• À #Genève, un musée met en débat la restitution d’œuvres

    Le musée d’ethnographie de Genève met au jour ses errements passés, dans une exposition stimulante consacrée au rôle joué par la ville suisse dans le monde colonial. Et envisage, sur un registre apaisé, la restitution de pans de sa collection.

    La manœuvre n’est pas si fréquente : à Genève, un vénérable musée a décidé de faire en grand son autocritique, et d’égratigner la légende de ses pères fondateurs. À travers l’exposition « Mémoires. Genève dans le monde colonial », le musée d’Ethnographie (MEG), inauguré en 1901, interroge ses collections sous le prisme colonial. Il pose aussi de manière subtile l’enjeu des restitutions, non sans écho avec le film de Mati Diop Dahomey, qui sort en salles mercredi 11 septembre.

    Sur le parcours conçu dans l’immense sous-sol sombre du musée, une vitrine est consacrée à l’un des glorieux donateurs de l’établissement, le peintre suisse Émile Chambon (1905-1993), qui avait amassé un millier de pièces d’Afrique et d’Océanie : il surgit dans un autoportrait de 1931, portant le casque et l’uniforme de son oncle, qui fut administrateur colonial en Afrique équatoriale française. C’est de cet oncle qu’il avait hérité les premiers artefacts africains de sa collection.

    Un artiste contemporain, Mathias Pfund, a inversé les bordures du cadre de cette peinture malaisante, l’un des cœurs malades de cette exposition : une discrète intervention, qui signale que quelque chose s’est déréglé. Face aux objets personnels de Chambon, qui traduisent sa fascination pour l’Afrique, ont été rassemblés, dans une autre vitrine, certains de ses dons au musée : des statues de cuivre ou de fer qui représentent des gardiens de reliquaires kotas, sur les territoires du Gabon et de la République du Congo.

    Lorsque des missionnaires ont arraché ces figures au XIXe siècle, ils se sont débarrassés, en les brûlant ou en les cachant en forêt, des corbeilles d’os qu’elles surveillaient. Depuis, le MEG les a exposées comme de simples statues africaines. Cette fois, le musée a sculpté de nouvelles urnes funéraires glissées au pied de leurs gardiens, avec l’aide de visiteurs réguliers du MEG d’origine kota, pour tenter de rendre à ces objets une forme d’intégrité.

    « Dans l’exposition, les objets n’illustrent pas les discours. Les propos historiques viennent étoffer, dans un deuxième temps, l’histoire de ces objets. C’est pourquoi il y a beaucoup de choses que nous ne disons pas, sur le colonialisme à Genève et en Suisse, parce que les objets de notre collection ne le racontent pas », précise la Française Floriane Morin, commissaire de l’exposition.
    Le colonialisme suisse

    La Suisse, puissance coloniale ? L’affirmation peut surprendre, en particulier depuis la France. Dans l’exposition, une carte interactive relaie les conclusions d’un rapport de 2022 sur « l’héritage raciste et colonial dans l’espace public genevois ». « L’État suisse n’a pas conquis de territoires ni administré directement de colonies, explique Fabio Rossinelli, l’un des historiens qui ont travaillé sur l’exposition, rattaché aux universités de Lausanne et de Genève. Mais des sociétés suisses se sont formées spontanément, en Égypte ou encore au Brésil, qui étaient reconnues par le corps consulaire, et entretenaient des relations avec Berne. »

    Il poursuit, soucieux de « ne pas dédouaner l’État de ses responsabilités » : « L’État était bien présent, mais plutôt un peu à l’arrière-plan, en cachette. Prenez la Société de géographie de Genève [fondée en 1858 – ndlr]. C’était une société privée. Des collaborations avec l’État avaient lieu, des subventions étaient au besoin octroyées. On voulait favoriser l’intégration du pays dans le monde impérial et colonial. » Beaucoup des missionnaires suisses partis à cette époque, soutenus par cette société, ont rapporté des objets qui constituent le socle des collections actuelles du MEG.

    Quant à l’implication de la Suisse dans la traite négrière, elle est, là encore, bien réelle. D’après l’historienne Béatrice Veyrassat, la participation suisse à la traite, d’une manière « active » (des commerçants suisses qui recourent à l’esclavage dans leurs plantations aux Amériques) ou « indirecte » (via des investissements dans des compagnies maritimes dotées de bateaux négriers) « est estimée entre 1 % et 2 % de l’ensemble des Africain·es déplacé·es vers les Amériques ».

