kennedy. Elle en gardera d’énormes séquelles, restant handicapée à vie.

    D’après l’étude des trois neurochirurgiens, tous les milieux sociaux sont représentés.
    De « la campagnarde des villes », qui était le terme employé à l’époque, à la fille d’une grande famille bourgeoise parisienne. Chez les hommes, « on va de l’ouvrier à l’ingénieur ». « Le patient le plus jeune était un enfant de 2 ans et demi et le plus âgé 85 ans », précise le neurochirurgien Louis-Marie Terrier. Il ajoute « que 20 enfants ont été lobotomisés, sur la base d’une indication psychomotrice, dont le but était de "restaurer la paix dans les foyers". »

    Enfant schizophrénique de huit ans qui avait été mis en cage dans un sous-sol pour comportement violent. Photo A : avant lobotomie Photo B : après lobotomie. (c) DR<br />
    Enfant schizophrénique de huit ans qui avait été mis en cage dans un sous-sol pour comportement violent. Photo A : avant lobotomie Photo B : après lobotomie. (c) DR


    Pour les femmes, comme pour les immigrés, pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination.

    Carlos Parada, psychiatre
    « Il ne faut pas toutefois créer l’illusion, qu’avant, la psychiatrie était faite par des barbares non scientifiques qui faisaient un peu n’importe quoi et que nous, comme on se fonde sur la science, on ne fait plus n’importe quoi, insiste Carlos Parada. A la création de la lobotomie, les gens étaient aussi scientifiques, aussi honnêtes que les gens de bonne foi aujourd’hui ». « L’erreur, c’est d’imaginer que la psychiatrie peut se pratiquer en dehors de son temps, conclut-il. Pour les femmes comme pour les immigrés ou pour les chômeurs, on n’est pas à l’abri de voir la psychiatrie s’insérer dans ces rapports de domination et ce n’est pas au nom de la science qu’on sera à l’abri. »
    Déclin de la lobotomie
    A partir de 1951, la lobotomie va rapidement décliner. « Deux médecins français de l’hôpital Saint-Antoine à Paris découvrent les neuroleptiques, raconte Louis-Marie Terrier. Ils seront commercialisés en 1952 en France et en 1956 aux USA. » Les interventions vont chuter pour devenir vraiment rares, même si les opérations perdureront un peu jusque dans les années 1980.

    « A ce moment-là, la lobotomie perd de son effet de mode et de sa pertinence, parce que la chimie va permettre d’intervenir sur le cerveau des malades, explique l’historien David Niget. « Ce qui est clair, c’est qu’on va beaucoup plus utiliser les neuroleptiques à l’égard des filles qu’à l’égard des garçons et ce, dès la fin des années 1950 et de manière assez massive. »

    #sexisme #gynocide #misogynie #psychiatrie #lobotomie

    • Véronique Fau-Vincenti, « Des femmes difficiles en psychiatrie (1933-1960) », Criminocorpus [En ligne], Varia, mis en ligne le 04 juin 2019.
      https://journals.openedition.org/criminocorpus/6120

      Alors que ceux désignés comme des aliénés difficiles dès 1910 ont fait l’objet d’une étude dédiée, restait à dévoiler des profils au féminin de « malades » désignées comme « difficiles » en psychiatrie des années 1930 à 1960. Le propos consiste ici à exposer le cas de femmes, parfois délinquantes et le plus souvent hors des normes attendues, qui ont été préemptées par les professionnels de la psychiatrie en raison de leurs attitudes ou de leurs actes.

      Mais surtout, en filigrane, se lisent les préjugés sociétaux et les tâtonnements médico-légaux appliqués à des femmes plus souvent dérangeantes que « dérangées » : filles-mère, rebelles, insoumises, délinquantes ou en rupture de ban ; celles internées à la section Henri-Colin de Villejuif se sont avérées être avant tout des cas sociaux embarrassants et par la même difficiles.

  • PMA et secret : le mieux ennemi du bien - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/06/06/pma-et-secret-le-mieux-ennemi-du-bien_1732142

    Donner aux enfants nés par don l’accès à leurs origines personnelles est une nécessité. Mais pourquoi l’inscrire à l’état civil ? Un tel affichage peut être contre-productif, paralysant.

    On le sait, le mieux est parfois l’ennemi du bien. Faire en sorte que le secret qui entoure la filiation des enfants nés par don de gamètes soit levé est une impérieuse nécessité. Un « bien », oui.

    Il est primordial pour l’équilibre psychique, tant des parents que de l’enfant, puis de l’adulte, que ceux-ci puissent avoir un accès à leurs origines. La révision prochaine de la loi de bioéthique doit indéniablement aboutir à la levée de l’anonymat des dons de gamètes. Les mentalités ont évolué. Les parents qui ont eu recours à un don savent pertinemment qu’il est essentiel de dire son mode de conception à celui ou celle qu’ils ont ardemment désiré. Qu’à enfouir cette histoire particulière sous des monceaux de silence, celle-ci finit toujours par suinter. Entraînant les mêmes conséquences délétères que ces secrets de famille qui empoisonnent des générations. On ne peut donc que souhaiter sortir de ce cercle vicieux : bravo.

