• Saint-Malo : onze enfants blessés après l’évacuation musclée du collège Surcouf - France 3 Bretagne
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/saint-malo/saint-malo-des-parents-d-eleves-occupent-le-college-rob

    Action musclée de la police ce jeudi matin au collège Robert Surcouf de Saint-Malo. Sans sommation, les forces de l’ordre sont intervenues pour faire évacuer l’entrée de l’établissement, occupée par des parents, élèves et enseignants depuis tôt ce matin.

    En colère, déçus, écoeurés... Les parents d’élèves du collège ne digèrent pas en effet la décision du Conseil départemental de fermer l’établissement à la rentrée 2017. Ce jeudi matin, ils ont donc bloqué les grilles du collège avec des chaînes, empêchant la tenue des cours. Une centaines de personnes, élèves, parents et enseignants s’est ainsi retrouvée devant l’entrée dans une ambiance bon enfant.

    C’est en milieu de matinée que la police, présente, est intervenue sans sommation, fonçant sur le regroupement et bousculant violemment les enfants et les adultes, dans la pagaille et la bousculade, onze enfants ont été blessés.

  • Appel du Collectif Apprendre Ensemble
    http://www.collectif-apprendre-ensemble.fr

    Dans de nombreux quartiers parisiens se côtoient des populations socialement diverses mais cette diversité se retrouve peu dans les établissements scolaires.

    Nous, parents d’élèves du 18ème et citoyens, sommes attachés à la mixité sociale dans les établissements scolaires car nous sommes convaincus qu’elle favorise la réussite de tous.

    Nous souhaitons une carte scolaire plus équilibrée et une garantie de son respect, ce qui rassurerait de nombreuses familles.

    Certaines écoles et certains collèges sont massivement fuis et pourtant, ce n’est pas sacrifier nos enfants que de les scolariser dans les établissements de secteurs.

    Nous avons fait ce choix et nous en sommes satisfaits mais nous souhaitons que la mixité perdure tout au long de la scolarité de nos enfants.

    Apprendre ensemble, c’est favoriser une cohésion qui manque tant à notre société.

    Nous en appelons aux consciences citoyennes et aux pouvoirs publics pour changer le paysage de nos écoles, et particulièrement du collège. Cela est possible ! Si nos enfants vont tous ensemble dans leur collège de quartier, les craintes liées à l’absence de mixité disparaîtront.
    Comment faire ? Préparons ensemble les rentrées prochaines au lieu de mettre en place des stratégies individuelles. Bref, parlons nous !

    #éducation #mixité_sociale #carte_scolaire #inégalités

  • Mixité sociale à l’école, le match public-privé (La Croix)
    http://www.la-croix.com/Famille/Education/Mixite-sociale-a-l-ecole-le-match-public-prive-2016-05-09-1200758854

    En clair, s’il accueille globalement des élèves issus de milieux plus favorisés (avec une surreprésentation d’enfants de cadres, de chefs d’entreprise et de personnes exerçant une profession libérale), l’enseignement privé, très largement dominé par l’enseignement catholique, offre malgré tout un plus grand brassage social que le public. Celui-ci se caractérise plus souvent par des établissements scolarisant des enfants issus, dans une forte proportion, d’un même milieu, qu’il soit ou non défavorisé.

    Article intéressant en dépit du légendage peu clair des infographies. Il semble que le privé s’en tire bien surtout parce que le peu de familles modestes accueillies mélangées à leur public de référence (plutôt très aisé) suffit à assurer une mixité que le collège public (ses sectorisations et ses filières de tri) n’offre pas. Ce qui en dit long sur l’échec du service public.

    #éducation #collège #école_privée #mixité_sociale

    • L’école privée « bon élève » de la mixité sociale. De qui se moque-t-on ?
      http://www.slate.fr/story/117891/ecole-privee-mixite-moquerie

      Oui, c’est vrai. Bien sûr que c’est vrai. Pourquoi ? Parce que les familles évitent les écoles publiques, parce qu’elles ont peur du mélange social, parce que les établissements concentrent trop de difficultés, parce que la composition sociale du quartier mais aussi, MAIS AUSSI, le contournement de la carte scolaire font de certains collèges de véritable ghettos scolaire. Si l’école privée devient plus mixte socialement, c’est bien parce que dans certains quartiers, des familles même de milieux assez populaires l’évitent. De plus en plus.

  • Les écoles alternatives séduisent les élites (Les Échos)
    http://www.lesechos.fr/25/03/2016/LesEchosWeekEnd/00024-038-ECWE_les-ecoles-alternatives-seduisent-les-elites.htm

    Montessori, Steiner, autogérées, vertes, internationales, confessionnelles... Les méthodes pédagogiques de ces écoles laissent souvent plus de place à la créativité. Et attirent de plus en plus de parents.
    […]
    Dans leur récente enquête […] Aurore Gorius et Anne-Noémie Dorion signalaient le regain d’intérêt pour cette pédagogie chez les élites. Avocats, banquiers et tout le gratin de la société fréquentent ces écoles […]. L’attractivité de cet enseignement alternatif grandit à mesure que le tableau de l’école républicaine se noircit de critiques.
    […]
    « C’est important de le préciser car aujourd’hui beaucoup associent cette pédagogie [Montessori] à une élite alors qu’au départ elle a été conçue pour des enfants des quartiers défavorisés. »
    […]
    Les frais annuels avoisinent les 3000 ou 4000 euros.