    Avec Nantes, Genève fut aussi, à partir des années 1670, l’un des centres de production des « indiennes », ces tissus fabriqués à partir de coton importé des comptoirs d’Inde (les collections suisses d’indiennes sont accrochées au château de Prangins, on ne voit que des reproductions frustrantes dans l’exposition genevoise). Ces indiennes pouvaient servir de monnaie d’échange des Européens contre des êtres humains mis en esclavage dans les ports africains, lors du commerce triangulaire. En 1785, pas moins de 20 % de la population active à Genève travaille pour une dizaine d’« indienneries ».
    Objets éclatés

    À bien des endroits, l’exposition est coupante et inconfortable, en particulier lorsqu’elle revient de manière très précise sur le travail problématique des équipes passées du MEG. Alors que Genève organise une « exposition nationale suisse » en 1896, dotée en son sein d’un « village noir », dans la sinistre tradition des zoos humains, le MEG achète à l’époque 85 artefacts fabriqués par ces captifs africains, majoritairement venus du Sénégal et de Gambie. Mais les experts du musée gomment ensuite leur origine et les font passer pour des objets fabriqués en Afrique de l’Ouest.

    Autre silence complice : une sublime coiffure de femme faite de cuir et de fer, attribuée à une femme d’origine herero, rapportée de Namibie par un couple de collectionneurs en 1906. Au même moment se déroule, de 1904 à 1908, le génocide des Herero (et des Nama), premier génocide commis par l’Allemagne. « La datation de ces objets laisse peu de doutes quant au contexte génocidaire et d’extrêmes violences qui a rendu leur acquisition possible », tranche un cartel de l’exposition.

    Une vitrine montre encore un ustensile aux allures de fouet, utilisé pour repousser les mouches, dans le Ghana du XIXe siècle. Ce chasse-mouches, peut-être détenu par un roi, avait aussi valeur de talisman coranique. À une date inconnue, des employés du musée l’ont éventré pour lui retirer sa charge magique, constituée notamment d’une lame de couteau – disparue – et de cinq feuillets de prières, retrouvés des décennies plus tard dans un tiroir du musée. « Comment perdre l’intégrité d’un objet au musée ? », s’interroge un cartel.

    L’exposition revient aussi sur l’essor de l’anthropologie telle qu’elle est enseignée à Genève à partir de 1860, discipline qui s’est distinguée en justifiant l’impérialisme occidental et en décrétant la supériorité européenne. C’est le point d’ancrage morbide des premières collections d’objets amassées à Genève, qui, là encore, alimenteront les réserves du MEG. Dans les années 1920, Eugène Pittard, fondateur du musée, tire aussi profit du trafic de restes humains dans les colonies britanniques.
    « Ramatriement »

    Floriane Morin assume cette approche « incisive » vis-à-vis de l’histoire de son musée, « parce qu’elle est la seule condition à la possibilité d’une réparation ». Mais est-il encore possible de décoloniser un musée construit sur des mensonges aussi lourds ? Même si le MEG s’est doté d’un nouveau bâtiment en 2014, en forme de pirogue blanche spectaculaire et facile à reconnaître dans le paysage genevois, ne faudrait-il pas plutôt fermer ses portes à jamais ?

    L’un des espaces les plus originaux de l’exposition prouve en tout cas que le musée a encore des choses à dire, et des chantiers à mener. « Nous ne parviendrons pas à décoloniser notre musée, à redéfinir l’institution, sans engager des relations sur le temps long, avec des personnes qui sont le plus à même [originaires des pays et populations concernés – ndlr] de reconsidérer ces collections et de réfléchir à leur avenir », avance encore Floriane Morin.

    Cinq « capsules » ont été aménagées, comme autant de cocons qui posent la question de la restitution d’objets aux populations qui les réclament. Dans ces salles, des registres de paroles se mêlent – juridiques, historiques, administratifs, intimes, mais aussi depuis le Nord et les Suds –, pour restituer le dialogue entretenu au fil des décennies entre le MEG et des populations autochtones.

