• Neil Gershenfeld est professeur au MIT, le Massachusetts Institute of Technology #MIT. En #2001, il y a créé le premier « fablab », un lieu où les machines, des plus simples aux plus sophistiquées, étaient laissées à l’usage des étudiants de toutes les disciplines (du design à l’informatique) pour y mettre en commun leurs savoirs et leurs pratiques et fabriquer ensemble ce qu’ils avaient envie d’y fabriquer. Ce lieu a essaimé pour devenir un mouvement. Et des fablabs s’ouvrent régulièrement dans le monde.

    Interview de Neil Gershenfeld :
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/19/fablabs-pire-mot-connaisse-francais-cest-bof-258725

    Les FabLabs sur #Wikipedia :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fab_lab

    Et le #Festival des #Fablabs à #Toulouse du 6 au 10 mai #2015 :
    http://fablabfestival.fr

  • « La planète où la fiction sonore était reine », par @intempestive
    http://syntone.fr/la-planete-ou-la-fiction-sonore-etait-reine

    On se désole d’un amenuisement régulier des fictions radiophoniques sur les ondes, mais il existe pourtant, depuis une quinzaine d’années, une communauté aussi active que méconnue de passionné⋅e⋅s du genre. Plongée dans la #sagasphère.

    Et pourquoi pas commencer la découverte par Kaïros
    http://soundcloud.com/horine/sets/kairos

    #Chantier_Fiction #Audiodramax #Cédric_Latnel_Chalvet #David_Uystpruyst #Douglas_Adams #François_Pérusse #François_TJP #Hikaru_Shindo #Horine #Les_Carnets_de_Syntone #Mitch_DSM #Netophonix #Pen_of_Chaos #Synopslive #création_sonore #fiction_sonore #audio #saga_mp3

  • Je vois maintenant que #Mittal a aussi donné lieu à une pièce de #théâtre :
    L’homme qui valait 35 milliards ou les tribulations d’un Indien à Liège

    En 2009, Nicolas Ancion signait un roman en forme de satire sociale. Adapté au théâtre par le Collectif Mensuel et présenté actuellement au théâtre de Poche, L’homme qui valait 35 milliards devient une odyssée minuscule et hilarante, un mélange de théâtre, de lecture-concert et du meilleur du cinéma belge.


    https://karoo.me/propose/lhomme-valait-35-milliards-les-tribulations-dun-indien-liege

    #acier #ArcelorMittal
    cc @albertocampiphoto

  • Firme égyptienne MCS Holding donnait de faux certificats SSL pour plusieurs domaines Google

    http://googleonlinesecurity.blogspot.nl/2015/03/maintaining-digital-certificate-security.html

    MCS utilisait ces certificat dans son logiciel commercial qui permettait à des sociétés d’intercepter le trafic internet de leurs collaborateurs.

    Mais ce certificat pouvait aussi être utilisé en dehors de MCS vu que ce dernier livrait la clé privé du certificat ensemble avec le logiciel...

    Les certificats étaient signés par la société chinoise CNNIC qui fait partie de gouvernement.

    C’est quelque chose qui semble prendre de l’ampleur ces derniers temps. La semaine dernière il y avait un incident similaire où un abonné du FAI hollandais Xs4all avait réussi à obtenir un certificat SSL via Comodo pour le domaine xs4all.nl, simplement en régistrant administrator@xs4all.nl

    L’auteur explique son exploit ici :
    https://raymii.org/s/blog/How_I_got_a_valid_SSL_certificate_for_my_ISPs_main_website.html

    C’est déjà la deuxième fois que le manque de rigueur de Comodo lors de la validation de l’identité mène à l’attribution de certificats SSL pouvant créer de sérieux problèmes, cf le finlandais avec hostmaster@live.fi
    Voir pour cela @stephane http://seenthis.net/messages/354475

    #MITM #man-in-the-middle
    #digital_certificate #certificat_numérique

  • Interesting announce for a job at #MIT:

    http://www.media.mit.edu/about/faculty-search

    “UNDEFINED DISCIPLINE

    We welcome applicants who have never considered academic careers. If you fit into typical academia, this is probably not the job for you.

    The position has no specific degree requirement. Instead, candidates must show evidence of engineering accomplishment, scientific achievement, design innovation or artistic accomplishment. We are looking for a strong mix of invention, discovery and expression.”

    A job for “Doc” Brown?

    #human_resources

  • Perrault, notre génial architecte : Le Nouvel Observateur
    http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/2015/02/28/perrault-notre-genial-architecte-556774.html?xtor=RSS

    Perrault, notre génial architecte

    Quelle joie de lire ici, sur BibliObs, un vibrant hommage à la gloire de Perrault, l’architecte de cette Bibliothèque de France, grandiose réalisation soviétique que le monde nous envie ! « Tours édifiées à la plus sérieuse gloire du savoir humain » ! Ah oui, qu’il est « génial », comme l’écrit Didier Jacob, en toute connaissance de cause, notre Perrault national ! Des génies comme ça, même dans les Carpathes, on a du mal à en trouver. On se demande pourquoi le grand homme se donne encore la peine de « répondre aux critiques dont il a été l’objet ». D’ailleurs il n’y répond pas du tout, preuve, s’il en est, que ces critiques n’ont pas de consistance. Des grincheux et des réacs qui n’aiment pas l’architecture moderne.

    Les chercheurs (ces vieux rasoirs) qui fréquentent quotidiennement le temple édifié par ce « génial architecte » ne le critiquent pas. Je le sais pour les avoir fréquentés assidûment en ces lieux pendant quelques années. Non, tous, unanimement, qu’ils soient français, italiens, belges ou autres, se contentent de souhaiter, à chaque fois qu’ils doivent aller travailler là-dedans, que M. Perrault soit pendu à une de ses mirifiques tours. Tous se contentent de le traiter de malfaiteur et d’incapable cosmique. Tous osent même penser que son machin est la pire chose qui soit arrivée à la recherche depuis cinquante ans, au moins. Mais ce sont de vieux rasoirs. On ne va quand même pas édifier une bibliothèque pour les gens qui la fréquentent. Où irait-on ? Quant aux malheureux conservateurs, obligés de vivre là-dedans tous les jours, ils ne disent rien, ou à voix basse. On est bien obligé de défendre publiquement son outil de travail.

    Mais foin de ces jérémiades. Je me propose d’illustrer par quelques observations toutes pratiques, fruit d’une longue expérience, à quel point mon distingué confrère Didier Jacob a raison d’employer le qualificatif de « génial » à propos de Perrault.

    #architecture #BNF #Mitterrand #recherche

    • Le Choc (documentaire) d’après le livre de Naomi Klein. C’est très bien même si le Diplo n’a pas aimé à l’époque, mais ils ne sont pas nécessairement une référence.

      The corporation - Documentaire en trois partie de 52 minutes. Formidable. Montre qu’une corporation est une « personne morale » immorale et psychopathe. Indirectement sur la mondialisation et très très bien.