    #éducation #école #pédagogies_nouvelles #mixité_sociale #inégalités #écoles_différentes

    À relier à : http://seenthis.net/messages/466875

  • Espace public, urbanité et démocratie
    http://www.laviedesidees.fr/Espace-public-urbanite-et-democratie.html

    Les espaces publics urbains sont au cœur des débats sur la mixité sociale. Mais sont-ils toujours favorables à l’éthique démocratique, à la solidarité ? S’inspirant de l’interactionnisme, Stéphane Tonnelat étudie la teneur éthique des relations entre passants

    Livres & études

    / #ville, #urbanisme, solidarité, #reconnaissance

    #Livres_&_études #solidarité

  • A Montpellier et Paris, des familles se mobilisent contre « les écoles ghettos » (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/education/article/2016/03/02/a-montpellier-et-paris-des-familles-se-mobilisent-contre-les-ecoles-ghettos_

    […] il ne faut souvent pas grand-chose pour changer l’image d’une école, « enclencher un cercle vertueux ». Ce sont quelques familles qui ne « fuient » pas l’établissement, une atmosphère qui évolue, des enseignants satisfaits qui restent. Alors avec d’autres parents, il a fondé en avril le Collectif apprendre ensemble. Avec 73 adhérents représentant une trentaine d’écoles et de collèges, ils tentent d’informer les familles du quartier sur ces établissements pour leur permettre de faire leur choix en connaissance de cause. Sans nier les difficultés, mais en dépassant les a priori. En leur montrant qu’ils ne seraient pas les seuls à mettre leur enfant dans l’école du coin de la rue.

    #éducation #mixité #inégalités #territoires #mixité_sociale #mixité_scolaire

    Une démarche à opposer à celle-ci (http://seenthis.net/messages/464093) ? ou pas ? à débattre…

  • « On te dit logements sociaux !" par la Gang du ghetto CACV - RAP - Montréal VIDEO - A découvrir.

    CECI EST UNE VIDEO YOUTUBE - CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR LA VOIR !
    https://www.youtube.com/watch?v=4Wec6x99m7g


    Etrange cette présentation de vidéo. #Youtube ne doit pas l’apprécier

    Tannée des préjugés sur le logement social et la pauvreté, la #gang du Comité d’action des citoyennes et citoyens de Verdun(#Montréal) #CACV a décidé de faire son rap ! Le #printemps_Erable est toujours là .

    Ce rap a été réalisé par le collectif des artistes activistes du CACV (Projet soutenu par #Engrenage_Noir), avec le chanteur-producteur #Dan_Parker Au Canada

    VOCABULAIRE  :
    Condos  : #Appartement dans un immeuble en #copropriété.
Origine : #Condominium, Souveraineté de deux ou de plusieurs puissances sur un même pays. Donc un pays ou un immeuble en co propriété.
(Wiktionnaire) : http://fr.wiktionary.org/wiki/condominium
    Tabarouette  : Juron, sacre, version atténuée de tabarnak.
S’emploie pour donner une valeur péjorative au substantif qu’il accompagne.
    Tabarnak  ! _ Tabarnak, ce gars-là, c’est un chien sale. Il crotte sur le monde et le monde est content de le torcher. Pas vrai, Smith ?
- Oui, De Boss. » — (Pierre Corbeil, La Mort d’Auline Aquin, L’Aurore, Montréal, 1975)
(Wiktionnaire) : http://fr.wiktionary.org/wiki/tabarnak 

    LES PAROLES
    C’est triste d’habiter
    
Dans des logements délabrés
    
On veut pouvoir se loger
    
Sans se déshabiller.

    

Quand j’ai payé mon loyer au propriétaire
    
Il m’reste plus que la lumière dans le frigidaire
    


    Sur l’aide sociale
    
On mange peu et mal
    
Pour payer le loyer
    
Faut encore se priver

    

Les loyers augmentent

    Nos logements pourrissent
    
A Verdun, trop de logements

    Sont poches en criss !

    Travaux non réalisés, insalubrité
    
Conversion en condos, #explosion_des_loyers
    
Avec le marché immobilier privé

    Les moins nantiEs s’font chasser de leur quartier

    

Logements à bas prix, moins de sans-abris
    
Logements à bas prix, mais pas des taudis !
    


    Un toit sur la tête, c’est moins de maux de tête
    
Mais les #élus s’en moquent en tabarouette !
    
A quand des politiques qui agissent vraiment
    
Pour qu’existe enfin le droit au logement ?

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto

    On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité

    On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

    Quand on réclame de pouvoir dignement se loger
    
On nous dit : V’là des condos, allez donc acheter !

    Mais une #hypothèque sans chèque, c’est un échec.

    Subventions à l’achat, c’est toujours plus de dettes

    Et puis par chez nous, qui c’est qu’tu veux qu’achète ?!



    Nous, on est même pas capable d’acheter la poignée de porte !

    Le condo 1er prix qui se construit dans le quartier

    Y’a pas 15% des locataires qui peuvent s’le payer

    Les condos vont pas nous loger, y a comme un malaise ...

    C’est tu ta population qui te met mal à l’aise ?



