« On te dit logements sociaux !" par la Gang du ghetto CACV - RAP - Montréal VIDEO - A découvrir.
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►https://www.youtube.com/watch?v=4Wec6x99m7g
Tannée des préjugés sur le logement social et la pauvreté, la #gang du Comité d’action des citoyennes et citoyens de Verdun(#Montréal) #CACV a décidé de faire son rap ! Le #printemps_Erable est toujours là .
Ce rap a été réalisé par le collectif des artistes activistes du CACV (Projet soutenu par #Engrenage_Noir), avec le chanteur-producteur #Dan_Parker Au Canada
VOCABULAIRE :
Condos : #Appartement dans un immeuble en #copropriété.
Origine : #Condominium, Souveraineté de deux ou de plusieurs puissances sur un même pays. Donc un pays ou un immeuble en co propriété.
(Wiktionnaire) : ▻http://fr.wiktionary.org/wiki/condominium
Tabarouette : Juron, sacre, version atténuée de tabarnak.
S’emploie pour donner une valeur péjorative au substantif qu’il accompagne.
Tabarnak ! _ Tabarnak, ce gars-là, c’est un chien sale. Il crotte sur le monde et le monde est content de le torcher. Pas vrai, Smith ?
- Oui, De Boss. » — (Pierre Corbeil, La Mort d’Auline Aquin, L’Aurore, Montréal, 1975)
(Wiktionnaire) : ▻http://fr.wiktionary.org/wiki/tabarnak
LES PAROLES
C’est triste d’habiter
Dans des logements délabrés
On veut pouvoir se loger
Sans se déshabiller.
Quand j’ai payé mon loyer au propriétaire
Il m’reste plus que la lumière dans le frigidaire
Sur l’aide sociale
On mange peu et mal
Pour payer le loyer
Faut encore se priver
Les loyers augmentent
Nos logements pourrissent
A Verdun, trop de logements
Sont poches en criss !
Travaux non réalisés, insalubrité
Conversion en condos, #explosion_des_loyers
Avec le marché immobilier privé
Les moins nantiEs s’font chasser de leur quartier
Logements à bas prix, moins de sans-abris
Logements à bas prix, mais pas des taudis !
Un toit sur la tête, c’est moins de maux de tête
Mais les #élus s’en moquent en tabarouette !
A quand des politiques qui agissent vraiment
Pour qu’existe enfin le droit au logement ?
REFRAIN
On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent
Quand on réclame de pouvoir dignement se loger
On nous dit : V’là des condos, allez donc acheter !
Mais une #hypothèque sans chèque, c’est un échec.
Subventions à l’achat, c’est toujours plus de dettes
Et puis par chez nous, qui c’est qu’tu veux qu’achète ?!
Nous, on est même pas capable d’acheter la poignée de porte !
Le condo 1er prix qui se construit dans le quartier
Y’a pas 15% des locataires qui peuvent s’le payer
Les condos vont pas nous loger, y a comme un malaise ...
C’est tu ta population qui te met mal à l’aise ?
A Verdun, on est des milliers sous le #seuil_de_pauvreté
Et plus d’un tiers des ménages payent trop cher de loyer
Pour nous la solution elle est pas dans le marché
C’est du logement social qu’ça nous prend pour loger
REFRAIN
On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent
Quand on parle logement social
Tu penses monde sale et malade mental
SacrifiéEs, mal-logéEs, tannéEs d’être ignoréEs
Pauvres, assistéEs sociaux, fatiguéEs d’être insultéEs
Quand tu nous traites de « sales », de « poires »
Tu t’vois-tu dans le miroir ?
Faqu’à #Verdun, pendant que les #condos,
Ça pousse partout comme des haricots
La construction des logements sociaux
C’est aussi lent qu’un escargot
Pour tous les mal-logéEs du quartier,
Il grand temps d’accélérer !
Pas moyen de vivre sur une liste d’attente
On est près d’un millier qui s’impatientent !
REFRAIN
On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
On te dit droit au logement !
Tu nous réponds droit à l’argent
Bienvenue sur nos terrains municipaux
Laissez moi donc vous faire le tour du proprio
Là vous avez la coop Rêve Bleu et Entre 2 Âges,
Et là, là et là, c’est du privé dans le voisinage
Mais quand on parle logements sociaux, y’en aurait déjà trop ?
Eille, ghetto de riches, ghetto de pauvres, c’est pas la même chanson
Alors arrête donc de nous prendre pour des dindons !
Et quand tu dis « #mixité_sociale », ça veut dire qu’on est tous égal ?
Riches et pauvres dans le même bateau ?
On l’saurait si c’était si beau !
Là où y’a pas de logement social
Ce sont toujours les pauvres qui se retrouvent en cale !
Sur notre terrain, pas de place aux condos
Ça nous prend des logements sociaux !
Sur Gaétan Laberge, faut que ce soit bien clair
C’est zone libre de #spéculation_immobilière !
REFRAIN
On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent
Tu nous dis « C’est le capitalisme, laisse faire ! »
Mais face à ton inaction, c’est toujours plus de misère
Ton marché privé ne loge pas les moins nanties
Ton marché privé ne loge pas plus les familles
Arrêtez donc de nous niaiser
Vous auriez assez de #budget pour loger
Les #handicapéEs, les personnes âgées
Les moins aiséEs et les non logéEs
L’argent est là, suffirait d’aller le chercher
Avec le capital des #banques à taxer
Nous, appauvriEs, demandons notre part du gâteau !
La #démocratie réclame le partage du magot
Entre vous, c’est les cadeaux.
Mais nous, on y laisse notre peau !
Répartition des capitaux !
Un pour tous
Tous pour Verdun !
Et Verdun pour toutes et tous !
*
REFRAIN
On te dit #logements_sociaux ! tu nous dis pas de #ghetto
On dit lutte à la #pauvreté ! Tu nous réponds #mixité
On te dit #droit_au_logement ! Tu nous réponds #droit_à_l’argent
On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent
Source : ▻http://www.campuslille.com/index.php/entry/on-te-dit-logements-sociaux-par-la-gang-du-ghetto-cacv-rap-montreal
La vidéo suivante, demain
Logement social parisien : gabegie et usine à gaz à tous les étages | Contrepoints, Nathalie Nafy et h16
▻http://www.contrepoints.org/2015/12/16/232962-logement-social-parisien-gabegie-et-usine-a-gaz-a-tous-les-etag
Depuis des années, le discours est le même : Paris perdrait ses #pauvres et ses #classes_moyennes à cause de propriétaires trop méchants. Il faut donc protéger les #locataires de leurs griffes, ce que s’emploie ensuite à faire le législateur en pondant loi absurde sur loi absurde, quitte à corriger ensuite ses nombreuses erreurs… par d’autres lois. Et comme les autres, sœur Anne, bourgmestre parisienne, est partie en croisade à coup de lois.
La dernière invention de la #Mairie_de_Paris, le dispositif « #multiloc’ » en est l’illustration la plus absurde puisqu’on prétend ainsi ramener les classes moyennes intramuros en payant les propriétaires pour qu’ils leur louent leurs logements. Et dans le même temps, la mairie a aussi lancé une politique de récupération/expropriation des chambres de bonne inoccupées, au prétexte qu’un million de mètres carrés seraient inutilisés dans les beaux quartiers.
Toute l’idée derrière ces bricolages législatifs est de pousser à la #mixité_sociale puis de se féliciter bruyamment des dispositifs permettant soi-disant d’y arriver. Sur le site du parti socialiste on se glorifie ainsi qu’un immeuble social de 51 logements ait vu le jour près de la place Vendôme (1er arrondissement) et des Champs-Élysées (8ème). On apprend aussi qu’avenue de La Motte-Piquet au cœur du 7ème arrondissement, la Mairie de Paris a racheté un immeuble à 18.000 euros du m2 afin de faire vingt logements sociaux dont certains avec terrasses et balcons. Il sera possible pour une famille d’obtenir un logement de 89m2 avec vue somptueuse sur la tour Eiffel pour 900 euros par mois, charges comprises.
Maintenant, le contribuable parisien tiquera peut-être un peu sur le fait de loger quelques familles seulement, sous prétexte de mixité, en pleine crise du #logement et à un tel prix. Par extension, il pourra calculer ce qui lui en coûtera au final lorsque la mairie sera parvenue aux 30% de logements sociaux fixée par la loi SRU, et bien se rappeler ce que scande le communiste [P"c"F] Ian Brossat, adjoint chargé du logement, qui martèle obstinément que « Les #logements_sociaux ne doivent pas être cantonnés dans le nord-est de Paris, nous devons faire de la mixité sociale partout ».
Encore que la notion de mixité sociale à Paris fait parfois doucement sourire.
Prenez le dispositif multiloc’, ou celui de réappropriation des chambres de bonne : normalement à destination des « classes moyennes », les petites lignes d’explication dévoilent une version très socialiste de ces dernières. Avec des revenus inférieurs aux plafonds du logement intermédiaire (41 000 euros pour une personne, 62 000 euros pour deux et 90 000 euros pour quatre), on comprend aisément qu’avec l’impératif de gagner trois fois le montant du loyer, ne seront retenus que les locataires les plus aisés et non les plus modestes.
Quant aux HLM, leur mode d’occupation est très révélateur.
En 2010 un article de la Tribune nous apprend que
« (…) dans Paris, 31,4 % des locataires du parc locatif social parisien comptaient à la fin 2007 parmi les 30 % des ménages les plus #riches de France »
Décidément, le social se niche vraiment à des endroits insoupçonnables. Mieux encore, si l’on s’amuse à lister des politiciens ou des hauts fonctionnaires qui occupent de tels logements, indépendamment de leur tendance politique, on obtient une énumération pléthorique, étayée par des scandales réguliers, que ce soit avec la gauche, avec la droite ou même le centre, personne n’est épargné.
Un article du Monde de décembre 2013 commençait même un début de liste d’élus parisiens, toutes tendances confondues, en HLM et indiquait que les politiciens concernés « (…) invoquent en général la « précarité » de leur statut et leurs difficultés à se loger dans le privé de ce fait », ce qui ne fera sourire qu’au lendemain d’élections charnières, et encore.
Il faut s’y résoudre, les chiffres sur l’occupation des logements HLM en région parisienne montrent un curieux paradoxe : en 2011 par exemple, 47% des locataires HLM ont des revenus supérieurs d’au moins 60% au plafond de ressources , alors que dans le parc privé, 36% des locataires ont des revenus inférieurs à ce plafond. En 2009, un des locataires HLM avait même déclaré 256.000 euros de revenus. Ces chiffres sont connus, et même commentés dans un rapport de la Cour des comptes d’avril 2015 qui y souligne que « les bailleurs franciliens ont tendance, pour équilibrer leurs opérations, à privilégier les logements du type prêt locatif social (#PLS), assortis des niveaux de loyers les plus élevés, au détriment des logements de types #PLAI et prêt locatif à usage social, accessibles aux plus modestes. »
Ce n’est pas tout. Ce même rapport précise ainsi que « les subventions et les efforts se sont concentrés dans les zones où le coût de construction est le plus élevé et le foncier le plus rare. Ces contraintes ont souvent conduit à acquérir et conventionner des logements existants pour leur donner un statut social, sans accroissement de l’offre globale, ni modification du peuplement quand les immeubles étaient occupés. On observe en outre une part importante de petits logements au détriment des logements familiaux, car ils sont comptabilisés de la même manière dans les statistiques. »
#Ville_de_Paris À #parti_de_notables, politique de la #rente
Molenbeek, un nid de terroristes ? Ce quartier de Bruxelles est le lieu d’une belle alternative
▻http://www.reporterre.net/Molenbeek-un-nid-de-terroristes-Ce-quartier-de-Bruxelles-est-le-lieu-d-u
Molenbeek, près de Bruxelles, est présenté comme un repaire de terroristes. Comme toujours, la réalité n’est pas si simple. Car dans ce grand quartier de Bruxelles, une initiative de parc urbain autogéré est devenue un exemple extraordinaire de mixité et de tolérance.
A Molenbeek, dans la spirale de la misère et de l’islam radical
« Molenbeekistan », « nid de djihadistes ». Depuis les attentats de Paris, Molenbeek, commune de Bruxelles, est sous les feux de l’actualité, considérée comme la plateforme du terrorisme européen. Plongée dans ce quartier qui a sombré et où l’Arabie saoudite a massivement financé l’émergence d’un islam wahhabite.
▻http://www.mediapart.fr/journal/international/201115/molenbeek-dans-la-spirale-de-la-misere-et-de-lislam-radical?onglet=full
De notre envoyée spéciale à Molenbeek-Saint-Jean (Bruxelles, Belgique). Quand elle a appris que deux des fils Abdeslam étaient impliqués dans les tueries de Paris – l’un, Brahim, s’est fait sauter devant un bar du XIe arrondissement « comme s’il était à Kaboul » et l’autre, Salah, est en cavale –, Souad s’est effondrée en larmes et en prières. Elle « sentait que le malheur se rapprochait encore une fois du quartier ». Déjà, l’été dernier, pendant les vacances dans le village natal, dans le nord du Maroc, elle avait demandé à son mari, un retraité de la Stib, la RATP bruxelloise, de convaincre les enfants de rester au pays. « Au Maroc, c’est une dictature mais je préfère la dictature à l’anarchie, là-bas les policiers font peur, nos petits-enfants seront biens tenus. Pas comme à Molenbeek où tout est permis et les gosses à la rue nuit et jour. »
Souad était déjà « traumatisée, dépassée » par l’histoire de la famille N. Ces lointains cousins, immigrés en Belgique comme eux, avaient organisé une « talba », une récitation du Coran, pour un de leurs gamins qui s’était radicalisé sans que personne s’en aperçoive et qui avait rejoint la Syrie, cédant à « l’appel du Cham » de Daech. Il était mort quelques mois plus tard, « shuhada », « martyr », selon un bref message de l’organisation qui avait plongé la mère dans la folie et le père dans la dépression. Souad, la soixantaine, voyait souvent les femmes de cette famille autour d’un thé à la menthe pour passer les après-midi « mais depuis cette tragédie, elles ne fréquentent plus personne, le djihad est un sujet tabou, les familles ont honte, comme si Satan les avait frappées ».