      J’ai les deux au cas où.

    • Ronnie Ramirez : Un monde absent- Documentaire.

      Film : « import Export », Ulrich Seidl

      Le cauchemar de Darwin.

      De la servitude moderne-Jean-François Brient

      Werner Herzog : Écho d’un sombre empire (Echos aus einem düsteren Reich)

    • Sur #cauchemar_de_Darwin, une vision critique de Frédéric Giraut :

      Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation.

      Une approche critique de la mondialisation peut consister à montrer l’environnement de pauvreté, de misère et d’exploitation de l’amont des filières marchandes globalisées qui exploitent une ressource localisée dans le Sud, notamment en Afrique. Une telle approche critique devient militante et terriblement efficace lorsqu’elle établit des liens de cause à effet entre l’environnement misérable et l’activité de production destinée au marché mondial. C’est le projet du film Le Cauchemar de Darwin qui prend appui sur les évolutions que connaît la ville de Mwanza au Nord-ouest de la Tanzanie sur le lac Victoria. Cité frontalière, elle est aussi capitale administrative d’une région minière et lieu de transformation des produits de la pêche lacustre qui a connu un boom avec le développement des exportations des filets de perche du Nil ou capitaine. C’est cette industrie de la pêche et de la transformation d’un poisson exogène et fossoyeur de biodiversité qui est au centre des investigations du documentaire ainsi que le trafic d’armes dont l’aéroport serait une plaque tournante. Parallèlement, sont montrés les ravages du sida, de la prostitution et des enfants des rues. Par souci d’efficacité et pour que le film fonctionne comme une allégorie sur les maux de l’Afrique dans le cadre de la globalisation, le Cauchemar de Darwin ne se contente pas d’asséner l’horreur de ces réalités et du sort d’une grande partie de la population, mais suggère une relation étroite entre ces différents aspects. Les trois scandales (environnemental, social et politico-économique) que ce film dénonce auraient ainsi pour cause commune l’exploitation de la perche du Nil. L’approche systémique se fait holiste, et la perche du Nil se retrouve, au moins symboliquement, au centre de la machine infernale qui voue les abords du lac Victoria et plus généralement l’Afrique des Grands lacs à la damnation sur fond d’opulence occidentale .Le film sorti en 2005 a connu un succès critique et commercial international et fonctionne dorénavant comme une référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique. Le professeur que je suis a pu constater en 2006 la généralisation des références à ce film dans les copies sur la mondialisation, tandis que fleurissaient de nombreuses conférences et rencontres organisées par les altermondialistes qui ont pris ce documentaire comme support et comme étendard. L’année 2006 a également été l’occasion de quelques contre-enquêtes journalistiques qui ont relativisé certaines affirmations et suggestions du film. Ceci à la suite et en parallèle de l’offensive menée par François Garçon contre le film documentaire et son auteur, Hubert Sauper, accusé de supercherie et de falsification, d’abord dans un long article paru dans la revue Les Temps Modernes, puis dans un ouvrage de journalisme d’investigation intitulé Enquête sur le Cauchemar de Darwin.

      http://www.espacestemps.net/articles/revelations-et-impasses-drsquoune-approche-radicale-de-la-mondialisati

    • Les contre enquètes ont existé mais si mes souvenirs sont bons, se sont toutes cassées les dents. C’est, pour moi, un brouhaha médiatique que je compare aux ennuis de Charles Enderlin, de Denis Robert.

      "La brouille qui oppose l’historien François Garçon à Hubert Sauper, le réalisateur autrichien du « Cauchemar de Darwin », a connu son dernier acte, mercredi. Poursuivi en diffamation par le réalisateur pour avoir qualifié son film de « supercherie », l’historien a vu sa condamnation pour diffamation confirmée par la cour d’appel de Paris.

      Trois ans de polémique

      Le conflit entre les deux hommes remonte à décembre 2005, date à laquelle François Garçon publie un article à charge dans la revue « Les Temps modernes ». Il remet en cause le documentaire, sorti sur les écrans en mars 2005, qui montre que la pêche intensive de la perche du Nil en Tanzanie est l’un des facteurs de la misère des populations locales et suggère que les avions utilisés pour le transport du poisson servent à un trafic d’armes."

    • https://www.bakchich.info/m%C3%A9dias/2009/04/10/cauchemar-de-darwin-le-garcon-paie-l-addition-55099

      Francois Garcon s’est occupé il y a 20 ans de la création de Canal + pour le compte du groupe Havas qui, comme le soulignait finement un article des Inrockuptibles, « détient les budgets publicitaires de Carrefour et de Mac Donald, c’est à dire des deux principaux acheteurs de Perches du Nil ».

      Frédéric Giraut pour la revue en ligne Espacestemps.net, signalé par la liste H-Français : "Révélations et impasses d’une approche radicale de la mondialisation. Retour sur la controverse autour du Cauchemar de Darwin". Il a le mérite de revenir, avec l’avantage du recul et de l’esprit scientifique, à la fois ce documentaire "référence pour une approche critique de la mondialisation libérale et de ses modèles de développement dans les Suds, et plus particulièrement en Afrique." et sur le livre-enquête à charge de François Garçon (Enquête sur le cauchemar de Darwin, Flammarion, 2006). Un partout, la balle au centre ? Pas tout à fait : il valide les critiques adressées au film sur "son désintérêt pour l’amélioration éventuelle du sort des ouvriers des pêcheries et l’amorce de constitution d’une classe d’employés aux revenus réguliers et sensiblement plus élevés que ceux de l’agriculture ou du secteur artisanal et/ou informel, voire des secteurs administratifs et miniers", et souligne "les paradoxes et présupposés à tendance racistes de certains avocats de l’autarcie." Mais il accorde le bénéfice du doute à Hubert Sauper sur le trafic d’armes, rapport de l’ONU à l’appui…
      Et de conclure : "S’il nécessite bien sûr une sérieuse prise de distance critique, ce documentaire-choc, outre la valeur déjà évoquée de quelques lieux et de portraits qui ponctuent le film, a des vertus pédagogiques. À ce titre, son apport essentiel est certainement la démonstration de l’imbrication (ce qui ne veut pas dire lien de dépendance ou de causalité) d’une part des économies formelles (l’industrie de la transformation, la consultance internationale…) et informelles (le gardiennage, la pêche artisanale, la récupération et le traitement des restes après éfiletage…), et d’autre part des activités légales (commerce alimentaire transcontinental, transport aérien…) et illégales (trafic d’armes, prostitution…). On touche certainement là un des aspects les plus fondamentaux de la mondialisation appliquée au continent africain."

    • #De_la_servitude_moderne

      De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.

      L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde.