    Ici, des objets déjà restitués à une communauté autochtone du Canada – un « ramatriement » plutôt qu’un rapatriement, précise le cartel – sont représentés par de simples silhouettes de papier noir sur le mur. On prend des nouvelles de leur vie d’après, réintégrés à des cérémonies rituelles. Ailleurs, un réseau de huit musées suisses négocie directement avec le Nigeria, pour le retour de biens originaires de l’ancien royaume du Bénin.

    L’histoire de deux mâts-totems est sans doute la plus emblématique. Achetés en 1955 par un collectionneur suisse dans une ville du sud-est de l’Alaska, les deux immenses totems aux motifs d’oiseaux ont été plantés dans le jardin du musée suisse pendant trente-quatre ans. Stockés par la suite dans des entrepôts dans un souci de protection, ils ont été remplacés par des copies. Mais ils sont restés des emblèmes de ce quartier de Genève au fil des années. L’exposition donne la parole aux descendants du sculpteur de ces mâts, qui disent leur sensation de manque et l’importance qu’ils revêtent encore pour eux, mais décrit aussi l’attachement de générations de Genevois·es à ces objets aux pouvoirs manifestement actifs des deux côtés de l’Atlantique.

    « Il y a une histoire qui se crée après la restitution, insiste Floriane Morin. Les restitutions ne sont pas la fin de quelque chose. Rendre un objet n’est pas fermer la porte, mais entamer une nouvelle histoire avec des personnes qui nous font confiance, cela crée plein de choses, déclenche de nouveaux projets, et c’est aussi ce que nous avons voulu raconter dans cette exposition. »

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/100924/geneve-un-musee-met-en-debat-la-restitution-d-oeuvres

    #Suisse #Suisse_coloniale #colonialisme_suisse #MEG #exposition
    #oeuvres_d'art #art #décolonial #Afrique #pillage #musées #colonisation #Emile_Chambon #Océanie #héritage #Société_de_géographie_de_Genève #missionnaires #objets #traite_négrière #indiennes #tissus #industrie_textile #coton #esclavage #exposition_nationale_suisse #village_noir #zoo_humain #ramatriement #réparation #mensonges

    ping @reka @cede

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    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_suisse :
    https://seenthis.net/messages/868109

  • "Die Kirche muss sich der Wahrheit stellen"

    Vor rund 150 Jahren kamen die ersten Missionare aus Deutschland nach Tansania. Sie waren eng verbunden mit der Kolonialbesatzung. Heute müssen sich Kirchen und Orden Rufe nach einer aktiven Aufarbeitung der Kolonialzeit stellen.

    Wenn Reverend Ernest Kadiva aus seinem Bürofenster in der tansanischen Hafenstadt Daressalam schaut, fällt der Blick auf die Azania-Front-Kathedrale, gebaut 1902 von lutherischen Missionaren für die deutschen Christen im Land. Die Kirche ist nicht nur ein Mittelpunkt seines Lebens, sondern auch eine stetige Erinnerung an die - teils brutale - Geschichte der deutschen Mission in Ostafrika. Als stellvertretender Leiter der Vereinten Evangelischen Mission in Tansania muss sich auch Kadiva dieser Geschichte stellen und einen Weg finden, in Zukunft Kirche zu gestalten.

    Mit Versprechen von Fortschritt und Seelenheil waren Ende der 1880er Jahre erstmals deutsche Missionare in Daressalam von Bord gegangen - kurz nachdem Europa bei der Kongo-Konferenz in Berlin den afrikanischen Kontinent unter sich aufgeteilt hatte. Das Gebiet des heutigen Tansanias gehörte fortan zu Deutsch-Ostafrika. „Die Missionare kamen zur gleichen Zeit wie die Kolonialbesatzung“, sagt Kadiva. „Es ist kaum möglich, die beiden zu trennen, sie haben auch eng zusammengearbeitet.“

    Die Mission unterstützte die Kolonialverwaltung unter anderem bei der Gesundheitsversorgung. Wer den christlichen Glauben annahm, konnte zur deutschen Schule gehen, in der Verwaltung arbeiten, Geld verdienen und bekam mehr Macht und Einfluss. Auch deshalb wurden die Missionsstationen immer wieder als Handlanger der Kolonialherrschaft angesehen.