Ce mercredi, dans son salon oriental, sous une photo de La Mecque où elle est allée en pèlerinage, Souad se demande « quelle drogue on donne à nos enfants pour qu’ils deviennent des monstres », un chapelet à la main. Elle raconte qu’elle ne sort plus de peur d’être harcelée par les journalistes « qui nous prennent pour des animaux » et pleure les victimes de Paris, « les musulmans d’Europe qui vont être encore plus stigmatisés » mais aussi « l’enfer que doit vivre la mère Abdeslam ». « Ici, c’est un village, on se connaît tous », dit-elle, scotchée sur Maghreb TV, une télé belge communautaire qui diffuse en arabe et qui a dépêché ses caméras sur la place communale de Molenbeek.
Le quartier est l’un des poumons de la ville, à quelques mètres du métro Comte de Flandre et à moins d’un quart d’heure à pied de la Grand-Place de Bruxelles, épicentre touristique de la capitale européenne. S’y tient tous les jeudis un marché « qui donne l’impression d’être à Tanger », dit un commerçant. Il se présente comme « un des rares Blancs » à tenir encore un commerce dans ce qui a muté, au fil des décennies, en « un laboratoire de ville à 90 % musulmane », « un ghetto ethnique ». « Maroc-enbeek », 97 000 habitants sur six kilomètres carrés : plus de la moitié sont des immigrés marocains ou descendants, concentrés dans la partie basse de la ville, le triangle « Comte de Flandre-Étangs noirs-Ribaucourt ».
Décrochage scolaire, chômage (jusqu’à 60 % chez les jeunes dans les quartiers est), discriminations de l’école à l’embauche, familles nombreuses sans revenus du travail entassées dans des logements minuscules dont un quart ne possède pas encore le confort minimal (W.-C., douche), trafic de cannabis importé par des Rifains, banditisme… Molenbeek, « Petit Manchester » ouvrier florissant dans les années 1960, a été foudroyé par la désindustrialisation. Le quartier est devenu, un demi-siècle après le premier accord bilatéral de recrutement de main-d’œuvre entre la Belgique et le Maroc (puis avec la Turquie), l’emblème du croissant pauvre et délinquant de Bruxelles qui tourne autour du canal. Tous les indicateurs sociaux sont au rouge, à quelques kilomètres du rond-point Schuman et des institutions européennes.
Depuis samedi, les médias du monde entier cherchent à comprendre comment cette commune, que le ministre de l’intérieur belge Jambon, de la très droitière N-VA, veut « nettoyer » (et Zemmour « bombarder »), s’est muée en « nid à djihadistes ». Ils occupent la place communale avec leurs fourgons satellites, enchaînent les duplex, vont et viennent du dôme de la « maison communale » (la mairie) accolée au commissariat de police, au numéro 30, à l’autre bout de la place, une petite maison de trois étages au-dessus d’un Pakistanais qui vend des tissus orientaux. C’est ici, dans un logement social, que vit la famille Abdeslam, sous pression médiatique maximale.
Lundi, en fin d’après-midi, sur le pas de la porte de l’immeuble, Mohamed, frère aîné des deux terroristes présumés, employé au service « population » de la commune depuis dix ans, s’est exprimé sous les flashs après une arrestation musclée et plusieurs heures de garde à vue : « J’étais accusé d’acte terroristes (…) mais en aucun cas je n’ai été lié de près ou de loin à une intervention à Paris. (…) Les gens de la commune savent de quoi je suis capable et de quoi je ne suis pas capable. Je n’ai jamais eu d’ennuis avec la justice. J’avais un alibi. » « Momo », comme l’appellent ses collègues, assure n’avoir « rien remarqué » chez ses frères. Comme tous ceux qui connaissaient Salah et Brahim Abdeslam.
« Bienvenue à Hollywood, la plus grande fabrique de films »
« Pas inconnus de la justice, les deux frères avaient commis des délits de droit commun mais ils appartiennent à une famille modérée, ouverte, originaire de Tanger, au Maroc, qui n’avait jamais fait parler d’elle sur le plan religieux », dit un travailleur social sous couvert d’anonymat. « Je les connais depuis qu’ils sont petits et je ne les ai jamais vus à la mosquée », renchérit Jamal Habbachich, à la tête d’un comité consultatif qui fédère seize mosquées de Molenbeek. Abdel, 26 ans, qui alterne périodes de chômage et d’intérim, passait ses journées et ses soirées aux « Béguines », le café qui appartenait à Brahim Abdeslam et que gérait Salah. C’était un bar d’hommes dans cette ville où les femmes sont pour la plupart voilées et où « tu n’en verras jamais une dans un bar, ni dans la rue le soir sauf si elle sort d’un mariage », dit Abdel.
Le café a été fermé le 5 novembre par les autorités, pour « consommation de substances hallucinogènes prohibées » après une descente de police en août. On y menait une vie de bamboche, fumait du shit, buvait un verre de thé à la menthe ou des Jupiler (bière belge), en jouant aux dés et en regardant les matchs de foot. « C’était tout sauf des radicaux qui voient la vie en "haram" (illicite) ou en "halal" (licite). Ils ne faisaient pas la prière à ma connaissance. Leur "trip", c’était les filles, les discothèques, la fête », raconte Abdel.
Abdel ne croit « pas du tout » ce qui tourne en boucle sur les chaînes d’information, sur les fils Abdeslam et le cerveau présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, Molenbeekois bien connu, mort dans l’assaut lancé ce mercredi dans un appartement à Saint-Denis. « C’est des montages. Comment on peut tenir un coffee-shop et se faire sauter quinze jours après ? Comment on peut être Abaaoud l’homme le plus recherché du monde planqué en Syrie et revenir à Paris incognito en passant les frontières dans un contexte ultra-sécuritaire même en empruntant la route des réfugiés syriens ? », dit le jeune homme en prenant à témoin ses copains.
Tous lisent là « encore un complot de la Grande Puissance, l’Amérique, la France pour salir les musulmans ». « Si j’envoie par SMS à mon répertoire la question, "croyez-vous aux événements dont les médias nous matraquent depuis vendredi", 95 % va me répondre "Non" », assure sans ciller Samir, 28 ans et déjà dix de chômage. Ils ne sont pas allés ce mercredi au rassemblement sur la place communale en mémoire des victimes de Paris où 2 500 personnes, dont le frère Abdeslam depuis un balcon, se sont recueillies, allumant des bougies, des lumières contre les ténèbres.
Karim, qui a quitté l’école à 16 ans et vit de « petits deals », ne se sent « pas concerné » : « On n’était pas "Charlie" en janvier parce qu’on ne peut pas rire de tout et se moquer de la religion, du prophète comme il le faisait. On ne va pas être "Paris" en novembre. Il y a eu des morts, O.K., qu’ils reposent en paix, mais on ne croit pas au "terrorisme", c’est une invention de l’Occident. Chaque fois, qu’il y a "un attentat" ou "une tentative", cela passe toujours comme par hasard par Molenbeek et les quartiers où il y a des musulmans concentrés. C’est la seule fois de l’année où on parle de nous dans les journaux, jamais pour parler du racisme, du chômage, de la misère, des violences policières que nous subissons avec nos parents. Du jour au lendemain, on découvre qu’untel avec qui on était à l’école, jouait au foot, à la boxe, est devenu un bourreau et pose avec une kalach sur Facebook au milieu de cadavres. Mais que fait la police alors si nous sommes un foyer du djihadisme mondial depuis tant d’années ? »
Devant l’un des deux derniers établissements scolaires de Bruxelles qui accepte le port du foulard (tous deux à Molenbeek), des jeunes filles, voilées ou cheveux lâchés, sortent de cours, oscillant entre « c’est faux, c’est un complot », « c’est vrai, c’est bien fait pour la France qui bombarde la Syrie ». À « Molen », nombre d’habitants rencontrés, dont beaucoup de jeunes, refusent de croire que la ville est un foyer de l’islam radical européen, une base arrière des cellules djihadistes notamment françaises. Les théories du complot circulent à la vitesse du « téléphone arabe », révélant l’étendue de la fracture entre la population de ces quartiers bannis et le reste de la société.
Depuis l’offensive médiatique, « la parano » a gagné les habitants qui voient « des agents extérieurs », « des espions au service du roi du Maroc », « des flics belges déguisés » partout, jusque dans les rangs des journalistes. « Bienvenue à Hollywood, la plus grande fabrique de films. Moi, je vole mais je ne suis pas un terroriste, je suis incapable de tuer une mouche », rigole un sans-papiers algérien. Tout de contrefaçon vêtu – jeans, blouson en cuir, montre, besace –, il fume un joint sur la chaussée de Gand, le grand axe de drague et commerçant de la ville, essentiellement des boutiques « ethniques » à bas prix, boucheries et snack halal, magasins de meubles, vaisselle et gadgets orientaux, vêtements islamiques, « jilbabs » et « kamis » sombres, « made in China »...
« Molenbeek est en train de payer des décennies de harcèlement religieux »
Pourtant, la réalité est là, impressionnante. Quand ils ne sont pas des enfants du cru, les islamistes radicaux se forment, se cachent, se lèvent derrière les murs, les caves et les garages des petites maisons en briques rouges de Molenbeek. Malgré le durcissement de la législation antiterroriste belge, le démantèlement de filières de recrutement depuis les années 1990, les chemins du terrorisme ne cessent de mener à cette commune parmi les plus pauvres de Belgique, lui valant le retour du surnom « Molenbeekistan ».
« La religion poussée à l’extrême par les obscurantistes est devenue l’occupation principale des chômeurs qui n’ont plus que le choix entre le trafic de drogue ou le djihad. Tu n’as pas de travail ? Fais la prière cinq fois par jour et attends l’appel de l’imam au café en fumant un joint. Tu n’es pas marié, tu es frustré sexuellement, socialement ? On va te donner 70 vierges si tu te fais sauter », soupire un commerçant musulman qui aimerait bien « un peu de diversité, de Blancs ».
Aujourd’hui, ce sont Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam, le Français Bilal Hadfi qui s’est fait exploser devant le Stade de France et qui vivait à Bruxelles… qui font la une des journaux. Hier, et la liste n’est pas exhaustive, c’était Hassan el-Haski, l’un des cerveaux des attentats de Madrid de 2004 (191 morts, 1 800 blessés) ; Mehdi Nemmouche, l’auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles en mai 2014, originaire de Roubaix ; Ayoub el-Khazzani, qui a raté l’attaque du Thalys Bruxelles-Paris en août dernier ou encore des protagonistes de « la cellule de Verviers » démantelée lors d’un assaut policier mortel au lendemain des attentats de Charlie-Hebdo, de Montrouge et de l’HyperCacher en janvier.
C’était aussi les prédicateurs Jean-Louis Denis dit le Soumis, Fouad Belkacem aujourd’hui derrière les barreaux (il a pris douze ans en février). Ce dernier, à la tête de Sharia4Belgium, prônait le djihad armé entre Anvers et Bruxelles. En 2012, une quinzaine de membres de son groupuscule salafiste ont provoqué des émeutes avec la police de Molenbeek en réaction au contrôle d’identité d’une femme en niqab dans le tram (cette dernière s’était rebellée et avait cassé le nez d’une policière).
« La ville est pour eux un arrondissement de Paris comme Anvers, une annexe des Pays-Bas. Ils peuvent s’y procurer facilement des armes, des faux papiers grâces aux filières criminelles, se planquer grâce à la densité de logements et se fondre dans la population de type arabo-musulmane », analyse l’anthropologue et militant associatif Johan Leman. Il a suivi toutes les mutations de la commune, de l’arrivée des premières générations d’immigrés venus travailler dans les mines, creuser le métro bruxellois aux premières radicalisations de leurs enfants nés sur le sol belge. C’est ici aussi que les Tunisiens Dahmane Abd el-Sattar et Bouraoui el-Ouaer ont fomenté l’assassinat du commandant afghan Massoud tué deux jours avant le 11 septembre 2001 sur ordre de Ben Laden.
El-Sattar était l’époux de Malika el-Aroud, « la veuve noire », muse du djihadisme belge, deux fois femme de martyrs (elle s’est remariée avec Moez Garsallaoui, un Belgo-Tunisien tué par un drone au Pakistan en 2012). Fille d’ouvrier marocain, condamnée en 2008 à huit ans de prison et désormais sous le coup d’une procédure de déchéance de nationalité, elle avait envoyé vers l’Afghanistan des dizaines de jeunes.
Le Franco-Syrien Bassam Ayachi, « cheikh » sulfureux, doyen des terroristes belges en Syrie où il est retourné en 2013, avait présidé à l’époque son mariage religieux avec el-Sattar. Il a dirigé pendant vingt ans, avec son fils (mort en Syrie en 2013), le Centre islamique belge (CIB) de Molenbeek. Un sanctuaire du salafisme radical, démantelé seulement en 2012 par la justice, qui a envoyé de nombreux combattants vers l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie.
« Molenbeek est en train de payer des décennies de harcèlement religieux et de laxisme politique. On a laissé des fous de Dieu, des salafistes et des Frères musulmans, payés par le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Maroc, semer le malheur, la pagaille, le foulard. Ils ont fait de l’islam des sectes qui imposent un Coran de la terreur, sur des individus fragiles, ignorants, des gamins qui ont décroché du système scolaire dont les parents sont analphabètes, qui ne parlent ni l’arabe ni la langue des imams. » Rue Ribaucourt, le gérant de la librairie El-Itra (l’être originel en arabe) fulmine dans son local désert en lisant Grabovoï, « un grand penseur russe qui peut sortir nos consciences de la déchéance ». Sans concession, le libraire, « un musulman laïque », met « dans la même poubelle » le terroriste Bassam Ayachi et l’islamologue Tariq Ramadan qui tient régulièrement conférence dans la ville.
Trois anciens, barbes longues et fournies, anoraks sur djellabas jusqu’aux genoux, passent devant sa vitrine : « Il y a trente ans, ils buvaient de l’alcool, fumaient, mais on leur a lavé le cerveau, les voilà singes. » Pas un client depuis samedi dans sa boutique, « que des journalistes qui ne connaissent rien à l’islam ». « À ce rythme, je vais fermer. Je tiens la seule vraie librairie de la ville qui propose du sacré et du profane face aux innombrables librairies coraniques, toutes affiliées à un groupuscule, salafistes, frères musulmans », râle le commerçant. Il raconte qu’un jour de campagne électorale, « un politicien » est rentré dans sa librairie : « Il m’a demandé ce que je voulais. Je lui ai dit : ferme les mosquées et je voterai pour toi. Il m’a pris pour un fou musulman et il a tourné les talons. Mais il est là le grand problème de Molenbeek. »
« Un week-end comme celui-ci flingue tout le boulot des travailleurs sociaux »
La ville compte officiellement 24 mosquées, organisées par pays, dont quatre seulement sont reconnues par la région de Bruxelles-Capitale (les imams y sont payés par les autorités). Elle compte aussi des dizaines de lieux de cultes ou associations privés, dans les anciennes maisons ouvrières, que personne ne sait vraiment chiffrer ni surveiller. Seize des 24 mosquées sont contrôlées par un conseil consultatif (onze sont arabophones, deux pakistanaises, une africaine, une turque, une bosniaque).