    A Verdun, on est des milliers sous le #seuil_de_pauvreté
    
Et plus d’un tiers des ménages payent trop cher de loyer

    Pour nous la solution elle est pas dans le marché

    C’est du logement social qu’ça nous prend pour loger

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto

    On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité

    On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

    Quand on parle logement social
    
Tu penses monde sale et malade mental

    SacrifiéEs, mal-logéEs, tannéEs d’être ignoréEs
    
Pauvres, assistéEs sociaux, fatiguéEs d’être insultéEs



    Quand tu nous traites de « sales », de « poires »

    Tu t’vois-tu dans le miroir ?



    Faqu’à #Verdun, pendant que les #condos,

    Ça pousse partout comme des haricots
    
La construction des logements sociaux

    C’est aussi lent qu’un escargot



    Pour tous les mal-logéEs du quartier,

    Il grand temps d’accélérer !

    Pas moyen de vivre sur une liste d’attente
    
On est près d’un millier qui s’impatientent ! 

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto

    On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
    
On te dit droit au logement !
    Tu nous réponds droit à l’argent

    Bienvenue sur nos terrains municipaux

    Laissez moi donc vous faire le tour du proprio
    
Là vous avez la coop Rêve Bleu et Entre 2 Âges,
    
Et là, là et là, c’est du privé dans le voisinage

    Mais quand on parle logements sociaux, y’en aurait déjà trop ?
    
Eille, ghetto de riches, ghetto de pauvres, c’est pas la même chanson
Alors arrête donc de nous prendre pour des dindons !

    Et quand tu dis « #mixité_sociale », ça veut dire qu’on est tous égal ?
Riches et pauvres dans le même bateau ?
    
On l’saurait si c’était si beau !
    
Là où y’a pas de logement social

    Ce sont toujours les pauvres qui se retrouvent en cale !



    Sur notre terrain, pas de place aux condos

    Ça nous prend des logements sociaux !
    
Sur Gaétan Laberge, faut que ce soit bien clair

    C’est zone libre de #spéculation_immobilière !

    
REFRAIN

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
    
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité
    
On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

     

    Tu nous dis « C’est le capitalisme, laisse faire ! »

    Mais face à ton inaction, c’est toujours plus de misère

    Ton marché privé ne loge pas les moins nanties

    Ton marché privé ne loge pas plus les familles



    Arrêtez donc de nous niaiser
    
Vous auriez assez de #budget pour loger
Les #handicapéEs, les personnes âgées
Les moins aiséEs et les non logéEs
    
L’argent est là, suffirait d’aller le chercher

    Avec le capital des #banques à taxer

    Nous, appauvriEs, demandons notre part du gâteau !

    La #démocratie réclame le partage du magot
    
Entre vous, c’est les cadeaux.
Mais nous, on y laisse notre peau !



    Répartition des capitaux !
    


    Un pour tous
    
Tous pour Verdun !
    
Et Verdun pour toutes et tous !

    *
REFRAIN

    On te dit #logements_sociaux ! tu nous dis pas de #ghetto
    On dit lutte à la #pauvreté ! Tu nous réponds #mixité
    On te dit #droit_au_logement ! Tu nous réponds #droit_à_l’argent

    On te dit logements sociaux ! tu nous dis pas de ghetto
    
On dit lutte à la pauvreté ! Tu nous réponds mixité

    On te dit droit au logement ! Tu nous réponds droit à l’argent

    Source : http://www.campuslille.com/index.php/entry/on-te-dit-logements-sociaux-par-la-gang-du-ghetto-cacv-rap-montreal

    La vidéo suivante, demain

    • Mes excuses pour le commentaire pour les vidéos de Youtube. Je ne savais pas qu’ils en modifiaient la présentation pour Seenthis.

      Les médias dénoncent les mensonges en mentant
      Pierre Desagre : Dieu est belge, Cactus inébranlable éditions

  • Logement social parisien : gabegie et usine à gaz à tous les étages | Contrepoints, Nathalie Nafy et h16
    http://www.contrepoints.org/2015/12/16/232962-logement-social-parisien-gabegie-et-usine-a-gaz-a-tous-les-etag

    Depuis des années, le discours est le même : Paris perdrait ses #pauvres et ses #classes_moyennes à cause de propriétaires trop méchants. Il faut donc protéger les #locataires de leurs griffes, ce que s’emploie ensuite à faire le législateur en pondant loi absurde sur loi absurde, quitte à corriger ensuite ses nombreuses erreurs… par d’autres lois. Et comme les autres, sœur Anne, bourgmestre parisienne, est partie en croisade à coup de lois.

    La dernière invention de la #Mairie_de_Paris, le dispositif « #multiloc’ » en est l’illustration la plus absurde puisqu’on prétend ainsi ramener les classes moyennes intramuros en payant les propriétaires pour qu’ils leur louent leurs logements. Et dans le même temps, la mairie a aussi lancé une politique de récupération/expropriation des chambres de bonne inoccupées, au prétexte qu’un million de mètres carrés seraient inutilisés dans les beaux quartiers.
    Toute l’idée derrière ces bricolages législatifs est de pousser à la #mixité_sociale puis de se féliciter bruyamment des dispositifs permettant soi-disant d’y arriver. Sur le site du parti socialiste on se glorifie ainsi qu’un immeuble social de 51 logements ait vu le jour près de la place Vendôme (1er arrondissement) et des Champs-Élysées (8ème). On apprend aussi qu’avenue de La Motte-Piquet au cœur du 7ème arrondissement, la Mairie de Paris a racheté un immeuble à 18.000 euros du m2 afin de faire vingt logements sociaux dont certains avec terrasses et balcons. Il sera possible pour une famille d’obtenir un logement de 89m2 avec vue somptueuse sur la tour Eiffel pour 900 euros par mois, charges comprises.