    Über die Rolle der Missionare in der Kolonialzeit werde aktuell geforscht, sagt Claus Heim, Fachreferent für Tansania bei Mission EineWelt der Evangelisch-Lutherischen Kirche in Bayern. Mittlerweile sei Mission eine gemeinsame Vision. Die Missionsstationen und Kirchen mitsamt ihrer Arbeit im Gesundheits- und Bildungssystem sind inzwischen meist in tansanische Hände übergegangen und werden vielfach noch von Deutschland aus unterstützt. Zusammenarbeit und Austausch gehören fest dazu: Nicht nur sind Deutsche in Tansania im Einsatz, auch tansanische Pfarrerinnen und Pfarrer oder Ordensleute helfen in Deutschland aus.
    Kirche müsse Verbrechen aktiv aufarbeiten

    „Wir helfen einander, wir lernen voneinander, wir feiern miteinander“, sagt Heim. 100 Jahre nach dem Maji-Maji-Krieg, in dem die Deutschen einen Aufstand gegen Unterdrückung und Ausbeutung brutal niederschlugen, verfassten 2005 auch mehrere Missionswerke gemeinsam eine Bitte um Vergebung.

    Das reiche nicht, sagt der tansanische Historiker Valence Silayo: Die Kirche müsse die Verbrechen, in die sie verwickelt gewesen sei, aktiv aufarbeiten. „Die Kirche muss sich der Wahrheit stellen“, betont er. Besonders bei der Zerstörung von Kulturgütern und Traditionen sieht er die Mission in der Schuld. Heute seien die Kirchen nicht nur in der Pflicht, sondern auch in einer Position, die tansanischen Gemeinschaften in ihren Forderungen nach Restitution und Reparationen zu unterstützen.

    Solidarität solle sich nicht nur in Worten zeigen, sondern ganz konkret in Taten, fordert er. „Die Kirche muss mehr Initiative ergreifen, um den Gemeinschaften etwas von dem zurückzugeben, was auch die Missionare ihnen genommen haben.“

    Reverend Ernest Kadiva ist überzeugt, dass es insgesamt eine Theologie braucht, die die Herausforderungen in Tansania in den Blick nimmt. Bildung, Landwirtschaft und Klimawandel müssten zentrale Themen für die Kirche sein, damit sie auf Dauer Relevanz habe, erklärt er. „Die Kirche braucht eine Reformation, so wie damals bei Luther“, sagt Kadiva.

    https://www.evangelisch.de/inhalte/232097/23-07-2024/deutsche-kolonialzeit-die-kirche-muss-sich-der-wahrheit-stellen

    #Eglise #colonialisme #Allemagne #colonialisme_allemand #Tanzanie #histoire #missionnaires #évangélisation #histoire_coloniale #religion

    ping @_kg_

  • Des Thaïlandais dénoncent des abus sexuels commis par des missionnaires français
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/des-thailandais-denoncent-d-abus-sexuels-commis-par-des-missionnaires-fr

    #MEP #Missions_Etrangeres_de_Paris #viols #capitalisme #colonialisme #eglise #france_2023 #pédophiles

    avec derrière un sacré patrimoine …


    7e arrondissement de Paris, au 128 rue du Bac

    Aujourd’hui, cet argent sert, selon les MEP, à financer la formation de prêtres, à la construction d’églises, de centres de santé ou d’éducation à l’étranger. Mais au sein de la congrégation, certains s’interrogent sur une financiarisation trop poussée, qui, selon eux, n’est pas au cœur de leur mission. D’autant plus que le nombre de missionnaires en poste à l’étranger a été divisé par plus de 10 depuis la fin du 19e siècle. Cet argent servira-t-il un jour à indemniser d’éventuelles victimes comme le fait aujourd’hui l’Église de France ? Personne ne peut le dire pour l’instant.

    Le film documentaire Un si lourd silence de Karina Chabour et Julie Dungelhoeff sera diffusé le samedi 16 septembre 2023 sur France 24.

  • Tuer l’indien dans le coeur de l’enfant - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/093799-000-A/tuer-l-indien-dans-le-coeur-de-l-enfant
    https://api-cdn.arte.tv/api/mami/v1/program/fr/093799-000-A/1920x1080?ts=1618391296&watermark=true&text=true

    Adopté au #Canada en 1876, l’#Indian_Act avait pour but de faire des #Amérindiens des citoyens de seconde zone séparés de la population blanche, et de sédentariser un #peuple_nomade pour mieux contrôler ses territoires et ses ressources. Un #génocide_culturel, des générations d’enfants violentés : une enquête implacable sur l’origine des traumatismes qui hantent les communautés autochtones du Canada.