Jamal Habbachich, 59 ans, un Belge originaire du sud marocain, est à la tête de ce conseil. Il donne rendez-vous dans la mosquée Attadamoune, 500 fidèles le vendredi, près des Étangs noirs, et appelle « la communauté à se remettre en question » : « Nous sommes à l’image de la Belgique, divisés, communautarisés dans nos mosquées. Chacun son pays, sa tribu, ses mentalités. Le Maghreb, c’est l’anarchie totale à l’inverse de la Turquie ou le Pakistan qui sont très structurés. Aucun de leurs jeunes ne part au djihad contrairement à nos fils du nord du Maroc et d’Afrique du Nord qu’on retrouve dans tous les dossiers de terrorisme avec les convertis. »
Pour lui, « le mal vient des monarchies du Golfe, l’Arabie saoudite en tête, qui versent leurs pétrodollars sur l’Occident et imposent dans nos quartiers des courants dangereux et une lecture très rigoriste et binaire de l’islam, "halal", "haram", sans nuances de gris. Chez les Marocains, c’est très fort et c’est un terreau fertile pour les recruteurs radicaux qui veulent décerveler nos jeunes ». Ce jeudi, dans les médias, Rachid Madrane, ministre PS de l’aide à la jeunesse à la Fédération Wallonie-Bruxelles, a reconnu « le péché originel » : « On a confié les clés de l’islam en 1973 à l’Arabie saoudite pour s’assurer un approvisionnement énergétique (…) Le résultat, c’est que la pratique de l’islam apaisé qui était celle des personnes qu’on a fait venir du Maroc a été infiltrée par du wahhabisme, du salafisme. »
Le Royaume belge découvre ainsi qu’il a trop longtemps fermé les yeux sur l’emprise wahhabite. La Grande Mosquée du Cinquantenaire, à Bruxelles, financée dans les années soixante par la Ligue islamique mondiale, une ONG musulmane au service du régime saoudien, est emblématique de cette liaison dangereuse. Rachid Madrane souhaite plus d’imams formés en Belgique, qui prêchent en français, en néerlandais, plus d’arabophones dans les services de renseignements.
« Les mosquées sont moins problématiques qu’internet. Cela l’était il y a encore dix ans mais aujourd’hui, elles sont surveillées. Les islamistes le savent et opèrent à l’extérieur, en privé, sur internet. On voit peu de jeunes dans nos mosquées faute d’imams qui savent répondre en phase avec leurs préoccupations », constate Jamal Habbachich.
Professeur de religion musulmane dans des établissements professionnels du réseau officiel (les Belges ont une définition de la laïcité radicalement différente des Français), Jamal Habbachich a toutes les peines du monde à convaincre des gamins déboussolés par les prédicateurs du Web. « L’autre jour, une élève de cinquième m’a demandé si j’étais d’accord avec l’imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, la nouvelle coqueluche des jeunes, pour dire que les faux ongles, c’était "haram". J’ai passé quarante minutes à lui expliquer qu’il n’y avait rien de mal à se rajouter une couche d’ongles ! Les discours de ce type me font peur. J’ai passé deux semaines aussi à rappeler à un ado qui étaient les femmes de Mahomet, Aicha, guerrière, cavalière, infirmière, etc. Il me disait que suivant les préceptes d’un cheikh égyptien sur Youtube, sa femme ne travaillerait jamais. Il m’a soutenu que les femmes ne doivent sortir que trois fois : du ventre de leur mère, du joug parental au joug marital, puis du foyer au cimetière. »
Dans son bureau à la commune, sous une affiche de lutte contre les contrôles au faciès, l’écolo Sarah Turine, échevine (adjointe) déléguée à la jeunesse, à la cohésion sociale et au dialogue interculturel, islamologue de formation, partage les mêmes craintes et la même analyse : « La logique manichéenne wahhabite a causé beaucoup de dégâts à Molenbeek. Après les attentats du 11-Septembre et la première vague d’islamophobie, les jeunes de la deuxième et troisième génération, ne se sentant pas reconnus comme des Belges à part entière, surtout les garçons, ont hissé en étendard leur identité musulmane. On prend en peine figure aujourd’hui les conséquences du repli religieux qu’on a laissé s’installer en achetant la paix sociale. »
Depuis samedi, les politiques se renvoient les responsabilités, notamment les bourgmestres Philippe Moureaux, le baron socialiste qui a régné pendant plus de 20 ans sur la commune, et la nouvelle bourgmestre de droite Françoise Schepmans (Mouvement réformateur) qui a raflé la commune en 2012, grâce à une coalition mêlant son parti, le centre-droit (CDH) et les écolos.
Le premier aurait laissé « Marrakech devenir Peshawar », la seconde « n’aurait rien fait »… Sarah Turine ne veut pas « rentrer dans la polémique ». Quand elle a appris les fusillades de Paris, elle s’est dit « pourvu qu’il n’y ait pas de lien avec Molenbeek » : « Un week-end comme celui-ci flingue tout le boulot des travailleurs sociaux et va stigmatiser un peu plus les habitants de Molenbeek, des musulmans normaux, pacifistes qui encaissent déjà beaucoup d’injustices. » Elle rappelle que sur les cinq communes de la zone de police de Bruxelles-ouest, dont Molenbeek, une cinquantaine de jeunes ont rejoint des milices en Syrie depuis le début du conflit. Une cinquantaine sur des dizaines de milliers de jeunes qui essaient de s’en sortir.
« Les journalistes ne parlent jamais des énergies dingues que dégage cette ville »
« On surmédiatise un épiphénomène, certes d’une extrême violence et barbarie. À l’échelle belge, les djihadistes, c’est 500 personnes sur près de 600 000 musulmans. Les taux de chômage, de décrochage scolaire sont beaucoup plus affolants », appuie Corinne Torrekens, chercheuse à l’Université Libre de Bruxelles, spécialiste de la radicalisation. « Les journalistes ne viennent que lorsqu’il y a un attentat ou un gros tournage de film. Jamais ils ne parlent des énergies dingues que dégage cette ville, de son terreau associatif, artistique », s’indigne le comédien Ben Hamidou.
Enfant de Molenbeek, « ma mère adoptive », dit ce natif d’Oran en Algérie, Ben Hamidou monte depuis quinze ans des pièces de théâtre, seul en scène ou avec des gens du quartier. Il joue dans Djihad, la pièce d’Ismael Saïdi qui tourne depuis 2014, tragi-comédie retraçant l’odyssée en Syrie de trois paumés de Molenbeek que l’oisiveté et la quête identitaire conduisent à la guerre sainte. Déclarée d’intérêt public au lendemain des attentats de Charlie-Hebdo par la ministre de la culture et de l’enseignement de Bruxelles, cette pièce est devenue un outil pédagogique dans les écoles des ghettos de riches et pauvres pour appréhender et dépassionner la folie du monde.
« Les médias sont en train de faire de Molenbeek une zone plus terrible que les banlieues de Paris, où vous envoyez des CRS plutôt que d’y faire de bonnes écoles, quand nous, c’est une ville à taille humaine dans le centre-ville où il y a tout de même de l’investissement », déplore le professeur d’urbanisme Eric Corijn. On le retrouve dans « un endroit positif », la maison des cultures et de la cohésion sociale, théâtre d’initiatives et de diversités.
« La ville change lentement, ses extrémités se gentrifient, le vieux Molenbeek est en pleine revitalisation, des hôtels ouvrent, on voit des boutiques avec des mini-jupes en vitrine chaussée de Gand, impensable il y a cinq ans ! », martèle-t-il lors de ses visites guidées de la ville comme samedi devant une trentaine d’eurocrates qui n’avaient jamais passé le canal. Près de la maison des Abdeslam, sur la place communale, une brasserie doit ouvrir à l’angle : « Il faut que la commune se débrouille pour que ce soit un lieu hybride où on peut boire du thé à la menthe et du vin. » Déghettoïser. Décommunautariser. « Faire ville ensemble. » C’est l’un des plus grands défis de Molenbeek, coupé en deux, le haut de la ville, bourgeois, branché, blanc, et le bas, populaire, misérable, arabo-musulman.
« Cela va être difficile. Le mal est fait, l’intégration a échoué. Même si on donnait du travail à tous les chômeurs et ratés du quartier, les familles resteront repliées sur leurs tribus, à se marier entre cousins, à décourager les filles de faire des études. Les politiques ont laissé se mettre en place un petit Maroc du nord avec des élus, des policiers, des profs… tous marocains qui fonctionnent pour certains comme au bled avec des bakchichs. Les rues sont sales, le cannabis est partout dans la ville, dans des cafés légaux et d’autres clandestins derrière des rideaux de fer. Les autorités ne font rien, laisse la drogue détruire nos enfants. » Mounir est « déprimé ». Il veut « déménager avec sa famille dans un quartier tranquille, mettre ses filles dans une école avec des Blancs, car ici, il n’y a pas de mélange et le niveau est très bas ». Il veut « se sentir en Belgique ».
À quelques rues de là, pas très loin de Ribaucourt, plaque tournante du trafic de drogue, un café aux vitres teintées. À l’intérieur, des habitués, des jeunes et des vieux, une odeur de shit, « cette odeur sans laquelle Molenbeek ne serait pas Molenbeek », dit Soufiane, deux télés, une branchée sur du football et l’autre sur de la “soul” aux clips suggestifs. Point de cendrier. On écrase ses joints au sol. Un sans-papiers algérien, qui tient le bar pour des Rifains, les patrons, balaie régulièrement les mégots. « C’est la technique pour rester propre si jamais la police faisait une descente », explique Soufiane. C’est son heure de détente après le travail, des missions d’intérim dans le BTP, « physiques ». Il y retrouve ses amis, originaires d’Oujda dans le nord marocain comme lui.
Soufiane s’était rêvé une vie meilleure, des études longues, hors de Molenbeek mais ado, on l’a contraint aux filières professionnelles. « Ici, le système nous tire vers le bas, l’exclusion commence à l’école. On n’a pas le droit d’avoir de l’ambition. On nous veut dans les usines comme nos pères sauf qu’elles n’existent plus. » Dans son quartier, « une femme est partie en Syrie avec les gosses rejoindre son frère ». Sans rien dire à son mari qui a trouvé la maison vide en rentrant du boulot. Vendredi, il priera à la mosquée « pour les victimes de Paris ». En se demandant si ses voisins de prière ne sont pas de Daech : « On devient parano et on ne sait plus quoi penser. »
De l’autre côté du canal, un commerce tenu par un Arménien qui visionne en boucle toujours les mêmes vidéos d’Abaaoud. Il dit que « tout ça, c’est la faute des politiques qui ont laissé les Arabes imposer leur culture à l’Europe » en sortant un tract de son tiroir. C’est la profession de foi du Vlaams Belang, le parti flamand d’extrême droite raciste et xénophobe. Dehors, un Syrien de Homs, passé par les Balkans, mendie quelques sous avec sa femme et leurs deux enfants. Ils ont peur d’être expulsés « à cause des terroristes »...
Merci @colporteur
alors :
Tous lisent là « encore un complot de la Grande Puissance, l’Amérique, la France pour salir les musulmans ». « Si j’envoie par SMS à mon répertoire la question, "croyez-vous aux événements dont les médias nous matraquent depuis vendredi", 95 % va me répondre "Non" », assure sans ciller Samir, 28 ans et déjà dix de chômage. Ils ne sont pas allés ce mercredi au rassemblement sur la place communale en mémoire des victimes de Paris où 2 500 personnes, dont le frère Abdeslam depuis un balcon, se sont recueillies, allumant des bougies, des lumières contre les ténèbres.
Karim, qui a quitté l’école à 16 ans et vit de « petits deals », ne se sent « pas concerné » : « On n’était pas "Charlie" en janvier parce qu’on ne peut pas rire de tout et se moquer de la religion, du prophète comme il le faisait. On ne va pas être "Paris" en novembre. Il y a eu des morts, O.K., qu’ils reposent en paix, mais on ne croit pas au "terrorisme", c’est une invention de l’Occident. Chaque fois, qu’il y a "un attentat" ou "une tentative", cela passe toujours comme par hasard par Molenbeek et les quartiers où il y a des musulmans concentrés. C’est la seule fois de l’année où on parle de nous dans les journaux, jamais pour parler du racisme, du chômage, de la misère, des violences policières que nous subissons avec nos parents. Du jour au lendemain, on découvre qu’untel avec qui on était à l’école, jouait au foot, à la boxe, est devenu un bourreau et pose avec une kalach sur Facebook au milieu de cadavres. Mais que fait la police alors si nous sommes un foyer du djihadisme mondial depuis tant d’années ? »
Ça c’est le discours majoritaire maroxellois. Je l’ai entendu en boucle depuis vendredi (dans la bouche d’hommes maroxellois de Molenbeek). Tu peux danser sur ta tête pour faire entendre un autre son de cloche, les complots ont la côte, c’est affolant, je suis effondrée, car même des personnes que je considère comme intelligentes versent dans ces raccourcis aveugles paranoïdes et victimaires. Les « rifains » sont tellement dans leur monde parfois, que, parfois, il ne reste plus rien qu’un pessimisme profond, car même si Molenbeek est plus complexe que les caricatures que l’on en fait, l’article de Mediapart est un des moins caricatural que j’ai lu jusqu’à présent.
Pauvres et « étrangers » à l’intérieur de leur propre ville
Avec les jeunes de Bruxelles enfermés dans leurs quartiers
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/BAILLY/16206
avec une carte de la population d’origine marocaine à (en 2005) que certes d’entre vous connaissent :)
Ouiiiii merci je l’ai écouté, super chouette !