    Maintenant, le contribuable parisien tiquera peut-être un peu sur le fait de loger quelques familles seulement, sous prétexte de mixité, en pleine crise du #logement et à un tel prix. Par extension, il pourra calculer ce qui lui en coûtera au final lorsque la mairie sera parvenue aux 30% de logements sociaux fixée par la loi SRU, et bien se rappeler ce que scande le communiste [P"c"F] Ian Brossat, adjoint chargé du logement, qui martèle obstinément que « Les #logements_sociaux ne doivent pas être cantonnés dans le nord-est de Paris, nous devons faire de la mixité sociale partout ».

    Encore que la notion de mixité sociale à Paris fait parfois doucement sourire.

    Prenez le dispositif multiloc’, ou celui de réappropriation des chambres de bonne : normalement à destination des « classes moyennes », les petites lignes d’explication dévoilent une version très socialiste de ces dernières. Avec des revenus inférieurs aux plafonds du logement intermédiaire (41 000 euros pour une personne, 62 000 euros pour deux et 90 000 euros pour quatre), on comprend aisément qu’avec l’impératif de gagner trois fois le montant du loyer, ne seront retenus que les locataires les plus aisés et non les plus modestes.

    Quant aux HLM, leur mode d’occupation est très révélateur.

    En 2010 un article de la Tribune nous apprend que

    « (…) dans Paris, 31,4 % des locataires du parc locatif social parisien comptaient à la fin 2007 parmi les 30 % des ménages les plus #riches de France »
    Décidément, le social se niche vraiment à des endroits insoupçonnables. Mieux encore, si l’on s’amuse à lister des politiciens ou des hauts fonctionnaires qui occupent de tels logements, indépendamment de leur tendance politique, on obtient une énumération pléthorique, étayée par des scandales réguliers, que ce soit avec la gauche, avec la droite ou même le centre, personne n’est épargné.

    Un article du Monde de décembre 2013 commençait même un début de liste d’élus parisiens, toutes tendances confondues, en HLM et indiquait que les politiciens concernés « (…) invoquent en général la « précarité » de leur statut et leurs difficultés à se loger dans le privé de ce fait », ce qui ne fera sourire qu’au lendemain d’élections charnières, et encore.

    Il faut s’y résoudre, les chiffres sur l’occupation des logements HLM en région parisienne montrent un curieux paradoxe : en 2011 par exemple, 47% des locataires HLM ont des revenus supérieurs d’au moins 60% au plafond de ressources , alors que dans le parc privé, 36% des locataires ont des revenus inférieurs à ce plafond. En 2009, un des locataires HLM avait même déclaré 256.000 euros de revenus. Ces chiffres sont connus, et même commentés dans un rapport de la Cour des comptes d’avril 2015 qui y souligne que « les bailleurs franciliens ont tendance, pour équilibrer leurs opérations, à privilégier les logements du type prêt locatif social (#PLS), assortis des niveaux de loyers les plus élevés, au détriment des logements de types #PLAI et prêt locatif à usage social, accessibles aux plus modestes. »
    Ce n’est pas tout. Ce même rapport précise ainsi que « les subventions et les efforts se sont concentrés dans les zones où le coût de construction est le plus élevé et le foncier le plus rare. Ces contraintes ont souvent conduit à acquérir et conventionner des logements existants pour leur donner un statut social, sans accroissement de l’offre globale, ni modification du peuplement quand les immeubles étaient occupés. On observe en outre une part importante de petits logements au détriment des logements familiaux, car ils sont comptabilisés de la même manière dans les statistiques. »

    #Ville_de_Paris À #parti_de_notables, politique de la #rente

    • Jamais pratiqué de mon côté, mais j’ai vu ce que c’est. Tu as de la chance de te sentir à l’aise là-dedans, car à mon avis c’est pas le cas pour tous les adultes. A travers le reportage j’ai beaucoup aimé entendre que cette activité permettait de créer de la mixité sociale chez les jeunes, et aussi qu’ils adoraient ça.

      Une autre activité pourrait t’intéresser : le #clown.
      J’en connais un, qui m’a expliqué ce que c’était et ce que ça lui avait apporté. Sinon y a aussi les « clowns activistes » que je trouve intéressant.

    • Faudrait que je regarde mieux ou ça se trouve, mais si ça t’intéresse il faudrait regarder du côté des vidéos de troupes d’impros au Quebec, c’est les champions du genre :)

      Franchement, on se sent jamais « à l’aise » dans le théâtre d’impro, dans le sens où on a envie d’être partout sauf là avant chaque cours ou représentation. Mais ça passe pendant le jeu. Et c’est une sacrée leçon de vie, de devoir construire une histoire ensemble. Beaucoup de belles valeurs sont passées par l’impro, on en entend quelques unes énoncées par deux jeunes filles à un moment. Et si tu respectes pas tu es sanctionné par l’arbitre (en match). Du coup tu as un cadre contraignant pour apprendre à faire avec les autres. Entre autre :

      – Écoute systématique des autres
      – Pas de refus de jeu (tu ne peux pas dire non à une proposition, il faut rebondir dessus)
      – Pas de rudesse (physique, verbale)
      – Pas de cabotinage (connivence avec le public au détriment de l’histoire et des autres joueurs)
      – Pas d’enlisement (il faut que l’histoire avance)
      – Pas de truc pas clair
      – Et les règles scénaristiques plus classique : ne pas tourner le dos au public, s’exprimer fort et clairement ...