  • Ivan Illich et la déscolarisation de la société 1/2
    https://topophile.net/savoir/ivan-illich-et-la-descolarisation-de-la-societe-1-2

    La pensée d’Ivan Illich (1926-2002), figure inclassable et incontournable de la critique de la société industrielle, se révèle toujours aussi stimulante et pertinente. Elle a nourri et continue de nourrir nombre de mouvements écologistes ainsi que cette humble revue. Illich démontre que les institutions passées un certain seuil deviennent contre-productives, c’est-à-dire se retournent contre leur... Voir l’article

  • Rencontrés par hasard à #Sen_Monorom, au #Cambodge... couple suisso-cambodgien... qui ont cherché le dialogue avec nous... et qui, après quelques minutes nous ont dit « nous sommes missionnaires, nous voulons aider les enfants pauvres du Cambodge »...

    Je ne résiste pas à vous les faire connaître, à travers leur site internet :
    Association Pour des #Enfants Libres Khmer (au Cambodge)

    Nous sommes un couple Suisse Chrétien. Je suis Suisse et je parle français et anglais. Ma femme est Cambodgienne et parle les deux langues locales : le Khmer et le Vietnamien, en plus du français et de l’anglais.

    –-> deux #langues locales : #Khmer et #vietnamien... mmmhhhh... à Sen Monorom ils oublient juste le #Punong... par exemple : https://en.wikipedia.org/wiki/Pnong_people
    #peuples_autochtones

    Nous avons créer une association pour l’aide aux enfants Cambodgiens : la APELK = Fondation Pour des Enfants Libres Khmer. (Cambodge – Kambodgia)

    Notre projet est de faire fleurir notre aide pour enfants et adolescents, lequel comprend 7 points :

    un Centre de soins gratuit pour enfants et adultes pauvres, (les gens pauvres ne vont pas chez le médecin, ils n’en ont pas les moyens)
    une aide aux #Orphelins,
    un Centre de Formation, pour donner un métier ou une occupation aux enfants adolescents.
    formation d’Eglises et une #éducation_chrétienne aux enfants des villages pauvres,
    une éducation scolaire (principalement cours d’anglais) et éducation aussi des parents sur le besoin de scolarisation des enfants.
    il nous arrive aussi d’organiser des distribution de riz ou de repas dans les villages très pauvre.
    notre dernier projet venant d’en haut et d’aller trouver les écoles et de leur proposer de donner une #éducation_biblique gratuite aux enfants de l’école.

    Notre but est lié à l’#évangélisation de ces enfants et leur apporter de l’espoir à travers la #prière et la #foi ainsi qu’un travail en leur montrant qu’ils n’ont pas besoin de se prostituer ou d’être esclave afin de gagner leur vie par exemple.

    Notre intention était aussi d’aller à la rencontre de certaines prostituées et leur proposer une formation pour sortir de cet enfer, mais cela sur un second plan, car il n’y a pas de prostitution a Mondolkiri ou nous habitons actuellement.

    –-> mmmmmhhhhhhhhh....

    Les choses ont changé depuis la VDO.

    Sous l’onglet, #Eglises au Cambodge :

    Eglises au Cambodge. Une mission pas forcément facile à réaliser !.

    50’000 Chrétiens, 0,37% de la population

    Par exemple : 6000 chrétiens Adventistes, mais pas beaucoup d’églises, sauf dans les grandes villes. Il est très difficile de trouver un terrain pour une église dans un pays à 96% bouddhiste.