Franchement ça devrait être inscrit comme discipline obligatoire à l’école, avant l’informatique, l’économie ou les langues étrangères ! J’ai découvert ça un peu tard (université) mais alors, qu’est-ce que c’est chouette !
#improvisation
Jamais pratiqué de mon côté, mais j’ai vu ce que c’est. Tu as de la chance de te sentir à l’aise là-dedans, car à mon avis c’est pas le cas pour tous les adultes. A travers le reportage j’ai beaucoup aimé entendre que cette activité permettait de créer de la mixité sociale chez les jeunes, et aussi qu’ils adoraient ça.
Une autre activité pourrait t’intéresser : le #clown.
J’en connais un, qui m’a expliqué ce que c’était et ce que ça lui avait apporté. Sinon y a aussi les « clowns activistes » que je trouve intéressant.
Faudrait que je regarde mieux ou ça se trouve, mais si ça t’intéresse il faudrait regarder du côté des vidéos de troupes d’impros au Quebec, c’est les champions du genre :)
Franchement, on se sent jamais « à l’aise » dans le théâtre d’impro, dans le sens où on a envie d’être partout sauf là avant chaque cours ou représentation. Mais ça passe pendant le jeu. Et c’est une sacrée leçon de vie, de devoir construire une histoire ensemble. Beaucoup de belles valeurs sont passées par l’impro, on en entend quelques unes énoncées par deux jeunes filles à un moment. Et si tu respectes pas tu es sanctionné par l’arbitre (en match). Du coup tu as un cadre contraignant pour apprendre à faire avec les autres. Entre autre :
– Écoute systématique des autres
– Pas de refus de jeu (tu ne peux pas dire non à une proposition, il faut rebondir dessus)
– Pas de rudesse (physique, verbale)
– Pas de cabotinage (connivence avec le public au détriment de l’histoire et des autres joueurs)
– Pas d’enlisement (il faut que l’histoire avance)
– Pas de truc pas clair
– Et les règles scénaristiques plus classique : ne pas tourner le dos au public, s’exprimer fort et clairement ...
Rah c’était chouette :)
Pour le clown y a des passerelles assez naturelles avec l’impro il me semble, mais c’est pas la même chose, et c’est aussi intéressant. Mais je ne m’y suis pas intéressé plus que ça à l’époque. Mais bon là je vis un peu dans un semi-désert rural pour les activités de ce genre... (disclaimer : ma femme me dit que j’abuse et que je véhicule et conforte des stéréotypes parce que j’ai oublié qu’il y a un atelier pas loin de chez nous)
Pour donner mon sentiment sur ce billet, vu comme ça, il a l’air léger, parler de choses amusantes, mais en fait c’est un sujet très très sérieux, dans l’absolu je dirai même !
Je ne sais plus si c’est dans ce reportage, qu’on parlait de la nécessité d’introduire le théatre d’impro à l’école.
Y aurait beaucoup à dire, mais personnellement, je pense qu’on devrait rendre obligatoire l’expression artistique, notamment « contraindre » les politicien de faire de l’expression artistique : que ce soit de la musique, du théâtre, ou autre. Pour qu’ils apprennent à s’écouter ET à écouter les autres. Et qu’ils apprenent à partager (des expériences) aussi par exemple.
Et de mon point de vue, l’expression artistique pratiquée par tous, pourrait aider la société dans son ensemble. C’est une question d’éducation.
Certains disent qu’on devrait tous pratiquer la méditation ; certes ; mais je rajouterais les disciplines artistiques.
Justement il me semble qu’au Québec l’impro est dans les écoles. Pour les politiques, il faudrait déjà que le système ne sélectionne pas ceux qui arrivent à se placer au détriment des autres (pour rebondir sur d’autres de tes articles ;) )
@nicolasm
J’ai répondu un peu à côté de ton commentaire, la dernière fois, mais c’était pour dire quelle était mon sentiment sur la place du #jeu dans la société. Et par extension du théâtre d’impro, je trouvais pertinent de parler du clown, et de ce genre d’expression artistique.
Dans ta ruralité, vu que tu as déjà une expérience, tu pourrais peut être initier au théâtre d’impro, ou lancer l’idée d’ateliers de ce genre... Histoire d’agrémenter un peu le « désert » par l’intermédiaire du jeu :)
A mon avis, l’expérimentation dans les écoles au eu lieu aussi en France, je l’avais déjà entendu à la radio. Et pour le Québec ça m’étonne pas.
Il serait bon de sortir de cette posture du sérieux du monde adulte.
Mixité, contrôle social et gentrification
►http://www.laviedesidees.fr/Mixite-controle-social-et-gentrification.html
La gentrification est souvent favorisée par des politiques publiques, au nom entre autres de la mixité sociale. Dans la recherche urbaine toutefois, ce type de discours fait l’objet de vives critiques.
Essais & débats
10月23日のツイート
▻http://twilog.org/ChikuwaQ/date-151023
Top story: CIA director John O Brennan’s emails published on Wikileaks | Daily … www.dailymail.co.uk/news/article-3…, see more tweetedtimes.com/ChikuwaQ?s=tnp posted at 09:26:45
RT @zapata_painter: “La pause, elle aussi, fait partie de la musique.” (Stefan Zweig) #artwork © Zapata ¡Z! #stencil #mixedmedia pic.twitter.com/3TL7gV74y2 posted at 09:21:38
RT @TATJANASL: Carol Bouquets and Angela Molina: the two Conchitas in ’That Obscure Object of Desire’ (19779 Luis #Buñuel pic.twitter.com/weU51hVdHj posted at 09:20:55
そら姐さんが悪いわ blog.goo.ne.jp/kuru0214/e/ffc… posted at 09:19:10
Papier is out! paper.li/ChikuwaQ/13277… Stories via @booksandideas @piEtonpArisien @Kinzeuro posted at 09:14:11
RT @mokkikunta: The Music Daily is out! paper.li/mokkikunta/mus… Stories via @DeathAndTaxes @amplifiedsteve @ChikuwaQ (...)
Mise à jour de :
►http://seenthis.net/messages/410458
Plusieurs articles abordent la question du vocabulaire. Faut-il les appeler migrants, réfugiés, sans-papiers, demandeurs d’asile, exilés...? Les avis sont partagés
Réfugiés ? Migrants ? Abrités ? Accueillis ? Apatrides ? Arabes ? Aventuriers ? Binationaux ? Capital humain ? Cerveaux en fuite ? Chercheurs de Paix ? Chercheurs de Refuge ? Circulants ? Clandestins ? Clandestins Non Identifiés ? Coupables ? Coupables de voyage ? Criminels ? Criminels Illégaux ? Crimmigrés ? Cueilleurs de Fraises ? Déboutés ? Demandeurs d’asile ? Demandeurs de refuge ? Déplacés ? Déplacés Internes ? Déplacés Poétiques ? Désespérés ? Diamants Noirs ? Dreamers ? Dublinés ? Égarés ? Éjectés ? Éjectés Volontaires ? Emigrants ? Envahisseurs ? Errants ? Esclaves ? Etrangers ? ESIs ? Exilés ? Exodants ? Exode de cerveau ? Expatriés ? Fugitifs ? Héros ? Illégaux ? Illégaux en Transit ? Illégalisés ? Immigrants ? Immigrés ? Immigrés choisis ? INADs ? Indésirables ? Infiltrés ? Intrus ? Invisibles ? Invités ? Irréguliers ? Marcheurs ? Main d’oeuvre ? Maintenus ? Messagers ? Migrants climatiques ? Migrants éco-climatiques ? Migrants économiques ? Migrants environnementaux ? Migrants Internationaux ? Migrants Rapatriés ? Migrants Revenus ? Migrants Secondaires ? Migrants Volatilisés ? Migrérrants ? Mijeurs ? Musulmans ? Naufragés ? Navetteurs ? Nouveaux Européens ? Persécutés ? Personnes en migration ? Population Migratoire ? Rapatriés ? Rapatriés en Bilan ? Réfugiés présumés ? Réfugiés aigus ? Réfugiés climatiques ? Réfugiés environnementaux ? Réfugiés Illégalisés ? Réfugiés Irréguliers ? Réfugiés Sans Papiers ? Réfugiés Travaillant ? Rejoignants ? Rescapés ? Retenus ? Retournés ? Revenus ? Sans Autorisation ? Sans Papiers ? Sans-Paps ? Sans Permission ? Sans Statut ? Survivants ? Terroristes ? Touristes ? Touristes Clandestins ? Transitants ? Transmigrants ? Travailleurs Itinérants ? Travailleurs Migrants ? Travailleurs Réfugiés ? Turcs ? Vacanciers ? Vent du Désert ? Victimes collatérales ? Vocation à Quitter le Territoire ? Voyageurs ? Êtres Humains ?
Et faut-il ajouter des guillemets à ces termes ?
ESI = Etrangers en Situation Irrégulière
INAD = étrangers non-admis sur le territoire français et interpellés à leur descente de l’avion
Mijeurs = mineurs déclarés majeurs par les autorités
Aussi : Mineurs Migrants ? Mineurs Migrants Non Accompagnés ? Mineurs Etrangers Non Accompagnés ? Mijeurs ? Migrants Mineurs Isolés ? Mineurs Isolés ? Mineurs Non Accompagnés ? et même Bébés Passeport ?
D’autres spécifiquement en anglais comme aspiring migrants, climate-movers, deportees, dreamers, ICE_detainee, illegalized refugees, returnable migrants, returnee migrants, returnees, returning migrants, undocumented refugees...
En italien : capsunari (cueilleurs de fraises)
Et d’autres mots encore plus spécifiques, comme Habesha qui désignent au Soudan ceux qui ne parlent pas arabe, donc les Abyssins, les Éthiopiens et les Érythréens, donc en fait les migrants...
Les Libyens appellent les migrants érythréens Dollars ou Euros selon qu’ils ont de la famille (supposée riche) en Europe ou en Amérique du Nord...
Et Libia, surnom donné aux nouveaux arrivants d’Erythrée par les Erythréens de la diaspora, installés depuis longtemps en Italie...
Refuweegee : réfugié bien intégré à Glasgow
Au Vénézuela, certains peuples autochtones n’ont pas de mot pour désigner un migrant, et ils les appellent donc des caminantes, c’est à dire des marcheurs...
#migrants #réfugiés #sans-papiers #demandeurs_d_asile #exilés #Syrie #Guerre #Tragédie #terminologie #vocabulaire #mots #asile #migrations #mineurs_non_accompagnés #recension
« Emigration illégale » : une notion à bannir
Claire Rodier, Libération, le 13 juin 2006
►http://www.migreurop.org/article922.html
L’archétype rêvé du réfugié
Karen Akoka, Plein droit, octobre 2011
►http://www.gisti.org/spip.php?article2441
Figures de l’Étranger : quelles représentations pour quelles politiques ?
GISTI, avril 2013
►http://www.gisti.org/publication_pres.php?id_article=3061
« Le réfugié est une notion fabriquée au gré des priorités politiques »
Carine Fouteau, Médiapart, le 12 juin 2013
►http://www.mediapart.fr/journal/france/120613/le-refugie-est-une-notion-fabriquee-au-gre-des-priorites-politiques
Le demandeur d’asile n’existe pas
Michael Pfeiffer, Vivre Ensemble, le 25 juin 2013
►http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/06/25/le-demandeur-dasile-nexiste-pas
Are they illegal or illegalized ?
Nicholas Keung, The Star, le 17 août 2013
►https://www.thestar.com/news/insight/2013/08/17/are_they_illegal_or_illegalized.html
La Cimade et les Portugais en France de 1957 à 1974 : une aide sous le signe des guerres coloniales
Victor Pereira, Presses universitaires de Paris Ouest, 2013
►http://books.openedition.org/pupo/2561
Immigrants illégaux, détections, murs de barbelés : le vocabulaire lamentable de FRONTEX commence à déteindre…
J.Caye, Forum Asile, le 22 mai 2014
►http://forumasile.org/2014/05/22/immigrants-illegaux-detections-murs-de-barbeles-le-vocabulaire-lamentabl
D’ « opposants » à « clandestins » : le parcours médiatique des personnes migrantes
Raphaël Rey et Sophie Malka, Vivre Ensemble, le 28 mai 2014
►http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/05/28/d-opposants-a-clandestins-le-parcours-mediatique-des-personnes-migrantes
« Les messagers », documentaire d’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura (2014).
►http://video.mediapart.fr/html5/videos/outputs/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers-854x480.mp4
Sans-papiers, sans clichés ! (ou comment écrire de manière éthique sur les migrants)
Café Babel, le 27 mars 2015
►http://www.cafebabel.fr/article/sans-papiers-sans-cliches-ou-comment-ecrire-de-maniere-ethique-sur-les-mig
Expatriation. Les Blancs sont des expats, les autres sont des immigrés !
Silicon Africa, le 29 mai 2015
►http://www.courrierinternational.com/article/expatriation-les-blancs-sont-des-expats-les-autres-sont-des-i
Le danger d’assimiler trafic de migrants et traite humaine
Natalia Paszkiewicz, Middle East Eye, le 4 juin 2015
►http://www.middleeasteye.net/node/44345
Réfugiés ou migrants : faut-il inventer un nouveau terme ?
IRIN, le 17 juin 2015
►http://www.irinnews.org/fr/report/101645/r%C3%A9fugi%C3%A9s-ou-migrants-faut-il-inventer-un-nouveau-terme
Is "Expat" the New White ?
Denis Colombi, Une Heure de Peine, le 30 juin 2015
►http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2015/06/is-expat-new-white.html
Réfugiés, intrusion, hotspots : le nouveau lexique des migrations
Carine Fouteau, Médiapart, le 10 août 2015
►http://www.mediapart.fr/journal/international/100815/refugies-intrusion-hotspots-le-nouveau-lexique-des-migrations?onglet=full
Europe. Ne les appelez plus des “migrants” !
Al-Jazira, le 25 août 2015
►http://www.courrierinternational.com/article/europe-ne-les-appelez-plus-des-migrants
« Migrant » ou « réfugié » : quelles différences ?