      Rah c’était chouette :)

    • Pour le clown y a des passerelles assez naturelles avec l’impro il me semble, mais c’est pas la même chose, et c’est aussi intéressant. Mais je ne m’y suis pas intéressé plus que ça à l’époque. Mais bon là je vis un peu dans un semi-désert rural pour les activités de ce genre... (disclaimer : ma femme me dit que j’abuse et que je véhicule et conforte des stéréotypes parce que j’ai oublié qu’il y a un atelier pas loin de chez nous)

    • Pour donner mon sentiment sur ce billet, vu comme ça, il a l’air léger, parler de choses amusantes, mais en fait c’est un sujet très très sérieux, dans l’absolu je dirai même !

      Je ne sais plus si c’est dans ce reportage, qu’on parlait de la nécessité d’introduire le théatre d’impro à l’école.

      Y aurait beaucoup à dire, mais personnellement, je pense qu’on devrait rendre obligatoire l’expression artistique, notamment « contraindre » les politicien de faire de l’expression artistique : que ce soit de la musique, du théâtre, ou autre. Pour qu’ils apprennent à s’écouter ET à écouter les autres. Et qu’ils apprenent à partager (des expériences) aussi par exemple.

      Et de mon point de vue, l’expression artistique pratiquée par tous, pourrait aider la société dans son ensemble. C’est une question d’éducation.

      Certains disent qu’on devrait tous pratiquer la méditation ; certes ; mais je rajouterais les disciplines artistiques.

      #projet_de_civilisation

    • @nicolasm
      J’ai répondu un peu à côté de ton commentaire, la dernière fois, mais c’était pour dire quelle était mon sentiment sur la place du #jeu dans la société. Et par extension du théâtre d’impro, je trouvais pertinent de parler du clown, et de ce genre d’expression artistique.

      Dans ta ruralité, vu que tu as déjà une expérience, tu pourrais peut être initier au théâtre d’impro, ou lancer l’idée d’ateliers de ce genre... Histoire d’agrémenter un peu le « désert » par l’intermédiaire du jeu :)

      A mon avis, l’expérimentation dans les écoles au eu lieu aussi en France, je l’avais déjà entendu à la radio. Et pour le Québec ça m’étonne pas.

      Il serait bon de sortir de cette posture du sérieux du monde adulte.

  • La pensée magique de la #mixité_sociale - Telos
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/114483720786

    Le sociologue Olivier Galland pour le think tank Telos décortique le mantra de la mixité sociale. En fait, rappelle le sociologue, contrairement aux Etats-Unis, le fait de résider dans des quartiers urbains sensibles ne constitue pas en soi un handicap pour leur habitants en terme d’accès à l’emploi et de revenus. Des études françaises montre que l’effet de discrimination territoriale est relativement faible. Les discriminations sont beaucoup plus liées au niveau d’étude ou aux origines ethniques qu’aux origines résidentielles, qui s’avère même parfois être nulles. “Cela a d’importantes conséquences car si ce résultat est solide cela signifie que disperser ces habitants sur le territoire ne résoudra pas leurs problèmes. Diluer la pauvreté dans l’espace a peu de chances de la réduire.”

    L’autre face de la (...)

    #sociologie

  • La Rabière, quartier populaire
    http://larotative.info/la-rabiere-quartier-populaire-839.html

    C’est le quartier où vivait Bertrand Bilal Nzohabonayo, tué par la police à Joué-lès-Tours le 20 décembre dernier. 64 hectares, à quelques minutes à pied du centre-ville. Catégorisé « Zone Urbaine Sensible ». On a demandé à un habitant et militant associatif du quartier de nous en parler.

    Il y a un « esprit village » qui s’est maintenu pendant assez longtemps. Dans les années 80-90, tout le monde se connaissait. On a commencé à perdre ça à la fin des années 90, début 2000, avec une population beaucoup plus brassée qu’avant.

    A l’époque, les populations les plus présentes dans le quartier étaient les Algériens, les Portugais, les Yougoslaves, les Cambodgiens et les Laotiens. Et dans mon souvenir, tout ce monde-là vivait dans une ambiance de petit village.

    (...)

    Dans les années 70, une étude avait été faite sur l’habitat collectif. C’était impressionnant, la diversité qu’il y avait dans une cage d’escalier. Tu pouvais avoir un prof, un militaire, un ouvrier... Le drame de ce quartier, mais aussi des autres quartiers du même type, c’est qu’on n’a pas su garder ces populations-là. Tous ceux qui pouvaient partir sont partis, ils se sont sauvés. A la Rabière, le départ des professions intermédiaires date du début des années 80.

    Et puis, avec l’entrée du Portugal dans l’Union Européenne, on a perdu des Portugais qui sont rentrés au pays. Michelin commençait à licencier, donc certains ont pris leur prime et sont rentrés aussi. D’autres sont sortis du quartier pour construire leur maison dans les quartiers alentours. On a donc vu le quartier se vider de certaines catégories sociales. Ne sont restées que les populations pauvres, massivement au chômage. Et on n’a jamais pu inverser la tendance. On a continué à s’enfoncer dans la précarité .