      Dans l’immense champ de bataille de la guerre civile mondiale, le langage constitue une arme de choix. Il s’agit d’appeler effectivement les choses par leur nom et de faire découvrir l’essence cachée de ces réalités par la manière dont on les nomme. La démocratie libérale est un mythe en cela que l’organisation dominante du monde n’a rien de démocratique ni même rien de libérale. Il est donc urgent de substituer au mythe de la démocratie libérale sa réalité concrète de système totalitaire marchand et de répandre cette nouvelle expression comme une trainée de poudre prête à incendier les esprits en révélant la nature profonde de la domination présente.

      D’aucuns espéreront trouver ici des solutions ou des réponses toutes faites, genre petit manuel de « Comment faire la révolution ? ». Tel n’est pas le propos de ce film. Il s’agit ici de faire la critique exacte de la société qu’il nous faut combattre. Ce film est avant tout un outil militant qui a pour vocation de faire s’interroger le plus grand nombre et de répandre la critique partout où elle n’a pas accès. Les solutions, les éléments de programme, c’est ensemble qu’il faut les construire. Et c’est avant tout dans la pratique qu’elles éclatent au grand jour. Nous n’avons pas besoin d’un gourou qui vienne nous expliquer comment nous devons agir. La liberté d’action doit être notre caractéristique principale. Ceux qui veulent rester des esclaves attendent l’homme providentiel ou l’œuvre qu’il suffirait de suivre à la lettre pour être plus libre. On en a trop vu de ces œuvres ou de ces hommes dans toute l’histoire du XXº siècle qui se sont proposés de constituer l’avant-garde révolutionnaire et de conduire le prolétariat vers la libération de sa condition. Les résultats cauchemardesques parlent d’eux-mêmes.

      Par ailleurs, nous condamnons toutes les religions en cela qu’elles sont génératrices d’illusions nous permettant d’accepter notre sordide condition de dominés et qu’elles mentent ou déraisonnent sur à peu près tout. Mais nous condamnons également toute stigmatisation d’une religion en particulier. Les adeptes du complot sioniste ou du péril islamiste sont de pauvres têtes mystifiées qui confondent la critique radicale avec la haine et le dédain. Ils ne sont capables de produire que de la boue. Si certains d’entre eux se disent révolutionnaires, c’est davantage en référence aux « révolutions nationales » des années 1930-1940 qu’à la véritable révolution libératrice à laquelle nous aspirons. La recherche d’un bouc émissaire en fonction de son appartenance religieuse ou ethnique est vieille comme la civilisation et elle n’est que le produit des frustrations de ceux qui cherchent des réponses rapides et simples face au véritable mal qui nous accable. Il ne peut y avoir d’ambigüité sur la nature de notre combat. Nous sommes favorables à l’émancipation de l’humanité toute entière, sans aucune forme de discrimination. Tout pour tous est l’essence du programme révolutionnaire auquel nous adhérons.

      Les références qui ont inspiré ce travail et plus généralement ma vie sont explicites dans ce film : Diogène de Sinoppe, Étienne de La Boétie, Karl Marx et Guy Debord. Je ne m’en cache pas et ne prétend pas avoir inventé l’électricité. On me reconnaîtra simplement le mérite d’avoir su m’en servir pour m’éclairer. Quand à ceux qui trouveront à redire sur cette œuvre en tant qu’elle ne serait pas assez révolutionnaire ou bien trop radicale ou encore pessimiste n’ont qu’à proposer leur propre vision du monde dans lequel nous vivons. Plus nous serons nombreux à diffuser ces idées et plus la possibilité d’un changement radical pourra émerger.

      La crise économique, sociale et politique a révélé la faillite patente du système totalitaire marchand. Une brèche est ouverte. Il s’agit maintenant de s’y engouffrer sans peur mais de manière stratégique. Il faut cependant agir vite car le pouvoir, parfaitement informé sur l’état des lieux de la radicalisation de la contestation, prépare une attaque préventive sans commune mesure avec ce que nous avons connu jusqu’à maintenant. L’urgence des temps nous impose donc l’unité plutôt que la division car ce qui nous rassemble est bien plus profond que ce qui nous sépare. Il est toujours très commode de critiquer ce qui se fait du côté des organisations, des individus ou des différents groupes qui se réclament de la révolution sociale. Mais en réalité, ces critiques participent de la volonté d’immobilisme qui tente de nous convaincre que rien n’est possible. Il ne faut pas se tromper d’ennemis. Les vieilles querelles de chapelle du camp révolutionnaire doivent laisser la place à l’unité d’action de toutes nos forces. Il faut douter de tout, même du doute.

      Le texte et le film sont libres de droits, ils peuvent être copiés, diffusés, projetés sans la moindre forme de contrainte. Ils sont par ailleurs totalement gratuits et ne peuvent en aucun cas être vendus ou commercialisés sous quelque forme que ce soit. Il serait en effet pour le moins incohérent de proposer une marchandise qui aurait pour vocation de critiquer l’omniprésence de la marchandise. La lutte contre la propriété privée, intellectuelle ou autre, est notre force de frappe contre la domination présente.

      Ce film qui est diffusé en dehors de tout circuit légal ou commercial ne peut exister que grâce à l’appui de personnes qui en organisent la diffusion ou la projection. Il ne nous appartient pas, il appartient à ceux qui voudront bien s’en saisir pour le jeter dans le feu des combats.


      http://www.delaservitudemoderne.org/francais1.html

    • Extraits du documentaire #the_corporation

      Joe BARADACCO, Prof. Havard Business School :
      Définition de corporation : « un groupe d’individus qui poursuit de nombreux objectifs. L’essentiel étant de faire des bénéfices importants, croissants, en toute légalité, pour les propriétaires de l’affaire »

      Roy ANDERSON, PDG d’Interface, leader mondial des fabriquants de moquette :
      « La corporation est née avec l’ère industrielle, donc en 1712 avec l’invention de la pompe à vapeur pour pomper l’eau de la mine à charbon afin que les mineurs extraient plus de charbon. C’était une question de productivité : plus de charbo par heure »

      Mary ZEPERNICK, Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      "Il y avait peu de corporations à la création des Etats-Unis. Celles qui existaient devaient se plier aux stipulations des chartes délivrées par l’Etat : la durée de la production, le montant de la capitalisation, ce qu’elles construisaient, etc. Elles ne faisaient rien d’autre. Elles ne pouvaient posséder d’autres corporations.

      Richard GROSSMAN, confondateur du Programme d’Etude sur les entreprises, le droit et la démocratie :
      « D’un point de vue juridique et culturel, la corporation était une entité subordonnée et le but était de servir le bien public »

      Mary ZEPERNICK :
      « La guerre de Sécession et la révolution industrielle ont multipié les corporations. On a assisté à l’explosion du chemin de fer, des banques, de l’industrie lourde. Il y a un siècle et demi, les avocats des corporations ont compris qu’il leur fallait plus de pouvoir. Ils ont voulu supprimer certaines contraintes imposées aux entreprises par le passé »

      Howard ZINN, auteur de Une histoire populaire des Etats-Unis :
      Avec la fin de la guerre de Sécession et la fin de l’esclavage → « A partir de ce moment on empêche les Etats de prendre la vie, la liberté ou les biens des Noirs ».
      → Les corporations vont devant les tribunaux et demandent la même chose, car « nous sommes aussi une personne ». Et la Cour suprême a accepté.