Alexandre Pouchard, Le Monde, le 25 août 2015
►http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/08/25/migrant-ou-refugie-quelles-differences_4736541_4355770.html
Le « migrant », nouveau visage de l’imaginaire français
Sylvia Zappi, Le Monde, le 26 août 2015
►http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/08/26/le-migrant-nouveau-visage-de-l-imaginaire-francais_4737104_1654200.html
« Migrants », « réfugiés » : sur le sujet sensible des migrations, le choix des mots n’est pas neutre
AFP, le 27 août 2015
►https://www.45enord.ca/2015/08/migrants-refugies-sur-le-sujet-sensible-des-migrations-le-choix-des-mots-nes
Quand doit-on parler de migrants, de réfugiés ou de demandeurs d’asile ?
IRIN, le 28 août 2015
►http://www.irinnews.org/fr/report/101928/quand-doit-on-parler-de-migrants-de-r%C3%A9fugi%C3%A9s-ou-de-demandeurs-d-
Le débat sur les termes "migrants" et "réfugiés" agite la presse
RTS, le 28 août 2015
►http://www.rts.ch/info/monde/7034671-le-debat-sur-les-termes-migrants-et-refugies-agite-la-presse.html
« Réfugiés » au lieu de « migrants » : une terminologie à revoir
J. Caye, Forum Asile, le 31 août 2015
►http://forumasile.org/2015/08/31/refugies-au-lieu-de-migrants-une-terminologie-a-revoir
Point de vue du HCR : « Réfugié » ou « migrant » ? Quel est le mot juste ?
UNHCR, le 31 août 2015
►http://www.unhcr.fr/55e45d87c.html
Migrants perdus en mer. Ce sont nos enfants
Aminata D. Traoré, Le Monde Diplomatique, Septembre 2015
►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/09/TRAORE/53710
Débat sémantique : une distraction dangereuse ?
Melissa Phillips, IRIN, le 1er septembre 2015
▻http://www.irinnews.org/fr/report/101940/d%C3%A9bat-s%C3%A9mantique-une-distraction-dangereuse
Ne dites plus « migrant »
Jean Quatremer, Libération, le 4 septembre 2015
►http://www.liberation.fr/monde/2015/09/04/ne-dites-plus-migrant_1375999
La distinction entre réfugiés et migrants économiques ne va pas de soi
Céline Mouzon, Alter Eco, le 11 septembre 2015
►http://www.alterecoplus.fr/refugies/la-distinction-entre-refugies-et-migrants-economiques-ne-va-pas-de-soi-
Le discours sur les réfugiés syriens : un analyseur
Saïd Bouamama, le 11 septembre 2015
►https://bouamamas.wordpress.com/2015/09/14/le-discours-sur-les-refugies-syriens-un-analyseur
"Migrants" ou "réfugiés" ? L’indignation est mauvaise conseillère
Michaël Neuman, Médiapart, le 11 septembre 2015
►http://blogs.mediapart.fr/blog/mikael/200915/migrants-ou-refugies-lindignation-est-mauvaise-conseillere
"La distinction entre ’bons’ réfugiés et ’mauvais’ migrants n’est pas tenable"
Laura Thouny, L’Obs, le 12 septembre 2015
►http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150910.OBS5614/la-distinction-entre-bons-refugies-et-mauvais-migrants-n-est-pa
Demandeurs d’asile ou sans-papiers ?
Paris-Luttes Info, le 13 septembre 2015
►https://paris-luttes.info/demandeurs-d-asile-ou-sans-papiers-3761
Philippe Leclerc : « Le statut de réfugié a été trop difficile à créer pour qu’on risque la confusion »
Sonya Faure, Libération, le 13 septembre 2015
►http://www.liberation.fr/politiques/2015/09/13/philippe-leclercle-statut-de-refugie-a-ete-trop-difficile-a-creer-pour-qu
Pourquoi je n’userai pas du terme "réfugié"
Paris-Luttes Info, le 15 septembre 2015
►https://paris-luttes.info/pourquoi-je-n-userai-pas-du-terme-3770
En Europe, l’accueil des « réfugiés » se fait au détriment des « migrants économiques »
Carine Fouteau, Médiapart, le 17 septembre 2015
►http://www.mediapart.fr/journal/international/170915/en-europe-l-accueil-des-refugies-se-fait-au-detriment-des-migrants-economi
Contre la logique du tri : pour un droit d’asile et au séjour, pour tous et toutes, maintenant !
Solidaires, le 17 septembre 2015
►http://solidaires.org/article51763.html
« Le pape appelle à repenser le droit d’asile »
Michaël Hajdenberg, Médiapart, le 22 septembre 2015
►http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220915/le-pape-appelle-repenser-le-droit-d-asile?onglet=full
Migrant, réfugié : quelles différences ?
Laure Cailloce, Le Journal du CNRS, le 22 septembre 2015
►https://lejournal.cnrs.fr/articles/migrant-refugie-quelles-differences
La fin du voyage
Serge Quadruppani, Les Contrées Magnifiques, le 23 septembre 2015
►http://quadruppani.blogspot.fr/2015/09/la-fin-du-voyage.html
Vivre Ensemble
Septembre 2015
NB : et la version réac :
Migrant ou réfugié ?
Christian Rioux, Le Devoir (Montréal), le 15 mai 2015
►http://www.ledevoir.com/international/europe/440216/migrant-ou-refugie
De l’utilité des frontières
Christian Rioux, Le Devoir (Montréal), le 8 septembre 2017
►http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/507477/de-l-utilitedes-frontieres
Messager, un terme de plus :
« Les messagers », documentaire d’Hélène Crouzillat et Laetitia Tura (2014).
►http://video.mediapart.fr/html5/videos/outputs/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers/20151005_les-messagers-854x480.mp4
Les récits, pleins de pudeur et de colère, de migrants qui on voulu rejoindre l’Europe en traversant la mer depuis le Maroc...
►http://seenthis.net/messages/415853
Point de vue du HCR : « Réfugié » ou « migrant » ? Quel est le mot juste ?
UNHCR, le 31 août 2015
►http://www.unhcr.fr/55e45d87c.html
Une pancarte lors de la manif pour les migrants du 4 octobre 2015 à Paris :
Migrants, mi-hommes
#DATAGUEULE 52, le 14 décembre 2015
Qui dit quoi ?
CSP 75, janvier 2016
►https://csp75.wordpress.com/qui-dit-quoi
Morts et disparus en mer – La Méditerranée, une mer devenue frontière
La Cimade, le 4 novembre 2016
▻https://seenthis.net/messages/554197
Depuis 2014, plus de 10 000 personnes en migration ont perdu la vie en Méditerranée.
Et ici une réflexion de fonds sur le #statut_de_réfugié (et donc que faire des #réfugiés_de_guerre et des #réfugiés_des_conflits qui ne sont pas inclus dans la convention de 1951 ?) :
►http://asile.ch/2016/12/22/hcr-principes-directeurs-relatifs-aux-situations-de-conflit-arme-de-violence
What’s the difference between a migrant and an expat?
The Conversation, December 20, 2016
▻https://seenthis.net/messages/554440
Nouveau terme (pour moi) : le « #transmigrant ». Si j’ai bien compris, c’est le migrant à l’intérieur d’un même pays :
Migrations, réfugiés, exil (6/9) : Alain Tarrius, Les routes européennes des nouvelles migrations et les mobilités transnationales. Isabelle Thireau, Les migrations à l’ombre de la période maoïste.
es Cours du Collège de France, France Culture, le 13 décembre 2016
►https://seenthis.net/messages/556723
Avec les migrants
9/01/2017 source : Denis Paillard
Dans ce texte nous avons choisi d’utiliser le terme de ‘migrants’ comme terme générique, pour deux raisons : d’une part parce qu’il renvoie au droit universel de ‘migrer’, tel qu’il est défini dans les conventions internationales, d’autre part, parce qu’il met l’accent sur le fait qu’aujourd’hui ce droit est refusé à des centaines de milliers de personnes.
▻https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/01/09/avec-les-migrants
Médias, asile et migrations | Table ronde avec des journalistes autour du traitement de l’information sur l’asile
▻https://seenthis.net/messages/565415
TEDx Champs Elysées Salon | Le pouvoir des mots
▻https://seenthis.net/messages/565918
Why the #language we use to talk about #refugees matters so much
Adam Taylor, Washington Post, le 30 juillet 2015
▻https://seenthis.net/messages/567276
Canada : des réfugiés plus que des migrants arrivant des Etats-Unis
►https://seenthis.net/messages/573166
#Canada #USA #Etats-Unis
Mondialisations et migrations : dépasser le cadre de l’État pour penser la mobilité
Maurice Midena, The Conversation, le 28 février 2017
▻https://seenthis.net/messages/574418
En italien aussi...
Tribunale Milano: associare il termine “clandestini” ai richiedenti asilo è discriminatorio
Carta di Roma, 23 febbraio 2017
▻https://seenthis.net/messages/575235
« Crise migratoire » : ce que cachent les mots
Emmanuel Blanchard et Claire Rodier, GISTI, décembre 2016
►https://seenthis.net/messages/576466
Interrogating the Mediterranean ‘Migration Crisis’
Polly Pallister-Wilkins, Mediterranean Politics, 21:311-315, le 15 février 2016
►http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/13629395.2016.1145826
« life-seekers »: I use the term ‘life-seeker’ to move beyond the dichotomy and politics of the distinctions between migrant and refugee.
Migrants : la Cimade de Dijon contre le FN de Béziers
Marie Morlot, Le Bien Public, le 21 novembre 2016
▻https://seenthis.net/messages/585945
Des photos de femmes, des hommes et même des enfants, tous pris de face et torse nu, leur peau recouverte de slogans chocs : « Délinquant, clandestin, terroriste, violeur, bouffeur d’alloc voleur »… À côté d’eux, leur vraie fiche d’identité, leur vraie histoire. « Je suis de Syrie, d’Alep ; je suis marié et père d’une petite fille de 6 ans, j’ai traversé le Liban, la Turquie, la Grèce et j’ai été arrêté en Hongrie avant d’être traité comme un animal […]. Je ne trouve pas le sommeil, j’ai tellement peur pour ma femme et ma fille… », peut-on lire sur l’une d’entre elles.
Petit guide – Lutter contre les préjugés sur les migrants
La Cimade, le 12 octobre 2016
►https://seenthis.net/messages/585948
Émigrés, immigrés, réfugiés
Le Monde Diplomatique, avril 2017
▻https://seenthis.net/messages/589518
Déclaration de Mogherini :
and I would like us to make a clear distinction between the refugees and the migrants, these are two different things
►https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/26042/remarks-high-representativevice-president-federica-mogherini-joint-press
La fabrique des indésirables
Michel Agier, Le Monde Diplomatique, Mai 2017
▻https://seenthis.net/messages/608509
#indésirables #déplacé_interne #réfugié #clandestin #maintenu #demandeur_d’asile #débouté #retenu #migrant_clandestin
Intéressante note vu sur le site de la BBC en commentaire à un article qu’ils ont publié le 29.06.2017 (▻http://www.bbc.com/news/world-europe-40437917)
Petite shameless auto-promo :
Retrouver l’être humain dans les mots qui disent la migration
Ils sont presque infinis, les mots pour qualifier les personnes en mobilité. Je propose, à travers ce catalogue commenté non exhaustif, d’en passer en revue quelques-uns parmi tous ceux que nos oreilles sont contraintes à entendre, tous les jours, inlassablement, à travers les médias, ou en se promenant dans l’espace public. Les mots qui qualifient les personnes qui se trouvent dans un pays où elles ne sont pas nées, nous envahissent et façonnent notre manière de concevoir le phénomène migratoire. Les mots ont donc aussi un impact, sur nos perceptions, nos représentations et, in fine, sur notre manière de concevoir le phénomène migratoire et sur les politiques qui le régule.
Super texte qui mériterait une entrée pour lui tout seul, non ?
▻https://seenthis.net/messages/612342
La situation en #Libye casse la #dichotomie migrant vs. réfugié:
Mixed Migration Trends in Libya : Changing Dynamics and Protection Challenges
UNHCR, 2017
►https://seenthis.net/messages/612396
Réfugiés : une convention vaut mieux que deux tu l’auras
François Gemenne, Revue Projet, le 13 juin 2017
►https://seenthis.net/messages/614724
Migrants économiques contre réfugiés : que vaut la distinction du gouvernement ?
Laurent Martinet, L’Expansion, le 12 juillet 2017
►https://seenthis.net/messages/614724
Lampedusa porta del non arrivo
Nigrizia, le 13 juillet 2017
▻https://seenthis.net/messages/614734
« There are no camps » in Libya, only detention centres. Need to protect refugees, migrants before they get there
Vincent Cochetel (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Geneve), Twitter, le 18 juillet 2017
►https://seenthis.net/messages/615857
Are they illegal or illegalized?
Nicholas Keung, The Star, le 17 août 2013
►https://seenthis.net/messages/166084
#illégalisé #sans_statut #sans_autorisation #sans_permission #criminels #invisibles
Dans le « jeu » des permutations atroces, on a aussi : Mineurs Migrants ? Mineurs Migrants Non Accompagnés ? Mineurs Etrangers Non Accompagnés ? Migrants Mineurs Isolés ? Mineurs Isolés ? Mineurs Non Accompagnés ? avec par exemple cet article en espagnol :
El colapso de los menores inmigrantes
Jesús A. Cañas, El Pais, le 23 juillet 2017
▻https://seenthis.net/messages/617216
Coupable
Asile, le 31 juillet 2017
▻https://seenthis.net/messages/618879
Je me demande, @sinhebdo, si tu as aussi un autre mot : « dubliné »...
Colpevoli di viaggio
Corallina Lopez Curzi, Antigone, mai 2017
▻https://seenthis.net/messages/620675
Réfugiés et migrants pris au piège d’un commerce meurtrier au Niger
Michelle Hoffman, UNHCR, le 4 août 2017
▻https://seenthis.net/messages/620219
Définition. “Expat”, “immigré”, “étranger” : le poids des mots
Courrier International, le 4 août 2017
▻https://seenthis.net/messages/620228
Collomb veut « distinguer le droit d’asile des autres motifs de migration »
Le Monde, le 6 août 2017
►https://seenthis.net/messages/620586
Qu’est ce qu’un migrant ?
La Cimade
►https://seenthis.net/messages/531563
Un article de merde qui ne mérite même pas une entrée pour lui tout seul :
« Migrants », un terme à proscrire
François Côté, Le Devoir (Montréal), le 10 août 2017
▻http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/505329/migrants-un-terme-a-proscrire
Bosnia Sees Increase in ‘Desperate’ Illegal Migrants
Haris Rovcanin, Balkan Insight, le 10 août 2017
▻https://seenthis.net/messages/621665
Je rajoute donc le mot #désespéré...