    (...)

    Dans les représentations, l’espace public est un lieu où les gens sont censés circuler ; quand il y a des éléments stagnants, c’est problématique. Or, le centre commercial et ses cafés constituent en quelque sorte une subsistance de l’esprit de village que je décrivais. C’est le centre du village, une sorte de place où l’on vient palabrer , alors que c’est quelque chose qui a disparu dans plein d’endroits en France. Sur le parcours du tram, c’est un élément qui détonne. Les voyageurs se demandent ce qui peut se tramer dans ces cafés où les habitants viennent passer du temps. Les jeunes au chômage ou les retraités ont du temps à revendre. Et cette façon de prendre son temps pour discuter, ça peut paraître suspect. Dans notre société, c’est vu comme suspect.

    Les cafés du centre commercial entraînent une cohabitation entre générations qui n’était pas possible à une époque. Mais cette cohabitation n’est pas pour autant une source d’échanges. Même entre jeunes, on n’a pas un groupe soudé, mais des sommes d’individualités qui galèrent ensemble. Chacun s’aménage un espace.

    (...)

    Parmi les jeunes, l’agglomération se fait autour de l’identité musulmane, parce qu’il ne reste plus que ça de constructeur sur le quartier. Si on s’attaquait à ça, qu’est-ce qu’il resterait ? Sur quelles bases les gamins se construiraient ? C’est presque criminel de ne rien laisser comme modèle de construction d’une identité. Il ne resterait que le deal, la figure de Scarface, même si la référence date. Et on sait les dégâts que ça fait.

    (...)

    Il existe, depuis plus de vingt ans, un mensonge concernant ce quartier : c’est l’insécurité. Les premiers responsables de ce mensonge sont les médias. Il n’y a pas d’insécurité dans ce quartier. Même si je ne nie pas qu’il puisse y avoir un sentiment d’insécurité, c’est un quartier qui a toujours été sûr. Tu peux te promener et demander de l’aide à n’importe quelle heure de la nuit, on viendra t’aider.

    (...)

    Les flics qui débarquent viennent surtout d’ailleurs. On leur décrit la population d’une certaine manière, avec une étiquette « zone sensible ». On formate les flics avant de les envoyer sur le terrain, ce qui fait qu’il n’y a pas de lien avec les habitants. La brigade anti-criminalité (BAC), c’est pire. C’est une police spécialisée pour les jeunes des quartiers. Ils se comportent comme une bande, faisant face à une autre bande. Leur attitude quand ils sortent de leur voiture, leurs codes vestimentaires sont ceux d’une bande. Ils sont sapés comme les mecs du quartier : crâne rasé, jean, baskets, sacoche.

    (...)

    Malgré tout, c’est un quartier où on vit bien. Les habitants sont contents de vivre là, et il existe des solidarités qu’il n’y a plus ailleurs. Les gens crèvent la dalle, mais ils sont solidaires. C’est le dernier rempart avant l’écroulement total : il y a encore de l’espoir, l’assurance de pouvoir compter sur la voisine pour un coup de main.

    #quartiers #précarité #mixité_sociale #police

  • L’affectation des élèves dans les établissements scolaires (La Vie des idées)
    http://www.laviedesidees.fr/L-affectation-des-eleves-dans-les.html

    L’affectation des élèves dans les établissements scolaires est diverse, choix libre dans le privé, carte scolaire dans le public avec dérogations pour une minorité. Le système a connu une réforme récente et passe désormais par internet. Pierre Merle montre comment cette nouvelle procédure renforce dans certaines situations la ségrégation sociale, puis ouvre des voies pour y remédier.

    […]

    D’une part, cette nouvelle procédure d’affectation automatisée des lycéens n’a pas permis d’augmenter globalement la mixité sociale des établissements. D’autre part, pour autant que cette politique parvienne à réduire la ségrégation sociale dans les établissements publics - ce qui est parfois le cas -, la procédure affelnet débouche, par contrecoup, sur une croissance de la ségrégation sociale dans les établissements privés. Une partie des enfants des catégories aisées ne pouvant obtenir l’établissement public souhaité s’inscrit dans un établissement privé. Ce résultat montre qu’une politique de mixité sociale des établissements fondée sur une procédure d’affectation des élèves ne peut être efficace que si elle concerne les deux secteurs d’enseignement afin d’éviter les phénomènes de fuite du secteur public régulé vers le secteur privé non régulé. Lycées publics et privés devraient donc être soumis aux mêmes règles d’affectation de leurs élèves et/ou être contraints à une exigence de mixité sociale.
    […]
    Il existe un autre levier susceptible de favoriser la mixité sociale. Actuellement, le financement des établissements scolaires est essentiellement fondé sur le nombre d’élèves scolarisés et cette dotation-élève est indifférente à l’origine sociale. Un tel système est pervers : il favorise la sélection des meilleurs élèves, spécifiquement dans le secteur privé. Dans la situation actuelle, le modèle économique du secteur privé l’incite en effet à limiter la scolarisation des enfants d’immigrés et d’origine populaire : ceux-ci contribuent moins aux dépenses, nécessitent plus d’encadrement pour réussir, ont en moyenne de moins bons résultats et, pour cette raison, nuisent à sa réputation au fondement de son attractivité scolaire et sociale. […] Pour supprimer l’effet pervers d’une dotation-élève indifférente au niveau scolaire, il est possible de prendre en compte financièrement les spécificités scolaires et sociales des élèves.
    […]
    Toutefois, la ségrégation scolaire des établissements ne relève pas que de la politique éducative car une partie importante de cette ségrégation résulte de la ségrégation urbaine.
    […]
    D’autres politiques éducatives sont également sources d’efficacité et sont pourtant négligées telle que la réduction du nombre d’élèves par classe dans les zones d’éducation prioritaire qui scolarisent les élèves en difficulté scolaire.
    […]
    Le principe d’égalité à la française est étrange : il est sollicité pour ne pas donner réellement plus à ceux qui ont moins, vite oublié pour donner plus, par exemple plus d’options linguistiques, à ceux qui ont plus. C’est pourtant une illusion ou une tromperie de penser que l’école française pourrait devenir plus juste, plus efficace et plus équitable sans supprimer les privilèges dont bénéficient les héritiers…