    Mais la question que semblent se poser certains sur l’aménagement de cette filiation est : « Comment imposer la nécessité de dire à l’enfant qu’il est né d’un don ? ». Car il s’agit bien d’imposer. Que la loi permette un jour l’accès aux origines n’est pas, à leurs yeux, suffisant. Ils espèrent « mieux » : que le mode de conception de l’enfant soit inscrit sur une « déclaration commune anticipée de filiation », mention figurant sur l’état civil intégral de l’enfant, que les parents soient mariés ou non, de sexe différent ou non. Une mention légale qui change tout : ces parents qui ont désiré, qui ont entamé et mené à bien un parcours difficile, ces parents-là seraient dépossédés d’une liberté de révéler à leur enfant son mode de conception, simplement, à leur manière, à leur moment et selon leurs propres modalités.

    A la culture du secret instituée depuis des années succéderaient donc une culture du contrôle de la vérité obligatoire et ce, par voie administrative.

    Rappelons-le : si, dans notre pays, le donneur est choisi selon le même groupe sanguin que le parent infertile, c’est pour éviter que l’enfant, au cours de son itinéraire de santé, ne découvre le pot aux roses. L’appariement des cheveux, la couleur des yeux, de la peau, participe de cette même volonté. Tout est fait pour que l’acte de « don », confié au notaire, soit secret. Cela part d’une « bonne » intention, mais cela ne correspond plus à ce que nous savons aujourd’hui des arcanes d’un développement psychologique épanouissant. Les témoignages de ceux qui, devenus adultes, ont souffert de la découverte trop tardive de leurs origines, ou de l’impossibilité de les connaître, confirment leur sentiment d’avoir été trahis ou d’avoir souffert d’être prisonniers d’un mensonge. Pour autant, la déclaration de filiation ne nous semble pas le meilleur accompagnement pour éviter ces maladresses.

    Non, ce n’est pas pour revenir à des vieilles antiennes que ce projet de « déclaration » nous semble mal venu. Ce n’est pas non plus parce que nous serions timorés. Nous sommes aussi attachés à la révélation du mode de conception à l’enfant mais pas dans un autoritarisme de la transparence.

    Ne pas tout mélanger. Une telle révélation par le mode de la « déclaration » peut être contre-productive, voire paralysante. Imaginez les ravages que cette annotation administrative pourrait avoir sur une personne née de don de gamètes qui vient à la mairie, pour une raison des plus banales, chercher son acte d’état civil !

    Mais il y a plus grave : cette idée de « déclaration » donne la curieuse impression d’un retour en arrière et d’infantiliser, voire stigmatiser, les parents qu’ils soient mariés ou non, qu’ils soient de même sexe ou de sexe différent. Tout se passe comme s’ils étaient soupçonnés d’être incompétents à dire la vérité à l’enfant, et qu’il fallait que l’Etat se substitue à eux. Intrusion violente et choquante dans la vie intime des individus. Un manque de confiance singulièrement anachronique pour que ceux qui proposent d’« instituer la volonté et l’engagement des parents à l’égard de l’enfant, plutôt que d’escamoter le don (1)… » au moment où notre société devient favorable à l’accès aux origines et ose penser que les parents ne cacheront pas leur recours à un don, tout en attribuant au donneur(se) sa juste valeur. Ces parents, qui au premier chef ont bravé des épreuves, ont réfléchi - plus que bien des parents bio ! - avant de se lancer dans cette aventure, seraient-ils inaptes à entretenir leur petit des circonstances de sa conception ?

    Pourquoi, plus simplement, plus justement, ne pas centraliser tous les consentements à la procréation avec don au sein d’un organisme géré par un tiers (2) ? Les parents ayant, quand ils le souhaitent, comme ils le souhaitent, révélé leur parcours à leur enfant, ce dernier pourra y avoir accès, s’il le désire, à sa majorité. Connaissant l’existence de cette éventualité, les parents seraient encore plus enclins à anticiper cette démarche, et les enfants devenus adultes pourraient naturellement y avoir recours. Vouloir libérer le silence, soit. Lever de force un secret, non.

    #misogynie #lesbophobie #patriarcat #domination_masculine #femmes #catholicisme #couillisme #contrôle_des_femmes #PMA

    • Ca touche les femmes, homos, hétéros, célibataires, et même les asexuelles . Le but est de privé les femmes de leur liberté de procrée sans la domination d’un mâle. Et de garantir aux hommes la possibilité de nuire à ces femmes toute leur vie ainsi que la capacité de ruiner la vie des enfants mis au monde par ces femmes.
      #papa_dans_maman_pour_tous
      Ce poison viens en parie des catholiques, mais on trouve aussi cette forme grave de misogynie chez des gens comme pièce et main d’œuvre. @pmo Sur ce coup les misogynes de gauche, de droite et du centre sont unis, pour opprimer les femmes et les dépossédé de leur corps il n’y a plus de division. Comme quant les rabins, curés et imams font la trève pour interdire la gay pride à Jérusalem.
      Avec cette loi, le don de sperm est en fait une dépossession des femmes de leur corps et de leurs choix de ne pas avoir de père pour les enfants qu’elles mettent au monde. Cette loi fera de tout donneur de sperm un salopard hypocrite de la dernière espèce.