Rome est accusé d’avoir traité avec des milices de passeurs pour endiguer le flux de candidats à l’exil au départ des côtes libyennes
►https://www.letemps.ch/monde/2017/09/14/entre-libye-litalie-un-accord-eaux-troubles-contre-migrants
Bond du nombre de « bébés passeports » au Canada
Alexandra Szacka, Radio Canada, le 16 octobre 2017
▻https://seenthis.net/messages/638008
The New Europeans
Robert Kunzig, National Geographics, octobre 2016
▻https://seenthis.net/messages/639050
The reintegration of returning migrants
Marta Latek, European Parliamentary Research Service Blog, le 19 octobre 2017
▻https://seenthis.net/messages/639445
Returning migrants to The Gambia: the political, social and economic costs
Franzisca Zanker, The Conversation, le 23 octobre 2017
▻https://seenthis.net/messages/639457
Ne dites plus ni « mineurs isolés étrangers » ni « enfants »
Gisti, Octobre 2017
▻https://seenthis.net/messages/639463
#returning_migrants #migrants_de_retour
#retours_volontaires
#stranded_migrants #migrants_bloqués
L’Etat privatise une partie des expulsions de sans-papiers
Tomas Statius, StreetPress, le 28 Novembre 2017
▻https://seenthis.net/messages/649333
#INAD #Sans-Pap
INAD = étrangers non-admis sur le territoire français et interpellés à leur descente de l’avion
►https://seenthis.net/messages/649379
#Exodant
What’s in A Name? Exploring the Role of Law and Bureaucracy in The Everyday Construction of Holot, an ’Open Detention Facility’ for ’Infiltrators’ in Israel
Maayan Ravid, Border Criminologies, le 28 Novembre 2017
►https://seenthis.net/messages/649886
#Infiltrators #Infiltrés
#Palestine #israel #israfrique #racisme #Holot
Persécutés en Libye - l’Europe est complice
Amnesty International, le 11 décembre 2017
▻https://seenthis.net/messages/624917
Je ne sais pas si tu as celui-ci dans ta liste, mot utilisé samedi 16.12.2017 par Edwy Plenel dans une table ronde organisée à Briançon à l’occasion des Etats généraux de la migration (organisation : Tous Migrants) : #demandeurs_de_refuge
Itinéraires des réfugiés de la Première Guerre mondiale. Rencontre avec Claudie Lefrère-Chantre
Les Cafés Géo, le 19 décembre 2017
▻https://seenthis.net/messages/653281
A piedi nudi nel ghiaccio: è sulle Alpi l’ultima rotta dei migranti
Francesco Battistini, Corriere della Sera, le 18 décembre 2017
►https://seenthis.net/messages/642301
#fuggiaschi" (= #fugitifs)
Et voilà un autre terme « #acute_refugee » (à traduire en français avec #réfugié_aigu ?) :
From these diverse stories, a number of complexities associated with the refugee experience begin to appear. The circumstances that lead people to become refugees are extremely diverse. Some refugee movements are the product of what the scholar E.F. Kunz called ’great political changes or movements of armies’. Those who move in such circumstances he called ’acute’ refugees, and the vast majority of refugees in the contemporary world fall into that category, for it is only events on a grand scale that are likely to generate population movements on a grand scale.
(p.6)
Tiré du livre « What is a refugee ? » de William Maley, 2016
–-> à noter « what » et non pas « whom ».
Maley est un diplomate à la retraite, si ma mémoire est bonne
« #Circulant » : « Ce terme correspond bien à l’appellation que se donnent beaucoup d’Afghans : #mosâfer, littéralement ’#voyageur'. » (Monsutti 2009 : 85)
Tiré de cet article de Alessandro Monsutti : ▻http://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2009-3-page-83.htm
Merci. J’ai mis la liste à jour. J’en ai profité, puisqu’elle est de plus en plus longue, pour la mettre en ordre alphabétique (sauf les 2 premières et la dernière expression).
C’est probablement nouveau, ce mot...
Je l’ai entendu ce soir (15.02.2018) lors d’une conférence au Patio (Uni Grenoble) prononcé par un migrant originaire d’Afrique de l’Ouest qui parlait de son parcours... arrivé à la traversée du désert, il parle du business des migrations et il dit « c’est pour cela qu’on nous appelle #diamants_noirs »
#Turcs dans :
L’Italie, seule dans la tempête migratoire
Jérôme Gautheret, Le Monde, le 23 février 2018
►https://seenthis.net/messages/673523
A la tête de ce qui, à l’origine, n’était guère plus qu’un dispensaire, Pietro Bartolo s’est trouvé aux premières loges quand tout a changé. " Ça a commencé dans les années 1990. Les migrants, des jeunes hommes venus d’Afrique du Nord, arrivaient directement sur la plage, par leurs propres moyens, avec des barques ou des canots pneumatiques. Sur l’île, on les appelait “les Turcs”, se souvient-il. Les habitants accueillent comme ils peuvent les arrivants, qui gagnent ensuite la Sicile puis, pour l’immense majorité, le continent.
On revient un siècle en arrière, du temps où tous les Arabes étaient appelés Turcs parce qu’ils provenaient de l’empire ottoman...
On parlait de #Migrant_Refusal_Pool ici :
’Bounty hunters’ hired to track down illegal immigrants
Martin Beckford, The Telegraph, le 18 septembre 2012
▻https://seenthis.net/messages/665058
Et de #refugee_workers ici (on avait déjà les #Travailleurs_Migrants, on a maintenant aussi des #Travailleurs_Réfugiés) :
For Refugee Compact to Talk Jobs, It Must Listen to Migration Compact
Refugees Deeply, le 5 mars 2018
►https://seenthis.net/messages/520380
Quelques articles qui, sans définir de nouveaux mots, abordent indirectement cette question de vocabulaire :
Monsieur le Président, vous avez instauré à Calais un protocole de la bavure
Yann Moix, Libération, le 21 janvier 2018
▻https://seenthis.net/messages/662074
Le Canada va tester l’identité numérique pour les voyageurs internationaux
Deplacements Pros, le 26 janvier 2018
▻https://seenthis.net/messages/663333
Réfugiés, Demandeurs d’asile, Migrants : quelles différences ?
UNHCR, mars 2018
▻https://seenthis.net/messages/676501
Hypocrites ! (vocabulaire utilisé pour décrire les migrants...)
Dror, #Psikopat, juin 2015
Vocabulaire (encore une chronique sur l’utilisation du vocabulaire pour décrire les migrants...)
Dror, Psikopat, novembre 2015
#touristes_clandestins
vincent cochetel, twitter, le 26 mars 2018
▻https://seenthis.net/messages/680268
#fugitifs :
Mesdames, Messieurs les députés : abolissez le délit de solidarité !
Benoît Ducos, Le Nouveau Magazine Littéraire, le 18 avril 2018
►https://seenthis.net/messages/688734
In recent years there has been a proliferation of categories through which non-European people on the move are labelled (Giudici 2013:62; Zetter 2007). Think about ‘unreturnable detainees’, ‘failed asylum seekers’, ‘unaccompanied minors’, or ‘trafficking victims’. In all these particular cases, yet also in the broader categories of ‘refugee’ or ‘illegal migrant’, the border gaze is twofold: it is performed by the state and its citizens but it is also unconsciously internalised by those subjected to that gaze (Khosravi 2010:76). The discursive realm of what we call ‘migration’ is much more ambiguous than the tangible, regulatory practices of border control, detention, and deportation. Labels do not only classify; they establish an order in the life of the other, producing the illusion that their essence is immediately accessible, visible and recognisable (Benasayag and Schmit 2005:75). Through language, the epistemic violence of the border is extended into the everyday life of migrants: as Khosravi remarks, they are not ‘seen’ as individuals but ‘read’ as types (2010:76).
Tiré d’un chapitre de livre de Picozza: “Dubliners: Unthinking Displacement, Illegality and Refugeeness within Europe’s Geographies of Asylum”, in: De Genova (ed), "The Borders of “Europe”: Autonomy of Migration, Tactics of Bordering" (▻https://www.dukeupress.edu/the-borders-of-europe)
Nouveau terme, entendu aux Etats généraux de la migration, à Paris (26-27.05.2018) :
#mijeurs = mineurs déclarés majeurs par les autorités
« j’ai fait le vent du désert sans m’y être préparé. »
–-> #faire_le_vent_du_désert
▻https://seenthis.net/messages/712567
Et un autre article abordant cette question :
Réfugiés, migrants : derrière les mots, des politiques de tri
Laura Raim, Regards, le 6 août 2018
▻https://seenthis.net/messages/713135
#crimmigrés, #rapatriés_en_bilan
►https://seenthis.net/messages/720549
Je ne comprends pas très bien le sens du second...
« Ne m’appelez pas migrant. Ni réfugié. Appelez-moi ’#chercheur_de_la_paix' »
Entendu hier soir, l 29.09.2018, à La Bobine de Grenoble. Soirée en soutien de Réseau éducation sans frontières et SOS Méditerranée. Témoignage d’un mineur isolé qui habite à Clermont-Ferrand.
Ajouté... ce sont effectivement des chercheurs de paix, et des #survivants de la guerre...
Nouveau terme (ou je me trompe ?) : « #rejoignant »
Entendu à la journée d’études organisées par le laboratoire LARHRA :
▻http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/node/5235
Il y est déjà, mais le revoilà : #aventuriers :
François Gemenne : « Historiquement, les migrants étaient des aventuriers »
Spécialiste de géopolitique, François Gemenne consacre ses recherches à la gouvernance des migrations et du changement climatique. Membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), il enseigne les politiques d’environnement et les migrations internationales à Sciences Po et à l’Université libre de Bruxelles. Il appelle à se méfier des analyses émotives ou instrumentalisées sur la crise migratoire, replaçant le contexte actuel dans l’histoire des sociétés humaines et défendant l’ouverture des frontières.
▻https://www.kaizen-magazine.com/article/francois-gemenne-historiquement-les-migrants-etaient-des-aventurier
–—
« Leurs pas ont menés dans notre ville. Certains d’entre eux, parmi les premiers à passer par la montagne, ont décidé de s’arrêter là. Chacun avec son histoire. Tous ces jeunes – burkinabés, guinéens, ivoiriens, maliens et nigérians – ne se connaissent pas et pourtant, nous les regroupons dans une entité : les francophones. Ils refusent cette appellation. Idriss m’explique ‘car la France ne nous aime pas vraiment, nous fait attendre, refuse de nous protéger, alors que nous avons tout quitté ; là-bas, la vie n’était plus possible’. On cherche ensemble un nom pour ce groupe. Je propose à certains ‘les aventuriers’ parce que chez eux, à ceux qui quittent leur pays on dit qu’ils partent en aventure. Mais on m’explique que partir en aventure, c’est quand on le veut, pas lorsqu’on fuit. Pourtant, je ne trouve pas mieux que ce nom. Et leur parcours a tout d’une vraie aventure, avec ses dangers et ses incertitudes, sans l’aspect romanesque toutefois. »
(Besson 2020 : 104-105)
▻https://www.glenat.com/hommes-et-montagnes/trouver-refuge-9782344042274
#migrants_climatiques ? #migrants_éco-climatiques ? le terme est proposé ici :
Changement climatique et migrations humaines au Sénégal : une approche en termes de vulnérabilité du système socio-écologique
Alassane Diallo, CREG, le 4 octobre 2018
▻https://seenthis.net/messages/726965
L’expatriation « à la française » au prisme des médias
Eve Bantman-Masum, Mondes Sociaux, le 16 novembre 2015 ▻https://seenthis.net/messages/732955
Podcast : migrants ou réfugiés ? Crise ou phénomène durable ?
Marie Veniard, Speranta Dumitru et Thomas Lacroix, The Conversation, le 13 novembre 2018
▻https://seenthis.net/messages/736742
Livre | Penser les mots, dire la migration
Asile.ch, le 21 novembre 2018
▻https://seenthis.net/messages/737401
Refugees, Migrants: What’s the difference?
UNHCR, the UN Refugee Agency, Twitter, le 19 février 2019
►https://seenthis.net/messages/761519
Migrants et réfugiés : quand dire, c’est faire la politique migratoire
Cécile Canut, Vacarme, le 12 juin 2016
►https://seenthis.net/messages/761519
Certains termes spécifiquement en anglais comme returnees ou returning migrants:
Life is a fight that should be fought - Life in transit : Voices from returning migrants
XChange, 2018
►https://seenthis.net/messages/765311
"Cette expression est utilisée par la presse des Alpes-Maritimes. Voir par exemple les articles du journaliste Henri Séméria dans le Petit Niçois : « errants à travers le monde », 24 et 28 juillet 1938."
#binationaux dans le cas de la migration nord-sud :
Les Français, ces migrants dont on parle peu
Giulia Fabbiano, Alexandra Poli, Liza Terrazzoni, The Conversation, le 28 mai 2019
▻https://seenthis.net/messages/783882
Il modello di accoglienza dei migranti a Milano è in crisi?
Annalisa Camilli, Internazionale, le 14 mai 2017
▻https://seenthis.net/messages/792354
Article immonde sur le sujet :
Hugues MOUTOUH : « Le mot “migrants” traduit un parti pris idéologique que nous devons refuser »
ICEO, le 3 octobre 2018
►https://seenthis.net/messages/792578
Extraits :
La seule vraie nouveauté est d’ordre sémantique
accepter de parler de « migration » revient non seulement à faire le jeu de ceux qui militent depuis toujours pour l’abolition des frontières et la fin des nations
Éloge des #frontières...
Et qui, au passage, invente une nouvelle catégorie abjecte, que je ne rajouterai pas à la liste, les #demandeurs_d’asile_sincères
#Clandestins_non_identifiés, mais aussi l’usage des #guillemets est discuté ici :
Nouveau sauvetage pour l’Ocean Viking, Richard Gere en soutien aux « réfugiés » de l’Open Arms
Courrier International, le 10 août 2019
▻https://seenthis.net/messages/796650
Certaines situations spécifiques entraînent l’utilisation de nouveaux mots ou de mots anciens utilisés avec un nouveau sens encore plus spécifiques, comme #Habesha qui désignent au Soudan ceux qui ne parlent pas arabe, donc les Abyssins, les Éthiopiens et les Érythréens... donc les migrants...