    #éducation #collège #lycée #affectation #mixité_sociale #inégalités

  • Conservateurs les conservatoires ? La Ville de Paris veut réformer (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/musiques/article/2014/11/17/conservateurs-les-conservatoires-la-ville-de-paris-veut-reformer_4524938_165

    Le mode de fonctionnement des conservatoires municipaux ne satisfait pas la Ville de Paris. En cause, selon l’équipe d’Anne Hidalgo : un manque de « mixité sociale », une sélection jugée « trop précoce » et une formation qualifiée de « trop académique ».

    #éducation #conservatoire_de_musique #Paris #réforme #musique #éducation_musicale

  • Paul Pasquali : « De la ZEP à la prépa, le risque d’être vu comme un traître » (Libération)
    http://www.liberation.fr/societe/2014/10/10/de-la-zep-a-la-prepa-le-risque-d-etre-vu-comme-un-traitre_1119105

    #paywall

    Durant cinq ans, le sociologue Paul Pasquali a suivi des élèves passant des cités aux grandes écoles. Il montre la difficulté à franchir les « frontières sociales » et les limites d’un système censé ouvrir les filières d’élite.

    #éducation #éducation_prioritaire #grandes_écoles #élitisme #frontières_sociales #ségrégation #discrimination #plafond_de_verre #sociologie #mixité_sociale

  • L’égalité toujours au ban de l’école (Libération)
    http://www.liberation.fr/societe/2014/07/08/l-egalite-toujours-au-ban-de-l-ecole_1060032

    Inégalités territoriales, entre établissements, entre classes, absence de mixité sociale, ségrégation scolaire... L’école de la République n’est plus la même pour tous.

    #éducation #école #inégalités #système_scolaire #inégalités_territoriales #mixité_sociale #ségrégation #déterminisme_social

  • Anne Clerval : « Le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes » | Humanite
    http://www.humanite.fr/tribunes/551401
    via @le_bougnoulosophe

    Proximité spatiale ne signifie pas #redistribution des richesses. Elle accroît même, parfois, les difficultés. Les familles populaires installées dans les logements sociaux construits en bas des Champs-Élysées, en plein cœur du 16e arrondissement, pour beaucoup d’origine africaine, se heurtent à un #racisme bien plus important qu’ailleurs, et perdent des liens sociaux nécessaires pour résister à la crise. L’éviction et la dispersion des #classes_populaires vers la périphérie entraînent aussi la perte d’un précieux capital social, des réseaux de #solidarité, voire des réseaux militants, particulièrement denses dans la ville-centre et certaines communes de proche banlieue. Aujourd’hui, l’injonction au #vivre_ensemble et la #mixité_sociale ont remplacé la lutte des classes. Ce ne sont que les succédanés contemporains de la collaboration de classe et de la justification d’un ordre social inégalitaire prônées par le catholicisme social au XIXe siècle pour concurrencer le socialisme. L’hégémonie de ce discours et l’ethnicisation croissante des questions sociales désarment les classes populaires face à la gentrification, et compliquent le développement d’une solidarité de classe. Il n’y a pas de ghettos, ni de ghettoïsation, mais une paupérisation considérable des classes populaires dans le nouveau régime capitaliste d’accumulation flexible. La concentration spatiale des classes populaires a au contraire été historiquement un support d’#émancipation par la révolte et la révolution, comme les quartiers noirs états-uniens ont été la base du mouvement pour les droits civiques : à charge d’une gauche de gauche de prendre au sérieux les ferments actuels de révolte dans ces quartiers au lieu de vouloir les supprimer.

  • Anne Clerval : « À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes » | Humanite

    http://www.humanite.fr/societe/anne-clerval-paris-le-discours-sur-la-mixite-socia-551401

    Avec une très bonne carte établie par Anne Clerval que nous avions eu le privilège de pouvoir publier dans un Manière de Voir...