      Richard GROSSMAN :
      « 600’000 personnes ont perdu la vie en luttant pour ces droits. Et dans les 30 années suivants, les juges ont donné les droits au capital et à la propriété ».

      Après avoir obtenu les droits d’une personne, une question se pose : quelle sorte de personne est cette entreprise ?

      Noam CHOMSKY :
      « La corporation a les droits d’une personne immortelle. Mais pas n’importe quelle personne : celle dénuée de conscience morale. Elle est créée par la loi pour s’occuper uniquement de ses actionnaires, mais pas de ses partenaires comme la communauté ou la population active »

      Robert HARE, Docteur en médecine :
      "Il n’est pas difficile de rapprocher la psychopathie de l’individu de celle de la corporation. On peut examiner les caractéristiques de cette maladie et voir comment elles s’appliquent à la corporation :
      – indifférence flagrante aux sentiments d’autrui
      – incapacité de maintenir des relations durables
      – désintérêt imprudent de la sécurité d’autrui
      – deceitfulness : repeated lying and conning others for profit
      – incapacity to experience guilty
      – failure to conform to social norms with respect to lawful behaviours
      → « Elles auraient toutes les caractéristiques. Ce genre d’entreprise est le psychopathe type »

      Richard GROSSMAN sur les « programmes sociaux » des corporations :
      « Ils aident vec l’argent des contribuables et des actionnaires. Mais les contribuables devraient décider de l’emploi de cet argent. Et pendant qu’ils font ces trucs sympas, ils diminuent les impôts des entreprises et des gens riches et remanient la politique nationale. On ne voit pas ces remaniements, ni l’argent se faire aspirer, mais on voit l’apparence sympathique »

      Lien entre nazisme et corporations :

      Howard ZINN :
      « Il y a un lien intéressant entre la montée du fascisme en Europe et la position des radicaux vis-à-vis du pouvoir des corporations. Parce qu’il a été reconnu que la montée du fascisme en Europe s’est faite grâce aux multinationales »

      Noam CHOMSKY :
      « Mussolini était idolâtré par toutes les classes sociales. Le milieu des affaires l’adorait. Quand Hitler a pris le pouvoir, les investissements sont aussi montés en flèche. Il contrôlait la main-d’œuvre, se débarassait des gens de gauche. Les conditions d’investissement s’amélioraient »

      Michael MOORE :
      « Une des histoires passées sous silence au 20ème siècle est la connivence des corporations avec l’Allemagne nazie. D’abord, comment les entreprises américaines ont aidé à reconstruire l’Allemagne et épaulé le régime nazi à ses débuts. Puis, quand la guerre a éclaté, comment elles ont contribué à les faire fonctionner. General Motors a gardé Opel, Ford a continué à faire tourner ses usines. Mais pour Coca-Cola s’était impossible, alors ils ont inventé Fanta Orange pour les Allemands. C’est comme cela que Coca-Cola a pu continuer à faire des bénéfices. Quand vous buvez Fanta Orange, c’est la boisson des nazis créée pour que Coca-Cola fasse de l’argent pendant que des millions de gens mouraient »

      Vandana SHIVA :
      « Au cours des 10 dernières années, nous avons gagné du terrain. Nous, c’est-à-dire les gens ordinaires, qui se consacrent au bien de l’humanité, sans distinction de sexe, de classe, de race, de religion, toutes les espèces de la planète. Nous avons réussi à poursuivre en justice un gouvernement et une entreprise tout-puissants pour l’affaire Neem. Et nous avons gagné. Le brevet de la société américaine Grace sur Neem a été révoqué suite à un procès intenté par nous, les Verts au parlement européen et le Mouvement international de l’Agriculture biologique. On a gagné parce qu’on était unis. On a renversé 99% du brevet basmati de Rice Treck parce qu’on a formé une coalition mondiale : des vieilles femmes du Texas, des savants d’Inde, des activistes de Vancouver, un groupe local d’action basmati. On a montré que le Tiers-Monde n’était pas des pirates, mais que les corporations l’étaient »

    • #Mittal

      Le groupe Mittal est le n° 1 mondial de l’#acier. Plus qu’une entreprise, c’est un empire présent dans soixante pays qui emploie 250 000 personnes. Issu d’une famille modeste de Calcutta, Lakshmi Mittal est devenu, en l’espace de quinze ans, l’un des hommes les plus riches au monde. Plus qu’une réussite, Mittal incarne un symbole : celui du nouveau capitalisme mondialisé et de la revanche du monde émergent sur les vieilles nations industrialisées. Accueilli comme un sauveur en 2006 à la faveur son OPA sur le groupe Arcelor, Mittal est aujourd’hui perçu comme le fossoyeur de la sidérurgie européenne. Touchée de plein fouet par la crise économique, sa multinationale criblée de dettes a perdu 80 % de sa valeur, accumule les pertes et ferme ses usines les unes après les autres en Europe. Un déclin brutal qui révèle l’autre visage d’un modèle économique obsédé par la rentabilité à court terme, qui privilégie l’exploitation des richesses au profit des seuls actionnaires, au détriment de l’intérêt collectif. L’échec du modèle Mittal illustre également la perte d’influence d’un continent, l’Europe, qui apparaît comme le maillon faible de la mondialisation. Impuissante à enrayer sa désindustrialisation, elle apparaît incapable, contrairement aux États-Unis et à la Chine et exception faite de l’Allemagne, de protéger ses champions industriels et de proposer un nouveau modèle économique porteur d’avenir.

      http://boutique.arte.tv/f9841-empire_mittal

      Les ressources en ligne sur Mittal sur le site d’Arte :
      http://info.arte.tv/fr/mittal-web-links-und-pressestimmen

    • #Goldman_Sachs, la #banque qui dirige le monde

      Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

      http://boutique.arte.tv/f7894-goldman_sachs

    • C’est en français, malgré le résumé en espagnol...
      *Los Deportados del TLC (Les #déportés_du_libre_échange) Marie-Monique Robin*