▻https://seenthis.net/messages/797969
Sudan updates – Terrorists in the new Sovereign Council
Walid Ahmed, Doorbraak, le 26 août 2019
▻https://seenthis.net/messages/798688
pour l’expression « undocumented, illegalized refugees », et donc les oxymores :
#undocumented_refugees
#illegalized_refugees
#réfugiés_irréguliers
#réfugiés_sans_papiers
#réfugiés_illégalisés
Après #Refugee_workers, maintenant c’est #Working_refugees ou #Réfugiés_travaillant :
A Fribourg, un service en ligne fait le lien entre entreprises et réfugiés
Fabrice Gaudiano, RTS, le 16 septembre 2019
►https://seenthis.net/messages/802173
►https://www.rts.ch/info/regions/fribourg/10711881-a-fribourg-un-service-en-ligne-fait-le-lien-entre-entreprises-et-refugi
A propos de #navetteur :
▻https://seenthis.net/messages/783743
Puisqu’on a des Migrants climatiques et des Migrants environnementaux, pourquoi pas de des #Réfugiés_climatiques et des #Réfugiés_environnementaux, ou le contraire, voire en anglais des #climate-movers :
Why the Migrant Caravan Story Is a Climate Change Story
Todd Miller, Yes, le 27 novembre 2018
►https://seenthis.net/messages/739539
“You can’t make a living here anymore.”
Jeff Ernst, The California Sunday Magazine, le 10 mars 2019
►https://seenthis.net/messages/805208
Let’s Talk About Climate Migrants, Not Climate Refugees
Dina Ionesco, ONU, le 6 juin 2019
▻https://seenthis.net/messages/804483
La Cour suprême américaine prête à mettre fin aux rêves des Dreamers ?
The New York Times, le 12 novembre 2019
▻https://seenthis.net/messages/810815
Communiqué
Damien Carême, le 6 septembre 2018
▻https://seenthis.net/messages/811128
« #returnees » a déjà été signalé, dans la même veine... #deportees (v. sur ce panneau) :
►https://theconversation.com/why-return-from-europe-is-causing-problems-for-the-gambia-124036
Merci, je l’ai ajouté à la liste des termes en anglais...
“No existe traducción para la palabra ‘migrantes’ en la lengua de los pueblos originarios ; todos somos #caminantes (#marcheurs)”
▻https://seenthis.net/messages/813183
Un nouveau mot (même si on connaît le mot, mais avec l’ajout de l’adjectif « bloqué ») ?
#marooned_migrant —> #migrant_bloqué
#mots #terminologie #vocabulaire
▻https://seenthis.net/messages/778571#message814203
Médias | Le choix des mots
Asile.ch, le 2 décembre 2019
▻https://seenthis.net/messages/813931
Migrants en Libye, les oubliés de l’exil
Jérôme Tubiana, Orient XXI, le 26 décembre 2019
▻https://seenthis.net/messages/818436
Les migrants érythréens sont particulièrement ciblés, car beaucoup de trafiquants libyens croient qu’ils peuvent compter sur l’aide d’une riche diaspora en Europe et en Amérique du Nord. « Nous sommes les plus pauvres, mais les Libyens pensent que nous sommes riches. Ils nous appellent #Dollars et #Euros », me raconte un autre migrant.
#criminels_illégaux, #illégaux_en_transit ici :
Un tiers des rapatriements par Frontex provenait de la Belgique en 2019
Le Vif, le 15 janvier 20
▻https://seenthis.net/messages/821752
#retournés ici :
Côte d’Ivoire : Kalifa, un des « maudits », ces migrants forcés de rentrer sans avoir atteint l’Europe
Yassin Ciyow, Le Monde, le 1 février 2020
▻https://seenthis.net/messages/823815
La novlangue du retour forcé / retour volontaire : de plus en plus cyniquement inventifs, avec #migrants_rapatriés, #éjectés_volontaires, #déplacés_poétiques :
▻https://seenthis.net/messages/824917
Près de 600 migrants portés disparus en Libye, alerte l’OIM
Bahar Makooi, Info Migrants, le 20 février 2020
▻https://seenthis.net/messages/827158
#vocation_à_quitter_le_territoire prononcé par Manuel Valls, ministre de l’intérieur, le 25 septembre 2013, comme raconté ici :
▻https://seenthis.net/messages/839465
#travailleurs_itinérants pour qualifier les saisonniers italiens en Suisse ici :
▻https://seenthis.net/messages/842315
#Exodant refait son apparition ici, mieux sourcé :
►https://seenthis.net/messages/844250
en italien : #capsunari #cueilleurs_de_fraises
▻https://seenthis.net/messages/849335
en anglais : #aspiring_migrants #returnable_migrants #ICE_detainee
▻https://seenthis.net/messages/853616
►https://seenthis.net/messages/862826
▻https://seenthis.net/messages/866675
#Libia : surnom donné aux nouveaux arrivants d’Erythrée par les Erythréens de la diaspora, installés depuis longtemps en Italie...
►https://seenthis.net/messages/866396
#Refuweegee : réfugié bien intégré à Glasgow
►https://seenthis.net/messages/866781
#Miri_Rubin, Cities of Strangers. Making Lives in Medieval Europe, Cambridge, Cambridge University Press, 2020.
▻https://seenthis.net/messages/856657
#Agame , the term Eritreans used for Tigrayan migrant labourers.
Sur la frontière gréco-turque, à l’épicentre des tensions
– "Le traité (de Lausanne) a déraciné plus de 1,2 million de chrétiens orthodoxes, envoyés en Grèce. Au total, plus de 30 000 sont arrivés dans l’île. Ils ont alors été péjorativement baptisés les « #graines_de_Turcs »."
– "Les femmes exilées de la grande ville d’İzmir étaient surnommées “ les #prostituées ”."
▻https://seenthis.net/messages/894083
#Conservation_Refugees. The Hundred-Year Conflict between Global Conservation and Native Peoples
Les « #Bumidomiens »
un mot pour désigner des personnes qui ont « bénéficier » des programmes mis en place par le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’Outre-mer (►https://fr.wikipedia.org/wiki/Bureau_pour_le_d%C3%A9veloppement_des_migrations_dans_les_d%C3%A9parte).
#Kafirs (unbelievers)
Throughout Yazidi history we have always suffered religious discrimination. Arabs and Turks call us Kafirs (unbelievers)
En Libye, un Noir, c’est de l’argent. Ils nous appellent les « #diamants_noirs ».
▻https://seenthis.net/messages/925939
Déjà recensé ici :
►https://seenthis.net/messages/414225#message669506
«i cinkali , gli italiani litigiosi che gridavano cinq!»
«Andare, andare, simme tutt’eguale
affacciati alle sponde dello stesso mare
e nisciuno è pirata e nisciuno è emigrante
simme tutte naviganti
allez, allez il n’y a pas de barrière
nous sommes tous enfants de la même mer
il n’y a pas de pirate il n’y a pas d’émigrant
nous sommes tous des navigants»
"#fuoriusciti" —> les « #fugitifs_politiques à l’époque du fascisme »
►https://seenthis.net/messages/926434
Et plus précisément ici :
▻https://seenthis.net/messages/926434#message927586
A Névache, la lumière reste allumée longtemps dans les chalets. Les nuits sans lune, elle guide le voyageur vers la maison des veilleurs qui, pour être sûrs de ne pas rater le bruit des coups sur la porte, ne dorment que d’un oeil. Nichée au pied du col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, à 1 700 mètres d’altitude, cette bourgade de quelque 360 âmes est comme un phare pour le voyageur qui débarque de Bardonnèche, la petite ville italienne de l’autre côté du massif. Ceux que Bernard Leger, 82 ans, appelle « les visiteurs inattendus » .
▻https://seenthis.net/messages/688734#message688738
#visiteur_inattendu
Fenicotteri:
Uno schizzo per orientarsi ed evitare che «i #fenicotteri », così li appellavano con macabra ironia, precipitassero transitando in direzione del dirupo una volta raggiunta la schiena rocciosa che fa da confine naturale tra le due regioni.
Ousman baisse la tête, la leçon est rude à écouter. Il ne parle jamais de tout ce qu’il a vécu sur la route, précise son oncle, qui ne pose pas de questions. Mais les premiers mots de Mansour à son neveu revenu à la maison se voulaient des mots de réconfort. « Tu es un héros, Ousman. Seuls les héros peuvent accomplir le voyage que tu as accompli, si long et si difficile. » Le jeune homme, lui, a surtout honte de son échec, il voit les regards des gens dans le quartier, il entend les moqueries. « Ils nous appellent les “backway boys” », murmure-t-il. Alors il rêve de repartir, il fera des économies avec son petit boulot d’apprenti chauffeur trouvé grâce à son oncle et il retentera sa chance, « mais par la voie légale », en avion et avec un visa, espère-t-il.
Source : Taina Tervonen, Le pays des disparus, 2019, p.251 :
« La langue française dispose d’un mot pour désigner les femmes et les hommes qui fuient leur pays afin d’échapper à la guerre, l’oppression ou la misère. Ce ne sont pas des migrants. Ce sont des exilés. »
#Abirsabir (à partir de la min 2’38) :
«Parola in arabo che esprime l’idea di una persona che viaggia con l’intenzione di non residere in un luogo fisso ma di attraversare un altro paese transitando in un paese o diversi paesi in cui non ha nessun legame concreto. E per fare questo viaggio praticamente non ha nulla addosso, niente da portare, niente da usare per il suo percorso. Abisabir, il #passante, si caratterizza per essere una persona leggera, con poco carico, veloce, silenzioso, che cammina molto e dorme poco.»
#individus_non-admis (ou aussi #inads)
#personnes_en_instance
#zapiens (habitants des #ZAPI)
Dans la BD Les prisonniers du passage :
Aestas - Summer mix
▻http://pbg.xyz/aestas-summer-mix
L’été c’est rediffs galore.
Pas de ça chez nous, on vous offre chers auditeurs fidèles, une heure et demi de nos meilleurs choix musicaux, pour vous rafraîchir sous le parasol.
Ennio Morricone - Amapola part II The Creed Taylor Orchestra - Makin’ whoopee Nucleus - Crude Blues Part I µ-ziq - Sick porter Boxcutter - Rusty break Madvillainy - America ’s most blunted Disrupt : Tubby room module Gudrun Gut : Girlboogie6 Abyssinai infinite : Gela El Madhi Jr - Peugeot 504 (Gulls Mix) Roly Porter - Cloud Dean Blunt - 15 Huerco S.- Prinzif Prostitutes - Build Your Kits Cut Hands - Damballah 58 Oiseaux-Tempête - Palindrome Series Boards of Canada - New Seeds Neu - Leb’ Wohl (...)
Ecole : jusqu’où va la ségrégation? (France Stratégie)
▻http://www.strategie.gouv.fr/actualites/ecole-jusquou-va-segregation
L’analyse confirme que le système scolaire français est traversé par de forts phénomènes ségrégatifs entre les établissements et au sein des établissements, qui confinent les élèves de milieu sociaux et de niveaux scolaires différents dans des environnements distincts.
[…]
Les départements ayant la plus forte ségrégation sociale sont essentiellement ceux qui comportent des grandes villes. Contrairement aux zones rurales où les établissements regroupent des élèves d’origines variées par un recrutement géographique large, la densité de population des zones urbaines implique une multiplicité de collèges, qui aggrave la ségrégation sociale par deux biais : d’abord parce que les collèges reflètent plus précisément la ségrégation résidentielle et ensuite parce que s’installe une situation de concurrence qui fait émerger des collèges « souhaités » et des collèges « évités ».
[…]
Contrairement à la ségrégation sociale entre établissements, la ségrégation scolaire entre classes au sein des établissements est un phénomène plus universel qu’on retrouve avec une importance similaire sur l’ensemble du territoire.
[…] on identifie 45 % d’établissements qui constituent des « classes de niveau », au sens où la ségrégation scolaire observée entre leurs classes est difficilement explicable par le hasard. Cette ségrégation « active » est en partie le résultat de l’affectation des élèves à leurs classes en fonction de leurs options, comme le parcours bilangue en sixième-cinquième et le latin à partir de la cinquième ; par exemple, les collèges qui constituent des classes bilangues en classe de 6e ont 70 % de chances de plus de créer une ségrégation scolaire.
#éducation #inégalités #ségrégation_spatiale #ségrégation_sociale #ruralité #ségrégation_scolaire #fracture_scolaie #mixités
Qu’est-ce que France Stratégie ?
▻http://www.strategie.gouv.fr/presentation-de-france-strategie
France Stratégie est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation placé auprès du Premier ministre.
New Brvtalism No. 020 — THE BRVTALIST
▻http://www.thebrvtalist.com/newbrvtalism020
This is perhaps one of the most epic and conceptual New Brvtalism mixes to date. This is an all female band/artist mix - from experimental music from the 60’s, rhythmic noise and vintage electronica, to synth-pop, darkwave, minimal wave, EBM, punk, acid, techno, italodisco, hi-nrg and j pop. Artists include Ruth White, Suzanne Ciani, Mushy, Anne Clark, Gina X, Tara Cross, Emily Faryna, Malaria!, Matador, Ericka Irganon, Helena Hauff, Xosar, Miss Djax, 51717, Doris Norton.
▻https://soundcloud.com/thebrvtalistxx/new-brvtalism-no-020-violet-poison
« En classe, on voudrait des petits blonds avec nos enfants » - Libération
▻http://www.liberation.fr/societe/2015/06/03/en-classe-on-voudrait-des-petits-blonds-avec-nos-enfants_1322454
« Ces quatre écoles réunissent environ 600 enfants, tous d’origine marocaine, à l’image de la population du Petit Bard, presque exclusivement originaire du Maroc, témoigne Safia, l’une des mères engagées dans ce combat. Valls avait dénoncé l’apartheid social : alors on a saisi cette perche et on ne la lâchera plus. On veut que nos enfants, citoyens français, soient considérés et éduqués comme les autres. Comment voulez-vous qu’ils se sentent Français alors qu’ils grandissent exclusivement entre eux ? On aimerait bien que, sur les photos de classe, il y ait des petits blonds ou des petits roux assis à côté d’eux. »
« #La_lumière_du_frigo, mix au long cours »
▻http://syntone.fr/la-lumiere-du-frigo-mix-au-long-cours
Depuis 1998 sur les ondes de #Radio_Canut sur le 102.2 MHz à Lyon, chaque mercredi de 21h à 22h, « La Lumière du frigo » fait du mix un moment de poésie radiophonique. La vie moderne, mais version un pas de côté.