    Anne Clerval : « À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes »

    Dans Paris sans le peuple (1), la géographe Anne Clerval analyse finement l’éviction des classes populaires de la capitale. Ce processus, appelé gentrification, ne tombe pas du ciel. Il est autant le fruit de la métropolisation que de l’absence, au niveau local, de politiques publiques permettant aux classes populaires de se réapproprier la ville.

    http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_425/vignettes/paln_paris_2.jpg

    #paris #logement_social, #lutte_des_classes, #mixité_sociale

  • Carte scolaire : la réforme a privilégié les plus privilégiés (Rue89)
    http://www.rue89.com/2013/08/09/carte-scolaire-reforme-a-fragilise-les-plus-fragiles-privilegie-les-plus-priv

    L’assouplissement de la carte scolaire mis en pratique depuis 2007 n’a pas eu les effets escomptés en termes de mixité sociale. Au contraire, elle a plutôt bénéficié aux élèves de milieux favorisés et aggravé les inégalités entre les collèges […].
    Élaboré par l’Inspection générale de l’Éducation nationale, le dernier rapport en date, […] note que « les preuves issues de la recherche » contredisent les thèses « largement diffusées » favorables à « l’introduction de mécanismes de marché dans l’éducation ».
    Loin d’« augmenter la qualité globale d’un système éducatif », l’assouplissement de la carte scolaire a renforcé les inégalités scolaires.
    […]
    Pour choisir le collège de leurs enfants, les parents ne s’appuieraient pas sur des critères rationnels mais plutôt sur des « réputations » et des « rumeurs anciennes », voire des « préjugés » sur la qualité des enseignements, le taux de réussite ou le climat d’étude.
    […]
    Citant des travaux de recherche récents, l’IGEN avance que quand la mixité sociale est favorisée, « le niveau moyen des élèves est meilleur et les écarts entre les bons et les faibles diminuent ».
    […]
    Les rapporteurs se montraient cependant convaincus que l’objectif de mixité pouvait être atteint grâce à « beaucoup de cohérence, de volonté et de persévérance ». Elles ont visiblement fait défaut.

    #éducation #carte_scolaire #inégalités #mixité_sociale

  • L’école Olympe de Gouges, un pôle éducatif ouvert sur la ville (Apriles)
    http://www.apriles.net/index.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2Details&catid=27&sobi2Id=1511&Ite

    Conscient d’une fracture urbaine entre le sud et le nord de Bondy, séparés par le canal de l’Ourcq, les services enseignement et culture de la mairie souhaitent rééquilibrer les dynamiques culturelles sur le territoire via la création d’un lieu éducatif ouvert, attractif et innovant dans un quartier perçu comme défavorisé du nord de la ville.
    L’ambition municipale est donc triple : développer un établissement scolaire investi aussi bien par les enfants que par les adultes, travailler à la porosité entre l’école et son quartier et favoriser l’accès de proximité à l’excellence pour tous.
    Cette volonté se concrétise lors de la construction de l’école Olympe de Gouges en 2007. Il est décidé que cet établissement ne restera pas cantonné aux activités scolaires habituelles destinées aux enfants, mais s’ouvrira sur un public traditionnellement jugé hors champ de l’institution scolaire, les adultes. Il s’agit de profiter de ce lieu pour offrir à toutes les générations un panel d’activités riches et diverses afin de mobiliser le plus possible d’habitants de Bondy. L’école est dès lors segmentée en deux parties : le premier étage est réservé aux tâches scolaires tandis que le rez-de-chaussée accueille les ateliers.
    […]
    Dès la naissance de ce projet de pôle éducatif s’exprime le souhait de regrouper des activités de nature très diverse de sorte à attirer un éventail de publics large : des habitants de différents âges, de différents milieux socioculturels et de différents quartiers. […]
    En outre, l’école Olympe de Gouges accueille des associations en son sein, avec par exemple la présence dans ses locaux de l’AFJO (Association Famille Jeunesse d’Olympe), du réseau d’Education Sans Frontières et de l’association des Amis de l’Afrique qui se réunit le samedi après-midi. […]
    Le regroupement de toutes ces activités au nord de Bondy concourt à faire évoluer l’image du quartier et à redessiner les mobilités des Bondynois en termes de pratiques culturelles. Cette décentralisation des cours municipaux tend à amenuiser les divisions territoriales de la ville tout comme elle marque un renouveau de l’image de l’institution scolaire. En transcendant le rôle traditionnel qui lui est assigné, l’école apparaît comme un lieu ancré dans son environnement local, ouvert aux échanges et à tous les citoyens sans distinction générationnelle.
    […]
    À travers son pôle éducatif, l’école Olympe de Gouges réussit par conséquent à lutter contre la défiance vis-à-vis du quartier, contre la méfiance à l’encontre d’une institution scolaire repliée sur elle-même et contre la méconnaissance de l’autre produite par un affaiblissement du lien social.

    Une rédaction très « techno » pour cette fiche action dont le contenu est cependant enthousiasmant en ces temps de frilosité enseignante à l’idée de partager ses prérogatives éducatives…

    #éducation #école_ouverte #intergénérationnel #mixité_sociale

  • « Ma part du gâteau » : le #trader et la #prolétaire face à l’utopie de la #mixité_sociale - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/03/15/ma-part-du-gateau-le-trader-et-la-proletaire-face-a-l-utopie-de-la-mixite-so

    L’utopie réalisée n’est évidemment qu’un beau moment de #cinéma. La réalité reprend vite ses droits et le retour de bâton est cruel. Dans une société où les intérêts d’une minorité piétinent à ce point la dignité du plus grand nombre, l’hypothèse de l’émeute devient à ce point naturelle qu’elle unit Cédric #Klapisch à Julien Coupat

    J’ai regardé ce #film hier soir, et vraiment, je vous le conseille.