      Algo que parecía imposible hace unos pocos años, algo propio de la ciencia y ficción comenzó a verse hace poco en América Latina. Las semillas comenzaron a patentarse y los propios campesinos que eran los portadores del conocimiento durante milenios fueron dejados de lado, pues las nuevas políticas de acuerdos de intercambio comercial los afectaron gravemente. Hoy guardar la semilla en algunos países se ha convertido en un crimen. Uno de los medios para despojar a los campesinos de este derecho ha sido introduciendo poco a poco políticas neoliberales, que en lugar de apoyarlos, los debilitaron totalmente hasta el grado de hacerlos abandonar sus propias tierras. El caso muy marcante es de México donde el TLC (Tratado de Libre Comercio) en lugar de darles beneficios, los destrozó. El resultado claro es que miles y miles de campesinos mexicanos emigraron al pais vecino buscando tener suerte, dejando a sus familiares, en una aventura donde arriesgan incluso sus propias vidas, hoy el buscar trabajo se ha convertido incluso en un crimen. Los grandes ganadores con estos tratados de Libre Comercio, no son los pequeños productores, sino aquellos que ya más tienen y sobretodo las poderosas multinacionales. La gran periodista francesa Marie Monique Robin en este filme, nos desvela lo que significó el Tratado de Libre Comercio para México, el aniquilamiento del campesinado y la invasión escandalosa de productos subvencionados estadounidenses, que evidentemente matan la producción local mexicana. Recomiendo también ver el documental Los piratas de los seres vivos.

      https://www.youtube.com/watch?v=tG89P8II0cA

    • Les dessous de la mondialisation

      Sénégal : la fripe mondialisée

      Les français se débarrassent de 11kg de vêtements chaque année. Ces fripes ne sont pas toutes données à des personnes dans le besoin. Majoritairement collectées et triées, elles sont en partie revendues en Afrique. Au Sénégal, la fripe habille une grande partie de la population et fait vivre des centaines de milliers de personnes : des trieuses aux charretiers en passant par les négociants et les grossistes. Mais ce commerce prospère aux dépens d’une production textile locale. Un documentaire réalisé par Angèle Berland.

      http://replay.publicsenat.fr/emissions/les-dessous-de-la-mondialisation/senegal-la-fripe-mondialisee/139515

      Et d’autres reportages de la même série

    • Quelques notes tirées du film « Planète_à_vendre » :
      Facteurs nécessaires des terres pour intéresser les investisseurs :
      – sol fertile ;
      – terres proches d’un point d’exportation ;
      – accès à l’eau.
      Si une terre a ces caractéristiques, c’est un bien comme les autres.

      Mais pourquoi s’intéresser aux terres cultivables alors que les personnes/institutions qui s’y intéressent les avaient toujours méprisées ?
      → car la population mondiale augmente et il y a donc nécessité d’augmenter la production agricole.

      On est aujourd’hui face à la construction d’un nouvel ordre agricole global.

      Arabie Saoudite :
      Depuis 40 ans il y a un développement de l’agriculture en Arabie Saoudite. A un certain moment, l’Arabie Saoudite est devenu exportatrice de blé.
      Mais le prix a été l’épuisement des réserves d’eau. A cause de cela, en 2008, le roi a déclaré qu’il fallait arrêter la production de blé dès 2016.

      Fin 2007 : événement déclencheur du changement→ la crise alimentaire mondiale, causée notamment par l’augmentation de la production de biocarburants, par la diminution du niveau des stocks de céréales et par les restrictions d’exportations de certains pays (Vietnam et Argentine notamment, qui refusaient d’exporter des céréales).
      → solution : investir dans des terres et cultiver soi-même les céréales nécessaire.

      Le Roi Abdullah octroi 800 mio. de dollars pour que l’Arabie Saoudite achète des terres. L’Arabie Saoudite achète des terres notamment en Afrique de l’Est en promettant qu’elle investi dans des infrastructures, des technologies dans le pays et qu’elle augmentera l’emploi national.

      On voit donc un changment dans la direction des investissements, il n’y a plus seulement des investissements du Nord au Sud, mais aussi des investissements Sud – Sud (Arabie Saoudite et Inde).

      3 vagues de mondialisation :
      – industrie
      – services
      – agriculture.

      Exemple d’un investisseur indien en Ethiopie (il y a implanté la plus grande plantation de roses au monde), pour son exploitation :
      – le plastique vient de Chine
      – le système d’irrigation d’Israël
      – le capital d’Inde
      – les roses vont en Europe
      – les pelleteuses viennent de Corée
      – les serres d’Equateur
      – les moteurs d’Allemagne

      L’Ethiopie a déjà 1,6 mio. d’ha de terres prêtes pour les investisseurs étrangers. Dans le futur, l’Ethiopie prévoit de mettre à disposition 3 mio. d’ha de terres.
      → En Ethiopie toutes les terres sont de propriété de l’Etat ethiopien (suite du régime socialiste des années 70 et 80)

      L’investisseur indien déclare « On se sent un peu comme Christoph Colomb (…). C’est de la terre vierge, de l’or vert, elle n’a jamais été labourée depuis qu’elle existe ».
      « L’Etat a besoin d’un investisseur et les investisseurs ont besoin d’un bon Etat », il continue.

      L’investisseur indien paie 10 dollars par an par ha. de taxes sur les terres, mais les 6 premières années sont gratuites. Le contrat est de deux fois 40 ans" → le prix a été fixé par l’Etat éthiopien.

      Avant, sur ces terres, les locaux y faisaient pêtre leur bétail et ils cultivaient du tèf et du sésame pour la production familiale. Maintenant, ils doivent partir et laisser leurs terres.

      Litige avec l’investisseur indien : accès à l’eau, car l’eau est sur le territoire de l’Indien.

      Renée VALLVE de l’ONG « Grain » :
      « Le ’land grabbing’ est vu comme la solution à la crise alimentaire. Alors que c’est une agriculture intensive, qui est à l’origine de la crise alimentaire »

      Arrivée sur scène de la finance (banques, fonds de pension, etc.) :
      Dans les années 2010, une grande spéculation sur les matières premières agricoles a commencé. Cette spéculation a fait augmenter les prix et augmenter la volatilité de ces prix. Ainsi, les investisseurs ont compris qu’on pouvait gagner de l’argent avec l’agriculture et ainsi ils ont commencé à acheter des terres.

      En 2005, la proposition d’un financier d’acheter des terres était ridiculisée « ici en Europe on nous paie pour ne pas cultiver la terre et tu veux qu’on te donne de l’argent pour acheter des terres ? »
      → Réponse du spéculateur : « l’UE continuera à subventionner la paysannerie européenne pour qu’elle ne cultive pas, mais on augmentera la cultivation dans le Sud, non pas car il y a des subventions, mais car c’est rentable »

      Au lieu de créer des emplois, comme veulent le faire croire les investisseurs, c’est une agriculture sans agriculteurs qui est promue. En Uruguay, les campagnes se vident. Les petits paysans quittent la campagne pour aller dans les périphéries des villes ou à l’étranger, ou alors ils sont payés à la journée pour un salaire de faim pour le nouvel investisseur…

      Olivier SCHUTTER, rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation :
      « Les pays ainsi produisent pour l’étranger et sont de plus en plus dépendants des marchés internationaux. Tant que les prix alimentaires sont bas, c’est ok, mais quand les prix augmenteront… »

      Absurdité du système : l’investisseur indien vend le riz qu’il produit en Ethiopie aux agences d’aide alimentaire qui distribuent le riz à la population éthiopienne…