Une #meilleure_émission_de_la_bande_FM dont tu as déjà entendu parler sur seenthis ici
▻http://seenthis.net/messages/151853
ou là
▻http://seenthis.net/messages/117683
Allez, la « spéciale train », dont on ne se lasse pas, pour te donner envie d’écouter davantage :
▻http://blogs.radiocanut.org/lalumieredufrigo/2012/02/10/emission-n%C2%B0-433-8-fevrier-2012-speciale-train-avec-jean-gab
▻http://blogs.radiocanut.org/lalumieredufrigo/files/2012/02/2012-02-08-trains.mp3
Immigrazione, in Belgio inclusione sociale attraverso cohousing
<<Siamo tutti migranti>>. È da questa riflessione che nasce un progetto di cohousing della fondazione Josefa (▻http://www.josefa-foundation.org/en) per rifugiati, migranti Ue e cittadini di Bruxelles: una casa per migranti in nel cuore della capitale d’Europa, vicino alla via delle boutiques avenue Louise, a rue de Drapiers, nel quartiere centrale di Ixelles, non dunque come si potrebbe immaginare in una periferia abbandonata o in un quartiere ghetto. Un edificio di 2mila metri quadrati , che potrà accogliere, per un massimo di sei mesi, 50 rifugiati e altre 30 persone tra volontari, stagisti, lavoratori che vogliano condividere storie, esperienze tra rifugiati, migranti e cittadini che, come sostiene la fondazione, sono, saranno o sono stati comunque tutti migranti. Il concetto di “expat”, con cui spesso si definiscono i cittadini europei che si trasferiscono in altri paesi per non identificarsi nella parola migrante, come se questa parola per molti europei o occidentali racchiudesse in sé un accezione negativa, anzichè di ricchezza: si può parlare piuttosto di migrazioni forzate dalle guerre, persecuzioni o non forzate, per motivi economici o meno. << Tutti siamo migranti con un destino comune, quello di un’umanità in cammino>> così afferma Gilbert Granjon co-fondatore di Josefa Foundation insieme alla moglie Annabelle Rogi-Granjon, che ha lavorato per venti anni nell’UNHCR, lo staff comprende un team di esperti nell’immigrazione e di persone che hanno lavorato in organizzazioni internazionali come ad esempio l’OIM, Organizzazione internazionale per le migrazioni <<Entro il 2016 sarà un polo economico, culturale, spirituale, al piano terra si avranno delle sale suddivise in base ai culti diversi, in una potranno pregare i musulmani, nell’altra i cattolici, per la meditazione e così via>>. Ci sarà anche un luogo ristorazione. I rifugiati nel mondo, secondo stime del UNHCR, nel 2012 erano 15 milioni e 400mila , residenti in Belgio se ne registrano nello stesso anno 22.024, secondo un recente reportage del quotidiano economico belga l’Echo , sono più di 100 al giorno le domande d’asilo in Belgio. Nella capitale del paese vivono il 60% di persone di origine belga, il 25,3 % sono di origini straniere e per il 14,5% è difficile stabilire la nazionalità di origine. Mentre i belgi hanno un tasso di occupazione del 74 % e di attività del 79%, per le persone provenienti da altri paesi questi valori si riducono di almeno 20 punti << A Bruxelles c’è il mondo, ci sono diverse comunità Ue e di altri continenti, l’immigrazione forzata è un ponte tra le diversità e le comunità, c’è bisogno di un approccio intellettuale e anche culturale, i cittadini devono vivere insieme, ciò ha un impatto anche sull’economia>> afferma Gilbert Granjon. Josefa Foundation preferisce utilizzare il termine inclusione rispetto alla parola integrazione, che trova più dinamico e rispettoso della libertà, responsabilità e dignità della persona: l’inclusione sociale come il sentimento di una persona che decide di partecipare pienamente e in maniera sostenibile al vivere insieme nel rispetto dei diritti e doveri offerti dalla società ospitante. Per la fondazione, la casa è il punto chiave per l’inclusione.
La Dominicale - Soul Rev Mix
▻https://www.mixcloud.com/lorangeade/la-dominicale-sueur-fresh-ii-soul-rev
Un mix récent de Soul Revolution, qui dit présenter leur dernière mixtape « Strikes », sauf que dans cette dernière c’est pas du tout le même contenu. Donc je ne sais pas trop ce que c’est que ce mix, mais c’est cool.
#musique #soul #hip-hop #Bordeaux #Soul_Revolution #Brother_Lion #Dreego #mixtape
Soul Revolution - A Journey into love and rebellion
▻https://soundcloud.com/diskoverrecords/sets/soul-revolution-a-journey-into
La première mixtape soul et hip-hop de Soul Revolution (Brother Lion & Dreego) en 2009.
(Brother Lion, c’est Lion of Bordeaux, le chanteur des Shaolin Temple Defenders, et quelques autres groupes.)
#musique #soul #hip-hop #rap #Bordeaux #Soul_Revolution #Brother_Lion #Dreego #mixtape
Réaliser une #Radio_numérique avec #Mixxx
▻http://www.dsfc.net/systemes/windows/realiser-une-radio-numerique-avec-mixxx
Avec un simple PC et quelques câbles, vous pouvez transformer votre PC en station de radio numérique, grâce à Mixxx. Dsfc
#Windows #Broadcast #Microphone #Mixage #Mixer #Musique #OBS #Open_Broadcaster_Software #Voix
Rappel: 2006, IRAQ: Mixed marriages confront sectarian violence
▻http://www.irinnews.org/report/26268/iraq-mixed-marriages-confront-sectarian-violence
According to estimates, two million out of Iraq’s 6.5 million marriages are unions between Arab Sunnis and Shi’ites. “In the beginning, my family was worried about our marriage,” Hadeel explained. “But in the end, we convinced them that religious differences were not important enough to prevent a family from being built.”
Many of the doctrinal differences between Sunnis and Shi’ites are minor enough to be dismissed, except by puritans of both sects. Mixed marriages between Arab Sunnis and Shi’ites – and also between the predominantly Sunni Kurds and Arabs of both sects – have been common, even in the days of former president Saddam Hussein, when Shi’ites were heavily discriminated against.
C’est évidemment par hasard, hein : c’est au même moment où ce genre de préoccupations émergent (le nombre de mariages mixtes en chute libre en Irak) que les gentils prédicateurs et dictateurs alliés des États-Unis se mettent à faire monter la sauce anti-chiite :
▻http://seenthis.net/messages/360325
Yarmouk63 Radio on Mixlr
▻http://mixlr.com/yarmouk63-radio
من مخيم اليرموك المحاصر في دمشق
▻https://mixlr-assets.s3.amazonaws.com/artwork/96d0e12af03ce166d665efd0a89d44e3/base.jpeg
#Radio #Mixlr #Syrie #Palestine #réfugiés #camp_de_réfugiés #Yarmouk
Privé-es de #sexe, les #féministes se repentent, par DariaMarx
▻http://dariamarx.com/2015/03/24/prive-es-de-sexe-les-feministes-se-repentent
Ah. Enfin. Les Hommes, avec une grande majuscule, aussi grande que leur majestueux #pénis, ont compris comment faire cesser les élucubrations hystériques des féministes. Finie la lutte pour l’#égalité de salaire, pour la liberté d’être dans l’espace public, aux chiottes le choix d’enfanter ou non. Ce que veulent les harpies, c’est de la #bite. De la bonne grosse bite veineuse de #masculiniste #macho, qui s’en foutra bien de baiser mal ou de baiser bien, de la sainte saucisse entre les cuisses. Damned. Sœurs, nous sommes démasqué-es. Nous faisions tout ça pour danser autour du totem viriliste, nous occupions notre temps libre en récriminations stériles pour nous distraire, attendant que l’Homme (le vrai, celui équipé d’un service trois pièces) vienne nous honorer entre deux réunions politiques et un match de foot. Nous ne voulions pas vivre libre, émancipé-es de nos chaînes, non non. Nous voulions vivre dans l’attente servile de nos donneurs de #chibres. Il est évident que nous sommes toustes hétérosexuel-les d’ailleurs. Toustes tourné-es vers la bite, dans un élan d’adoration béat, prêt-es à abandonner veaux, vaches et cochons à la seule possibilité d’être honoré-es. Nous n’avons pas quitté nos habits de servant-es, de putains, nous n’avons rien transcendé, nous n’avons rien repris. Nous ne sommes que des ventres, attendant la bienheureuse semence.
lol c’est incroyable !!
#masculinisme #virilité #gorafi_encore_plagié #non-mixité #mixité
Ici donc :
▻http://www.editoweb.eu/pgtalence/Et-si-nous-privons-les-feministes-de-notre-lit_a15.html
LE BUT DE CE BLOG MILITANT Parti de Gauche Front de gauche Talence Thouars, non officiel et ouvert à tous les camarades :
CAILLASSER, ENCORE caillasser, TOUJOURS caillaser pour que L’HUMAIN D’ABORD l’emporte et que LE POUVOIR FASCISTE DEGAGE !
C’est marrant comme l’humain d’abord ça marche bien pour dire « ta gueule » aux luttes pour les animaux non humains ou aux femmes (surement non-humaines sur les bords aussi)
#Satire ? #Persiflage ? #Ironie ?
J’admets qu’ils ont du culot de fabriquer un site avec une musique de fond en autostart qu’on ne peut pas éteindre.
« Le problème des féministes, c’est qu’elles continuent à coucher avec l’ennemi »‘, dit en substance Delphy. Le problème des féministes hétérosexuel-les, c’est aussi de s’appuyer sur la libération sexuelle comme seule pilier de l’émancipation. Cette libération sexuelle qui enchante d’abord les hommes, qui ne profitent que des avantages (plus de partenaires, de pratiques) alors que les femmes en assurent (comme d’habitude) les détails pénibles (contraception, avortement, grossesses, jugement moral). Je me mets à poil car je suis féministe a été un acte révolutionnaire. L’est il encore ? A qui profite la chair ? Je n’ai pas de réponse. Je sais juste qu’il est infiniment compliqué d’entretenir une relation d’égalité avec un partenaire masculin, et que les changements les plus significatifs pour les femmes ne sont pas seulement ceux scellés par la loi et l’Etat, mais sont aussi ceux qui arrivent dans une cuisine, dans une chambre à coucher. Qu’échapper au pouvoir de la bite n’est pas chose simple, et que cela demande une longue déconstruction, une vraie bataille envers tout ce qu’on nous a appris, ce qu’on voudrait nous montrer. Que la sexualité des femmes, telle qu’elle nous est enseignée, présentée dans le porno, est médiocre et méprisable. Nous sommes les trous. Nous sommes la passivité, cantonné-es à attendre qu’on nous propose le coït, de peur de passer pour salope, nymphomane, cinglé-e.
« Le problème des féministes hétérosexuel-les, c’est aussi de s’appuyer sur la libération sexuelle comme seule pilier de l’émancipation. » je suis pas convaincu sur cette phrase. j’ai plutot entendu des feministes dire que c’était une prétendu liberation sexuelle ou la liberation sexuelle pour les hommes ou je l’ai entendu de la bouche d’anti feministes dans le genre « qu’est ce qu’elles veulent encore les feministes elles ont le droit de vote et la liberation sexuelle ?! »
@mad_meg : je crois que c’est en gros ce qu’elle dit justement. Penser que la cause féministe est essentiellement liée à la sexualité est une distorsion qui rend bien service aux hommes.
Si c’est juste la désinhibition sexuelle des femmes, les hétérosexuelles restent plus que jamais dépendantes des hommes, elles ne sont toujours pas libérées..
(edit : je n’avais peut être pas compris ce que tu voulais dire. Oui je suis d’accord pour dire que les féministes, en général d’après ce que j’observe, ne considèrent pas la libération sexuelle comme seul pilier de l’émancipation)
Tu as raison @petit_ecran_de_fumee et je vais me refaire un café.
La pensée magique de la #mixité_sociale - Telos
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/114483720786
Le sociologue Olivier Galland pour le think tank Telos décortique le mantra de la mixité sociale. En fait, rappelle le sociologue, contrairement aux Etats-Unis, le fait de résider dans des quartiers urbains sensibles ne constitue pas en soi un handicap pour leur habitants en terme d’accès à l’emploi et de revenus. Des études françaises montre que l’effet de discrimination territoriale est relativement faible. Les discriminations sont beaucoup plus liées au niveau d’étude ou aux origines ethniques qu’aux origines résidentielles, qui s’avère même parfois être nulles. “Cela a d’importantes conséquences car si ce résultat est solide cela signifie que disperser ces habitants sur le territoire ne résoudra pas leurs problèmes. Diluer la pauvreté dans l’espace a peu de chances de la réduire.”
L’autre face de la (...)
L’autre face de la mixité sociale repose sur l’idée que le mélange de population d’origines et de niveaux socio-culturel différents serait positif, c’est-à-dire exercerait un effet d’attraction social vers le haut des personnes défavorisées.
Il faudrait pour cela que les gens se parlent dans les quartiers, et donc éteindre la télé..
J’habite une commune de 2000 habitants qui regroupe à la fois des cités de l’agglomération de Troyes, des fermes encore exploitées, et des lotissements pavillonnaires de CSP+. Tout le monde se retrouve à l’école, au milieu du village. Tout est à taille humaine mais à part s’engueuler sur le parking, les gens ne se parlent pas... Faut se battre pour maintenir des activités sociabilisantes et conviviales (type pédibus, evenements culturels..)
Je ne peux m’empêcher de faire le lien avec le propos de ce matin ▻http://seenthis.net/messages/354289 dans le fait que la doctrine libérale a transformé le citoyen en simple consommateur de l’espace public..
« la doctrine libérale a transformé le citoyen en simple consommateur de l’espace public.. » la pensée magique de lamixité spécule aussi sur le ticket rentier de l’espace publique
@nestor : « I want my money back », ça vous dit rien ?
Mais oui, niveau pensée magique c’est la main invisible qui me fait spéculer..
@baroug je ne connais pas le tag plo, ça signifie quoi ?
Une #bande_son pour Les Nouvelles Invasions Barbares/ nouvel album #n2k/dj son !
▻http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2015/03/18/une-bande-son-pour-les-nouvelles-invasions-barbares-nouv
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