    Nous n’avons pas les chiffres pour les autres églises, mais il y a des églises catholiques en majorité (les vietnamiens sont catholiques), des églises protestantes et évangéliques en petit nombre. Par exemple, A Sihanoukville, il y a 40 églises pour 600 croyants actifs.

    http://apelk.com/association-pour-des-enfants-libres-khmer-au-cambodge

    Oui !!! ça existe encore ce genre de personnes...
    Présentation vidéo du couple et son projet...
    https://www.youtube.com/watch?time_continue=535&v=0L5mPzrpkX4

    #aide #charité #missionnaires #religion #prosélytisme #catholicisme #prostitution

    Vidéos d’évangélisation...
    https://www.youtube.com/watch?v=UV1d1ygWqXw


    https://www.youtube.com/watch?v=Ak8qhEVIEXw

    https://www.youtube.com/watch?v=XvX3j6ERpk0

  • Trafic d’enfants dans un foyer de mère Teresa 17 Juillet 2018 - L’essentiel

    L’Inde a ordonné l’inspection de tous les centres pour enfants gérés par la congrégation catholique de mère Teresa dans le pays, suite à l’arrestation d’une de ses nonnes accusée de trafic d’enfants.
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/Trafic-d-enfants-dans-un-foyer-de-mere-Teresa-11445835
    New Delhi a enjoint aux autorités locales « de faire inspecter immédiatement les foyers pour enfants tenus par les Missionnaires de la Charité », a indiqué Maneka Gandhi, ministre des femmes et du développement de l’enfant, dans un communiqué.

    Au début du mois, la police indienne a interpellé une religieuse et un employé de l’un de ces centres à Ranchi, capitale de l’État du Jharkhand (est), qui aurait vendu au moins cinq enfants pour potentiellement des milliers d’euros.

    Le scandale avait éclaté suite au signalement de la disparition d’un nourrisson d’un foyer de l’ordre recueillant des femmes enceintes non mariées et des mères en détresse.

    Commerce important
    L’adoption illégale est un commerce important en Inde, où près de 90 000 enfants s’évaporent chaque année, selon des chiffres officiels. Certains sont donnés par des parents pauvres, d’autres enlevés à l’hôpital ou dans des gares.

    #Indes #religion #catholique #catholicisme #missionnaires #religieuse #habitudes #enfants #enfance #orphelins

  • The True Story of the Pentagon Spies Who Posed as Christian Missionaries to Surveil North Korea
    http://m.democracynow.org/stories/16067

    JUAN GONZÁLEZ: I wanted to ask you—-we just have a few minutes—on your fascinating story late last year on missionaries in North Korea.

    MATTHEW COLE: Yeah, so last year we published a story about a Pentagon program that ended in—at the end of 2012, about a espionage effort that the Pentagon started in 2004, 2005, using and funding an NGO, an NGO out of Colorado run by evangelical Christians, who were doing humanitarian work around the world. And what it was, was the Pentagon funded this group in an effort to get the head of the group legitimacy in the NGO world, so that they could then get him into North Korea, so that they can move materiel, so that they could collect intelligence.

    And so, for about a eight-year period, the Pentagon funded this organization that—by the way, the organization did—90, 95 percent of their work was legitimate. You know, nearly everyone in the company—or, the organization, had no idea that they were acting as a front for the Pentagon. And it’s important to remember that, because they were missionaries who were doing really important work all over the world. And they did very good work. And it was really sad, actually, to interview people who had worked there who were completely distraught about the—upon discovering that they were, in fact, being paid by the Pentagon secretly. And it goes to show the danger of U.S. intelligence agencies or the Pentagon trying to get in under the cover of humanitarian auspices.

    #espionnage #Etats-Unis #missionnaires #Corée_du_Nord

  • THE PENTAGON’S MISSIONARY SPIES
    U.S. Military Used Christian NGO as Front for North Korea Espionage
    https://theintercept.com/2015/10/26/pentagon-missionary-spies-christian-ngo-front-for-north-korea-espionag

    But as the evangelical Christian Hiramine crossed the stage to shake hands with President Bush and receive his award, he was hiding a key fact from those in attendance: He was a Pentagon spy whose NGO was funded through a highly classified Defense Department program.

    #ONG#Etats-Unis#innocents

  • #Evangélisation des Roms.

    Depuis quelques années, des #missionnaires américains, hollandais ou suisses se rendent en #Slovaquie ou en #Roumanie. Leur but ? Evangéliser les #Roms des bidonvilles et aider ces laissés-pour-compte de la société. Des pasteurs roms s’imposent comme leaders dans les ghettos. Le reportage de Daphné Gastaldi, du collectif We Report, qui s’est d’abord rendue dans une communauté de Roumanie.

    Le reportage de @daphne peut être écouté dans l’émission Accents d’Europe :
    http://www.rfi.fr/emission/20150918-grece-abstentionnistes-syriza-austerite
    #religion