    • Overdose
      Symboles de la société du tout-jetable, les plastiques sont devenus incontournables dans notre quotidien. Résistants, légers et peu coûteux à produire, ils sont néanmoins une plaie à collecter et à recycler après usage. Entre les dangers que leur abandon sauvage fait peser sur l’environnement, et les risques sanitaires, liés au recyclage rudimentaire, qu’encourent les populations les plus pauvres, principalement en Chine, cette #enquête fouillée, réalisée sur trois continents, dresse un état des lieux plus qu’alarmant. Face aux puissants
      #lobbies_industriels et à la #catastrophe_annoncée, les politiques sauront-ils prendre les décisions qui s’imposent pendant qu’il est encore temps ?
      https://www.arte.tv/fr/videos/077392-000-A/plastic-partout
      #plastique

  • Entretien avec #Youv. La Vie de #voyou | VICE | France,
    http://www.vice.com/fr/read/la-vie-de-voyou-933

    - J’ai cru comprendre qu’à l’avenir, tu voulais te consacrer à l’#écriture ?

    Oui, parce que j’ai grandi dans la violence, et cette violence m’a amené à faire vingt piges de placard. J’ai compris qu’en écrivant, je pouvais avoir cette même #violence, sauf que là, on m’écoute – et on m’applaudit. Mais je t’ai dit la même chose, hier ! J’ai insulté ta mère, et tu m’as mis au #mitard. Là, je le refais, mais avec des virgules et un point à la fin, et tu m’applaudis ? Alors je vais arrêter de faire le fou et de braquer... Et ils vont aller l’acheter ! Ceux qui me détestent, ils vont me donner de l’#oseille. C’est simple ! (...)

    Et je suis un miraculé. Malgré mes vingt ans de ballon j’ai encore toute ma tête. Mais sur mon affaire, on était six, et les cinq autres sont en #psychiatrie. (...)

    – J’ai l’impression qu’à l’époque de tes braquages, ta motivation première n’était pas l’appât du gain, mais plutôt une volonté de défier l’État et l’autorité.

    C’est tout à fait ça. Un procureur me l’a dit : « vous n’avez pas besoin d’argent, vous prenez 100 000 euros tous les mercredis ! » Et il avait raison, c’était pas une question d’oseille. Je suis d’une génération qui a vu la #hagra qu’ils ont faite à nos parents. Mes parents ne savaient pas lire, et c’est moi qui les accompagnais à la #CAF ou dans les administrations. Je faisais le traducteur, j’étais un peu le tampon entre eux et la société. J’entendais des trucs, style : « ces Noirs, ils sont venus pour les #allocs. » J’avais pas encore l’âge de répondre, mais je comprenais tout. Alors quand j’ai eu l’âge de tout niquer – ça a été avec grand plaisir.

    Quand je montais sur un #braquage, c’était toujours avec des mecs qui étaient là pour l’oseille. Moi, c’était par conviction. C’était une manière de défier la société. C’est pourquoi je m’attendais à une grosse peine. Quand t’es en #guerre_contre_la_société, elle est sans pitié avec toi. J’ai anticipé mes années de placard, voilà pourquoi j’ai tenu le coup. Alors que quand tu fais ça pour t’acheter un Porsche et frimer avec les meufs, tu peux pas tenir onze ans enfermé. T’as pas la mentalité pour !

    D’où vient cette mythologie du braquage, selon toi ?

    Quand tu braques des banques, tu prends l’#État à la gorge. Donc le jour où ils vont te péter, ils vont pas rigoler avec toi. Ils préfèrent que tu violes, que tu tues. Personne ne prend plus de dix ans pour un viol ! En prison, j’ai vu des violeurs de petites filles qui étaient là pour deux fois moins de temps que moi ! Ce système marche sur la tête. À la barre, je risquais 30 ans. J’ai braqué, d’accord, mais je n’ai jamais tué personne ! Braquer, c’est le summum, et moi j’y allais avec cette conscience. Même si ça avait été pour 1 000 euros, j’aurais continué à braquer. Je voulais juste monter au front et les tacler là où ça leur fait le plus mal : au porte-monnaie.

  • Across the River - Tales of a Divided City

    Across the River is a long term project by Jasper Bastian about the divided city of Mitrovica, located in the northern section of Kosovo.


    The #city was once one of the wealthiest areas in the former country of #Yugoslavia. Today, it is split into two parallel worlds divided by the river Ibar that builds both, a physical and an ideological barrier between the North and the South of #Mitrovica. While South-Mitrovica claims to belong to the independent state of Kosovo, North-Mitrovica still pledges allegiance with #Serbia.

    In his series, Bastian illustrates the distance and isolation that is caused by the constant uncertainty and distrust between the two sides that creates a much bigger hurdle than the river itself. Fifteen years after the end of the #Kosovo #War, many #Serbs and #Albanians still have not made the view steps across the water.

    http://www.jasperbastian.com/across-the-river/story

    #photo #photographie #reportage #doc

  • Comment mesurer l’impact des documentaires interactifs ?
    http://www.davduf.net/comment-mesurer-l-impact-des-documentaires

    New York, 30 octobre 2014, une grande salle vitrée du Center for Social Innovation. Pendant toute la journée, près de 70 personnes vont réfléchir à la question toute simple, la question qui tue : « comment mesurer l’impact de tel ou tel documentaire interactif ? » C’est le département Interactif du #Tribeca_Film_Institute et l’Open Documentary Lab du MIT qui sont à l’initiative du raout. Depuis plusieurs mois, les deux organismes ont en effet formé un groupe de travail afin d’explorer comment les projets (...)

    #M.I.T_OpenDoc_Lab

    / Une, #Analyse, #MIT_-_Boston, Tribeca Film Institute, #New_York

    « http://sandbox.tribecafilminstitute.org/impact »
    « http://www.cmsimpact.org »
    « http://www.mediaimpactproject.org »
    « https://civic.mit.edu »
    « http://i-docs.org »
    « http://www.cironline.org »
    « https://storify.com/MediaFunders/getting-a-bead »
    « http://questionbridge.com »
    « http://www.priyashakti.com »
    « http://hollowdocumentary.com »
    « http://www.sandystoryline.com »
    « http://www.twitter.com/@theenemyishere »
    « http://mediaimpactfunders.org »
    « http://www.learcenter.org/pdf/measuringmedia.pdf »
    « http://impactguide.org »

  • 81 percent of Tor clients can be identified with traffic analysis attack

    The research revealed that more than 81 percent of Tor clients can be de-anonymized by exploiting the Netflow technology designed by Cisco for its network appliances.

    The technique proposed by Chakravarty implements an active traffic analysis based on the introduction of specific traffic perturbations on server side and evaluating a similar perturbation on the client side through statistical correlation.

    De-anonymization of Tor users is a primary goal for law enforcement and intelligence agencies, that having great computational resources are able to run similar attacks. Many experts speculate that also the recent Operation Onymous that allowed the seizure of several dark market places, including the popular #Silk_Road_2.0, may have exploited a traffic analysis attack against Tor network to identify the operators of the black markets.

    http://securityaffairs.co/wordpress/30202/hacking/tor-traffic-analysis-attack.html

    On the Effectiveness of Traffic Analysis Against Anonymity Networks Using Flow Records

    Abstract— Low-latency anonymous communication networks, such as Tor, are geared towards web browsing, instant messaging, and other semi-interactive applications. To achieve acceptable quality of service, these systems attempt to preserve packet interarrival characteristics, such as inter-packet delay. Consequently, a powerful adversary can mount traffic analysis attacks by observing similar traffic patterns at various points of the network, linking together otherwise unrelated network connections.
    Previous research has shown that having access to a few Internet exchange points is enough for monitoring a significant percentage of the network paths from Tor nodes to destination servers. Although the capacity of current networks makes packetlevel monitoring at such a scale quite challenging, adversaries could potentially use less accurate but readily available traffic monitoring functionality, such as Cisco’s NetFlow, to mount largescale traffic analysis attacks.

    In this paper, we assess the feasibility and effectiveness of practical traffic analysis attacks against the Tor network using NetFlow data. We present an active traffic analysis method based on deliberately perturbing the characteristics of user traffic at the server side, and observing a similar perturbation at the client side through statistical correlation. We evaluate the accuracy of our method using both in-lab testing, as well as data gathered from a public Tor relay serving hundreds of users. Our method revealed the actual sources of anonymous traffic with 100% accuracy for the in-lab tests, and achieved an overall accuracy of about 81.4% for the real-world experiments, with an average false positive rate of 6.4%.

    https://mice.cs.columbia.edu/getTechreport.php?techreportID=1545&format=pdf&

    #MITM
    #Tor
    #Netflow

  • Americans’ Cellphones Targeted in Secret U.S. Spy Program

    IMSI-catchers on small US Government planes (Cesna) act as fake cell towers (BTS - base transceiver station) and thus capture civilian’s registration and location info on the ground. These dirtboxes exploit a weakness in the GSM specification which does not require the operator network to show credentials i.e. identify itself as legitimate.

    Cellphones are programmed to connect automatically to the strongest base station signal. The devices they use identifies themselves as having the closest, strongest signal, even though they do not, and force all the phones that can detect its signal to send in their unique registration information. Having encryption on a phone doesn’t prevent this process.

    The technology is aimed at locating cellphones linked to individuals under investigation by the government, including fugitives and drug dealers, but it collects information on cellphones belonging to people who aren’t criminal suspects, these people said. They said the device determines which phones belong to suspects and “lets go” of the non-suspect phones.

    [...]

    The program cuts out phone companies as an intermediary in searching for suspects. Rather than asking a company for cell-tower information to help locate a suspect, which law enforcement has criticized as slow and inaccurate, the government can now get that information itself.

    [...]

    Within the Marshals Service, some have questioned the legality of such operations and the internal safeguards, these people said. They say scooping up of large volumes of information, even for a short period, may not be properly understood by judges who approve requests for the government to locate a suspect’s phone.

    http://online.wsj.com/news/article_email/americans-cellphones-targeted-in-secret-u-s-spy-program-1415917533-lMyQj

    #imsi-catcher : http://en.wikipedia.org/wiki/IMSI-catcher
    #dirtbox : DRT : http://electrospaces.blogspot.com/2013/11/drtbox-and-drt-surveillance-systems.html
    #BTS : http://en.wikipedia.org/wiki/Base_transceiver_station
    #MITM
    #surveillance

  • Manicore - Qu’y avait-t-il donc dans le fameux « Rapport du Club de Rome » ?
    http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

    Le rapport Meadows & al. fait probablement partie, comme le rapport du GIEC sur le changement climatique aujourd’hui, de ces documents que 99% des personnes qui le citent n’ont pas lu, vu la quantité de conclusions que l’on attribue à ce papier dont on ne trouve pas trace lecture faite.

    En 2008 un chercheur australien a donc eu l’idée, parfaitement saugrenue évidemment, de confronter les données historiques de 1970 à 2000 avec 3 évolutions simulées par le modèle en 1970 ("A comparison of the limits to growth with thirty years of reality", Graham Turner, CSIRO, juin 2008 … cf pdf à télécharger

    #club_de_rome #1972 #MIT #modélisation #administration_du_désastre

  • Tor Exit node in Russia is inserting malware into binaries

    Anonymity does not guarantee security. A security researcher discovered an exit node actively intercepting binaries and modifying them. This way, even if you download from a safe server you can still get infected with malware.

    I guess this is a logical Human concequence from Tor’s man-in-the-middle approach to increase anonymity.

    http://www.leviathansecurity.com/blog/the-case-of-the-modified-binaries

    The Tor project has been informed about it and the node is marked as unreliable.

    https://lists.torproject.org/pipermail/tor-talk/2014-October/035340.html

    #MITM
    #Tor
    #BadExit

  • Sprint, Windstream traffic routing errors hijacked other ISPs

    It is not always longer far away countries such as India or Pakistan which make these mistakes but also Mr. USA himself can made erroneous announcements (#BGP #route_hijacking).

    In simple words, it is like putting road signs on the Internet where Sprint and Windstream say to the world:
    “Hey guys, send all traffic for the following networks to us: Telesmart, Macedonia, Saoudinet, Saoudi Arabia, a network from Gaza, one from Iceland, and three from China”
    (all their traffic are belong to us ...)
    The effect is that the traffic does not reach its destination, or that it transits via another network as was the case for Telesmart.

    Quotes from http://www.renesys.com/2014/09/latest-isps-to-hijack :

    From 13:56 UTC on Tuesday (9-September) to 15:56 UTC on Wednesday (10-September), US wireless carrier #Sprint (AS1239) started hijacking a prefix (95.128.184.0/22) from Telesmart, an ISP in Macedonia. What was interesting was that once traffic arrived at Sprint, it continued onto Cogent and finally onto its intended destination at Telesmart in Skopje. Was this an accidental #man-in-the-middle (#MITM) or something else?

    [...]

    The same day #Windstream (AS7029) began announcing 212.118.142.0/24 (SaudiNet), which is normally announced by Saudi Arabian incumbent, Saudi Telecom. Unlike the previous Sprint example, traceroutes to this prefix along the Windstream route died within Windstream, effectively knocking this network off the Internet for anyone accepting the bogus route. Then on Wednesday, Windstream announced a handful of strange routes for about 10 hours including one from Gaza, one from Iceland, and three from China — all more-specifics of existing routes, ensuring their global propagation and acceptance.
    [...]
    There is a potentially innocent explanation to this example. Perhaps, these address ranges were ones that Windstream deemed to be sources of bad traffic and so was “blackholing” them internally, a relatively common practice. In this scenario, we could have simply witnessed Windstream inadvertently leaking internal routes to the global Internet for 10 hours.

    PS: Also interesting reference in a larger context, at this year’s #Defcon 22 conference, Luca Bruno and Mariano Graziano from eurecom.fr ("a leading teaching and research institution in the fields of information and communication technologies") gave a talk about the vulnerabilities of some ISPs’ public #looking_glass utilities that would allow an attacker to remotely modify #router configurations.

    white paper:
    https://www.defcon.org/images/defcon-22/dc-22-presentations/Bruno-Graziano/DEFCON-22-Luca-Bruno-Mariano-Graziano-looking-glass-WP-UPDATED.pdf
    presentation:
    https://www.defcon.org/images/defcon-22/dc-22-presentations/Bruno-Graziano/DEFCON-22-Luca-Bruno-Mariano-Graziano-looking-glass-Updated.pdf

    #ISP
    #security
    #blackhole

    #Wristcutters

  • The Observatory of Economic Complexity

    http://atlas.media.mit.edu

    Signalé par la formidable @cdb_77, pas encore testé, mais ça m’a l’air très prometteur. Chaque jour je découvre de nouvelles visualisations, de nouvelles méthodes pour visualiser, e chaque jour, je me demande comment faire pour digérer tout ça et surtout, pour paraphraser l’artiste Ben, « comment faire du nouveau en cartographie ? »

    L’Observatoire de la complexité économique rend les données de commerce international et des indicateurs de complexité économique disponibles par des millions de visualisations interactives.

    #visualisation #mit #médialab #économie #commerce_mondial

  • Du goudron et des plumes pour les membres de la BCE
    http://www.atlantico.fr/pepites/nobel-economie-previent-que-historiens-enduiront-goudron-et-plumes-membres

    Parmi les experts présents, figurait Peter Diamond, professeur à l’Institut de Technologie du Massachusetts [#MIT], qui a donné sa vision pessimiste de la politique économique européenne au journal The Telegraph.

    « Les jeunes d’Espagne et d’Italie, qui vont intégrer le marché de l’emploi en cette période de récession, vont être touchés pendant des décennies. C’est une situation terrible, et il est surprenant de voir combien peu de protestations il y a eu à l’encontre de ces politiques si destructrices. », a-t-il déclaré au journal lors de la conférence. Une situation telle que « les historiens enduiront de goudron et de plumes les membres de la #BCE », a-t-il poursuivi. 

    Pour l’économiste, qui reste catégorique, l’#Europe risque d’être confrontée à une longue période de stagnation. « Cela pourrait être évité par une meilleure utilisation des mesures de relance, par des dépenses d’infrastructure. Cela contribuerait à stimuler la croissance et la #dette par rapport au PIB, », a-t-il ajouté.

    #austérité

  • What is a Hacker?
    http://www.cs.berkeley.edu/~bh/hacker.html

    Brian Harvey, University of California, Berkeley, 1985

    In one sense it’s silly to argue about the "true’’ meaning of a word. A word means whatever people use it to mean. I am not the Academie Française; I can’t force Newsweek to use the word "#hacker'' according to my official definition.

    Still, understanding the etymological history of the word "hacker’’ may help in understanding the current social situation.

    The concept of hacking entered the computer culture at the Massachusetts Institute of Technology in the 1960s. Popular opinion at #MIT posited that there are two kinds of students, tools and hackers. A "tool’’ is someone who attends class regularly, is always to be found in the library when no class is meeting, and gets straight As. A "hacker’’ is the opposite: someone who never goes to class, who in fact sleeps all day, and who spends the night pursuing recreational activities rather than studying. There was thought to be no middle ground.

    What does this have to do with computers? Originally, nothing. But there are standards for success as a hacker, just as grades form a standard for success as a tool. The true hacker can’t just sit around all night; he must pursue some hobby with dedication and flair. It can be telephones, or railroads (model, real, or both), or science fiction fandom, or ham radio, or broadcast radio. It can be more than one of these. Or it can be computers. [In 1986, the word "hacker’’ is generally used among MIT students to refer not to computer hackers but to building hackers, people who explore roofs and tunnels where they’re not supposed to be.]

    A "computer hacker,’’ then, is someone who lives and breathes computers, who knows all about computers, who can get a computer to do anything. Equally important, though, is the hacker’s attitude. Computer programming must be a hobby, something done for fun, not out of a sense of duty or for the money. (It’s okay to make money, but that can’t be the reason for hacking.)

    A hacker is an aesthete.

  • Je ne comprends pas tout tout, mais ce que je comprends, ça craint...
    –-> un germanophone pourrait en dire plus (et plus précisément ?) —> @klaus ?
    Ils contrôlent qui, exactement, ces milliers de policiers ? Et il s’agirait de policiers italiens qui seraient envoyés dans toute l’Europe ? De quel droit) Ou alors s’agirait-il de collaborations ?
    –-> J’imagine ils contrôles les #personnes_en_situation_irrégulière (#sans-papiers), mais on en fera quoi après ? On mettra tous en prison ? #détention #détention_administrative

    Italien plant zweiwöchige Polizeioperation gegen Migranten in der gesamten EU

    Vom 16. bis 23. Oktober werden an Bahnhöfen, Autobahnen oder Flughäfen „Schwerpunktfahndungsmaßnahmen“ durchgeführt. Mehrere Tausend Polizisten sind im Einsatz.
    Die italienische Regierung bereitet eine großangelegte Polizeioperation für das gesamte Gebiet der Europäischen Union vor. Damit knüpft Italien an frühere, ähnliche Maßnahmen anderer Länder an. Auf diese Weise fahnden die Polizeibehörden an Verkehrsknotenpunkten nach Migranten ohne Aufenthaltserlaubnis. Solche „Gemeinsamen Polizeioperationen“ ("#Joint_Police_Operations") werden gewöhnlich von jeder der halbjährlich wechselnden EU-Präsidentschaften organisiert. Lediglich Griechenland hatte in seinem kürzlichen endenden EU-Vorsitz keine Operation durchgeführt.

    http://www.heise.de/tp/artikel/42/42375/1.html

    #police #migration #Europe #opération_policière

    cc @reka

    • Pour plus d’infos on peut rechercher les termes « MITRAS », « HERMES » et « PERKŪNAS » qui désignent des campagnes coordonnées dans le passé.

      L’italie prépare la campagne au nom de « MOS MAIORUM » qui se différencie de ses prédecesseurs par sa durée (2 semaines au lieu de 5 jours) et par l’utilisation de données produites en liant les informations de polices et douanes diverses de tous les pays participants, notamment des réseaux « AQUAPOL », « TISPOL » et « AIRPOL ». « FRONTEX » y participe aussi.

      L’article mentionne les efforts de la France et de l’Allemagne pour réintroduire les contrôle aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen.

      On peut considérer cette campagne comme une maneouvre qui prépare une approche européenne conjointe et permanente du contrôle des déplacements des personnes.

      #surveillance